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2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 15:44

 

Source : www.midilibre.fr

 

 

Toulouse : Bové et des faucheurs de Greenpeace arrachent des plants de maïs OGM
AFP
02/05/2014, 16 h 03 | Mis à jour le 02/05/2014, 16 h 04
José Bové : "Les semenciers, Monsanto en tête, essayent de passer en force".
José Bové : "Les semenciers, Monsanto en tête, essayent de passer en force".
(PASCAL PAVANI / AFP )

Plusieurs dizaines de faucheurs volontaires emmenés par le député européen José Bové ont arraché vendredi des plants de maïs transgénique dans un champ en Haute-Garonne, en présence de militants de Greenpeace.

Les faucheurs avaient identifié une parcelle de 11 hectares située à Saubens, à une quinzaine de kilomètres au sud de Toulouse, récemment plantée selon eux de graines de MON 810, du maïs génétiquement modifié de la firme américaine Monsanto. Tandis que les militants de Greenpeace déployaient des banderoles sur lesquelles on pouvait lire : "OGM, Contamination en cours" ou "Un champ de trouvé, dix de cachés ?", les faucheurs ont procédé à l'arrachage de plants encore jeunes pour les remplacer par des graines de maïs bio.

"Des agriculteurs passent en force"

"On intervient pour mettre en avant le fait que des agriculteurs, malgré la politique gouvernementale et malgré le fait que 80 % des Français ne veulent pas du maïs transgénique, sèment quand même des OGM pour passer en force", a expliqué un faucheur volontaire, Dominique Masset.

Selon les militants, la parcelle avait été plantée à la hâte et "en présence d'un huissier", quelques jours avant la parution au journal officiel le 15 mars d'un nouvel arrêté d'interdiction de la culture de MON 810 par le ministère de l'Agriculture. Le Conseil d'État, saisi en référé par l'Union française des semenciers et l'Association générale des producteurs de maïs (AGPM) qui contestent cet arrêté, doit rendre sa décision lundi.

Majorité de Français opposés aux OGM

Mais, font valoir les faucheurs, quelle que soit la décision du Conseil d'Etat, la grande majorité de la population française est opposée à la culture de maïs OGM et l'Assemblée nationale a adopté mi-avril une proposition de loi interdisant la culture de maïs transgénique, qui doit encore être adoptée définitivement. "En 2008, Nicolas Sarkozy avait dit : On ne veut pas d'OGM pesticide dans les champs. En 2012, quand François Hollande a été élu, il a dit : Il n'y aura pas d'OGM pesticide dans les champs. Les semenciers, Monsanto en tête, essayent de passer en force. C'est pour ça que les faucheurs sont ici aujourd'hui", a expliqué à la presse le député européen d'Europe Écologie-Les Verts (EELV), José Bové.

Risque de contamination des autres champs dénoncé

Dans un communiqué, Greenpeace demande "au gouvernement la neutralisation de ce champ OGM, ainsi qu'une enquête approfondie sur les autres cultures potentiellement existantes sur le territoire". Selon les faucheurs, deux parcelles au moins sont actuellement plantées de maïs transgénique, celle de Saubens et une autre dans un département voisin de Midi-Pyrénées. "Les deux champs sont sous surveillance. Si le gouvernement n'agissait pas comme on le veut, les deux parcelles seront neutralisées avant floraison, c'est-à-dire avant qu'elles puissent contaminer les autres champs", a averti José Bové.

 

 

Source : www.midilibre.fr

 

 

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24 avril 2014 4 24 /04 /avril /2014 21:59

 

 

Source : blogs.mediapart.fr/blog/benjamin-sourice


 

Etude scientifique : des résidus de roundup plus importants dans l'alimentation OGM

 
© sima/Shutterstock via Mother Jones

Une nouvelle étude scientifique tend à démontrer que le soja OGM, modifié pour tolérer un ou des herbicides, contient des doses importantes de résidus d'herbicide à base de glyphosate (Roundup), dont l'impact sur la santé reste mal évalué.


 

Le soja aux États-Unis représente la deuxième plus grande récolte américaine après le maïs et couvre environ un quart des terres agricoles. Le pays est en passe de se faire ravir la place de premier producteur et exportateur mondial par le Brésil, qui a dopé sa production à coup de déforestation massive. Selon le Département américain de l'Agriculture (USDA), plus de 90% du soja cultivé a été génétiquement modifié pour tolérer un ou plusieurs herbicides, dont la quasi-totalité résiste au Roundup, à base de glyphosate, de Monsanto. En revanche, la production biologique de soja reste marginale, représentant moins de 1% de la superficie totale consacrée au soja, les 9% restant étant consacrés aux cultures conventionnelles.

Si les Américains, comme les Européens, ne mangent pas directement ces légumineuses, cela ne signifie pas pour autant qu'ils n'y sont pas exposés. Après la récolte, le soja est broyé et divisé en deux parties : principalement l'alimentation pour animaux afin de produire hors-sol la viande qui finira dans nos assiettes ; et de la production de graisse végétale, utilisée comme huile de cuisson ou dans les produits alimentaires (lécithine de soja). Selon l'US Soy Board, le soja représente 61% de la consommation d'huile végétale américaine, suivi du colza, lui aussi OGM, pour 11% et l'huile de palme pour 8%.

Des résidu de roundup dans le soja GM

Compte tenu de la centralité du soja dans nos systèmes alimentaires et agricoles, les conclusions d'une nouvelle étude publiée dans la revue scientifique Food Chemistry laissent songeurs. Des chercheurs du Centre de Biosécurité de l'université de Tromsø (GenØk) en Norvège ont constaté que les graines de soja GM Roundup Ready (RR) de Monsanto contiennent plus de résidus d'herbicides que leurs homologues non-OGM. L'équipe a également constaté que les grains génétiquement modifiés sont d'une qualité nutritive inférieure.

Dans l'étude , les chercheurs ont examiné des échantillons de trois types de soja cultivé dans l'Iowa : 1 ) ceux qui sont cultivés à partir de semences génétiquement modifiées tolérantes aux herbicides (RR) ; 2 ) ceux qui sont cultivés à partir de semences non génétiquement modifiées, mais dans un régime conventionnel de production à base de produits agrochimiques ; et 3 ) le soja biologique, c'est à dire, non-GM et cultivés sans pesticides.

Ils ont trouvé des résidus de glyphosate (l'ingrédient dit « actif » dans le Roundup) et de l'acide aminométhylphosphonique , ou AMPA , un résidu de décomposition chimique du glyphosate, sur les dix échantillons OGM analysés, mais dans aucun des non-GM ou bio.

Le soja OGM avait un total de résidus en moyenne de 11,9 parties par million (ppm), avec une valeur maximale de 20,1 ppm- c'est à dire dans la limite des taux fixés par l'Agence de protection de l'environnement (EPA) à 20 ppm pour la Limite Maximale de Résidus, un seuil partagé par l'Union européenne et l'OMS (Codex alimentarius). Pourtant, comme le notent les auteurs, en 1999, Monsanto signalait que l'analyse maximale enregistrée de résidus de glyphosate trouvé sur le soja Roundup Ready était de 5,6 ppm - un niveau que la compagnie jugeait alors « extrême » et « beaucoup plus élevé que celles qu'on trouve habituellement ». Depuis les normes ont été arbitrairement revues à la hausse pour atteindre 20 ppm.

Controverse sur les doses admissibles

Comme le notent les auteurs, il existe une forte controverse scientifique quant aux effets à faible dose du glyphosate, et des résidus du Roundup. En fixant la limite maximale de résidus à 20 parties par million et une dose journalière admissible à élevée à 0,3 mg/kg/jour, les États-Unis comme les régulateurs européens de l'EFSA écartent tout simplement ces  risques à faible dose, plus particulièrement le risque de perturbation du système endocrinien (hormones).

Pourtant, une étude de 2012 menée par le biologiste Rick Relyea de l'Université de Pittsburg constatait que le Roundup dans l'eau à 3 ppm induisait des changements morphologiques chez les grenouilles. Dans un autre article scientifique, des chercheurs allemands ont soumis différentes souches bactériennes, que l'on trouve généralement dans les intestins de volailles, au glyphosate à des niveaux de 5 ppm et moins, soit des doses inférieures à la moyenne du soja GM servant à nourir les volatiles en batterie. L'équipe allemande a ainsi constaté que le glyphosate avait tendance à nuire aux bactéries bénéfiques comme Lactobacillus, tandis que les agents pathogènes comme la salmonelle (Salmonella Enteritidis) avaient tendance à présenter une « très forte résistance ». Les résultats suggèrent donc que le glyphosate peut aussi modifier l'équilibre de la flore intestinale – des résultats peu rassurants, compte tenu de récentes conclusions scientifiques tendant à démontrer que des changements subtils dans l'équilibre bactériologique de notre corps peuvent avoir un impact important sur notre santé.

La nouvelle étude norvégienne a également constaté de faibles mais statistiquement significatives différences dans la qualité nutritionnelle des différents types de soja : les fèves de soya biologiques ont des niveaux de protéines légèrement plus élevés que les deux autres, et des niveaux plus bas d'acides gras Oméga-6, tandis que les Oméga-3 ne montrent aucune différence significative.

"Une exposition la plus élévée jamais observée"

La nourriture n'est pas seulement la voie d'entrée du glyphosate et de ses résidus dans notre corps. Dans une étude de 2011, les chercheurs de l'US Geological Survey ont « détectés fréquemment » du glyphosate dans les eaux de surface dans le bassin du fleuve Mississippi, une source majeure d'approvisionnement en eau pour les populations. En France également, le lgyphosate se retrouve dans le eaux de surfaces au point de contaminer la production de lentilles vertes au-délà de limite maximale de résidus (LMR) comme s'en alarmait l'ANSES en 2011. Des traces de glyphosate, ou de son dérivé l'AMPA, ont été trouvées dans des doses supérieures à la limite de qualité en vigueur, démontrant leur capacité d'infiltration vers les nappes contrairement aux dires des producteurs. En 2013, l'association écologiste Les Amis de la Terre publiait une analyse européenne concluant que des traces de glyphosate avaient été détectées dans les urines de 43,9 % des personnes testées dans 18 pays européens. Dernière découverte en date, et pas la moins inquiétante, en avril 2014 des résidus de glyphosate ont été dépistés dans des échantillons de lait maternel de femmes américaines, laissant suggérer un possible effet bio-accumulateur le long de la chaine alimentaire !

Charles Benbrook , un chercheur de l'Université d'État de Washington qui a documenté la hausse de la consommation de glyphosate liée à l'explosion des cultures GM Roundup Ready, affirme que « l'exposition alimentaire humaine au glyphosate est sans doute aujourd'hui la plus élevée jamais  observée, tout pesticide utilisé aux États-Unis confondu. ». Benbrook s'alarme face au cumul des expositions et des effets cocktail : « Quand vous considérez les doses supplémentaires que nous recevons à travers l'eau et parfois l'air, cette substance chimique se trouve réellement dans une classe à part en termes d'exposition humaine. » Avec une consommation annuelle de pesticide à base de glyphosate supérieure à 30 millions de tonnes, cela représente une moyenne de 100kg/an par Américains.

En cours de réévaluation, le Roundup n'est pourtant pas soumis à de nouvelles études officielles de toxicologie, tandis que les découvertes des chercheurs indépendants sont systématiquement écartées. Les autorités sanitaires, en particulier l'EFSA, persistent à ne vouloir évaluer que son composé dit « actif », le glyphosate, alors que la formulation commercialisée, tant pour les professionnels que les jardiniers, contient des adjuvants chimiques (POEA) dont les effets toxiques sont tout aussi inquiétants, mais dont la composition reste protégée par le « secret industriel ». Dans leur dernière étude publiée sur les pesticides (Mesnage & al., janvier 2014), l'équipe du Pr Séralini s'était justement penché sur la toxicité réelle des pesticides dans leur formulation commerciale, mettant à jour un toxicité in-vitro bien plus élévée comparée aux principes actifs testés seuls. "Nos résultats remettent en question la pertinence de la dose journalière admissible (DJA) pour les pesticides" expliquent les chercheurs, ajoutant que "les essais concernant la toxicité des pesticides peuvent ne pas refléter les expositions environnementales pertinentes."Aux vues de la contamination généralisée des aliments OGM par les pesticides, mais aussi de plus en plus de l'eau et de l'air, le véritable secret de l'industrie pourrait bien être celui de l'impact sur la santé de ces herbicides sous-évalués.

 

 

Cet article est partiellement tiré du magazine d'investigation américain Mother Jones, Monsanto GM Soy Is Scarier Than You Think par Tom Philpott, mercredi 23 avril 2014. Benjamin Sourice, collabore depuis mars 2014 avec l'équipe de chercheurs du Criigen qui a publié de récents travaux sur la toxicité cachée des pesticides et du Roundup. Les propos et informations émis sur ce blog n'engage que leur rédacteur. Il est également l'auteur de Plaidoyer pour un contre-lobbying citoyen, sortie en février 2014, aux Editions Charles Léopold Mayer.

 

 

 

Source : blogs.mediapart.fr/blog/benjamin-sourice

 

 

 

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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 21:27

 

Source : www.bastamag.net

 

 

Souveraineté alimentaire

La « loi Monsanto » repoussée par le gouvernement Chilien

par Sophie Chapelle 3 avril 2014

 

 

 

Les opposants aux brevetage du vivant viennent de remporter une première bataille législative au Chili. Le gouvernement a annoncé le 17 mars la suspension du projet de loi de protection des obtentions végétales, rebaptisé « loi Monsanto ». Selon la présidente socialiste Michelle Bachelet, il s’agissait « d’impulser la recherche et le développement de nouvelles variétés végétales et d’améliorer la productivité agricole nationale », en protégeant davantage les obtenteurs de variétés. Comment ? Par la mise en place d’un certificat d’obtention végétale, c’est à dire un droit de propriété intellectuelle permettant au détenteur de la semence de récupérer des « royalties » lors de l’utilisation de sa variété (voir nos différents articles à ce sujet en France).

Mais un ample mouvement intitulé « Yo no quiero transgénicos en Chile » (« Je ne veux pas d’OGM au Chili »), appuyé par une trentaine d’organisations paysannes et écologistes, se mobilisent depuis plusieurs mois en faveur des semences libres de brevets et non transgéniques. Leur manifeste exprime clairement le rejet du projet de loi qui constitue selon eux une menace d’appropriation « de toutes les semences natives et paysannes », et « interdit l’échange de semences et le droit des paysans à disposer librement du produit de leur récolte ». Une pétition signée par plus de 2 millions de personnes a été envoyée aux sénateurs. Sous la pression citoyenne, le gouvernement a décidé de suspendre le projet, le temps de la réflexion.

« La société civile Chilienne travaille désormais à l’élaboration d’une nouvelle loi sur les semences qui permette d’avancer dans la direction de la souveraineté alimentaire », relève l’agence d’informations indépendante péruvienne Servindi. « La réglementation doit permettre la commercialisation de semences paysannes locales reconnaissant le rôle et l’autonomie des communautés dans la préservation des semences traditionnelles pour les champs et les potagers urbains ».

Les propositions citoyennes avancées soutiennent le moratoire sur les cultures transgéniques [1], exigent l’étiquetage des aliments contenant des OGM et encouragent la tenue dans chaque région du Chili de fêtes locales favorisant l’approvisionnement de la population en aliments issus de l’agroécologie. Le calendrier des discussions n’a pas encore été fixé, mais l’organisation internationale Via Campesina déclare rester vigilante et mobilisée aux côtés de la société civile Chilienne.

 

Notes

[1Le Chili n’a pas autorisé la culture commerciale de plantes génétiquement modifiées pour un usage national, mais uniquement pour la production de semences, notamment pour l’Union européenne et les États-Unis. Source : Inf’Ogm


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Source : www.bastamag.net

 

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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 20:20

 

Source : www.rtl.be

 

En Lorraine, action des faucheurs contre des "OGM cachés"

Afp | 02 Avril 2014 20h55

 

En Lorraine, action des faucheurs contre des "OGM cachés"


Les Faucheurs Volontaires d'OGM ont "neutralisé" mercredi près de Toul en Meurthe-et-Moselle une plate-forme d'essai de colzas tolérants aux herbicides, qu'ils considèrent comme des "OGM cachés".

La plate-forme destinée à "vulgariser auprès des paysans" cette culture est gérée par le Cetiom (Centre Interprofessionnel des oléagineux), "l?un des principaux pourvoyeurs de ces technologies", expliquent les Faucheurs dans un communiqué.

Contacté par l'AFP, le Cetiom a confirmé le fauchage sur une de ses parcelles mercredi.

Pour les faucheurs, ce colza a été rendu tolérant "à des herbicides appliqués directement sur les feuilles, et cela par une manipulation génétique protégée par un brevet. Ce sont des OGM obtenus par mutagénèse".

Et ils regrettent qu'ils soient "exclut du champ d'application de la directive sur les OGM".

Des arguments rejetés en bloc par le Cetiom. "Sur ce colza, il n'y a pas de modification génétique au sens OGM. La mutagénèse est un outil de sélection pour révéler la variabilité génétique (...). On est pas dans du transgénèse", a expliqué à l'AFP André Merrien, directeur des études et recherches au Cetiom.

Et il tient à rappeler que la culture de ce colza tolérant aux herbicides est totalement légale et qu'elle permet notamment aux agriculteurs de réduire par 10 les quantités d'herbicides utilisées. Il s'agit donc pour lui "d'une innovation compatible" avec le plan Ecophyto du gouvernement qui vise à réduire l'usage des pesticides.

Les Faucheurs s'étaient déjà attaqués à des parcelles de tournesol résistant aux herbicides.

A ce jour, aucun OGM n'est cultivé sur le territoire français et le gouvernement est en train d'essayer de sécuriser l'interdiction de culture de maïs OGM par une loi, qui doit être examinée par l'Assemblée nationale le 10 avril.

Car la culture du maïs transgénique de Monsanto, le MON810, est autorisée par l'Europe

 

 

Source : www.rtl.be

 

 


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21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 18:18

 

 

Source : www.reporterre.net

 

Aux Etats-Unis, le maïs transgénique ne résiste plus à l’insecte qu’il ciblait

Brandon Keim (Wired)

vendredi 21 mars 2014

 

 

Une étude scientifique montre que le maïs transgénique est devenu impuissant contre la chrysomèle de maïs, l’insecte contre lequel il était conçu.


Après des années à prédire que cela arriverait, et après des années de refus par les entreprises, par les agriculteurs et par les organismes de réglementation de prendre leurs avertissements au sérieux, les scientifiques ont constaté l’évolution rapide de chrysomèles des racines du maïs devenues résistantes aux maïs Bt.

Le maïs Bt a été génétiquement modifié pour être toxique pour les insectes nuisibles. La chrysomèle des racines pouvait causer des milliards de dollars de dommages aux cultures des États-Unis. Le maïs Bt, dont le nom vient du Bacillus thuringiensis, un gène produisant la toxine pesticide qu’il contient, représente désormais les trois quarts des récoltes de maïs aux États-Unis. La vulnérabilité de ce maïs pourrait être désastreuse pour les agriculteurs et pour l’environnement.

« Si les pratiques de gestion ne changent pas, ça va seulement empirer », a déclaré Aaron Gassmann, un entomologiste de l’Université de l’Iowa et co-auteur d’un rapport publié le 17 mars par l’Académie nationale des sciences et décrivant la résistance à la chrysomèle des racines. « Il faut un changement fondamental dans la façon dont la technologie est utilisée. »

Planté en 1996 pour la première fois, le maïs Bt est rapidement devenu très populaire parmi les agriculteurs américains. En quelques années, les populations de chrysomèles et de la pyrale du maïs, un autre ravageur du maïs, ont chuté dans tout le Midwest. Les rendements ont augmenté et les agriculteurs ont réduit leur utilisation d’insecticides classiques qui causent plus de dommages écologiques que la toxine Bt.

Au début des années 2000, les scientifiques qui étudient l’évolution de la résistance aux insecticides ont averti de problèmes imminents. Toute chrysomèle des racines qui pourrait survivre au gène Bt aurait le champ libre pour se reproduire, et si les plantations n’étaient pas bien gérées, la résistance pourrait émerger rapidement.

La clé d’une gestion efficace, disaient les scientifiques, était de préserver des refuges plantés avec du maïs non Bt. Car dans ces zones, la chrysomèle des racines resterait sensible à la toxine Bt. Et en s’accouplant avec des vers résistants au Bt qui par hasard viendraient évoluer par là, ils pourraient empêcher la résistance de s’accumuler dans le pool génétique des chrysomèles.

Un comité consultatif convoqué en 2002 par l’EPA (Agence pour la protection de l’environnement) suggérait qu’au moins 50 % des champs de maïs soient consacrés à ces refuges non Bt. Mais les entreprises semencières ont résisté à ces recommandations...

 

*Suite de l'article  sur  reporterre

 

 

Source : www.reporterre.net

 

 

 

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16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 19:48

 

Source : www.legifrance.gouv.fr

 

JORF n°0063 du 15 mars 2014 page 5340
texte n° 29


ARRETE
Arrêté du 14 mars 2014 interdisant la commercialisation, l'utilisation et la culture des variétés de
semences de maïs génétiquement modifié (Zea mays L. lignée MON 810)

NOR: AGRG1405497A


Le ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt,
Vu la charte de l'environnement, notamment ses articles 1er et 5 ;
Vu le traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, notamment son article 191 ;
Vu le règlement (CE) n° 178/2002 du Parlement européen et du Conseil du 28 janvier 2002 établissant les principes généraux et les prescriptions générales de la législation alimentaire, instituant l'Autorité européenne de sécurité des aliments et fixant des procédures relatives à la sécurité des denrées alimentaires ;
Vu le règlement (CE) n° 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil du 22 septembre 2003 concernant les denrées alimentaires et les aliments pour animaux génétiquement modifiés ;
Vu la directive 2002/53/CE du Conseil du 13 juin 2002 concernant le catalogue commun des variétés des espèces de plantes agricoles ;
Vu la décision de la Commission des Communautés européennes n° 98/294/CE du 22 avril 1998 concernant la mise sur le marché de maïs génétiquement modifié (Zea mays L. lignée MON 810), conformément à la directive 90/220/CEE du Conseil ;
Vu le code de l'environnement, notamment son article L. 533-8 ;
Vu l'arrêté du 3 août 1998 portant consentement écrit au titre de l'article 13, paragraphe 4, de la directive 90/220/CE du 23 avril 1990, des décisions 98/293 et 98/294 du 22 avril 1998 concernant la mise sur le marché de maïs génétiquement modifié (Zea mays L. T 25 et MON 810) ;
Vu le catalogue officiel des variétés des espèces agricoles ;
Vu la note du 17 février 2014 par laquelle les autorités françaises ont informé la Commission européenne, au titre de l'article 34 du règlement (CE) n° 1829/2003, de la nécessité de prendre des mesures d'urgence conformément à la procédure fixée à l'article 53 du règlement (CE) n° 178/2002 ;
Vu les observations recueillies lors de la consultation du public organisée du 17 février au 9 mars 2014 en application de l'article L. 120-1 du code de l'environnement ;
1. Considérant qu'en application des articles 1er et 5 de la Charte de l'environnement, lorsqu'il existe des éléments circonstanciés de nature à accréditer l'hypothèse d'un risque de dommage grave et irréversible pour l'environnement, qui justifierait, en dépit des incertitudes subsistant quant à sa réalité et à sa portée en l'état des connaissances scientifiques, l'application du principe de précaution, il incombe à l'autorité compétente de l'Etat de prendre, eu égard à la plausibilité et à la gravité du risque, les mesures appropriées à sa prévention ;
2. Considérant, en premier lieu, que le maïs MON 810 a été autorisé en 1998 sur la base de la directive 90/220, dont les exigences en matière d'évaluation du risque sont beaucoup plus faibles que celles mises en place actuellement en application de la directive 2001/18 qui l'abroge et la remplace ;
3. Considérant que 232 variétés de semences de maïs génétiquement modifié (Zea mays L. lignée MON 810) sont inscrites au catalogue commun des variétés des espèces agricoles ;
4. Considérant que le Conseil, par l'adoption unanime des conclusions du 4 décembre 2008, a déclaré que les procédures d'évaluation du risque environnemental lié aux OGM devaient faire l'objet d'un renforcement, notamment sur les aspects liés aux impacts sur les insectes non cibles, à la définition des milieux récepteurs et aux impacts à long terme ;
5. Considérant que de nouvelles lignes directrices ont été publiées par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA) en 2010 et que la Commission européenne prépare une modification des annexes de la directive 2001/18/CE, qui, avant sa publication, doit faire l'objet d'échanges entre elle et les Etats membres ;
6. Considérant que, dans ses avis du 8 décembre 2011 et du 6 décembre 2012 relatifs au maïs MON 810, l'AESA conclut que la culture de ce maïs présente des impacts sur l'acquisition de résistances par les insectes ravageurs ainsi que sur la mortalité des populations de lépidoptères sensibles et qu'elle recommande en conséquence des mesures de gestion et un renforcement des mesures de surveillance ;
7. Considérant, en second lieu, que des publications récentes apportent des éléments scientifiques nouveaux mettant en évidence des risques liés au maïs MON 810 ; qu'ainsi la publication Campagne et al. (2 juillet 2013) met en évidence un mécanisme de résistance dominante à la toxine Cry1Ab chez l'insecte ravageur Busseola fusca qui a conduit à un développement rapide de cette résistance et a rendu inefficaces les stratégies de gestion appliquées ; que la publication Mezzomo et al. (16 mars 2013) démontre que les toxines Cry1 ont un effet toxique sur les cellules, nécessitant des clarifications afin d'en évaluer le risque toxicologique pour les organismes non cibles ; que la publication Zhou et al. (13 janvier 2014) montre que la toxine Cry1Ab peut être transmise à des prédateurs auxiliaires tels que les araignées et peut avoir des effets négatifs sur ces arthropodes ; que la publication Holst et al. (10 février 2013) établit que le pollen de maïs MON 810 peut conduire à une mortalité accrue des larves d'une espèce de papillon, Inachis io, en France ;
8. Considérant qu'il ressort ainsi des avis de l'AESA et de ces publications scientifiques récentes que la culture des variétés de semences du maïs MON 810 est susceptible de présenter un risque important mettant en péril de façon manifeste l'environnement, ainsi qu'un danger de propagation d'organismes nuisibles devenus résistants, en l'absence de mise en œuvre de mesures de gestion susceptibles de limiter ces risques ;
9. Considérant, en troisième lieu, qu'aucune mesure de gestion de la culture des variétés de semences de maïs MON 810, destinée à limiter les risques importants pour l'environnement identifiés par les conclusions de l'AESA du 8 décembre 2011 et du 6 décembre 2012, n'est imposée par la décision d'autorisation n° 98/294/CE délivrée au titre de la directive 90/220/CEE abrogée dont le renouvellement est toujours en cours d'examen ; que cette autorisation n'impose pas non plus de mesures de surveillance ; que les mesures de gestion recommandées par l'AESA pourraient être insuffisantes pour prévenir le risque au regard des nouveaux éléments disponibles ;
10. Considérant que la Commission européenne n'a adopté, suite à la demande des autorités françaises, ni les mesures de gestion nécessaires à la protection de l'environnement, ni la suspension de la commercialisation et de l'utilisation des variétés de semences de maïs MON 810 pour protéger l'environnement, conformément à la procédure fixée à l'article 53 du règlement (CE) n° 178/2002 ;
11. Considérant que pour les raisons ci-dessus exposées, au vu de ces données scientifiques fiables et de ces résultats très récents de la recherche internationale, la mise en culture de variétés de semences de maïs MON 810 sans mesures de gestion adéquates présenterait des risques graves pour l'environnement ainsi qu'un danger de propagation d'organismes nuisibles devenus résistants ; que, par suite, le principe de précaution justifie l'adoption de mesures restrictives ;
12. Considérant qu'il y a urgence, eu égard à la proximité du début de la période de semis, à établir une interdiction de commercialisation et d'utilisation des variétés de semences de maïs MON 810 au titre de l'article 18 de la directive 2002/53/CE et à prendre des mesures conservatoires au titre de l'article 34 du règlement (CE) n° 1829/2003, conformément à la procédure fixée à l'article 54 du règlement (CE) n° 178/2002,
Arrête :


La commercialisation, l'utilisation et la culture des variétés de semences de maïs issues de la lignée de maïs génétiquement modifié MON 810 mentionnée dans l'arrêté du 3 août 1998 susvisé sont interdites sur le territoire national jusqu'à l'adoption, d'une part, d'une décision définitive en application de l'article 18 de la directive 2002/53/CE du 13 juin 2002 susvisé et, d'autre part, des mesures communautaires mentionnées au 3 de l'article 54 du règlement (CE) n° 178/2002 du 28 janvier 2002 susvisé.

Article 2


Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.


Fait le 14 mars 2014.


Stéphane Le Foll

 

 

Source : www.legifrance.gouv.fr

 

 


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15 mars 2014 6 15 /03 /mars /2014 17:43

 

Source : www.reporterre.net

 

Les faucheurs volontaires ont pénétré au coeur du lobby français des OGM

Grégoire Souchay (Reporterre)

samedi 15 mars 2014

 

 

 

Le collectif des faucheurs volontaires est intervenue pacifiquement vendredi 14 mars à l’Association Générale des Producteurs de Maïs. Le but : mettre en pleine lumière le lobby français des OGM. Reporterre suivait l’action.

 


 

- Pau, Reportage

Les téléphones portables sont éteints. Nous n’avons pour toute information qu’un rendez-vous à la sortie de l’autoroute A64. Il est 22 heures quand, sur un rond point obscur en bordure de Pau (Pyrénées-Atlantiques), s’offre à nous une scène d’embrassades chaleureuses et fraternelles. Voici que se retrouvent les Faucheurs Volontaires, de Midi-Pyrénées, Languedoc Roussillon et même de Rhône Alpes. Tous sont là pour la même chose sans savoir exactement en quoi consistera l’action.

« On fait confiance aux copains », souffle Elsa. On nous guide plus loin vers la communauté d’Emmaüs Lescar-Pau où la troupe sera hébergée pour la nuit. Et comme de coutume chez les Faucheurs, tout commence avec un bon repas, préparé par les volontaires de la communauté pour la trentaine d’invités du soir. Enfin, minuit approchant, le briefing peut commencer. Jacques et Jacky détaillent le plan d’action, la communication et le mode opératoire. A peine l’exposé a-t-il commencé qu’on entend fuser ça-et-là une blague et l’assemblée se met à rire de bon cœur.

Ainsi sont les Faucheurs Volontaires, collectif hétéroclite d’activistes né sur le plateau du Larzac durant l’été 2003. Ils ont mené alors des actions communes d’arrachage de cultures OGM, avec pour figure de proue José Bové, jusqu’à ce que celui-ci devienne député européen. Depuis, les actions se sont diversifiées mais le fonctionnement reste inchangé.

« Ce que j’aime ici c’est la capacité du groupe à trouver des solutions même quand on a des désaccords profonds », souligne Zita, militante toulousaine. Et effectivement nous sommes surpris par la facilité avec laquelle tout s’organise. « Il y a beaucoup d’habitués pour cette action. Quand on est 150, c’est une autre paire de manche ! », tempère une militante. Finalement, tout le monde finit par aller se coucher dans un wagon aménagé pour l’occasion par les volontaires d’Emmaüs.

 

L’AGPM : un lobby qui ne dit pas son nom


L’esprit qui présidait la réunion de la veille est toujours aussi vivace au petit déjeuner. Avec les arrivées nocturnes, quarante personnes sont maintenant prêtes à partir à l’action. La cible du jour : l’Agrosite de Pau-Montardon et plus précisément l’AGPM, Association générale des producteurs de maïs. Après les faits d’armes des Faucheurs à Trèbes en janvier dernier, l’objectif veut cette fois rendre visible le rôle de l’AGPM dans la promotion de la culture des OGM. 

 

 

« Pas tous les OGM, nuance-t-on à l’AGPM, interrogé plus tard par Reporterre, il ne s’agit que des innovations qui ont démontré un intérêt pour les producteurs. Nous ne sommes pas un lobby pro-OGM ». Mais selon Jacques Dandelot, du collectif anti-OGM 31, « l’AGPM fait partie des structures qui ont systématiquement attaqué en justice les décrets interdisant la culture de maïs transgénique. » Qui plus est, l’un de ses membres, Claude Ménara, exploitant agro-industriel dans le Lot-et-Garonne affirmait ouvertement le mois dernier au salon de l’Agriculture qu’il venait « faire du lobbying » en faveur des OGM, qui permettent selon lui de « produire plus, produire mieux, varié, utile, en répondant aux exigences des industriels et des consommateurs ».

- Ecouter l’ITV de Jacques Dandelot.

Mais l’AGPM n’est pas la seule à agir ainsi. Sur le même site de Pau-Montardon, on trouve les locaux de la Fédération des Oléagineux et Protéagineux (FOP), qui défend l’utilisation d’OGM pour les agro-carburants, ainsi que le laboratoire Arvalis, spécialisé dans l’expérimentation végétale et qui a conclu à la nécessité « scientifique » de l’utilisation des OGM par les agriculteurs.

L’AGPM est elle-même, comme l’indique sa communication, « une association spécialisée de la FNSEA », syndicat agricole fortement engagé dans la promotion des OGM et des biotechnologies productivistes. Christophe Terrain, président de l’AGPM est pour sa part administrateur FNSEA, président de la confédération européenne des producteurs de maïs (Maiz’Europ) et de l’Institut du végétal (Arvalis). Rappelons par ailleurs que le président de la FNSEA, Xavier Beulin, est également président de la FOP et de la multinationale Sofiprotéol, engagée dans le monde entier dans les cultures OGM.

Chronique d’une occupation tranquille

C’est donc pour mettre en lumière le rôle de l’AGPM dans le lobbying en faveur des OGM que les faucheurs Volontaires ont décidé d’occuper ce vendredi 14 mars les locaux de l’association de producteurs.

L’effet de surprise est quasi-total, les activistes n’étant jamais intervenu sur ce site. « OGM : Citoyens contre agrobusiness, Non aux brevets sur le vivant ». En quelques minutes, les banderoles sont installées un peu partout, une délégation est envoyée pour discuter avec la direction. Un groupe occupe le hall, un autre discute avec la presse et un troisième attend à l’extérieur l’arrivée de la gendarmerie. Dans les locaux, le groupe décide d’occuper l’entrée sans pour autant bloquer le passage ni investir les bureaux.

 

 

L’objectif est de donner une visibilité médiatique, pas de faire un coup de force. Deux membres du personnel de l’AGPM de passage se retrouvent à discuter avec les manifestants. Juste à côté, dans une vitrine, on trouve bien en évidence le livre Faucheurs de science, écrit par Gil Rivière-Wekstein, pamphlet contre les faucheurs qui prétend dénoncer les coulisses du mouvement. Sauf qu’aucun des faucheurs présents, pourtant habitués des actions, n’a jamais rencontré l’auteur de cette prétendue enquête.

Après une heure d’occupation tranquille, les gendarmes arrrivent sur les lieux. Se déroule alors un rituel habituel des faucheurs : chacun (selon son souhait) écrit son identité et ses coordonnées sur une feuille, qui pourra être remise à la gendarmerie en cas d’arrestation. « Cela permet d’éviter que l’un d’entre nous soit choisi au hasard », m’explique-t-on. Et les poursuites juridiques se font collectivement : c’est pour cette raison que ce sont cinquante-sept faucheurs qui comparaitront en appel au tribunal de Colmar la semaine prochaine pour une autre action.

 

*Suite de l'article sur reporterre

 

 

Source : www.reporterre.net

 

 

 

 

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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 15:51

 

Source : greenpeace.fr

 

 

Découvrez ce qui se cache derrière les marques que vous consommez.

Ouvrez l’œil. Devenez un Guetteur.

 

 

Le Guetteur - Le guide abeilles, pesticides, OGM
greenpeace.fr
Le Guetteur observe les pratiques agricoles des marques, en termes d'OGM et de pesticides tueurs d'abeilles. À votre tour de décrypter ce qui se cache dans votre assiette et interpeller ceux qui peuvent sortir la France de l'agriculture toxique.

 

Aucune de ces marques n'a souhaité nous répondre. Leur manque de transparence est préoccupant...

Alvalle 

Andros 

Béghin Say 

Benenuts 

Bonne Maman 

Bordeau Chesnel 

Boursin 

Bridelight 

Brossard 

Candia

Carte Noire

Chavroux

Coeur de Lion

Cracotte 

Créaline 

Curly 

D'Aucy 

Daddy 

Danao 

Daregal 

Delpeyrat 

Ducros 

Ecusson 

Elle & Vire

Ferrero Rocher

Fleury Michon

Francine

Gerblé

Giovanni Rana

Grand'Mère

Grany

Haagen Dazs

Jacquet

Joker

Jordans

Justin Bridou

Kellogg's 

Kinder 

Kiri 

Krisprolls 

Lactel 

Lay's 

Le Gaulois

Le Petit

Le Rustique

Le Vieux Pané

Lesieur

Liebig

Loïc Raison

Lou Pérac

Lune de Miel

Lunor

Lustucru

Maître Coq

Marie

Marque Repère

Matines 

Milka 

Nutella 

Oasis 

Old El Paso 

Panier de yoplait

Panzani

Paysan Breton

Poulain

Président

Primevère

Prince

Produits U

Rians

Royco

Savéol

Société

Socopa

St Morêt

Stoeffler

Taureau Ailé

Teisseire

Tendriade

Tipiak

Tropicana

Tuc

Twinings

Vahiné

Yunnan Tuocha

 

Aucune de ces marques ne peut garantir l'absence d'OGM et de pesticides tueurs d'abeilles dans le processus de fabrication de leurs produits. Elles font fausse route !

Activia

Ancel

Barilla

Blédina

Danette

Danone

Gervais

Harry's

Mars

Pasquier

Pierre Martinet

Produits Casino

Ristorante

Sélection des Mousquetaires

Sodebo

Taillefine

Velouté

Weight Watchers

 

Ces marques ont entamé une démarche d'exclusion des OGM ou des pesticides tueurs d'abeilles, mais il reste encore beaucoup à faire !

Alsa 

Ben & Jerry's 

BN 

Buitoni 

Carte d'Or

Charal

Chocapic

Crunch

Douce France

Extrême

Fruit d'Or

Guigoz

Herta

Knorr

L'Oiseau Auchan

La Laitière

Lion

Maggi

Magnum

Maizena

Marque Carrefour

Nestlé Dessert

Sveltesse

 

Elles essayent, mais pas facile : pas d’OGM mais des pesticides tueurs d’abeilles. Un peu d’OGM, un peu de pesticides tueurs d’abeilles. On n’y est pas encore !

1664

Florette

Géant Vert

Sojasun

St Michel

Wasa

 

 

Ces marques sont sur la bonne voie ! Il ne leur manque qu'un petit coup de pouce.

Affligem

Bonduelle

Cassegrain

Ebly

Elephant

Heineken

Labeyrie

Lipton

Loué

Malongo

Mousline

Nescafé

Ricoré

Uncle Ben's

 

Ni OGM, ni pesticides tueurs d’abeilles dans les produits de ces marques. Elles ont trouvé la voie de la raison !

Alter eco

Bjorg

Cereal Bio

Clément Faugier

Ethiquable

Jardin Bio

Pressade Bio

Vrai

 

 

Source : greenpeace.fr

 

 

 

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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 19:47

 

Source : ogm-nonmerci.fr

 

La France envisage de prendre un nouvel arrêté interdisant la culture des différentes variétés de MON810 sur son territoire, mais fait précéder cette éventuelle décision d’une « consultation du public » jusqu’au 9 mars.

En l’absence d’arrêté, la culture de maïs OGM serait possible en France, ce qui aurait des conséquences particulièrement dramatiques :

  • pour l’environnement, car les études indépendantes montrent que cet OGM conduit à l’apparition de résistances chez les insectes visés, et à une mortalité importante chez d’autres lépidoptères ;
  • pour les apiculteurs, qui ne pourront plus garantir l’absence d’OGM dans leur miel et leur pollen ;
  • pour les agriculteurs biologiques, qui risquent une contamination de voisinage ;
  • et pour les paysans utilisant des « maïs population » en sélection paysanne, qui risquent également une contamination et la ruine de tout leur travail de sélection.

Si vous ne voulez pas de cultures OGM dans les champs, participez massivement à cette consultation en envoyant ce courriel avant le 9 mars, de façon à obliger le gouvernement à respecter ses engagements.

OGM, non merci !

 

Pour signer la pétition, cliquer ici

 

 

Envoyons tous ce message avant le 9 mars !

 

Monsieur le Ministre de l'agriculture,

Je soutiens le projet d'arrêté visant à interdire totalement la commercialisation et l'utilisation de toute variété issue de la lignée de maïs génétiquement modifié MON810. Il conviendrait d'ailleurs de préciser la formulation en indiquant qu'il s'agit d'interdire "la commercialisation, l'utilisation et la culture...".

Au-delà des considérations environnementales, j'attire votre attention sur l'impossibilité flagrante d'assurer toute coexistence entre filières OGM et filières non-OGM, et par conséquent sur le danger que ce maïs fait peser sur des filières économiques (apiculture, agriculture biologique).

Je compte sur vous pour publier cet arrêté au plus vite, de façon à interdire tout semis de maïs OGM au printemps 2014.

{votre prénom} {votre nom} ({votre adresse})
{votre adresse de courriel}
--
Ce message vous a été envoyé depuis la plateforme de mobilisation « Pétition contre le retour du Maïs OGM MON810 en France ! » (http://ogm-nonmerci.fr/) éditée par l’association Agir pour l’Environnement (http://www.agirpourlenvironnement.org).

 

*Pour signer la pétition, cliquer ici

 

Source : ogm-nonmerci.fr

 

 

                                                                ***************************************

 

Source : agriculture.gouv.fr

17/02/2014

 

Consultation du public sur la mesure qu’envisage de prendre le Gouvernement dans l’hypothèse où la Commission ne prendrait pas de mesure visant à suspendre la commercialisation et l’utilisation des variétés de semences de maïs génétiquement modifié (Zea mays L. lignée MON 810)

 

Le présent projet d’arrêté vise à interdire la commercialisation et l’utilisation des variétés de semences issues de la lignée de maïs génétiquement modifié MON 810, pour faire face aux risques environnementaux liés à la mise en culture de ces variétés.

La consultation est ouverte du 17 février au 9 mars 2014 inclus.
Les observations sur ce projet peuvent être adressées à l’adresse électronique suivante : consultation.ogm.dgal@agriculture.gouv.fr

 

 

 

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24 février 2014 1 24 /02 /février /2014 17:26

 

Source : www.infogm.org

 

Que dit l’étiquetage « avec ou sans OGM » en France et en Europe ?
Inf’OGM, août 2013

En France, il existe deux types d’étiquetage en ce qui concerne les OGM : un étiquetage obligatoire des produits contenant des OGM, défini par la législation européenne, et un étiquetage volontaire des produits « sans OGM », défini par un décret français adopté en 2012.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Doivent être obligatoirement étiquetés tous les produits qui contiennent plus de 0,9% d’OGM par ingrédient. C’est le règlement européen 1829/2003 qui l’impose.

Mais il existe des exceptions :
- les produits issus d’animaux nourris au OGM (œufs, lait, viande, poisson...) ;
- les OGM cachés, c’est-à-dire qui sont issus d’une manipulation génétique mais qui échappent à la réglementation européenne (mutagénèse, fusion cellulaire...) ;
- les restaurants et cantines n’ont pas l’obligation d’informer les consommateurs s’ils utilisent des OGM dans leur menu.

En Europe, il est plutôt rare de trouver des produits qui sont concernés par cet étiquetage, seulement une trentaine de références : la grande distribution les a en effet retirés des rayons face aux refus des consommateurs.

Il existe également un étiquetage volontaire concernant les produits « sans OGM ». Cet étiquetage est français, mais l’Allemagne et l’Autriche ont également mis en place un étiquetage similaire (Ohne Gentechnik).
Le « sans OGM » français concerne :
- les produits végétaux « sans OGM < à 0,1% » ;
- la viande ou le poisson issus d’animaux « nourris sans OGM < à 0,1% » ou « < à 0,9% » ;
- le lait, les œufs, fromages et produits transformés « issus d’animaux nourris sans OGM < à 0,1% » ou « < à 0,9% » ;
- et le miel et les produits de la ruche : « sans OGM dans un rayon de 3 km ».

Cet étiquetage est visible dans la liste des ingrédients ou sur l’avant du paquet, lorsque l’ingrédient concerné représente plus de 95% du poids total sec du produit.

D’autres cahiers des charges excluent les OGM de leurs produits et de l’alimentation des animaux : c’est le cas de l’agriculture biologique, de certains labels rouges et d’Appellation d’Origine Contrôlée (AOC).

 

Source : www.infogm.org

 

 

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