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24 février 2014 1 24 /02 /février /2014 17:01

 

Source : www.observatoire-des-aliments.fr

 

Des animaux d’élevage nourris aux OGM

Publié le 29 octobre 2013 à 17:15

 
   

aliments bétail - soja

Personne n’aime les OGM mais la grande majorité des Français et des Européens consomment des animaux d’élevage quotidiennement nourris au soja OGM. Un circuit agro-alimentaire qui soulève de sérieuses questions.

 

Les Européens consomment bien plus d’OGM qu’ils ne l’imaginent. Depuis une quinzaine d’années, l’élevage européen s’est en effet tourné vers les protéines végétales les plus compétitives, à savoir les  tourteaux de soja OGM. Pour accélérer la croissance de leurs animaux (impératif lié à la recherche de productivité), les éleveurs complètent l’alimentation de leurs bêtes avec des protéines. Le soja est l’une des meilleures sources de protéines végétales. Et le soja OGM est le moins cher.

 

Des millions de tonnes de protéines végétales importées

 

Pour nourrir ses 19 millions de bovins, ses porcs et ses volailles, la France a un besoin considérable de protéines végétales : environ 3,5 millions de tonnes par an. Elle n’en produit que 2 millions (tirées du colza, du tournesol ou de légumineuses comme les pois). Résultat, la France et ses voisins européens sont devenus « accros » aux protéines de soja OGM, d’autant plus que l’Europe a interdit l’usage de farines animales en 2000.

 

Le soja OGM et l’herbicide glyphosate

 

Courant des années 2000, l’Argentine, le Brésil, et les Etats-Unis sont devenus les rois du soja avec une variété de soja OGM, le Roundup©Ready, un soja transgénique résistant à l’herbicide glyphosate. Actuellement, sur la centaine de millions d’hectares de cultures du soja dans le monde, les trois-quarts sont dédiés au soja OGM.

 

Etanchéifier deux filières

 

Une partie des éleveurs européens achètent du soja non-OGM mais jusqu’à quand, et dans quelles conditions ? Les contraintes rencontrées par les producteurs et les distributeurs pour «étanchéifier » les deux filières sont élevées. Si le consommateur exige une viande véritablement sans OGM (le seuil de tolérance est actuellement de 0,9%, un taux autorisant une présence fortuite d’OGM dans un produit non-OGM), il est probable qu’il devra payer un prix plus élevé pour permettre de consolider la filière non-OGM.

 

Déforestation et traitement chimique inconsidéré

 

Que l’élevage en Europe soit en grande partie dépendant des cultures de soja OGM au Brésil et en Argentine pose problème. D’abord, pour une simple question de dépendance économique, des éleveurs. Au moment où les cours mondiaux des céréales et du soja sont à la hausse, ce n’est pas anodin. Ensuite, pour des questions environnementales bien connues : la culture du soja OGM contribue largement à la destruction massive de forêts primaires d’une valeur inestimable.

 

Questions sur la santé

 

En outre, la culture extensive de cette légumineuse va de pair – paradoxalement – avec un usage inconsidéré de pesticides (les variétés OGM résistantes aux herbicides et insecticides facilitent les traitements chimiques), avec des risques avérés pour les agriculteurs et leurs familles.  Enfin, parce qu’on est encore loin d’avoir répondu à toutes les questions sur les incidences des OGM sur la santé humaine.

 

Bernard Duran

 

A lire aussi : Le boeuf

 

Crédit photo : www.taloncoproduits.com

Sources :

Argentine : la culture de soja OGM qui rend malade

Inf’OGM, janvier 2013. http://www.infogm.org

« Les animaux d’élevage français gavés de soja OGM importé »

Chloé Hecketsweiler - publié le 09/11/2012

http://lexpansion.lexpress.fr

 

Source : www.observatoire-des-aliments.fr

 


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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 16:03

 

 

Source : www.confederationpaysanne.fr

 

COMMUNIQUE DE PRESSE 

OGM : le Sénat vote contre l’opinion publique

18.02.2014

 


Le gouvernement, par l'intermédiaire du sénateur Fauconnier, a eu le courage de proposer une loi légitime pour bousculer une réglementation européenne totalement illégitime et déconsidérée aux yeux de tous. Hier soir, le Sénat s'est réfugié derrière des arguties de procédure juridique pour la rejeter. Il a donc, à une courte majorité, choisi de justifier :

  • des OGM dont la population ne veut pas ;
  • une réglementation européenne qui oblige la Commission européenne à autoriser des OGM contre l'avis du Parlement et de la grande majorité des États européens ;
  • des autorisations d'OGM fondées sur la "science" des seules multinationales semencières qui choisissent et dictent les résultats scientifiques.

Certes, cette loi n'aurait pas pu être validée par l'Europe sans un changement profond de ses propres réglementations. C'est justement cette remise en cause que le Sénat n'a pas eu le courage d'assumer !
Il reste aujourd'hui au gouvernement français la charge d'appliquer l'article 2 de la loi OGM de 2008 qui ne permet la culture d'OGM que dans le respect des cultures sans OGM. Aucun maïs OGM ne peut aujourd'hui être cultivé en France sans remettre en cause les productions de miel ou de maïs et de semences de maïs populations "sans OGM". L'Europe n'a jamais contesté cette loi et le Sénat ne pourra pas refuser son application. La Confédération paysanne n'acceptera pas que des OGM soient cultivés.


Contacts :
Guy KASTLER - Commission semences - tél: 06 03 94 57 21
Laurent PINATEL - Porte-parole de la Confédération paysanne - tél: 06 80 58 97 22
Elina BOUCHET - Chargée de communication - tél: 06.95.29.80.78

 


                                                                                                                                                                                                                          Source : www.confederationpaysanne.fr

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 18:50

 

Source : www.midilibre.fr

 

OGM : des producteurs de maïs pourraient planter du MON810 dans le sud-ouest
Midilibre.fr
17/02/2014, 11 h 32 | Mis à jour le 17/02/2014, 11 h 46
Les opposants aux OGM stigmatisent les champs de culture expérimentale.
Les opposants aux OGM stigmatisent les champs de culture expérimentale. (LIONEL BONAVENTURE / AFP )

La FNSEA prévient que des producteurs pourraient planter du maïs transgénique MON810 cette année puisque le moratoire qui l'interdisait a été suspendu. Le sénateur socialiste de l'Aveyron Alain Fauconnier a déposé une proposition de loi visant à interdire la culture de tous les maïs transgéniques dans l'Hexagone.

Des producteurs de maïs du sud-ouest de la France pourraient planter du maïs transgénique MON810 cette année puisque le moratoire qui l'interdisait a été suspendu et qu'aucune nouvelle interdiction ne devrait être prononcée avant le début des semis. "Il y a des producteurs qui manifestent encore leur intérêt pour le MON810, principalement en Midi-Pyrénées ou en Aquitaine. Car le MON810 résiste à plusieurs insectes dont le taupin qui touche particulièrement 400 000 à 450 000 hectares dans ces régions", explique Luc Esprit, directeur général de l'Association générale des producteurs de maïs (AGPM), branche spécialisée de la FNSEA, principal syndicat agricole du pays.

Le Conseil d'État a annulé l'été dernier le moratoire sur la culture du MON810 de l'américain Monsanto dans l'Hexagone pour non conformité au droit européen. Le gouvernement ne pouvait donc pas prononcer à nouveau un moratoire, qui aurait été caduque juridiquement.

Une proposition de loi déposée pour interdire la culture de tous les maïs transgéniques

Le sénateur socialiste de l'Aveyron Alain Fauconnier, soutenu par le gouvernement, a donc déposé le 4 février une proposition de loi visant à interdire la culture de tous les maïs transgéniques dans l'Hexagone. Son examen a commencé lundi au Sénat mais son adoption par le Parlement ne devrait pas se faire avant le 10 avril, c'est-à-dire juste après la pause parlementaire liée aux élections municipales.

Un calendrier de semis avant un vote de la loi 

Or les semis de maïs vont commencer le 15 mars, affirme Luc Esprit. Et après une année de retard végétatif lié au froid du printemps dernier, il y a fort à parier que les producteurs vont anticiper cette année et semer tôt, selon lui. Donc, il est possible que des producteurs sèment du MON810 avant que ne soit prononcée une nouvelle interdiction. "La question va se poser", assure le représentant des producteurs. Et si Monsanto refuse de fournir des semences MON810 aux producteurs, ils sauront aller les chercher, notamment en Espagne où il est cultivé, laisse entendre Luc Esprit.

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12 février 2014 3 12 /02 /février /2014 15:40

 

Source : www.infogm.org

 

 

OGM - Culture du maïs TC1507 : 19 Etats européens sur 28 votent contre, mais elle pourra quand même être autorisée
Eric MEUNIER, février 2014

Aujourd’hui, 11 février 2014, les États membres n’ont pas réussi à dégager une majorité (qualifiée) pour autoriser ou refuser l’autorisation de mise en culture du maïs OGM TC1507 de Pioneer. La Commission européenne avait déposé une demande d’autorisation de ce maïs à la culture début novembre 2013. Malgré l’avis négatif du Parlement européen et le vote « contre » de 19 États membres, la Commission européenne est donc en position d’autoriser ce maïs, quand bon lui semble...

Cela faisait plusieurs semaines que les États membres discutaient entre eux sur cette demande d’autorisation. Tout d’abord sur la procédure de vote en elle-même, puis sur la nature du vote proprement dit. La France s’est rapidement prononcée contre l’autorisation, et a été ainsi fer de lance auprès des autres États membres pour tenter de décrocher un refus d’autorisation... Et cela jusqu’au dernier moment, espérant notamment rallier l’Allemagne... en vain. Mais, comme pour toutes les autres demandes d’autorisation qui leur ont été adressées, les États membres réunis au sein du Conseil des Affaires générales n’ont pas réussi à trouver un accord. Avec 19 pays sur 28 votant contre l’autorisation, dont la France et les Pays-Bas comme attendu, la majorité simple est donc atteinte mais pas la majorité qualifiée, pour laquelle il a manqué 50 voix. Cinq pays se sont dits favorables à l’autorisation (l’Espagne, L’Estonie, la Finlande, le Royaume-Uni et la Suède) et quatre pays se sont abstenus (l’Allemagne, la Belgique, le Portugal et la République tchèque). La Présidence grecque n’a donc pu que constater l’absence de majorité qualifiée [1]. Mais, symbole politique fort, la majorité simple est donc atteinte, amenant la Présidence grecque à espérer que « la Commission européenne [tienne] compte du positionnement des États membres et de l’atmosphère du Conseil » [2]. Si formellement le résultat du vote ne permet pas de rejeter l’autorisation, symboliquement il montre un rejet politique des OGM puisque seuls cinq pays ont voté en faveur de l’autorisation.

La décision finale revient donc à la Commission européenne qui, ancienne règle de comitologie oblige, est théoriquement dans l’obligation de valider sa propre proposition. Et donc d’autoriser la culture du maïs TC1507. Mais le poids politique que représente la majorité simple n’est pas mince. Un poids qui pourrait amener la Commission à prendre son temps pour donner suite à la réunion d’aujourd’hui. La Commission européenne vient d’ailleurs de déclarer à Inf’OGM être « dans l’obligation d’autoriser ce maïs [mais que] diverses consultations devaient maintenant avoir lieu ». Des « consultations » qui concernent notamment la condition posée par la Commission européenne à Pioneer de fournir un plan de surveillance environnemental renforcé afin que l’autorisation devienne effective. Et la Commission dispose du temps qu’elle souhaite car les textes législatifs ne lui imposent aucun délai [3] : le dossier de la pomme de terre Amflora par exemple a été discuté en juillet 2007 par le conseil de l’UE (sans majorité qualifiée) et la décision d’autorisation a été formellement prise par la Commission européenne en mars 2010, soit un peu moins de trois ans plus tard !

 La Commission aurait pu proposer un refus

Le dossier du maïs TC1507 a fait beaucoup de bruit ces derniers mois. Tout d’abord, la demande d’autorisation a été relancée par la Commission européenne après sa condamnation par la Cour de Justice de l’Union européenne [4]. Ensuite, car il s’agit d’une autorisation pour la culture et que les États membres attendent toujours de la Commission européenne qu’elle renforce l’évaluation des risques environnementaux des OGM (la demande des États membres date, rappelons-le, de 2008...). Par ailleurs, dans les avis scientifiques de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA), avaient été soulignés de possibles impacts de ce maïs TC1507 sur des insectes non cibles. La Commission européenne a alors simplement conditionné l’autorisation de ce maïs GM à un plan de surveillance environnementale que l’entreprise Pioneer doit encore fournir. Mais elle aurait pu tout aussi bien, à l’époque, avec cet argument, proposer un refus d’autorisation... Enfin, ce maïs est également modifié pour résister aux herbicides à base de glufosinate d’ammonium. Cette molécule n’est pourtant pas autorisée pour une utilisation sur le maïs dans l’Union européenne comme le rappelle la proposition de décision de la Commission européenne. Les cultivateurs potentiels n’auront donc le droit que d’utiliser le caractère « insecticide » de ce maïs, et non celui de tolérance au glufosinate et les instances administratives nationales devront vérifier que tel est bien le cas... Selon le Comité scientifique du Haut Conseil des Biotechnologies (HCB), ce maïs a déjà été cultivé en Afrique du sud, Argentine, Brésil, Chili et États-Unis [5].

 Une autorisation peut en cacher... trois autres

Malgré un contexte favorable au premier refus formel d’une autorisation d’OGM dans l’Union européenne, c’est à nouveau sur une absence de décision que les États membres se sont donc quittés. Si l’UE avait refusé d’autoriser ce maïs, cela aurait eu comme première implication de rendre compliquée – pour ne pas dire impossible - l’autorisation des nombreux OGM qui contiennent plusieurs évènements transgéniques dont l’évènement TC1507. En effet, l’Union européenne évalue les plantes empilées comme une addition d’évènements simples. Ainsi, refuser d’autoriser un événement bloque de fait les autorisations des plantes empilées le contenant. Or, outre le maïs TC1507, Pioneer a également déposé des demandes d’autorisation pour la mise en culture de trois autres maïs empilés  [6].

Enfin, les négociations entre l’Union européenne et les États-Unis autour du Traité transatlantique (TAFTA) ont aussi pu jouer un rôle en faveur de cette autorisation : certains pays ne souhaitaient pas « fâcher » les États-Unis en s’opposant ouvertement à la culture des OGM.

La Commission européenne est donc maintenant attendue, sans qu’aucun calendrier ne lui soit imposé par la législation [7]. Du côté des États membres, la France a d’ores et déjà annoncé qu’elle interdirait nationalement la culture de ce maïs et une proposition de loi a d’ailleurs été déposée au Sénat le 6 février [8]. Et côté société civile, l’association Greenpeace considère qu’une décision d’autorisation serait illégale, « la Commission européenne ayant substantiellement changé sa proposition d’autorisation » et que la procédure suivie n’est donc pas la bonne [9]. Il est clair que le TC1507 va encore faire parler de lui, comme le MON810 autorisé il y maintenant plus de quinze ans...

Dès 2003, un premier avis de la Commission du génie biomoléculaire (CGB) concluait que Pioneer avait déposé une demande d’autorisation lacunaire. Une conclusion confirmée en 2005 lors d’un second examen. En 2010, c’est cette fois le comité scientifique du Haut Conseil des Biotechnologies et le Comité éthique, économique et social qui rendaient respectivement un avis et une recommandation faisant part de divers points négatifs [10].
Sur cette base scientifique, la France s’est donc exprimée à de nombreuses reprises contre cette autorisation et a tenté de convaincre une majorité qualifiée de pays, sans succès.

 

Copyleft photo : European Parliament

[1Lors des réunions du Conseil, aucun vote formel à main levée ou par bulletin n’a lieu. Les pays expriment leur opinion et la Présidence acte une décision

[2Conférence de presse de la Commission européenne, 11 février 2014

[3La procédure de comitologie est arrivée à son terme, c’est maintenant à la Commission européenne de prendre effectivement la mesure qu’elle avait proposée. Mais les textes qui encadrent cette procédure ne précisent pas de délai (Article 5.6 de la décision 1999/468 modifiée par la décision 2006/512). On peut néanmoins imaginer qu’elle ait l’obligation d’intervenir dans un délai que les tribunaux qualifieraient de raisonnable : son inaction ou une réaction trop longue ne manquerait pas d’être sanctionnée par les juges

[6le maïs 1507*59122 (dossier NL/2005/28), le maïs 59122*NK603*1507 (dossier UK/2006/30) et le maïs 1507*NK603 (dossier UK/2005/17)

[7La Commission, contrairement à ce qui circule dans la presse actuellement, n’est pas légalement obligée d’autoriser ce maïs dans les 24 heures

[10Inf'OGM, « Maïs TC1507 », Inf’OGM, 6 novembre 2013


lien ici

 

 

Source : www.infogm.org

 

 

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11 février 2014 2 11 /02 /février /2014 16:10

 

 

 

Source : www.infogm.org

 


Bruxelles interdit les cultures OGM sur son territoire
Christophe NOISETTE, février 2014


Bruxelles Capitale, la troisième région belge, a élaboré une ordonnance qui, dans son article 5, précise que « toute mise en culture de plantes génétiquement modifiées en plein air sur le champ de compétence territoriale de la Région de Bruxelles-Capitale est interdite pour des raisons de coexistence ». Cette interdiction est justifiée notamment par des questions de topographie (qui favorise le déplacement des pollens), par «  l’impossibilité de prévoir des zones tampon vu la surface limitée des terrains agricoles », ou encore par le fait que la mise « en place d’un système de coexistence (...) engendrera un coût économique supérieur tant pour la Région que pour les agriculteurs ». Cette loi a été transmise à la Commission européenne via la procédure Tris, dont le délai est arrivé à son terme sans qu’elle ne fasse de commentaire. Ce projet d’ordonnance n’a pas encore été voté par le Parlement bruxellois et aucune date n’a encore été fixée. Les responsables du dossier au sein du gouvernement régional se disent cependant confiants.

 

 

Copyleft photo : Nicole

 

 

Source : www.infogm.org

 

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11 février 2014 2 11 /02 /février /2014 15:20

 

Source : www.reporterre.net

 

OGM : la majorité des Etats européens vote contre l’autorisation à la culture du maïs transgénique - mais la Commission pourrait l’autoriser

Philippe Desfilhes (Reporterre)

mardi 11 février 2014

 

 

 

 

Les Etats européens ont voté aujourd’hui à la majorité contre l’autorisation à la culture du maïs transgénique 1507. Mais comme ce n’est pas une "majorité qualifiée", la Commission pourrait quand même autoriser ce maïs.. Enjeu caché : faciliter les négociations de libre-échange avec les Etats-Unis dans le traité TAFTA

 


 

Incertitude sur l’autorisation du maïs 1507 de Pioneer

- Actualisation à 15h24

Les Etats européens ont voté à la majorité de dix neuf voix contre l’autorisation à la culture du maïs transgénique TC 1507 de la firme Pioneer. Mais selon les règles de la décision bruxelloise, comme il n’y a pas de majorité "qualifiée", la décision revient à la Commission. Qui a vingt-quatre heures pour la prendre. Incertitude : elle serait en principe obligée d’accorder l’autorisation, mais selon nos informations, plusieurs ministres ont jugé que, face à la majorité du conseil, une décision d’autorisation serait incompréhensible.

Voici en tout cas le tableau des votes, établi par Greenpeace :

 

 

En rouge, les pays qui ont voté CONTRE l’autorisation de culture, en vert, ceux qui ont voté POUR, en jaune ceux qui se sont ABSTENUS. Pas très simple à lire, hein ? Comme les règles européennes : pas très simples à comprendre...

 


 

OGM : la bataille est relancée à Bruxelles

- Mis en ligne à 09 00 mardi 11 février

Le Conseil des ministres de l’Union européenne rendra ce mardi, son verdict en ce qui concerne l’autorisation ou non de la mise en culture d’un nouvel OGM en Europe, le maïs TC-1507 de Pioneer. Le Conseil, qui réunit les ministres « en Affaires générales », « devait se prononcer à la majorité qualifiée avant le 12 février pour respecter une décision de la Cour de Justice de l’Union européenne, sinon, de facto, le 1507 était autorisé à la culture en Europe », explique Eric Meunier, de l’association de veille sur les organismes génétiquement modifiés Inf’OGM.

Lundi, la messe semblait dite. « Sauf surprise, les pays qui voteront contre le maïs de Pioneer n’obtiendront pas la majorité requise pour son interdiction en Europe », estime Delphine Guey, responsable des affaires publiques du Groupement national interprofessionnel des semences et plants (GNIS) qui suit de très près le dossier.

Selon les informations de Reporterre, quinze pays au moins devraient voter contre, sans pour autant atteindre la majorité requise. Aux côtés des pays acquis aux OGMs (le Royaume-Uni, la Suède, la Finlande, le Portugal , l’Espagne) plusieurs pays dont l’Allemagne devraient en effet s’abstenir.

Explication de ce paradoxe, qui voit que la majorité n’emporte pas la décision : la procédure veut que, lorsque le Conseil ne statue pas sur une proposition de la Commission, ce qui est le cas avec le Pioneer TC-1507, la majorité qualifiée doit atteindre au moins 72 % des États membres représentant au moins 65 % de la population. En l’absence de majorité qualifiée pour rejeter le nouvel OGM, la Commission n’aura d’autre choix que de l’accepter.

Les opposants aux organismes génétiquement modifiés ne se faisaient lundi plus guère d’illusions. « Comment Angela Merkel s’est-elle laissée convaincre de laisser son pays abstenir sur ce vote alors que l’Allemagne applique une interdiction de la culture du maïs MON810 de Monsanto ? », s’interroge-t-on dans l’entourage de José Bové, député Verts-ALE à Bruxelles et vice-président de la commission de l’agriculture du Parlement européen. « La décision de l’Allemagne de s’abstenir équivaut à voter pour l’autorisation du maïs de Pioneer », regrette aussi Corinne Lepage, députée ALDE au Parlement européen.

 

En France, un imbroglio juridique

La France, elle, votera contre cette autorisation de mise en culture. Et conformément à ses intentions, le gouvernement met tout en œuvre pour empêcher la mise en culture d’OGM sur le sol français. En concertation avec les ministères de l’Agriculture et de l’Ecologie, le sénateur PS de l ‘Aveyron, Alain Fauconnier a déposé mardi 4 février une proposition de loi « relative à l’interdiction de la mise en culture du maïs génétiquement modifié MON810 ». « L’intitulé de la proposition va être modifié car il s’agit bien d’interdire la mise en culture des variétés de maïs génétiques quelle qu’elles soient. Cette loi fera l’objet d’une procédure d’urgence et sera examinée le 12 février par la Commission des affaires économiques en séance publique le 17 février », indique Doris Niragire, assistante parlementaire du sénateur.

Mais les vacances de l’Assemblée nationale (en raison des élections municipales, les parlementaires interrompent leurs séances du lundi 3 mars au lundi 7 avril) ne garantissent pas l’entrée en vigueur de la loi avant les premiers semis. Le gouvernement devra donc très probablement prendre rapidement deux mesures d’interdiction, contre le MON810 et le Pioneer TC-1507, mesures qui risquent d’être retoquée par le Conseil d’Etat (celui-ci a déjà annulé en 2011 puis en 2012 deux interdictions de mise en culture du MON810 pour non conformité au droit européen tel qu’interprété par la Cour de Justice de l’Union européenne).

C’est sur cette question que continuent de travailler les services des ministères de l’Agriculture et de l’Ecologie. « Nous sommes en pleine ingénierie juridique pour trouver une solution qui sécurise la situation », indique-t-on au ministère de l’Ecologie.

 

Faire avaler les OGM pour faciliter le TAFTA


 

L’Europe a jusqu’ici bien résisté aux semences OGM. « Le maïs MON810 est le seul OGM à être autorisé à la culture », rappelle Eric Meunier. Il l’a été en 1998, avant la première mandature de José Barroso, président de la Commission. « Celui-ci voulait autoriser massivement les OGMs mais il a échoué », se félicite Corinne Lepage.

 

*Suite de l'article sur reporterre

 

 

Source : www.reporterre.net

 

 

 

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2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 19:27

 

Source : www.bastamag.net

 

OGM : la bataille d’un agriculteur australien contre Monsanto

par Sophie Chapelle 30 janvier 2014

 

 

 

 

Encore un procès qui inquiète les fabricants d’OGM. Le 10 février prochain, la Cour suprême d’Australie Occidentale examinera la plainte de Steve Marsh, un éleveur de moutons bio ayant perdu sa certification suite à la contamination de ses champs par du colza génétiquement modifié. L’enjeu, défendre son droit à cultiver sans OGM et obtenir réparation des préjudices économiques.

Le colza incriminé, breveté par la firme Monsanto, a été autorisé à la culture par le gouvernement local en 2010. Cette année-là, Michael Baxter, le voisin de Steve Marsh, décide d’en semer. Quelques mois plus tard, de forts vents dispersent des plants de colza coupés mis à sécher. Deux tiers de la surface cultivable de Steve Marsh sont contaminés, soit 325 hectares. Steve perd son label bio sur 70 % de son exploitation et ne peut pas se retourner contre Monsanto. « La firme se protège en faisant signer un contrat à tous les agriculteurs qui achètent ses semences génétiquement modifiées, explique Rachel Dujardin de Safe Food Foundation. En cas de contamination génétique, la multinationale semencière n’est pas responsable ».

 

L’impossible coexistence ?

L’affaire aurait pu s’arrêter là. Mais Steve Marsh a décidé de poursuivre son voisin en justice pour obtenir réparation. « Si Steve gagne, cela créera un précédent qui aidera les agriculteurs à travers le monde dans leur bataille pour rester exempts d’OGM », précise Rachel Dujardin. Le procès devrait inévitablement poser la question de la coexistence entre des cultures OGM et non-OGM. Dans le cas présent, les précautions prises par Michael Baxter n’ont pas suffi à empêcher la contamination. Ce dernier avait en effet laissé une zone tampon de 5 mètres entre ses parcelles cultivées en colza transgénique et les autres, comme le stipule la loi en vigueur dans l’Etat de l’Australie Occidentale, rapporte l’association Inf’Ogm.

Le seuil de contamination toléré pourrait lui aussi être débattu. Le label bio australien, délivré par la National Association of Sustainable Agriculture Australia (NASAA), ne tolère par exemple aucune présence d’OGM dans les cultures biologiques (0 %). L’Europe est plus souple en la matière. Le règlement Européen 834/2007, en charge de définir le label Biologique européen depuis janvier 2009, autorise un seuil de 0,9 % de présence fortuite d’OGM dans les produits biologiques. Quelle que soit l’issue du procès, Monsanto a d’ores et déjà apporté son soutien à l’agriculteur accusé de contamination et lui a proposé de payer ses frais de justice. Steve Marsh bénéficie pour sa part du soutien de la Safe Food Foundation qui coordonne la mobilisation.

Pour en savoir plus, cette vidéo expliquant le combat de Steve Marsh (sous-titres en français disponibles sous la barre de lecture)
 :

 

 


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Source : www.bastamag.net

 

 

 

 

 

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26 janvier 2014 7 26 /01 /janvier /2014 22:21

 

Source : www.liberation.fr

 

 

La France va tenter de bouter un OGM hors de l'UE
AFP 24 janvier 2014 à 12:29

 

 

 

Un militant anti-OGM vient d'arracher symboliquement un pied de maïs génétiquement modifié, le 07 juillet 2007, en Haute-Garonne. Un militant anti-OGM vient d'arracher symboliquement un pied de maïs génétiquement modifié, le 07 juillet 2007, en Haute-Garonne. (Photo Eric Cabanis. AFP)

 

Emmené par la France, un bloc d’États membres va tenter, lors d'une réunion à Bruxelles, d’interdire la culture du maïs OGM TC1507 dans l’Union européenne.

 

La France ne veut pas de la culture du maïs OGM TC1507 dans l’Union européenne. C'est ce qu'elle va tenter de défendre lors d'une réunion à Bruxelles, avec plusieurs autres États membres, le 11 février prochain.

Après des semaines de batailles en coulisses, Paris a obtenu que la question soit soumise à débat, et à vote, lors d’une réunion des ministres des Affaires européennes le 11 février.

Selon un négociateur européen, l’Allemagne s’est ralliée au camp français des opposants à cette culture d’OGM, laissant pour la première fois entrevoir la possibilité d’un rejet d’autorisation. «Ce serait la première fois que des ministres européens s’opposeraient à une autorisation de culture d’un OGM», a relevé une source européenne.

L’issue du vote reste toutefois incertaine selon un autre négociateur, une majorité qualifiée étant requise pour ou contre l’autorisation de culture de ce maïs, produit par l’américain Pioneer. «Faute de majorité qualifiée, la demande d’autorisation sera considérée comme approuvée», a averti le commissaire européen à la Santé, Tonio Borg.

Les abstentions pressenties du Portugal et des Pays-Bas pourraient faire pencher la balance en faveur des partisans de la culture du TC1507: Royaume-Uni, Espagne, Suède, Finlande, Estonie et Roumanie.

La Commission européenne avait relancé cet épineux dossier en novembre, après avoir été condamnée par la Cour de Justice de l’UE pour les retards pris dans la procédure d’autorisation, lancée en 2001 et bloquée depuis 2009 par les dissensions entre Etats.

La France veut fermer l’UE à cette culture

A l’époque, six avaient voté pour l’autorisation : Royaume-Uni, Espagne, Finlande, Suède, Roumanie et Estonie, douze contre, dont la France, et neuf s’étaient abstenus, dont l’Allemagne.Les Etats membres en faveur de l’autorisation de culture avaient d’abord tenté de régler la question par procédure écrite.

Le ministre français de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, a réaffirmé jeudi devant le sénat français la détermination de la France à fermer les champs de l’UE à cette culture, et à réformer le cadre juridique européen. Paris refuse d’autoriser ce maïs «pour des questions de fond» et parce que l’entreprise n’a toujours pas répondu à la demande de l’Efsa (Autorité européenne de sécurité des aliments) «de préciser un certain nombre de règles (...) sur les impacts environnementaux».

Le Parlement européen a aussi appelé au rejet de la demande d’autorisation, par 385 voix contre 201 et 35 abstentions.

Quatre OGM ont obtenu une autorisation de culture dans l’UE, mais un seul est encore cultivé dans quelques Etats, le maïs MON810 du groupe américain Monsanto, qui a demandé le renouvellement de cette autorisation. Les autres, deux maïs, BT176 et T25, et la pomme de terre Amflora, ont été abandonnés.

AFP
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Source : www.liberation.fr

 



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23 janvier 2014 4 23 /01 /janvier /2014 17:41

 

Source : www.7sur7.be

 

La Cour suprême toujours du côté de Monsanto

 

 

Par: rédaction
15/01/14 - 16h34  Source: AFP

 

© ap.


USA La Cour suprême des États Unis a à nouveau donné raison à Monsanto en refusant de se saisir de la plainte d'un groupement de producteurs et d'agriculteurs bio, mercredi. Ce groupement voulait empêcher les poursuites du géant de l'agronomie en cas de contamination par erreur de leurs champs par des cultures transgéniques.

 

 

La haute Cour, qui s'était déjà rangée du côté de Monsanto en mai 2013, a rejeté, sans commentaire, la requête de dizaines de fermiers pratiquant la culture bio et conventionnelle ainsi que des producteurs de semences organiques, qui réclamaient que le groupe américain s'engage à ne pas poursuivre les propriétaires des cultures de soja, coton, maïs, qui auraient été génétiquement modifiées par les vents ou des pluies.

Les neuf juges, dans leur décision rendue lundi, laissent de fait intacte l'arrêt d'une cour d'appel fédérale qui avait retoqué cette plainte des "Organic Seed Growers and Trade Association" et protégé les brevets des semences génétiquement modifiées de Monsanto.

Le puissant Monsanto arguait que donner raison à ces fermiers permettrait à n'importe qui de violer intentionnellement la réglementation de ses brevets.

Monsanto a engagé plus d'une centaine de recours aux Etats-Unis contre des agriculteurs ayant planté ses semences sans payer de droits. En mai dernier, la Cour suprême avait déjà donné raison au géant américain dans un litige qui l'opposait à un petit fermier de l'Indiana, accusé d'avoir enfreint ses brevets dans l'utilisation de graines de soja transgéniques.

 

Source : www.7sur7.be

 

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 17:31

 

Source : www.infogm.org

 

ETATS-UNIS - Un deuxième Etat vient d’adopter l’étiquetage obligatoire des OGM, le Maine
Christophe NOISETTE, janvier 2014

Le 9 janvier 2014, le gouverneur de l’état du Maine, M. LePage, a signé la loi qui rend l’étiquetage des OGM obligatoire. [1] C’est le second état qui permet aux consommateurs de choisir de soutenir une agriculture sans OGM. Le Connecticut avait adopté une telle réglementation en 2013 [2], mais avait conditionné sa mise en œuvre à l’adoption de telles lois dans cinq autres états. La loi adoptée dans le Maine, elle aussi, ne rentrera en vigueur que si d’autres états s’engagent dans une telle politique de transparence. Les campagnes citoyennes en faveur d’un tel étiquetage, déjà très actives, vont prendre une nouvelle ampleur.

Quelques jours plus tôt, l’entreprise General Mills annonçait que les céréales Cheerios ne contiendraient plus d’OGM [3]. Cette décision a été prise dans une perspective économique, considérant que les consommateurs ne souhaitaient pas d’OGM. Le porte-parole avait précisé qu’il ne voyait aucun danger dans les plantes génétiquement modifiées actuellement commercialisées, et que l’entreprise n’allait pas retirer les OGM de l’ensemble de ses produits. Malgré tout, ces deux décisions semblent indiquer que même aux Etats-Unis, premier pays producteur au monde, les OGM n’ont pas le vent en poupe.

 

[1LD 718 - An Act To Protect Maine Food Consumers’ Right To Know about Genetically Engineered Food.

 

 

Source : www.infogm.org

 

 


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