*Opération "lancé de ballons à l'attention de Valls" ce vendredi 1er juillet 2016 à l'Espiguette - Contre la loi travail et les cuves de kérosène (66 830 m3 ) stockés à 500m de la plage.
Bon ok, "on" a fini par nous confisquer nos affiches et la moitié des ballons qui n'étaient pas encore gonflés mais une centaine y a réchappé avant l'arrivée des forces de l'ordre...
Les images de la visite de Manuel Valls à L'Espiguette
il y a 27 minutes
(Extrait)
L e premier ministre s'est rendu au phare de L'Espiguette et au Yacht club de Port Camargue vendredi 1er juillet. Retour en images sur cette visite au pas de charge et ultra sécurisée.
Outre les ballons à messages pour Manuel Valls, qui flottaient au dessus du phare, les forces de sécurité ont aussi enlevé une banderolle.
Un dépôt de 66 830 m3 d’hydrocarbures ( KEROSENE et GASOIL) est installé depuis 1957 à 500 mètres de la plage naturiste de l’Espiguette et à 2,8 km de deux campings sur la commune du GRAU DU ROI. Ce site classé SEVESO 3 a fonctionné jusqu’en 2015 sans AUCUN arrêté ministériel d’autorisation, alors que nous sommes au cœur d’un domaine classé NATURA 2000 qui accueille en pleine saison plus de 10 000 personnes sur les plages.
Une enquête publique a été lancée pour "régulariser" la situation sans travaux ni aménagements. Elle doit aboutir à l’élaboration d’un PPRT (plan de prévention des risques technologiques)
Il s’agit de 6 bacs semi-enterrés dont la règlementation impose une double enveloppe pour prévenir les fuites. L’exploitant a obtenu une dérogation à cette loi au nom de l’antériorité de l’installation (droit de l’acquis). Pas de travaux prévus et d’ailleurs les bacs ne sont pas visibles de la plage, ce qui les rendrait inoffensifs ? De la même façon, il n’y a aucune prise en compte de l’évolution du trait de côte (montée du niveau de la mer évaluée à 200 ans pour arriver au dépôt) : A quoi bon s’en soucier maintenant ?
L’exploitant (le service national des oléoducs interalliés) dépendant du Ministère de la Défense et de l’Ecologie, connaît le risque de pollution des sols et de l’eau souterraine, ceux de pollution de l’air (au moment des opérations de charge et de décharge par exemple ou par dilatation des fluides). Par contre, les risques sanitaires pour les populations estivales (dont l’évacuation massive serait impossible par le chemin d’accès à la plage) ne sont pas retenus car celle-ci est considérée comme hors de portée des fumées et autres conséquences toxiques pouvant résulter d’une explosion ou d’un incendie. Enfin, l’impact sur les zones naturelles particulièrement fragiles n’est pas non plus à l’ordre du jour.
Au total l’autorité préfectorale compte bien boucler le dossier dans les meilleurs délais, après l’avis du CODERST (Comité Départemental de l’Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques) qui doit être rendu le 15 décembre
Nous appelons la population, les partis, les élus à réagir.
Nous demandons :
des réponses précises et la prise en compte réelle de l’avis de l’Autorité Environnementale en date du 14 mai 2014 ; une expertise des installations réalisée par un organisme INDEPENDANT ;
la mise en place d’une commission de suivi du site et le respect des règles environnementales ;
- la programmation du démantèlement progressif des six cuves du site et des autres réservoirs ;
- la mise en place d’un Plan Particulier d’Intervention par la préfecture.
Comité d’Urgence et de Vigilance pour l’Espiguette Site Seveso
Contacts : comitecuvess@gmail.com
Manuel Valls hué par des opposants à la loi Travail à Montpellier
AFP
Publication:
LOI TRAVAIL – Manuel Valls a été hué vendredi 1er juillet par plusieurs dizaines d'opposants au projet deloi Travail, lors de l'inauguration d'une ligne de tramway à Montpellier.
Les opposants au projet de loi, qui portaient des pancartes CGT et "Nuit debout", ont hué le Premier ministre alors que ce dernier venait de prendre la parole pour inaugurer la nouvelle ligne de tramway, comme on peut le voir dans notre vidéo en tête d'article.
"Ce n'est pas moi que vous sifflez, c'est cette belle inauguration, mais la démocratie c'est le respect et l'écoute de chacun", leur a répondu Manuel Valls. Faisant référence à l'ancien maire de Montpellier, Georges Frèche, il a ajouté: "Il ne s'en laissait pas compter par les sifflets de certains".
Forte présence policière
Les manifestants ont ensuite brandi des pancartes sur lesquelles était inscrit: "A bas la loi travail", "On ne lâche rien" et "49/3", l'article de la Constitution qui permet l'adoption d'un texte sans vote après engagement de la responsabilité du gouvernement.
"L'idée c'est que M. Valls comprenne que nous manifesterons partout où il ira et malgré le dispositif policier qui l'entoure tant qu'il ne retirera pas ce projet de loi qui assassine le code du travail", a expliqué un jeune manifestant à l'AFP.
Mercredi 22 juin nous étions une centaine de manifestants venant d’horizons divers (CGT, Nuit debout Montpellier, SCALP 34, Solidaires, action antifasciste Nîmes, Nuit debout Lunel) pour accueillir le président du Medef Pierre Gattaz qui se rendait a une réunion du Medef de l’Hérault.
Les manifestants ont accueilli comme il se doit les représentants de la classe dirigeante se rendant a cette congrégation de voleurs et d’escrocs notoires par des slogans tels que « tout le monde déteste le Medef » et quelques tomates. Avec détermination nous avons montré notre mépris et notre colère à ces représentants de la classe dirigeante qui cherche à travers le projet de Loi Travail à aggraver nos conditions d’exploitation. A noter que certains policiers qui nous faisaient face étaient munis d’armes de guerre (mitraillettes) comme si nous présentions un risque terroriste !
Suite au rassemblement des camarades ont voulu continuer à manifester devant le restaurant ou ces messieurs mangeaient aux frais de notre classe. Des larbins ont alors accouru pour protéger leurs exploiteurs et des camarades ont été frappés et gazés (« gattazés »?) par ces molosses du capital . Malgré les violences et la pression policière restons déterminés ! Retrait de la Loi Travail ! Tout le monde déteste le Medef et ses sbires !
Vendredi 17 juin aura lieu partout en France une opération #CasserolesDebout. L’objectif ? Faire un maximum de bruit contre la Loi Travail.
Alès – Saint-Félix de Pallières – Quissac – Nîmes – Bagnols sur Ceze etc.
Dernière minute : suite à un refus de la mairie de Quissac ( interdiction ? ), le rassemblement prévu dans ce village a été annulé. Il est proposé un rendez-vous sur le parking de la poste à 18h45 pour un covoiturage vers Alès.
Nous étions plus d’un million de manifestant.e.s mardi. Le gouvernement ne peut continuer à imposer ce projet alors qu’une écrasante proportion de citoyennes et citoyens est opposée à cette loi et qu’il ne dispose pas de majorité à l’Assemblée nationale.
#CasserolesDebout, c’est l’occasion de rappeler notre exigence : ce projet doit être retiré ! Vendredi soir, 350 rassemblements sont d’ores et déjà prévus, dans tous les départements, à 19h30 pour se rencontrer et échanger avec toutes celles et ceux qui, dans notre ville, sont mobilisé.e.s contre la Loi Travail.
Dès 20h, partout en France, concerts de casseroles simultanés. Les concerts seront retransmis sur les réseaux sociaux, en direct.
Votre ville n’apparaît pas sur la carte ? Il suffit de l’inscrire en cliquant ici. Vous recevrez un flyer personnalisé et un mode d’emploi détaillé.
Plus de 500 rassemblements #CasserolesDebout sont prévus demain, vendredi 17 juin, à 19h30, partout en France. Bravo à toutes et tous pour votre mobilisation !
Si vous n'avez pas encore inscrit votre Mairie sur la carte, c'est encore possible en cliquant ici.
Voici quelques éléments pour réussir l'événement près de chez vous :
> Il suffit d'être 4 ou 5 personnes pour une opération #CasserolesDebout. L'objectif est à la fois qu'un maximum de rassemblements, même petits, aient lieu pour montrer que nous sommes partout mobilisé.e.s contre la Loi travail. Cela va également nous permettre de rencontrer des citoyen.ne.s mobilisé.e.s. Plus de 3000 personnes se sont pré-inscrites sur Internet pour participer à l'événement près de chez elles.Demain, plusieurs médias annonceront l'événement.
> Toute la soirée et demain pendant la journée, continuez à partager l'information sur les réseaux sociaux. Cliquez pour partager sur Facebook et surTwitter.
> Vendredi, dès 19h30, partagez une photo des casseroles sur les réseaux sociaux avec un message du type "#CasserolesDebout à [VILLE] pour demander le retrait de la Loi travail". Pensez à tagger sur Facebook la page "Loi Travail, non merci". Nous diffuserons vos photos en direct.
> A partir de 19h30, accueillez les participant.e.s et présentez l'opération aux passant.e.s. Vous pouvez par exemple organiser une mini-AG d'échange sur la mobilisation et les suites possibles à donner au mouvement. N'hésitez pas à faire remonter vos idées d'actions à mener dans les semaines qui viennent.Une analyse complète de la loi, disponible sur le site de l'UGICT-CGT, peut vous aider à animer un débat. Pensez également à annoncer la manifestation intersyndicale du 23 juin, qui aura lieu partout en France.
> A 20h, début de concert de #CasserolesDebout. Une ou deux des personnes présentes peuvent être chargées de la communication. Pensez à poster des photos et une vidéo sur les réseaux sociaux. Vous pouvez également filmer l'opération en direct via des applications comme Periscope ou FacebookLive. Pensez à mettre systématiquement le hashtag #CasserolesDebout pour que nous puissions les relayer.
Cet après-midi, dans les rues d'Uzès (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)
La paisible cité ducale était plus bruyante que d’habitude cet après-midi.
Il faut dire que les syndicats CGT, FO, FSU et Solidaires avaient appelé à la manifestation à Uzès. Plusieurs centaines de personnes, 700 d’après les organisateurs, ont participé dans une ville symbolique pour eux.
« Si nous avons choisi de délocaliser la manifestation aujourd’hui, c’est pour trois raisons : la poursuite de la lutte contre la loi travail et la logique libertaro-mortifère du gouvernement, pour le respect du fait syndical et l’obtention de locaux et de moyens pour les syndicats du pays d’Uzès et pour soutenir les salariés d’Haribo, dont les actionnaires, grands capitalistes patentés, veulent appliquer la loi El Khomri avant l’heure », a lancé le secrétaire départemental de la CGT Simon Gévaudan, faisant allusion au plan de suppression de 110 postes chez Haribo France, dont la moitié pour le site uzétien, pour lequel la direction du groupe a mis en place un référendum malgré l’opposition de la CGT.
Si la direction affirme qu’elle retirera son plan si le « non » l’emporte, l’usine d’Uzès irait dans ce cas vers une baisse de production : « les salariés doivent choisir entre se faire couper la tête ou les deux bras » a estimé Simon Gévaudan, appuyé par le secrétaire CGT Haribo Michel Mirabel. « Outre les 110 emplois supprimés, il y a le gel des salaires, le pointage des pauses ou encore le fait de devoir demander la permission à un supérieur hiérarchique pour aller aux toilettes » a ainsi évoqué le secrétaire cégétiste uzétien, avant de parler de « chantage à l’emploi. »
Un plan qui provoque des remous aussi côté syndical : le délégué syndical FO du site, qui était pour le plan, vient d’être démis de ses fonctions représentatives par son syndicat, comme le secrétaire départemental FO Gilles Besson l’a confirmé avant de motiver ses troupes en prenant les exemples des raffineries, des cheminots, des enseignants ou encore des policiers municipaux, dont les sections FO ont voté la grève. « C’est le moment d’y aller ! » a poursuivi Gilles Besson, avant de qualifier ce mouvement d’« irrépressible » et François Hollande de « roi nu. »
Le secrétaire départemental FSU Emmanuel Bois a quant à lui fait un rappel historique, en cette année des 80 ans du Front populaire alors que le co-secrétaire départemental de Solidaires Jérémie Berthuin a estimé que « la mobilisation se maintient, depuis le 49.3, ce gros cadeau que nous a fait Manuel Valls, la radicalisation est de retour dans la lutte des classes, et nous en sommes heureux. » Une représentante de Nuit Debout Uzès a ensuite pris le micro pour appeler à la « résistance » quand des lycéens ont estimé vivre « dans une dictature camouflée. »
Le cortège a ensuite quitté l’esplanade pour descendre l’avenue Georges Pompidou, puis remonter par le boulevard Maréchal-Foch au son des porte-voix, « bombardes » et sirènes et enfin de manifester devant la mairie, lançant « on veut des locaux ! » en direction du maire, devant les grilles (fermées à clé) de l’hôtel de ville.
Une chose est sûre, près de trois mois après le début de la contestation de la loi travail, les syndicats ne comptent pas s’arrêter là. Prochaine étape le 14 juin, pour une manifestation nationale à Paris.
La 9e journée de mobilisation départementale de l'intersyndicale (CGT, SUD-Solidaire, FSU, CNT, Nuit Debout et lycéens) a rassemblé environ 500 manifestants à Uzès. En matinée une cinquantaine d'entre eux ont bloqué l'accès à la plateforme logistique du groupe Auchan à Saint-Césaire.
il y a 10 heures 2CATHY ROCHER et FRANÇOIS DESMEURES
C e jeudi 26 mai, actions coup-de-poing en matinée mais mobilisation moyenne lors du défilé de l'après-midi.
Le blocage des raffineries par la CGT a relancé le mouvement social contre la loi Travail à Nîmes, ce jeudi 26 mai au matin. Dès 5 heures, les militants de la CGT, de Solidaires, de la CNT et Nuit Debout étaient mobilisés sur trois points à Nîmes : le siège du PS, avenue du Maréchal-Juin ; la zone d'activité de Grézan et encore à Nîmes-Ouest pour une opération "péage gratuit" orchestrée par des militants de la CGT de Perrier, Areva, Haribo, opération qui aura eu le mérite de faire le bonheur des automobilistes.
Tôt le matin, devant les locaux de la fédération du PS gardois, les militants ont entassé du fumier et enflammé des pneus. Dans un tweet, la députée PS Françoise Dumas condamnait "très fermement ces actes malveillants proférés à l'encontre du PS gardois et de tous les militants". Réaction similaire de la part de Jean Denat, premier secrétaire fédéral du Parti socialiste du Gard : "Je condamne fermement ces actes et en appelle à la conscience de chacun pour qu'ils cessent afin de retrouver dans notre pays un débat apaisé."
"Mettre la pression sur le gouvernement"
Sur la zone d'activité, une centaine de syndicalistes et de militants de Nuit Debout a bloqué, au petit matin, le départ ou l'arrivée des camions pour "paralyser l'activité économique et afin de mettre la pression sur le gouvernement", commente Sylvie Polinière (CGT). Des barrages filtrants ont été mis en place. Si les routiers et pas mal d'automobilistes ont fait preuve de patience, cette opération a provoqué la fureur d'une poignée d'entrepreneurs ou de salariés manifestant leur hostilité.
Vers 9 heures, une automobiliste qui avait forcé un barrage de palettes, malgré les protestations, a été prise en chasse par un véhicule de la gendarmerie. Vers 10 heures, peu avant la libération du site, excédé, le conducteur d'une fourgonnette a tenté, lui aussi, de passer en force. "Ça suffit maintenant. Cela fait trois heures que je suis là", a protesté le conducteur furibond.
"C'est une minorité de bourgeois qui gouvernent"
"Le but n'est pas d'empêcher les salariés qui rejoignent leur travail", reprend un syndicaliste. "Il suffit d'attendre quelques minutes et ils peuvent passer", soutient Sylvie Polinière. À Nîmes, c'est une évidence depuis quelques semaines, le mouvement social a du mal à prendre de l'ampleur. Ce jeudi, ils étaient entre 1 500 et 2 000 à défiler dans les rues. "Les salariés sont de plus en plus précaires. C'est difficile de les convaincre de nous rejoindre, constate Sylvie Polinière. Et puis les gens gagnent aujourd'hui des clopinettes." Samir (Nuit Debout), Bruno (Solidaires) et Nico (CNT) parlent de "convergences des luttes" et voient plus loin.
"La porte d'entrée c'est la loi El Khomri. Mais il y a autre chose qui se joue. Il faut sortir de ce système individualiste et capitaliste. Aujourd'hui, c'est le peuple qui trinque", déclare Samir. "Dans la Zup, à Nîmes, il y a plus de 40 % de chômage. La mise en concurrence des salariés, la précarité n'aident pas à la mobilisation. On n'est pas là pour lâcher l'affaire. On doit s'ouvrir à une autre société, sortir du capitalisme. Aujourd'hui, c'est une minorité de bourgeois qui gouvernent", assure Nico.
"Le moment est venu de porter l'estocade"
L'après-midi, c'est entre les jardins de la Fontaine et la rue de la République que se retrouvait le gros des troupes. Invitation au dialogue du député héraultais Sébastien Denaja mardi soir, "modifications, améliorations possibles" selon Manuel Valls mercredi matin, puis recadrage de son ministre des Finances à propos d'un adoucissement de l'article 2 : le cafouillage autour du projet de loi Travail n'est pas pour déplaire aux manifestants.
"On espère que le mouvement va aller crescendo, se réjouit Jérémie Berthuin, cosecrétaire départemental de Solidaires 30. Je sais déjà que la base est prête à aller jusqu'au bout." "C'est devenu tellement tendu qu'au niveau gouvernemental c'est la cacophonie, analyse Gilles Besson, secrétaire départemental FO. Le rapport de force sur le plan économique a une répercussion forte. Le moment est venu de porter l'estocade." "Valls et Hollande sont minoritaires dans leur propre parti, allume Simon Gévaudan, secrétaire départemental de la CGT. Au regard de la mobilisation dans les entreprises, à laquelle on peut déjà assister, ces deux-là jouent leur va-tout." "Le gouvernement vacille mais va chercher à faire passer sa loi par tous les moyens", tempère Emmanuel Bois (FSU).
"Une réforme oui, mais qui irait dans le sens de nouveaux droits pour les salariés"
"Le but est qu'il la retire totalement", poursuit le secrétaire gardois de la FSU. Car l'intersyndicale, dans son ensemble, refuse la renégociation : "On demande d'abord le retrait puis de nouvelles discussions sur ce qu'attendent les salariés", prône Simon Gévaudan. "On demande le retrait intégral du texte, on est pour conserver les acquis sociaux, tranche Jérémie Berthuin. Une réforme oui, mais qui irait dans le sens de nouveaux droits pour les salariés."
Et si l'article 2 (qui établit l'inversion de la hiérarchie des normes) était retiré ? "S'il est supprimé, ça correspondrait à un retrait, se réjouit Guilles Besson. Tout le reste ne sera alors plus applicable." "Qu'on ait besoin d'un cadre de travail qui corresponde au XXIe siècle, on est les premiers à le dire, souligne Simon Gévaudan. Si on supprime l'inversion de la hiérarchie des normes, il n'y aura plus de texte."
"En dehors de cet article 2, tous les éléments sont en faveur des employeurs"
Emmanuel Bois ne croit pas non plus à une renégociation : "Ce serait une première étape, mais largement insuffisante. En dehors de cet article 2, tous les éléments sont en faveur des employeurs. Pourtant, le code du travail pourrait être amélioré, on a empilé avec le temps des règlements qui ne sont pas cohérents. On pourrait penser autrement, afin que les salariés aient des droits nouveaux." Pour l'intersyndicale, c'est donc au niveau gouvernemental que doit se dérouler la négociation, et en l'absence des représentants des chefs d'entreprise.
Une dizaine de manifestants avait pris possession de la cour de la CCI, rue de la République à Nîmes.
Des sirènes qui hurlent, et des slogans martelés en rythmes saccadés : "Arrêtez de nous regarder, venez nous retrouver !". Devant les grilles de la CCI à Nîmes, des badauds postés sur le trottoir d'en face scrutent la scène, sourires aux lèvres. Certaines femmes applaudissent même les déclarations de la dizaine de manifestants de Nuit debout, venue se faire entendre en ce vendredi matin, hygiaphone au poing. Mais pourquoi la CCI ? "C'est une chambre patronale, dans laquelle le Medef intervient. Il était important pour nous de leur faire savoir notre mécontentement face à la loi El Khomri !"
D 13, Route de Générac - Allée du Mas de la Bastide
MARCHE JUSQU’AU SIÈGE DE MONSANTO NÎMES
21 MAI 2016 : MARCHE MONDIALE CONTRE MONSANTO & CO.
Le 21 mai 2016, pour la 4ème année consécutive, des citoyens du monde entier feront converger leurs luttes contre Monsanto et les multinationales de l’empoisonnement, lors d’une journée mondiale de marches et d’actions.
La Marche mondiale contre Monsanto (MaM) n’a pas vocation à se limiter à une simple marche, ni à un seul jour de mobilisation : il s’agit surtout d’un événement citoyen et militant, autogéré localement par les personnes qui s’en emparent et qui s’organisent, dans une logique horizontale de convergence et de non-violence, afin d’assurer la participation du plus grand nombre.
Le 21 mai 2016, pour la 4ème année consécutive, des citoyens du monde entier feront converger leurs luttes contre Monsanto et les multinationales de l’empoisonnement, lors d’une journée mondiale de marches et d’actions.
La Marche mondiale contre Monsanto (MaM) n’a pas vocation à se limiter à une simple marche, ni à un seul jour de mobilisation : il s’agit surtout d’un événement citoyen et militant, autogéré localement par les personnes qui s’en emparent et qui s’organisent, dans une logique horizontale de convergence et de non-violence, afin d’assurer la participation du plus grand nombre.
Cette page regroupe tous les liens (events plus bas) vers les différentes manifestations locales, nous encourageons les organisateurs à nous les faire connaître.
"Notre santé avant leurs profits"
La MaM est l’occasion de dénoncer collectivement une agriculture intensive, usant de semences génétiquement modifiées (OGM) et dépendantes de pesticides toxiques, sous la coupe de multinationales s’appropriant le vivant, et dont Monsanto est le symbole planétaire, mais pas l’unique représentant (Dow Chemical, Syngenta, Bayer, BASF, DuPont, Limagrain,...).
Les citoyens sont également concernés par les préoccupations sanitaires qui pèsent sur eux et leurs enfants, du fait de la dispersion incontrôlée de milliers de molécules chimiques dans l’environnement. La situation est d’autant plus alarmante que la France est le 1er consommateur européen de pesticides et le 3ème au niveau mondial.
Faire pression pour une agriculture relocalisée et écologique :
Nous demandons une agriculture relocalisée, écologique et productive, capable d’assurer aux producteurs un revenu juste, et aux consommateurs des produits sains et accessibles à tous les budgets. Nous réclamons une agriculture transparente et sans OGM, ni dans les champs, ni dans l’alimentation animale, grâce à un étiquetage adapté sur tous les produits alimentaires, y compris les œufs, les produits laitiers et la viande.
Nous ferons pression sur les décideurs politiques, élus locaux ou ministres, pour demander des mesures immédiates d’interdiction de toutes les molécules chimiques dangereuses, l’interdiction de l’usage des pesticides dans les lieux publics (rue, parc, terrain de sport) et pour favoriser la promotion d’une alimentation saine et bio dans les cantines, et dans toute restauration publique (hôpitaux, entreprises...).
Afin d’être plus efficaces, nous ne nous contenterons pas de marcher le 21 mai : nous mènerons aussi des actions d’interpellation directe, qui placeront multinationales, distributeurs, producteurs et élus, devant leurs responsabilités.
Aux graines citoyens !
Sur les Réseaux sociaux : #Monsanto #MaM2016
RESSOURCES COMDeux posters et (bientôt) un tract modifiable en libre
téléchargement pour annoncer vos marches locales.
Cliquez sur la vignette pour ouvrir l’image puis faire "enregistrer image" dans la nouvelle fenêtre.
La campagne « OGM TRANSPARENCE », que Combat Monsanto, soutien porte sur :
▶ la transparence OGM, par leur évaluation plus indépendante et plus appropriée, par leur traçabilité, leur étiquetage obligatoire, et le référencement des OGM cachés (mutagenèse et autres manipulations) ;
▶ le rassemblement des consommateurs éco-responsables en grand nombre, pour une plus grande efficacité des campagnes menées (objectif 1 million de signatures) : chaque voix compte !
▶ l’ancrage plus démocratique et plus systématique du concept de « choix écologique humainement responsable » ;
▶ la réappropriation par les consommateurs, d’une manière générale, de tout ce qui touche à leur alimentation - qui n’est pas un secteur de production comme les autres – et en particulier à leur santé et celle de leurs enfants.
Conseils aux organisateurs des MaM locales, nous vous rappelons quelques principes pour assurer la solidité de l’organisation :
1° Avant de lancer un événement sur facebook, cherchez à entrer en contact avec des personnes de votre ville sur la page de l’event principal, et/ou les organisateurs des années passées.
2° Contactez des associations locales engagées sur le sujet.
3° Assurez-vous d’organiser des rencontres préalables et ouvertes à tous en amont.
4° Ne vous précipitez pas, et ne lancez un évènement Facebook que lorsque vous êtes sûrs d’aller jusqu’au bout (nous serons là pour vous aider si besoin et vérifier de toute façon).
Habitants du monde entier, faisons tomber les frontières et construisons ensemble un nouveau printemps global !
Tous à la nuit debout la plus proche de chez vous pour l’appel international de Global Debout, les plus grandes villes comme d’autres plus petites partout dans le monde, vont entrer dans la danse des Nuits Debout.
Notre combat ne connait pas de frontières.
En raison du déroulement de la feria de Nîmes (du 12 au 16 mai) le rendez-vous est fixé à 18h au square de la Bouquerie (et non pas à 10h).
Joli bordel devant le centre de rétention de Nîmes ce samedi !
Une centaine de personnes se sont rassemblées ce samedi 7 mai devant le Centre de rétention de Nîmes, répondant à un appel lancéafin de protester contre les centres de rétention et l’enfermement des exilé.es en Europe. En quelques minutes l’ambiance était là...
Pétards, tambours et casseroles ont tout de suite permis de faire un chouette boucan. La barrière de l’entrée et les clôtures ont subi un assaut déterminé de la part des manifestants, tapant dessus à coups de pied, de poing, ou de cailloux, avant d’être rapidement repeintes par de jolis slogans.
La circulation a été ralentie ou bloquée devant le centre et sur la rocade passant juste à côté. Celui-ci se situant dans une zone commerciale plutôt fréquentée un samedi après-midi, cela a rajouté pas mal de bordel dans ce joyeux rassemblement...
Plus de 400 tracts ont été distribués aux automobilistes qui pour une grande majorité se montraient favorables, voire encourageaient, cette action de soutien aux personnes enfermées à cause d’un problème de régularité dans leurs papiers.
Un certain nombre d’entre eux/elles, passant pourtant régulièrement ou tous les jours devant le centre, ne remarquaient pas l’existence du bâtiment, ne connaissaient pas sa fonction. Par ce rassemblement, ce lieu d’enfermement a pu être rendu visible, pour quelques heures au moins... Il a peut être aussi permis de rattacher pour certain.es la question de la "crise migratoire", rendue trop souvent lointaine et abstraite par le biais des informations crachées en masse par les médias, à une réalité proche de chez eux/elles. Peut être a t-il a pu apporter pour d’autres un geste de solidarité concrète, une possibilité d’agir...
La morosité et l’aseptisation régnant habituellement dans ce lieu a été chamboulée. Et si pour beaucoup des personnes présentes, ce fut un beau moment permettant de libérer un peu de rage, d’exprimer de manière collective un refus des politiques fondées sur la peur de l’autre et sur la marchandisation de l’être humain, la réalité de l’enfermement, la gestion et le contrôle des individus reste cependant cruellement présents.
Ce rassemblement n’était donc qu’une action reliée à beaucoup d’autres, souhaitant s’articuler parmi celles permettant de nous opposer à ce monde fait de murs et de frontières, de lutter pour l’abolition du règne marchand et autoritaire.
Une grève interprofessionnelle à l'appel de sept organisations syndicales (FO, CGT, Solidaires, FSU, Unef, UNL, FIDL) touche différentes entreprises gardoises ce jeudi 28 avril contre le projet de loi Travail. Un défilé départemental rassemblant environ 2 000 personnes est parti ce jeudi à 15 heures des Jardins de la fontaine.
Après les différentes mobilisations de ces dernières semaines, une nouvelle manifestation départementale contre le projet de loi Travail est organisée ce jeudi 28 avril. Le départ a eu lieu à 15 heures des Jardins de la fontaine. Le cortège passe par l'avenue Jean-Jaurès, la rue de la République, devant les arènes pour terminer devant la préfecture du Gard, avenue Feuchères.
Les syndicats CGT, FO, Solidaires, FSU, Unef, NL, FIDL sont environ 2 000 ce jeudi après-midi, journée de grève interprofessionnelle.