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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 13:42

Politis.fr - Par Erwan Manac’h - 14 octobre 2011

Une journée de mobilisation mondiale des indignés doit se tenir le 15 octobre, après plus de cinq mois de rassemblements sur les places publiques du monde entier. La « marche des indignés » est arrivée à Bruxelles et Wall Street est occupé.

Les centaines de groupes locaux des « indignés » ont les yeux tournés vers la date du 15 octobre depuis plusieurs semaines. À 24h de l’échéance, le site internet multilingue 15october.net, dédié à la mobilisation, annonçait 911 rassemblements dans 82 pays. Le 15 octobre, ou « #15o » pour les adeptes de Twitter, doit être une démonstration de force. L’ampleur de la mobilisation déterminera la suite d’un mouvement civique inédit, qui dure depuis le mois de mai 2011.

Partie d’Espagne à la fin du mois de juillet, la « marche des indignés », rejointe depuis par des Français, a rallié Bruxelles il y a une semaine. Un forum se tient dans les locaux d’une université désaffectée et un « média center » a été installé. Tout est en place pour faire éclore la plus forte mobilisation possible ce samedi.

« Nous sommes les 99 % ! »

Le salut des indignés européens, qui peinent à élargir leurs rangs, viendra peut-être des États-Unis. Ces derniers jours, le mouvement d’occupation de Wall Street a sorti les indignés de l’oubli. Derrière un mot d’ordre choc -« Nous sommes les 99% ! »-, le mouvement « Occupy Wall Street » réunit des centaines de New-Yorkais contre la concentration des richesses entre les mains des 1 % des personnes qui « ont créé le système économique néolibéral qui attaque nos droits et détruit l’environnement ». Le campement installé dans un square le 17 septembre est aujourd’hui menacé d’expulsion. Le 5 octobre, 700 personnes avaient été interpellées.

 

Sur le net

- 15october.net, site multilingue sur l’appel mondial à la manifestation.

- Depuis le « média center » des indignés à Bruxelles, Le Buvard Bavard, blog de Badi Baltazar

En France, depuis la mi-mai, les indignés ont pris le sillage des Espagnols qui occupaient la Puerta del Sol. Après dix jours de mobilisation, le mouvement parisien s’était prolongé autour d’un noyau, fragilisé, entre autres causes, par la dureté de la répression policière. Depuis, les actions se poursuivent en petit comité et s’installent dans la durée.

À Madrid, les indignés du campement de la Puerta del Sol ont décidé de constituer un « mouvement politique [Democracia real ya], indépendamment des partis et syndicats. » Ils travaillent notamment sur la rédaction d’une nouvelle Constitution. Quelques indignés parisiens, de leur côté, ont annoncé sur le net un rendez-vous devant l’arche de la Défense, « au cœur des affaires financières », le 5 novembre prochain.

Pour renforcer la mobilisation ce samedi 15 octobre, un collectif d’organisations a pris le pas sur l’appel des indignés, qui se veulent toujours « apolitique et asyndicaux ». Attac, le DAL, RESF, la Marche mondiale des femmes, SUD PTT, Solidaires, ou encore le NPA, le PCF, le PG, la Fase et les Alternatifs ont appelé à rejoindre la mobilisation.

Témoignage d’un « indigné » français à Bruxelles, le 13 octobre (transmis par un indigné parisien) :

« Ici à Bruxelles les choses avancent lentement mais sûrement. Les AG depuis vendredi [7 octobre] ont été chaotiques mais s’améliorent. Beaucoup de gens ne sont pas habitués au système des AG, ordres du jour, tours de paroles, etc.

De plus, nous rencontrons des difficultés de compréhension avec les indignés belges qui ont parfois d’autres positions quant au fonctionnement d’une assemblée et les prises de parole. Tout est traduit en trois langues, ce qui fait perdre un temps fou et énerve... Plusieurs solutions ont été expérimentées, notamment la traduction simultanée écrite et vidéo-projetée sur les murs.

Les prises de décision stagnent et beaucoup d’énergie est consacrée à l’organisation interne du bâtiment. Du coup le mouvement s’organise de manière plutôt spontanée.

Il y a tout de même du positif ! Les AG organisées dans l’amphithéâtre donnaient l’impression d’un parlement Européen alternatif. Des personnes de toute l’Europe travaillent ensemble, ce qui est le point le plus positif et nous conforte dans le caractère international de la lutte. L’immeuble que nous occupons est autogéré avec pour l’instant aucun pépin majeur. »

Suivre la mobilisation sur Twitter :

<a href="http://www.coveritlive.com/mobile.php/option=com_mobile/task=viewaltcast/altcast_code=358e495803" >Mobilisation des , 15 ocotbre 2011</a>

 

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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 13:30

Une "indignée" d'origine grecque a été frappée au visage par un homme en civil après son interpellation par la police belge en marge d'une manifestation devant le siège de la banque Dexia à Bruxelles, ont dénoncé vendredi dans un communiqué les "indignés" rassemblés dans la capitale belge.

Bruxelles: une "indignée" violentée par la police (vidéo) ?

RTL info - 14 Octobre 2011 15h30

Une vidéo diffusée sur youtube montre une jeune femme, le visage tuméfié, raconter comment ce qu'elle décrit comme un policier en civil l'a frappée au visage mercredi lors d'une manifestation devant le siège de la banque franco-belge Dexia. Sur les images, vraisemblablement filmées à l'aide d'un téléphone portable, la jeune fille est assise à terre, les mains attachées dans le dos, et reçoit un violent coup de pied au visage d'un individu non identifié, vêtu d'un jean. A mieux y regarder, on voit qu'elle évite en grande partie le pied de l'agresseur, reculant sa tête de justesse. "Il m'a frappée au visage alors que j'avais les mains attachées dans le dos et que j'étais assise à terre", raconte la jeune femme, prénommée Niki. "Je n'ai rien fait et lui m'a frappé violemment".

 

Un coup de poing en plus

Cependant, quelques minutes plus tard, un homme la frappe à coups de poing alors qu'elle est couchée et a toujours les mains liées. Cette fois, elle ne peut guère évité les coups. Les images de la vidéo en témoignent sans équivoque. Il s'agit du même homme, le policier en civil auteur du coup de pieds, accuse le communiqué des indignés. Interrogé par l'AFP, le parquet de Bruxelles a dit tout ignorer de cette affaire dont s'est d'abord fait l'écho le journal Le Soir sur son site internet.

 

Manifestation prévue

Les indignés ont prévu de manifester samedi dans plusieurs villes, de Madrid à New York et aussi à Bruxelles, pour protester contre la précarité liée, selon eux, à la crise et au pouvoir de la finance.

 

 

 

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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 00:16
In Agora Brussels on 12 October 2011 at 22:43
October 12

Agora Brussels Day 4

Acampada Dexia

Dear people,

 

On the official program exposed in the hall it reads that October 12 is declared to be the global day against capitalism. For this reason, lots of workshops and debates and forums were organised. All of them had an indication of an aula next to them and a time, as I could read on the day’s program in the cafetaria. Not a single demonstration was planned, or any other type of action.

When I looked through Belgian newspapers lately to see what they said about the indignados I first had to wade through five pages speaking about Dexia bank being in trouble and in need to be saved with public money. So yesterday a plan was born. And this morning in the Cafetaria it got rolling. The troops from the march were anxious to do something. Our new headquarters has a claustrofobic effect on them.

After breakfast the Intelligence commission calls a reunion in the offices of Direct Action. We are about ten people, all Spanish guerilleros. I know everyone, and I confide in it that none of them are infiltradors. I tell them our objective. Dexia headquarters. And I tell them why, when, and what we need.

We divide the work to be done. Mobilise the Art commission to make banners and slogans, contact the Legal commission for back up, contact Communications. Everybody is to meet back here at three thirty, details are not to be disclosed. I myself go in town to do reconnaisance.

 

Dexia headquarters is one of the tallest skyscrapers of Brussels. Rrom Revolutionary HQ it is located all the way down the Leopold II avenue at Rogierplein. If we march straight down there it is likely that we will be intercepted by police before we arrive.

We can walk an alternative route through a popular quarter around the Gentse Steenweg, but in any case we will be under direct surveillance.

 

Between three thirty and four everybody is back in Direct Action, the group has swollen to a couple of dozen people. I explain the various possibilities. The metro is probably the best option. It’s only three stops down the line, and the exit at Rogierplein is directly facing the entrance of the skyscraper. What’s more, there is no police visible on the square, and there doesn’t seem to be tight security at the gate.

 

We lose precious time talking about the details and the possible legal consequences. When I cut short, the metro is the only option, because if not we risk to arrive there when it is already closed.

 

We go, we take the metro, and everything works out as planned. After the actions in Paris, the people who were there have faith in my planning, in my capacity to guide them directly into the bank’s headquarters. Once we’re there we declare the building to be property of the people.

 

 

The walls of the lower level are complete made of glass. For this reason we brought a pack of printing paper, felt pens and tape. When two security guards timidly remind us that we can’t do this, we are already tapping the glass with slogans towards the outside. Passers by and employees descending into the hall look at us surprisedly before they return to their personal worries.

In minutes the first police cars arrive. When the officers are inside, they start to force us towards the exit, together with the goons of security. Some of us are treated in most unfriendly manner, and when they verbally protest they are thrown to the ground and handcuffed. One of them, comrade Marianne, receives a deliberate kick in the face. We will denounce this. We are peaceful, and any unprovoked agression against us will not be tolerated. In the end, six people remain inside on the floor while all the others from the outside are shouting. “Liberez nos camerads! Liberez nos camerads!

 

 

We have at least three camera’s filming between the curious who have gathered. The pavement is covered with slogans in chalk, the windows are covered with papers facing inside this time.

A small police van arrives to take our comrades away. We vigil the exits. It takes time. It seems the police is not convinced to arrest them. They start to negotiate. One of them comes up to us, outside the bank.

“I know that none of you is responsable. But I have an offer. Can I discuss it with you people?” There are five of us around him. The offer is that they let our comrades go if we promise to leave, quietly, to the university.

This time, common sense has triumphed. The group gathers. We accept. Our comrades are liberated, we embrace, and off we go.

 

We didn’t keep our end of the deal, it’s true. Automatically we walked off in the opposite direction, along the boulevard. On the other side of the road there was another Dexia building, and it was funny to see that police vans immediately drove up there to block their entrance. We cheered and we waved to them. “La police avec nous!”. We had our action, and now we decide to go into town.

 

When we cross the street, a sympathetic looking police officer in civilian outfit asks us where we want to go. Comrade Roberto responds. “We are going to Agora Square in center, to hold a Popular Assembly like we did yesterday.”

“Very well. But you cannot pass here. This roads leads to a no go area.”

I look at the map, and I know why. It passes by the royal palace. The police officer indicates us the next street to the left. “It goes directly to Agora Square. I will take you there.”

In Brussels they always send Flemish speaking police officers to speak to us. They know that many of us are French or know that language, but through their headphones they speak in Flemish. For this reason I like to eavesdrop on them.

“They know perfectly well that I’m from the police”, our guide says, talking to central command, “but they haven’t shown any sign of aggression. They want to go to Agora square, and they accept it that I take them there. Over.”

He leads us past the Belgian National Bank. I pass the word to the group. He turns to me, in French, “This institution doesn’t signify anything anymore. It’s only a symbol. The real power is with the ECB in Frankfurt now.”

I respond in French, there’s no need to reveal that I can understand him in his professional communications. “If the central bank is useless, we could occupy this building and do something interesting with it.”

He chuckles. “I don’t think they would let you.”

Arrival under Liberty Tree

 

Inside the bubble

We arrive at Agora square and we gather under the Tree of Liberty. The action went well, we are content. It has been very good for our morale. We are only a little bit disappointed that the desktop revolutionaries we had been trying to contact didn’t get off their ass to join us.

As for the police, they are clearly much more diplomatic here in Brussels. They leave us space to play our game. They don’t want trouble, and it’s better that way. If not, it might seem that we are just looking for confrontations with them. But that’s not the issue. The police are part of the ninety-nine percent. Our goal is to denounce the use of public money to save the banks that caused the crisis.

On the way home, we are already planning a comunicado. A very simple one. We call on all indignados, everywhere, to occupy banks that were saved with public funds. They are property of the people.

Revolutionary HQ at night

 

General Assembly in the Cafetaria

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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 21:17

DH Infos > Belgique - (13/10/2011)

 

Ils espèrent réunir près de 3.000 personnes

BRUXELLES Les "indignés" appellent à une mobilisation mondiale pour réclamer "une vraie démocratie" et dénoncer le fait que "les politiciens soient au service des élites financières".

C'est pourquoi ils manifesteront samedi dans les rues de Bruxelles, espérant réunir près de 3.000 personnes, ont indiqué jeudi les organisateurs lors d'une conférence de presse des "indignés Belgique".

Les "indignés" entendent initier un changement d'ordre mondial qui doit amener à une nouvelle démocratie qui respectera "bel et bien" les droits "du peuple".

Le mouvement citoyen souligne ne pas vouloir être "la marchandise des banquiers et des politiciens". Sous le slogan "united for global change", différentes manifestations sont prévues le 15 octobre dans 71 pays.

A Bruxelles, les manifestants se rassembleront vers 13h30 à la gare du Nord. Ils passeront par la Bourse et l'ambassade américaine avant de rejoindre les bâtiments de la Commission européenne.

Le mouvement politique d'Erik De Bruyn, Rood! , annonce dans un communiqué de presse sa présence lors de la journée d'action mondiale des indignés à Bruxelles. Erik De Bruyn voit en la crise actuelle de Dexia une opportunité historique pour mettre en place une banque publique. Il veut faire la publicité de ce souhait samedi.

© La Dernière Heure 2011

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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 15:23

Le Buvard Bavard -13 octobre 2011

Publié par Roland Nasky Lis moi avec webReader

Salut JF,
Juste un court message depuis le Media Center du Mouvement des Indignés à Bruxelles. Ce soir, je suis de passage avec Badi et ce que je découvre est 'unbelievable' ! Le Mouvement squatte - avec la bénédiction des autorités - les bâtiments désaffectés d'une université* située rue de la Liberté (ce n'est pas une blague) à deux pas du Parc Elisabeth à Koekelberg. S'il ne régnait pas ici une fiévreuse bonne humeur, le désordre de cet endroit délabré aurait un peu les allures d'une cité d'après la bombe. Perché au cinquième étage (Media Center), je découvre un panorama imprenable sur la ville. Je me suis installé juste à côté du bureau du recteur. Tout ceci a quelque chose de surréaliste. Dans une grande pièce bourrée d'ordinateurs, j'observe le va-et-vient de toute une bande d'idéalistes au look improbable. A mes côtés, je reconnais des têtes familières, quelques-uns des marcheurs espagnols ou français entrevus lors de la Marche du 17 septembre à Paris. Ici ils se passent en boucle les  images choc de  Vinc et Quentin avec qui nous étions là-bas.
Dans ce grand laboratoire vivant, tous et toutes s'activent à refaire le monde, bien décidés à ne pas céder devant la fatalité du monde qui va mal. D'une langue à l'autre, sur des rythmes rock ou funk, entre les canettes de bière et les volutes de fumée, la résistance s'organise avec les moyens du bord. Il y a de l'agitation. Une certaine gravité aussi. Le processus est ardu car tous ces gens ne se connaissent pas encore bien, certains débarquent à peine et viennent de loin, Barcelone, Madrid, Bordeaux, Toulouse, Amsterdam, Berlin... Mais ici il y a une place pour chacun, les gens prennent une place là où ça leur convient le mieux. Ici c'est la cellule communication, mais en bas se déroulent des assemblées populaires, de multiples ateliers sur 36 thèmes de société, la préparation des actions qui ont lieu quotidiennement dans les rues, sur les places publiques, dans le métro ou devant les banques. Ce soir c'est J-2, tout le monde vit dans la perspective de la grande manifestation qui aura lieu ce samedi 15 octobre. En écho, d'autres manifestations doivent avoir lieu dans quelques 400 villes dans 45 pays sous le thème de #GlobalRevolution.
Franchement, je ne sais pas si les Indignés changeront le monde. Mais bon sang quelle fantastique entreprise ! Et puis je repense à nos récentes discussions. Alors que le paquebot coule, comment font les gens pour ne rien voir ? Ils continuent comme si de rien n'était. Au fond, je crois que ça doit être ça, pour eux, la dignité. Mais ne faudra-t-il pas se réveiller un jour face au toujours plus ? Plus de résignés au chômage comme au travail, plus de pauvres, plus de mensonges et de cynisme, plus de corruption, plus de pollution, plus de déni... Que restera-t-il à nos enfants ? Si les mauvaises nouvelles, d'où qu'elles viennent, ne suffisent pas, je peux t'affirmer qu'ici la sensation du monde qui va changer devient quasi palpable.
Alors oui j'entends d'ici les critiques. Je remarque les silences gênés ou les regards fuyants lorsque je fais mine d'aborder le sujet. Mais comme tu as peut-être pu le lire sur la page facebook de Badi : ... "Si l'on attends des Indignés qu'ils changent le monde, autant attendre le messie, bien au chaud dans son fauteuil. Par contre, si l'on veut vraiment changer le monde, alors commencons par nous libérer de nos propres certitudes et de nos propres aliénations et rejoignons-les. Les Indignés ne sont là que pour allumer la mèche, ni plus ni moins. Rien ne changera si les acteurs de la société civile se limitent à les observer et à les juger. Dès lors que leurs mobiles sont les nôtres, il en va de notre responsabilité. Au lien d'agir, chacun dans notre coin, sous la bannière de notre association ou de notre ONG, ne serait-il pas plus utile de faire converger nos forces pour une action commune ? Je suis désolé, mais j'ai plus de mal à cautionner la gratuité de la critique que le manque de maturité de l'action. Sur ce, je vous donne rendez-vous le 15 octobre, à 13h30, Gare du Nord, à Bruxelles."
Alors, dis, tu seras là ?
Amitiés,
Roland
*Hogeschool-Universiteit van Brussel (HUB)
 

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Bruxelles, 15 octobre 2011
Itinéraire de la Marche Internationale des Indignés
 
 
 
 
 
 
Il est grand temps de faire circuler les informations pratiques pour la journée de mobilisation mondiale du samedi 15 octobre 2011. Nous relayons ici l'itinéraire de la Marche Internationale des Indignés à Bruxelles. Vous pourrez aussi retrouver le programme communiqué par le Média Center du HUB pour la journée du jeudi 13 octobre 2011.


Départ de la Gare du Nord, à 13h30.


Les étapes du parcours : 
  1. Boulevard Albert II
  2. Boulevard Baudouin
  3. Place de l'Yser
  4. Quai des Charbonnages
  5. Rue Antoine Dansaert
  6. La Bourse
  7. Boulevard E. Jacqmain
  8. Boulevard du Jardin Botanique
  9. Boulevard Bischoffshein
  10. Place Madou
  11. Avenue de Arts 
  12. Rue Joseph II
  13. Chaussée d'Etterbeek
  14. Rue Belliard
  15. Avenue de la Joyeuse Entrée
  16. Rue de la Loi
  17. Parc du Cinquantenaire
HUB (métro Simonis) - programme du jeudi 13 octobre

  • 10AM : LOVE WILL TRIUMPH ON MONEY (CAMP) 
  • 11AM : COMMON AGRICULTURE POLITIC : PEOPLE REVENDICATIONS (CAMP)
  • 11AM : SOCIAL & INDUSTRIAL HISTORY OF BRUSSELS (guided tour) (CAMP) 
  • 11AM : DEALING WITH CONFLICTS IN NON-HIERARCHICAL GROUPS (CAMP) 
  • 2PM : NON-VIOLENCE'S SPECTOGRAPHY (WORKSHOP) 
  • 2PM : Think tank about POLITICAL AND THINKING (CAMP) 
  • 3PM : DETENTION CENTERS FOR ILLEGAL PEOPLE (WORKSHOP) 
  • 4PM : PUBLIC HEALTH, MULTINATIONALS, GMO'S AND TERRORISM
  • 4:15PM : ARE WE ALL TERRORISTS? (AMPHI) 
  • 4:30PM : MONDIAL MIGRANTS BILL 
  • 6PM : POPULAR ASSEMBLY (CAMP) (Métro Simonis)
  • 9PM : ILLEGAL (movie projection) (CAMP)
Ces évènements sont ouverts à tous. N'hésitez donc pas à y faire un tour, ne fusse que pour palper l'ambiance qui règne ici.

CAMP : Parc Elisabeth, entrée côté Simonis - WORKSHOP/AMPHI : locaux du HUB, Avenue de la Liberté à 1080 Koekelberg.
Littéralement,
Badi Baltazar & Roland Nasky


Les assemblées, les groupes de travail et le HUB :
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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 00:14

Out in the Open

In Agora Brussels on 11 October 2011 at 23:03

October 11

Agora Brussels Day 3

Dear people,

 

It’s natural for the people of the Meseta March, the hard core, to stick together. But it’s a bit strange to see us like this, occupying a disembowled classroom, sitting on a carpet under neon lights on the third floor of a monstrous building.

We used to camp every night. We used to eat and cook out in the open. We were used to the cold and the wind. Now what has become of us? some are wondering. We aren’t even holding assemblies, or partecipating in them any more. “When the assemblies will be assemblies again I will go.”

For the moment, they are not even a vague shadow. Apart from the fact that they are not effective, and that hence participation has gone down about 75 percent, it is the very structure of the aula magna that impedes us to hold an assembly as it should be.

We are watching each other’s shoulders, not each other’s faces. We are looking down at people, the moderators, which are on a podium, divided from the rest of us. We are communicating with them, and not among ourselves. A true assembly based on horizontality can only be held if we all sit in a circle.

We realise that. We try to hold the assemblies outside whenever we can, and if not the assembly will move to the cafeteria, where we can arrange our space in such a way that we can see each other’s faces.

Today's program

 

 

Many new people are arriving, and I have a positive feeling about it. I hear a lot of music. The marches have given the initial impulse, and now the project is gaining critical mass. It will go by itself from here on.

 

I don’t really know what is being organised as far as the debates on very important subjects go. And I’ve heard of only a few people who do. The official program is not the main issue any more. It’s the creation of a free space.

 

The hard core marchers of the Meseta, myself included, we look on, a bit distrustingly. We see people that are happy to sit down on a chair in front of a table. We see them very much occupied with themselves, and not with the world around us. We consider them desktop revolutionaries, as opposed to ourselves of course.

"Don't eat!"

 

Today a group of marchers decided to go to the center of Brussels to put up our info point. We wanted to go to Grand Place. They didn’t let us. By order of the burgomaster of Brussels, the police sealed of Grand Place with the order to prevent indignant citizens to enter.

As a result we put up our info point on the Agora Square next to the Grand Place, right under the trees. We were not many, we were mainly marchers, but we felt happy to be on the square. Police didn’t interfere with us. We were able to hold our first assembly in the center of Brussels in peace.

Assembly on Agora Square Brussels

Most numerous assemblies start out impressive, but lose people along the way. Yesterday’s assembly wasn’t spectacular, but it was one of those exceptions were the attendance picks up for a while before it starts to decline. It was okay. At the end I walk back to the university through the streets and over the boulevards of Brussels. I like this city. We have more breathing space here. Belgium might not be in the front line of the revolution yet, but it’s the center of Europe, and that makes a good place to organise a continental movement.

 

 

 

"It's allowed to eat, drink and smoke. It's forbidden to forbid"

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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 23:26

Thursday, October 13, 2011

Meeting des Comités d'Action - Europe, 15 octobre à 11h


ENJEUX ET ACTIONS POUR PLUS DE JUSTICE SOCIALE
Samedi 15 octobre de 11h à 13h, rue du Poinçon 16, 1000 Bruxelles
avec Felipe Van Keirsbilck, Paul Lootens, Guy Tordeur, Luis Casillas, Yiorgos Vassalos et Carlos Lancharro Rodriguez.


Nous rejoindrons ensuite la manifestation des Indignés qui démarre de la Gare du Nord à 14h


DE INZET VAN ONZE STRIJD : SOCIALE RECHTVAARDIGHEID
Zaterdag 15 oktober van 11 tot 13u, Priemstraat, 16, 1000 Brussel
Met Felipe Van Keirsbilck, Paul Lootens, Guy Tordeur, Luis Casillas, Yiorgos Vassalos en Carlos Lancharro Rodriguez.

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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 13:43

Publié par Badi Baltazar Lis moi avec webReader

Bruxelles, le 11 octobre 2011


Le HUB : QG européen des Indignés

Les marcheurs partis d’Espagne et de France au milieu de l’été et des centaines de citoyens venus d’ici et d'ailleurs sont maintenant à Bruxelles depuis 4 jours. Alors qu’ils planifiaient d’occuper et d’habiter le Parc Elisabeth pour y organiser une Agora Internationale dont le but était de permettre à un foisonnement d’idées, de débats, d’ateliers et d’assemblées de se réaliser, ils ont été contraints - suite aux négociations avec les autorités communales -d’élire leurs quartiers généraux dans le bâtiment du HUB (Hogeschool-Universiteit Brussel). C’est depuis l’un des bureaux situés au 5ème étage que je vous adresse ces quelques lignes, non sans l’impression de vivre des moments surréalistes.

De ce perchoir, la vue panoramique sur Bruxelles est à couper le souffle. D’autant plus troublante que les 5 étages sous mes pieds ainsi que les sous-sols du bâtiment grouillent de créativité, de projets en tout genre et d’inconnus aux visages familiers. Les Indignés y ont également installé leur Media Center, le deuxième du genre à Bruxelles. C’est ici qu’atterrissent les décisions et autres informations produites dans les assemblées qui se tiennent dans les amphis de l’université ou ailleurs dans la ville.
Une période d'adaptation
Pour répondre aux besoins criant d’informations fiables sur ce qui se déroule à Bruxelles depuis l’épisode politico-médiatico-policier du week-end dernier, je vais tenter - quoique cet exercice périlleux n’a que l’ambition de sa subjectivité - de dresser ici un état de lieux de la situation générale du mouvement.
Pour nous resituer dans le contexte, nous devons garder à l’esprit que la situation est assez inédite. Il s'agit d’un endroit où des centaines de citoyens venus de dizaines de pays différents, inconnus les uns pour les autres, se retrouvent enfermés. Le mot d’ordre, c’est la débrouille, l’entraide et le partage. Ca se démène dans tous les coins pour produire du contenu, organiser des ateliers, traduire des compte-rendus, etc. Il y a donc fort à parier que la diffusion d’information devrait être plus efficace à cours terme. Et l’échéance du 15 octobre est là pour rappeler tout le monde aux essentiels.
Parallèlement, les discussions, les états d’âmes et les débats organisationnels sont légions. Il ne serait pas honnête de ne pas relayer la cacophonie structurelle ambiante, tant en terme de diffusion d’informations contradictoires qu’en terme d’absence de communication extérieure. J’ai croisé plusieurs personnes dans le hall du HUB qui avaient du mal à s’informer quant aux horaires, aux thèmes et aux lieux des assemblées et des ateliers.

 
Le double discours des autorités

En m’engageant dans la rue du HUB, j’ai aperçu une voiture banalisée en planque. On aurait dit Dupont et Dupond en blouson de cuir. S’ils sont là, ce n’est pas pour guetter l’arrivée des Tueurs Fous, mais plutôt pour alerter leurs acolytes dès qu’un petit groupe de plus de 5 personnes quittent le HUB. Sans compter les combis en faction dans le Parc Elisabeth qui se trouvent à 100m à peine. 


En listant les appareils de ce dispositif policier, je ne peux m’empêcher de repenser aux paroles prononcées par les représentants des forces de l’ordre lors de l’Assemblée du 8 octobre : « Nous voulons collaborer avec vous et nous sommes convaincu que le mouvement des Indignés est un mouvement pacifique qui a le droit de faire entendre sa voix » ou encore cette phrase écrite par Freddy Thielemans dans sa lettre du 6 octobre dernier : « Parce que, comme vous, je suis convaincu que la Ville de Bruxelles - et telle est mon ambition pour celle-ci en ma qualité de Bourgmestre - doit rester une capitale ouverte sur le monde en offrant un espace de dialogue et de revendications sur les grands enjeux de société qui nous interpellent ». 

Aujourd'hui, le comportement des forces de l'ordre et l'état d'alerte permanent dont il témoigne, nous renseignent explicitement sur leurs vraies intentions. Leur but étant bien de museler le mouvement et de veiller à ce que ce dernier végète bien sagement dans son coin. Mais la réalité risque bien de les rattraper car ce HUB a tout les airs d’une cocotte minute sur un feu de Bengale. A force de vouloir concentrer tant d’énergie dans un vase clos, le besoin d’oxygène dont manque cruellement les assemblées populaires risque d’être fatal pour les fins stratèges de la police fédérale.

Les assemblées populaires manquent d’oxygène


Les assemblées générales se tiennent dans les amphis. Même si cela peut paraître sexy au premier abord, les amphis se révèlent être un handicap dans la pratique. En effet, ces endroits sont idéaux pour des conférences ou des ateliers, mais ils ne répondent pas du tout aux besoins pratiques du mode assembléaire. La disposition en cercle fait défaut. Les gens ne se voient pas. Il y a une séparation gênante entre l’espace des orateurs et celui de l’auditoire. 

Les quelques assemblées qui y ont eu lieu depuis l’installation dans le HUB ont toutes été le théâtre de l’improductivité et de la divergence. La structure assembléaire est très difficile à reproduire dans un environnement clos, ce qui m’amène à la conclusion suivante : Le HUB pour les conférences, les ateliers, peut-être, mais pas pour y tenir des assemblées populaires qui par nature ont vocation à exister sur les places publiques où leur visibilité, leur caractère ouvert et libre prennent toute leur ampleur. Cantonner le mouvement à un bâtiment, c’est le priver de son essence.

Notons également que la méthodologie assembléaire développée en Espagne ces derniers mois est mise à rude épreuve. Les barrières culturelles et linguistiques existent même si la volonté de les effacer est manifeste.



Les sorties de la journée

Vers 11h30, une trentaine de personnes ont quitté le HUB pour se rendre au Parlement Européen. Juste avant d'arriver à destination, ils furent cordialement accostés par un agent de police qui leur expliqua qu'ils ne pouvaient se rendre du côté Schuman, mais qu'ils pouvaient par contre se rabattre sur la place du Luxembourg. Sur le chemin, la joie et la bonne humeur et les danses théâtrales rythmèrent la marche. 

Une fois arrivés sur place, un député européen se manifesta et leur expliqua qu'il ne pouvait inviter que 8 personnes dans les bâtiments du Parlement. Alors que certains des Indignés accompagnèrent leur hôte, les autres organisèrent une assemblée sur l'esplanade du Parlement, sous les yeux attentifs d'un cordon policier.


Les entretiens qui se déroulèrent à l'intérieur du Parlement furent cordiaux, bien que le passage des invités fût encadré de près par les forces de l'ordre et que les regards des députés européens qu'ils croisaient n'étaient pas très avenants. Les Indignés ont néanmoins pu faire part de leur revendications et de leurs positions quant aux problèmes majeurs qui frappent nos sociétés actuelles. Ils quittèrent ensuite le Parlement pour se diriger vers la Grand-Place où ils arrivèrent vers 13H30. C'est alors qu'ils furent refoulés par la police, les empêchant ainsi de tenir une assemblée populaire sur la célèbre place. Ce qui me semble tout simplement scandaleux. Interdire arbitrairement à  des citoyens de circuler librement est tout simplement illégal.
Des problèmes méthodologiques

Outre la problématique du type d’espace public convoité que j’ai essayé de développer dans un autre article que je publie parallèlement, nous pouvons constater la difficulté de mettre rapidement en place des structures organisationnelles efficaces compte tenu du fait que les acteurs de ce défi font à peine connaissance et qu’ils viennent de dizaines de pays différents.
La pression et la surveillance constantes exercées par les forces de l’ordre, couplées à la perte de repères et la relative organisation qui règne dans le HUB et dans le mouvement, m’oblige à dresser un constat mitigé. Mais j’espère néanmoins que les citoyens mobilisés arriveront à donner forme à leurs ambitions. D'après un ami présent sur place, l'assemblée de ce soir s'est plutôt bien déroulée, d'autant plus que la thématique principale fut celle de la méthodologie à appliquer et plus particulièrement celle de la prise de décision. Nul doute que c'est une affaire à suivre de près.

La conquête des places publiques

Il me semble qu’il est grand temps pour les Indignés de se lancer à la conquête des places publiques. Que le mouvement puisse s’oxygéner et reprendre son souffle. La marche partie d’Allemagne a traversé la frontière belgo-allemande hier et devrait atteindre la capitale européenne jeudi 13. Du côté hollandais, un peloton de cyclistes a quitté Amsterdam pour rejoindre Bruxelles vendredi 14 en faisant étape à La Haye, Breda et Anvers. Par ailleurs, un nombre indéfini de cars espagnols est sur les startingblocks pour être à Bruxelles pour la journée du samedi 15.


Dans l’espoir d’avoir pu contribuer à dissiper les zones d’ombres qui se répandent et sèment parfois l’incompréhension. Car il apparaît évident que, dans l’état actuel du mouvement, bienheureux celui qui pourra présager des évènements à venir.

Littéralement,
Badi Baltazar
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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 22:30

A Comfortable Chair

In Agora Brussels on 10 October 2011 at 23:30

October 10

Agora Brussels Day 2

View of Brussels from revolutionary boardroom

Dear people,

I have planted myself in the boardroom of the Media Center on the top floor of Revolutionary HQ, in a comfortable chair, with a stupendous view over Brussels. I just wanted to have the feeling.

 Still, there’s little we can do here. The people from Media Center have made badges, and attached indications throughout the building, but they haven’t yet fulfilled their one and only scope. Guarantee a broadband internet connection accesable for all. For the moment the connection is limited and unreliable. To be able to upload things I have to look for internet elsewhere.

 

 This is one of our problems. Another one is that we still can’t use the toilets after yesterday’s inundation. We are used to worse in two months of marching, but as long as we don’t resolve these things, we are seriously limited in our activities.

Fortunately, there are other things we can do. Among all the stuff that was left here by the university there were boxes full of fluffy ‘anti-stress dices’, part of a ‘student survival kid’. When they were brought to Media Center, people were happy to stop trying to connect themselves with the world and start a battle, throwing dices, and seeking cover behind the desks. It ended when someone acvtivated the fire extinguisher. When big clouds of white smoke came out of the windows, the people below thought that the building had caught fire.

 

 

 

 

 

It was the most interesting activity of the day, as far as I know. We have an official program, with debates, and forums and other serious things, but hardly anybody cares. Not the people from outside, and not even the people from the marches. Most of them are busy with projects for after Brussels. Our comrades from the Mediterranean are active in preparing the indefinite occupation of this place. Many people from the Meseta march are planning future marches, to Greece in the first place, and maybe to Palestine later on. Others are developing a nomad project, which consists more or less in forming a kind of ‘Revolutionary A-Team’. They would wander around Europe and the world, searching for hotspots of rebellion where they can participate in sedition, and put their experience into practice.

 The people from our march are already complaining that the comfort of this place is leading to a dangerous lull in revolutionary enthusiasm. And they are right. For now most of us just want to make maximum use of the potential of our building. It’s like a christmas present that you can’t put away for as long as it doesn’t start to bore you.

Revolutionary HQ

The Cafetaria

Revolutionary entrance

There are some commissions that have been fully active from start. One is the ‘Direct Action’ commission. It’s composed by two Spanish comrades who joined us in Paris. Until our arrival here they were mainly known for drinking beer and making noise, but once they got their own office, they have been preparing flyers and manifests in different languages all day and are active in distributing them at the night. It surprised us, just as it doesn’t surprise us that the more intellectualoid activists have been burying themselves in blabla all day long. The General Assembly has simultaneous written translations in three languages now, but hasn’t been able to disuss or decide about anything.

Another commission that has been seriously active is the commission Mushroom Cloud. This morning the three core members went on a trip in the woods and they brought home dozens of varieties of mushrooms. They have classified and exhibited them, with a warning not to eat them because some are known to be lethal. The hallucinogenous ones are being dehydrated. They have been claimed by the Spirituality Commission for their mind openening characteristics.

First mushroom harvest

At late night we have a little reunion in the economy department of the library, where comrade Roberto has made his home. The evaluation we make of the situation is not very positive. The people who were arrested are suffering from a kind of ‘Vietnam Syndrome’, as comrade Canario put it. They thought they were defending the great cause of our movement when they had themselves arrested, but when they came home they noticed that most people didn’t really care about what they did. Now they bear a grudge. They accuse the people from Brussels of underappreciating the marches and of using our arrival for their own glory. I have also heard accusations of elitism and lack of activism.

I haven’t yet been able to analyse the new situation well enough to say something about this. But it’s clear that a structure made up of closed spaces invites people to separate themselves and close their minds.

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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 21:29

Lesoir.be -mardi 11 octobre 2011, 17:21

 

Plusieurs dizaines de personnes ont rejoint la Hogeschool-Universiteit Brussel (HUB) à Koekelberg où ont trouvés refuge les “Indignés”. “Il s’agit de randonneurs néerlandais venant de Maastricht, d’un groupe d’Allemands et de cyclistes de Doel”, explique Jan Slangen de l’agora bruxelloise des Indignés. Selon M. Slangen, des centaines de personnes logent chaque nuit dans les bâtiments du HUB. Les relations avec la police restent tendues. “Des agents en civil sont constamment présents lors de nos assemblées populaires. Ca commence à ressembler à un Etat policier”, poursuit-il. Les Indignés ont prévu de rester à Bruxelles jusqu’au 15 octobre.
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