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7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 14:21
Mise à jour il y a 6 minutes le 07 11 11
 Radio-Canada avec Agence France-Presse et La Presse Canadienne
Le chef des services incendie de Vancouver, John McKearney, en train de visiter le campement des indignés. Le chef des services d'incendie de vancouver, John McKearney, a visité vendredi le campement des Indignés.   © PC/DARRYL DYCK

Les villes de Québec, London, Vancouver et Victoria ont exigé le démantèlement des campements des indignés érigés au cours des dernières semaines. D'un océan à l'autre, les autorités municipales avancent plus ou moins les mêmes arguments, liés à des questions de sécurité et de salubrité publiques.

Dans la Vieille Capitale, où les indignés occupent la place de l'Université du Québec, à côté du jardin Saint-Roch, la municipalité leur a ordonné samedi de retirer les toiles de plastique pour des raisons de sécurité. Les campeurs ont obtempéré dans la journée de dimanche.

Un lieu public n'est pas un endroit pour camper, fait remarquer l'administration du maire Régis Labeaume.

Lors de l'inspection des lieux, vendredi après-midi, « il y avait également du carton sur place et un abribus était également occupé », a indiqué Jacques Perron, un porte-parole de la ville. « Ce qui doit servir aux citoyens doit être accessible pour eux », a-t-il ajouté, rappelant qu'un rapport dressé par les pompiers indiquait qu'un incendie avait eu lieu mardi dernier dans le campement et qu'il aurait pu avoir des « conséquences désastreuses ».

Le porte-parole a indiqué que la municipalité n'était pas contre l'idée que des manifestants occupent quotidiennement la place de l'Université du Québec, mais qu'il ne s'agissait pas d'un endroit pour camper.

« La liberté de parole sur une place publique, c'est un droit reconnu et la Ville n'a pas de problème avec ça », a souligné Jacques Perron. « Qu'ils s'expriment, avec des affiches, ça ne pose aucun problème. Toutefois, le camping et l'expression d'une opinion, c'est deux choses. »

À London, en Ontario, les autorités municipales ont demandé officiellement à la quarantaine de manifestants anticapitalistes qui campent depuis deux semaines dans un parc du centre-ville de quitter les lieux.

Le maire de London, Joe Fontana, indique que le mouvement ne respecte pas le règlement municipal, qui interdit à qui que ce soit de passer la nuit dans un parc

Sureté et fêtes de Noël

La capitale de la Colombie-Britannique, Victoria, a suivi l'exemple de Québec. Les services municipaux ont lancé dimanche un ultimatum aux indignés établis au Centennial Square. Ils ont jusqu'à lundi midi pour lever le camp, la ville voulant dans la foulée installer les décorations de Noël.

La municipalité « apprécierait » que les occupants quittent le terrain afin de laisser place aux préparatifs pour l'illumination annuelle du séquoia qui s'y trouve, indique la note émise par la ville. Tenir des manifestations et installer des tentes au Centennial Square sans permis contreviennent aux règlements municipaux, y ajoute-t-on.

À Vancouver, où une jeune femme a été retrouvée morte dans l'une des tentes samedi après-midi, les responsables municipaux espèrent pouvoir négocier avec les campeurs pour organiser leur départ du site.

« Je crois que la protestation sur des enjeux très importants, qui nous interpellent tous, est minée par le campement et les questions autour du droit de camper dans un endroit public, ce qui est vraiment malheureux. » — le maire de Vancouver, Gregor Robertson

« L'occupation des lieux ne peut se poursuivre », a répété la directrice de Vancouver City, Penny Ballem. « Compte tenu du fait qu'il y a eu un mort sur les lieux, une mort tragique qui, je crois, a choqué tout le monde, nous devons mettre un terme au campement de la manifestation, qui met en péril la vie des gens », a-t-elle soutenu devant l'Hôtel de Ville.

Le maire Gregor Robertson avait déjà indiqué dans un communiqué qu'il ne lancerait pas d'intervention, à moins qu'il y ait des risques pour la santé et la sécurité des protestataires. « Bien que le site ne présentait pas de problèmes au départ, ses installations se sont détériorées au point où il y a plusieurs risques imminents pour la sécurité des occupants », a-t-il affirmé.

Sur l'autre rive du Canada, les dizaines de manifestants qui campaient devant l'Hôtel de Ville d'Halifax se sont affairés dimanche à nettoyer le site. Ils seront temporairement déménagés dans le parc Victoria d'ici mardi afin de laisser la place aux festivités du Jour du Souvenir. Le principal monument commémoratif de guerre est situé sur la place publique Grand Parade, en face de l'hôtel de ville.

Les manifestants affirment qu'ils seront de retour le 12 novembre.

Le maire d'Halifax Peter Kelly a déclaré qu'il était satisfait de voir les participants quitter temporairement la place. Il est toutefois resté vague sur ce qu'il adviendrait des protestataires lorsqu'ils tenteront de revenir sur la place de la mairie.

Consigne sur le campement des indignés à Montréal. La Ville de Montréal ne compte pas demander le démantèlement du campement des indignés.   © Maxime Coutiè
Montréal laisse faireMalgré les incidents survenus ailleurs au Canada, Montréal a confirmé dimanche sa politique de tolérance. La municipalité n'exigera pas des protestataires qu'ils quittent le square Victoria, si tant est qu'ils se conforment au règles de sécurité en matière d'incendie.

« Les militants ont toujours respecté les demandes pour améliorer la sécurité du camp et aucun incident majeur n'y a été rapporté », a expliqué Gonzalo Nunez, un porte-parole de la ville. Le campement, qui affiche complet, est inspecté quotidiennement, a-t-il signalé.

 

Ailleurs dans le monde

Aux États-Unis, une vingtaine de contestataires d'Occupons Wall Street à New York, ainsi qu'une vingtaine d'autres à Atlanta, ont été arrêtés en fin de semaine lors de manifestations anticapitalistes visant à dénoncer la cupidité des grandes banques.

Ces arrestations surviennent alors que le climat s'est tendu entre les indignés et le maire de New York Michael Bloomberg. Certains manifestants craignent d'être expulsés du parc Zucotti, près du quartier des affaires de Wall Street, où ils campent depuis le 17 septembre dernier.

Les organisateurs d'Occupons Atlanta nourrissent les mêmes inquiétudes. Ils n'entendent cependant pas quitter les lieux et comptent continuer à camper au parc Woodruff.

Des protestataires ont été arrêtés partout au pays dans les dernières semaines. Les plus importantes confrontations entre les manifestants et les forces de l'ordre sont survenues à Oakland, en Californie, où deux vétérans de la guerre en Irak ont été blessés.

À Paris, près de 150 indignés étaient rassemblés dimanche soir dans le quartier d'affaires. Une quarantaine d'entre eux voulaient passer une nouvelle nuit au pied de la Grande Arche. Certains indignés ont affirmé que la police leur avait intimé l'ordre de quitter les lieux avant lundi matin, 7 h. Une information qui n'a pas été confirmée de source préfectorale.

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7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 14:15

Actualutte - novembre 07, 2011 


  

Le campement entrera bientôt dans son troisième mois, en dépit de l'avancée de l'hiver. PHOTO: AFP

Par Cyberpresse.ca

Vingt militants du mouvement «Occupy Wall Street» ont été arrêtés à New York lors d’une manifestation contre les banques, a-t-on appris dimanche auprès de la police.

«La plupart ont été arrêtés pour trouble à l’ordre public, et trois l’ont été pour avoir agressé des policiers», a précisé une porte-parole.

Les incidents ont eu lieu samedi en fin d’après-midi au square Foley, dans le sud de Manhattan, où se trouvent plusieurs bâtiments officiels dont le tribunal fédéral et la Cour d’appel de l’État de New York.

Selon des témoins, la police a demandé aux manifestants d’évacuer certains trottoirs et a voulu bloquer l’accès aux marches de la Cour d’appel. Des escarmouches ont suivi, et 20 personnes ont été arrêtées.

La porte-parole de la police n’a pas été en mesure de préciser combien de ces manifestants ont depuis été remis en liberté.

Occupy Wall Street organise quasi quotidiennement des manifestations sur des thèmes variés. Celle de samedi visait à protester contre la spéculation et la cupidité des banques, et plusieurs centaines de personnes y participaient.

En principe, les manifestants n’ont pas le droit de défiler sur la chaussée, mais sont tolérés sur les trottoirs.

Ces arrestations interviennent dans un climat tendu, après plusieurs remarques du maire de New York Michael Bloomberg critiquant les manifestants.

Certains craignent l’expulsion du square dans lequel ils campent depuis le 17 septembre près de la bourse de Wall Street.

M. Bloomberg avait notamment qualifié jeudi de «scandaleuse» l’attitude des campeurs, après une agression sexuelle qui n’aurait pas été dénoncée à la police.

Occupy Wall Street a accusé le maire de «mensonge» et affirmé sur son site internet que le coupable présumé avait été remis à la police.

Le quotidien populaire New York Post tire également à boulets rouges depuis quelques jours sur le mouvement. «ÇA SUFFIT», affirmait-il notamment en Une jeudi dernier.

Certains riverains ne cachent pas non plus leur impatience face à ce campement qui va bientôt entrer dans son troisième mois, en dépit de l’avancée de l’hiver.

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7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 12:57
pour info, le compte-rendu de la dernière réunion du réseau international (de ce soir) est ici : https://n-1.cc/pg/pages/view/900369 
Il y en particulier des lien vers les vidéos des indignés à Nice et de l'assemblée internationale dans le gymnase Pasteur... http://bambuser.com/channel/acampadaparis_int .
  
Ce week end, outre les initiatives dans différents pays (occupation de la défense à paris, forum à Bruxelles, arrivée des marches à Londre etc), il y aura une assemblée globale de 48h sur les alternatives économiques (http://takethesquare.net/2011/10/31/48hours-global-assembly-on-financial-alternatives-call-to-all-the-squares-on-nov-5-6/) . Le 5 novembre sera aussi le jour du lancement de l'action "transition day" pour changer de banque en même temps, à répéter et amplifier le 5 de chaque mois.
 
Par ailleurs, des initiatives se préparent pour le 11 novembre (https://pad.riseup.net/p/HrIMwA9ZfE, http://www.facebook.com/event.php?eid=179186642163285&ref=ts) et surtout pour le 10 décembre, journée mondiale pour les droits humains, et qui devrait unifier les mouvements des places (15M, indignés), "occupy" et mouvements du printemps arabe, avec une portée éventuellement équivalente à celle du 150. Un projet d'appel /charte des droits des 99% serait discuté dans les deux prochaines semaines et finalisé dans le cadre d'une assemblée internet de 48h où l'on pourrait aussi partager des idées d'actions. Il faut d'ici deux semaines donc proposer des droits humains que l'on veut voir apparaître dans cette charte.
Il resterait ensuite deux semaines pour soumettre le projet aux assemblées.
 
Le 10/12 il est question de faire une agora globale, pour connecter les assemblées avec des streaming, afin que les gens puissent se voir des différentes places du monde (comme cela avait été fait à bruxelles, à paris on y était pas arrivé pour des pm techniques qui devraient pouvoir être résolus).
 
Enfin les marocains souhaiteraient qu'on leur exprime notre soutien par des actions devant les ambassades et consulats du maroc vu la répression dont ils ont été victimes le 15O (http://takethesquare.net/2011/10/23/demonstrations-brutally-repressed-in-morocco-a-second-dead-in-the-20f-movement/), et cela avant le 10 décembre afin d'éviter une nouvelle répression. Une date est suggérée : le samedi 19 novembre.
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7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 12:47

LEMONDE | 07.11.11 | 13h03   •  Mis à jour le 07.11.11 | 13h10

 
 

 

Des "indignés" sur le parvis de la Défense à Paris, le 4 novembre 2011.

Des "indignés" sur le parvis de la Défense à Paris, le 4 novembre 2011.AP/THIBAULT CAMUS

Sur le parvis de la Défense, s'est joué ce week-end un jeu des plus sérieux. D'un côté, des "indignés" avaient décidé, vendredi 4 novembre au soir, d'installer un campement au pied de la Grande Arche. Planter sa frêle guitoune au milieu des écrasantes tours abritant les sièges des grandes entreprises françaises, autant dire au coeur du capitalisme, était intimidant mais semblait judicieux pour qui entend dénoncer les dérives du système.

En face, ou plutôt tout autour, l'équivalent de neuf fourgons de gendarmes mobiles, équipés de pied en cap, était là pour les empêcher de prendre racine. Le lieu est public : chacun peut donc s'y réunir en principe, admettait en aparté un responsable de la police. La manifestation n'était pas autorisée, reconnaissait tout aussi fair-play un "indigné", rappelant que le mouvement était pacifique et ne pouvait donc porter atteinte à la sécurité publique.

Dans ce cadre juridique imprécis, chaque jour et chaque nuit se sont donc répétées les mêmes scènes. Par raids successifs, les forces de l'ordre se sont emparées des tentes de manifestants qui tentaient de faire rempart de leurs corps pour empêcher la razzia. En ces journées pluvieuses d'automne, sur la large esplanade battue par un vent froid, la tactique policière était des plus claires : jouer sur l'usure de gens qui n'avaient plus rien pour se protéger des intempéries.

Ceux qui tentaient ne serait-ce que de se réfugier sous l'Arche étaient aussitôt refoulés par un cordon planté sur les marches. "Nous avons essayé de nous abriter sous des bâches mais elles nous ont également été arrachées dans la nuit. Nous nous sommes retrouvés trempés", raconte Gary, 25 ans, un des militants, vétéran de trois nuits sans sommeil dont il ressortait les traits tirés. Deux personnes ont tout de même été légèrement blessées lors de ces escarmouches.

Sortir de l'anonymat

Les "indignés" ont ainsi résisté stoïquement aux assauts du climat et à la pression de la maréchaussée, emmitouflés dans des sacs de couchage humides. Ils se sont relayés sur l'esplanade pour ne pas abandonner le campement au milieu duquel flottait un drapeau, presqu'un étendard, où était inscrit : "Occupons la Défense !" Lundi matin, avant qu'employés et cadres rejoignent leur bureau, ils étaient encore quelques dizaines à tenir le pavé.

Par cette démonstration publique, les "indignés" français ont réussi à sortir de l'anonymat où ils étaient cantonnés dans notre pays. La révolte est née en Espagne, en mai, drainant vers elle des milliers de personnes. Elle a gagné plusieurs pays mais les émules français peinaient jusqu'alors à se faire entendre. Jean, 34 ans, un des pionniers, y voit plusieurs explications : "Il y a en France des mouvements dispersés et des mobilisations disparates. Il n'est pas facile de réunir les gens."

Ne se séparant plus de son sac à dos, de peur qu'il soit confisqué, Jean pestait contre le harcèlement policier. Gary, lui, était satisfait : "Des centaines de personnes sont venues nous rencontrer, ont participé à nos assemblées générales. Ceux qui ne nous connaissaient pas savent désormais que nous existons."

Benoît Hopquin

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6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 20:03
Actualutte -

Photo Corinne Chaillet

Vendredi 4 novembre, et alors que débutait l’occupation de la Défense à Paris, une cinquantaine d’indignés Grenoblois se sont rendu dans la banque Le Crédit Lyonnais qu’ils ont occupé pendant une quarantaine de minutes. Les CRS sont ensuite intervenus pour les déloger, il n’y a pas eu de violence. Les manifestants entendaient dénoncer le système financier qui donne tout le pouvoir à la finance et laisse les Hommes au second plan.

 

 

 

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6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 19:52

La Ville de Québec lance un ultimatum aux indignés, qui occupent la place de l'Université du Québec, dans le quartier Saint-Roch depuis le 22 octobre. Ils ont jusqu'à lundi pour démanteler leur campement.

Un lieu public n'est pas un endroit pour camper, fait remarquer l'administration du maire Régis Labeaume. Un porte-parole de la Ville, Jacques Perron, indique que les bâches et les toiles inflammables qui se trouvent sur place doivent être retirées.

Il précise également que cette demande a été formulée aux occupants dès samedi après-midi à la suite d'une inspection des lieux.

S'appuyant sur un rapport du Service de protection contre l'incendie, Jacques Perron rappelle qu'un incendie survenu mardi dernier dans le campement aurait pu avoir des « conséquences désastreuses » s'il n'avait pas été rapidement maîtrisé.

M. Perron a indiqué que la municipalité n'est pas contre l'idée que des manifestants occupent quotidiennement la place de l'Université du Québec, mais qu'il ne s'agit pas d'un endroit pour camper.

Selon le porte-parole de la Ville, les relations entre les représentants de la municipalité et les indignés sont bonnes, même si quelques occupants se « traînent les pieds » lorsque des demandes sont formulées.

Jacques Perron reconnaît que depuis le début, les manifestants ont « collaboré avec les autorités ».

Pour la Ligue des droits et libertés, un éventuel démantèlement des camps érigés à Québec et Montréal constituerait une atteinte injustifiée à la liberté d'expression.

La Ligue soutient que les raisons de sécurité invoquées notamment par le maire Labeaume sont bien « dérisoires » en regard des enjeux de société fondamentaux soulevés par les manifestants.

L'avocat Denis Barrette rappelle que la liberté d'expression est reconnue dans la Constitution, dans la Charte canadienne des droits et libertés et dans la Charte québécoise des droits et libertés de la personne.

Radio-Canada.ca avec PC

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6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 18:03

LePost -06/11/2011 à 18h20

 

Certains disent que le mouvement des indignes en France ne prend pas. Comme dirais mon ami Patrick Viveret, le vrai problème est caché : on ne parle pas suffisamment du mal logement dans la police !

 

 

 

Encore vendredi sur l'esplanade de la défense c'était frappant. Des qu'une tente faisait son apparition, une horde de CRS faisait son apparition et s'emparait de la dites tente sans ménagement.

Les médias devraient s'inquiéter de ce soucis de logement qui empêche l'expression d'indignation qui devrait éclairer en France aussi les difficultés d'insertion d'une grande partie de notre jeunesse dans le monde du travail oublié par la Sarkozie et l'attachement de celle ci a proposer d'autres solutions que la dérive psycho-maniaco-dépressives des marches financiers dont les symptomes sont connus de tous :  de la panique à l’euphorie.

 Pour aider les CRS, les indignés devraient organiser des points multiples de distributions de tentes sur Paris afin de permettre à un plus grand nombre de CRS de bénéficier de cet appui au logement.

J'invite d'ailleurs Décathlon à sponsoriser cette opération qui offrirait un retour sur image fort intéressant. Imaginez : Décathlon solutionne le mal logement de la police grâce aux distributions gracieuses des indignés et reçois à ce titre la légion d'honneur de l'entreprise des mains mêmes du Président en présence du ministre de l'intérieur ravi.

Je suis impatient de voir fleurir une solution qui permette enfin l'expression forte et nécessaire des indignés dans notre pays ou le mouvement est né grâce aà un petit livre bien connu de Stéphane Hessel.

Pour le moment austérité rime avec CRS mobilisés. J’attends qu'indignés rime avec espoir retrouvé dans notre société.

 Vous me direz : un problème après l'autre.

Donc d'abord le logement policier et ensuite viendra l'expression démocratique et rajeunissante des indignés. Vivement l’étape 2 !

Emmanuel Poilane directeur de la fondation France Libertés
www.france-libertes.fr

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6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 15:16

 

Publié par postnews - 06/11/2011 à 16h14

Le gouvernement envoit des CRS en masse à la Défense pour vite étouffer le mouvement. Où est la démocratie dont Sarkozy n'arrête pas de dire aux pays qui ont fait la révolution?
   
Nicolas Sarkozy et son gouvernement ont soutenu les révolutions du Maghreb. Nicolas Sarkozy n'arrêtait pas de dire que le peuple avait le droit a la liberté de parole, expression, manifestation dans ces pays...

Alors que les indignés manifestent partout dans le monde, en France la sauce a du mal a prendre non pas qu'il ny a personne qui répond a l'appel mais tout simplement le gouvernement prend de suite des mesures extraordinaire pour vite étouffer le mouvement.

ET là on peut se poser la question si la France ce pays des droits de l'homme, d'expression qui passe son temps a faire la morale aux pays dictateurs, dernier en date la Libye ne se comporte pas de la même façon voir pire !

Depuis vendredi les indignés se sont installés a la Défense. Et voilà rebelotte la même chose revient en face d'eux comme c'était le cas il y a quelques mois quant ils étaient à la bastille..

Un nombre impressionnant de CRS, gendarmes, et même un hélico qui a tourné un moment au dessus de la Défense.

Le mot d'orde du gouvernement est clair encore une fois, vite étouffer et déloger ces indignés comme l'a fait le gouvernement quelques mois plus tot a la bastille.

L'opération est la même, les forces de l'ordes patrouillent dans le lieu, et ne laisse pas s'installer ces gens qui veulent juste faire entendre leur choix.

Vendredi le petit périmètre était carrément bloqué. Ceux qui travaillent a la Défense ne savaient pas ce que c'était ce rassemblement et la réponse des forces de l'ordre étaient de dire ce sont des jeunes casseurs...

Normalement durant le We les forces de l'ordre vont tout faire pour déloger ces indignés..et avec la force bien sur s'il le faut ( l'opération dimanche soir et nuit dimanche à lundi)..

ET oui la France ce beau pays si démocratique dont l'ex ministre des affaires étrangères voulait apporter l'aide logistique a la tunisie pour maitriser ces méchants révolutionnaires..

Cette France qui a combattu le dictateur libyen qui ne laissait pas son peuple libre..

Et sinon que fait l'Otan, L'onu et cie ?.. pourquoi quand la Tunisie, Libye etc les ex dictateurs sont priés de ne rien faire contre les révolutionnaires sinon l'otan et cie prendra des sanctions contre eux ..pourquoi alors la France elle ne risque rien ???

Nicolas Sarkozy qui a rendu obligatoire la lettre de Guy Moquet pour les scolaires devrait pourtant approuver ces indignés!

Courage les indignés et souvenez de Guy Moquet !!!;.. Faites comme lui !!!

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6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 14:51

Publié par Poetes Indignes le 06/11/2011

Les tensions à Vancouver surviennent alors que les... (Photo: Darryl Dyck, PC)

Les tensions à Vancouver surviennent alors que les protestataires de Québec subissent aussi des pressions du maire pour lever le camp.

Photo: Darryl Dyck, PC

Les protestataires d’Occupons Vancouver affirment que leur campement sur le terrain d’une galerie d’art du centre-ville est un espace autonome. Les lois municipales ne s’y appliquent pas, soutiennent-ils, y compris un ordre du service de protection contre les incendies qui a déclaré le site comme étant dangereux et demandé des changements.

Les pompiers ont ainsi demandé aux manifestants d’enlever de grandes toiles bleues, d’espacer les tentes et de démonter celles qui étaient vides. L’ordre était assorti d’une heure limite fixée à 10h, vendredi.

Mais alors que le délai était écoulé, les indignés ont argué que l’avis ne s’appliquait pas à eux. Ils ont déclaré qu’ils obéiraient à certaines demandes des pompiers et enlèveraient quelques toiles, mais ont clairement spécifié qu’ils ne se plieraient pas à toutes les requêtes.

Les tensions à Vancouver surviennent alors que les protestataires de Québec subissent aussi des pressions du maire pour lever le camp.

La veille, le chef des pompiers avait laissé entendre que le service de protection incendie était prêt à retirer les toiles si les protestataires n’obéissaient pas. Il était plus vague vendredi.

Interrogé à ce sujet en cas de désobéissance des manifestants, le chef John McKearney a simplement déclaré qu’il prévoyait parler avec les indignés.

Le maire de Vancouver, Gregor Robertson, a expliqué vouloir que les campeurs s’en aillent, mais a refusé de préciser une date limite.

Sa principale rivale, la conseillère Suzanne Anton, veut donner une semaine aux protestataires pour qu’ils libèrent l’endroit.

Le chef de police de la ville, Jim Chu, a prévenu que l’emploi de la force pour expulser les manifestants ne fonctionnerait probablement pas.

Source: http://www.cyberpresse.ca

La Presse Canadienne
Vancouver
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6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 14:47

Publié le 06-11-11 à 15:46   par Le Nouvel Observateur avec AFP     

Un nouveau rassemblement était prévu dimanche après-midi.

Les Indignés français sont réunis à la Défense depuis vendredi. (c) Sipa Les Indignés français sont réunis à la Défense depuis vendredi. (c) Sipa
 

Près de quarante indignés ont passé la nuit du samedi 5 au dimanche 6 novembre dans le quartier d'affaires de la Défense, près de Paris, après y avoir pour certains déjà dormi la veille.

Vers 9h30, au pied de la Grande Arche de la Défense, des manifestants étaient encore emmitouflés dans des sacs de couchage pendant que d'autres devisaient avec des badauds, sous les yeux de quelques membres des forces de l'ordre.

A quelques mètres de là, huit véhicules de gendarmerie étaient parqués et dans un bistrot situé à proximité, des gendarmes mobiles prenaient un café.

Les traits tirés, Jean-Marie, 31 ans, explique avoir "passé la nuit" près du monument du quartier d'affaires. "La nuit a été calme et heureusement, il n'a pas plu", explique-t-il, en précisant qu'un nouveau rassemblement était prévu à 15 h.

 

 



 

 250 personnes rassemblées samedi

Samedi, les manifestants s'étaient rassemblés en début d'après-midi à l'appel des mouvements Démocratie réelle Paris, Indignés de la Bastille, Uncut France, Occupy Paris et les Pas de Noms.

Vers 19h30, ils étaient environ 250 sur place, certains chantant et dansant pendant que d'autres participaient à un débat. Dans la nuit de vendredi à samedi, lors de la première action des indignés à la Défense, deux manifestants avaient été légèrement blessés.

Les organisateurs avaient appelé à l'occupation de la Défense "pour que cesse l'austérité, pour que vive la démocratie réelle et construire un autre monde".

Dans la nuit de vendredi à samedi, deux manifestants ont été légèrement blessés lors d'un premier rassemblement d'indignés dans le quartier d'affaires de la Défense, où une quinzaine de personnes ont passé la nuit.

Une nuit pas facile

"On a passé la nuit (de vendredi à samedi) sur place, malgré la pluie. Cela n'a pas été facile parce que l'on nous a retiré nos tentes, nos bâches et nos couvertures de survie. Et quand nous avons tenté de nous abriter sous l'Arche, les forces de l'ordre nous ont bloqués au bas des escaliers", avait expliqué samedi matin Jean-Jacques Zimmermann, un enseignant de 53 ans, venu de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine).

Samedi vers 19h30, les manifestants étaient rassemblés au pied de la Grande Arche, certains chantant et dansant pendant que d'autres participaient à un débat. Une douzaine de véhicules de gendarmerie et de police étaient parqués à quelques dizaines de mètres d'eux et quelques forces de l'ordre les surveillaient du haut des escaliers du monument de la Défense.

Le Nouvel Observateur - AFP

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