Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 13:32

euronews.net -18/11 03:43 CET

 

Au Royaume-Uni comme aux Etats-Unis, les Indignés résistent et continuent à faire entendre leur voix.

Les militants anticapitalistes qui campent dans la “City” de Londres ont refusé de se soumettre à l’ultimatum qui prenait fin hier soir, celui de plier leurs tentes et de quitter la place qu’ils occupent depuis la mi-octobre devant la Cathédrale Saint-Paul

En attendant, l’heure reste à la mobilisation et il n’y a pas d‘âge pour s’indigner face aux ravages de la crise :

“Oui, les jeunes de ce pays sont traités de manière terrible, ils sont sans emploi et sans argent. Et oui, les personnes âgées de ce pays ont été complètement ignorées”, s’insurge cette vieille dame très émue.

Il faut désormais s’attendre à un bras-de-fer judiciaire entre la municipalité londonienne et les Indignés.

Ces derniers ont dénoncé à leur manière le système financier international en le comparant au monopoly où il faut ruiner l’autre pour gagner… Un symbole à méditer !

Copyright © 2011 euronews

Partager cet article
Repost0
18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 13:28

telerama.f

Jeudi 17 novembre, trois jours après la dispersion brutale, à New York, du mouvement Occupy Wall Street, les Indignés campent toujours sur le parvis de La Défense. Résistant aux intimidations, aux arrestations, au froid.

 


Le 4 novembre 2011, les Indignés occupent le parvis de la Défense. Photo : Christophe Petit Tesson/MAXPPP.

 

Le froid rougit le nez des policiers. Ça leur donne un air proche des Indignés maquillés en clowns qui sont en face. Sur le parvis de La Défense, devant la grande Arche, dans l'un des endroits de la planète Terre les moins propices à l'épanouissement de l'être humain, les Indignés tiennent depuis douze jours.

Une partie d'échecs fermée se joue chaque jour contre la Préfecture qui tente inlassablement de démotiver les squatteurs : confiscation des tentes, des sacs de couchage, de la nourriture, des cartons qui servent d'abri de fortune, intimidations physiques, arrestations. Rien n'y fait. Les Indignés sont toujours là. Moins nombreux qu'à New York, mais vaillants. Ils se relaient pour tenir.

Nous sommes le mardi 15 novembre 2011, dans la nuit. La veille, Occupy Wall Street a été nettoyé en force. Les Français attendent leur tour. Ils ont installé leur camp dans ce symbole tout en verticalité pour manifester leur désir d'horizontalité : une réelle démocratie et pas « ce simulacre tenu par les marchés financiers ». Partout, des cartons, des palettes en bois forment sous l'éclairage indifférent des tours de la Défense une sorte de radeau de la Méduse anticapitaliste projeté au cœur du système, dans une tempête de flics et d'indifférence. Les armes : des pancartes, des petites fleurs colorées, des cœurs, et aussi des slogans : « Sur nous, souffle le vent du capitalisme » a écrit un Indigné congelé.

“Les CRS ne sont pas non plus
les plus grands profiteurs du système
capitalistique. Un jour, on arrivera
peut-être à fraterniser.”

Les CRS avancent en colonne et convergent vers le camp. Ils sont habillés en Robocop, mais seulement jusqu'au cou. Les visages sont découverts, juste surmontés d'un calot : « On nous a demandé de montrer visage humain », lâche un uniforme. La cohorte policière fond sur le radeau. « J'y suis, j'y reste, je ne partirai pas ! ». Les Indignés résistent, chantent, hurlent, se démènent pour conserver bouffe, sacs, médicaments ; des dizaines de smartphones sont brandis en mode caméra, comme s'il fallait prévenir la bavure en immortalisant ses prémisses. Dans une relative non-violence, les forces de l'ordre mettent la pagaille et détruisent tout, toujours sur le fil. Nous ne sommes pas en Tunisie ou sur la place Tahrir.

 
Le 11 novembre 2011, au pied de la Grande Arche de La Défense.

Fin de séance à l'UGC d'à côté, qui vomit des spectateurs plus ou moins indifférents. Certains se bouchent le nez. Ça sent la pisse sur les marches qui mènent au parvis. Les Indignés luttent, récupèrent des cartons. Bousculade. Chants : « Il était un petit homme, pirouette cacahouète, qui avait une drôle de maison. Sa maison est en carton, pirouette, cacahouète, les escaliers sont en papier ». Les CRS reculent. Quelques-uns sourient, dans une sorte de communion involontaire. « Les CRS ne sont pas non plus les plus grands profiteurs du système capitalistique. Un jour, on arrivera peut-être à fraterniser », rêve un Indigné en se lissant la barbe. En attendant, la plupart des uniformes font la moue réglementaire.

“On est animé par une volonté,
on construit dans le chaos.
Nous n'attendons pas des lendemains
qui chantent, la lutte, c'est maintenant.”

Les Sisyphe de l'abri cartonné reconstruisent déjà leur camp devant l'œil pétrifié des policiers. Manifestement, la stratégie de harcèlement de la Préfecture ne fonctionne pas comme prévu. La petite foule des courageux, deux cents personnes grand maximum, est bigarrée : des hippies, une femme nue, un type à bonnet péruvien qui chante des mantras indiens, des étrangers, Indignés américains, espagnols, et même Suisse, plus une grande majorité de quidams qui travaillent la journée et vient soutenir le mouvement chaque soir, Elsa, 24 ans, intermittente, Daniel, 30 ans, prof et documentaliste, Patrick, cheminot, 47 ans, Ridha, chercheur en sociologie politique, d'origine tunisienne, la cinquantaine, visage coupé à la serpe, petites lunettes : « Nous avons tous quelque chose en nous de Tunisie », plaisante-t-il. Ses traits se renfrognent aussitôt : « On est animé par une volonté, on construit dans le chaos. Nous n'attendons pas des lendemains qui chantent, la lutte, c'est maintenant ».

Combien de temps vont-ils tenir alors que la France encore engourdie ne semble pas prête au grand soir ? « Nous sommes des pionniers, ajoute Daniel, le prof révolutionnaire pilier du mouvement. Nous sommes un mouvement pacifiste. Notre seule arme, c’est le nombre. Pour le moment, notre mobilisation maximale, c'est 3 000 personnes. C'est déjà pas mal et ce n’est que le début. Nous sommes obstinés. »

“C’est la première fois que je me mobilise,
je sens que le peuple est là, c’est
un mouvement sans étiquette politique.”

L'opiniâtreté des révoltés de la crise est frappante. Sur le parvis, dans les congères invisibles, les Indignés essaient encore de récupérer leurs sacs et la nourriture. Nouvelles bousculades. « Je défends tes frères d'Afrique et toi tu m'en empêches, dit une jeune capuche énervée à un policier noir. Tu es un Bounty ! [NDLR, noir à l'extérieur, blanc dedans] » Le flic ne bronche pas. D'autres uniformes discutent en plaisantant avec des Indignés. Ça vanne. Ça fuse. « Pourquoi vous nous piquez notre bouffe, nos médicaments, quel article de loi vous en donne le droit ? », lâche un long type énervé. « Les ordres », répond un calot.

Plus loin, Elsa, Daniel, Patrick et Ridha se demandent quelle suite ils vont donner à leur mouvement. Faut-il changer d'endroit, quitter le symbole pour revenir au cœur de la cité ? A Bastille, où est né le mouvement à la suite de la révolte espagnole l'été dernier, les forces de police les avaient boutés sans difficulté.

« Tout ça est empirique, explique Daniel. On organise des assemblées, des commissions juridiques, un site internet. Ça va se clarifier. Il va nous falloir du temps pour rencontrer les autres mouvements, les syndicats, les gars de PSA, par exemple. Hier, des pompiers en grève sont venus nous voir. On a besoin des médias pour nous relayer, on a parfois l'impression d'être abandonnés ». « Laissez-nous le temps, renchérit Elsa. C’est la première fois que je me mobilise, je sens que le peuple est là, c’est un mouvement sans étiquette politique. Mais on ne nous laisse pas le temps de montrer qu’on existe, qu'on ne veut plus de leur système ».

En attendant la transformation hypothétique du radeau en armada, les pionniers rêvent de lancer une journée de grève générale mondiale contre la dette ou de fêter le 17 décembre le premier anniversaire de la révolution tunisienne, à Paris. Quand le froid devient vraiment trop mordant, les Indignés se réchauffent avec des idées. Autoriser les banques centrales à émettre de la monnaie ; stopper ce système qui permet aux banques privées de se nourrir avec les intérêts des prêts et enclenchent la spirale de la dette... « On devrait tous naître en recevant une somme garantie à vie pour survivre dignement », s'enflamme Daniel. Utopie ? « Le réalisme, c'est ce système qui va dans le mur », répond-il en soufflant de l'air chaud dans ses mains.

Nicolas Delesalle

Le 17 novembre 2011    -    Mis à jour le 18 novembre 2011 à 13h20

e 17 novembre 2011    -    Mis à jour le 18 novembre 2011 à 13h20
Partager cet article
Repost0
18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 13:19
Campement des indignés La Ville de Québec exige le démantèlement de cette structure à la place de l'Université-du-Québec.

radio-canada.ca - Vendredi 18 novembre 2011

 

Les indignés de Québec ont jusqu'à 8 h 30, ce matin, pour démanteler une structure en tôle à leur campement à la place de l'Université-du-Québec. La Ville de Québec a fait parvenir jeudi un avis aux manifestants d'Occupons Québec les sommant de retirer l'abri qui n'a plus rien de temporaire aux yeux des autorités municipales.

Des indignés ont déjà fait savoir qu'ils n'avaient pas l'intention de se plier à la demande de la Ville. Certains manifestants, dont Charles Fleury, menacent de s'enchaîner si la Ville tente de démanteler l'abri. « On pense qu'on pourrait s'enchaîner aux structures qu'ils désirent venir nous chercher », a-t-il affirmé.

La Ville soutient qu'elle demande seulement aux manifestants de respecter les règles. Des inspecteurs municipaux avaient déjà demandé aux indignés de démanteler un abri en toile installé au même endroit, pour des raisons de sécurité. Les manifestants se sont exécutés, mais la toile a finalement été remplacée par de la tôle. La Ville considère maintenant que la structure ressemble davantage à un cabanon qu'à un abri temporaire.

Le porte-parole de la Ville de Québec, Jacques Perron, précise toutefois qu'il n'est pas question de recourir à la force pour évincer les indignés. « Il n'est pas dans les intentions de la Ville de commencer à démonter les tentes. Nous sommes toujours dans un esprit de dialogue avec les indignés pour qu'ils démontent d'eux-mêmes leurs tentes », a-t-il précisé.

La Ville de Québec espère toujours que toutes les tentes et autres structures soient retirées du Jardin de Saint-Roch.

Du côté des indignés, on dit en avoir assez des « tergiversations » de la Ville de Québec. Ils déplorent que des inspecteurs se présentent chaque jour pour trouver un moyen de les déloger.

 

Partager cet article
Repost0
18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 13:14
Agoravox - par Gemmal David jeudi 17 novembre 2011
Réaction indignée aux Indignés

Aux U.S.A. des habitants des quartiers occupés par les Indignés manifestent contre le mouvement.

Depuis mardi dernier, les mouvement des Indignés aux Etats-Unis est entré dans une seconde phase de réactions de la part des milieux critiqués par ces manifestations spontanées. En effet, les municipalités et Etats américains, concernés par ces réunions publiques, se montrent désormais réactifs en communiquant dans les Médias au sujet des problèmes sanitaires, des agressions sexuelles et des morts occasionnées par le désordre qui règne au sein de ces manifestations prolongées.

Des maires réunissent leurs staffs. Sur tout le territoire américain de nombreuses attaques sont menées par les forces de l'ordre pour disperser le mouvement et restituer les places occupées aux passants et aux affaires. Le nouveau slogan est : "Le plus grand mouvement de ces dernières décennies veut-il résoudre les problèmes ou bien en crée-t-il ?" 

La police de New York, armée de boucliers et de matraques, attaque les manifestants et en arrête des centaines. Ces forces de l'ordre ont édifié des barricades autour de Zuccotti Park, qui est le lieu où le mouvement est né aux U.S.A., pour empêcher les manifestants de se réinstaller. La volonté de faire table rase est évidente. Toutefois, à Washington des contacts plus pacifiés sont privilégiés par les Officiels.

On déplore plusieurs morts dans la population insurgée : un homme abattu à Oakland, un sans-abri décédé à Salt Lake City et un suicide dans le Vermont. On compte deux overdoses à downtown Portland et un abus sexuel à Philadelphia. Mais aussi des brutalités policières qui suscitent l'indignation croissante.

L'aspect le plus préoccupant est la crise sanitaire engendrée depuis deux mois par des foules de plusieurs milliers de personnes, qui vivent dehors ou sous la tente sans douches et peu de toilettes. Désormais, les forces municipales agitent cette raison et des présupposées "infections par des rats" pour effectuer des manoeuvres de type militaire, pour "nettoyer la place" selon leurs propos. Il y a 27, 8 tonnes de déchets qui entraînent des surcoûts que les municipalités ne manquent pas de mettre en avant dans les médias, certainement pour justifier leurs coups de force.

Par ailleurs, le mouvement des Indignés a perdu son plus large public. Les sondages montrent que seuls 18 % de la population encouragent encore le mouvement. Lundi, on a vu l'impensable : une manifestation de voisins indignés contre la manifestation des Indignés, qui rassemblait des centaines de résidents, commerçants et hommes d'affaires des quartiers occupés.

Finalement, un juge a décidé que les protestataires n'ont pas le droit d'installer leurs tentes dans les places et parcs publics. La police a donc accepté que les manifestants réintègrent le parc Zuccotti à New York, mais sans leurs tentes. Le but avoué est de mener ces manifestations vers un terme avant la fin de l'hiver.

Les Indignés répondent que : "Plus il y aura de réactions policières et plus d'autres Indignés viendront grossir le mouvement."

Partager cet article
Repost0
18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 10:45

Le Monde - 18 novembre 2011

Capture d'écran d'une vidéo du "bat-signal" d'Occupy Wall Street

Nous ne sommes pas à Gotham City mais bien à New York le 17 novembre 2011. Alors qu'une pluie d'arrestations est venue ponctuer une nouvelle marche des "indignés" d'Occupy Wall Street célébrant les deux mois du mouvement, voilà que les manifestants s'inspirent des méthodes de communication du héros de comics Batman.

 

Certains d'entre eux ont en effet réussi à projeter à l'entrée du pont de Brooklyn, sur la façade d'un gratte-ciel hébergeant le siège de l'entreprise de télécommunication Verizon, de nombreux slogans du mouvement. Voilà le message diffusé.

"99 % / MIC CHECK! / LOOK AROUND / YOU ARE A PART / OF A GLOBAL UPRISING / WE ARE A CRY / FROM THE HEART / OF THE WORLD / WE ARE UNSTOPPABLE / ANOTHER WORLD IS POSSIBLE / HAPPY BIRTHDAY / #OCCUPY MOVEMENT / OCCUPY WALL [suit une longue liste de villes où a essaimé le mouvement] OCCUPY EARTH / WE ARE WINNING / IT IS THE BEGINNING OF THE BEGINNING / DO NOT BE AFRAID / LOVE."

 

 

Le site Boingboing a retrouvé l'un des auteurs du "bat-signal". Mark Read, 45 ans, explique qu'il a travaillé pendant deux semaines pour mettre l'opération au point. Aidé d'autres membres du mouvement et d'une femme habitant en face du building, l'opération n'aura pas été troublée par les forces de polices. Et Occupy Wall Street occupa la Skyline.

Partager cet article
Repost0
18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 10:41

LEMONDE.FR Avec AFP | 18.11.11 | 06h31   •  Mis à jour le 18.11.11 | 08h01

 
 

 

Manifestants du mouvement "Occupy Wall Street" sur le pont de Brooklyn, le 17 septembre 2011.

Manifestants du mouvement "Occupy Wall Street" sur le pont de Brooklyn, le 17 septembre 2011.REUTERS/EDUARDO MUNOZ

Des centaines de manifestants ont été arrêtés jeudi aux Etats-Unis, dont la plupart à New York, lors d'une journée d'action nationale marquant les deux mois du mouvement Occupy Wall Street.
A New York, où des escarmouches parfois violentes ont émaillé la journée, la police omniprésente a procédé à 250 arrestations. Soixante-quatre d'entre elles ont eu lieu dans la soirée, lors d'une manifestation de plusieurs milliers de personnes — protestataires d'Occupy wall Street, syndicalistes et étudiants — qui, partis de la place Foley, ont ensuite marché sur la piste cyclable du pont de Brooklyn, sans interrompre la circulation.

"On ne peut pas nous arrêter, un autre monde est possible. Nous sommes les 99 %", scandaient les manifestants dans la soirée sur le pont de Brooklyn, dont certains tapaient sur des seaux en plastique ou des casseroles. Les manifestants ont réussi à projeter à l'entrée du pont, sur la facade d'un gratte-ciel, la liste des villes où le mouvement a essaimé, comme Oakland, Seattle ou Dallas, certains de leurs slogans dont le désormais célèbre "nous sommes les 99 %", ou encore un grand "Joyeux anniversaire" en lettres blanches, pour célébrer les deux mois du mouvement. Occupy wall Street a parlé de 30 000 personnes, la police s'est refusée à toute estimation.

Sur la côte Ouest, 73 personnes ont été arrêtées à Los Angeles, dont une infirmière retraitée de 81 ans. Sur le campus de l'université de Berkeley, près de San Francisco, une vingtaine de tentes ont été enlevées par les forces de l'ordre. A Portland, 34 personnes ont également été arrêtées lors d'incidents avec la police qui a utilisé des gaz lacrymogènes contre les manifestants. A Chicago, des milliers de manifestants ont bloqué le trafic à l'heure de pointe. La police a verbalisé 46 personnes. Des manifestations ont également eu lieu à Seattle et Dallas, et dans la capitale, Washington, plus de 300 personnes ont défilé, sans incident.

Partager cet article
Repost0
17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 15:35

Publié le 17 novembre 2011 à 07h02 | Mis à jour à 07h02

Gérald Tremblay a la cote auprès des indignés

De Madrid à New York, en passant par Montréal et Toronto, le mouvement des «indignés» qui dénonce la main-mise de la finance sur l'économie et l'attitude du 1% de la population qui représente les plus riches s'étend désormais à l'échelle planétaire. »

Les indignés

Alors que la Ville leur demande de démanteler leurs structures en bois d'ici les prochains jours pour des raisons de sécurité, les indignés du mouvement Occupons Montréal ont souligné mercredi qu'ils continuent d'apprécier l'attitude du maire Gérald Tremblay, qu'ils invitent même à prendre la parole lors d'une de leurs assemblées.

«Nous tenons à adresser une invitation au maire Gérald Tremblay à venir parler lors de notre Assemblée générale. Son soutien a été très apprécié par les occupants et nous aimerions entendre ses réflexions sur les questions susmentionnées ainsi que sur le mouvement en général», ont déclaré les occupants réunis au Square Victoria, dans un communiqué distribué aux médias.

Les participants au mouvement ont tenu une assemblée mercredi soir pour discuter de la réponse à donner aux demandes de la Ville sur les structures en bois.

Selon ce qu'ils ont expliqué, la Ville leur donnerait jusqu'à dimanche pour démanteler une quinzaine de structures jugées dangereuses pour la sécurité du public, dont quelques tipis et maisons longues, et des habitations comme «la tente à Jason», «le tempo de la milice» et «la maison au toit en pente».

«De nombreux occupants sont contrariés que la ville ne leur donne pas une chance de prouver que des abris peuvent être construits en toute sécurité, malgré le fait que nous ayons les moyens d'assurer leur sécurité et que nous ayons pleinement coopéré avec la Ville sur toutes les autres questions à ce jour», précise le communiqué du groupe.

Par ailleurs, alors que les autorités municipales s'inquiètent du risque d'incendie dans les structures solides, une tente a pris feu et fondu au campement de Occupy Calgary. Deux protestataires ont été blessés dans l'incident.

À Régina, des employés municipaux ont enlevé les tentes et autres articles laissés à Victoria Park par une foule d'indignés qui avait déjà abandonné le campement.

Le mouvement Occupy Wall Street a prévu une nouvelle journée d'action aujourd'hui pour marquer ses deux mois d'existence, refusant de se laisser abattre par son expulsion du square de New York, berceau de la contestation qui s'est étendue dans plusieurs villes américaines. Après l'impressionnante opération policière qui a démantelé mardi leur village de toile en pleine nuit, les manifestants new-yorkais ont confirmé qu'il y aurait des marches à New York «et dans des centaines de villes». Sur leur site web, des actions sont annoncées aujourd'hui à Portland (Oregon), Madrid, Gand en Belgique et dans une dizaine de villes en Allemagne. Les protestataires d'Occupy Washington DC, Atlanta et Detroit ont également prévu de se mobiliser. À New York, ils sont notamment invités à se rassembler à 7h au square Zuccotti. Le mot d'ordre reste vague: «avant la cloche d'ouverture de la Bourse», pour «confronter Wall Street à des histoires de personnes vivant l'injustice économique».

 

Vincent Larouche
La Presse

Partager cet article
Repost0
17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 15:28

 

 

Partager cet article
Repost0
17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 15:24

Social-Eco - le 17 Novembre 2011

Voilà quinze jours que les Indignés parisiens occupent le parvis de la Défense. Quinze jours qu'ils poursuivent le même but: se réapproprier l'espace public et les lieux de pouvoir, pour que les 99% qui subissent les décisions prises d'en haut reprennent en main leurs destinées. Mais au bout de ces quinze jours de lutte pacifique, les Indignés en ont plus qu'assez de subir la répression policière dès la nuit venue et dès qu'ils osent s'abriter du froid ou de la pluie sous une simple bâche (vidéos ici). Aussi ont-ils décidé ce jeudi matin de lancer "aux peuples de France et du Monde ce message d’alerte et d’espoir".

Via un communiqué, ils expliquent: "Malgré une attitude strictement non-violente, nous avons été molestés ou spoliés de nos biens par la force publique. Cette même force publique instituée selon la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen « pour l'avantage de tous, et non pour l'utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée.»"


Leur voix mérite pourtant d'être écoutée et entendue. "Nous refusons de n’être que de simples pions manipulés par la mécanique d’un système opaque, sur lequel nous n’avons aucune prise, affirment-ils. Alors qu'une grande partie de notre classe gouvernante s’est mise au service du monde financier et des grands groupes industriels, nous estimons que le système de démocratie dit « représentatif » ne nous représente plus. Ainsi, unis comme un seul peuple, nous reconnaissons ce fait indéniable : l'avenir de l'Humanité exige la coopération de ses membres. Nous n'aspirons pas à jouer le rôle d'un parti politique. Ce qui nous distingue, c'est que nous ne voulons pas accaparer le pouvoir, mais le rendre accessible à tous. Notre action, via internet et les assemblées populaires, va dans le sens de la démocratie directe et réelle."

  • A lire:

Harcèlement policier contre les Indignés de la Défense

"Je resterai coûte que coûte", le carnet de bord d'un Indigné de la Défense

Partager cet article
Repost0
17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 15:17
  Radio-Canada avec Agence France-Presse et Reuters
Les policiers étaient nombreux à protéger l'accès de la Bourse de New York, jeudi matin. Les policiers étaient nombreux à protéger l'accès de la Bourse de New York, jeudi matin.   © John Minchillo

Environ un millier de manifestants anti-Wall Street se sont massés dans le quartier financier de New York, jeudi matin, sans toutefois pouvoir atteindre l'édifice de la Bourse de New York, protégé par d'imposantes forces policières. Plusieurs manifestants ont été arrêtés.

Quelques centaines de protestataires sont partis vers 8 heures jeudi matin du parc Zucotti, berceau du mouvement dont les manifestants ont été expulsés dans la nuit de lundi à mardi. Le défilé a été presque immédiatement arrêté par les forces de l'ordre à l'entrée de Wall Street, où se trouve la Bourse de New York.

Les manifestants souhaitaient empêcher de façon non violente les employés des banques de se rendre au travail et les convaincre de participer à une fête populaire prévue devant l'édifice de la Bourse.

Affrontements et arrestations

Selon nos correspondants sur le terrain, on retrouvait pratiquement autant de policiers que de manifestants dans le quartier financier, jeudi matin.

Notre journaliste Joyce Napier a estimé que si les manifestants étaient en général assez calmes, la police new-yorkaise était quant à elle, étonnamment, « un peu agressive ». « Ils poussent beaucoup, ils ne distinguent pas les manifestants des passants, des journalistes, tout le monde se fait pousser », a-t-elle décrit.

À 10 heures, la police avait procédé à une cinquantaine d'arrestations, selon un porte-parole.

Certains manifestants rencontrés ont estimé que l'opération a été un succès, un groupe ayant tout de même réussi à s'approcher à un coin de rue de la Bourse de New York. D'autres étaient outrés de l'importance de la présence policière et ont estimé que leur droit à la manifestation a été brimé.

En début d'après-midi, les manifestants ont regagné le parc Zucotti avant de poursuivre la série d'actions prévues par le mouvement Occupons Wall Street pour souligner ses deux mois d'existence.

À 15 heures, les indignés prévoient se rendre dans seize stations de métro pour partager leur message avec les citoyens, et à 17 heures, un rassemblement est annoncé au square Foley, siège de plusieurs tribunaux à Manhattan. Une marche est ensuite prévue sur le pont de Brooklyn.

Cette journée est en quelque sorte un test pour le mouvement des indignés new-yorkais, qui cherche à se réinventer après l'interruption forcée de son occupation permanente.

« Tout le monde est optimiste. Nous nous ressourçons, le travail continue, avec ou sans quartier général », a affirmé Bill Dobbs, un porte-parole du mouvement.

Des manifestants ont marché dans le quartier financier, à New York, jeudi avant-midi. Des manifestants ont marché dans le quartier financier, à New York, jeudi avant-midi.   © Mary Altaffer

Aux États-Unis, des manifestations sont prévues dans plusieurs villes, dont Portland, Atlanta, Détroit et la capitale, Washington. Dans ces villes, les manifestants pourraient tenter de bloquer l'accès à des ponts.

Au Canada, le mouvement Occupons Ottawa a donné rendez-vous aux manifestants dans le parc de la Confédération à 11 heures pour participer à différentes actions.

Des actions sont aussi annoncées du côté européen à Madrid, en Espagne, à Gand, en Belgique et dans une dizaine de villes en Allemagne.

En Grande-Bretagne, à Londres, les indignés qui ont installé leurs tentes dans la City, le quartier de la finance, ont reçu un ultimatum pour les démanteler. Mais ils n'ont pas l'intention de se plier à l'injonction de la Ville, qu'ils comptent contester en justice.

Les racines du mouvementIl y a deux mois jour pour jour, le 17 septembre 2011, un mouvement que plusieurs jugeaient marginal est né à New York, lorsque des manifestants ont entrepris d'occuper Wall Street pour dénoncer les iniquités économiques. Ils se sont installés dans le parc Zucotti, à New York, et leur mouvement a fait boule de neige. Selon l'organisation d'Occupons Wall Street, le mouvement s'est étendu à 100 villes aux États-Unis et des actions ont été entamées dans plus de 1500 villes dans le monde.

Sur son site web, le mouvement Occupons Wall Street dit être inspiré des révolutions en Égypte et en Tunisie, révolutions phares du printemps arabe. Le mouvement rappelle également celui des « indignés » espagnol, terme qui a d'ailleurs été repris pour qualifier les manifestants de l'actuel mouvement né à New York.

En mai dernier, un mouvement spontané de contestation naissait à Madrid, en Espagne, pour protester contre le haut taux de chômage, les excès du capitalisme, les politiciens « corrompus » ou encore le système électoral espagnol. Un village alternatif avait été érigé sur la Puerta del Sol, et des milliers d'Espagnols avaient appuyé ce mouvement des indignés, qui s'était d'ailleurs étendu partout au pays. Le mouvement avait également déclenché d'autres manifestations en Europe, notamment en France et en Grèce.
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Démocratie Réelle Maintenant des Indignés de Nîmes
  • : Le blog des Indignés de Nimes et de la Démocratie Réelle Maintenant à Nimes
  • Contact

Texte Libre

INFO IMPORTANTE

 

DEPUIS DEBUT AOÛT 2014

OVERBLOG NOUS IMPOSE ET PLACE DES PUBS

SUR NOTRE BLOG

CELA VA A L'ENCONTRE DE NOTRE ETHIQUE ET DE NOS CHOIX


NE CLIQUEZ PAS SUR CES PUBS !

Recherche

Texte Libre

ter 

Nouvelle-image.JPG

Badge

 

          Depuis le 26 Mai 2011,

        Nous nous réunissons

                 tous les soirs

      devant la maison carrée

 

       A partir du 16 Juillet 2014

            et pendant l'été

                     RV

       chaque mercredi à 18h

                et samedi à 13h

    sur le terrain de Caveirac

                Rejoignez-nous  

et venez partager ce lieu avec nous !



  Th-o indign-(1)

55

9b22