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5 mai 2015 2 05 /05 /mai /2015 16:03

 

Source : http://blogs.mediapart.fr/blog/jean-luc-gasnier

 

 

La Commission Européenne, cheval de Troie des firmes américaines

 

 

La Commission européenne ne pouvait pas rester inactive, les lobbies commençaient à s’impatienter.

La pénétration de nouvelles espèces d’OGM sur le marché européen était bloquée depuis des années. Face à l’opposition persistante des consommateurs et d’une majorité d’Etats membres, il devenait urgent de faire preuve d’imagination et de trouver les mécanismes juridiques capables de contourner la volonté populaire.

Mais la dictature du marché se devait de s’imposer sous le prétexte démocratique.

Comment donner l’illusion de « tenir compte de l’avis de  l’opinion publique  dans les Etats membres »  en imposant des produits rejetés et désapprouvés majoritairement  par les européens ?  Comment faciliter l’accès aux marchés pour les firmes en prétendant s’entourer de garanties plus rigoureuses ? Comment supprimer les verrous en ayant l’air de sécuriser ?

L’affaire a été habilement menée, avec tout le savoir-faire des technocrates de l’Union européenne et toute la déloyauté dont savent faire preuve des hommes politiques  libéraux et socio-libéraux lassés de leur électorat.  Elle s’est déroulée en trois actes.

Acte I, le 13 janvier dernier : Accorder des droits illusoires aux citoyens et consommateurs.

 Le Parlement européen  vote un amendement à une directive datant de 2001. La procédure d’autorisation des cultures d’ OGM est renationalisée : les Etats membres ont le pouvoir d’interdire  la culture mais doivent négocier et justifier  directement auprès des firmes cette interdiction à partir de  « motifs légitimes autres que ceux liés aux risques pour la santé humaine ou animale, ou pour l'environnement, qui sont examinés à l'échelle de l'Union ». On  fait mine de redonner du pouvoir aux Etats membres mais on rend tout recours pratiquement impossible dans les faits. Les capitales pourront désormais évoquer des motifs de politique agricole, d'aménagement du territoire ou des conséquences socio-économiques pour interdire la culture des OGM mais ces arguments  sont tous particulièrement  difficiles à défendre dans le cadre d’une économie de marché devant l’OMC ou un tribunal arbitral. Comme le remarque José Bové sur son blog :« aucune garantie juridique n'est donnée aux Etats "récalcitrants" dont la décision "souveraine" déplairait aux compagnies ».

 

Acte II, le 22 avril : Préparer, légitimer l’ouverture du marché européen aux transnationales américaines.

La procédure d’importation des OGM est calquée sur celle des mises en culture. Chaque état est désormais libre d’interdire des OGM autorisés à l’importation au niveau européen. Ce principe est évidemment inapplicable et incontrôlable puisqu’il est en flagrante contradiction avec la règle  de libre circulation des marchandises  au sein de l’Europe.

Acte III, le 24 avril : Ouvrir  les vannes ; une première série d’autorisations  est décidée, en attendant les autres. . .

 La Commission européenne délivre 19  autorisations d’importation et de commercialisation d’OGM  en Europe dont 17 destinées à l’alimentation animale et humaine, à la seule vue des dossiers déposés par les industriels. Le maïs NK 603, breveté par Monsanto et tolérant au Roundup,  qui avait fait l’objet d’une étude de toxicité controversée montrant l’apparition de tumeurs malignes chez les rats exposés ( étude menée par Gilles-Eric  Séralini ) fait partie du lot.

Trois actes auront permis, en trois mois, d’atteindre un objectif à l’opposé de la volonté populaire et de briser les défenses qui permettaient jusqu’à présent de s’opposer à la mise en culture et à l’importation des OGM en Europe.

La voie est désormais toute tracée et les négociations menées en vue de la signature du traité TAFTA peuvent se poursuivre dans un cadre juridique permettant de surmonter les réticences de certains Etats membres. Avec une constance exemplaire, la Commission européenne, présidée par Jean-Claude Junker, homme d’un exceptionnel dévouement au capitalisme financier, s’emploie à faire prévaloir les intérêts privés sur l’intérêt général et à promouvoir  les outils de domination adéquats. Elle est le cheval de Troie de l’industrie américaine en Europe  et notamment de la firme Monsanto, particulièrement gâtée par la première série d’autorisations.

Pendant ce temps, Hollande et Valls sont accaparés par  la menace terroriste  et mettent en place, avec la loi sur le renseignement, les instruments d’un état policier. Mais ne comptons pas sur eux  pour protéger les français d’un éventuel impact sanitaire et environnemental causé par les  OGM.  Devant le 69ème  congrès de la FNSEA qui s’est tenu récemment, le Premier ministre a affirmé qu’il fallait « donner les moyens concrets aux agriculteurs pour concilier performances économiques et écologiques »  (. . .) « et  laisser pour cela les chercheurs chercher ! ». Selon lui,   « Les biotechnologies sont incontournables » et  « toutes les tentatives d’intimidation seront poursuivies ».

Les « djihadistes verts » - selon la délicate expression de Xavier Belin, le président de la FNSEA- sont prévenus.

 

Source : http://blogs.mediapart.fr/blog/jean-luc-gasnier

 

 

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13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 21:08

 

Source : http://www.reporterre.net

 

Les Faucheurs volontaires veulent être jugés

13 avril 2015 / Lorène Lavocat (Reporterre)
 


 

 

Les plantes mutées ont tout des OGM… sauf qu’elles ne sont pas reconnues comme tel par la loi. Résultat : elles s’insinuent discrètement dans les champs et les assiettes. Pour interpeller les pouvoirs publics, les Faucheurs volontaires viennent de piétiner un champ de colza.

- Le Pouëze (Maine-et-Loire), reportage

Accroupis dans les champs en fleurs, ils semblent répondre à l’appel des cloches pascales. « C’est une chasse aux Oeufs au Grand-Marnier », sourit Guillaume. Œufs au Grand-Marnier, alias OGM (organismes génétiquement modifiés) : nom de code improvisé pour cette opération dominicale des Faucheurs volontaires.

Dimanche 5 avril, ils ont envahi à soixante les champs de colza du Geves, le Groupe d’Etudes et de contrôle des Variétés et des Semences, près d’Angers (49). Une institution semi-publique chargée de tester et d’inscrire les variétés végétales au catalogue français. Son tort ? Il testerait des VrTH, des « variétés rendues tolérantes aux herbicides ».

 

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61 Faucheurs ont participé à l’action de fauchage au Geves.
 

Des OGM ? Officiellement non, mais les Faucheurs veulent justement dénoncer cette confusion : « Nous n’avons rien contre le Geves en tant que tel, explique Pierre. Ce que nous dénonçons, c’est le manque de transparence et d’information sur ces plantes mutées. » A ses côtés, une quinquagénaire enthousiaste se relève, un plant de colza à la main : « Même le jour de Pâques, c’est opaque ! »

 

La face cachée des OGM

Car pour les Faucheurs, les VrTH ne sont rien d’autre que des OGM cachés. « Ces plantes subissent des modifications génétiques, via des rayonnements ou des produits chimiques », explique Brieg. Les OGM « classiques » sont obtenus via transgénèse : les chercheurs introduisent de nouveaux gènes. La mutagénèse artificielle s’inspire quant à elle d’un phénomène naturel : le génome des végétaux se transforme en permanence afin de s’adapter à son environnement.

C’est d’ailleurs ce que mettent en avant les promoteurs de cette technologie : « Tout agriculteur sème et produit chaque année, sur un seul hectare, beaucoup plus de mutants que n’importe quel laboratoire qui réalise des expériences de mutagénèse », explique l’Association française des biotechnologies végétales.

 

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Lancés au début des années 2000, les Faucheurs volontaires se concentrent aujourd’hui sur les VrTH, les variétés rendues tolérantes aux herbicides.
 

Sauf que dans le milieu confiné des laboratoires, les techniques utilisées pour forcer les plantes à muter sont beaucoup plus brutales. Rayonnements gamma, bains chimiques. Le site d’Info OGM dénonce ainsi une méthode « aléatoire », « mal connue et mal maitrisée ».

Les scientifiques sont partagés sur la question. En 2011, l’Inra (Institut national de la recherche agronomique) et le CNRS (Centre national de la recherches scientifique) ont publié un rapport plutôt réservé sur la question : « Une utilisation répétée de ces variétés, sous certaines conditions, pourrait les rendre inefficaces à moyen terme. »

Qu’il s’agisse de mutagénèse ou de transgénèse, le résultat est le même : au sortir des stations expérimentales, les plantes sont modifiées génétiquement. La règlementation européenne, notamment la directive 2001-18, reconnait d’ailleurs les plantes mutées comme des OGM… mais les exclut mystérieusement de son champ d’application. « Aujourd’hui, ces variétés sont dispensées d’évaluation et on manque totalement de traçabilité », s’insurge Julien. Les mains terreuses, il arrache rageusement quelques pousses de colza.

 

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Ils ont détruit un hectare de colza en une heure, sans savoir s’il y avait vraiment des OGM. Leur objectif : dénoncer l’opacité.
 

Avec ses camarades faucheurs, il réclame un moratoire sur les plantes mutées, pour laisser le temps aux chercheurs de mieux connaître les effets de cette technologie. « Nous ne sommes pas contre la science », ajoute Pierre. « Nous voulons plus de science, plus de recherche. »

Barbe blanche éclatante et petites lunettes rondes, il déroule point par point les critiques adressées à ces VrTH : « Elles participent au brevetage et à la privatisation du vivant, elles se disséminent facilement et peuvent ainsi contaminer d’autres cultures, et surtout elles vont de paire avec un usage toujours plus important des pesticides. »

 

Or si l’impact écologique et sanitaire des OGM est encore méconnu, la nocivité des herbicides et insecticides sur la santé et l’environnement n’est plus à prouver. « Avec les VrTH, on a créé des plantes qui survivent quand on les bombarde de pesticides. C’est comme si on buvait du poison sans en mourir ! », explique Brieg.

En France, tournesol, maïs et colza VrTH, commercialisés par les géants semenciers Pioneer et BASF, sont cultivés dans nos champs. Plus de 15 000 ha seraient concernés. Des plantes qui se retrouvent ensuite dans nos assiettes, soit sous forme d’aliments pour le bétail, soit comme huile de table.

Mais avant d’entrer dans notre chaîne alimentaire, ces variétés passent par les champs du Geves. « Il n’y a pas, à ma connaissance, de variétés tolérantes aux herbicides ici ! », s’exclame, dépité, M. Sicard, le directeur de l’institution. Sans étiquetage clair, les Faucheurs n’étaient effectivement pas certains de détruire des OGM

 

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M. Sicard, directeur du Geves

 

« Nous voulions justement dénoncer l’absence de transparence, car il est impossible de savoir s’il y a ou non des VrTH », explique Brieg. « Nous savons juste que le Geves a déjà testé des plantes mutées. » Le directeur réfute l’argument d’opacité, arguant la traçabilité des produits mis sur le marché. « Chaque agriculteur peut choisir ce qu’il met dans ses champs, et quel herbicide il utilise », précise-t-il, avant de conclure : « Ce que vous faites là, ce n’est pas une action démocratique, c’est une atteinte à la propriété privée et à un travail réglementaire. »

 

Le nouveau combat des Faucheurs volontaires

En une heure, l’hectare de colza a disparu, emporté par une nuée de sauterelles bipèdes. « Je n’aime pas détruire des cultures, arracher des plantes », soupire Christine. Cette paysanne est venue d’Aveyron pour défendre l’agriculture bio contre le modèle industriel incarné par ces VrTH. « Mais on n’a pas d’autres moyens pour se faire entendre ! »

Depuis plus de cinq ans, les Faucheurs tirent la sonnette d’alarme : il y a encore des OGM en France ! Leurs actions rencontrent jusqu’ici peu d’écho : la question des VrTH est complexe, difficile à médiatiser, et les semenciers font tout pour étouffer les affaires. Peu de poursuites, afin de ne pas faire de vague.

Alors cette fois, ils ont décidé de frapper plus haut. Car attaquer le Geves, géré par l’Inra, le ministère de l’Agriculture et le Gnis (Groupement national des industries semencières), c’est s’en prendre à l’Etat. Tous espèrent un procès, pour interpeller les autorités et les citoyens...

 

*Suite de l'article sur reporterre

 

 

Source : http://www.reporterre.net

 

 

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29 mars 2015 7 29 /03 /mars /2015 20:57

 

Source : Les Verts de Rage

 

Pour le lobbyiste Patrick Moore pro OGM et pro Monsanto, on peut boire du roundup, c'est sécuritaire...jusqu'au moment ou le journaliste lui en propose un verre...surréaliste...
Cela démontre bien la mauvaise foi, les mensonges, l'avidité et le "jusquauboutisme" des ces industrielles vendeurs de mort et d'écocide...

 

Lien : https://www.youtube.com/watch?v=ovKw6YjqSfM#action=share

 

Ajoutée le 27 mars 2015

SM Gibson
March 26, 2015
(ANTIMEDIA) French television station Canal+ recently sat down with Dr. Patrick Moore for an upcoming documentary. Dr Moore, who claims to be an ecological expert and is currently the frontman for Ecosense Environmental, stated to the interviewer that Monsanto’s weed killer Roundup was not responsible for skyrocketing cancer rates in Argentina.


This is where the interview took a turn for the surreal.
Dr. Moore insisted that Roundup is safe to drink, at which point the interviewer did the only logical thing one could do in that situation. He offered the doctor a glass of the weed killer to allow him an opportunity to back up his statement. The following is the text from that exchange.
Dr. Patrick Moore: “You can drink a whole quart of (Roundup) and it won’t hurt you.”
Canal+: “You want to drink some? We have some here.”
Moore: “I’d be happy to, actually…. Uhh…Not.. Not really. But I know it wouldn’t hurt me.”
Canal+: “If you say so, I have some glyphosate, have some.”
Moore: “No. I’m not stupid.”
Canal+: “So, it’s dangerous, right?
Moore: “No, People try to commit suicide with it and fail; fail regularly.”
Canal+: “Tell the truth, it’s dangerous.”
Moore: “It’s not dangerous to humans.”
Canal+: “So, are you ready to drink one glass?”
Moore: “No, I’m not an idiot. Interview me about golden rice, that’s what I’m talking about.”
Canal+: “We did.”
Moore then abruptly ends the interview by calling the host a “complete jerk” and storms off.
Greenpeace, an organization to which the doctor turned lobbyist belonged in the 1970’s, issued this statement in part in 2008 regarding Dr. Patrick Moore.
Patrick Moore often misrepresents himself in the media as an environmental “expert” or even an “environmentalist,” while offering anti-environmental opinions on a wide range of issues and taking a distinctly anti-environmental stance. He also exploits long-gone ties with Greenpeace to sell himself as a speaker and pro-corporate spokesperson, usually taking positions that Greenpeace opposes.




While it is true that Patrick Moore was a member of Greenpeace in the 1970s, in 1986 he abruptly turned his back on the very issues he once passionately defended. He claims he “saw the light” but what Moore really saw was an opportunity for financial gain. Since then he has gone from defender of the planet to a paid representative of corporate polluters.




Patrick Moore promotes such anti-environmental positions as clearcut logging, nuclear power, farmed salmon, PVC (vinyl) production, genetically engineered crops, and mining. Clients for his consulting services are a veritable Who’s Who of companies that Greenpeace has exposed for environmental misdeeds, including Monsanto, Weyerhaeuser, and BHP Minerals.
Watch the video from Canal+

Original Video:
http://theantimedia.org/lobbyist-clai...

This article (Lobbyist Claims Monsanto’s Roundup Is Safe To Drink, Freaks Out When Offered A Glass) is free and open source. You have permission to republish this article under a Creative Commons license with attribution to the author and TheAntiMedia.org. Tune in to the Anti-Media radio show Monday through Friday @ 11pm Eastern/8pm Pacific. Help us fix our typos: edits@theantimedia.org.

 

 

 

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12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 18:05

 

Source : http://www.bastamag.net

 

 

Piratage

Quand Bill Gates finance des « super bananes » OGM

par Sophie Chapelle 12 mars 2015

 

 

Fin de la success story pour la banane génétiquement modifiée riche en vitamine A ? Depuis 2005, une équipe de scientifiques australiens de la Queensland University of Technology s’attelle à développer des bananes OGM à forte teneur en vitamine A. La recherche est financée à hauteur de 15 millions d’euros par la fondation Bill Gates, l’homme le plus riche du monde en 2014. « Nous cherchons à augmenter le niveau de pro-vitamine A (...) afin d’améliorer significativement l’état de santé des consommateurs de bananes africains », explique en juin 2014 le professeur James Dale [1].

Cette carence entraîne chaque année la mort de plus de deux millions de personnes, principalement des enfants [2]. L’objectif annoncé est de promouvoir les bénéfices nutritionnels de cette banane dans les pays tropicaux en commençant par l’Ouganda, l’Inde, le Kenya, la Tanzanie et le Rwanda. Les deux premiers pays visés étant aussi les plus gros producteurs de bananes au monde, l’affaire pourrait se révéler juteuse.

 

Une variété de banane biopiratée

Si les bananes ougandaises sont pauvres en bêta-carotène, des variétés en Papouasie Nouvelle Guinée, à 13 000 kilomètres, en contiennent beaucoup. C’est notamment le cas de l’Asupina, une variété contenant 25 fois plus de provitamines A que la banane Cavendish, variété la plus commercialisée au monde. Pour créer la banane OGM, l’équipe de chercheurs australiens a donc inséré un gène d’Asupina dans le génome des bananes des hauts plateaux ougandais [3]. La banane génétiquement modifiée riche en vitamine A ne relève t-elle pas, dès lors, d’un cas clair de biopiraterie ? (lire tous nos articles)

« L’Asupina originale, collectée il y a 25 ans en Papouasie Nouvelle-Guinée, et détenue depuis par le Département de l’Agriculture de l’État du Queensland, est en fait propriété légitime d’une nation et des communautés qui l’ont développée », estime la revue britannique The Ecologist. Dans le cadre d’un programme dénommé « consommons local », l’ONG Island Food Community of Pohnpei a publié un poster montrant des photographies de 15 variétés de bananes à chair jaune riches en carotène et rappelant les bénéfices nutritionnels liés à leur consommation. L’une des variétés, la « Karat », est si populaire qu’elle est devenue l’emblème national des États Fédérés de Micronésie et figure sur les timbres postaux. Si la fondation Gates veut véritablement pallier aux carences en vitamine A de l’Ouganda, ne pourrait-elle pas promouvoir la culture des variétés de bananes rouges déjà existantes ?

 

Des « super bananes » testées sur des volontaires

 

Fin 2014, l’équipe de recherche sur la banane OGM annonce l’autorisation de tests pour l’alimentation humaine. Récoltées en Australie, les « super bananes » doivent être transportées aux États-Unis, afin d’être testées par douze patientes volontaires américaines, payées 900 dollars chacune. En décembre, plus de 120 organisations membres de l’Alliance pour la souveraineté alimentaire en Afrique s’opposent à ces tests, dans une lettre ouverte à la Fondation Gates [4]. « La promotion d’un aliment de base génétiquement modifié riche en vitamine A risque de perpétuer des régimes alimentaires monolithiques, la cause même des carence en vitamine A, souligne Mariam Mayet, membre de l’Alliance. Ce dont nous avons besoin c’est de la diversité de nos plantes et les connaissances associées. »

Si la réponse à cette lettre se fait toujours attendre, James Dale a annoncé début janvier que les tests étaient repoussés, le matériau n’étant pas conforme aux normes de qualité. « C’est un défi d’expédier des bananes depuis l’Australie jusqu’aux États-Unis et qu’elles arrivent en bon état », explique t-il. Un argument qui intrigue Mariam Mayet, alors même que des bananes sont régulièrement expédiées chaque jour sur de longues distances. Ce n’est pas la première fois que les scientifiques se tournent vers les OGM pour résoudre des problèmes de carence alimentaire. En 1999, une équipe a présenté une variété de « riz doré » également enrichie en pro-vitamine A grâce à une modification génétique. Dix ans plus tard, un groupe de scientifiques et d’universitaires dénoncent des expériences sur le riz doré effectuées sur des enfants. A ce jour, le riz doré n’est pas commercialisé. Pour de nombreux opposants, la solution à la carence en vitamine A réside dans la diversification génétique des aliments, libres de tout droit de propriété intellectuelle.

Notes

[1] Voir cet article

[2] Source : Organisation mondiale de la santé

[3] C’est ce qu’explique James Dale dans cet article

[4] Lire la lettre ouverte

 

 

Cet article vous a intéressé ? Basta ! a besoin de ses lecteurs pour poursuivre son travail, faites un don.

 

 

Source : http://www.bastamag.net

 

 

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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 21:57

 

Source : https://www.facebook.com/136071526429368/photos/a.264526440250542.55864.136071526429368/805310779505436/?type=1&theater

 

Combat Monsanto (officiel)

 

INVITEZ VOS AMI(E)S ET REJOIGNEZ LE COMBAT CONTRE MONSANTO ET CONSORT !!! STOP OGM


Le 23 mai 2015 les citoyens du monde entier marcheront à nouveau contre Monsanto (Bayer, Syngenta, les multinationales des OGM et des pesticides toxiques), contre ce modèle agricole accro à la chimie et aux manipulations du vivant, imposé au détriment des peuples et des paysans qui les nourrissent ! C’est ce même modèle productiviste et destructeur, au cœur du projet de Grand marché transatlantique UE/USA (TAFTA), que nous dénonçons également.

Des millions de personnes, dans une cinquantaine de pays et plusieurs villes de France, manifesteront leur volonté d’une agriculture durable, respectueuse des agriculteurs comme des écosystèmes, et d’une alimentation capable de garantir notre santé et celle de nos enfants.

MaM Paris : https://www.facebook.com/events/996899193657121
MaM en France : https://www.facebook.com/events/333023593561520

 

 

Source : https://www.facebook.com/136071526429368/photos/a.264526440250542.55864.136071526429368/805310779505436/?type=1&theater

 

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21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 22:06

 

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14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 22:44

 

Source : www.reporterre.net

 

Le Parlement européen facilite l’autorisation des cultures d’OGM

Philippe Desfilhes (Reporterre)

mercredi 14 janvier 2015

 

 

 

Les députés européens ont adopté mercredi une directive facilitant les autorisations de cultures transgéniques. Elles ne seront plus décidées au niveau communautaire, mais par chaque Etat. Et les entreprises pourront attaquer les interdictions.


C’en est fini de la directive 2001/18 qui présidait depuis quatorze ans à l’autorisation de tout nouvel organisme génétiquement modifié (OGM) et dont les difficultés d’application bloquaient de facto les cultures transgéniques en Europe - le seul OGM cultivé dans l’Union est le maïs MON 810, autorisé en 1998 dans le cadre d’un précédent texte européen. Les députés européens ont en effet voté mercredi 13 janvier à Strasbourg à une très large majorité (480 voix contre 159) une nouvelle directive dont on peut craindre qu’elle soit beaucoup plus favorable aux OGMs .

Dite « de renationalisation des procédures d’autorisation des OGMs », la nouvelle directive est pourtant en apparence plus sévère que sa devancière car elle prétend « faciliter » les interdictions nationales. Auparavant en effet, pour interdire la culture d’une variété transgénique autorisée en Europe, un pays devait démontrer au moyen « de nouvelles preuves scientifiques » que ces plantes présentaient un risque pour la santé humaine ou animale et décréter un moratoire. En France, les moratoires étaient régulièrement déboutés par le Conseil d’Etat. Désormais, d’autres raisons pourront être invoquées, comme « des objectifs de politiques agricoles, environnementales, publiques » ou simplement « des impacts socio-économiques ».

Mais, et c’est là que le bât blesse pour les opposants aux OGMs, ces raisons devront avoir été négociées au préalable entre l’Etat qui veut interdire l’OGM sur son territoire et l’entreprise de biotechnologie qui fait la demande d’autorisation. « Pour la première fois en Europe, quelque soit le domaine concerné, des Etats devront demander une autorisation à des entreprises pour pouvoir interdire un de leur produit sur leur territoire. C’est inacceptable ! », s’insurge José Bové, député Verts-ALE.

La nouvelle directive accorde une place démesurée aux entreprises de biotechnologies. « Ce n’est plus l’EFSA (Autorité européenne de Santé des Aliments), la Commission ou le Conseil qui décidera de la culture d’un OGM ou d’un groupe d’OGM sur un territoire donné, mais les entreprises semencières elles-mêmes », dénonce l’eurodéputé.

De surcroît, le manque de clarté du texte ouvre la porte à des attaques des entreprises semencières contre les interdictions nationales, par exemple pour distorsion de concurrence dans le marché intérieur, atteinte aux règles de l’OMC (Organisation mondiale du commerce) ou encore devant des tribunaux arbitraux tels que prévu dans le traité TTIP ou le CETA (accord de commerce entre le Canada et l’Union européenne). « Quel sera le poids juridique des raisons autres que ’scientifiques’ mises en avant par un Etat pour interdire un OGM sur son territoire ? », s’interroge-t-il.

Ce n’est pas tout. La nouvelle directive placera les Etats membres dans une situation « schizophrénique » quand une demande d’autorisation d’un nouvel OGM leur sera présentée. « Comment pourront-ils faire valoir leur opposition à l’autorisation au niveau européen alors qu’ils disposeront des outils pour prendre une décision au niveau national ? », s’interroge Eric Meunier, d’Inf’OGM. Et ne risque-t-on pas d’assister à d’autres marchandages et arrangements dans les coulisses du Parlement où les négociations ne sont pas toujours de la plus grande transparence ?

Avec cette nouvelle directive, la Commission Juncker fait aboutir un projet muri de longue date....

 

*Suite de l'article sur reporterre

 

 

Source : www.reporterre.net

 

 

 

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29 décembre 2014 1 29 /12 /décembre /2014 17:31

 

Source : www.bastamag.net

 

 

 

Alimentation

Fêtes de fin d’année : comment éviter les OGM dans votre menu

par Christophe Noisette, Pauline Verrière 22 décembre 2014

 

 

 

 

 

Le marathon des repas en familles ou entre amis commence. Huîtres, foie gras, chapon, viandes, fromages ou desserts… Peut-on éviter de servir des OGM à ses invités ? L’équipe d’Inf’OGM a concocté un menu type avec des produits souvent incontournables en cette période de fêtes. Et nous explique si oui ou non – ou peut-être – ils contiennent des OGM, et sur quels labels s’appuyer. A lire avant de faire les courses.

Vos petits plats finissent doucement de mitonner et vous apportez la dernière touche à votre décoration. Avez-vous bien pensé à tout ? Votre menu de fêtes ne contiendrait-il pas des OGM ? Avec ce menu type, l’équipe d’Inf’OGM vous aide à y voir plus clair. Pour commencer, rappelons que tout produit qui contient des OGM doit être étiqueté comme tel.

Mais cette règle connaît des exceptions : il n’y a aucune obligation à étiqueter les produits issus d’animaux nourris aux OGM, les OGM utilisés au menu d’un restaurant ou encore les OGM « cachés », c’est-à-dire issus de manipulations génétiques (mutagenèse dirigée, cisgenèse...) qui ne rentrent pas dans le champ d’application de la réglementation européenne sur les OGM. En revanche, depuis 2012, les produits qui respectent certaines conditions peuvent être étiquetés comme étant « sans OGM ». Sans faire la promotion de certaines pratiques agricoles (comme le gavage ou le chaponnage), cet article souhaite vous faire réfléchir à la question des OGM à travers un menu traditionnel de fêtes, tel que beaucoup de Français l’envisagent.

Huîtres de quatre saisons : avec OGM

Modifiée chromosomiquement en laboratoire en 1997 par l’Institut public français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer), et commercialisée en 2000, l’huître de Quatre Saisons est triploïde – elle possède trois paires de chromosomes – et, en théorie, stérile. Actuellement, elle représente environ 30% des huîtres vendues en France, sans étiquetage spécifique, ni évaluation sérieuse. Les Biocoop, notamment, refusent cette huître dans leur rayon. Son avantage : plus productive et disponible toute l’année alors que les huîtres naturelles sont vendues de septembre à décembre.

Inconvénient : les ostréiculteurs sont plus dépendants des écloseries et, d’après l’Inra, si quelques huîtres tétraploïdes (nécessaires pour fabriquer des huîtres triploïdes) s’échappaient des écloseries, cela entraînerait « en une dizaine de générations, le basculement vers une population exclusivement tétraploïde ». Actuellement, de nombreux ostréiculteurs se plaignent d’un taux de mortalité anormalement élevé pour les huîtres triploïdes.

Foie gras du Sud-ouest et son pain épicé : peut-être OGM

Cette indication géographique protégée (IGP), foie gras du Sud-Ouest, n’interdit pas les OGM dans l’alimentation des canards. C’est donc la porte ouverte aux OGM au moins pour la majeure partie de la vie de l’animal. Seule la période de gavage – 10 jours sur les 90 au total – impose l’utilisation de maïs produit dans le Sud-Ouest, donc non transgénique en période de moratoire. Lequel a été annulé en août 2013. Bientôt un foie gras 100% nourri aux OGM ? À moins que l’IGP ne modifie son cahier des charges... Un choix qui peut s’avérer d’autant plus intéressant pour les producteurs, que le foie gras ne peut pas bénéficier du label bio. Certains foies gras sous IGP du Sud-Ouest ont néanmoins fait le choix d’exclure les OGM : c’est le cas par exemple de Labeyrie...

Chapon de Bresse : sans OGM

Certaines AOC, comme celle des volailles sous AOC de Bresse, ont fait le choix d’exclure totalement les OGM. Quelle que soit la marque, quel que soit le producteur, si vous voyez cette AOC, elle est garantie sans OGM ! C’est le cas pour les chapon, dinde, poulet et poularde de Bresse, les volailles fermières de Loué, ou bien sûr celles issues de l’agriculture bio.

Viande de bœuf Limousin blason prestige : sans OGM

Quelques cahiers des charges Label Rouge excluent les OGM des mangeoires. Ainsi, le label Blason prestige, qui valorise la viande issue de vaches limousines, mais aussi les labels Bœuf Belle Bleue, Blond d’Aquitaine, fermier d’Aubrac, fermier du Maine, Gascon, et celui du Veau fermier du Lauragais... De même certaines AOC en viande bovine ont exclu les OGM, comme le Bœuf Maine Anjou.

Courge butternut farcie de marrons et de champignons : sans OGM

Si les légumes ne sont pas étiquetés, c’est qu’ils ne sont pas génétiquement modifiés. Peu d’entre eux peuvent bénéficier du label « sans OGM », car seuls peuvent être étiquetés sans OGM les végétaux pour lesquels un « équivalent » GM existe, c’est-à-dire principalement du soja ou du maïs.

Farandole de fromages : plutôt sans OGM

Tous les fromages issus de l’agriculture biologique proviennent d’animaux qui ont été nourris sans OGM. C’est également le cas d’un certain nombre d’AOC : Abondance, Beaufort, Bleu de Gex, Chevrotin, Comté, Epoisse, Gruyère, Laguiole, Mont d’Or, Morbier, Neufchâtel, Tomme des Bauges, Tomme de Savoie, Reblochon, Rocamadour, Roquefort, Salers, St Nectaire, Vacherin... Pour transformer le lait en fromage, sont utilisées des enzymes, les chymosines, mais il devient de plus en plus difficile pour les producteurs d’en trouver qui ne soient pas produites par des bactéries GM, ce qui ne rend pas les fromages génétiquement modifiés pour autant. Mais c’est une réelle difficulté pour les filières bio et « sans OGM », et pour le consommateur farouchement opposé aux OGM même confinés.

Oranges confites au miel : plutôt sans OGM

En France, en 2013, aucun OGM n’étant cultivé sur le territoire, les miels français sont donc pour le moment a priori exempts d’OGM. Mais le moratoire sur la culture des OGM a été annulé en août 2013 et si nos gouvernants ne font rien, la filière apicole sera menacée de contamination dès 2014. Pour les miels produits hors de France et vendus dans nos supermarchés, il est très difficile d’en connaître l’origine précise puisqu’il s’agit souvent de mélanges de différents miels. Les règles d’étiquetage sur la provenance des miels se limitant à « origine UE », « origine non UE » ou « origine UE/non UE », il n’est pas possible d’avoir la garantie que ces produits sont sans OGM. Des grands pays exportateurs de miels sont également de grands producteurs d’OGM, comme l’Argentine ou la Chine.

Dans l’UE, seuls les miels portugais ou espagnols pourraient contenir du pollen GM. Les règles d’étiquetage des miels contenant des pollens GM sont en discussion, et la Commission européenne essaye de faire passer une réglementation qui rendrait l’information facultative. C’est ça, la vraie transparence ! Si cela passe, pour le consommateur plus exigeant, il restera encore l’étiquetage « sans OGM dans un rayon de 3 km » ou, bien sûr, les miels issus de l’agriculture biologique.

Bûche au chocolat et crème fouettée bio : peut-être OGM

Les additifs (arômes, colorants...) souvent utilisés par l’industrie alimentaire dans les produits transformés, pourraient éventuellement être génétiquement modifiés. Dans ce cas, ils doivent être étiquetés sur l’emballage du produit. Si ces additifs sont obtenus à l’aide d’un OGM (c’est-à-dire que l’OGM a seulement été utilisé lors du processus de fabrication de l’additif), il n’y a dans ce cas aucune obligation d’étiquetage. Et si on faisait nous-mêmes notre bûche (œufs « issus d’animaux nourris sans OGM < à 0,9% », AOC beurre de Bresse, crème bio...) ?

Vin : cuvée de Colmar « vendange préventive » : sans OGM

A Colmar, les Faucheurs volontaires ont neutralisé un essai en champ de porte-greffes transgéniques (lire ici). Le but de la modification génétique était de rendre ce porte-greffe capable de résister au virus du court-noué. Les résultats préliminaires de cet essai ont montré que la stratégie « OGM » n’était pas efficace par rapport à ce virus. Par ailleurs, une levure Saccharomyces cerevisiae, a été génétiquement modifiée pour exprimer le gène malolactique de la bactérie Oenococcus oeni afin d’améliorer l’utilisation des sucres. Le vin actuellement en magasin dans l’UE n’est issu ni de ce porte-greffe, ni de cette levure GM.

Christophe Noisette et Pauline Verrière / Inf’OGM

Photo : CC Lady Elixir

- La lettre d’Inf’OGM de janvier-février 2015 vient de paraître et peut être commandée en ligne ici.

- Tous les articles de Basta ! sur les OGM

 

 

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Source : www.bastamag.net

 

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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 10:52

 

Info reçue pa mail

 

 

Pas de tomates OGM dans nos assiettes !! Retour sur l'occupation citoyenne à l’INRA d'Avignon le jeudi 02/10/2014

 

 

Les orientations de la recherche publique en question
Le jeudi 02/10/14 les faucheuses et faucheurs volontaires ont conduit une action au sein de l’unité GAFL à l’INRA d’Avignon impliquée dans ce projet de recherche pour de la transgénèse sur la tomate (résistance aux virus).
Genius est un projet de transgénèse sur 9 espèces cultivées, dont 7 utilisées pour l'alimentation humaine : blé, maïs, riz, colza, tomate, pomme de terre, peuplier, pommier, rosier. Ce projet initié par l’ancien gouvernement
de Mr Sarkozy, a débuté en septembre 2012 sous le mandat de Mr Hollande.
Il s’agit d’un partenariat public /privé associant 8 INRA, 1 CIRAD, 1 Université et 5 entreprises privées. Il est doté de 21,3 millions d’euro dont 6 millions de l’ANR.
Ce projet affiche ouvertement ses objectifs de mise sur le marché de plantes transgéniques et d’allègement de la réglementation concernant ces OGM. Notre recherche publique est clairement mise au service de l’industrie des biotechnologies et de la semence par le biais d’un partenariat public/privé.
Ces plantes génétiquement modifiées aboutiront à la production de brevets au profit des multinationales.
Nos décideurs politiques détournent l’argent des contribuables et le service public de leur rôle qui est de pérenniser et de développer le bien commun dans une orientation décidée par toute la communauté.
Dans ce projet nous dénonçons encore une fois la mise en place d’une stratégie de « persuasion » des citoyens et des législateurs concernant « l’innocuité de ces nouveaux OGM » en vue d’un allègement de leur
réglementation. Leur légalisation permettra alors de les exclure de toute controverse, de toute traçabilité et évaluation. De fait elle déresponsabilisera totalement les politiques et les directeurs scientifiques des
conséquences de leur choix dictatorial.
Pour preuves, des extraits du site officiel du projet Genius où certaines phrases en rouge ont été récemment supprimées et remplacées. Ces modifications sont survenues après la rencontre d’une délégation des faucheurs au ministère de la recherche le 09/07/14 où nous avons demandé l’arrêt du projet en l’état.

Extraits de la présentation du projet du site officiel de Genius.
« Le matériel biologique produit sera soit porté directement sur le marché des semences soit optimisé
préalablement. L’information technique et le cadre éthique fourni au citoyen et au législateur français pourraient à terme alléger la charge réglementaire pour les experts comme pour les demandeurs. »
Phrase remplacée par « Des preuves de concept porteront sur des résistances aux maladies, la tolérance à la
salinité, l’architecture de la plante ou encore la qualité des produits. Des études réglementaires, économiques et philosophiques exploreront la cadre socio-économique du travail expérimental »
Nous rappelons que la grande majorité des français ne veut pas d’OGM ni dans l’environnement ni dans les assiettes.

NON aux OGM en liberté, NON au brevetage du vivant !
Les faucheurs volontaires rappellent qu’ils ne s’opposent pas aux OGM utilisés en recherche fondamentale ou en milieu confiné pour produire des protéines d’intérêt. Ils contestent par contre fortement l’orientation de la
recherche dans le « tout génétique » privant les autres voies de fonds et de moyens humains conséquents.
Nous proposons des alternatives pour une recherche publique digne de ce nom, au service du bien commun ainsi qu’une réflexion sur l’évaluation des nouvelles technologies qui est actuellement parcellaire et totalement
inadaptée.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE :
Pas de tomates OGM dans nos assiettes !!
Occupation citoyenne à l’INRA d’Avignon Unité GAFL pour dénoncer le projet de recherche GENIUS : projet de recherche publique/privée sur la transgénèse contact: geniusfv84@gmail.com

des images de l'action sur :
http://www.monalbum.fr/Album=S8B8XEZA
--
Collectif des Faucheurs volontaires Gard/Lozère

 

 

 

 

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20 septembre 2014 6 20 /09 /septembre /2014 21:15

 

Source : france3-regions.francetvinfo.fr

 

 

Anti-OGM : une action des faucheurs volontaires à Lorient

Une quarantaine de faucheurs volontaires ont mené ce vendredi matin une action au port de commerce de Lorient. Leur cible : un entrepôt dans lequel était entreposé du soja OGM. Agissant à visage découvert, aucun d'entre eux n'a été interpellé par la police.

  • Par Eric Nedjar
  • Publié le 19/09/2014 | 12:04, mis à jour le 19/09/2014 | 12:25
© Stéphane Izad
© Stéphane Izad

Une quarantaine de personnes se sont introduits ce vendredi matin, un peu après 7h , dans un hangar du port de commerce de Lorient pour déverser sur 7 000 tones de soja OGM 500 litres d'un produit le rendant impropre à la consommation par le bétail. Une nouvelle action des Faucheurs volontaires qui réclament toujours un moratoire sur les importations de cultures transgéniques en France.

Interview de cécile Bréhant, porte-parole des faucheurs volontaires à Lorient

 



Tous ont agit à visage découvert, une liste des participants à même été remise à la police alertée par les employés du hangar. Aucune interpellation n'a été procédée, mais une plainte devrait être déposée par les responsables de l'entrepôt.

 

 

 

Source : france3-regions.francetvinfo.fr

 

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