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27 novembre 2011 7 27 /11 /novembre /2011 12:51

Information transmise par "Réelle démocratie maintenant" :

 

http://actualutte.info/indignes/?page_id=11

 

Cette nuit (de samedi 26/11/2011 à dimanche 27/11/2011) les CRS ont démoli le dôme fabriqué pas les indignés présents à la Défense .

 

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état du camp après le passage des CRS...

 

 

"2h50 : Paris : Campement en cours de reconstruction. L’indigné blessé dans la nuit a un bras cassé. Les personnes sur place notent que les forces de l’ordre sont beaucoup plus violentes que les précédentes « violence gratuite »"

 

 Pour ceux qui sont inscrits à Facebook : http://www.facebook.com/reelle.democratie.maintenant

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27 novembre 2011 7 27 /11 /novembre /2011 11:37

“A Utopia towards Peace”

In #globalrevolution on 26 November 2011 at 18:27

Marinaleda, November 26.

Day 1 of the IV National Assembly.

Dear people,

A week after the right wing party won the elections in Spain we enter the small farming community of Marinaleda early in the morning. It’s shocking. As if we took a wrong turn somewhere and ended up in Cuba. The walls of the local olive oil cooperative are adorned with revolutionary murals. The trees lining the roads are heavy with full ripe oranges. The stars are exuberantly bright.

This is where the fourth National Congress of the 15M movement  is held this weekend. The delegates are housed in the ‘Ernesto Che Guevara sports complex’. The road that leads up to it has only recently been paved. Many others are still dirt roads.

The village of Marinaleda has the fame of being different, very different. To understand this, you have to know that many of Spain’s agricultural lands are still owned by ancient ‘noble’ families, especially here in Andalusia.

Up until the latter half of the 20th century Marinaleda has been repeatedly threatened by famine. Many of its inhabitants have emigrated to the North or abroad. But soon after Franco’s death in 1975, things changed. The villagers tell you their story with pride. And they have every reason for it. They are protagonists of their own history.

'Land and Freedom'

 All through the 1980s, 1990s and 2000s the estates around the village have been occupied and collectivised by the farmers. Nowadays, Marinaleda is a thriving communist community of 2500 inhabitants active in agriculture and small scale industry. The village is largely independent as its food production goes. Emigration has gone down. Marinaleda is now attracting immigrants from other parts of Spain, even from the cities. They have the possibility to build their own house with public subsidies, and rent the terrain for 15 euros per month. Housing is more than a right here in Marinaleda, it’s a practice. All of this makes this small community the appropriate place for a nationwide encounter of the 15M movement.

'Peace, Bread and Labour'. The flags are Andalucia, Soviet Union and Spanish Republic

This morning the Congress was opened in the ‘House of the People’, under the watchful eye of el comandante Che Guevara. One after another, delegates from all over the country speak about the current situation of the movement in their neighbourhoods, villages and towns. The general picture that emerges from this is more or less the following.

In the villages and many of the smaller towns, the assembly attendance is down by about ninety percent since the assemblies started in late May. Only a small core is still regularly participating in the movement. Often the same people are active in many different commissions and working groups.

'Asamblea plenaria', in session.

The general public stays at home and only takes part in the major demonstrations. Clearly the novelty wore off for most. They don’t want endless discussions, they want results.

But things won’t change overnight. It’ll take a change in mentality, it’ll take active participation and hard work. It’ll take time.

Another recurring problem is that the initiatives, the strikes and the demonstrations are simply too many. And for too many different reasons. People are saturated. They want it all and they want it now, but in practice there’s no choice, they will have to go one step at a time.

Because of the reduced size of the assemblies, activists are working to coordinate initiatives on a regional level, between various assemblies and communities. The basis of the movement is as strong as ever, but in many cities, like in Madrid, it seems like we are losing the public space. The movement is less visible, even though in various assemblies people are working on public relations by creating their own old style media outlets, like magazines and radio stations.

One of the few practical results that the movement is obtaining is preventing people from being evicted, or else offering them alternative housing. But especially in the smaller communities it’s hard for the appropriate commissions to localise the families who are being evicted, because many people don’t dare to admit to the outside world that they can’t pay their mortgage anymore, out of pride.

‘What will the neighbours think?’, is still the predominant way of thinking. People are ready to help others, but they are afraid to depend on solidarity themselves.

The revolution will have to advance to the next level. Up until now everybody seemed to ride the wave of the initial enthusiasm. Now it’s time to create real alternatives. Marinaleda has proven that this can be done. ‘A Utopia towards Peace’ is the village’s official motto. Maybe it’s a bit exaggerated. The place surely isn’t perfect. But it’s better than many other communities. And most of all, it’s different. Refreshingly different.

"If you kneel in front of a fait accompli, you are unable to face the future."

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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 20:21

cyberpresse.ca

Publié le 26 novembre 2011 à 16h19 | Mis à jour à 17h20

    • Plein écran

      Les indignés de Montréal se sont rassemblés samedi, au square Victoria, pour parler de la suite des choses, maintenant qu'ils ont été expulsés...

      Photo: Olivier PontBriand, La Presse

 
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«Et n'est pas fini, c'est rien qu'un début» pourrait bien être le nouvel hymne des indignés. Vingt-quatre heures après le démantèlement forcé de leur campement, ils étaient de retour cet après-midi au square Victoria pour tenter de donner un nouveau souffle au mouvement.

L'émotion était vive sur la «Place des peuples». Les indignés revenaient pour la première fois sur les lieux qu'ils ont occupés pendant un mois et demi. Les étreintes, accompagnées tantôt de larmes, tantôt de sourires, étaient nombreuses. «Ça a été une expérience incroyable qui a été extrêmement éprouvante, mais qui a été extrêmement créative aussi, a remarqué Vincent Boisonneault. On a vécu une gamme très large d'émotions au cours du dernier mois et demi. De revenir ici et qu'il n'y ait plus de tentes, plus de cuisine, ça nous fait quelque chose.»

Réunis en assemblée générale, les indignés sont revenus sur les événements d'hier. Rappelons qu'en avant-midi hier, les policiers ont expulsé les indignés du square Victoria, exécutant ainsi un avis d'éviction émis par la Ville de Montréal mercredi soir. «Nous avons vécu une fois de plus une décision qui porte atteinte au droit d'expression, d'association et de manifestation pacifique qui sont les fondements mêmes de la démocratie», a lancé un indigné, qui a ensuite remercié les policiers «d'avoir exécuté avec dignité les exigences du maire».

Présents au rassemblement, le porte-parole de Québec solidaire, Amir Khadir, a décoché une flèche à l'endroit du maire de Montréal, Gérald Tremblay. «Il a évoqué des problèmes de sécurité, de drogues, de santé, a déclaré M. Khadir. Je me demande comment est-ce que M. Tremblay se voit dans le miroir ce matin? Ces problèmes existent dans sa ville. Pourquoi il n'applique pas la même médecine à lui-même? Il devrait peut-être décamper de l'hôtel de ville.»

Une fois les plaies de la veille pansées, les indignés ont discuté de la nouvelle phase qui s'amorce. «La fin du campement était un boost nécessaire pour nous pousser vers l'avant, a confié Éric Robertson, un indigné de la première heure. On dépensait plus d'énergie à assurer le fonctionnement et la sécurité du site qu'à faire passer notre message.»

«Concentrer ses énergies sur le fonctionnement du camp était nécessaire à une certaine étape, pour que les gens travaillent ensemble dans un lieu physique, a observé Paul Bode. Je pense que c'est quelque chose qui a vraiment rassemblé les gens et créé des liens. Oui c'était très difficile de gérer ce camp. Et maintenant, je suis content qu'on puisse mettre nos énergies ailleurs.»

S'établir ailleurs

Si l'établissement d'un campement de l'ampleur de celui du square Victoria n'est pas envisagé pour l'instant, les indignés espèrent toutefois trouver un endroit où un certain nombre de personnes pourront vivre ensemble. «On veut créer des espaces virtuels et des espaces décentralisés dans les quartiers, mais on veut aussi garder un noyau physique d'une centaine de personnes qui vont travailler et vivre ensemble», a indiqué Paul Bode.

Diverses avenues sont étudiées. Plusieurs ont été séduits par l'idée d'installer leurs quartiers généraux à l'intérieur d'une église. Une idée qui a été lancée par l'abbé Raymond Gravel, présent au rassemblement. Les indignés demandent également à la Ville de Montréal de leur donner accès à la station de pompage Craig, située non loin du pont Jacques-Cartier, pour y établir un lieu de diffusion culturel. La possibilité de tenir des rassemblements chaque samedi au square Victoria a aussi été évoquée.

«Il y aura sans aucun beaucoup d'actions de visibilité et d'actions directes qui vont être prises, toujours sous le signe de la non-violence, mais disons que ça pourrait être plus perturbateur que ça a été jusqu'à maintenant, avertit Vincent Boissonneault. Il fallait être particulièrement collaboratif et ne pas faire trop de vagues pour garder le campement ouvert. Ce qu'il faut que les autorités municipales comprennent, c'est qu'ils ont perdu ce levier-là.»

Quelques centaines de personnes étaient rassemblées au pied de la statue du square Victoria cet après-midi pour appuyer Occupons Montréal. Parmi elles, environ 60 membres du syndicat de la CSN-Construction provenant de plusieurs régions du Québec. «Nos valeurs correspondent à leur indignation, a noté le président de la CSN-Construction, Aldo Miguel Paolinelli. Le système dit qu'on a la liberté de parole et la liberté de s'exprimer, mais quand on s'exprime de cette manière-là, ça incommode le système qui ne sait pas comment les évincer alors il argumente toutes sortes de questions de sécurité.» Le groupe Bran Van 3000, les Zapartistes et Paul Cargnello sont également venus appuyer Occupons Montréal en présentant un spectacle en fin d'après-midi.

Valérie Simard
La Presse

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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 20:18
Agoravox - par enréfléchissant vendredi 25 novembre 2011 - 

Une première grande victoire pour les Indignados en Espagne

La confiance des investisseurs en Espagne reste faible en dépit du nombre élevé de sièges parlementaires obtenus par le Partido Popular (conservateur), aux élections de dimanche dernier. Hier, le Financial Times a rapporté que le coût d'emprunt sur trois mois était plus élevé pour l'Espagne que la Grèce. Le Premier ministre conservateur entrant Mariano Rajoy sera à son nouveau poste au 20 décembre. Son parti a remporté 44,6 % des vote sur un programme de réformes économiques et de promesses faites par Rajoy " nous irons de l'avant et l'Espagne sera là où nous voulons tous qu'elle soit - À la tête de l'Europe". Son soutien enthousiaste des mesures d'austérité lui a valu les félicitations de la Grande-Bretagne, notamment de David Cameron, qui a déclaré Rajoy "[ a gagné] un argument crucial à un moment crucial pour l'Espagne et l'Europe.".

Certains espéraient le ralliement de la confiance des investisseurs après la victoire. Le plan [de Rajoy] de coupes sur toutes les dépenses, sauf pour les retraites (calcul électoral) , n'a d'un autre côté pas marché non plus pour apaiser les "Indignados", le mouvement citoyen d'une ampleur inédite dans lequel des centaines de milliers d'espagnols ont érigé des campements et ont pratiqués des assemblées populaires dans tout le pays, en mai, inspirant ensuite Occupy Wall Street aux États-Unis. Journaliste pour le Guardian, Katherine Ainger rapporte que dans les jours qui ont précédé les élections, une subversion du vote s'est développée. Les Indignados ont lancé une vaste campagne de critique du système électoral espagnol ou, plus profondément, des systèmes politiques occidentaux en général. Par exemple on pouvait observer le mot "urne" partout, des toilettes aux poubelles. Les Indignés, déçus par le parti socialiste (PSOE) alors au pouvoir , ont appelé les électeurs à montrer leur dégoût du système politique actuel par l'abstention, par le vote blanc ou le vote pour un petit parti.

La journaliste indépendante Ter Garcia caractérise les élections du 20-N comme "une victoire amère pour le mouvement du 15M" . Elle fait remarquer que le Parti populaire n'a remporté seulement 500.000 voix de plus qu'en 2008, tandis que le Parti socialiste a perdu 4,2 millions de voix. Elle écrit donc que les protestations des Indignados ont réussi à diriger des millions de votes pour des petits partis politiques, commençant un long processus de refonte du système électoral espagnol. L'abstention a elle aussi augmenté, mais moins significativement, de 3%. Pratiquement 10 millions d'espagnols ont décidé de ne pas aller voter (29% d'abstention). Les votes blanc ou nul ont quant à eux explosés en passant de 400 000 aux dernières élections en 2008 à plus de 2 millions (9% de la population pouvant voter).

Pour rappel, le mouvement des Indignés est apparu à partir du 15 mai 2011. Il regroupe des millions de personnes qui réclament une réelle démocratie. Cela va de la simple critique du bipartisme, de l'injustice de la loi électorale (selon ou ils vote, le bulletin d'un espagnol n'aura pas le même poids). De la critique de l'absence de contrôle citoyen sur les politiques une fois l'élection passée (contrairement au mandat impératif) jusqu'à la remise en cause totale des systèmes politiques occidentaux (qui ne sont pas des démocraties), et la mise en avant de la démocratie directe par les assemblées populaires mises en place dans toute l'Espagne. Depuis le 15 mai ce mouvement qui crée une démocratie et entame une réflexion sur nos systèmes politiques s'est répandu dans des milliers de villes sur toute la planète, la prochaine journée d'action mondiale est fixée au 10 décembre, journée des droits de l'homme.

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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 20:15

Agoravox -par Prismo Esse (son site) vendredi 25 novembre 2011

 

[communiqué MDH Limoges / 22.11.2011]


La préparation d’une Journée Mondiale d’Action du Mouvement des Indignés le samedi 10 décembre 2011 a commencé.

Un appel est lancé pour que l’ensemble des acteurs de la société civile puissent s’y associer.

Le projet est actuellement en discussion au niveau du réseau international des Indignés, avec notamment l’élaboration d’une Charte Commune des Droits Humains.

En préliminaire, l’Assemblée du Mouvement des Indignés organise une Assemblée Thématique sur les Droits Humains le samedi 3 décembre, à Paris, sur le parvis de la Défense, à partir de 14h00.

Cette Assemblée aura pour objectif de définir des propositions concrètes, qui pourront ensuite être mises en commun avec les propositions des autres assemblées, et avec elles faire l’objet d’un débat dans l’ensemble du Mouvement.

La journée du 10 décembre marquerait le lancement de ce débat au niveau international.

L’assemblée du 3 décembre doit permettre d’ancrer ce projet international dans un processus local, démocratique, autogéré et populaire, en donnant la parole à chacun en tant que personne, et dans le respect et l’écoute de chacun.

Il est important de bénéficier de l’expérience, et du travail réalisé par les militants des associations, qui se sont engagés pour les droits dans différents champs > droit des citoyen(ne)s, des femmes, des migrants, des travailleurs, des sanspapiers, des locataires, des chômeurs, des sans-logis, des enfants, des détenus, des justiciables, de la presse, etc > drp.reseau@gmail.com.

Source : http://local.attac.org/attac87/spip...

Pour en savoir plus > http://paris.reelledemocratie.com

Et le site de la MDH Limoges > http://mdh.limoges.free.fr/spip/

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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 20:07
Agoravox - par PROVOLA (son site) vendredi 25 novembre 2011 
Défense de crever

 

Je vous apporte des croissants tout chauds, de la Défense, coeur du système financier parisien. Je veux parler des nouvelles des Indignés, ou ce qu'il en reste, installés, c'est beaucoup dire, sur le parvis , au milieu des tours et des lumières de Noêl.

Voilà quelques semaines qu'ils prêchent dans le désert, face à la foule indifférente, dans le froid, les courants d'air à travers la Grande Arche. Leur combat semble sans avenir, mais c'est bien ce monde artificiel, ce royaume factice tout autour qui sent bien que la fin est proche de cet insupportable accaparement des richesses mondiales par une minorité invisible. 

Les interrogations de ces gavroches sans peurs et sans reproches sont légitimes…et comment !! Jeunes pour la plupart, ils tentent d'intéresser les passants, croyant pouvoir détourner les yeux des gens honnêtes, ils n'ont pas compris qu'ils sont en guerre avec les suppôts inconscients, que les passants sont des pions d'un système, les soldats aux ordres de la matrice sociale.

Les autres endimanchés ne sont pas à l'abri du besoin mais préfèrent ne pas lever le regard sur leur avenir, la priorité est de commencer les achats de Noël, il sera bien temps après de jouer à cache cache avec Pôle emploi. Les passants ne sont pas des chômeurs et ne sont pas les plus à plaindre des salariés. Certains très bien payés ont acquis un statut les mettant à l'abri du besoin, haut perchés dans la hiérarchie, ils bénéficient de l'iniquité ambiante, certains de ceux-là s'arrêtent pour tailler une bavette avec ces blancs-becs qui osent rêver d'un futur meilleur.

Un ancien soixante-huitard me confie : “Être de gauche à vingt ans, c'est bien, être de gauche à cinquante, c'est con, c'est qu'on a rien compris”, ce Monsieur poursuit en défense du nucléaire : “Je suis écolo et pour le Nucléaire, le nucléaire c'est des emploiset ça n'a jamais tué personne. Il lâche tout de même, j'ai peur de l'effet de serre, alors je suis à fond pour le nucléaire. De Marjorie le patron de Total est un gars bien et qui ne pense pas seulement à gagner du fric. Il y a des millions de gens qui ne pensent pas qu'à gagner du fric.”

Les jeunes eux, transis s'enhardissent, un tel énergumène leur redonne quelques chaleurs, ils en ont bien besoin, l'humidité s'empare des lieux, le centre commercial continue de déverser ses colonnes de fourmis acheteuses. 

L'un deux dépité m'avoue :”On est en contact avec les anars, on leur a prouvé qu'on était pas des rigolos, mais au lieu de venir nous aider ils préfèrent rester chez eux devant la télé.” 

La France révolutionnaire montre ici un triste visage, il reste un petit village gaulois, qui résiste au gré des doutes et des silences gênés de la République dite libérale. Face à eux les tentes bien rangées, aux toits pointus, boutiques éphémères d'une fête dérisoire, ressemblent aux tentes des légions romaines, dressées comme pour signifier l'Etat de guerre.

Les CRS se montrent magnanimes, ils prennent soins de noyer le poisson, ici, point n'est nécessaire d'employer la méthode musclée, ou d'évacuer ces sympathiques trublions, il se pourrait même que l'image d'un Etat compréhensif vis à vis de la misère qui s'exprime soit un bon point à quelques encablures de l'échéance électorale.

La finance ne veut pas montrer son vrai visage, à la Défense, interdit d'interdire, Défense de crever.

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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 19:02

Rue89 - Eva Galsori

Indignée catalane. Parfois, journaliste.
Publié le 26/11/2011 à 01h02

Le saucisson symbolise la protestation contre la classe politique, déporvue de préstige à l'heure actuelle. (J. Kalvellido, revue sindicaliste Rojo y negro)

A 20 kilomètres de la ville natale de Mariano Rajoy, qui a remporté la majorité absolue aux élections législatives dimanche, le bureau de vote de la commune de Val do Dubra (Galice, nord-ouest) a validé un bulletin pour le Parti populaire (PP) qui contenait une rondelle de chorizo à l'intérieur de l'enveloppe.

Le bulletin, d'abord annulé, avait été reconsidéré par les membres du bureau, le nom du parti inscrit restant lisible. Le Bloc nationaliste galicien (BNG) a réclamé sa nullité pour « intention de vote douteuse ».

Le chorizo, mot qui en argot espagnol signifie « voleur », a été popularisé comme bulletin non officiel de protestation depuis les élections locales de mai 2011, après le succès du mouvement des Indignés et de leur devise « No hay pan para tanto chorizo » (« Il n'y a pas assez de pain pour tant de chorizos »).

Le vote nul comme moyen de contestation

Dans un pays où le vote blanc, qui est compté dans le total de votes pour la distribution des sièges, désavantage les partis minoritaires et favorise le bipartidisme, le vote nul est utilisé comme un moyen de contestation, à l'origine d'une vague électorale des plus créatives.

Dans ces dernières élections, la quantité des votes nuls a doublé par rapport à 2008, représentant 1,29% des suffrages pour les élections au Congrès des députés et 3,71% pour celles au Sénat.

De son côté, le vote blanc, qui a obtenu un résultat légèrement supérieur au Congrès (1,37%) par rapport aux élections précédentes, a fortement augmenté au Sénat : 2,06% des votes en 2008, 5,37%, en 2011.

Le Sénat, institution chargée de représenter les intérêts des régions, semble être perçue comme superflu par une partie de l'électorat espagnol. « Ça ne sert à rien », avait déclaré Moisès Broggi, le candidat d'Esquerra Republicana de Catalunya (ERC), la formation républicaine et indépendantiste catalane, au Sénat.

Broggi, le chirurgien de 103 ans qui avait inspiré un des personnages de Hemingway pendant la Guerre civile espagnole, avait déploré que la Chambre haute, dites « des Cortes générales », servait de « destination à tous ces planqués » de la politique. Le programme d'ERC prévoyait d'ailleurs la suppression de l'institution.

Le parti de la chaise vide n'a pas eu d'élu

Il faut tenir compte aussi des résultats d »Escaños en blanco (EB, « Sièges blancs »), une formation qui a pour but représenter de façon graphique le mécontentement de la société en laissant des sièges vides au Parlement.

Le parti, dépourvu de tout autre programme politique, a obtenu un 0,4% du scrutin. Un chiffre minuscule, mais supérieur à celui de la coalition gauche basque Geroa Bai (GBAI, « Oui au futur »), qui occupera lui un siège au Congrès espagnol – grâce à un bon score au Pays basque.

Que devrait faire un candidat d'EB si d'aventure il était élu ? Voilà ce qu'avait prévu Sebastià Llorach, son représentant :

« Il s'agit de ne pas accepter la fonction, mais de ne pas y renoncer non plus : pendant quatre années, l'élu ne participera pas aux sessions et ne percevra pas non plus le salaire de député. »

Lors des élections locales de mai 2011, EB avait obtenu deux « non-conseillers municipaux » dans les villes de Foixà et de Gironella, dans le nord-est de la Catalogne. Ces derniers continueront à militer pour une réelle comptabilisation du vote blanc.

Et il n'y a pas que la politique de la chaise vide. Les bureaux électoraux ont enregistré un vote pour l'équipe du Barça à Cardedeu (Barcelone), un autre pour le parti Pokémon à Fuenlabrada (Madrid), avec Bulbasaur, Ivysaur, Venusaur et Charmander en tête.

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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 18:27

LEMONDE | 26.11.11 | 13h25

 
 

Il est interdit de crier des slogans politiques. Il est interdit de monter une tribune. Il est interdit à tout parti politique d'entrer sur la place" : les révolutionnaires égyptiens ont érigé en lettres rouges les règles de "Tahrir" sur des bâches en plastiques amarrées au terre-plein central. Un par un, les hommes politiques de tous bords qui se sont aventurés, depuis le 19 novembre, sur le "coeur battant de la révolution égyptienne" s'en sont fait expulser sans concession.

Avec une détermination chaque jour plus forte, la place Tahrir cultive un tropisme politique qui subjugue les analystes. Les jeunes révolutionnaires qui l'animent refusent obstinément les règles du jeu politique tel qu'elles ont été établies par le Conseil supérieur des forces armées et les partis. Pour eux, la révolution ne fait que commencer. Il ne s'agit pas d'une "transition vers la démocratie", mais de la mise à plat d'un système. Battre les cartes et les redistribuer, inventer une nouvelle grammaire politique. Le poids des Frères musulmans au sein de la vie politique égyptienne en dépendra, ils en sont convaincus. Ils réclament le transfert immédiat du pouvoir du conseil militaire à un gouvernement civil de salut national.

Après quelques semaines d'une campagne largement improvisée, même ceux qui se sont aventurés dans l'arène politique le temps d'un tour de cirque médiatique sont de retour sur la place pour crier leur rejet du cadre politique dans lequel doivent se jouer les élections, prévues le 28 novembre.

Dispersés entre les partis, faisant campagne en solitaires ou refusant de jouer le jeu électoral, les révolutionnaires ne sont pas parvenus, en dix mois, à imposer un véritable leadership susceptible de contrer l'emprise croissante du Conseil supérieur des forces armées (CFSA) sur la vie politique égyptienne. Pas plus qu'ils n'ont été en mesure de renouveler les règles du jeu électoral.

Les mouvements de jeunesses formés sur Internet ont vu émerger des figures emblématiques sans véritable expérience politique. Le Mouvement du 6 avril, qui avait joué un rôle de déclencheur dans le lancement des premières manifestations, n'a pas développé de véritable agenda politique et ne s'est pas transformé en parti. La Coalition des jeunes de la révolution, symbole du mouvement auprès des médias, a perdu de sa crédibilité en se montrant incapable d'adopter une position politique claire. Venus d'horizons très divers, les cinquante candidats issus de ses rangs ont choisi de se lancer en politique à travers les différents partis (libéraux, de gauche ou islamistes) fondés après la révolution.

Mais intégrer un parti, même neuf, revient aux yeux de beaucoup de jeunes révolutionnaires à faire de la politique "à l'ancienne". C'est souvent avec résignation qu'ils ont intégré des formations politiques et se sont prêtés au jeu d'un système électoral jugé insatisfaisant, en essayant de contrer l'état d'esprit clientéliste encore très présent au sein des gouvernorats.

"La campagne électorale en Egypte se mène à un niveau très basique, constate amèrement le célèbre blogueur Mahmoud Salem - alias Sandmonkey -, candidat du parti des Egyptiens libres (libéral) à Héliopolis. Des affiches, des flyers, des distributions de nourriture et d'argent, des subsides. Le Parlement a toujours été un substitut pour le gouvernement : les gens votent pour des services, ils ne sont pas habitués à ce qu'on leur parle politique, et ce n'est pas sûr qu'ils aiment ça..."

Certaines figures emblématiques de la révolution, symboles de la génération Facebook, ont tenté de tirer parti de leur célébrité pour se faire élire en indépendants. Mais leur difficulté à conclure des alliances les a menés souvent à se livrer une concurrence qui est apparue à beaucoup comme lamentable. A Héliopolis, trois célèbres révolutionnaires (Mahmoud Salem, Amr Hamzaoui et Asmaa Mahfouz) se présentent l'un contre l'autre face à une poignée d'anciens membres du Parti national démocratique d'Hosni Moubarak.

"Bloguer, c'est bien. Ça te donne une notoriété internationale. Les Américains et l'Union européenne t'arrosent de billets, ils t'invitent aux quatre coins du monde pour donner des conférences. Ils te paient des formations pour t'apprendre la démocratie. Mais, au final, tu n'as pas de véritable compétence politique, pas d'expérience de terrain. Tu ne sais pas mener des gens, ni ce que c'est qu'une campagne électorale", estime Mohammed Naim, membre du Parti social-démocrate.

Cette débandade politique semble donner raison à ceux qui, depuis des mois, jugent que, face aux abus de pouvoir du CSFA et à l'opportunisme des Frères musulmans, il n'y a qu'une carte à jouer : Tahrir. Au contraire de la dispersion des révolutionnaires en politique, la place est en effet un espace de cohésion inédit, où les leaders sont malvenus mais où il règne une véritable organisation spontanée. "Un rêve d'anarchie", soupire Fadi, qui y ête ses 33 ans. C'est la force de Tahrir, et son pouvoir d'attraction.

Quand la nuit tombe, les irréductibles se répètent le défi de Tahrir. "Cette fois-ci, les Frères ne sortiront pas indemnes de s'être désolidarisés de Tahrir. Ils en paieront les frais aux élections... quand il y aura de vraies élections", murmurent les ombres sur la place, emmitouflées dans leurs duvets.


 

coco.boer@yahoo.fr

Claire Talon

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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 18:21
The shocking truth about the crackdown on Occupy

The violent police assaults across the US are no coincidence. Occupy has touched the third rail of our political class's venality

Brandon Watts lies injured as Occupy Wall Street protesters clash with police in Zuccotti Park
Occupy Wall Street protester Brandon Watts lies injured on the ground after clashes with police over the eviction of OWS from Zuccotti Park. Photograph: Allison Joyce/Getty Images

US citizens of all political persuasions are still reeling from images of unparallelled police brutality in a coordinated crackdown against peaceful OWS protesters in cities across the nation this past week. An elderly woman was pepper-sprayed in the face; the scene of unresisting, supine students at UC Davis being pepper-sprayed by phalanxes of riot police went viral online; images proliferated of young women – targeted seemingly for their gender – screaming, dragged by the hair by police in riot gear; and the pictures of a young man, stunned and bleeding profusely from the head, emerged in the record of the middle-of-the-night clearing of Zuccotti Park.

But just when Americans thought we had the picture – was this crazy police and mayoral overkill, on a municipal level, in many different cities? – the picture darkened. The National Union of Journalists and the Committee to Protect Journalists issued a Freedom of Information Act request to investigate possible federal involvement with law enforcement practices that appeared to target journalists. The New York Times reported that "New York cops have arrested, punched, whacked, shoved to the ground and tossed a barrier at reporters and photographers" covering protests. Reporters were asked by NYPD to raise their hands to prove they had credentials: when many dutifully did so, they were taken, upon threat of arrest, away from the story they were covering, and penned far from the site in which the news was unfolding. Other reporters wearing press passes were arrested and roughed up by cops, after being – falsely – informed by police that "It is illegal to take pictures on the sidewalk."

In New York, a state supreme court justice and a New York City council member were beaten up; in Berkeley, California, one of our greatest national poets, Robert Hass, was beaten with batons. The picture darkened still further when Wonkette and Washingtonsblog.com reported that the Mayor of Oakland acknowledged that the Department of Homeland Security had participated in an 18-city mayor conference call advising mayors on "how to suppress" Occupy protests.

To Europeans, the enormity of this breach may not be obvious at first. Our system of government prohibits the creation of a federalised police force, and forbids federal or militarised involvement in municipal peacekeeping.

I noticed that rightwing pundits and politicians on the TV shows on which I was appearing were all on-message against OWS. Journalist Chris Hayes reported on a leaked memo that revealed lobbyists vying for an $850,000 contract to smear Occupy. Message coordination of this kind is impossible without a full-court press at the top. This was clearly not simply a case of a freaked-out mayors', city-by-city municipal overreaction against mess in the parks and cranky campers. As the puzzle pieces fit together, they began to show coordination against OWS at the highest national levels.

Why this massive mobilisation against these not-yet-fully-articulated, unarmed, inchoate people? After all, protesters against the war in Iraq, Tea Party rallies and others have all proceeded without this coordinated crackdown. Is it really the camping? As I write, two hundred young people, with sleeping bags, suitcases and even folding chairs, are still camping out all night and day outside of NBC on public sidewalks – under the benevolent eye of an NYPD cop – awaiting Saturday Night Live tickets, so surely the camping is not the issue. I was still deeply puzzled as to why OWS, this hapless, hopeful band, would call out a violent federal response.

That is, until I found out what it was that OWS actually wanted.

The mainstream media was declaring continually "OWS has no message". Frustrated, I simply asked them. I began soliciting online "What is it you want?" answers from Occupy. In the first 15 minutes, I received 100 answers. These were truly eye-opening.

The No 1 agenda item: get the money out of politics. Most often cited was legislation to blunt the effect of the Citizens United ruling, which lets boundless sums enter the campaign process. No 2: reform the banking system to prevent fraud and manipulation, with the most frequent item being to restore the Glass-Steagall Act – the Depression-era law, done away with by President Clinton, that separates investment banks from commercial banks. This law would correct the conditions for the recent crisis, as investment banks could not take risks for profit that create kale derivatives out of thin air, and wipe out the commercial and savings banks.

No 3 was the most clarifying: draft laws against the little-known loophole that currently allows members of Congress to pass legislation affecting Delaware-based corporations in which they themselves are investors.

When I saw this list – and especially the last agenda item – the scales fell from my eyes. Of course, these unarmed people would be having the shit kicked out of them.

For the terrible insight to take away from news that the Department of Homeland Security coordinated a violent crackdown is that the DHS does not freelance. The DHS cannot say, on its own initiative, "we are going after these scruffy hippies". Rather, DHS is answerable up a chain of command: first, to New York Representative Peter King, head of the House homeland security subcommittee, who naturally is influenced by his fellow congressmen and women's wishes and interests. And the DHS answers directly, above King, to the president (who was conveniently in Australia at the time).

In other words, for the DHS to be on a call with mayors, the logic of its chain of command and accountability implies that congressional overseers, with the blessing of the White House, told the DHS to authorise mayors to order their police forces – pumped up with millions of dollars of hardware and training from the DHS – to make war on peaceful citizens.

But wait: why on earth would Congress advise violent militarised reactions against its own peaceful constituents? The answer is straightforward: in recent years, members of Congress have started entering the system as members of the middle class (or upper middle class) – but they are leaving DC privy to vast personal wealth, as we see from the "scandal" of presidential contender Newt Gingrich's having been paid $1.8m for a few hours' "consulting" to special interests. The inflated fees to lawmakers who turn lobbyists are common knowledge, but the notion that congressmen and women are legislating their own companies' profitsis less widely known – and if the books were to be opened, they would surely reveal corruption on a Wall Street spectrum. Indeed, we do already know that congresspeople are massively profiting from trading on non-public information they have on companies about which they are legislating – a form of insider trading that sent Martha Stewart to jail.

Since Occupy is heavily surveilled and infiltrated, it is likely that the DHS and police informers are aware, before Occupy itself is, what its emerging agenda is going to look like. If legislating away lobbyists' privileges to earn boundless fees once they are close to the legislative process, reforming the banks so they can't suck money out of fake derivatives products, and, most critically, opening the books on a system that allowed members of Congress to profit personally – and immensely – from their own legislation, are two beats away from the grasp of an electorally organised Occupy movement … well, you will call out the troops on stopping that advance.

So, when you connect the dots, properly understood, what happened this week is the first battle in a civil war; a civil war in which, for now, only one side is choosing violence. It is a battle in which members of Congress, with the collusion of the American president, sent violent, organised suppression against the people they are supposed to represent. Occupy has touched the third rail: personal congressional profits streams. Even though they are, as yet, unaware of what the implications of their movement are, those threatened by the stirrings of their dreams of reform are not.

Sadly, Americans this week have come one step closer to being true brothers and sisters of the protesters in Tahrir Square. Like them, our own national leaders, who likely see their own personal wealth under threat from transparency and reform, are now making war upon us.

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25 novembre 2011 5 25 /11 /novembre /2011 20:05

Consumers of All Nations, Unite!

In #globalrevolution on 24 November 2011 at 22:02

 

Madrid, November 24 

Dear people,

I am touring a bit these days. It’s crazy. This spring I have been living here in Madrid like a bum for over two months, and now that I’m back I have a wide choice of places to sleep.

The other day I met comrade Martino, from the march. He was one of the persons who walked along with us on various occasions, whenever he could. Now I caught him in the revolutionary act of buying organical products directly from the producer.

In Spain they call this ‘Grupo de consumo’, in Italy ‘Gruppo di acquisto solidale’. It’s a pretty common practice, especially in a region like Tuscany, famous for its wine and olive oil.

I should know. I have been working as a baker of natural made sour dough bread in the Arno valley for a time, and later as a goat sheperd in the Chianti. We used to bring our products once or twice a week to an occupied social center, where our local clients came to buy their groceries.

The idea is pretty simple. A group of people decides to bypass the system of industrial agriculture and mass distribution by collectively ordering their fruit, vegetables, dairy, wine, olive oil and sometimes meat from a local organical producer. This way the producer is guaranteed a market and the consumers can get healthy products at a reasonable price, also because there is no brokering in between, there is no packaging, there is no transport over large distances. You eat products which are grown without pesticides or artificial fertilisers, and you know where they come from.

Of course, it’s much easier to resort to this way of sustainable consumption in rich countries like Portugal, Italy, Greece or Spain, with their enormous agricultural variety. But also in poor countries like Germany, Holland and England you can be sure to find organical producers somewhere in your neighbourhood.

Yes, dear people, the revolution starts at lunch, right on your plate. Look up your local organical farmers. Tell your neighbours. Unite. Get your eggs from a chicken that you personally know. But don’t do it because it’s better for the chicken, or because it’s better for you, or because it’s better for the farmer, the soil and the environment.

Do it because of the taste. Because nothing tastes likes real food.

 

Take care,

Oscar

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