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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 15:03

 

france24.com - 17/11/2011

 

 

 

Les indignés veulent peser sur les législatives
Dans un climat de colère lié au marasme économique espagnol, le Parti populaire de centre droit est assuré de la victoire aux législatives de dimanche. Le mouvement des indignés reste mobilisé.
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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 14:51

Indignés Luxembourg: Notre Objectif « Réveillez les Luxembourgeois »

Publié par Poetes Indignes le 17/11/2011

 

LUXEMBOURG – Des indignés à Occupy Wall Street, les mouvements citoyens s’organisent. La contestation gronde… même au Grand-Duché. Rencontre avec une indignée luxembourgeoise.

Nadine a 38 ans, salariée dans le privée et maman de deux enfants, elle fait partie de ces quelques indignés luxembourgeois qui occupent régulièrement la place d’Armes, depuis juin dernier.

 

Pourquoi vous êtes-vous lancée dans ce mouvement?

J’avais beaucoup suivi le mouvement des indignés en Espagne, notamment sur Facebook. Avec un groupe d’amis on voulait aller à Bruxelles pour se joindre au mouvement des indignés belges, et puis en surfant sur le web on a vu  que des mouvements similaires se mettaient en place au Luxembourg. On est donc restés ici. Mon engagement personnel est motivé par un constat: mes parents m’ont légué un monde vivable, je dois la même chose à mes enfants. Parti comme c’est parti, j’ai peur que ce ne soit pas le cas mais je veux changer le cours des choses.

Quelles sont vos principales revendications?

Notre objectif: plus de démocratie participative, on veut que le pouvoir financier soit moins important notamment au niveau politique, on veut réveiller les Luxembourgeois. Le Luxembourg vit grâce à la finance, ses habitants vivent globalement bien mais si la crise financière s’empire ils sont foutus, ils leur restera quoi? On veut leur ouvrir les yeux, les faire bouger… et c’est dur!

Le mouvement des indignés est divisé au Luxembourg. Est-ce que cela ne nuit pas trop à la visibilité?

Peut-être. C’est vrai que cinq mouvements (Real Democracy Luxembourg, United for Global Change, Anonymous, Occupy Luxembourg et Attac) c’est beaucoup mais nous nous entendons très bien et on arrive à s’organiser. Nous travaillons à une unification des mouvements où chacun serait représenté.

Pensez-vous que votre engagement peut changer quelque chose?

Pour moi cela ne fait aucun doute, je me sens utile et notre mouvement sert à injecter plus de démocratie dans la société. Faire entendre le peuple c’est changer le système. On ne s’arrêtera pas là, on revient occuper la place d’Armes, le 10 décembre. Moi j’y serai avec mes enfants…

 

 

 

 

 

 

Propos recueillis par Fatima Rougi/L’essentiel Online

Source: http://www.lessentiel.lu

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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 14:48

Les "Indignés" de la Défense campent sur le parvis du quartier d'affaires, près de Paris, le 15 novembre 2011 (AFP/Archives, Joel Saget)


Les "Indignés" de la Défense

LA DEFENSE (Hauts-de-Seine) — "On y est, on y reste!": malgré leur nombre limité et les interventions régulières des forces de l'ordre, les dizaines d'Indignés qui campent depuis deux semaines dans le quartier d'affaires de La Défense (Hauts-de-Seine) restent déterminés.

"Le plus dur, ce n'est pas le froid, c'est la répression policière", soupire Mathilde, cheveux roux en bataille et yeux cernés, émergeant d'un duvet. "Chaque jour, on construit le campement, chaque soir les policiers détruisent tout", déplore-t-elle mercredi matin.

Les manifestants, qui entameront vendredi leur troisième semaine sur place, se sont installés à la fin du sommet du G20 de Cannes, le 4 novembre. Leur nombre oscillant entre plusieurs centaines et quelques dizaines, loin de l'ampleur d'autres mouvements en Europe ou aux Etats-Unis.

"Fatalisme", "individualisme", "manque de médiatisation": plusieurs raisons sont invoquées pour expliquer le manque d'engouement pour le mouvement, pourtant largement relayé sur les réseaux sociaux.

"Il fait froid, ça n'aide pas et puis on parle peu de nous dans les médias ou seulement pour évoquer les violences de la police, ça ne donne pas envie de nous rejoindre", lâche Olivier, un ingénieur de 33 ans, qui quitte la Défense au lever du jour, un duvet accroché au sac à dos, pour rejoindre son travail.

"Nous ne sommes pas résignés: on y est, on y reste", martèle Thierry, 56 ans, présent depuis 11 jours. "Nous sommes juste au début, il y a un gros soutien sur internet", assure un autre Indigné.

Dès le premier soir d'installation, les tentes ont été confisquées par les forces de l'ordre. Mardi soir, une centaine de policiers et de gendarmes mobiles sont de nouveau intervenus pour enlever cartons, bâches et pancartes, emportant aussi de la nourriture et des effets personnels, selon des Indignés.

Une intervention qui vise "à nettoyer l'esplanade des cartons et des meubles amassés par les Indignés", mais "pas à évacuer les personnes, ni à procéder à des interpellations", selon la préfecture des Hauts-de-Seine.

Une poignée d'irréductibles continue pourtant à dormir chaque nuit au pied de la Grande Arche de La Défense, serrés les uns contre les autres dans des sacs de couchage, sous l'oeil des forces de l'ordre.

Vers 7 heures du matin, le regard encore endormi de quelques-uns croise celui des travailleurs qui s'échappent de la bouche de métro.

"Vous nous intéressez, venez débattre", "Et vous, qu'est-ce qui vous fait battre le coeur?" interpellent quelques pancartes posées à même le sol.

"Vous avez du courage!" leur lance Marie-Suzanne Roussel, documentaliste au ministère du Développement durable. "Ils nous offrent une nouvelle réflexion, une nouvelle forme de pensée et c'est un combat pacifique", approuve-t-elle.

D'autres sont indifférents voire critiques: "Charlots!, lâche un homme en passant rapidement devant le campement, "ils n'ont qu'à aller bosser!"

Dans la bouche des Indignés, un seul mot d'ordre: "Nous ne partirons pas".

Copyright © 2011 AFP. Tous droits réservés. Plus »

 

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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 14:45

LCI  - le 17 novembre 2011 à 07h33 

Les manifestants anti-Wall Street vont tenter ce jeudi de relancer leur mouvement en marchant sur la bourse de New York, espérant prouver par cette nouvelle journée d'action que leur combat engagé contre les inégalités économiques peut se poursuivre malgré leur expulsion d'un parc new-yorkais.

 
 

Pour marquer ses deux mois d'existence, le mouvement "Occupy Wall Street" a prévu une nouvelle journée d'action ce jeudi. En fonction de la mobilisation, cette journée pourrait marquer un tournant, alors que les militants refusent de se laisser abattre par leur expulsion du square de New York, berceau de la contestation qui s'est étendue dans plusieurs villes américaines. Après l'impressionnante opération policière qui a démantelé mardi leur village de toile en pleine nuit, les manifestants new yorkais ont confirmé qu'il y aurait des manifestations à New York "et dans des centaines de villes". Sur leur site internet, outre New York, des actions sont annoncées à Portland, dans l'Oregon, mais aussi, de l'autre côté de l'Atlantique, à Madrid, Gand en Belgique et dans une dizaine de villes en Allemagne. Les protestataires d'Occupy Washington DC, Atlanta et Detroit, ont également prévu de se mobiliser.

Parmi les opérations les plus spectaculaires, "Occupy Wall Street" a prévu d'organiser une fête populaire devant le New York Stock Exchange pour tenter de le contraindre à la fermeture. Les autorités new-yorkaises s'attendent déjà à de plusieurs milliers de manifestants. "Nous prenons la situation très au sérieux", indique un des adjoints au maire de New York, Howard Wolfson. "Nos forces seront déployées en conséquence."

"Empêcher les banquiers de se rendre au travail"

Les organisateurs ont admis que cette journée d'action risquait, par son côté provocateur, de se traduire par des arrestations massives et d'aggraver les relations déjà tendues avec la municipalité. "L'idée est d'empêcher les banquiers de Wall Street de se rendre au travail et non de blesser quiconque. Nous respectons le principe de non-violence", a commenté Mark Bray, un porte-parole du mouvement contestataire.

Le mouvement "Occupy Wall Street", qui entend dénoncer un système financier profitant essentiellement aux entreprises et aux individus les plus riches (ses membres se présentent eux-mêmes comme les "99% qui ne tolèrent plus l'avidité et la corruption du 1% restant") est parti à l'origine de New York. Mais depuis septembre, le mouvement a essaimé dans de nombreuses villes américaines et donné lieu parfois à de vives échauffourées entre militants et policiers venus les évacuer. L'opération choc de la police new-yorkaise a représenté un brutal coup d'arrêt : après le démantèlement de leur campement par des centaines de policiers dans la nuit de lundi à mardi, les militants ont été autorisés à revenir dans le parc Zuccotti... à condition de respecter les nouvelles règles, notamment l'interdiction d'y déployer des sacs de couchage et des tentes. Résultat : mercredi soir, ils n'étaient qu'une vingtaine de militants sur place.

le 17 novembre 2011 à 07:33
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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 14:31
rsr.ch
Jeudi, 17 novembre 2011 à 16:11

La police a empêché tout accès à Wall Street. [Richard Drew - Keystone]

 

La police a empêché tout accès à Wall Street. [Richard Drew - Keystone]

Environ un millier d'indignés américains ont marché en direction de la Bourse de New York dans une ambiance très tendue. Ils ont toutefois été rapidement bloqués par les forces de l'ordre.

Parti dans le froid du square Zuccotti, berceau du mouvement dont les manifestants ont été expulsés dans la nuit de lundi à mardi, le défilé des indignés a été quasi-immédiatement arrêté par les forces de l'ordre à l'entrée de Wall Street, où se trouve la Bourse de New York.

Afin de marquer les deux mois d'existence du mouvement, les indignés new-yorkais avaient décidé de marcher sur le haut lieu de la finance de la ville. Plusieurs autres manifestations se sont tenues dans d'autres villes des Etats-Unis.

Fermer Wall Street

Montés sur des chevaux, des policiers ont bloqué plusieurs rues autour de la Bourse de New York, empêchant le cortège de progresser peu après son départ. Le mouvement "Occupy Wall Street" avait prévu d'organiser une fête populaire devant le New York Stock Exchange pour le contraindre à la fermeture.

Les manifestants savent qu'ils ont peu de chances de s'approcher du symbole du capitalisme américain et que cette journée d'action risque, par son côté provocateur, de se traduire par des arrestations massives et d'aggraver les relations déjà tendues avec la municipalité.

Ils se sont rabattus sur les rues adjacentes, bloquant notamment Broad Street pour empêcher les employés des sociétés du quartier de se rendre dans leurs bureaux aux cris de "Wall Street est fermée".

Les deux mois du mouvement

"Nous voulons faire entendre notre voix et faire connaître notre frustration", a résumé avant le départ du cortège un porte-parole du mouvement Mark Bray. Avant le départ du cortège, les militants se félicitaient, se souhaitant un "bon anniversaire" les uns aux autres.

Le mouvement a été lancé le 17 septembre à New York, avant d'essaimer dans plusieurs autres villes américaines. Depuis l'expulsion des campeurs dans la nuit de lundi à mardi, le square Zuccotti est resté entouré de barrières métalliques, et surveillé de près par d'importantes forces de police et agents de sécurité du propriétaire, Brookfield Properties.

Si son accès a été rouvert au public, son règlement, qui interdit de s'y coucher ou d'y introduire des tentes ou des sacs de couchage est désormais strictement appliqué.

agences/boi

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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 14:28

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«Ils ne peuvent pas nous stopper», «Le parc est à nous»… Les scènes de liesse hier soir à Zuccotti Park, pardon «place de la Liberté» comme l’ont rebaptisée les Occupy Wall Street, tranchaient magnifiquement avec les moments de détresse quelques heures plus tôt quand la police de New York était venue les déloger en pleine nuit.

Il est une heure du matin à Manhattan quand les quelque 200 campeurs ayant décidé de passer leur 59e nuit de protestation à deux pas de la capitale de la finance mondiale sont assaillis par la maréchaussée. «On vient nettoyer la place. Prenez vos affaires ou on vous embarque», prévient, c’est bien aimable, le chef des pandores.

Las, les bien nommés Indignés n’en ont cure. «Le parc est à nous», crient-ils en cœur. Malheureusement non. Zuccotti Park appartient en réalité à Brookfield properties, qui gère le gratte-ciel adjacent, où travaillent chaque jour plusieurs milliers d’avocats et de financiers. En échange de l’autorisation de la mairie pour construire ce building, dont la location des 54 étages s’avère très lucrative, les proprios durent «offrir à la communauté» la place de la Liberté.

N’étant pas un parc public, Zuccotti n’est soumis à aucun couvre-feu (comme c’est le cas pour Central Park par exemple), la place est donc ouverte au public 24 heures sur 24. Un vide juridique dans lequel s’engouffrent les OWS le 17 septembre lorsqu’ils décident d’occuper les lieux.

C’est ce jour là que la guerre avec la mairie du millionnaire Michael Bloomberg a donc débuté. Impossible d’interdire l’accès à ces indésirables chevelus, assez organisés pour avoir étudier le droit des parcs de New York?  Voilà qui passait mal à la mairie.

Pire, voilà que les beatniks se mettent sans autorisation, à planter leurs tipis et leurs tentes sous le nez des touristes, poussant même le culot jusqu’à présenter leurs cabanes comme des tabernacles religieux en pleine fête juive de Souccot.

Mais Bloomberg n’est pas homme à se laisser mener par le bout du nez. Lundi soir donc, en pleine nuit, et après avoir soigneusement collecté plusieurs rapports envoyés par les propriétaires des lieux ainsi que par les pompiers et la police (dont il paye les salaires), il décide de faire vider les lieux pour nettoyer.

Malheureusement pour lui, et contrairement à ce que pense le Wall Street Journal, OWS n’est pas composé uniquement d’agitateurs boutonneux et de baba-cool cradocs (n’y voyez là aucune attaque de ma part contre les babacool cradocs). Parmi eux, il y a aussi quelques avocats plutôt rompus à ce genre de combats. Ils ne leur faudra pas longtemps avant d’obtenir du juge la réouverture du parc au public, comme l’exige le règlement des lieux.

Par contre, les tentes elles resteront dehors, tout comme les sacs de couchage, les gros cartons, les bâches… Ils n’étaient donc qu’une trentaine à passer la nuit sur place sous la pluie et dans le froid. Une «sacrée victoire» pour la presse conservatrice, un «traitement inhumain» pour les associations qui soutiennent le mouvement… Mais que l'on se rassure, les élections approchent. Pas sûr que Bloomberg soit le vrai gagnant dans cette affaire…

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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 14:04
Rue89 - Le Yéti
voyageur à domicile
Publié le 17/11/2011 à 09h08

 

Le 11/11/11, Jaune (alias Jean Thévenin), le fils de ma copine Claire, a rencontré 99 occupant(e)s du parc Zuccotti à New York USA. Caméra au poing, il a demandé à chacun d'eux d'exprimer en un mot le sens du mouvement « Occupy Wall Street » auquel ils/elles participaient.

 

 

 

« Imagination Logos Intelligence Pouvoir Révolution Humanisation Changement Amour Électrique Devoir Égalité Conscience Nécessaire Participation Sensibilisation Personnel Équité Possibilités Paix Diversité Révolution Sans précédent Rassemblement Force Ouverture Égalité Occupation Débordement Corruption Construction Merveilleux Insurrection morale Espoir Élan Passion Logique Irrévérence Compréhension Illumination Déterminé Paix Spirituel Réaliste Inspirant Frères de sang Intéressant Magnifique Exaltés Radicalisme Compromis Nous Responsabilisation Solidarité Révélation Substitution Justice Occupation Soin Paix Outrage Évolution Inspirant Équité Horizontal Sacrifice Égalité Gaîté Organisation Autonomisation Voix Liberté Justice Partage Évolution Motivant Rage Solidarité Humain Compassion Grand Démocratie Amour Reconstruction Changement de paradigme Bonheur Égalité Amour Humain Prospérité Équité Solidarité Responsabilité Voix Révolution Vital Progression Solidarité Unité 99% »

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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 13:30

LEMONDE.FR avec AFP | 16.11.11 | 20h58   •  Mis à jour le 16.11.11 | 21h02

Les anticapitalistes sommés de quitter la City de Londres

 

 

 

"L'érection de tentes (...) devant la cathédrale Saint-Paul constitue une obstruction illégale de la voie publique", ont déclaré les autorités municipales de Londres dans l'avis placardé sur des tentes du campement.

"L'érection de tentes (...) devant la cathédrale Saint-Paul constitue une obstruction illégale de la voie publique", ont déclaré les autorités municipales de Londres dans l'avis placardé sur des tentes du campement. REUTERS/SUZANNE PLUNKETT


Les "indignés" qui campent dans la City de Londres ont reçu mercredi 16 novembre l'ordre de démonter leurs tentes d'ici à jeudi, une injonction qu'ils entendent combattre en justice pour éviter la répétition du scénario new-yorkais. La police américaine a en effet démantelé mardi le campement historique des manifestants anti-Wall Street.

"L'érection de tentes (...) devant la cathédrale Saint-Paul constitue une obstruction illégale de la voie publique", ont déclaré les autorités municipales de Londres dans l'avis placardé sur des tentes du campement. La ville de Londres "vous donne l'ordre de démonter les tentes (...) d'ici au jeudi 17 novembre 2011 à 18 heures" .

Les militants anticapitalistes, installés depuis le 15 octobre au cœur de la City, "ne vont pas se plier à cette demande", a prévenu un porte-parole des manifestants. "Nous allons saisir la Haute Cour. Nous avons une formidable équipe d'avocats qui travaillent en ce moment même sur le cas", a-t-il affirmé, accusant d'"hypocrisie" la municipalité. Les autorités "s'en prennent aux manifestants pacifiques alors que les personnes responsables de la crise économique sont récompensées avec d'énormes bonus", a-t-il ajouté.

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16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 13:05

LEMONDE | 16.11.11 | 11h28   •  Mis à jour le 16.11.11 | 11h33

 
 

 

A New York, le 15 novembre.

A New York, le 15 novembre.Reuters/JESSICA RINALDI

New York Correspondant - La "place rouge" est vide. Il est 10 heures du matin, mardi 15 novembre, et le square Zuccotti, à deux pas de la Bourse de New York, que les "occupants" de Wall Street squattaient depuis deux mois, a été évacué dans la nuit par la police. "Malheureusement, une minorité [y] avait créé une situation intolérable", a déclaré le maire, Michael Bloomberg, pour justifier son ordre. Il usait de l'argument de salubrité publique brandi depuis trois jours par les édiles d'Oakland (Californie), Portland (Oregon) et Salt Lake City (Utah) pour procéder de même avec leurs propres "occupants".

Il ne s'agit aucunement de faire taire les contempteurs de Wall Street et de ses acteurs, clament-ils tous, mais ce mouvement aurait laissé s'installer en son sein des éléments incontrôlés – sans-abri, délinquants… – qui auraient rendu les lieux à ciel ouvert où ils se sont installés "dangereux sur le plan sécuritaire et sanitaire". Une assertion que les "occupants" contestent vigoureusement.

"Les policiers sont arrivés vers 1heure, raconte Kevin Sheneberger, un jeune cuisinier qui travaille le jour et vient chaque soir dormir ici pour soutenir le mouvement. Ils nous ont dit de laisser l'essentiel de nos affaires, de ne prendre que quelques effets et que nous serions hébergés pour la nuit. Ils disaient n'être là que pour nettoyer les lieux." Résultat, tempête-t-il, une fois les "occupants" sortis, ils ont vu les forces de l'ordre "tout emporter, tentes, livres, matériel de l'infirmerie, ordinateurs privés, et les jeter dans une benne où un compresseur compactait tout".

Un des avocats attitrés du mouvement, Michael Rattner, du Centre des droits constitutionnels, s'insurge pour un autre motif. Ses confrères ont déposé un recours en référé contestant la décision de M. Bloomberg d'autoriser les manifestants à revenir au square après son nettoyage mais leur interdisant d'y camper la nuit. Or, Lucie Billings, juge de permanence de la Cour suprême de l'Etat, leur a donné raison. Avant que la justice ne se prononce sur le fond, elle a intimé aux forces de l'ordre "l'interdiction d'évincer des protestataires légalement sur les lieux (…) et de les empêcher de revenir au square avec leurs tentes et leurs autres biens".

Sur place, les "occupants" brandissent le jugement. Les policiers, imperturbables, leur barrent toujours la route. "Le recours que la ville a déposé n'est pas suspensif. Mais dans ce pays, que vaut la Constitution face au 1 % ? [par opposition aux 99 % que disent représenter les "indignés"]", constate, désabusé, l'avocat. En soirée, M.Bloomberg obtiendra gain de cause: un nouveau juge validera la légalité des expulsions.

Toute la journée, les signes de sympathies se sont multipliés à l'égard des "occupants". Robert Williams, 48 ans, qui travaille à Wall Street chez un important investisseur, dit n'être "absolument pas d'accord avec eux", mais "leur droit à manifester est imprescriptible, ou alors on n'est plus en Amérique". Sur le trottoir, un jeune brandit une pancarte interpellant le président: "Obama, dis quelque chose!". Or, non seulement le président se tait, mais sur place beaucoup le soupçonnent de compromission. "Il est en campagne, il a besoin de l'argent de Wall Street. Que les maires cherchent à nous briser, ça l'arrange", dit l'occupant Jed Brandt.

Si, à l'approche des rigueurs hivernales, le maire a fait le pari du délitement du mouvement par absence de perspective, "il s'est lourdement trompé", assure Michael Levitin, un des éditeurs de The Occupied Wall Street Journal, qui a publié, mardi, 20 pages de posters, slogans et dessins de presse furieusement "Mai 68".

Une manifestation est appelée, jeudi à New York, pour marquer le deuxième mois d'existence du mouvement. Ses dirigeants espèrent voir affluer beaucoup de monde. Un succès, ou un échec, devrait fournir une première indication quant à son avenir.

Sylvain Cypel

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16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 13:01

LEMONDE.FR Avec AFP | 16.11.11 | 07h07   •  Mis à jour le 16.11.11 | 09h56

 
 

 

Les manifestants d'Occupy Wall Street, le 15 novembre 2011.

Les manifestants d'Occupy Wall Street, le 15 novembre 2011.Reuters/JESSICA RINALDI

La police a rouvert, mardi 15 novembre en fin de journée, le Zuccotti Park à New York, quelques heures après en avoir expulsé les manifestants anti-Wall Street qui y campaient depuis près de deux mois. Les forces de l'ordre ont créé une ouverture dans la clôture entourant le square, autorisant ainsi les manifestants à y retourner un par un, tout en leur expliquant que, selon un jugement rendu mardi après-midi, ils pouvaient se réunir dans le square mais avaient désormais interdiction d'y camper. A l'intérieur, les manifestants qui retrouvaient leur quartier général jusqu'à leur expulsion entonnaient : "Tous les jours, toutes les semaines, occupez Wall Street !"

Dans un communiqué, le maire de New York, Michael Bloomberg, a assuré que les autorités municipales avaient prévu dès le début de journée la réouverture du parc privé, qui appartient à la société Brookfield Properties, après un grand nettoyage des lieux. "Cette réouverture a été retardée par les actions en justice qui ont été intentées contre la municipalité, mais le square est désormais rouvert au public", explique-t-il. Un juge new-yorkais a confirmé, mardi après-midi, l'interdiction faite par les autorités de la ville aux manifestants anti-Wall Street de camper dans le Zuccotti Park.

Cette décision "confirme notre position, qui est que le premier amendement [qui garantit la liberté d'expression] ne garantit pas le droit de mettre en danger le public ou d'empiéter sur les droits d'autrui en s'emparant d'un espace public avec des tentes et des bâches", ajoute M. Bloomberg.
"En dernier recours, la municipalité a la responsabilité de protéger la santé et la sécurité du public et nous continuerons de faire en sorte que tout le monde puisse s'exprimer librement à New York", poursuit-il. Le square Zuccotti "restera ouvert à tous ceux qui veulent en profiter, aussi longtemps qu'ils respectent les règles du square", conclut le maire.

Des évacuations d'autres campements similaires aux Etats-Unis ont eu lieu lundi à Oakland, en Californie, et dimanche à Portland, dans l'Oregon. Mardi, la Maison Blanche a réagi avec prudence, estimant qu'il revenait aux autorités municipales de décider du sort des manifestants anti-Wall Street.

UN MORT À BERKELEY

Des milliers de manifestants anti-Wall Street ont défilé mardi sur le campus de l'université de Berkeley, en Californie, certains réinstallant des tentes là où la police avait démantelé un campement la semaine précédente. Quelques heures plus tôt, la police avait tiré sur un homme armé sur ce même campus, alors que la manifestation avait commencé. Mais les organisateurs du mouvement ont affirmé sur leur compte twitter que cet incident n'avait aucun rapport avec la marche à laquelle, selon eux, quelque 5 000 personnes ont participé. L'école de commerce où se sont déroulés les faits a été évacuée, a indiqué l'université. "Le suspect a été vu avec une arme alors qu'il entrait dans un ascenseur. Quelqu'un de l'université a indiqué cela à la police qui est arrivée immédiatement, a-t-elle relaté dans un communiqué. Le suspect a ensuité quitté l'ascenseur pour entrer dans une salle d'informatique. La police l'a suivi et lui a demandé de lever les mains en l'air. Le suspect a alors sorti son arme et la police l'a tué." Le chef de la police de l'université, Mitchell Celaya, a observé que c'était le premier incident de ce genre sur le campus depuis les années 1980.

Quatre autres personnes ont trouvé la mort dans des incidents avec des armes à feu autour des campements de tentes érigés depuis des semaines par les protestataires anti-Wall Street à travers le pays à Oakland, dans le Vermont, ainsi qu'à La Nouvelle-Orléans et à Salt Lake City.

Quelque trois cents manifestants anti-capitalistes d'Occupy DC ont, par ailleurs, défilé mardi jusqu'à la Maison Blanche, à Washington, et ont appelé le président Barack Obama à se joindre à eux.

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