Crise grecque, élections le 20 septembre à Athènes, en novembre en Espagne, le débat sur la sortie de l'euro, sa possibilité, ses conditions, l'élaboration d'un « Plan B », la démocratisation des instances européennes : c'est l'ordre du jour principal de cette rentrée.
Crise grecque, élections le 20 septembre à Athènes, en novembre en Espagne, le débat sur la sortie de l'euro, sa possibilité, ses conditions, l'élaboration d'un « Plan B », la démocratisation des instances européennes : c'est l'ordre du jour principal de cette rentrée.
Pour en débattre, entretien avec Frédéric Lordon, directeur de recherche au CNRS, économiste et sociologue.
HOWARD ZINN UNE HISTOIRE POPULAIRE AMÉRICAINE, le nouveau film de Olivier Azam et Daniel Mermet sort mercredi sur les écrans pour la fête du 1er MAI !
Une séquence du film rend hommage aux ouvriers de Chicago condamnés à mort en 1887 suite au combat héroïque pour la journée de huit heures qui est à l’origine du 1er Mai célébré depuis partout dans le monde. C’est donc d’abord un lien entre leur Histoire et la nôtre pour donner un autre regard sur ceux que la toute puissante Amérique a passé sous le tapis, tous ceux auxquels Howard ZINN redonne une existence dans l’Histoire et un rôle pour la changer.
Tant que les lapins n’auront pas d’historiens, l’histoire sera racontée par les chasseurs.
Du Pain et des Roses est le premier long métrage d’une trilogie qui va parcourir l’Histoire populaire des États-Unis de Christophe Colomb à nos jours, à travers l’histoire personnelle extraordinaire de Howard Zinn, historien des lapins.
Avec la participation de Howard Zinn, Noam Chomsky, Chris Hedges...
« Avec l’énorme succès de son livre Une Histoire populaire des États-Unis, Howard Zinn a changé le regard des Américains sur eux-mêmes. Zinn parle de ceux qui ne parlent pas dans l’Histoire officielle, indigènes, esclaves, ouvrières, immigrants, syndicalistes, tous les oubliés du rêve américain et tous les inaperçus en lutte pour briser leurs chaînes. À Paris et à Boston nous avons eu la chance de rencontrer Howard Zinn et de le filmer, toujours stimulant et fraternel.
À la fin Zinn disait « Je veux qu’on se souvienne de moi comme quelqu’un qui a donné aux gens des sentiments d’espoir et de pouvoir qu’ils n’avaient pas avant ».
Voilà exactement ce qui nous a donné envie de réaliser ce film. »
Olivier Azam & Daniel Mermet
EXTRAIT DU FILM « Il y a 101 ans à Ludlow » (2’41) :
Howard Zinn, une histoire populaire américaine au cinéma le 29 avril par lesmutins.org
Réalisation : Olivier Azam & Daniel Mermet Scenario : Olivier Azam & Daniel Mermet Image & montage : Olivier Azam Entretiens & commentaires : Daniel Mermet
Son & traduction tournage : Giv Anquetil Archives : Brice Gravelle & Laure Guillot Production : Les Mutins de Pangée Compositing & étalonnage : Jean Coudsi – MC Multimedia Mixage son : Clément Chauvelle Supervisation musicale : Franck Haderer Post production son : Brodkast Studio Musiques originales : Vincent Ferrand, Fred Alpi, Franck Haderer Avec la participation de : Ciao Films
Distribution : Les Films des Deux Rives Production : Les mutins de Pangée Avec : Là-bas si j’y suis
Si t’as rien à te reprocher, t’as pas peur d’être surveillé Abonnés
Le
« La menace n’a jamais été aussi importante ! Nous n’avons jamais eu affaire à ce type de terrorisme dans notre histoire. » Sur France Inter le 23 avril Manuel VALLS n’a pas hésité a frapper très fort pour nous terroriser contre le terrorisme.
La veille par hasard un "dangereux suspect" avait été arrêté avec un grand concert de tam-tam médiatique. Un suspect en forme d’aubaine pour un Manuel Valls en campagne pour imposer la nouvelle "loi sur le renseignement" qui soulève quelques protestations. Les Verts comme le Front de Gauche, la ministre Christiane Taubira aussi bien qu’un dangereux gauchiste comme Jacques Toubon, la Ligue des Droits de l’Homme, Amnesty International, le juge antiterroriste Marc Trévidic, de même que la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) mais aussi l’extrême droite et une partie de la droite. Ça fait beaucoup.
Mais pourquoi tant de défiance ? Cette loi va permettre de lutter contre la criminalité, par exemple contre l’évasion fiscale qui, rappelons-le, coûte chaque année 80 milliards d’euros à la France ? Pourquoi en douter ?
La loi sera votée le 5 mai prochain avant d’être soumise au Sénat. Si l’on en croit les sondages, la démarche aurait le soutien de l’opinion. Mais nous sommes allés dans les rues de Paris, micro en main pour montrer que « l’opinion ça se travaille » (reportage d’Anaëlle VERZAUX et Gaylord VAN WYMEERSCH).
Sécurité ou Liberté ? C’est un débat politique fondamental depuis toujours. Ces derniers temps les images étaient claires. La droite c’est la poigne, la gauche c’est plus cool. Chacun sa clientèle.La gauche accuse la droite de fascisme, la droite accuse la gauche de laxisme. La guerre des gros bras et des mauviettes en somme. Mais aujourd’hui le client déboussolé demande de l’ordre et du bâton. Et le "socialiste" Manuel Valls répond. Il répond très fort. Tous surveillés, tous écoutés. "Je suis Charlie" est devenu "Je suis sur écoute". Avec sa loi il inverse les rôles. La gauche c’est les faucons, la droite c’est les colombes. Pas complètement puisqu’une partie de la droite l’approuve et demande encore plus de barbelés dans la prairie comme le charmant Eric Ciotti. Le comble c’est le FN opposé à la loi et qui se retrouve du côté des peace and love dégénérés. Vivement que Robert Menard et ses copains de l’OAS remettent de l’ordre dans tout ça.
En attendant voici des points de vue dans tous les domaines concernés par cette loi : Justice, Média, Police, Politique, Internet.
Quelques messages parmi ceux que vous avez laissés sur le répondeur de Là-bas si j’y suis au 01 85 08 37 37.
« Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux. », disait Benjamin FRANKLIN, l’un des rédacteurs de la Constitution américaine. Manuel VALLS lui, ce jeudi 23 avril sur France Inter, ne comprend pas bien « c’est quoi ce débat sur les libertés » (13’40) : http://www.dailymotion.com/video/x2nn50b_manuel-valls-cinq-attentats-ont-ete-dejoues-depuis-janvier_news
02 : Rien à me reprocher, pas peur d’être surveillé !
Selon un récent sondage Odoxa, 69% des Français « sont favorables à la loi Renseignement parce qu’ils sont convaincus qu’elle sera utile, même si elle risque de les priver de certaines libertés et de menacer leur vie privée. »Anaëlle VERZAUX et Gaylord VAN WYMEERSCH sont allés vérifier dans les rues de Paris.
Dominique PRADALIÉ (SNJ) : la loi est une menace pour les journalistes mais pas seulement.
Laurence BLISSON, juge de l’application des peines et Secrétaire nationale duSyndicat de la Magistrature: les dispositifs de surveillance prévus vont échapper au contrôle du pouvoir judiciaire. Plus de contrôle des services de renseignement et du Premier ministre.
Jérémie ZIMMERMANN de la Quadrature du Net : le projet de loi transforme un service de renseignement qui peut être utile et démocratique quand il est ciblé en un système de surveillance de masse. Les "mouchards" prévus par la loi permettront aux autorités de scanner toutes les activités en ligne, y compris les conversations privées, de n’importe quel citoyen.
Rassemblement contre le projet de loi, le 13 avril 2015 devant l’Assemblée nationale
03 : Qui va surveiller les surveillants ?
Dans cette affaire, le socialiste Manuel VALLS est soutenu par l’UMP Éric CIOTTI, président de la "commission d’enquête parlementaire sur la surveillance des filières et des individus djihadistes". Pour Éric CIOTTI c’est clair, la France est en guerre :
« On a besoin de donner plus de moyens humains et matériels bien sûr à nos services de renseignement, mais aussi de sécuriser leur intervention. Il faut qu’ils puissent écouter, il faut qu’ils puissent sonoriser des logements, il faut qu’ils puissent mettre des balises sous les véhicules. Tout cela aujourd’hui n’est pas autorisé pour détecter la menace. Parce que l’enjeu est là : on sait qu’il y a 1 300 djihadistes, au minimum, identifiés. Le rythme des départs continue, et le rythme des retours s’accroît fortement. Donc le danger est très important, il demeure très très élevé, je crois qu’il n’a jamais été aussi élevé. »
Mais à droite également, de nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer non seulement l’inefficacité de la loi, mais aussi son atteinte aux libertés.
04 : Souriez, vous êtes espionnés !
Dans un article du 16 avril,Le Monde.fr souligne l’hypocrisie du gouvernement. En 2009, le Parti socialiste, très critique envers Sarkozy, publiait La France en libertés surveillés, dans lequel il dénonçait que « lors de l’examen des nombreux projets de lois antiterroristes déposés depuis les attentats du 11 septembre 2001, Nicolas Sarkozy s’est à chaque fois appuyé sur la peur du terrorisme ressentie par la population pour s’affranchir des réserves posées par la CNIL ».
La même Commission nationale de l’informatique et des libertésqui aujourd’hui ne manque pas de remarquer que« l’ensemble des dispositions ainsi projetées permettra la mise en œuvre de mesures de surveillance beaucoup plus larges et intrusives que ce qu’autorise le cadre juridique actuel en matière de renseignement. En effet, parmi les nouvelles techniques de recueil de renseignement légalisées ou autorisées, certaines sont susceptibles de conduire à une surveillance massive et indifférenciée des personnes. »
Olivier BESANCENOT, du Nouveau Parti Anticapitaliste, félicite le gouvernement pour son mensonge : il fait croire au grand public que le projet de loi ne concerne que les "terroristes". Pourtant, derrière ce prétexte, ce sont aussi les lanceurs d’alerte, les zadistes, les militants, les syndicalistes qui pourront être surveillés au nom de la défense des « intérêts économiques ou scientifiques essentiels » de la France.
Alexandre LANGLOIS de la CGT-Police apporte également son point de vue de policier en charge du renseignement.
« JEAN-CLAUDE JUNCKER, UN CAHUZAC PUISSANCE 10 000 À LA TÊTE DE LA COMMISSION EUROPÉENNE » (Gérard Filoche). Pendant 30 ans, selon Luxleaks, le Luxembourg a blanchi les finances de 340 multinationales, soit 2 400 milliards d’euros. Ainsi ces entreprises n’ont pas payé d’impôts dans leurs pays respectifs. Parmi elles, 58 sont françaises. L’argent détourné est estimé à 100 milliards d’euros. Et tout ça sous l’autorité de Jean-Claude JUNKER, devenu responsable de la Commission européenne. Comment expliquer ça à nos six millions de demandeurs d’emplois ?
La vidéo de son attaque contre la loi Macron dans LÀ-BAS Hebdo a touché des centaines de milliers d’entre vous. La loi est passée mais piteusement, par la force de l’article 49.3. Gérard FILOCHE ne baisse pas les bras. Il publie Vive l’entreprise ? Le Code du travail en danger (éditions Hugo & Cie). Une attaque efficace contre la dictature de la finance et ses grands médias bien tenus en laisse. La crise ? Jamais la France n’a été si riche, jamais les richesses n’ont été aussi inégalement réparties, rappelle Filoche. Selon le ministre Cazeneuve, la fraude fiscale s’élève à 80 milliards d’euros. « La République vous rattrapera ! » s’était écrié François Hollande au Bourget en janvier 2012, en direction de la délinquance financière. Mais c’était pour de rire, bien sûr.
Alors que toute une France populaire, si longtemps méprisée et déboussolée, se tourne vers Marine Le Pen, il est important de faire entendre une des voix de cette gauche dont le Front National a usurpé le discours et les valeurs. Un hold-up qui n’est pas sans précédent. À plusieurs tournants de l’Histoire, l’extrême droite a pu instrumentaliser et détourner la colère du peuple pour l’entraîner vers des nuits sans issue. Du coup, depuis quarante ans, la gauche cynique agite régulièrement l’épouvantail du fascisme qui vient et se présente comme le seul bouclier possible. Or c’est à chaque fois que la gauche trahit ses promesses que la marée brune avance.
Avec également, autour de Daniel MERMET : Didier PORTE, Hervé KEMPF, Gérard MORDILLAT, et les improvisations musicales d’Arthur RIBO & Victor BELIN.
Les différentes séquences de l’émission :
Vos messages sur le répondeur de Là-bas si j’y suis
Quelques messages parmi ceux que vous avez laissés sur le répondeur de Là-bas si j’y suis au 01 85 08 37 37, suivis d’une improvisation musicale d’Arthur Ribo et Victor Belin, qui « débarque au Lieu-Dit, à mille lieues de savoir ce qui va se dire ici. »
Partie 1ère : Que fait Gérard FILOCHE au PS ?
Mais que fait Gérard Filoche encore au Parti Socialiste ? C’est la question qu’on lui pose tout le temps, et c’est la question que vous avez été nombreux à lui poser sur le répondeur de Là-bas si j’y suis. Gérard Filoche, qui a longtemps été aux marges de la gauche et a décidé d’en rejoindre le cœur pour y peser, répond par un mot : « UNITÉ ! » C’est par l’unité de la gauche que doit agir le salariat qui, nous rappelle Gérard Filoche, est le véritable créateur des richesses qui ne lui sont pas redistribuées.
Partie 2 : travailler mieux, moins, tous
Le saviez-vous ?
87 hommes possèdent au total autant que la moitié de l’humanité.
Trois hommes possèdent autant que les 48 pays les plus pauvres.
En France, dix millions de personnes vivent avec moins de 900€ par mois.
En France, Bernard Arnault et Liliane Bettencourt possèdent davantage qu’un tiers des Français.
En France, les aides et exonérations aux entreprises représentaient 220 milliards d’euros en 2013, sans contrepartie puisqu’il y a toujours 6 millions de demandeurs d’emploi.
Le patron de TOTAL gagne chaque mois l’équivalent de 263 SMICS.
Face à ce constat, Gérard FILOCHE cherche la brèche pour qu’en France un mouvement comme Syriza ou Podemos émerge, et détaille ce qu’un tel mouvement devra mettre en place, redistribution des richesses, partage du travail, réduction du temps de travail.
Partie 3 : Filoche face à nos chroniqueurs
Gérard Mordillat persiste et demande à l’homme de gauche qu’est Gérard Filoche ce qu’il fait dans un parti de droite, le Parti Socialiste. Hervé Kempf, lui, s’intéresse au programme écologique de Gérard Filoche : quelles idées, quelles mesures écologiques pour la transition énergétique ? « Pour sauver la banquise, il faut nous protéger des banquiers », lui répond Gérard Filoche.
Gérard MORDILLAT : les noms en disent long
Lamy, Sapin, Trichet, autant de grands financiers qui nous dirigent, et dont les noms imagés inspirent Gérard Mordillat cette semaine.
Hervé KEMPF : le capitalisme contre la planète
« Si le climat était une banque, il serait déjà sauvé. » Cette phrase d’Hugo Chavez rappelle qu’il n’y aura jamais de véritable politique écologique sans changement de modèle économique. C’est donc au capitalisme responsable de la catastrophe écologique que s’attaque Naomi KLEIN dans son prochain livre Tout peut changer : capitalisme et changement climatique (éditions Actes Sud).
Lundi 09 mars dernier, Michel Onfray était sur toutes les radios, France Inter, RMC, Europe 1. Quel message avait-il à délivrer ? Une réponse à Manuel Valls qui avait l’accusé de participer à la perte des repères et à une certaine confusion des idées. Confus, Michel Onfray ? Didier Porte nous aide à comprendre.
Programmation musicale :
improvisations musicales d’Arthur Ribo et Victor Belin depuis le Lieu-Dit J’aime ma boîte, par Manolo, la voix des Gypsies Mauvais Ouvrier, par Le Cri de la Turbineuse Le Temps des cerises, par Cora Vaucaire Valls in Dub, par Dubamix
À lire : Vive l’entreprise ? Le code du travail en danger, un livre de Gérard Filoche (2015, éditions Hugo et Cie)
À voir : Le concert dont vous êtes l’auteur, par Arthur Ribo et Victor Belin. Le samedi 14 mars à la Nuit du Slam au Marché Gare, à Lyon, le jeudi 26 mars au théâtre de la Mouche à Saint-Genis-Laval, le mercredi 7 avril au Train Théâtre à Porte-lès-Valence, le jeudi 9 avril au château de Grignan, le samedi 11 avril au festival Mythos à Rennes, les 23 et 24 avril à Châlons-en-Champagne, du 28 au 30 avril au Théâtre Paris-Villette à Paris, le vendredi 29 mai à Argenton. Toutes les dates sur www.arthuribo.com.
Merci à Hossein et à l’équipe du Lieu-Dit.
Et n’oubliez pas que le répondeur attend toujours vos messages au 01 85 08 37 37.
Présentation : Daniel MERMET
Réalisation : Franck HADERER et Guillaume GIRAULT
Répondeur : Stéphanie FROMENTIN
Préparation : Jonathan DUONG
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ce qui permet aux plus modestes de s’abonner pour une somme plus accessible (24 € pour un an ou même moins...)
c'est avec plaisir que je vous présente mon nouveau documentaire "TAKE THE SQUARE"
Take the square c’est une histoire, à l’échelle mondiale, d’un souffle nouveau sur la démocratie. C’est l’histoire d’une jeunesse, que l’on disait désabusée, qui se réunit et échange par tous les moyens dont elle dispose. Une jeunesse qui se propose de refaire de la politique avec une seule doctrine : le consensus. C’est l’histoire d’un mouvement qui se réapproprie le temps à travers les générations, la réflexion, le mode de décision. Il ne s’agit plus de décider seul, fort de sa vérité pour le bien de tous…Mais que tous décident !
Le film est à l’image des campements qu’il a captés : dans la réflexion !
Il ne s’agit pas d’un film sur les révolutions ni même sur la vie dans les campements. Non, il s’agit d’une réflexion, d’un essai sur la démocratie. Comme dans les assemblées populaires, le film n’entend pas asséner une vérité mais réfléchir sur ce que devrait être une démocratie.
Je me tiens a votre disposition si vous souhaitez organiser une projection-débat sur le sujet.
Interview de Vincent par France bleu, lors de notre manifestation de soutien au peuple Grec ce dimanche 15 février 2015 place de la maison Carrée, (à partr de 4mn35)
23 janvier par Eric Toussaint , Renaud Lambert , Frédéric Lordon , Serge Halimi , Antoine Chao
Invités de l’émission du 21 janvier (19-21h en direct sur la-bas.org) :
SYRIZA et PODEMOS : en Grèce le succès de SYRIZA peut entraîner des bouleversements dans toute l’Europe, lesquels ? En Espagne, PODEMOS suscite l’espoir. Une nouvelle façon de faire de la politique ? Avec Frédéric LORDON, Éric TOUSSAINT (du CADTM, le Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde), Renaud LAMBERT et Serge HALIMI du Monde Diplomatique, et un reportage d’Antoine CHAO.
Take the square c’est une histoire, à l’échelle mondiale, d’un souffle nouveau sur la démocratie. C’est l’histoire d’une jeunesse, que l’on disait désabusée, qui se réunit et échange par tous les moyens dont elle dispose. Une jeunesse qui se propose de refaire de la politique avec une seule doctrine : le consensus. C’est l’histoire d’un mouvement qui se réapproprie le temps à travers les générations, la réflexion, le mode de décision. Il ne s’agit plus de décider seul, fort de sa vérité pour le bien de tous…Mais que tous décident !
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Trois remarques : Internet ne nous permet qu’une qualité moyenne tant au niveau du son que de l’image, c’est pourquoi nous vous invitons à venir nous retrouver : rien ne vaut les projections-débats pour savourer l’ambiance, entrer dans l’image, vivre les situations, se laisser porter par les nombreuses chansons, assister ou participer aux débats (détails dans la rubrique Agenda projections-débats). Le bilan comptable du film affiche un déficit de 1715 euros au 25 septembre. La souscription continue pour boucler à l’équilibre cette aventure bénévole (détails dans la rubrique "Souscription de soutien"). Nous avons sorti le film en version grecque avec un mois d’avance, le 28 août :voir ici l’accueil du film en Grèce
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PARUTION DU LIVRE "EXARCHEIA LA NOIRE, AU CŒUR DE LA GRÈCE QUI RÉSISTE" Premier livre francophone sur l’incroyable quartier d’Athènes signé Maud Youlountas (photos) et Yannis Youlountas (textes) préface de Mimi et Vangelis (habitants d’Exarcheia et intervenants du film) en savoir plus et/ou le commander : http://nevivonspluscommedesesclaves.net/spip.php?rubrique23 ou http://youlountas.net/spip.php?article487
"Paris a son Quartier Latin, mémoire de mai 1968. Athènes a Exarcheia, où s’écrit, en ce moment même, l’Histoire. Nouveau bastion de la révolte et des utopies, au crépuscule d’une Europe qui s’enfonce dans la tyrannie économique. Rempart fraternel contre le retour du nazisme qui rôde partout ailleurs en Grèce. Berceau du slogan Ne vivons plus comme des esclaves. Plus qu’un quartier désormais. Un mythe."
ON RECHERCHE : toutes les traductions possibles uniquement de la phrase "Ne vivons plus comme des esclaves" (projet d’autocollant multilingue).
ON RECHERCHE : traduction intégrale du film en arabe, hébreu et turc, car très demandées, mais non proposées pour l’instant (bientôt disponibles : versions anglaise, espagnole, allemande, italienne...).
FESTIVALS (suite). Encore deux sélections : Festival Images mouvementées (Attac) le 24 octobre à Paris et Festival du Film Méditérrannéen le 7 décembre à Bruxelles.