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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 14:32

 

Source : http://cadtm.org

 

 

Extrait du film « Je lutte donc je suis »

Entretien avec Éric Toussaint

4 janvier par Eric Toussaint , Yannis Youlountas

 

 

 

 

Le travail que j’ai accompli en Grèce dans le cadre de la commission pour la vérité sur la dette grecque a été collectif au plus haut point. Ce que nous avons fait n’a été possible que parce que nous avons travaillé à une bonne cinquantaine de personnes volontaires provenant d’une douzaine de pays différents. Des personnes qui ont laissé de côté leur vie normale pendant 3 à 6 mois afin de pouvoir mettre toute l’énergie nécessaire dans l’audit de la dette grecque et la production du rapport préliminaire en juin 2015 puis du rapport additionnel en septembre 2015 après la signature du 3e mémorandum. J’ai assumé la responsabilité de coordinateur scientifique des travaux, il s’agissait d’une lourde responsabilité et je crois que je m’en suis bien tiré.

Mais ce que j’ai accompli reposait totalement sur les efforts d’au moins cinquante personnes qu’elles soient membres de la commission ou qu’elles aient collaboré à divers titres à ses travaux. Ce travail n’aurait pas été possible sans le soutien permanent de Zoe Konstantopoulou qui a présidé le parlement grec du 6 février 2015 jusque début octobre 2015. Comme je le dis dans l’interview donnée à Yannis et à Maud Youlountas 3 à 4 semaines avant la capitulation du gouvernement grec, le soutien de la population grecque au travail de notre commission a été évident et énorme. C’est cela également qui nous a donné à tous et à toutes l’énergie pour mener à bien notre travail. Nous l’avons accompli pour et avec le peuple grec. Notre travail est une semence qui finira par germer en Grèce dans les années qui viennent. Ce que nous avons écrit ne fait pas partie du passé, il soutient ceux et celles qui luttent aujourd’hui et il offre des arguments fondamentaux pour une annulation de la dette illégitime, illégale, insoutenable et odieuse réclamée au peuple grec. Cette annulation devra être liée à toute une série de mesures complémentaires. L’annulation de la dette illégitime est une condition sine qua non d’un nouveau départ pour la Grèce, mais l’annulation n’est pas une condition suffisante, il faut d’autres mesures radicales.

Nous sommes bien conscients aussi que ce que nous avons fait comme commission pour la vérité sur la dette grecque fait partie d’un ensemble très vaste d’initiatives, de résistances et d’alternatives prises par d’autres dans le domaine de la santé, de l’éducation, de la lutte féministe, de la défense du droits à la libre circulation des personnes... D’ailleurs plusieurs membres de la commission sont pleinement actifs sur ces différents fronts de lutte.

 

 

Auteur

Eric Toussaint

est maître de conférence à l’université de Liège, est le porte-parole du CADTM International et est membre du Conseil scientifique d’ATTAC France. Il est auteur des livres Procès d’un homme exemplaire, Editions Al Dante, Marseille, 2013 ; Un coup d’œil dans le rétroviseur. L’idéologie néolibérale des origines jusqu’à aujourd’hui, Le Cerisier, Mons, 2010. Il est coauteur avec Damien Millet du livre AAA, Audit, Annulation, Autre politique, Le Seuil, Paris, 2012 ; La dette ou la vie, Aden/CADTM, Bruxelles, 2011. Ce dernier livre a reçu le Prix du livre politique octroyé par la Foire du livre politique de Liège Dernier livre : Bancocratie ADEN, Brussels, 2014. Il est coordonnateur de la Commission pour la Vérité sur la dette publique de la Grèce créée le 4 avril 2015.

 

 

 

Auteur
 
 

« Vers l’annulation TOTALE de la dette grecque ? »

17 juin 2015, par Eric Toussaint , Yannis Youlountas

 

 

 

Source : http://cadtm.org

 

 

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12 décembre 2015 6 12 /12 /décembre /2015 18:28

 

Source : http://la-bas.org/la-bas-magazine/entretiens/alain-badiou-penser-les-meurtres-de-masse

 

 

ÉDITION SPÉCIALE ALAIN BADIOU [VIDÉO 1h46]

 

ALAIN BADIOU, PENSER LES MEURTRES DE MASSE

 

 

Le

Le boomerang est revenu mais pas dans la tête de ceux qui l’avaient lancé. Devant les victimes, devant tout un pays en état de choc, le pouvoir politique répond par la guerre et l’état d’urgence. L’urgence est de mettre en cause ce virage sécuritaire. Lundi 23 novembre, au théâtre de la Commune d’Aubervilliers, sans publicité et devant une salle comble, le philosophe Alain BADIOU donnait une conférence « POUR PENSER LES MEURTRES DE MASSE ».

Le 19 novembre à l’Assemblée nationale, Manuel Valls déclarait : « Le terrorisme frappe la France non pas pour ce qu’elle fait en Irak, en Syrie ou au Sahel, mais pour ce qu’elle est ». Malgré le choc – ou à cause du choc – nombreux sont celles et ceux qui cherchent à comprendre. Ce choc pourrait être aussi un réveil après des temps de somnolence résignée. Cette conférence dure près de deux heures. Prenez votre temps. À côté des penseurs à la sauvette et des médias consensuels (et sans suite), nous vous en proposons une version intégrale.

 

Alain BADIOU : à partir des meurtres de masse du 13 novembre (1h46) par Là-bas si j'y suis
(cliquez sur "HD" pour afficher la vidéo en meilleure qualité)
Cliquez ici pour télécharger la version audio :
MP3 - 93.6 Mo
                                                                                                             

Alain Badiou, penser les meurtres de masse

 

*Version papier de la vidéo dispo ici

 

 

Voici les intentions de cette conférence :

 

POUR aider à ce que les meurtres de masse du vendredi 13 novembre, à Paris et à St Denis, soient pensés au-delà des indispensables affects : horreur, barbarie, stupéfaction.

 

Pour qu’aucune propagande ne puisse s’y opposer fictivement pour s’en servir réellement.

 

Pour évaluer l’imposture et le péril de ceux qui visiblement se réjouissent, en France ou ailleurs, qu’on puisse enfin crier : « La guerre ! C’est la guerre ! Tous en guerre ».

 

Pour que d’abjects meurtres de masse ne puissent se glorifier d’avoir à eux seuls plus d’importance et de valeur médiatique et étatique que toutes les recherches rationnelles d’une politique neuve, toutes les expériences de la pensée et de la pratique en direction des vérités à venir.

 

Pour que les peuples du monde, et singulièrement leur jeunesse, ne soient pas acculés au choix accablant entre un fascisme racialo-religieux et le vide agressif de la domination occidentale, du capitalisme mondialisé et des Etats qui en sont les serviteurs.

 

Pour en somme que soit surmontée la fausse et meurtrière contradiction apparente du monde qui est le nôtre : entre la modernité monétaire et marchande d’une part et les différentes variantes du gangstérisme traditionaliste de l’autre.

 

Pour que soit sortie de l’ombre et changée en force la vraie contradiction, qui oppose deux termes dont l’identification est l’entrée obligée pour toute pensée qui s’applique à changer le monde :

1 : le couple guerrier des Etats dominants et des Bandits fascisants, qui ont un intérêt commun à diffuser dans le monde entier une subjectivité de guerre.

2 : les porteurs, par leur alliance à construire, du communisme qui vient : prolétariat international et nomade, intellectuels libres, jeunesse à la recherche d’une vie qui soit grande et vraie.


Badiou : penser les meurtres de masses.
Théâtre de la Commune. 23/11/2015


Réalisation : Jonathan DUONG
Image : Jeanne LORRAIN
Mixage : Jérôme CHELIUS
 
 
 
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8 décembre 2015 2 08 /12 /décembre /2015 18:13

 

Source : https://www.mediapart.fr

 

 

Intelligence du Coran
8 décembre 2015 | Par Antoine Perraud
 
 
 

Gérard Mordillat et Jérôme Prieur, après avoir pisté les origines du christianisme, se soucient du Coran dans une nouvelle série documentaire diffusée les 8, 9 et 10 décembre sur Arte. Recul critique et contextualisation : belle pierre dans le jardin des fanatismes...

Gérard Mordillat et Jérôme Prieur, Prieur et Mordillat… Voilà vingt-deux ans que, de temps à autre, ces deux pur-sang trotteurs français œuvrent côte à côte : sous un joug d’épaule (l’audiovisuel), ou bien sous un joug de tête (le livre). Ils se font paire de bœufs, histoire de tracer leur sillon au nom de la transmission.

 

Leur coup d’essai – qui fut leur coup de maître – remonte donc à 1993. Un documentaire parmi les plus beaux, en forme de ronde poétique absolue : La Véritable Histoire d’Artaud le Momo (cliquer ici pour découvrir la séquence, exceptionnelle, avec Henri Pichette). Une fiction l’accompagnait : En compagnie d’Antonin Artaud, avec Sami Frey dans le rôle du Mage foudroyé. Ensuite, il y eut Paddy en 1999 : Mordillat et Prieur adaptèrent pour le cinéma, avec Julie Gayet dans le rôle titre, un roman du trop méconnu Henri Thomas.

 

Cependant, leur chef-d’œuvre de passeurs exigeants, investis dans les textes mais un brin décalés, furent bien, pour Arte : Corpus Christi (1998, douze épisodes), L’Origine du christianisme (2003, dix épisodes) et L’Apocalypse (2008, douze épisodes – nous en avions à l'époque rendu compte dans Mediapart, cf. « Lire aussi »).

 

Une telle approche, à même d’élargir le cercle des initiés comme la nature des questionnements, avait suscité quelques résistances. Pinaillage amer d’un ou deux savants isolés dans leur tour d’ivoire, contre une forme de partage culturel qui les dépossède de leur aura de Pythie des grimoires. Rage, surtout, des traditionalistes de tout poil, qu’insupporte une telle promotion de l’histoire critique osant considérer le sacré tel un champ de fouilles propice à l’archéologie du savoir. « ¡No pasarán! », semblèrent alors glapir les héritiers du franquisme et de la pensée fascisante, prompts à monter au créneau contre Mordillat et Prieur traités en démolisseurs sataniques, ainsi qu'en témoigne cet entretien mené par l’ancien pilier de Saint-Nicolas-du-Chardonnet Guillaume de Tanouärm.

 

Or voici que notre attelage d’exégètes cathodiques, toujours pour la chaîne culturelle européenne, se tourne vers le Coran. Le contextualiser, le dégager du littéralisme. Après avoir été traités de blasphémateurs sacrilèges par des lefebvristes bouillonnants, le duo subira-t-il quelque fatwa d’islamistes de service, tant semble résonner sur la planète un fâcheux mot d’ordre : intégristes de tous les pays, unissez-vous ?!...

 

 

Cette fois encore les furieux devraient demeurer ultra minoritaires et en être pour leurs frais, tant la forme et le fond allient rigueur et audace, au service d’un questionnement du Coran aux allures d’un thriller parcouru de frissons herméneutiques. Il y a vingt-six spécialistes (dont quatre femmes), de Al-Azmeh (Aziz) à Zellentin (Holger) – voir ici leur visage accompagné d’une brève présentation. Ils sont filmés dans des espaces clos similaires sans pour autant, comme en certains documentaires britanniques, sembler prisonniers d’un décor trop conforme : chacun garde sa personnalité, son profil, ses postures, sa gestuelle voire sa patte d’enfer. Au point de former une distribution, sinon une troupe, et de pousser le téléspectateur à se choisir des « acteurs » principaux dont il attend le retour à l’écran – notre tiercé gagnant : Dominique Cerbelaud de l’abbaye dominicaine Notre-Dame de Boscodon dans les Hautes-Alpes, Emran El-Badawi de l’université de Houston et Shawkat Toorawa de l’université Cornell.

 

Les auteurs n’ont pas voulu nous livrer leur préférence. Ils préfèrent insister sur le propos de l’un des savants interrogés, Mohammad Ali Amir-Moezzi (École pratique des hautes études), auteur notamment du Dictionnaire du Coran, qui affirma, lors d’une avant-première à la BNF, qu’il s’agit bien là d’un « travail de salubrité publique ». Gérard Mordillat et Jérôme Prieur confient à Mediapart : « Que dire de plus ? Les chercheurs de tradition musulmane qui ont accepté de travailler avec nous ont compris que nous menions le même combat qu'eux pour remettre de l'intelligence, de la critique, du doute là où les fondamentalistes n'ont que simplismes et slogans à imposer. »

 

Cette série comble à elle seule trois lacunes criantes. D'abord, l'ignorance et le désintérêt que l'étude de l'islam suscite en France (le grand historien Claude Cahen, lorsqu'il prit sa retraite de Paris I en 1979, ne fut pas remplacé en tant que tel, si bien que l'histoire de l'islam médiéval disparut alors de l'enseignement en Sorbonne). Ensuite, la perte d'une passion à la fois authentique, pointue et populaire pour la chose textuelle à la télévision française, depuis les émissions de Pierre Dumayet et Robert Bober. Enfin et surtout, la tradition exégétique qui s'est tarie voilà mille ans parmi bien des tenants officiels de l'islam.

 

Aujourd'hui, les religieux conservateurs musulmans craignent-ils le lien entre une exégèse libre donc hardie du Coran et une forme de sécularisation, voire de désislamisation – comme il y eut déchristianisation en Occident ? Réponse de Gérard Mordillat et Jérôme Prieur : « Peut-être. Il y a surtout la crainte des clercs de voir leur pouvoir contesté et leur parole démonétisée. Le monde musulman ne connaît pas de séparation entre l'Église et l'État, mais toutes les tyrannies – qu'elles soient musulmanes ou autres – prospèrent sur l'ignorance des peuples. Si bien que le combat des chercheurs musulmans pour une étude critique des textes s'avère le combat de l'intelligence contre l'obscurantisme : le combat du savant contre la dictature politique et religieuse. »

 

 

Nos auteurs avancent avec une prudence de Sioux. Ils progressent vers le sujet qui fâche par excellence, posé au septième et dernier épisode : qui est l'auteur du Coran ? Dieu, pardi ! Telle est la réponse du dogme musulman – même s'il faudrait déranger le pluriel tant l'islam connaît de variations dans le temps comme dans l'espace. C'est là que certains chercheurs vacillent. On avait vu, dans le premier épisode, le Tunisien Abdelmajid Charfi faire la part des choses selon qu'il représente l'islam ou le pense. On découvre, lors de l'ultime volet sur l'écriture du Coran, le dédoublement auquel se livre, « en tant que croyant et en tant que chercheur », Suleiman Ali Mourad, né à Beyrouth et enseignant dans le Massachusetts – tous ces savants illustrent une géopolitique des études islamiques : trop de spécialistes français devant s'exiler pour échapper à la nécrose, tandis qu'aux États-Unis d'Amérique l'Alma Mater accueille à bras ouverts...

 

« En direction de Jérusalem »

Gérard Mordillat et Jérôme Prieur procèdent à pas de loups. Ils évoquent la complexité du Coran, évitant la véhémence critique, par exemple, d'un Sami Awad Aldeeb Abu-Sahlieh, Palestinien d'origine chrétienne réfugié en Suisse, qui ne s'embarrasse d'aucune précaution à l'oral et dénonce le fatras incohérent du Coran sur son site.

 

Rien de tel dans Jésus et l'islam, qui toujours part du texte et y revient, avec une obsession musicale, chorale, polyphonique : faire commenter des bribes, proposer des interprétations, aboutir à un dialogue à distance – reconstitué mais honnête – entre érudits parfois enclavés dans leur champ disciplinaire. À l'autre bout de la chaîne, le sens commun ne manquera pas de s'étonner : pourquoi Jésus ? Que vient-il faire dans cette galère ? N'est-ce pas encore une vision autocentrée, occidentaliste, judéo-chrétienne que de mêler Jésus à l'islam ? Force sera de constater que dépouillé de son statut de Fils de Dieu – avec les querelles christologiques afférentes sur sa nature divine ou humaine –, débarrassé de la question de l'Incarnation et du dogme de la Trinité, Jésus, dans le Coran, c'est quelqu'un ! Cité plus souvent qu'à son tour, en tout cas que Mahomet...

 

« Il occupe dans le Coran une place que ne tient aucun autre prophète, pas même Moïse qui est le grand modèle de Mahomet, nous précisent, lyriques, Mordillat et Prieur. Cette place singulière qui fait de lui non seulement le Messie mais le nouvel Adam, le Verbe de Dieu ; qui lui accorde une naissance miraculeuse comme dans la tradition chrétienne ; qui le fait parler dès sa naissance montrant en lui l'unique prophète qui reçoit la révélation dès le premier instant ; qui lui accorde des miracles et le fait échapper à la mort sur la croix, n'est pas périphérique dans le Coran mais centrale. Reconnaître à Jésus et à sa mère Marie cette place éminente ne relève donc pas d'un quelconque christo-centrisme mais d'une réalité lisible dans les versets qui leur sont consacrés. Cela ne signifie pas pour autant que l'islam serait un christianisme, mais éclaire son apparition dans un contexte juif, judéo-chrétien et chrétien que l'apologétique musulmane tente de nier mais qui est indiscutable pour la recherche. »

 

 

Mahomet connut le dépit de ne pouvoir convertir les juifs à sa cause, comme plus tard Martin Luther qui en deviendra anti-judaïque. Gérard Mordillat et Jérôme Prieur aident à comprendre comment une querelle circonstancielle à Médine au VIIe siècle devient vérité en forme de chape difficile à soulever dans l'esprit public au XXIe siècle : « De débat en dispute, de leçon en injonction, de polémique en anathème, Mahomet acquerra peu à peu la certitude que les tribus juives ne pourront jamais être ses alliés. »

 

Ici, le livre publié par les auteurs parallèlement à la diffusion de leur série documentaire joue le rôle primordial qui revient à l'écrit : fixer, dans la plénitude, ce qui ne peut que surgir et balbutier à l'oral. Dans Jésus selon Mahomet (Seuil/Arte Éditions), est intégralement cité un passage de Soheib Bencheikh, intellectuel musulman libéral né en 1961 en Arabie saoudite où son père représentait l'Algérie luttant alors pour son indépendance. En 2008, sur l'initiative de l'Institut d'études du judaïsme, il participait à un colloque à l'Université libre de Bruxelles, consacré à la délicate position du judaïsme, coincé entre la théologie chrétienne originelle dite « de substitution » (le christianisme s'instituant « véritable Israël ») et celle musulmane appelée « de falsification ». Selon celle-ci, l'islam, bien qu'apparu plus tard, précéda le judaïsme, dont les fidèles auraient eux-mêmes modifié les textes sacrés afin d'y occulter les allusions supposées à la venue du Prophète Mahomet... 

 

 

Voici ce qu'écrit Soheib Bencheikh dans sa communication citée par Mordillat et Prieur : « Aux premiers temps de l'islam, à l'époque mecquoise, et quelques années durant le vécu du Prophète à Médine, non seulement Mahomet incitait ses disciples à ressembler aux juifs et à imiter leur comportement, mais il cherchait une fraternisation entre eux et les nouveaux croyants d'origine goï. Tous, ensemble, priaient un seul Dieu avec chaleur et ferveur en direction de Jérusalem. L'ambition de cet Arabe était que Sassanides et Byzantins devaient impérativement céder leur place au grand monothéisme renouvelé. Une fois à Médine où le contact est devenu permanent avec de grandes communautés juives, la majorité d'entre elles refusa alors de le suivre, et on peut le comprendre. »

 

Soheib Bencheikh poursuit : « Ce refus s'explique probablement par le fait que le Prophète n'appartenait pas à la lignée davidique. Pire encore, Mahomet n'était ni juif ni même prosélyte. Il ne pouvait faire valoir une filiation avec aucun des patriarches des douze tribus d'Israël. Pour les juifs, la prophétie ainsi que le messianisme ne pouvaient se produire que parmi l'un des leurs, comme en attestent les textes vétérotestamentaires. Le Prophète, surpris puis déçu, revint dans la prière, une révélation à l'appui, en direction de son sanctuaire ancestral de La Mecque. »

 

Au cours des sept épisodes de Jésus et l'islam, durant les extraordinaires explications de textes auxquelles nous sommes conviés, on pressent comme une ombre portée – peut-être davantage à tort qu'à raison en nos temps de surinterprétation. La question mérite cependant d'être posée, comme on lève une hypothèque : dans quelle mesure pèse sur l’islam et ses fidèles le fait d’être la dernière religion révélée, pratiquée par des peuples longtemps colonisés ?

 

 

Jérôme Prieur et Gérard Mordillat Jérôme Prieur et Gérard Mordillat
 

Réponse de Gérard Mordillat et Jérôme Prieur, aigle à deux têtes aimant à parler d'une seule voix : « Vous soulevez une question purement politique. L'islam devient un marqueur identitaire pour ceux à qui toute identité a longtemps été niée et le discours religieux devient le discours politique. Ce phénomène n'est pas nouveau. Dans le christianisme par exemple, si l'on regarde l'Allemagne au XVIe siècle, on voit comment Luther (soutenant les princes) et Müntzer (soutenant les paysans) ont pu s'affronter, exégèse contre exégèse, et défendre deux visions du monde totalement opposées sans jamais citer autre chose que les textes chrétiens. Aujourd'hui il y a un affrontement de même nature entre sunnites et chiites. Apparemment, c'est un conflit religieux, en réalité c'est une guerre politique pour la conquête du pouvoir. Si l'on refait l'histoire des peuples musulmans à la colonisation, il faut ajouter la politique américaine contre toute forme de nationalisme arabe, de socialisme et d'athéisme au profit de dictatures stipendiées par la Maison Blanche, sans oublier le soutien frénétique des Occidentaux à la politique d'Israël, etc. L'islam, en tant que parole politique non distincte du discours religieux, en tant que culture commune, permet l'expression d'une opposition radicale à tout cela, en bloc. »

 

Jésus et l'islam, ou l'art de mettre en pièces tout ce qui se présente en bloc. La finesse, la subtilité, mais aussi le doute, les hésitations, les silences parfois des chercheurs, sont mis en lumière par une réalisation pourtant tamisée en apparence. Ce qui procure tant de satisfaction dans cette série, c'est d'observer – que ce soit une révélation ou une confirmation – les scrupules, le raffinement, la pénétration, l'intelligence liés à l'islam et au Coran. Si loin du cœur des ténèbres : aux antipodes du fanatisme aveugle qui se réclame frénétiquement de ce qu'il serait bien incapable de commenter. « Le terrorisme, affirment à Mediapart Prieur et Mordillat, prend le masque de la foi pour promouvoir ses visées idéologiques et politiques. Son exhortation à une théocratie universelle n'est qu'un appel à une tyrannie dont ses nervis seraient les maîtres. Leur cynisme n'a d'égal que leur ignorance. Le grand ennemi des terroristes, c'est le savoir. »

 

Jésus et l'islam, série documentaire de Gérard Mordillat et Jérôme Prieur diffusée en sept épisodes de 52 minutes sur Arte.

Mardi 8 décembre à 20h55, les trois premiers volets :
La crucifixion selon le Coran
Les gens du Livre
Fils de Marie

Mercredi 9 décembre à 22h25, quatrième et cinquième épisodes :
L’exil du Prophète
Mahomet et la Bible

Jeudi 10 décembre à 22h25, sixième et septième moments :
La religion d’Abraham
Le livre de l’islam

À lire : Gérard Mordillat et Jérôme Prieur, Jésus selon Mahomet (Seuil/Arte Éditions, 276 p., 20 €)

 

 

Source : https://www.mediapart.fr

 

 

 

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7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 22:47

 

 

Les membres du Bureau de A.R.B.R.E.S.

(et nous-même)

vous recommandons

 

la projection du film DEMAIN
 
 
actuellement sur les écrans du Sémaphore à Nîmes.

 

 


Voir le film annonce :
http://www.demain-lefilm.com/

 

 

Demain
 
Sortie le (1h 58mn Directed by Cyril Dion, Mélanie Laurent Avec unknown actors Genre Documentaire Nationality Français
 
Et si montrer des solutions, raconter une histoire qui fait du bien, était la meilleure façon de résoudre les crises écologiques, économiques et sociales, que traversent nos pays ? Suite à la publication d’une étude qui annonce la possible disparition d’une partie de l’humanité d’ici 2100, Cyril Dion et Mélanie Laurent sont partis avec une équipe de quatre personnes enquêter dans dix pays pour comprendre ce qui pourrait provoquer cette catastrophe et surtout comment l'éviter. Durant leur voyage, ils ont rencontré les pionniers qui réinventent l’agriculture, l’énergie, l’économie, la démocratie et l’éducation. En mettant bout à bout ces initiatives positives et concrètes qui fonctionnent déjà, ils commencent à voir émerger ce que pourrait être le monde de demain…
 
Pour accéder au programme et horaires du Sémaphore :
 
 
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26 novembre 2015 4 26 /11 /novembre /2015 18:35

 

Source : http://www.franceinter.fr/emission-le-telephone-sonne-leconomiste-frederic-lordon-face-aux-auditeurs

 

 

par Nicolas Demorand
du lundi au jeudi de 19h15 à 20h

 

l'émission du jeudi 26 novembre 2015

L'économiste Frédéric Lordon face aux auditeurs

 
 
 

L'économiste Frédéric Lordon face aux auditeurs

 

Frédéric Lordon

Economiste et sociologue, directeur de recherches au CNRS et chercheur au Centre de sociologie européenne (CSE).

Il est membre du collectif "Les économistes atterrés", et l'auteur de On achève bien les Grecs : chroniques de l'Euro 2015 (Les liens qui libèrent, 2015).

 

Frédéric Lordon © Radio France - 2015

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15 novembre 2015 7 15 /11 /novembre /2015 19:20

 

Source : http://cinema.arte.tv/fr/article/les-18-fugitives-dimanche-15-novembre-22h55

 

 

Les films sur ARTE
«Les 18 Fugitives» - Dimanche 15 novembre à 22h55

 

 

 
 

Les 18 fugitives raconte un étonnant fait historique : la traque d’un troupeau de dix-huit vaches déclaré ennemi public numéro un par l’armée israélienne.

En 1987, les dirigeants palestiniens demandent à la population locale de développer des alternatives locales aux produits israéliens. Dans le village de Beit Sahour, en Cisjordanie, un groupe d’activistes composé d’intellectuels et de militants décide de lancer une coopérative laitière. Ils ne sont pas fermiers mais peu importe, après l’achat de 18 vaches dans un kibboutz israélien et leur transfert en contrebande jusqu’à leur village, les apprentis éleveurs se forment et apprennent à produire ce lait qui sera distribué dans toute la région de Bethléem.

Le succès de la coopérative finit par attirer l’attention des autorités israéliennes, qui l’accuse de menacer la sécurité nationale. C’est une vraie traque qui commence, les soldats jouant au chat et à la souris avec les ruminants. Alors que les vaches sont cachées et transférées sans cesse d’étables en foyers et de foyers en grottes, fuyant des poursuivants déterminés à les trouver, leur lait entre dans la légende comme le « lait de l’intifada ». Malgré les arrestations, la production clandestine de lait continuera pendant plusieurs années, grâce à la complicité de tous les habitants.

Les 18 fugitives est un documentaire animé raconté du point de vue des vaches et des activistes. Les vaches incarnent l’esprit d’ingéniosité et de résilience de l’Intifada palestinienne. Drôles et touchantes, elles sont présentées comme des personnages animés au caractère bien trempé et au point de vue unique. Le film donne aussi la parole aux militaires israéliens et aux activistes qui ont lancé la coopérative, leur famille, leurs amis, et à tous ceux dont la vie a été bouleversé par cette histoire. Ce film défend avec humour, intelligence et sincérité, la force de la résistance et le courage des individus.

Et sur ARTE Creative :

Une animation pour comprendre le contexte historique, et un accès à l'application pour tablettes, qui propose une BD interactive où chaque vache raconte son aventure.

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Documentaire d’Amer Shomali et Paul Cowan - Réalisation : Amer Shomali

Coproduction : ARTE France, Bellota Films, Dar Films, Intuitive Pictures (2014, 1h30)

 

 

Source : http://cinema.arte.tv/fr/article/les-18-fugitives-dimanche-15-novembre-22h55

 

 

 

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20 octobre 2015 2 20 /10 /octobre /2015 14:42

 

Source : https://www.youtube.com/watch?v=7Tm_TXSMRqY

Site officiel : http://www.scoplepave.org

 

 

La Réforme des Retraites - Franck Lepage Gaël Tanguy Partage richesses Sarkozy Hollande durée vie

 

 

 

 

 

Ajoutée le 25 juil. 2013

Extrait du spectacle Inculture(s) 5 : « Travailler moins pour Gagner plus » ou l'impensé inouï du salaire. Une autre histoire du travail et de la protection sociale.
Conférence gesticulée par Franck Lepage et Gaël Tanguy de la Scop « Le Pavé » (Coopérative d'éducation populaire).

 


Site officiel : http://www.scoplepave.org

 

 

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7 septembre 2015 1 07 /09 /septembre /2015 21:19

 

Source : http://jeluttedoncjesuis.net

 

 

Bienvenue sur le site du film

Encore un papier appelant à s’emparer de JE LUTTE DONC JE SUIS :

"UNE ARME CONTRE LA RÉSIGNATION" (signé JF Arnichand de La Marseillaise).

Merci à tou-te-s de cet accueil chaleureux et de ces critiques émouvantes.

 

 

Prochaines projections-débats (nouvelle mise à jour) :
http://jeluttedoncjesuis.net/spip.php?article16

Contact programmation (en cours pour automne 2015 à printemps 2016) :
maud@jeluttedoncjesuis.net
(ou à transmettre à votre cinéma, en lui précisant qu’on a tous les supports qu’il peut désirer : DCP, Blu-ray, etc. ainsi que plusieurs tailles d’affiches)

Page Facebook :
https://www.facebook.com/pages/Je-lutte-donc-je-suis/1590195614532653


UNE AVANT-PREMIÈRE PROMETTEUSE : "UN FILM PALPITANT"

Ce jeudi 3 septembre au cinéma Jean Renoir de Martigues, le film JE LUTTE DONC JE SUIS a fait l’objet d’une avant-première prometteuse, devant une grande salle pleine et élogieuse, malgré la forme provisoire de l’œuvre.

Parmi les réactions du public recensées dans l’article (ci-dessous, par la rédaction de La Provence) : "Film palpitant" ; "Bouffée d’oxygène" ; "Larmes de joie" ; "Coup de foudre" ; Magnifique" ; "Revigorant" ; "Donne envie de lutter" ; "Film qui rassemble, dépasse les clivages et fait converger les luttes" ; "Une heure-et-quart de pur bonheur avec Manu Chao, Léo Ferré et beaucoup d’autres" ; "Images souvent très poétiques" ; "Complètement sonnée, ce film est époustouflant" ; "Ce n’est pas un film, c’est un hymne à la vie..."

Un seul mot en retour : MERCI !

 

 

Poème Prophytikon de Odysséas Elytis par Angélique Ionatos.
Chanson Sous les cendres de et par Jean-François Brient.
Scénario, réalisation et images Yannis Youlountas.
Agenda détaillé des projections-débats avec le réalisateur : ici.
Contact distribution et programmation des projections-débats : maud@jeluttedoncjesuis.net.
Partager sur les réseaux sociaux : ici
Film en soutien des initiatives solidaires en Grèce et en Espagne.

BANDE-ANNONCE LONGUE DU FILM :

 

 

AFFICHE DU FILM :

Pour télécharger cette affiche en plus grand format, cliquez ici.


MUSIQUE DU FILM :


RÉSUMÉ DU FILM :

« De Grèce et d’Espagne, un vent du sud contre la résignation souffle sur l’Europe. Dans les villes et les campagnes, dans les îles et les montagnes, au cœur des luttes et des alternatives en actes, des femmes, des hommes, mais aussi des enfants refusent de baisser les bras. Une même devise résume leur courage de résister, leur joie de créer et leur persévérance à toute épreuve : "JE LUTTE DONC JE SUIS" (prononcer "AGONIZOMAI ARA IPARKO" en grec et "LUCHO LUEGO EXISTO" en espagnol). Quelques mots pour vivre debout, parce que rester assis, c’est se mettre à genoux. Une brise marine, souriante et solidaire, de Barcelone à Athènes et d’Andalousie en Crète, qui repousse les nuages du pessimisme. Un voyage palpitant en musique, d’un bout à l’autre de la Méditerranée, en terres de luttes et d’utopie. »

 


MINI FICHE TECHNIQUE :

Titre : « JE LUTTE DONC JE SUIS »
Sous-titre : « De Grèce et d’Espagne, un vent du sud contre la résignation souffle sur l’Europe. »
Durée : 1h20. VF-VOSTF. Sortie : septembre 2015 (version expérimentale, puis définitive).
Supports : DVD, Blu-ray, DCP et fichier H264 MP4.
Film en "creative commons 3", c’est-à-dire en libre usage au trois conditions suivantes : 1- mentionner la source ; 2- ne pas modifier l’œuvre ; 3- ne pas en faire un usage commercial, sauf autorisation. Pour toute diffusion payante et/ou commerciale et/ou projection en salles de cinéma, contacter la diffusion/distribution ci-dessous.
Coordination diffusion distribution : Maud et ANEPOS, tél. 06 18 26 84 95 ou courriel Maud.
Ce film est à but non lucratif, son éventuel bénéfice sera reversé à des initiatives solidaires (les principaux créateurs sont bénévoles).
Réalisation et images : Yannis Youlountas. Scénario : Maud et Yannis Youlountas
Montage : Yannis Youlountas, avec le concours de Anne Merlieux et Maud Youlountas.
Mixage son et étalonnage : Berceau d’un autre monde. Photos : Maud Youlountas.
Musiques : Manu Chao, Angélique Ionatos, Léo Ferré, Killah P, Alessandro Di Giuseppe, etc.


ORGANISER UNE PROJECTION-DÉBAT :

Programmation des projections-débats avec Yannis Youlountas (réalisateur de Ne vivons plus comme des esclaves et de Je lutte donc je suis) :
Tél. 06 18 26 84 95 (Maud et Anepos) ou courriel Maud

Voir en haut de la colonne de droite, les premières projections-débats et tournées avec le réalisateur (agenda en cours de création). Plus de détails ici

 

Complément éventuel pour jeune public : profitant des recherches de Yannis en philosophie de l’éducation (situations de crise et nouvelles pratiques éducatives), une séance de goûter-philo
ou d’éducation à l’image avec les enfants peut, éventuellement, compléter le séjour. Tant qu’à se déplacer, parfois loin, autant proposer également quelque chose pour le jeune public (par exemple l’après-midi même ou le lendemain matin), avec un objectif identique : s’informer et s’émanciper. Détails ici et


EXTRAIT 1 DU FILM, AVEC ÉRIC TOUSSAINT :

 

 

AIDER, SOUTENIR :

Si vous voulez soutenir le film JE LUTTE DONC JE SUIS, c’est ici.

Si vous voulez aider l’une des INITIATIVES SOLIDAIRES EN GRÈCE, avec la population en souffrance et en résistance, c’est là (livre et DVD vendus au profit des initiatives solidaires, et en présentant certaines).

 

Nous sommes encore debout ! La lutte continue !

CONTRE-INFORMATION SUR LA SITUATION EN GRÈCE

Nous vous invitons à poursuivre la lecture des messages d’actualité de Yannis Youlountas sur son blog dédié :

 

http://blogyy.net

Merci à Naz Oke pour cette initiative.


FACEBOOK PROVISOIRE :

En raison de l’accélération de l’actualité et de la nécessité de contre-informer partout, notamment auprès des jeunes, Yannis a récemment décidé d’être présent provisoirement sur Facebook. Vous pouvez le lire et lui répondre ici : https://www.facebook.com/yyoulountas

Sa présence sur Facebook étant provisoire, nous vous recommandons de vous inscrire à sa lettre de "contre-information" (juste en-dessous).


LETTRE D’INFO :

Yannis envoie une lettre de "contre-information" (mensuelle à 10 000 inscrits) principalement sur la situation en Grèce et d’autres infos ou analyses regroupées, au contenu variable. Ce sont les chats de Yannis qui s’en occupent. Pour vous inscrire ou inscrire un(e) ami(e), il suffit d’envoyer un courriel à courriel chats de gouttière en indiquant simplement "info yy" en objet.


QUELQUES PHOTOS :

Les albums de photos du film : Quelques personnages, Terres de luttes et Paroles de murs


CONTACTER l’équipe du film (coordination, administration, réalisation...) : Contact

 

 

Source : http://jeluttedoncjesuis.net

 

 

 

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5 septembre 2015 6 05 /09 /septembre /2015 17:23

 

Source : http://cadtm.org

 

 

 

 

 

 

La tourmente grecque

 

Mardi 8 septembre 20h
Cinéma Sémaphore à Nîmes
Film débat
avec Philippe Menut, réalisateur

 

proposé par ATTAC, CADTM, Collectif nîmois de soutien au peuple grec

Un film pour débattre et comprendre la situation en Grèce.
Un gros plan à la fois humain et économique sur les causes et les conséquences de la crise.

Après la victoire électorale de janvier 2015, six mois de négociation avec les « institutions » de la zone euro ont débouché sur l’accord du 13 juillet 2015. Un troisième mémorandum d’austérité est planifié dans une situation économique et sociale insoutenable.

LA TOURMENTE GRECQUE donne la parole aux salarié-e-s, militant-e-s, économistes, médecins, ministres, chômeurs-euses, philosophes…
Ils-elles donnent leur éclairage sur la crise vécue de l’intérieur et témoignent de la résistance du peuple grec.

 

 

 

Source : http://cadtm.org

 

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5 septembre 2015 6 05 /09 /septembre /2015 17:08

 

Info transmise par TINA

Sur l’État, la nation, l'insurrection...parce que avant de causer sabordage de l'Euro (l'un des moyens de la domination, on pourrait dire de la fragmentation interne des peuples), on peut discuter d'où l'on veut aller. Disons que c'est pour changer du débat sur la crise grecque...
Débat donc sur un livre faisant suite à "l'Insurrection qui vient" : "A nos amis",
du Comité Invisible, Ed. La Fabrique" (où il y a aussi des tas d'autres choses).

 

 

Source :http://www.hors-serie.net/Dans-le-Texte/2015-07-14/Lordon-Hazan-A-nos-amis-id100

 

 

Lordon, Hazan : A nos amis

Rencontre-débat sur le livre du Comité Invisible

 

 

A l'occasion de la sortie du livre A nos amis, du Comité Invisible, le Lieu-Dit a organisé à l'automne dernier une rencontre-débat entre Eric Hazan et Frédéric Lordon. Le premier dirige La Fabrique, et se trouve être l'éditeur du Comité Invisible, depuis L'insurrection qui vient. Le second est philosophe (spinoziste) et économiste (hétérodoxe) : au delà de leur profonde amitié, ils ont, sur l'Etat et les stratégies de subversion que le Comité Invisible promeut, des opinions qui peuvent parfois diverger ; sans compter les questions et interpellations du public, vives... L'ensemble constitue un document passionnant qu'il nous a semblé essentiel de faire connaître.

C'était le 27 novembre 2014, rue Sorbier à Paris, devant un public très très nombreux, ardent, mobilisé - et impatient de passer à l'acte ! Les caméras de Hors-Série étaient là pour filmer l'événement (dans des conditions techniques difficiles), événement que nous diffusons sur Hors-Série, en accès libre… N'hésitez pas à faire tourner !

P.S : Pour accéder à la fenêtre de visualisation de l'émission, faites défiler la page vers le bas. 

Dans le Texte , émission publiée le 14/07/2015
Durée de l'émission : 73 minutes

 

Lien http://www.hors-serie.net/Dans-le-Texte/2015-07-14/Lordon-Hazan-A-nos-amis-id100

 

 

 

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