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12 novembre 2011 6 12 /11 /novembre /2011 20:33

Le Point - - Publié le 12/11/2011 à 15:39

 

Espagne: retour des "indignés" au centre de Barcelone pour les élections

afp.com/Cesar Manso

 

Les "indignés" qui avaient quitté fin juin la place de Catalogne, au centre de Barcelone (nord-est), ont installé un "point d'information" qu'ils entendent maintenir jusqu'aux élections législatives du 20 novembre, a indiqué samedi à l'AFP l'un de leurs porte-parole.

 

Les "indignés" qui avaient quitté fin juin la place de Catalogne, au centre de Barcelone (nord-est), ont installé un "point d'information" qu'ils entendent maintenir jusqu'aux élections législatives du 20 novembre, a indiqué samedi à l'AFP l'un de leurs porte-parole.

"Nous avons compté hier soir autour de 200 personnes et quelque-unes ont monté des tentes", a déclaré Roc Peris, ajoutant qu'un nouveau rassemblement était prévu samedi.

"L'intention était de monter un point d'information sur les différentes possibilités de vote qui existent et comment fonctionne le système", a-t-il ajouté, précisant que seule une dizaine d'entre elles restaient samedi matin.

Il a souligné que le mouvement ne donnait "aucun consigne de vote".

Selon lui, "l'objectif est de maintenir jusqu'au 20 novembre minimum ce point d'information". "Nous voulons maintenir un petit campement, calme, durant toute la semaine", a-t-il expliqué, ajoutant que la police régionale catalane était venu les déloger mais avait finalement renoncer. La police régionale n'était pas joignable samedi.

Fin juin, les "indignés" avaient levé leur campement de la place de Catalogne après l'avoir installé avant les élections municipales de mai.

Ce retour au centre de Barcelone coïncide avec plusieurs appels à manifester lancés à Madrid avant les élections par les "indignés", décidés à défier une interdiction décrétée par les autorités durant la campagne et frappant plus de 100 lieux de la capitale, dont la symbolique Puerta del Sol.

Sous le mot d'ordre "Changement de modèle, maintenant", une manifestation est prévue dimanche dans le centre de la capitale, pour la "défense du service public, de la participation citoyenne et pour condamner la corruption et la spéculation urbanistique".

Né spontanément le 15 mai d'une petite manifestation de citoyens, ce mouvement qui dénonce les excès du libéralisme et la corruption s'est vite propagé à toute l'Espagne, largement relayé par les réseaux sociaux. Il a essaimé dans plusieurs pays européens et jusqu'aux Etats-Unis et au Canada.

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12 novembre 2011 6 12 /11 /novembre /2011 20:30

cyberpresse.ca

Publié le 12 novembre 2011 à 14h58 | Mis à jour à 14h58

 

Quelque 300 manifestants se sont rassemblés à Grand... (Photo: PC)


Quelque 300 manifestants se sont rassemblés à Grand Parade, une place du centre-ville, pour démontrer leur colère.

Photo: PC

Les «indignés» néo-écossais ont réclamé samedi la démission du maire de Halifax, Peter Kelly, qui les avait expulsés d'un parc du centre-ville, la veille.

M. Kelly avait ordonné le démantèlement du campement, affirmant que les parcs municipaux devaient être admissibles à tous.

Les policiers locaux ont effectué 14 arrestations au cours de l'opération.

Quelque 300 manifestants se sont rassemblés à Grand Parade, une place du centre-ville, pour démontrer leur colère.

Ils ont affirmé que le maire avait négocié de mauvaise foi avec eux.

Plusieurs dizaines de policiers étaient sur les lieux.

La Presse Canadienne
Halifax

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12 novembre 2011 6 12 /11 /novembre /2011 20:23

Le Monde - 12 novembre 2011

Marta-Elena García, sympathisante des "indignées" depuis leur début, votera écolo. (S.M./Lemonde.fr)

 

Marta Elena García assiste à un forum organisé comme souvent par les indignés à la Puerta del Sol de Madrid. Ce jour-là, le thème est la bulle immobilière et une soixantaine de personnes assises par terre ou debout les bras croisés écoutent se succéder les économistes, les responsables écologiques et les autres orateurs invités par le mouvement. “Il existe des situations terribles ici avec des banques qui expulsent des gens de leur maison et exige en plus le remboursement d’une partie du prêt..., s’émeut Marta Elena quand on lui demande les raisons de sa présence. Le logement est un droit et on nous l’a ôté,” conclut-elle.

A 24 ans, cette jeune femme, diplômée d’architecture d’intérieur et actuellement étudiante en master d’illumination architecturale à l’université politecnica de Madrid est sympathisante du 15-M depuis ses débuts. “Cela m’a rendu très heureuse de voir des gens s’unir et lever la tête quand on pensait que les choses étaient inamovibles, dit-elle en souriant. Je crois qu’il faut regarder le monde différemment pour trouver des solutions et que celles-là ne peuvent venir que si depuis le haut mais surtout depuis la base, les gens se mobilisent pour permettre un changement de société.”

Le Forum sur la bulle immobilière organisé par les indignés Puerta del Sol mercredi 8 novembre. (Photo S.M./Lemonde.fr)

 

Les actions menées par les indignés contre les expulsions, les revendications dans la rue, devant le siège de partis politiques, de banques ou de grandes entreprises, elle y adhère entièrement. En revanche, les élections, elle n’y croit plus beaucoup. “Je ne veux pas être pessimiste mais je ne crois pas qu’elles apporteront des changements au pays”.

Une plate-forme pour faire pression sur les partis

Ancienne fidèle votante du Parti socialiste espagnol (PSOE), elle dit qu’elle a “perdu la foi dans la gauche”. Elle ira donc voter pour un des partis minoritaires, “sans doute les écologistes d’Equo”, un nouveau parti qui cherche à rassembler toutes les forces écologiques jusqu’à présent disséminées et divisées dans le pays, et récupérer un certain nombre de revendications des “indignés”.

“Je me suis sentie trompée par le PSOE, qui a mené une politique contraire aux droits sociaux. Maintenant, à deux semaines des élections, ils lancent des idées pour sortir de la crise mais ils sont au pouvoir, pourquoi ne les appliquent-ils pas?,” s’insurge-t-elle.

Marta a davantage confiance dans les indignés. Pourquoi alors ne pas créer un parti? “Le mouvement perdrait son aspect désintéressé. Les indignés sont intéressés par les gens, pas par le pouvoir!”

Quel rôle alors pourraient avoir les indignés? “Puisque nous sommes une majorité à ne plus croire dans le gouvernement, j’espère que nous sortirons de plus en plus dans la rue et que nous deviendrons une vraie plate-forme pour le changement, pour faire pression sur les partis afin que les gens obtiennent ce dont ils ont besoin.”

A commencer par un travail, un toit, de quoi vivre dignement. Marta Elena ne se fait pas d’illusion, elle sait que “la situation n’est pas facile” et qu’il lui sera difficile de trouver un emploi. Mais pour le moment, elle garde espoir. Elle habite toujours chez ses parents dans  le centre de Madrid et n’a pas de projets de partir. “Je vais chercher du travail ici. Si je n’en trouve pas, je finirai par partir, comme beaucoup d’amis l’ont fait, mais cela me ferait de la peine. Ce serait un peu comme abandonner le navire en plein naufrage...”

Sandrine Morel

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12 novembre 2011 6 12 /11 /novembre /2011 20:05
| Par rachida el azzouzi

Vendredi 11 novembre, 16 heures. Sur le parvis de la Grande Arche de la Défense, tapissé de pancartes, «la dette, c'est du racket(tte)», «regarde ta rolex, c'est l'heure de la révolution», c'est jour de kermesse démocratique et de «step» sur les marches «pour bouger le cul de la France». Tour à tour, des «Indignés» se succèdent au micro, sous les applaudissements d'une foule en délire assise en tailleur et sous le regard impassible des CRS.

Les «Indignés» sur les marches de la Grande Arche de la Défense, samedi 11 novembre  
Les «Indignés» sur les marches de la Grande Arche de la Défense, samedi 11 novembre© RA

Des hommes et des femmes, des jeunes et des vieux, refont le monde, avec leurs mots à eux. La parole est libre, spontanée, le fil décousu, les voix furieuses, tonitruantes. Certains se sont maquillés en clowns, d'autres portent le masque du mouvement cyber activiste anonymous. «Mal logés, mal payés, précarisés», ils disent tous payer de leur santé les crises économique, sociale et environnementale. Entonnent le même refrain : «Nous sommes les 99% qui refusent que le 1% décide pour nous. Nous sommes les Indignés, la créativité, les rires, les sourires, les vrais acteurs de ce monde.»

Un salarié des hôpitaux, qui en a «assez des guerres, des banquiers, des gouvernements», appelle au «réveil des consciences». Un jeune papa, licencié d'un cabinet de conseil en marketing, demande s'il doit «apprendre à son enfant à voler, mépriser les gens». Une enseignante, fille d'ouvrier, fustige «ces rapaces de la finance qui nous entourent», en levant les yeux au ciel, vers les gigantesques tours qui les encerclent. Un photographe, qui projette de photographier les «indignés» du monde entier, propose de faire «une action chez Areva, EDF, GDF-Suez à nos pieds». Un Espagnol, parmi les premiers à camper à la Puerta del Sol à Madrid, transmet son savoir-faire en matière de désobéissance civile.

Au micro, les témoignages personnels se succèdent  
Au micro, les témoignages personnels se succèdent© RA

«Tout ce qui se dit est consigné par écrit dans un cahier par une bénévole et sera étudié par les groupes de travail en cours de structuration», explique Axel, la modératrice qui a accroché une pancarte à son manteau: «je pense donc je gêne ?». La jeune femme veille au bon déroulement de l'assemblée populaire, montre la gestuelle empruntée à la langue des signes pour manifester son accord ou son désaccord. «Il n'y a pas de chef, insiste-t-elle. Tout le monde s'écoute. Soyez patients. On va lentement parce qu'on va loin. Ce mouvement est pacifique, sans bannières, ni étiquettes politiques, syndicales». Jérémy est «scotché». Ce chômeur de 25 ans, fraîchement arrivé sur Paris, avait entendu parler du mouvement à la télé. C'est la première fois qu'il rejoint les «Indignés». Il n'imaginait pas une telle «énergie», une telle «agora».

«Les Français ne sont pas encore suffisamment dans la merde»

A l'écart de l'assemblée populaire, Damien envoie des SMS à sa famille. Ses parents sont «furieux», sa copine «de moins en moins compréhensive». De savoir qu'il dort à la belle étoile, dans le froid glacial, sur un carton, dans l'un des lieux les plus austères de Paris, «comme un SDF». Une semaine qu'ils le harcèlent sur son portable pour qu'il retourne au chaud, à ses études: «Ton combat ne sert à rien.» Mais Damien «ne lâche pas l'affaire», regrette que son père et sa mère «ne croient plus en rien». C'était son cas jusqu'à ce que cet étudiant en psychologie de 24 ans découvre il y a cinq mois le mouvement planétaire des «Indignés», sa nouvelle famille, et renoue avec «la politique, la vraie».

Cet été, il a marché dans le sud de la France avec les Espagnols. Le 15 octobre, il a campé à Bruxelles pour la journée mondiale d'action. Aujourd'hui, il occupe la Défense, nuit et jour, «ce temple de la finance, de l'argent, du pouvoir, des privilèges, symbole des oligarchies qui nous écrasent». Sur son front, écrit au feutre noir, «Indigné», sur ses joues, «99,9 %». Sous les yeux, des poches qui en disent long sur son état de fatigue. «Ce soir, je vais faire une pause. Je dois m'économiser. L'hiver va être long.» Damien appartient au noyau dur de résistants, entre 40 et 100 personnes, qui squatte depuis le vendredi 4 novembre le parvis du quartier d'affaires et qui tient bon malgré les assauts des CRS.

500 personnes à l'assemblée populaire 500 personnes à l'assemblée populaire© RA

Ce vendredi est «un jour sans». Il n'a quasiment pas fermé l'œil de la nuit, la police l'a sorti de son duvet et «le mouvement ne prend pas», rage-t-il. Les 400 Indignés, venus de toute la France en renfort, en début d'après-midi, au terme d'une longue marche à pied du Champ-de-Mars à la Défense ? «Ce n'est pas exceptionnel. Ils ne passeront pas la nuit ici sauf une poignée.» La larme à l'œil, il avoue sa déception de ne pas voir «des milliers de personnes dans les rues comme à Madrid, Wall Street, Athènes».

Très actif sur les réseaux sociaux, le mouvement peine pourtant à réunir les foules. Pour Grégory, 27 ans, «indigné» depuis l'assemblée générale du 19 mai à Bastille, la principale raison, «c'est la répression policière qui veut tuer dans l'œuf notre combat». «Toute tentative de campement est aussitôt détruite. Ils nous ont tout pris, les tentes, les bâches en plastique. On n'a que nos cartons et nos duvets quand ils ne nous les arrachent pas», déplore ce comptable au chômage technique. Originaire de Bayonne, un fief de l'indignation, Grégory voit une autre explication: «Les Français s'indignent dans leur coin. Ils ne sont pas encore suffisamment dans la merde pour descendre dans la rue. La France, ce n'est pas encore l'Espagne, la Grèce, l'Italie.» «Crevé», il n'a «rien mangé de chaud» depuis des jours et concède: «C'est pas facile d'être présent 24 heures sur 24.»

Faustine «admire tous ces campeurs». Bandeau dans les cheveux, tambour à la main, elle a participé à la marche jusqu'à la Défense mais elle ne se sent «pas le courage de camper ni cette nuit, ni demain». Pour cette musicienne de 33 ans, «mieux vaut ne pas s'épuiser, tout donner d'un coup». «S'asseoir sur une place, c'est pas la solution», estime Max. Fils de «bobo-altermondialistes», ce trentenaire, grimé en clown, qui n'a plus de voix tant il a crié dans le mégaphone, veut «exporter le mouvement, mener des actions ciblées devant les banques, les entreprises». Il a grandi avec un poster du Che dans sa chambre, se dit «anarchiste», «pour la liberté de circulation», a «toujours été révolté». A Calais, il ouvrait des squatts pour les migrants, à Cannes, il participait au «no G-20».

Une escorte rageante pour les indignés Une escorte rageante pour les indignés© RA

«C'est une évolution-révolution de basse intensité, une lame de fond. Il ne faut pas attendre quelque chose cette année», tempère Baptiste, un Breton très impliqué dans le collectif UncutFrance. Cet entrepreneur de 33 ans, qui «paie 33% d'impôts alors que toutes les sociétés qui nous entourent n'en paient pas 20 %», est résolument optimiste. «Arrivé au bout de sa tolérance d'un système», il croit en la force du mouvement : «On est des guerriers ! La Défense, c'est la clef de voûte qui va nous ouvrir les portes d'une démocratie réelle.» Cécile, sa camarade, venue de Quimper, animatrice environnement, en est persuadée: «Aujourd'hui, j'ai vu des gens que je n'avais jamais vus. On n'a plus l'étiquette de hippies baba-cool qui font rien et qui n'ont rien d'autre à faire que manifester.»

«Pour drainer du monde», Guillaume, qui travaille dans la communication, aurait plutôt investi «Barbès ou Montmartre», le cœur de la capitale, que la Défense, «trop éloignée». A Bayonne, sa ville d'origine, ils ont réussi un tour de force, au printemps dernier, tandis que les CRS délogeaient les révoltés à Paris et à Montpellier. Cinq jours après les Madrilènes, le 20 mai, ils entamaient l'occupation du mail Chaho Pelletier. «On a tenu deux mois, une exception en France, car on a gagné en justice contre la mairie en invoquant le droit de rassemblement, la liberté d'expression et un vice de procédure.» Pour cet activiste constamment connecté au réseau mondial takethesquare.net, qui recense les villes et les pays entrés en résistance en temps réel, la dynamique est lancée «tant qu'il n'y a pas de répression»: «On est dans l'embryon. C'est comme quand on fait un gosse, il faut le laisser se développer.»

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12 novembre 2011 6 12 /11 /novembre /2011 17:54

20 Minutes -

Créé le 12/11/2011 à 19h02 -- Mis à jour le 12/11/2011 à 19h04
Des manifestants contre le "pouvoir des banques" à Francfort le 12 novembre 2011

Des manifestants contre le "pouvoir des banques" à Francfort le 12 novembre 2011 Daniel Roland afp.com

BERLIN - Plusieurs milliers de personnes ont participé samedi à des marches de protestation contre "le pouvoir des banques" à Berlin et à Francfort, a-t-on appris auprès des organisateurs et de la police.

Dans le centre de la capitale, aux abords du parlement allemand et de la porte de Brandebourg, quelque 8.000 personnes, selon l'organisation alter-mondaliste Attac et 5.000 selon la police berlinoise, ont défilé dans le froid mais sous le soleil derrière une banderole sur laquelle était écrit le slogan: "Une véritable démocratie contre le capitalisme: occupons le Bundestag !"

A Francfort, quelque 10.000 personnes, selon Attac, étaient présentes dans le cortège des "indignés" qui arboraient notamment des pancartes appelant à remettre les "banques à leur place". Contactée par l'AFP, la police de Francfort n'était pas joignable.

"Ce succès montre une chose: il y a toujours plus de gens qui en ont assez de voir les marchés financiers conduire la politique et les grandes banques exercer leur chantage à l'ensemble de la société", a déclaré un porte-parole d'Attac, Max Bank, à l'AFP.

A Francfort, un campement d'"indignés" à l'initiative du mouvement "Occupy Frankfurt" qui a été créé dans le sillage de son homologue américaine "Occupy Wall Street", s'est installé depuis plusieurs semaines devant le siège de la Banque centrale européenne

Importé par 20minutes.fr
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12 novembre 2011 6 12 /11 /novembre /2011 17:47

LEMONDE.FR avec AFP | 12.11.11 | 08h54   •  Mis à jour le 12.11.11 | 12h21

 
 

Les autorités ont demandé vendredi 11 novembre aux militants anti-Wall Street d'évacuer leurs campements dans plusieurs Etats américains, après au moins quatre décès survenus cette semaine dans le sillage du mouvement "Occupy Wall Street". En Californie, sur le campement de la ville d'Oakland, un homme est mort par balle, après une querelle croyaient savoir les journaux locaux. Le site internet des militants a confirmé l'information, sans précision. Le Los Angeles Times indiquait cependant, citant la police, que la victime ne serait pas un membre du camp.

A la suite de ces faits, le maire d'Oakland, Jean Quan, a appelé les occupants à "quitter volontairement" les lieux, suivi par la police. "Vous avez envoyé au monde un message fort, maintenant il est temps de rentrer chez vous", a déclaré le syndicat de police dans un communiqué adressé aux anti-Wall Street. "Si vous partez aujourd'hui, calmement, de votre plein gré, vous montrerez que vous respectez votre ville et ses habitants".

Oakland, pendant populaire de San Francisco, situé de l'autre côté de la baie, avait été ces dernières semaines le théâtre d'échauffourées entre les militants et la police. Le port de la ville, l'un des plus importants des Etats-Unis, avait été momentanément fermé.

"LA PRÉSENCE DES TENTES NE PERMET PLUS LA SÉCURITÉ"

Un homme de 35 ans a également trouvé la mort par balles dans le camp d'"Occupy Burlington", une ville universitaire du Vermont (nord-est des Etats-Unis). La police a demandé la fermeture du camp, assurant que "la présence des tentes ne permet plus la sécurité". Elle a précisé que Joshua Pfenning était apparemment mort d'une blessure qu'il s'était lui même infligé, dans la nuit de mercredi à jeudi. Il avait beaucoup bu, a-t-elle précisé, ajoutant qu'il avait peu avant pointé son arme sur l'un des trois autres occupants de la tente.

Dans l'Utah, la police de Salt Lake City a elle aussi ordonné l'évacuation d'un campement d'Occupy après la mort d'un homme dans la nuit de jeudi à vendredi. La victime est apparemment décédée d'une intoxication au monoxyde de carbone, combinée à une surdose de stupéfiants. Mardi, un homme avait déjà été retrouvé mort dans sa tente à "Occupy New Orleans", en Louisiane, selon le site des protestataires. L'homme de 53 ans, serait mort au moins deux jours auparavant, pour des raisons encore inexpliquées.

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11 novembre 2011 5 11 /11 /novembre /2011 20:14

romandie.com

 

NEW YORK - Des milliers de personnes manifestaient samedi dans le calme dans le quartier de la finance à New York, encadrés par une forte présence policière, dans le cadre de la journée mondiale d'action des indignés, a constaté l'AFP.

Etudiants, familles avec poussette, syndicalistes faisaient partie du cortège. Ils arboraient des pancartes Nous sommes les 99%, Nous sommes le peuple ou M. Obama, nous avons besoin de votre soutien. Les manifestants étaient encadrés par de nombreux policiers à moto.

Les manifestants qui veillent à n'occuper que les trottoirs, la chaussée leur étant interdite, se sont rassemblés samedi matin devant le siège de la banque Chase avant de continuer leur chemin dans les rues de Wall Street.

Les indignés américains ont ensuite prévu d'aller en masse dans une agence fermer leur compte bancaire, pour dénoncer une tendance à un comportement irresponsable de la banque. Elle a licencié 14.000 personnes depuis qu'elle bénéficié d'un renflouement de 94,7 milliards de dollars, affirme leur site internet.

Occupy Wall Street (OWS) a également prévu de s'associer à une manifestation marquant le dixième anniversaire du début de la guerre en Afghanistan, avant une troisième manifestation à Times Square à 17h00 (21h00 GMT), dans le cadre de la journée mondiale d'action des indignés.

Les manifestants ont obtenu vendredi de rester sur le square Zuccotti, qu'ils occupent depuis le 17 septembre dans le quartier de la finance, une grande victoire selon eux. Quatorze d'entre eux ont été interpellés également vendredi, lors de brefs incidents avec la police.

Après l'ancien vice-président démocrate Al Gore mercredi, l'acteur et réalisateur Sean Penn est la dernière personnalité en date à leur apporter son soutien. Il a applaudi l'esprit de ce qui se passe à Wall Street. Cette génération, et je pense que cela a commencé vraiment avec le printemps arabe, commence à dire au monde +nous ne pouvons plus être contrôlés par la peur, nous ne pouvons plus être ignorés, parce que si vous ne nous montrez pas à la télévision, nous avons des ordinateurs et nous pouvons faire beaucoup de bruit+, a-t-il déclaré vendredi soir sur CNN.


(©AFP / 15 octobre 2011 18h48)

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11 novembre 2011 5 11 /11 /novembre /2011 20:11
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11 novembre 2011 5 11 /11 /novembre /2011 20:07

Publié par Poetes Indignes le 11/11/2011

Photo Genevieve DAUNE-ANGLARD

Photo Genevieve DAUNE-ANGLARD

Une centaine de personnes s’est rassemblée vendredi à 11 h place Kléber à Strasbourg à l’appel du Mouvement des Indignés de Strasbourg. C’est principalement par mail, tracts et réseaux sociaux que le rassemblement a été annoncé. La manifestation, qui n’avait pas été déclarée en préfecture, a tout de suite et entouré d’un cordon de policiers. Une dizaine de manifestants, affublés d’un masque ont été interpellés pour un rapide contrôle d’identité. Mais aucun autre incident n’est venu émailler le rassemblement plutôt bon enfant.
Parmi les participants, il y avait une nette majorité de jeunes mais également des couples venus en famille avec leurs enfants et des retraités. Après d’inévitables tentatives de récupération par un ou deux partis d’extrême gauche, peu à peu, les gens ont pris la parole chacun à leur tour pour évoquer leur conception de l’action, certains prônant la révolution, d’autres appuyant l’importance du vote et de la participation démocratique. Quand un des orateurs clame « un seul moyen, c’est le vote », en face on lui rétorque, « non c’est la rue ! » Et les mains se lèvent et s’agitent pour marquer l’approbation.
Des pancartes brandies par certains affichaient des slogans comme « stop thinking £ $ €, start thinking human », « Le pouvoir de l’amour est plus fort que l’amour du pouvoir », « Terrorisme économique » ou encore « une crise ? Non, du racket ! ».
Alexis, un informaticien du trentaine d’années et là avec ses deux enfants en bas âge. « J’ai eu connaissance de cette manifestation par mail, explique-t-il. Je me reconnais tout à fait dans ce mouvement de protestation qui n’arrive pas par hasard maintenant. » Interrogé sur la difficulté qu’a le mouvement à s’imposer en France contrairement à l’Espagne ou aux Etats-Unis, il avance : « la France a sa propre dynamique de la protestation et il y a aussi les échéances électorales. A mon humble avis, si ça ne prend pas en France, c’est un peu culturel. Mais peut-être aussi qu’on sera à la remorque de ce mouvement au lieu d’être à l’avant-garde. »
En regardant ses enfants, il estime que « lorsqu’ils seront grands ce sera la guerre. C’est quelque chose qui est pressenti depuis plusieurs décennies. » Quant à la surenchère actuelle dans la politique de rigueur, il y voit « le caractère dogmatique de la théorie ultralibérale qui s’obstine dans son erreur » Toutefois, il s’interroge sur les moyens d’action. « L’action violente ne mène nulle part. Il faut imaginer d’autre moyens ». Il est rejoint en cela par Nicolas, 31 ans, qui a un master de droit international. « La mobilisation des jeunes est difficile en France car ils sont très peu politisés. Et ceux qui le sont, comme l’a montré une étude récente du Credoc, vote à droite ou à l’extrême droite. Il faut repolitiser les jeunes, leur réapprendre la politique à travers des débat comme ceux autour du vote blanc par exemple. »
G.D-A.

Source: http://www.lalsace.fr

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11 novembre 2011 5 11 /11 /novembre /2011 20:03

LEMONDE.FR avec AFP | 11.11.11 | 20h33   •  Mis à jour le 11.11.11 | 20h50

 

Des "indignés" sur le parvis de La Défense à Paris, le 4 novembre 2011.

Des "indignés" sur le parvis de La Défense à Paris, le 4 novembre 2011.AP/THIBAULT CAMUS


Environ quatre cents personnes manifestaient, vendredi 11 novembre, dans le quartier d'affaires de La Défense, près de Paris, où certains d'entre elles s'apprêtent à passer une nouvelle nuit. Lors d'un rassemblement similaire, vendredi 4 novembre, près de 200 personnes avaient été recensées.

Installés au pied de la Grande Arche depuis une semaine, les protestataires se sont constitués un nouveau campement fait de cartons et de sacs de couchage. Certains affirmaient avoir obtenu une autorisation préfectorale pour manifester jusqu'à 22 heures, information qui n'a pas été confirmée de source préfectorale. Aucun chiffre de manifestants provenant de la police n'a été par ailleurs communiqué.

>> Lire le reportage Sale temps pour les "indignés" de la Défense

Des pancartes portant des slogans jonchaient le sol. Çà et là, on pouvait lire "Sois le changement que tu veux voir dans le monde", "Je peux, donc je gêne", ou encore "Réussite sociale = échec moral". Sur le parvis du quartier d'affaires, à plusieurs dizaines de mètres du centre commercial des Quatre-Temps, un endroit est dédié à la "cuisine", où des vivres sont recouverts de bâches et où l'on sert le café. Sur la page Facebook du mouvement, des liens renvoient vers des diffusions en direct du campement.

"LES FORCES DE L'ORDRE ONT UNE POSITION AMBIVALENTE"

"Le but est d'installer un campement décent, avec des tentes, car il fait froid, mais c'est difficile", expliquait Christophe, un jeune homme de 26 ans, qui travaille dans le webmarketing et n'a pas souhaité donner son nom. "Tout ce qui peut représenter pour nous un certain confort, les policiers le dégagent", déplorait Francine, une femme âgée d'une cinquantaine d'années.

"Ce matin, ils ont chargé pour enlever des cartons. Les forces de l'ordre ont une position ambivalente. De temps en temps, ils discutent avec nous et on leur propose de boire un café. A d'autres moments, ils reçoivent des ordres et changent d'attitude en montrant les crocs", affirmait Gary, 25 ans, qui suit le mouvement depuis le début.

Assis près du campement, Tristan, 22 ans, s'apprêtait à passer sa deuxième nuit sur place. "Nous voulons rassembler un maximum de gens et diffuser notre vision des choses, une vision globale de la vie", disait-il.

>> Lire le chat "Printemps arabes, Indignés, les sociétés s'attaquent à la légitimité du politique"

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