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17 septembre 2014 3 17 /09 /septembre /2014 17:41

 

Source : www.bastamag.net

 

 

 

Agrobusiness

En Allemagne, la grande distribution veut bannir les OGM

par Sophie Chapelle 17 septembre 2014

 

 

 

 

Finis les poulets et les pintades nourris aux OGM en Allemagne ? Selon le journal professionnel de l’agroalimentaire Lebensmittelzeitung, des supermarchés allemands ont demandé à leurs fournisseurs, le 28 août dernier, de cesser d’utiliser des aliments génétiquement modifiés pour la production d’œufs et de volailles. Une exigence que la grande distribution souhaite voir mise en pratique dès le 1er janvier 2015. « Nous refusons de céder au chantage » a réagi, dans un premier temps, le président de la fédération de l’industrie allemande des volailles (ZDG).

Ces dix dernières années, les agro-industriels s’étaient abstenus de recourir aux aliments OGM pour nourrir les volailles. Mais en février 2014, la fédération allemande décide de suivre les industries anglaises et danoises en introduisant des aliments génétiquement modifiés. Ils justifient ce changement par une pénurie présumée de soja sans OGM. Ce que contestent les supermarchés allemands : ces derniers affirment qu’il y a assez d’aliments brésiliens sans OGM pour fournir les besoins du marché européen.

L’industrie de la volaille a finalement consenti à la création d’un groupe de travail sur « le soja dans l’alimentation animale » qui sera placé sous l’égide d’une association de bien-être animal [1]. Des analyses sur les potentielles contaminations seront menées, et des clarifications juridiques apportées en matière d’étiquetage. Si le groupe de travail parvient à la conclusion qu’une alimentation sans OGM est possible, la fédération de l’industrie allemande des volailles s’engagera à suivre cette voie. « C’est une étape importante vers la démocratie alimentaire, le droit de choisir ce que vous mangez, et le droit de savoir comment cela a été produit », a réagi la militante écologiste indienne Vandana Siva.

« En prenant position contre les industries biotechnologiques et des volailles, les supermarchés allemands ont prouvé qu’il est possible de répondre à la demande des consommateurs pour des volailles nourries avec des aliments sans OGM et, ce faisant, d’imposer des changements importants dans la chaîne d’approvisionnement, malgré la pression de Monsanto et des associations professionnelles du secteur », se réjouit Ronnie Cummins, directeur international de Organic Consumers Association. Des détaillants allemands indiquent également travailler à la mise en place d’une chaine d’approvisionnement en viande de porcs et de bœufs nourris sans OGM. 

 

 

Source : www.bastamag.net

 

 

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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 14:57

 

 

Source : www.terresacree.org

 

 

 

Cette actualité a été publiée le 28/08/2014 à 11h00 par Jacky.

 

BOYCOTT MONSANTO : ENFIN LA LISTE DES MARQUES COMPLICES ASSASSINES !!!

 

  • EDITEUR de l'actualité : blogs.mediapart.fr

 

 

 

 

Boycott MONSANTO : enfin la liste des marques complices assassines !!!

 

Première parution en mai 2013 par SOS-planete

 

Contre la stérilisation des sols agraires

et pour la préservation des germes naturels,

nous listons ci-dessous les marques complices de MON$ANTO :

 

UNILEVER, LIPTON, KNORR, KELLOGS, COCA-COLA, PEPSI, QUAKER, SHWEEPS, BEN&JERRY, MIKO, AMORA, CARTE D'OR, CORNETTO, MAGNUM, MAILLE, FRUIT D'OR, ALSA, VIENETTA, PLANTA FIN, MAÏZENA, PRO-ACTIV, LIPTON, AXE, MONSAVON, DOVE, TIMOTEI, SIGNAL, REXONA, BRUT, WILLIAMS, TONI&GUY, DOVE MEN+CARE, CIF, CAJOLINE, OMO, SKIP, SUN, PERSIL, BUHLER, DOMESTOS

(...)

 

Les alternatives sont nombreuses et plus éthiques !

 

Source

 

Un article de JJMU, publié par blogs.mediapart.fr et relayé par SOS-planete

 

Agrochimie/Monsanto récupère les OGM d'Unilever

Unilever, unité de vente de semences de Monsanto

 

Marques partenaires de Monsanto

 

Note de Jacques :

Mon$anto poursuit sa course aux milliards sans être inquiété par la justice, porte plainte contre ceux qui les gênent, pollue la planète et ses habitants avec ses poisons en tous genres, s'approprie le vivant.

Les décideurs, souvent corrompus, observent sans sourciller ! Ben oui, c'est la loi du commerce et de la concurrence, c'est comme ça, on n'y peut rien. Faisons comme eux, engageons-nous dans cette lutte du pouvoir, c'est le propre de l'homme, chacun pour sa gueule, le premier qui écrase l'autre a raison, surtout s'il y a une valise de billets à la clé ;o)

Ce ne serait donc que ça, la vie sur cette planète ? Nos hommes politiques n'ont que çà à nous proposer ?

 

Autres firmes multinationales alliées à Monsanto

Marques partenaires de Monsanto© Indignés du monde entier - Source US

Unilever est une multinationale complice de Monsanto

 

Lire notre dossier complet sur les OGM

 

Abeilles : une gigantesque escroquerie est en train de se mettre en place à Bruxelles

Que faire contre Monsanto ?

Pétition pour le démantèlement de Monsanto

 

 

1 robot humanoïde vaut 3 humains. L'ouvrier du futur est là

Notre page officielle Facebook - Nos actualités sur votre mobile via Twitter

Le site étrange qui dérange même les anges !

 

Auteur : JJMU

Source : blogs.mediapart.fr

 

 

 

Source : www.terresacree.org

 

 


 

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15 août 2014 5 15 /08 /août /2014 16:43

 

Source : www.contrelacour.fr

 

 

OGM droit européenLe 23 juillet 2014, le Conseil de l’Union européenne, réuni en session « Affaires générales », a adopté sa position en première lecture sur un projet de directive octroyant aux États membres plus de souplesse pour décider si elles souhaitent ou non cultiver des organismes génétiquement modifiés (OGM) sur leur territoire.
Cette adoption fait suite à l’accord politique intervenu le 12 juin au sein du Conseil « Environnement ».
Les négociations devraient être entamées avec le Parlement européen dès l’automne.

Il s’agit d’un vieux dossier, lancé à la demande de 13 États membres en juin 2009, mais bloqué en mars 2012 suite à l’impossibilité d’arriver à un accord au niveau du Conseil. Beaucoup d’États membres avaient en effet exprimé leurs préoccupations quant à la sécurité juridique du nouveau texte, jugé trop contradictoire au droit de l’Union. Le 23 juillet, seules les délégations belge et luxembourgeoise ont décidé de s’abstenir.

Le texte devrait surement connaitre des modifications lors de son examen par les eurodéputés. Néanmoins, les dispositions validées par les ministres nous permettent d’ores et déjà de connaitre les nouvelles grandes lignes qui entoureront le droit des OGM dans l’Union.
La question est : vont-elles révolutionner les contentieux qui annulent tous les arrêtés de suspension de culture pris par les gouvernements français ?

Le cadre juridique historique

La culture d’OGM est réglementée par la directive 2001/18/CE et le règlement n°1829/2003.

Les OGM destinés à la culture doivent faire l’objet d’une évaluation des risques individuelle avant que leur mise sur le marché de l’Union ne soit autorisée. L’objectif de cette procédure d’autorisation est de garantir un niveau élevé de protection de la vie et de la santé humaines, de la santé et du bien-être des animaux, de l’environnement et des intérêts des consommateurs, tout en assurant le bon fonctionnement du marché intérieur.

Outre l’autorisation de mise sur le marché, les variétés génétiquement modifiées doivent également, conformément à une dizaine de directives, satisfaire aux exigences du droit de l’Union sur la commercialisation des semences et des matériels de multiplication végétale.
Deux de ces directives (lesdites 2002/53/CE et 2002/55/CE) permettent à un État membre d’interdire l’utilisation d’une variété sur tout ou partie de son territoire. Pour ce faire, il faut prouver que la culture de la variété autorisée :
- peut nuire, sur le plan phytosanitaire, à la culture d’autres variétés ou espèces,
- en raison de sa nature ou de sa classe de maturité, n’est apte à être cultivée dans aucune partie de son territoire,
- ou, présente un risque pour la santé humaine ou l’environnement en apportant des éléments qui n’ont pas été étudiés lors de la procédure d’autorisation européenne.

Un État-membre peut également avoir recours aux clauses de sauvegarde et aux mesures d’urgence prévues respectivement à l’article 23 de la directive 2001/18/CE et à l’article 34 du règlement n°1829/2003 :

Clause de sauvegarde

« Lorsqu’un État membre, en raison d’informations nouvelles ou complémentaires, devenues disponibles après que l’autorisation a été donnée et qui affectent l’évaluation des risques pour l’environnement ou en raison de la réévaluation des informations existantes sur la base de connaissances scientifiques nouvelles ou complémentaires, a des raisons précises de considérer qu’un OGM en tant que produit ou élément de produit ayant fait l’objet d’une notification en bonne et due forme et d’une autorisation écrite conformément à la présente directive présente un risque pour la santé humaine ou l’environnement, il peut limiter ou interdire, à titre provisoire, l’utilisation et/ou la vente de cet OGM en tant que produit ou élément de produit sur son territoire. »

Mesures d’urgence

« Lorsqu’un produit autorisé par le présent règlement ou conformément à celui-ci est, de toute évidence, susceptible de présenter un risque grave pour la santé humaine, la santé animale ou l’environnement ou si, au regard d’un avis de l’Autorité délivré conformément aux articles 10 et 22, il apparaît nécessaire de suspendre ou de modifier d’urgence une autorisation, des mesures sont arrêtées conformément aux procédures visées aux articles 53 et 54 du règlement (CE) n°178/2002 (« Mesures d’urgence applicables aux denrées alimentaires et aux aliments pour animaux d’origine communautaire ou importés d’un pays tiers« 

Les OGM autorisés

Aujourd’hui en Europe, trois plantes génétiquement modifiées sont autorisées à la culture : le maïs MON810, le maïs T25 et la pomme de terre Amflora.
Deux d’entre eux, le maïs MON 810 et la pomme de terre Amflora, sont cultivés.
Concernant le maïs MON 810, il n’a pas été cultivé en France depuis 2008, année du premier arrêté d’interdiction (voir saga judiciaire ci-dessous).
Quant à la pomme de terre Amflora, elle n’a jamais été cultivée en France et, du fait de la réticence de l’opinion publique aux OGM en Europe, la société BASF qui commercialise cette pomme de terre a annoncé qu’elle allait cesser sa commercialisation sur le marché européen.
Le maïs T25 n’a jamais été cultivé en Europe. .

En février dernier, la Commission européenne a obtenu l’aval du Conseil pour l’autorisation du maïs TC1507, qui peut donc être autorisé à tout moment.

Outre ces autorisations de culture, une trentaine d’OGM sont actuellement autorisés pour l’alimentation humaine et/ou animale (mais non autorisés pour la culture). Il s’agit de variétés de soja, maïs, colza et coton.

Le maïs MON 810 : une saga juridique française

La mise sur le marché du maïs 810 de Monsanto a été autorisée le 22 avril 1998 par la Commission européenne. Le 3 aout 1998, le ministre de l’Agriculture, Louis Le Pensec (gouvernement Jospin) signe un arrêté portant consentement écrit à la décision de la Commission.

Dix ans plus tard, en pleine demande de renouvellement de l’autorisation de mise sur le marché dudit maïs (l’autorisation étant valable 10 ans), Michel Barnier, alors ministre de l’Agriculture dans le gouvernement Fillon prend plusieurs arrêtés suspendant la mise en culture du maïs sur le territoire français :
- Arrêté du 5 décembre 2007 suspendant la cession et l’utilisation des semences de maïs MON810
- Arrêté du 7 février 2008 (modifié par arrêté du 13 février 2008) suspendant la mise en culture des variétés de semences de maïs génétiquement modifié

Aussitôt attaqués par la société Monsanto devant le Conseil d’État, ces derniers ont été invalidés suite à une longue procédure judiciaire.

Par une décision du 28 décembre 2009, le Conseil d’État a renvoyé à la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) une question préjudicielle pour savoir dans quelles conditions un État membre pouvait légalement faire jouer la clause de sauvegarde.
Par un arrêt du 8 septembre 2011, la CJUE a répondu que la clause de sauvegarde ne pouvait être utilisée pour interdire un OGM dont la demande de renouvellement d’autorisation est en cours d’examen. Les États peuvent cependant invoquer des mesures d’urgence. Il faut, dans ce cas, établir non seulement l’urgence, mais aussi l’existence d’une situation susceptible de présenter un risque important mettant en péril de façon manifeste la santé humaine, la santé animale ou l’environnement.

Quelques jours plus tard, le 9 décembre 2008, la Cour européenne de Justice (CEJ) a condamné la France à une amende de 10 millions d’euros pour avoir tardé à transposer la directive de 2001 sur les OGM. La loi française, votée en juin 2008, aurait du l’être depuis 2002.

Tirant les conséquences de l’arrêt de la CJUE, le Conseil d’État (arrêt du 28 novembre 2011) a ensuite jugé que le ministre de l’agriculture n’avait pas justifié de sa compétence pour prendre les arrêtés, faute d’avoir apporté la preuve de l’existence d’un niveau de risque particulièrement élevé pour la santé ou l’environnement.

Moins de quatre mois plus tard, le 16 mars 2012, Bruno Le Maire, ministre de l’environnement, prend un nouvel arrêté réintroduisant l’interdiction de culture du maïs MON 810 sur le territoire.

Ce dernier, beaucoup plus étoffé, et supprimant toute référence à la clause de sauvegarde, est cependant annulé par le Conseil d’État le 1er aout 2013. Pour le juge, le ministre n’a pas apporté d’éléments nouveaux permettant de justifier « un risque important mettant en péril de façon manifeste la santé humaine, la santé animale ou l’environnement ».

En vertu du dispositif transitoire entre directive et règlement, Monsanto a continué à bénéficier de l’autorisation de mise sur le marché du MON 810 acquis en application de la directive de 1990. Une demande de renouvellement de cette autorisation a été présentée le 18 avril 2007. La Commission n’y a, à ce jour, pas apporté de réponse.
Le dispositif transitoire permettant à l’autorisation de mise sur le marché délivrée en 1998 d’être encore valable perdure.

Le dernier arrêté d’interdiction date du 14 mars 2014.
Il n’a pas été suspendu par le Conseil d’État qui, jugeant en référé, a estimé que l’arrêté ne portait pas une atteinte grave et immédiate à la situation économique des requérants et de la filière et que, par conséquent, l’urgence n’était pas justifiée.
A ce jour, la décision finale reste en attente d’examen par le juge du fond.

Elle sera d’une importance cruciale car, entre temps, le Parlement français a adopté une loi, sur proposition des députés socialistes, interdisant « la mise en culture des variétés de maïs génétiquement modifié »  (1).
Si cette loi n’a pas été invalidée par le Conseil constitutionnel (celui-ci s’étant tenu, conformément à sa jurisprudence, au seul contrôle de la constitutionnalité de la loi), elle pourrait bien être remise en cause par le juge administratif (2).

Ces craintes ont d’ailleurs été exprimées par les députés UMP au cours de l’examen du texte :
« Nous voici en effet [...] avec un texte dont la sécurité juridique est extrêmement douteuse. [...] si le Sénat a adopté l’exception d’irrecevabilité, ce n’est pas par esprit frondeur, mais bien parce que ce texte pose un problème juridique. Comme cela a déjà été dit, seule l’autorisation au cas par cas est possible. Pourtant, cette proposition de loi joue avec le droit européen en instaurant une interdiction globale. [...] La décision d’interdiction généralisée de mise en culture est tout sauf anodine. C’est une vraie décision politique, qui engage l’avenir. Si l’édifice juridique sur laquelle elle repose finit par s’écrouler, ce qui sera sans doute le cas, les premiers perdants seront ceux qui ont soutenu cette décision. Ce serait totalement contre-productif. » (Lionel Tardy, UMP)

Les nouveautés introduites par le projet de directive

Voici les principales modifications que la Commission et le Conseil proposent de faire à la directive de 2011 :

- Au plus tard trente jours à compter de la date de diffusion du rapport d’évaluation relative à l’autorisation ou au renouvellement d’une autorisation, un État membre peut demander à l’entreprise requérante de modifier la portée géographique de sa demande de manière à ce que tout ou partie du territoire dudit État membre soit exclu de la culture ;
Si le requérant accepte cette modification, elle est enregistrée par la Commission. Si le requérant refuse, la Commission dispose du droit, au vu de l’évaluation des risques, de procéder elle-même à la modification.

- Si la modification n’est pas accordée, l’État membre peut adopter (unilatéralement) des mesures limitant ou interdisant ledit OGM.
Ces mesure doivent être « conformes au droit de l’Union », « motivées, proportionnées et non discriminatoires » et « fondées sur des motifs sérieux tels que ceux liés à des objectifs de politique environnementale, à l’aménagement du territoire, à l’affectation des sols, aux incidences socio-économiques, à la volonté d’éviter la présence d’OGM dans d’autres produits, à des objectifs de politique agricole, à l’ordre public.
En aucun cas, ces éléments ne peuvent rentrer en contradiction avec les éléments évalués lors du processus européen d’autorisation.

- Avant d’adopter ces mesures unilatérales, l’État membre doit faire part de son projet à la Commission. Cette demande peut intervenir durant la procédure d’autorisation.
La Commission dispose d’un délai de 75 jours pour faire part de ses observations – délai durant l’État ne peut pas adopter les mesures d’interdiction.

- Après une autorisation de culture octroyée par la Commission, l’État membre dispose d’un délai de deux ans pour prendre des mesures de limitation ou d’interdiction. Celles-ci doivent être motivées par des circonstances nouvelles et objectives.
Il faut noter que lesdites mesures ne peuvent « affecter la culture de semences et de matériels de multiplication végétale génétiquement modifiés autorisés légalement plantés avant l’adoption de ces mesures ».

- En aucun cas, les mesures d’un État ne peuvent porter atteinte à la libre circulation des OGM autorisés.

- Elles ne doivent pas non plus remettre en cause le droit de l’Union concernant la présence involontaire et accidentelle d’OGM dans des variétés non génétiquement modifiées.

- Enfin, elles ne doivent pas entraver la recherche sur les biotechnologies.

- Pour finir, des dispositions transitoires seraient créées afin de permettre aux États, lors de l’entrée en vigueur de cette directive, d’appliquer les dispositions de la présente directive aux produits qui ont déjà été autorisés, sauf s’ils sont déjà légalement plantés sur le territoire.

Quelles pourraient être les conséquences de cette directive ?

En premier lieu il faut noter que directive limite dans le temps les possibilités de restrictions décidées par les États. Aussi, elle ne permet pas de remettre en cause les plantations déjà présentes sur un territoire.
Surtout, en mentionnant explicitement la possibilité qu’a une entreprise de modifier sa demande d’autorisation suite à la requête d’un État, elle consacre le lobbyisme tant décrié dans le secteur agroalimentaire.
De telles dispositions ne peuvent que choquer les esprits franchouillards, habitués au monopole de la puissance publique dans l’édiction des normes.

La directive, pour l’instant, ne vise qu’à l’introduction de nouvelles dispositions dans la directive de 2011. Autrement dit, elle ne modifie pas les dispositions qui prévalent actuellement (décrites ci-avant).
On peut donc s’interroger sur les éventuels conflits d’interprétation qui pourront apparaitre entre les anciennes et les nouvelles mesures.
Si le texte laisse plus de marges aux États dans la motivation des arrêtés d’interdiction, chacun de ces motifs pourraient bien ne jamais passer la barrière du juge européen qui, on le sait bien, retient une lecture stricte du droit européen. La conformité au droit de l’Union, sans être précisément défini par le législateur européen, découlera encore une foi de l’interprétation de la CJUE.

Il en ira de même si les institutions européennes accordent une suite favorable aux demandes de dérogation déposées par les États. Si c’est là sans doute tout l’intérêt de la directive, permettant désormais à la Commission européenne de limiter géographiquement la portée d’une autorisation, de telles décisions pourraient bien être déférées directement aux juges par les entreprises requérantes.

Pour finir, il faut indiquer que cette directive, si elle est adoptée en l’état, ne permettra pas à la dernière loi française, interdisant sans distinction toute variété de maïs OGM, de devenir conforme au droit de l’Union.

Merci d’avance à tous ceux qui publient/relaient mes articles. Merci cependant de sélectionner un extrait et de mettre le lien vers l’article original! Magali

(1) Une précédente tentative, au Sénat, avait échoué suite au dépôt par les sénateurs UMP d’une motion d’irrecevabilité arguant l’incompatibilité de la proposition au droit communautaire.

(2) Depuis l’arrêt Nicolo, en 1989, le Conseil d’État accepte de contrôler la conformité d’une loi à un traité.

 

Source : www.contrelacour.fr

 

 

 

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 21:40

 

Source : www.bastamag.net

 

 

 

Santé publique

OGM : Le professeur Séralini joue la transparence scientifique face à Monsanto

par Morgane Thimel 24 juin 2014



 

Deux ans après la vive polémique suscitée par son étude sur les OGM, le professeur Gilles-Éric Séralini en publie une seconde version ce 24 juin. Cette nouvelle publication, qui porte sur les effets à long terme du pesticide Roundup et du maïs transgénique NK603, sera diffusée dans la revue Environmental Sciences Europe, du groupe de presse allemand Springer. Cette fois, les chercheurs mettent en ligne les données brutes de l’étude, en accès libre pour l’ensemble de la communauté scientifique. Pour l’équipe de Gilles-Éric Séralini, ce second travail confirme que le pesticide Roundup, produit par la société Monsanto, « provoque à des niveaux environnementaux faibles des déficiences hépato-rénales sévères et des perturbations hormonales comme des tumeurs mammaires ».

En septembre 2012, la publication de ces travaux a fait l’effet d’une bombe. Suite à des tests menés durant deux ans sur 200 rats, Gilles-Eric Séralini assure que la consommation de maïs OGM NK603 (résistant au Roundup), traité ou non au pesticide, entraine le développement de tumeurs mammaires chez les rats femelles, des troubles hépatiques et rénaux chez les mâles et globalement une réduction de l’espérance de vie de ces animaux. Pour lui, ces résultats attestent de la dangerosité de ces produits et que leur consommation comporte un risque autant chez l’homme que chez l’animal.

Protocole controversé

Pourtant, très rapidement, le protocole expérimental est remis en cause. L’opposition aux OGM du professeur est de notoriété publique, tout comme celle du commanditaire de l’étude, le Comité de recherche et d’information indépendantes sur le génie génétique (CRIIGEN). Plusieurs parti-pris de l’équipe de recherche interrogent leurs pairs, tels que l’accès aux données finales de l’expérience jugé « limité », la souche de rats choisis connue pour sa propension à développer des tumeurs mammaires, et le nombre de rats considéré comme « insuffisant ». La durée de l’enquête est également inhabituelle : 24 mois, alors que la plupart des recherches sont menées sur 90 jours.

Ce n’est pas la première fois qu’une étude sur la toxicité des OGM est remise en cause, quelle que soit la renommée des auteurs. Plusieurs chercheurs ont payé le prix fort pour avoir publié leurs propres résultats (lire notre article ici). Dans le cas de Gilles-Eric Séralini, ses travaux de recherche sont désavoués le 28 novembre 2013 par la revue Food and Chemical Toxicology qui les avait pourtant publiés un an plus tôt. Le biologiste pointe alors du doigt les lobbys industriels, les accusant d’être à l’origine de la remise en cause de ces travaux.

Appel à la transparence

Sept mois après ce retrait, le chercheur et le CRIIGEN proposent ce 24 juin une seconde version de leur étude. Celle-ci ne contient pas de recherche supplémentaire, ni d’informations exclusives, mais rend publique toutes les données brutes. « L’étude a simplement été réécrite, pour mettre en avant les effets du Roundup plutôt que ceux des OGM », détaille le CRIIGEN, interrogé par le site Reporterre. Winfried Schröder, éditeur pour la revue Environmental Sciences Europe, espère que cette republication permettra « une discussion rationnelle. » « Le seul objectif est de permettre la transparence scientifique et, sur cette base, une discussion qui ne cherche pas à cacher, mais bien à se concentrer sur ces controverses méthodologiques nécessaires », explique-t-il.

Pour cette seconde étape, l’équipe a voulu faire preuve de plus de transparence. Elle appelle la société Monsanto à en faire autant et « réclame le libre accès aux études toxicologiques ayant permis la mise sur le marché des différentes formulations de Roundup, la mise en accès libre des données brutes (urinaires et sanguines) des analyses de toxicologie pour tous les produits ». Le contenu des études de Monsanto sur ces différents produits n’a jamais été dévoilé (lire notre enquête sur l’évaluation du MON810). Au nom du secret industriel et du droit à la propriété intellectuelle, la société refuse toujours de les transmettre.

 


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Source : www.bastamag.net

 

 

 

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22 juin 2014 7 22 /06 /juin /2014 18:00

 

Source : www.reporterre.net

 

 

Les lobbies tentent à nouveau d’imposer les OGM à l’Europe

Noël Mamère

samedi 21 juin 2014

 

 

 

« En donnant apparemment la liberté de choix aux Etats-membres, l’accord européen leur laisse croire qu’ils seront maitres de décider de bannir les OGM sur leur territoire. En réalité, il s’agit d’un recul doublé d’un leurre » et d’« une victoire du lobby des OGM et des biotechnologies. »


L’accord intervenu sur les OGM, le 12 juin dernier, au Conseil des ministres de l’environnement, démontre encore une fois la fragilité de la position des écologistes. Comme l’affirment les Amis de la Terre, ce mauvais compromis est « un cadeau empoisonné qui ouvrira les champs européens aux plantes génétiquement modifiées ».

En donnant apparemment la liberté de choix aux Etats-membres, l’accord européen leur laisse croire qu’ils seront maitres de décider de bannir les OGM sur leur territoire. En réalité, il s’agit d’un recul doublé d’un leurre.

Une Commission européenne pro-OGM

Un recul, parce que le système d’expertise et d’homologation au niveau européen sera allégé. Les Etats seront confrontés directement aux industriels du secteur, tel Monsanto. On sait bien que, dans ce cas, les risques sont grands de voir des Etats accepter la politique des entreprises de biotechnologies, alors que l’expertise réalisée en amont permet de bloquer l’introduction des OGM

Cette nouvelle procédure va renforcer l’opacité, chaque Etat membre de l’UE négociant sans se soucier du voisin. Si les Etats ont désormais le pouvoir de bannir les OGM, ils devront le faire sur la base de motivations élargies, comme l’éthique, l’atteinte à l’ordre public, ou des motifs socio-économiques… Mais en excluant les raisons les plus évidentes : la santé et l’environnement. Comprenne qui pourra !

De plus, comme dans le cas du futur traité transatlantique - cet accord n’en est que la préfiguration –, sur la base de motifs donnés, les grands semenciers pourront se livrer à une multiplication de poursuites judiciaires.

Depuis quinze ans, le compromis qui existait entre les Etats qui refusent les OGM, comme la France ou l’Allemagne, et ceux qui les ont introduits, comme l’Espagne ou la Roumanie, s’était résolu par un blocage de fait. Avec la nouvelle réglementation, ce verrou sautera.

La commission européenne, qui a toujours soutenu de fait le développement des OGM contre la volonté des Etats, s’empresse d’autoriser un nouveau maïs transgénique : le TC1507. Alors que d’autres demandes se bousculent déjà au portillon… Et tout ça, à peine trois semaines après les élections européennes !

Le poids des lobbies

Pourquoi la France qui, sous Sarkozy comme sous Hollande, a toujours tenu une position ferme sur le sujet, a-t-elle soudain basculé en avalisant cet accord qui ressemble à une capitulation en rase campagne ? Est-ce la vision de la nouvelle ministre, Ségolène Royal, dont l’adversaire principal est « l’écologie punitive », qui s’est imposée au gouvernement, ou, comme l’explique José Bové, les changements constants de cabinets ministériels depuis trois ans qui ne facilitent pas la continuité de notre politique en la matière ?

Ne faut-il pas y voir, plus banalement et plus cyniquement, une victoire du lobby des OGM et des biotechnologies, qui mène un combat acharné contre les associations et la Confédération paysanne pour imposer la culture en plein champ ?

L’affaire est suffisamment grave pour que nous nous ressaisissions et vite...

 

*Suite de l'article sur reporterre

 

 

Source : www.reporterre.net

 

 

 

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15 juin 2014 7 15 /06 /juin /2014 16:40

 

 

Source : www.reporterre.net


 

La France recule en Europe face aux lobbies OGM

Verts/ALE au Parlement européen

samedi 14 juin 2014

 

 

 

L’UE veut laisser le choix aux pays membres d’interdire ou non les OGM sur leur territoire. Derrière une apparente avancée se cache un affaiblissement des normes européennes et un plus grand poids donné aux multinationales des biotechnologies.


Les ministres de l’environnement des États membres de l’Union européenne viennent de donner leur accord pour une interdiction nationale des organismes génétiquement modifiés (OGM) [laissant le choix aux Etats membres d’autoriser ou d’interdire la culture des OGM sur leur territoire, ndlr].

Le gouvernement français, en acceptant cette proposition sur les autorisations de mise en culture d’OGM plutôt qu’en opposant un refus ferme et motivé, facilite l’ouverture des champs européens aux cultures transgéniques.

 

Le poids des multinationales des biotechnologies

Alors que cela pourrait apparaître comme une avancée, il s’agit en réalité d’un recul majeur puisque d’une part les normes européennes seront considérablement affaiblies en laissant peser sur les États les expertises, et d’autre part ces normes porteront atteinte à l’équité dans les productions agricoles à travers de graves distorsions de concurrence.

Ce seront désormais les entreprises multinationales des biotechnologies qui discuteront directement avec les États et négocieront des conditions de mise sur le marché, ce qu’elles réclamaient depuis des années, notamment en utilisant des arguments socio-économiques ou territoriaux plutôt que sanitaires ou environnementaux.

En faisant ce choix, le gouvernement français a tourné le dos aux paysans et aux citoyens qui s’opposent à l’appropriation du vivant par la technique et les brevets et la marchandisation du monde alimentaire...

 

 

*Suite de l'article sur reporterre

 

 

Source : www.reporterre.net

 

 

 

 

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 21:32

 

Source : www.bastamag.net

 

 

 

Europe

Pour interdire un OGM, les Etats devront demander la permission aux entreprises

par Sophie Chapelle 13 juin 2014

 

 

 

Voilà plus de quatre ans qu’une nouvelle procédure pour interdire nationalement la culture d’OGM était en discussion. Le 12 juin, un « accord politique » a finalement été trouvé entre les ministres de l’Environnement des 28 États membres de l’Union européenne [1]. « Ce nouveau système garantit aux États la possibilité de choix, s’ils souhaitent cultiver ou non » s’est réjouie la ministre française Ségolène Royal au cours du Conseil.

Mais tous les gouvernements ne partagent pas cet enthousiasme. La représentante luxembourgeoise Carole Dieschbourg, émet de sérieuses réserves sur la solution retenue en raison du « rôle important laissé aux entreprises de biotechnologies » et redoute « une vague d’autorisation de cultures » dans l’UE. Olivier Belle, ministre de l’Environnement belge, s’est également abstenu sur ce compromis craignant des disséminations transfrontalières.

L’OMC en embuscade

Jusqu’à présent, les États ne pouvaient interdire les cultures transgéniques qu’en prenant sur leur territoire des clauses de sauvegarde ou des mesures d’urgence, justifiées par des impacts sur la santé ou l’environnement. Désormais, chaque État membre pourra enjoindre une entreprise qui désire commercialiser un OGM d’exclure son territoire de la demande d’autorisation.

Si l’entreprise refuse, le pays pourra invoquer des arguments éthiques ou socio-économiques, mais en aucun cas des arguments scientifiques. Or, comme le souligne Pauline Verrière de l’association Inf’OGM, « l’Organisation mondiale du commerce ne reconnaît comme valides que les décisions basées sur des arguments scientifiques ». Il y a donc peu de chance qu’un pays utilisant cette procédure puisse maintenir l’interdiction de mise en culture sur son sol s’il se retrouve poursuivi par l’OMC.

« Droits sans précédent » pour les multinationales

Pour les organisations opposées aux OGM, cette proposition de loi accorde des « droits sans précédent » aux entreprises. « Avec cette loi, ce ne sont plus nos gouvernements qui décideront, mais les multinationales des biotechnologies », dénonce Christian Berdot des Amis de la terre France. « Les gouvernements doivent garder leur droit à interdire des OGM indésirables et dangereux, sans avoir à demander la permission aux entreprises qui gagnent de l’argent grâce à eux », renchérit Mute Schimpf des Amis de la Terre Europe.

Ce projet de loi conforte surtout la Commission européenne dans son objectif : obtenir des États membres qu’ils cessent de s’opposer aux autorisations d’OGM à la culture comme à l’importation, et malgré la défiance des Européens à l’encontre des OGM. Ce texte doit encore être soumis au Parlement européen pour une adoption définitive d’ici début 2015. « S’il aboutit, prévient Pauline Verrière, la Commission européenne aura les coudées franches pour accélérer le train des autorisations à la culture et à l’importation. » Sept OGM sont en attente d’une autorisation de culture dans l’UE, dont le maïs MON810 de Monsanto et le maïs TC1507 du groupe Pioneer.

 

Notes

[1Le Luxembourg et la Belgique se sont abstenus.


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20 mai 2014 2 20 /05 /mai /2014 21:57

 

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Des faucheurs de vignes OGM relaxés

par Sophie Chapelle 19 mai 2014

 

 

 

C’est une décision judiciaire à laquelle le collectif des Faucheurs volontaires ne s’attendait pas. La Cour d’appel de Colmar a décidé le 14 mai 2014, au terme de quatre ans de procédures, de relaxer en appel les 54 inculpés. L’affaire a commencé en août 2010, après la destruction d’un essai en plein champ portant sur 70 porte-greffes de vigne génétiquement modifiés, appartenant à l’Institut national de la recherche agronomique (Inra). « La recherche fondamentale sur les OGM doit uniquement s’effectuer en milieu confiné », justifient les opposants. Condamnés en première instance, ils paient 57 000 euros de dommages et intérêts à l’Inra. Mais refusent leur condamnation au pénal et font appel.

 

L’absence d’impact n’est pas prouvée

Dans le jugement du 14 mai que s’est procuré Basta !, la Cour d’appel considère que la demande de l’Inra « se contente d’affirmer, sans fournir la moindre donnée scientifique, que l’essai ne générera aucun risque, d’une part, pour l’écosystème [et] pour la santé humaine ». Pour les juges, les affirmations de l’Inra ne sont « nullement étayées par le moindre élément ». Le demandeur doit fournir les éléments d’information permettant d’évaluer l’impact de l’essai. Et pas seulement soutenir : « Nous n’avons observé aucune anomalie auprès des personnels travaillant au contact de ces plantes depuis 4 ans ».

Les faucheurs d’OGM ont déjà été relaxés à plusieurs reprises en première instance, mais les Cours d’appel ont systématiquement annulé ces relaxes au profit de peines de prison avec sursis et d’amendes. « À Colmar, la Cour a reconnu un des arguments des Faucheurs, à savoir que l’autorisation de cet essai délivré par le ministère de l’Agriculture était illégale, souligne Inf’OGM. Le délit de destruction ne pouvait donc pas être retenu contre les faucheurs. A noter également que si la Cour a jugé les 54 faucheurs coupables de « violation de domicile », elle ne les a condamnés à aucune peine. Dans un communiqué, l’Inra précise qu’ « au-delà du jugement, le droit de la recherche publique à mener, dans le respect strict du cadre réglementaire, des travaux scientifiques d’intérêt général sur des sujets sensibles doit être réaffirmé ». Le débat sur les OGM va se poursuivre au-delà des discussions dans les tribunaux.


Photo : © Martine Chevalier

 


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Source : www.bastamag.net

 

 

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16 mai 2014 5 16 /05 /mai /2014 16:53

 

Source : www.lemonde.fr

 

Poker menteur autour de l'interdiction des OGM

LE MONDE | 16.05.2014 à 08h16 • Mis à jour le 16.05.2014 à 16h32 | Par Gilles van Kote

 

 

Adversaires des organismes génétiquement modifiés (OGM), vous pouvez dormir sur vos deux oreilles. Ce sont les ministres de l'écologie et de l'agriculture, Ségolène Royal et Stéphane Le Foll, qui l'assurent : la mise en culture de maïs génétiquement modifié est « définitivement » interdite en France, après l'adoption par le Sénat, lundi 5 mai, d'une proposition de loi précédemment votée par l'Assemblée nationale.

En réalité, il n'en est rien. D'abord parce qu'aucune mesure législative ne s'impose de manière définitive. Mais surtout parce que l'espérance de vie de ce texte de loi est faible, pour une raison toute simple : il n'est pas du ressort des représentations nationales de se prononcer sur l'autorisation ou l'interdiction de plantes transgéniques sur leur territoire.

Il s'agit là d'une prérogative européenne, dont les modalités sont notamment fixées par la directive 2001/18 sur les OGM, un texte transposé dans le droit français par la loi du 25 juin 2008.

S'engouffrant dans cette ouverture, 81 sénateurs UMP ont saisi le Conseil constitutionnel au lendemain du vote, arguant que la loi « ne respecte pas le droit européen », « ni sur la forme ni sur le cadre juridique communautaire de suspension ou d'interdiction de la mise en culture d'une semence OGM précédemment autorisée ».


PARIS USE D'ARTIFICES JURIDIQUES SUCCESSIFS

Juristes et opposants aux OGM reconnaissent l'extrême fragilité du texte de loi. C'est qu'il relève de l'expédient : son véritable objectif est de faire gag...

L’accès à la totalité de l’article est protégé

 

*Suite de l'article sur  lemonde

 

Source : www.lemonde.fr

 

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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 16:41

 

 

Source : www.reporterre.net


 

Les études de sécurité sur le maïs OGM 1507 ont été menées par des chercheurs inféodés à l’industrie

Informationsdienst Gentechnik

mercredi 14 mai 2014

 

 

 

La culture du maïs génétiquement modifié 1507 pourrait être autorisée à tout moment dans l’Union Européenne. Cependant, il n’existe que très peu d’études indépendantes sur les risques qu’il présente : le nouveau rapport de l’association Testbiotech révèle que les trois-quarts de ces études sont menées par des scientifiques ayant des liens très étroits avec l’industrie agro-alimentaire.


Testbiotech a analysé les articles scientifiques publiés sur le sujet et a constaté que les données disponibles sur le poison produit par le maïs proviennent en majeure partie de chercheurs travaillant étroitement avec l’industrie.

Les experts de Testbiotech à Munich ont trouvé 92 études dans les bases de données de magazines scientifiques traitant du maïs génétiquement modifié 1507, et en particulier du poison Cry1F qu’il sécrète.

Les trois-quarts proviennent soit de membres de l’industrie, soit de scientifiques qui entretiennent des liens avec les fabricants d’OGM. Six autres publications ont obtenu le soutien de l’industrie. Seules quinze publications n’ont pas de lien direct avec l’industrie agro-alimentaire – soit seulement 16 %.

Les analystes retombent toujours sur les noms de quelques scientifiques ayant participé à de nombreuses publications sur le maïs 1507. Blair Siegfried, avec quinze publications, arrive en tête. Il est professeur d’entémologie à l’université du Nebraska et étudie, entre autres, l’influence du poison secrété par les plantes transgéniques sur les papillons utiles.

Le hic : Siegfried est également membre d’un comité consultatif du leader du marché OGM, Monsanto. En outre, Testbiotech affirme qu’il a également travaillé pour le groupe de pression International Life Sciences Institute (ILSI), qui milite pour une évaluation des risques plus souple dans l’UE.

Et ce n’est pas tout : Siegfried est également cité comme inventeur sur le brevet du Cry1F, détenu d’après Testbiotech par Dow, le géant de la chimie qui a développé le maïs 1507 avec Du Pont et Pioneer.

Richart Hellmich, de l’université d’Iowa, a lui aussi participé à de nombreuses études concernant le maïs 1507 ou le toxique qu’il sécrète. Lui aussi fait partie du comité consultatif de Monsanto, et selon Testbiotech, il aurait reçu de Monsanto des fonds pour ses recherches et participé à des publications du groupe de pression ILSI.

Testbiotech présente encore d’autres cas de ce type. L’un des chercheurs, par exemple, a travaillé chez Dow pendant dix ans. Dans l’ensemble, il y a donc une très grande influence de l’industrie sur les études de risques, ainsi que d’importantes lacunes en ce qui concerne les risques présentés par le maïs 1507. L’autorité européenne de sécurité des aliments (AESA) ne s’est cependant pas intéressée à ce déséquilibre lorsqu’elle a donné le feu vert au maïs OGM.

 

*Suite de l'article sur reporterre

 

 

Source : www.reporterre.net

 

 

 

 

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