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25 novembre 2011 5 25 /11 /novembre /2011 19:45

tvanouvelles.ca -

Première publication 25 novembre 2011 à 04h42 Mise à jour : 25 novembre 2011 à 05h41

 


Crédit photo : Agence QMI
 
Par Jean-François Racine | Agence QMI

Expulsés de la place de l'Université-du-Québec, les indignés de la région ont tenté de mener une «action directe» en visitant une succursale de la Banque Nationale de la 3e Avenue, jeudi soir.

Un groupe d'indignés s'est présenté à la succursale et a scandé des slogans pour l'abolition des frais bancaires. Ils ont également distribué des dépliants sur lesquels il était écrit : Vos frais bancaires nous dégoûtent».

(Photo: Agence QMI)

André Lussier, un des indignés a souligné que la manifestation s'est déroulée dans l'ordre. «Nous étions là pour manifester, pas pour dévaliser la banque» a-t-il déclaré.

D'autres institutions financières ont aussi été ciblées par les quelques dizaines de manifestants. Les membres affirment qu'ils n'ont pas dit leur dernier mot.

Les policiers ont surveillé étroitement le groupe.

(Photo: Agence QMI)

 

Les indignés visitent des institutions financières
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25 novembre 2011 5 25 /11 /novembre /2011 19:41

 

 

.lepost.f - Publié par enréfléchissant

    

 

Urne et Poubelle, fonction commune?


La confiance des investisseurs en Espagne reste faible en dépit du nombre élevé de sièges parlementaires obtenus par le Partido Popular (conservateur), aux élections de dimanche dernier. Hier, le Financial Times a rapporté que le coût d'emprunt sur trois mois était plus élevé pour l'Espagne que la Grèce. Le Premier ministre conservateur entrant Mariano Rajoy sera à son nouveau poste au 20 décembre. Son parti a remporté 44,6 % des vote sur un programme de réformes économiques et de promesses faites par Rajoy " nous irons de l'avant et l'Espagne sera là où nous voulons tous qu'elle soit - À la tête de l'Europe". Son soutien enthousiaste des mesures d'austérité lui a valu les félicitations de la Grande-Bretagne, notamment de David Cameron, qui a déclaré Rajoy "[ a gagné] un argument crucial à un moment crucial pour l'Espagne et l'Europe.". Certains espéraient le ralliement de la confiance des investisseurs après la victoire. Le plan [de Rajoy] de coupes sur toutes les dépenses, sauf pour les retraites (calcul électoral) , n'a d'un autre côté pas marché non plus pour apaiser les "Indignados", le mouvement citoyen d'une ampleur inédite dans lequel des centaines de milliers d'espagnols ont érigé des campements et ont pratiqués des assemblées populaires dans tout le pays, en mai, inspirant ensuite Occupy Wall Street aux États-Unis.

Journaliste pour le Guardian, Katherine Ainger rapporte que dans les jours qui ont précédé les élections, une subversion du vote s'est développée. Les Indignados ont lancé une vaste campagne de critique du système électoral espagnol ou, plus profondément, des systèmes politiques occidentaux en général. Par exemple on pouvait observer le mot "urne"  partout, des toilettes aux poubelles. Les Indignés, déçus par le partisocialiste (PSOE) alors au pouvoir , ont appelé les électeurs à montrer leur dégoût du système politique actuel par l'abstention, par le vote blanc ou le vote pour un petit parti. Lajournaliste indépendante Ter Garcia caractérise les élections du 20-N comme "une victoire amère pour le mouvement du 15M" . Elle fait remarquer que le Parti populaire n'a remportéseulement 500.000 voix  de plus qu'en 2008, tandis que le Parti socialiste a perdu 4,2 millions de voix. Elle écrit donc que  les protestations des Indignados ont réussi à diriger des millions de votes pour des petits partis politiques, commençant un long processus de refonte du système électoral espagnol. L'abstention a elle aussi augmenté, mais moins significativement, de 3%. Pratiquement 10 millions d'espagnols ont décidé de ne pas aller voter (29% d'abstention). Les votes blanc ou nul ont quant à eux explosés en passant de 400 000 aux dernières élections en 2008 à plus de 2 millions (9% de la population pouvant voter). 


Pour rappel, le mouvement des Indignés est apparu à partir du 15 mai 2011. Il regroupe des millions de personnes qui réclament une réelle démocratie. Cela va de la simple critique du bipartisme, de l'injustice de la loi électorale (selon ou ils vote, le bulletin d'un espagnol  n'aura pas le même poids). De la critique de l'absence de contrôle citoyen sur les politiques une fois l'élection passée (contrairement au mandat impératif) jusqu'à la remise en cause totale des systèmes politiques occidentaux (qui ne sont pas des démocraties), et la mise en avant de la démocratie directe par les assemblées populaires mises en place dans toute l'Espagne. Depuis le 15 mai ce mouvement qui crée une démocratie et entame une réflexion sur nos systèmes politiques s'est répandu dans des milliers de villes sur toute la planète, la prochaine journée d'action mondiale est fixée au 10 décembre, journée des droits de l'homme. 


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25 novembre 2011 5 25 /11 /novembre /2011 19:33
radio-canada.ca - Mise à jour il y a 53 minutes
Un policier surveille le démantèlement du campement Un policier surveille le démantèlement du campement   © Marie-Christine Valois

Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) procède à l'expulsion des indignés du square Victoria, après avoir au préalable établi un vaste périmètre de sécurité tout autour, forçant la fermeture de nombreuses rues.

Les dizaines de tentes et abris encore dressés ce matin ont été pour l'essentiel démantelés. Les indignés ont d'abord tenté de résister de façon pacifique avant de se résigner, pour la plupart.

Une dizaine d'entre eux se sont cependant enchaînés dans la cuisine de fortune construite sur les lieux.

Selon ce qu'a constaté Radio-Canada, au moins 300 policiers ont été déployés, accompagnés de médiateurs. Une vingtaine d'auto-patrouilles sont autour du square, de même que des ambulances. Non loin, l'escouade tactique est prête à passer à l'action, si nécessaire.

Il n'y a pas eu d'arrestations.

 

La rumeur d'une intervention du SPVM, qui courait depuis jeudi soir, avait décidé les manifestants à démonter dans la nuit une quinzaine de tentes afin de montrer leur volonté de collaborer avec la Ville.

Selon l'avis d'éviction émis mercredi, les manifestants doivent démanteler les « constructions et installations sur le domaine public et [respecter les] heures de fermeture du parc du square Victoria, de minuit à 6 h du matin ».

Des représentants syndicaux de la FTQ et de la CSN, de même que les co-porte-parole de Québec Solidaire, sont sur place pour souligner leur appui au mouvement Occupons Montréal. Amir Khadir et Françoise David appellent les indignés à s'organiser pour la suite des choses et à s'impliquer politiquement.

Par voie de communiqué, la CSN a dénoncé le démantèlement du campement et appelé les indignés à continuer à faire entendre leur voix. Le syndicat salue leurs dénonciations des abus du système et des inégalités qui en découlent.

« La CSN appuie cette dénonciation d'un système qui exploite les gens et les ressources sans jamais soutenir adéquatement les populations, et sans respect du bien commun », lit-on dans le communiqué.

Des occupants évoquent la possibilité de rester jusqu'à samedi, jour où se tiendra un « grand rassemblement » en appui au mouvement.

Des policiers patrouillent le camp Des policiers patrouillent le camp   © Marie-Christine Valois

Jeudi soir, les indignés de Montréal ont tenu une longue assemblée générale, pendant laquelle ils ont dressé un bilan de leurs activités. Ils ont également discuté de leur plan d'action advenant une intervention des policiers.

Les indignés n'ont pas semblé arriver à un consensus, comme l'indique l'occupant Samuel Champagne, rencontré au square Victoria.

« Il y a ceux qui croient important de rester non violents, alors que d'autres pensent que ça dépend des circonstances », explique-t-il.

« Finalement, d'autres pensent que [les policiers] vont venir nous brutaliser de toute façon, donc il faut démontrer qu'on est fermes », poursuit-il.

Pour l'occupant Alain Berger, même si les indignés plient bagage bientôt, l'occupation aura au moins permis de faire passer le message à la population.

« Ce mouvement a fait en sorte que tout le monde est sur la même longueur d'onde, à savoir qu'il y a plusieurs choses à changer et que le système ne fonctionne plus », dit-il.

Pendant ce temps, à Québec, les indignés ont voulu démontrer que leur mouvement n'est pas mort malgré le démantèlement de leur campement par les autorités municipales.

Soixante-dix d'entre eux se sont rendus jeudi devant deux banques de la capitale pour dénoncer les frais bancaires et distribuer des tracts.

La manifestation s'est déroulée dans le calme.

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25 novembre 2011 5 25 /11 /novembre /2011 19:28
Le 25/11/2011 à 06h00 | Mis à jour à 07h49

 Dernièrement devant les Halles.

Dernièrement devant les Halles.

Les Indignés Narbonnais donnent un rendez-vous ce samedi, 26 novembre, place de l'Hôtel-de-Ville, à celles et ceux pour lesquels - localement - un des motifs d'indignation est le problème du logement. "Nous nous étonnons que le débat principal soit de savoir comment chasser les SDF du centre-ville et non pas de leur trouver un logement. On cherche sans cesse à les rendre invisibles et à les punir de leur situation précaire. Pour autant, chacun peut constater que de nombreux logements restent vides depuis des années, qu'ils soient publics ou privés. Il existe à Narbonne suffisamment d'appartements pour que chacun ait un toit avec un loyer accessible".

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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 17:11
Posté par SoldatduWeb novembre - 24 - 2011  

 

Samedi 26 novembre 2011, dès 15h, nous vous invitons à nous rejoindre pour fêter le 21ème jour d’occupation de la Défense.
Au programme:
15h30 – Opération l’Euro s’envole
Tout au long de l’après-midi:
- Buffet auto-géré
- Jam session libre (venez avec vos instruments ou votre voix)
- Activités prévues de la petite enfance au 6ème âge
19h – Concerts gratuits

Bien sûr, toutes les initiatives festives et conviviales sont les bienvenues !

Vous pouvez télécharger les tracts ici: http://paris.reelledemocratie.com/node/768

http://www.occuponsladefense.net/2011/11/samedi-26-novembre-grand-rassemblement-pour-celebrer-le-21eme-jour-doccupation-de-la-defense/

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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 17:07

Par l'Agence de presse libre de la Pointe, 24 novembre 2011.

« On ne parle pas d’expulsion » affirme Gonzalo Nunez, le fonctionnaire « haut-parleur » de la Ville de Montréal. Mais, selon Le Devoir, les policiers ont donné aux indigné-e-s des avis de libérer l’espace public. La Ville, entendez par là en premier lieu son maire Gérald Tremblay, souhaite que les indigné-e-s s’auto-expulsent afin d’éviter d’avoir elle-même à le faire et ainsi prouver la grande tolérance affichée publiquement par notre humaniste néo-libéral de première classe. Photo de J. Nadeau Le Devoir

Nous ne savons pas si l’assemblée générale des indignés optera pour un départ volontaire de la place du peuple ou si elle maintiendra sa volonté de rester sur place. Quelle que soit la décision, l’indignation, elle, ne disparaîtra pas pour autant. Là n’est donc pas la question.

L’enjeu ici est le rapport de force qui s’est installé entre le pouvoir politique et les indigné-e-s. Si les indigné-e-s décident de passer outres les avis du pouvoir politique municipal alors nous verrons où s’arrête la fameuse tolérance tant vantée par le Maire. Il vaut la peine de reprendre quelques-unes des ses paroles publiées dans le journal Le Devoir du 7 novembre dernier, à la suite d'une entrevue.

« La force de Montréal sur la scène internationale, ce sont nos valeurs : valeur d’entraide, de solidarité, de respect, de confiance, de dignité humaine de justice sociale et de paix » .

« La cause est noble. Il y a un fondement d’injustice sociale, d’injustice économique. Ça devient d’une certaine façon, notre conscience ».

Relisez bien ces paroles. On pourrait logiquement croire que les indignés Montréalais ont l’appui du pouvoir politique pour faire bouger les choses. Il n’en est rien. C’est de la pure hypocrisie. Jusqu’à aujourd’hui, les véritables intentions de la Ville envers les indignés n’ont été dans les faits que des gestes de dissuasion. La Ville compte sur deux alliés pour mettre fin au campement. Elle a parié que le temps froid aurait raison de la présence des indignés au carré Victoria et que ceux-ci quitteront d’eux-mêmes, surtout si « on les aide » en leur mettant de subtils bâtons dans les roues. L’autre registre c’est l’utilisation du concept de sécurité. On peut tout faire croire avec l’idée de sécurité. Et s’il le faut, on inventera, comme le font toutes les bureaucraties et les polices du monde, de faux prétextes pour prétendre que la sécurité des occupants ou celle de la population est en jeu.

C’est l’humanisme personnel du Maire qui le fait hésiter jusqu’ici à employer la méthode forte. Mais la crainte que les indignés ternissent l’image de Montréal et qu’ils provoquent un élargissement actif de l’indignation dans la ville, sont le baromètre que le Maire surveille de près. Comme bon nombre de politiciens (Obama et autres), Gérald Tremblay se désole que des voyous de la finance mondiale mettent en danger le fonctionnement « normal » du système capitaliste. Mais, au-delà de cette indignation de façade, Gérald Tremblay reste un fervent défenseur de ce système qui continue d’engraisser les plus riches et d’appauvrir une partie grandissante de la population de la ville et d’ailleurs. Les orientations de développement de la ville (documents officiels, déclarations publiques et projets sur le terrain) démontrent assez facilement la direction qu’elle a pris avec Gérald Tremblay.

Gérald Tremblay, photo de J. Nadeau Le Devoir

En fin de compte, ne soyons pas surpris si ce vice-président de l’association Mayors for peace agit comme les autres pouvoirs politiques municipaux à travers le monde pour ramener la paix. Avec l’appui de la majorité des éluEs, il chassera les indignés s’ils s’entêtent à vouloir y passer l’hiver.

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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 17:03
no-xice.com - Publié le par Torog


Le mouvement des indignés, débuté il y a plusieurs mois en Espagne, ne cesse de faire des remous sur le net, alors qu’il est systématiquement absent sur l’ensemble des médias par chez nous, notamment car celui-ci ne prend pas vraiment en France. Notre cher pays étant gangréné par la systématique récupération politique et/ou des forts syndicats, qui permettent de contrôler à terme n’importe quel nouveau mouvement en le faisant entrer dans des cases.
Ce qui dans le cas présent, est impossible, le mouvement étant la manifestation IRL de la démocratie Internet. Un joyeux bazar libertin, fusant de bonnes (et de mauvaises idées) une véritable cour des miracles, pleine de vie.
Et nous ne sommes pas non plus en France en situation aussi mauvaise qu’aux Etats-Unis, dans le sens « on s’est fait profondément enc** sur toute la ligne ». Je pense au domaine immobilier, et à celui des prêts à outrance notamment. En France, des lois existent heureusement pour nous prémunir contre ça.

Si je reviens sur tout ce bordel, c’est pour faire quelques parallèles avec certaines œuvres de la culture populaire, qui selon moi, donnent une bonne estimation de comment tout cela va se terminer. Est-ce vraiment difficile de le deviner ? Mal, cela va sans dire.

Certains espèrent que le mouvement va s’essouffler. Pour ma part, je crois que les Mayas ne visaient pas si mal en prétendant que 2012 serait « l’année de fin de ce monde » (Vanne prophétique hoho). Moi je pense qu’il est une bénédiction. Si le bouzin actuel, le bordel du système continuait tel qu’il était, on allait tout simplement là-aussi droit dans le mur. Peu à peu, on réunit tout simplement les conditions qui ont menés à la Seconde guerre Mondiale. Pas tout de suite hein. Il faudra sans doute quelques bonnes années avant que le monde entier ne parte en vrille (Encore que…) mais ça finira par arriver.


Une vidéo qui m’a profondément marquée sur le sujet

Pour ma part, je ne suis ni un économiste, ni un politicien. J’ai par contre une faculté de plus en plus rare de nos jours, qui s’appelle « le bon sens ». Ainsi, ce bon sens me dit que certes, il est cool d’être riche, notamment si l’on a travaillé pour. Avoir du pognon, je ne vois pas ou est le problème. Mais il y a une limite, au delà de laquelle n’importe quel humain lambda (qui comme tous Naît, mange, dort, chie, baise, et meurt) devrait être satisfait financièrement. A quoi peut donc bien servir tout le pognon excédentaire que certains accumulent, si ce n’est le claquer en yacht polluant ou autres frivolités ? Dans la plupart des cas, cette thune est réinvestie dans le système – devenu fou – pour faire encore plus de blé. Stop ! L’ensemble me fait penser en fait à une saloperie de cancer, des cellules devenues folles qui se mettraient à détruire petit à petit les autres cellules, sans s’en rendre compte. Et le cancer, en plus d’essayer de le comprendre, de tenter de connaître sa source, il faut bien évidemment le purger.

A ce stade, le pognon, la bourse, tout ça ce n’est plus que des chiffres, on se coupe complètement des humains qu’il y a derrière. Dans leur grande majorité, je ne blâme pas les gens qui y participent (traders & co), mais bien le système qu’on a laissé grossir et devenir une espèce de monstre incontrôlable, sorte de skynet financier. Tel le reportage que je voyais l’autre jour, ou un trader témoignait à propos des « robots », programmes qui passent des ordres 1000 fois plus vite que les traders, de façon automatique, juste bien sûr pour être plus efficace et faire plus de pognon.
Encore que… dans le lot, il doit bien avoir au moins un bon petit millier de salopards qui ont parfaitement conscience, dans des plans établis, des saloperies qu’ils font subir au monde dans son ensemble. Et qui s’arrangent pour que des lois soient votés ou maintenues afin que le tout reste valable.

Ce sont ces gens là qu’il faut arrêter, les ordures qui ont causé le bordel financier dans lequel on est, en créant de faux produits financier, et donc de la fausse dette, ont fait passer des lois pour justifier leurs saloperies, spéculer sur des produits alimentaires en affamant des pays entier en Afrique, et que sais-je d’autre encore.

Pour ça, il y a des solutions simples. Une personne qui m’est proche et qui travaille dans le domaine financier, m’a par exemple expliqué que, pour enlever du pouvoir aux grandes banques, l’une des meilleures solutions consiste a retirer son argent de celles-ci, et le replacer dans des banques de proximité. De là à ce que les « banksters » se laissent faire… Avec le pognon qu’elles ont, pourrir les petites banques à coups de millions serait tout à fait possible. Ces gens là, les dirigeants, sont au dessus des lois, capables de payer n’importe quel tribunal ou de soudoyer n’importe quel politique en faisant pression.

Il y a un Manga particulièrement excellent, inspiré des Super-Héros Américain, nommé Akumetsu, que je vous conseille vivement. Dans celui-ci, le Japon, qui est au bord de la crise financière, voit l’apparition d’un héros masqué, Akumetsu, qui décide de « détruire le mal ». Mais pour Akumetsu, le mal ce n’est pas le voleur, l’assassin ou le violeur. Non, ça il le laisse à la Police. Pour Akumetsu, le mal ce sont justement les grands pourris de ce monde. Banquier véreux, politiques corrompus, médecins indigents, etc etc. Et il décide donc de faire… le nettoyage. Dont acte, ultra-violent dans tout les cas. Et devant un public de plus plus enthousiasmé à chaque fois que Akumetsu réalise une exécution, en révélant de quoi est coupable le pourri.

En vrac, un coup de hache dans la tête de tel banquier véreux, l’injection d’une saloperie de vaccin au médecin qui a pris la décision de le faire à des milliers plusieurs années auparavant, et nombre d’autres. Jusqu’à l’apothéose. Akumetsu se rend dans le quartier des affaires de Tokyo, l’équivalent du Wall Street Américain, et investit les immeubles (Il est capable d’avoir des centaines de versions de lui même, on ne spoilera pas pourquoi), choppe un par un les responsables, ET HOP ! Par la fenêtre !
Quand les flics débarquent dans le quartier, ils hallucinent en voyant la « solution » d’Akumetsu au problème. Les rues jonchées de cadavres, et des financiers pleuvant littéralement par les fenêtres…


Bien sûr, on s’interroge aussi sur le bien fondé de l’action d’Akumetsu, normal ;)

D’ailleurs, dans le premier numéro du reboot récent de Superman chez DC Comics, Superman fait exactement la même en balançant un pourri financier dans le vide, tout en tenant à peu près le même discours qu’Akumetsu, comme quoi ;)

De la fiction ? Peut-être pas tant que ça. Lorsque le mouvement des Indignés va se radicaliser, quand d’Indignés ils deviendront Enragés (Là on en est encore au stade de la bonbonne de gaz pacifique qui gonfle), dans ce beau pays qu’est les Etats-Unis ou le port d’armes est parfaitement légal, il suffirait qu’un petit commando de personnes désespérées et armées de quelques flingues débarquent dans Wall Street ou au siège pourri de JCMorgan ou mieux, de Goldman Sachs (Les deux plus grosses banques Américaines, et bizarrement pas si éloignés que ça du cabinet d’avocat maléfique Wolfram & Hart dans Angel ;) ) et se mettent à tuer sans distinction. Dommage pour les simples traders qui n’avaient pas grand chose à se reprocher au fond…

Pour reprendre une autre œuvre de fiction, la plus approprié selon moi (Akumetsu est bien sûr carrément trop extrémiste, faut pas déconner hein ^^) est sans nul doute V pour Vendetta. Akumetsu s’inspire d’ailleurs beaucoup de V pour Vendetta, les deux partageant bien sûr un même héros masqué terroriste. Avec deux passages. Celui ou une petite fille est abattue, et où la foule s’enflamme. L’arrosage d’étudiants par un flic récemment, qui a fait tant de bruit, ce sont les prémices de ce genre de trucs. Le mouvement est en train de se radicaliser, et à un moment ou a un autre, tout risque de péter.

Et surtout, la magnifique scène finale, ou devant une foule heureuse, V fait exploser le parlement Anglais. Je me dis que c’est peut-être ce qu’il faudrait pour que tout ça s’arrête : Foutre un grand coup de pied au cul à l’ancien système, quitte à exploser certaines choses que l’on croyait inébranlables, pour repartir sur quelque chose de vraiment neuf…
Au lieu de la Seconde Guerre mondiale, on irait ainsi plus vers la Révolution Française. Tant qu’à choisir entre deux évènements historiques ressuscités, je préfère celui où l’on ne possédait pas encore la bombe…

Ce que j’attends, c’est que les traders, les seconds, ceux qui sont dans le système, et qui savent des trucs, poussés par leur éventuel « bon sens » (Ou par la peur de se faire botter les fesses par les futurs Enragés – Vu que leurs patrons sauront s’en prémunir…) se mettent à balancer sur les pourris au dessus d’eux. Que les langues se délient et que l’on trouve QUI doit être « décapité » pour que les choses repartent dans le bon sens. Tout ces criminels qui n’ont pas été punis il y a 2-3 ans lorsque la « crise » a débutée.

Les punir ne changera peut-être pas le monde, mais d’une part, ça rétablira de la justice, de l’équité, et ça préviendra aussi qu’il ne faut pas déconner avec les gens. Et comme les politiques et les médias sont tout deux pieds et poings liés par ces mecs, il appartient au peuple, aussi irrationnel qu’il puisse être parfois, de se faire justice. L’Anonymous devrait ainsi devenir systématiquement le croquemitaine des grands de ce monde, un monde d’informations qui fuitent, comme V ou Akumetsu l’étaient plus brutalement dans leur monde de fiction…

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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 16:52

 

Anne-Sophie Novel
Ecolo-Info
Rue89 - Publié le 24/11/2011 à 05h26

 

Doit-on attendre quelque chose du mouvement des Indignés en France ? A voir les activistes qui cherchent à s'ériger entre les tours de la Défense, il est légitime d'en douter.

Océane participe au mouvement des indignés à Strasbourg. Elle m'a confié :

« Ce qui me dérange, c'est la beauté et la difficulté du parcours démocratique. Tout le monde veut parler, et il y a un tel besoin d'expression qu'on n'arrive pas à agir encore. C'est surtout une prise de conscience… »

A l'écouter, on comprend vite que les Indignés rejettent en masse toute affiliation à un mouvement associatif, syndicaliste ou politique. La résistance s'exprime en revendiquant le pouvoir pour le peuple. Un positionnement que me confirme Catherine, Indignée parisienne :

« Ce qui revient tout le temps en assemblée générale (AG) c'est ceci : le mouvement est horizontal, sans leader, sans appartenance politique, loin des associations ou des syndicats. Les Indignés c'est les 99% contre le 1% (slogan lancé par occupywallstreet, repris partout désormais).

La prise de parole par le peuple est omniprésente. Un micro ouvert en permanence, avec des temps de parole d'environ trois minutes, gérés sur liste d'attente. On met l'écoute au premier plan : personne ne coupe la parole, le public assis communique avec des gestes (les mains en l'air faisant les marionnettes signifient je suis d'accord ; les bras croisés en l'air, pas d'accord, etc.), parfois des huées (souvent pour souligner un rapport contre les 1%, le CAC40 ou même les forces de l'ordre). »

Pour elle, les revendications sont claires : on en appelle à une « réelle démocratie », à l'image des « indignados », tout en utilisant des modes d'action non violents – en témoignent l'usage de cœurs rouges omniprésents chez les Indignés français, utilisés pour accompagner la chanson « Qu'est-ce qui vous fait battre le cœur ». Le message principal ? Nous ne paierons pas votre crise.

Manque de relais dans les médias

Le hic, selon Catherine, vient du manque de médiatisation de leur rassemblement :

« Bien que les Indignés soient over équipés (livestream permanent, youtube, Facebook, Twitter) ils manquent de visibilité, ça ne passe pas dans les média, ça ne passe pas dans la population française. On espère que ça va déboucher sur une prise de conscience des Français. Mais ça... Le mouvement a besoin du soutien des média en premier lieu (quand on ne connaît pas on ne peut pas adhérer), puis ce serait bien qu'il y ait plus de monde là-bas. »

Mais alors, pourquoi les français et les médias ne s'y intéressent pas plus ?

Pour Sébastien Porte, journaliste indépendant, co-auteur avec le photographe Cyril Cavalié d'un ouvrage sur les nouveaux militants, Un nouvel art de militer (Editions Alternatives), plusieurs éléments permettent d'expliquer ce manque de relais médiatiques, en commençant par un contexte économique et social relativement plus clément en France :

« L'état de la crise est un premier élément d'analyse : à la différence de la Grèce ou de l'Espagne, la crise n'a pas encore poussé les génération à un degré de désespérance suffisamment élevé au point de les rendre solidaires. Chez les Indignés français, je sens une certaine jeunesse, pas forcément représentative de toute une génération qui pourrait se sentir menacée, exclue… Le nombre d'étudiants qui retrouvent un boulot est plus élevé en France. »

Pourquoi ça prend moins en France

Les français sont également plus méfiants, ils refusent toute récupération politique, syndicale ou associative :

« En Espagne, les syndicats et partis politiques “surfent” sur le mouvement des Indignés et huit millions d'Espagnols ont participé aux mouvements organisés par les Indignés. Les partis là bas ont pris en compte les revendications. En France la rupture est plus nette entre ce mouvement et mouvement type syndicats et partis. »

La raison ? Elle est culturelle.

« Le mouvement des Indignés tient d'une tradition libertaire qui a fait son bonhomme de chemin ces dernières années, après les forums sociaux notamment. Cette tendance retrouve un nouveau souffle avec le message envoyé par les révolutions arabes : deux pays ont prouvé la capacité de déstabilisation d'un mouvement citoyen…

Aussi est-il est normal que le rassemblement fonctionne mieux en Espagne, berceau des mouvements anarchistes. Aux Etats-Unis, la culture politique diffère aussi de la culture française : la désobéissance fait partie des outils légitimes d'expression, les associations et les lobbies ont une place différente dans l'espace publique. La France est ancrée dans une tradition républicaine qui ne permet pas au mouvement des Indignés de raisonner de la même manière… »

Dans les faits, cela explique pourquoi les partis politiques français ne se rapprochent pas du mouvement. A New-York au contraire, les Indignés et les syndicalistes ont organisé une marche commune et les partis politiques ont pris en compte les revendications.

Dis moi quel est ton mode opératoire, je te dirai qui tu es

Une différence qui se retrouve aussi dans les modes opératoires. Si le mouvement des Indignés se caractérise par l'absence de chef, le soin apporté à la mise en scène, le symbole (notamment au niveau du lieu d'occupation), les accessoires, les dimensions festives, ludique et spectaculaires… il demeure que les camps n'occupent pas les lieux et l'espace médiatique de la même manière.

En France, il est quasiment impossible aux Indignés de s'imposer dans la durée. D'après Catherine, sur l'esplanade de la Défense, les forces policières françaises ont reçu pour consigne de confisquer les bâches et les tentes.

Pour Sébastien Porte, ce mode opératoire reste toutefois exogène à notre culture :

« C'est plus américain de prendre place dans l'espace public. Reconstituer une micro société, c'est une évocation des phalanstères d'une certaine manière. C'est une micro société en carton reconstituée, qui forme la force du mouvement et lui permet de s'inscrire en dehors du système global. C'est une façon d'exprimer une forme de solidarité, de montrer qu'on est ensemble contre les autres, qu'on forme un groupe. Cela fait plus penser aux anarchistes espagnols et aux groupes anar il y a un siècle qu'à la culture française où l'on forme un corps social, avec notre vision républicaine où l'on permet moins le parcellement des actions. »

Marcher sur de longues distances relève également plus de la culture politique américaine, souligne le journaliste :

« Le mouvement des Indignés à Wall Street rappelle les marches pour la paix, pour les droits civiques. On se créé “ en troupeaux ” affinitaires, comme le disent les militants. »

Et que penser du rôle des réseaux sociaux ?

« C'est une nouveauté, mais j'ai du mal à apporter beaucoup d'importance à cela. La volonté d'action domine malgré tout, et dans ces conditions, on arrive toujours à communiquer.

Il me semble qu'Internet n'est pas décisif chez les Indignés : leur mouvement prouve au contraire que l'action politique ne peut exister que physiquement, sur le terrain. Leur rassemblement montre que nous sommes revenus à des formes plus incarnées d'action politique. Les réseaux sociaux ont un rôle dans l'efficacité de l'organisation, mais n'influent pas le sens politique de l'action, qui est plus traditionnel et révolutionnaire Au final, le vrai sens politique réside toujours dans la présence physique. »

Flou artistique

Pour autant, les revendications restent floues, à commencer par le nom même du rassemblement. Pour Sébastien Porte :

« L'ouvrage de Stéphane Hessel a permis de dégager un vocable qui échappe à notre vieux lexique marqué par l'idéologie du XXe siècle : être indigné, ce n'est pas la même chose que d'être rebelle, faire la révolution. Tout le monde peut être animé par le sentiment d'indignation. En mettant en avant ce mot, on enlève la dimension idéologique - qui pourrait faire peur et l'on rend acceptable la contestation politique en faisant référence à un état d'âme que tout le monde peut ressentir. A tout moment on est indigné par des choses. Cela participe donc au flou universaliste autour de leur revendication. »

La régulation des institutions financières pourrait être un dénominateur commun, mais nous restons loin des « Symbol Issue Groups », ces collectifs constitués autour d'une revendication précise (tels Jeudi Noir ou le collectif des déboulonneurs par exemple). Ici, on appelle de ses vœux une évolution de la société plus globale dans un mouvement qui participe au débat public :

« C'est un élément de plus dont doivent tenir compte les citoyens, les politique, cela fait un bruit de fond qui peut permettre de tirer le gouvernail dans un sens ou dans l'autre. Ce type d'action sans programme précis est malgré tout voué à l'échec… plus les revendications sont précises, plus on doit hiérarchiser l'organisation et prendre le risque »

Pour l'instant les Indignés se libèrent autour d'un mot d'ordre qui n'existe pas vraiment…

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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 16:44

Les Indignés ont leur webdoc : à voir vite sur ARTE

 

Novembre 23rd, 2011  

Arte met en ligne ces jours-ci un webdoc (cliquer sur l’image ci-dessous) consacré au mouvement des Indignés. Intitulé tout simplement « Les Indignés », ce document se propose de nous immerger au cœur de cette révolte populaire qui partie d’Espagne a finit par gagner le monde entier. Six pays sont au programme pour l’internaute qui voyagera donc avec Los Indignados en Espagne, die Wutbürger (« les Citoyens en colère ») en Allemagne, les Indignés en France, Il Popolo Viola (« le Peuple violet ») en Italie, les Aganaktismeni et les Den Plirono (« On ne paie plus ») en Grèce et la Révolution des tentes en Israël.

Un webdoc passionnant qui achève de nous donner une  seule envie : s’indigner, plus que jamais, face à l’ultralibéralisme qui ravage notre monde, s’indigner encore et toujours en France contre la casse sociale et les dérives pétainistes de Sarkozy.

 

link

*(pour suivre le lien, appuyer sur "Ctrl" de votre clavier + cliquer gauche sur link ci-dessus)

 

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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 16:41

Tôt ce matin, le campement de fortune du mouvement lyonnais des Indignés, place des Terreaux, a été évacué sans ménagement par les forces de l’ordre, pour « faire le ménage » à la veille du forum Libération.

Un débat sur les pratiques non-violentes devait avoir lieu, à 10h, face à la fontaine des Terreaux. Mais, à 8h, ce sont plusieurs officiers de police qui sont venus déloger la déclinaison locale du mouvement des Indignés. Cueillis à froid au réveil, les huit activistes n’ont pas eu le temps de réaliser que quatre voitures de police avaient investi la place. Venues avec un camion de déménagement, les forces de l’ordre ont démonté le camp de fortune et enlevé les pancartes installées depuis le début du mouvement à Lyon, le 11 novembre.

« Nous avons été traités comme des merdes et insultés par les agents. Ils nous ont tout pris sans violence. Mais ils ont fait preuve de violence verbale en nous disant que nous avions dix minutes pour dégager nos affaires », raconte Fred, un Indigné qui a assisté, incrédule, à la scène.

« On gâchait l’image de la ville »

 Depuis près de deux semaines, une cinquantaine de militants tenait « une zone de résistance et de réflexion » sur l’une des plus célèbres places lyonnaises, face à l’Hôtel de ville. Or, ce week-end, le journal « Libération » y tient son forum, baptisé « Nouvelles Frontières ». Ironie du sort, un débat sur les Indignés se tiendra, samedi après-midi, à quelques pas de l’ancien camp. Fred s’insurge :

« Ils nous ont affirmé que nous gênions la population et que cela gâchait l’image de la ville d’avoir des SDF sur la place publique. Ils vont échanger sur le mouvement et ils nous ont viré juste avant ! ».

L’avenir du mouvement, à Lyon, est plus qu’incertain. Mais, après avoir dormi plusieurs nuits dans le froid, les Indignés ne désarment pas : «  Nous sommes en résistance, alors nous allons rester ici jusqu’à que ce qui se passe quelque chose ». La police a prévenu : toute tentative de reformer un camp sera interdite.

Au téléphone, la préfecture du Rhône a déclaré « qu’elle n’avait aucun commentaire à faire » sur l’évacuation.

Rue 89, Damien Licata Caruso, 23 novembre 2011

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