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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 15:07

rtbf.be - 29 novembre 2011, 13:30 | Eric Laforge

  • Crosby & Nash
David Crosby et Graham Nash feront partie de la liste des artistes qui apparaîtront sur la prochaine compilation venant en soutien au mouvement « Occupy Wall Street » des Indignés.

Récemment interrogé sur CNN suite à un concert à New York, Crosby & Nash ont à nouveau expliqué qu’ils étaient à leurs côtés dans cette lutte non violente contre le système. D’autres musiciens participeront à cette compil, citons notamment Jackson Browne, Devo ou encore des membres de la famille de Woody Guthrie, figure emblématique du folk américain et modèle absolu de Bob Dylan à ses débuts...

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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 22:18
Le Yéti, voyageur à domicile

Chroniques d'un voyageur à domicile qui ne voulait pas conquérir le monde, mais être conquis par lui.

« Grande perdition » : seuls les « Indignés » ont la clé

Rue89 - Le Yéti

voyageur à domicile
Publié le 28/11/2011 à 10h30

La crise de la « Grande perdition » arrive à son dénouement. L'acte de décès du système relève de l'évidence cruelle. Au point, élément tout à fait nouveau, que les dirigeants qui s'en portaient jusqu'alors garants commencent à lâcher prise et à s'y résigner.

Beaucoup moins de volontarisme dans leurs réunionnites : ainsi lors du mini-sommet de Strasbourg où Sarkozy parla sans trop de conviction de « compromis positif » quand Merkel retoquait sèchement la demande franco-italienne d'euro-bonds et d'intervention de la BCE.

Ainsi encore de l'échec au 23 novembre des négociations entre républicains et démocrates américains au sein de la super commission antidéficit, qui fut accueilli avec une bien molle torpeur par les deux parties, Obama compris.

Plus d'échappatoire à l'intérieur du cadre

Devant cette faillite généralisée, plus guère d'échappatoire pour nos maîtres du monde interloqués :

  • soit, conscients ou non de la vacuité de leurs efforts, ils s'ingénient en dépit du bonssens à essayer de sauver ce qui reste de leur cadre vérolé (croissance, plein emploi sont d'évidence des mythes obsolètes) ;
  • soit, comme le note le blogueur Caleb Irri, « ils ont une idée derrière la tête pour reprendre le contrôle des événements, et il s'agirait de savoir laquelle » (hypothèse très certainement envisagée, mais guère envisageable sans plongée meurtrière dans le drame) ;
  • soit encore – c'est moi qui rajoute – il existe une voie nouvelle, tout à fait inédite, mais de plus en plus incontestable : celles de ces « Indignés » qui commencent à trépigner aux quatre coins du globe.

Oui, oui, j'entends déjà les tollés, les soupirs entendus, les sarcasmes, « ha ha ha », cette poignée de braillards vaporeux, sans structures, sans partis, sans syndicats, sans programmes ! En clair, hors du cadre.

Des forces disparates mais convergentes

Or, c'est précisément parce qu'ils sont hors du cadre que peut venir d'eux le salut. Entre les deux territoires, le cadre saccagé, l'autre en devenir, une frontière inconciliable. Un fossé béant.

« J'appelle “Indignés” tous ceux qui ont compris l'impérieuse nécessité de jouer la partie hors du cadre systémique imposé. »

Le mouvement des « Indignés » relève d'une nébuleuse de forces disparates, naissantes, mais possiblement convergentes. Ceux, mais pas seulement, qui occupent la Puerta del Sol à Madrid, le parc Zuccotti à New York, les places Syntagma à Athènes, Tahrir au Caire, le parvis de la Défense à Paris...

Mais aussi, pour ne citer que les francophones, des personnalités convaincues (Jorion, Lordon...). D'autres qui ne le sont pas encore tout à fait, qui pensent encore pouvoir influer sur le cadre en déroute, mais que la pression des événements fera inévitablement basculer (Todd, Mélenchon...).

La convergence de ces forces battra en brèche bien des préjugés étriqués. Car les troupes ne viendront pas seulement du seul flanc gauche, mais d'horizons multiples, parfois contradictoires (Dupont-Aignan et les vieux gaullistes outragés, croyants ou athées aux convictions morales bafouées...) Rappelez-vous la composition hétéroclite du Conseil national de la résistance dès 1943.

L'inertie des foules ? Celle-ci tient à la peur et aux carcans mentaux socio-culturels qui font apparaître le monde d'avant comme unique piste empruntable. La débâcle de celui-ci entraînera suffisamment de défections dans ses rangs (jeunes sans avenir, classes moyennes ruinées, retraités spoliés...).

Que ces défections ne soient pas majoritaires n'a guère d'importance. En temps de crise grave, ce ne sont plus les majorités qui influent, mais la résolution des minorités actives. Les résistants de la première heure étaient moins nombreux que les campeurs du parvis de la Défense.

Un mouvement contraint et forcé

Pisse-vinaigre et fesse-mathieu – tous dans le cadre, cela va de soi, qu'ils s'en revendiquent partisans ou adversaires de principe – brocarderont à qui mieux mieux les troupes étiques de ces va-nu-pieds idéologiques.

Ils ont tort. Ces bataillons déguenillés n'agissent pas par idéalisme, utopie ou rêve de Grand soir fumeux. Mais par pragmatisme, urgence et réflexe de survie, celle de l'espèce, ni plus ni moins, Avec l'opiniâtreté de ceux qui savent n'avoir plus rien à perdre, mais tout à gagner.

Ainsi de ces Egyptiens retournant résolument sur la place Tahrir pour ne pas se laisser voler leur révolution. Ainsi de ces révoltés grecs, portugais, espagnols, islandais, syriens, tunisiens, américains...

Deux vents contraires soufflent aujourd'hui sur le monde. L'un mauvais (et ses terribles risques de tourbillons régressifs) conduit inexorablement à une tragédie comme le siècle précédent en connut deux. L'autre, incertain, est le seul à même d'en enrayer les ravages, d'en apaiser les souffrances.

Il est inconscient de nier la gravité du premier, mais suicidaire de déprécier le second, clé désormais vitale pour échapper à la « Grande perdition ». La peur, l'inertie, l'indifférence laissent toujours le champ libre au désastre.

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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 22:09

francetv.fr - Publié le 28/11/2011 | 20:45, mis à jour le 28/11/2011 | 20:58

 

 

 

La police de Los Angeles refuse de déloger les centaines de militants anti-Wall Street qui campent face à l'hôtel de ville depuis deux mois.

Le maire de la ville californienne avait pourtant demandé aux manifestants de quitter les lieux. Une partie des "indignés" a déserté la place, tandis que d'autres resteraient jusqu'à le tombée de la nuit.

FTVi et Reuiters

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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 22:05
Communiqué de Presse sur la nuit du 26 au 27 novembre 2011

Commission Communication

Dimanche 27 novembre, 3h du matin devant l’Arche de La Défense : les forces de l’ordre en uniforme et en civil  frappent sans motifs de nombreux citoyens tirés du sommeil, et saccagent une œuvre d´art des indigné-e-s.

Bilan : un bras cassé et de nombreux campeurs  contusionnés.

 Pour fêter la troisième semaine d’occupation sur le parvis de la Défense, les indigné-e-s avaient organisé un lâcher de ballons avec des chèques symboliques.

La déclaration de présence pour une semaine avait été déposée en préfecture et présentée au commissaire qui ne l’a pas contestée.

Malgré l’interdiction de fait de laisser entrer quoi que ce soit qui aide au confort du campement, les indigné-e-s ont réussi à amener les pièces détachées d’une structure préparée par des artistes et étudiants comme contribution au mouvement des indigné-e-s. Le montage de ce dôme de 5 mètres de diamètre, une œuvre d´art en carton, était effectif à 19h.

 L’après-midi avait été accompagnée de fanfares et fut suivi d´un concert le soir, dans la bonne humeur. Environ 200 personnes, dont des familles, se sont retrouvées sur place.

 En fin de soirée, les personnes présentes sur le parvis ont souffert de provocations verbales et physiques de la police. 

 Vers 3h30 du matin, les forces de l’ordre composées de gendarmes mobiles et de CRS (environ une centaine d’hommes) ont chargé sans sommation le campement où 70 indigné-e-s dormaient.

Un groupe de 30 à 40 personnes de la police avaient investit le campement dans les minutes précédentes.

Les CRS ont détruit l´œuvre d´art démontable et le lieu de cuisine.

Une chaîne humaine pacifique a alors été formée par les campeurs.

 Les policiers en civil ont pris le relais des forces de l’ordre en uniforme et ont très violemment agressé la plupart des indigné-e-s sous l´approbation des premiers.

Selon des témoins, leurs visages étaient à demi-couverts.

Ils ont également volé des téléphones et appareils photographiques qui les filmaient et proferré des menaces.

 Une dizaine d’indigné-e-s ont été frappés pour certains à plusieurs reprises.

 Cette nuit les gardiens de la paix se sont de  nouveau attaqués aux indigné-e-s pacifiques, mais de plus à une œuvre d’art !

 Face  à ce nouvel abus de la part des forces de l’ordre, les indigné-e-s, qui restent avant tout des citoyens, vont déposer une nouvelle plainte collective et constituer une banque de témoignages audiovisuels sur les faits de la nuit du 26 au 27 novembre. 

Nous invitons d’une part tous et toutes à témoigner en apportant les contributions écrites, photos, vidéos sur dr.paris.media@gmail.com.

Les victimes et témoins peuvent d’autre part porter plaine collectivement ou attester des faits dans l’optique d’une deuxième « plainte commune » en suivant la procédure sur : http://paris.reelledemocratie.com/node/709

 Le 10 décembre, nos organisons une marche de la place de Clichy (14h) jusqu’à la place Stalingrad pour des danses et une assemblée populaire.

 Nous sommes intrigués de connaître l’accueil que nous réserve le Ministère de l’Intérieur pour la journée internationale des Droits de l’Homme…

 ES (source)

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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 21:58

 

 

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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 21:57

Paris Démocratie réelle - 28 novembre 2011

 


Dimanche 27 novembre, 3h du matin devant l’Arche de La Défense : les forces de l’ordre en uniforme et en civil frappent sans motifs de nombreux citoyens tirés du sommeil, et saccagent une oeuvre d´art des indigné-e-s.

Bilan : un bras cassé et de nombreux campeurs contusionnés.

Pour fêter la troisième semaine d’occupation sur le parvis de la Défense, les indigné-e-s avaient organisé un lâcher de ballons avec des chèques symboliques.

La déclaration de présence pour une semaine avait été déposée en préfecture et présentée au commissaire qui ne l’a pas contestée.

Malgré l’interdiction de fait de laisser entrer quoi que ce soit qui aide au confort du campement, les indigné-e-s ont réussi à amener les pièces détachées d’une structure préparée par des artistes et étudiants comme contribution au mouvement des indigné-e-s. Le montage de ce dôme de 5 mètres de diamètre, une oeuvre d’art en carton, était effectif à 19h.

L’après-midi avait été accompagné de fanfares et fut suivi d´un concert le soir, dans la bonne humeur.Environ 200 personnes, dont des familles, se sont retrouvées sur place.

En fin de soirée, les personnes présentes sur le parvis ont souffert de provocations verbales et physiques de la police.

Vers 3h30 du matin, les forces de l’ordre composées de gendarmes mobiles et de CRS (environ une centaine d’hommes) ont chargé sans sommation le campement où 70 indigné-e-s dormaient.

Un groupe de 30 à 40 personnes de la police avaient investi le campement dans les minutes précédentes.

Les CRS ont détruit l’oeuvre d´art démontable et le lieu de cuisine.

Une chaîne humaine pacifique a alors été formée par les campeurs.

Les policiers en civil ont pris le relais des forces de l’ordre en uniforme et ont très violemment agressé la plupart des indigné-e-s sous l´approbation des premiers.

Selon des témoins, leurs visages étaient à demi-couverts.

Ils ont également volé des téléphones et appareils photographiques qui les filmaient et proféré des menaces.

Une dizaine d’indigné-e-s ont été frappés pour certains à plusieurs reprises.

Cette nuit les gardiens de la paix se sont de nouveau attaqués aux indigné-e-s pacifiques, mais de plus à une oeuvre d’art !

Face à ce nouvel abus de la part des forces de l’ordre, les indigné-e-s, qui restent avant tout des citoyens, vont déposer une nouvelle plainte collective et constituer une banque de témoignages audiovisuels sur les faits de la nuit du 26 au 27 novembre.

Nous invitons d’une part tous et toutes à témoigner en apportant les contributions écrites, photos, vidéos sur dr.paris.media@gmail.com.

Les victimes et témoins peuvent d’autre part porter plaine collectivement ou attester des faits dans l’optique d’une deuxième "plainte commune" en suivant la procédure sur : http://paris.reelledemocratie.com/n...

Le 10 décembre, nos organisons une marche de la place de Clichy (14h) jusqu’à la place Stalingrad pour des danses et une assemblée populaire.

Nous sommes intrigués de connaître l’accueil que nous réserve le Ministère de l’Intérieur pour la journée internationale des Droits de l’Homme...

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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 21:52
latribune.fr - BCE - 28/11/2011 | 07:37 -
Reportage au coeur de la BCE : drôle de cohabitation à Francfort...
Copyright Reuters
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La BCE cohabite avec les "indignés" du mouvement Occupy. Entre survie au quotidien et ateliers de haut niveau sur la finance, le camp s'apprête à passer l'hiver au pied de la Banque centrale européenne (BCE). À l'intérieur comme à l'extérieur de l'institution, les discussions et les interrogations vont bon train sur l'avenir de l'Europe.

Assis à une table du café Fellows, dans le centre financier de Francfort, Hans Scharpf ne ressemble pas à un « alter ». La soixantaine, les mains soignées, cet avocat spécialisé dans l'immobilier, « à l'abri du besoin », soutient le mouvement des « occupiers » qui campent depuis six semaines dans le petit parc situé au pied de la Banque centrale européenne (BCE). « Le camp offre un lieu de contacts avec le milieu environnant », explique-t-il.

C'est surtout le soir, après les heures de bureau, et le week-end que les discussions entre occupants et salariés du quartier se multiplient. « Les gens nous voient là dans le froid, ils viennent nous parler. Les banquiers sont dans une situation privilégiée. Mais ils savent que leur avenir est aussi fragile que le nôtre », explique Erik. La vingtaine, il passe quatre jours par semaine au camp, le restant à l'université et à son travail. Le week-end précédent, s'est tenu un atelier où il a été question du Fonds européen de stabilité financière (FESF) et des différents scénarios pour la zone euro. Hans Scharpf y a exposé ses vues sur les dysfonctionnements du système.

« L'essentiel se joue dans l'immobilier car c'est un phénomène d'économie de bulle... », explique l'avocat. « Les gens y sont financièrement incités à distribuer du crédit, l'économie est surfinancée, ce qui crée une pression au refinancement, et ainsi de suite », dit-il. Trois jours avant, au Centre d'études financières à Francfort, Adair Turner, président de la Financial Services Authority (FSA) britannique, ne disait pas autre chose. Transparent et chiffres à l'appui, il décrivait le cercle vicieux de l'accumulation de crédit... et les risques du processus de « deleveraging » en cours.

Dans le petit parc envahi de tentes, les préoccupations de Frank sont plus prosaïques : « Une bataille au couteau a eu lieu il y a deux jours. J'ai démissionné de mon poste de porte-parole », dit-il. « Le camp est chaotique, admet Erik, mais quand vous êtes ici, vous vous sentez optimiste pour l'avenir. »

La police n'est apparemment pas présente autour du camp, dont l'installation a été autorisée après les manifestations du 15 octobre. « Mon modeste voeu est que nous soyons plus nombreux et de réussir à passer l'hiver », dit Pablo, artiste et aide de vie pour handicapés « six jours par mois, vingt-quatre heures d'affilée ». Et le grand ? « Ce qui serait marrant, ce serait d'abolir le capitalisme sans le dire » espère-t-il. « L'effondrement a déjà eu lieu, intervient Claudia. Les gens n'ont pas de quoi nourrir correctement leurs enfants, ils se sentent seuls, on manque d'argent pour l'éducation. »

Culture d'autonomie

Au vigile qui garde l'entrée de la cantine de l'opéra, face à la BCE, à 50 mètres des tentes, Matthias glisse : « Nous sommes du camp. » L'entrée de service réservée au personnel s'ouvre miraculeusement. Ici, on peut se restaurer pour quatre euros. « Depuis des années, j'ai l'idée que quelque chose ne fonctionne pas. Le 15 octobre, je suis venu à la première manifestation. Je ne pensais pas que j'allais rester », explique le jeune homme. Pendant l'entretien, le patron de son agence d'intérim l'appelle. Il ne veut pas reprendre. Pas pour l'instant. « On n'a jamais appris à travailler ensemble. On ne nous a appris que la concurrence. Il faut sortir de ce système, de cette prison qui est mauvaise pour les gens et pour la nature », affirme-t-il.

Le parti de gauche Die Linke sponsorise une tente, mais Oskar Lafontaine, son président, n'a pas fait le détour quand il est venu faire un discours sur la place du vieil opéra au début du mois. Les activistes d'Attac passent régulièrement. Le député européen écologiste allemand, ancien d'Attac, Sven Giegold, est aussi venu. Mais les occupants cultivent une culture d'autonomie et assurent ne vouloir se rallier à aucune chapelle.

Qu'est-ce qu'Occupy Frankfurt ? Claudia rit puis tranche : « C'est être ici. » « C'est un mémorial. Aussi longtemps que nous sommes là, ils se souviennent que ça s'est passé. » « Ça », c'est Lehman, l'effondrement financier, la domination de la finance sur la politique. Pablo ramène du bois. Le brasero dégage autant de fumée âcre que de chaleur.

« Ils sont pacifiques, assure un employé de la BCE, ils en veulent aux banques commerciales, pas à nous. » Le 23 novembre, la BCE a annoncé un programme de fourniture illimité de liquidités à trois ans à un secteur bancaire au bord de l'asphyxie. « Les gens sont de plus en plus en colère contre les banques, avec raison », explique une source financière. Que pense-t-elle des occupants qui campent sous ses fenêtres ? « C'est ce que chaque génération doit faire. » Et d'ajouter : « Je préférerais que ma fille soit là plutôt que devant Facebook. » Sur Facebook, Occupy Frankfurt compte 16.000 « amis ».

Florence Autret, envoyée spéciale à Francfort

Florence Autrey, envoyée spéciale à Francfort - 28/11/2011, 07:37

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27 novembre 2011 7 27 /11 /novembre /2011 23:11

Democracy 4.0

In #globalrevolution on 27 November 2011 at 16:36

Marinaleda, November 27

Day 2 of the IV National Assembly


Dear people,

The first National Assembly was held at the beginning of June, during the acampada in Sol. The second was held when the popular marches arrived in Madrid at the end of July. The third was held in September at the Retiro Park, when I was marching to Brussels. And now, the current National Assembly is the first to be held outside of Madrid, here in the workers’ paradise of Marinaleda, Andalusia.

It doesn’t take long for me to notice certain things which seem to contradict Marinaleda’s claim of being a kind of Utopia. I have seen a beggar, for example. They shouldn’t be here. They belong in the capitalist world. Just like the annoyed youngsters I have seen driving around in BMWs with their stereo blasting so  loud that you could hear them all around the village. But most significant of all, I have noticed that the windows of all houses on the ground floor are barred. Obviously, people are afraid of something. But of what? I can’t say, but I myself wouldn’t want to live in a Utopia with bars on the windows anywhere.

Participating in the Occupation working group. The bearded man is the mayor.

Then there’s the mayor. With his long greying beard his appearance is somewhere in between that of Fidel Castro and Karl Marx. I’m sure he carefully nurtures this image. He has probably done so for a long time, because he has been mayor of Marinaleda for thirty years. It seems to confirm the thesis that communist regimes are unable of regenerating themselves. They usually turn from young and revolutionary states into repressive bureaucratic gerontocracies. Then they die out together with their founding generation. I wouldn’t be surprised if something similar is going to happen to Marinaleda.

Environment working group

This morning the National Assembly divided up itself into various working groups. Most notably Environment, Occupations, Education, Communications, Legal, and Regional (Andalusia).

In the afternoon the Assembly got together for an assessment of ideas. Nothing spectacular. No grand initiatives have been adopted. The focus was mostly on coordination, and improving the communications strategy.

The most interesting proposal came from the Legal commission. They want to give birth to a Constituent Assembly, which is supposed to write a new Constitution. A first meeting is planned on December 17th in Sevilla. Another meeting is planned for next year, the 19th of March, to mark the 200th anniversary of the ‘Cadiz Constitution’.

This document was styled by some of the most enlightened thinkers of the age in the wake of Spain’s liberation from Napoleon. It was generally regarded as the most progressive constitution that was ever written up to that date. Unfortunately, Spain wasn’t ready for it back then. Hopefully things are different now.

Vallecas is the working class neighbourhood of Madrid

Another very interesting subject that we touched upon was the idea of ‘Democracy 4.0‘. It has been going around on the web for some time, it’s easy, and it’s brillant.

It comes down to this. People will not be called to vote once every four years. They will be called to vote whenever there is something to vote about in parliament, and they will do so electronically. Of course it won’t be obligatory, but the more people actually vote, the better.

Take Spain for example. There are 35 million Spaniards eligible to vote. There are 350 seats in parliament. This makes a hundred thousand votes per seat. If half of the voters would vote on a subject, like privatisation for example, they will represent 175 seats. A vote by regular members of congress will be reduced accordingly, and worth only half. Etc.

People will have the possibility to decide themselves, or if not, leave the decision to their representatives. When the entire populations votes, there’s no representation needed.

People can also present popular proposals to parliament if they gather a pre-established number of signatures, like 50.000 for example. It would bring government to the citizens, it would mean ‘democracy’.


It’s a bit like internet banking. But instead of a pin pass you could use your passport. Almost all passports have chips in them by now. This is a grave danger for people’s privacy and an enormous potential for control on the part of the government, but it could also be used to implement Democracy 4.0. You identify yourself with your passport chip and you vote on the proposals you find in your email.

Proposals can also be tagged. ‘Economy’, ‘Ethical’, ‘Education’, ‘Foreign Affairs’ etc. As a voter you can subscribe to a certain tag if you want to have a say in it, or vote on everything, or nothing.

Democracy 4.0 is the fastest road to direct democracy. We could implement this system tomorrow if we wanted to. It won’t happen of course, because our ‘representatives’ are scared sick of people actually exercising their popular sovereignty. As a movement we will have to adopt it ourselves first, and then maybe, sooner or later, there will be a little country or a little region brave enough to start a real trial of real democracy…

Sporting complex 'Ernesto Che Guevara'

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27 novembre 2011 7 27 /11 /novembre /2011 13:15

 

 

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27 novembre 2011 7 27 /11 /novembre /2011 12:59
Publié le 27/11/2011 10:27 | La Dépêche du Midi

manifestation

A l'appel du colectif pour les réfugiés, et malgrè le froid , une trentaine de personnes sont venues soutenir les sans-papiers./ Photo DDM JJ
A l'appel du colectif pour les réfugiés, et malgrè le froid , une trentaine de personnes sont venues soutenir les sans-papiers./ Photo DDM JJ
A l'appel du colectif pour les réfugiés, et malgrè le froid , une trentaine de personnes sont venues soutenir les sans-papiers./ Photo DDM JJ

C'est pour réagir tant qu'il est encore temps ils se sont retrouvés une petite trentaine, à l'appel du Collectif pour les réfugiés, sur le marché de Rodez hier matin avec baluchons et autres valises, des bagages sur lesquels on pouvait lire des destinations qui ne font pas vraiment rêver : Tchétchénie, Comores, Irak, Afghanistan ou Géorgie. Et pourtant c'est dans ces pays souvent désorganisés ou en totale déconfiture économique et sociale, quelquefois même en guerre, où la corruption fait office de loi, qu'ils sont renvoyés de plus en plus souvent, ces demandeurs d'asile ou ces réfugiés sans-papiers dont le seul tort est d'avoir voulu fuir ces zones pour retrouver un peu d'espoir pour eux et leurs familles.

Malgré les nombreuses conventions internationales adoptées depuis des décennies comme la charte des Nations Unies ou la Déclaration des Droits de l'Homme, on refuse à ces personnes la fraternité, le respect et la dignité qu'ils réclament.

Le Conseil de l'Europe a condamné ainsi la France ce mois-ci pour l'expulsion collective des Roms comme « contraire à la dignité humaine » et « violation aggravée des Droits de l'Homme ». Le Comité Européen des Droits Sociaux en a même rajouté une couche fustigeant « une démarche sécuritaire discriminatoire » et « touchant expressément des groupes vulnérables »…Pour ses raisons les manifestants se sont retrouvés hier matin, mais aussi pour protester contre la nouvelle loi sur l'immigration de juin 2011 qui augmente la durée de la rétention et la mise à l'écart du juge des libertés qui produit ses effets néfastes permettant la multiplication des arrestations et des gardes à vue. Des familles peuvent ainsi dormir dans les rues pendant de longues périodes, être même séparées, car on expulse certains de leurs membres, et autres…

Dénoncer encore et encore ces situations qui sont aux antipodes du message de solidarité que devrait porter haut et fort la France comme patrie des Droits de l'Homme, voilà ce qui a réuni ces personnes de tous âges et de tous horizons.

Ce défilé haut en couleurs ne laissait pas indifférent les nombreuses personnes croisées sur les marchés des places du Bourg ou de la Cité.

 

J-J

 
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