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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 15:07

ouest-france.fr  - Politique mardi 31 janvier 2012

 


À l’instar des « indignados » en Espagne, les indignés sont présents un peu partout. Y compris à Saint-Malo, l’un des deux collectifs créés en Ille-et-Vilaine, avec celui de Rennes. Tout a commencé sur les réseaux sociaux, avec le lancement d’une page Facebook le 2 janvier.

Aujourd’hui, elle compte une soixantaine de visiteurs réguliers. Les indignés malouins se sont déjà réunis deux fois, et ils envisagent une action au grand jour, très prochainement. « Une action originale, dans un lieu public, près de la mer, en espérant rassembler le maximum de monde. »

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 22:03

 

http://marseille.indigne-e-s.net/2012/01/assemblee-populaire-cours-ju-28-01-2012-15h-18h/

Rappel : L’assemblée est divisée en un temps de libre expression particulièrement pour les nouveaux venus et sur la démocratie, suivi d’un temps technique consacrés aux consensus
a) des propositions des groupes de travail

ou

b) des commissions, ou des propositions de la première partie de l’Assemblée

A] Libre expression

Présentation par les Anonymous de la loi récente qui limite la liberté d’expression par informatique, au niveau US américain et au niveau européen.

Affirmation par un Indigné non seulement de la solidarité avec les Anonymous, mais du fait qu’ils sont eux-mêmes concernés, puisque les journaux, la radio et la télévision ne font que reproduire les information de l’AFP , et que les informations et les communications des Indignés sont directement visées.

Déjà, en milieu professionnel, des entreprises comme mac affee, se permettent de fermer des sites ne pensant pas bien.

les Anonymous proposent d’utiliser leur page sur face book « Anonymous officiel francophone »

exposition par un Indigné du traitement des Palestiniens par l’Etat d’israël. rappel du rôle bénéfique de certaines associations israeliennes défendant les droit des Palestiniens, par exemple le détournement des sources.

présentation par un Indigné de Nimes des usages des Indignés de Nimes:

Lundi: réunion avec Attac

Mercredi Assemblée populaire

samedi, pique nique

recommandation

a) de faire des actions sur les pôles emploi

b) des villages autogérés dans les campagnes

proposition de slogans par un Indigné

« Si la Grèce était une banque, elle serait sauvée », « Je me lave, chaque jour, le cerveau, avec TF1″

Exposition par un marcheur des objectifs de la marche Marseille-Paris. Annonce du départ au 3 mars 2012, et de son souhait

d’un évènemlent fort avant la Marche.

Déclaration par une Indignée du fait qu’elle a élaboré une Constitution autogestionnaire

Exposé par la Belle de Mai, de la fête projetée du 24 Mars 2012, avec musique, ateliers artistiques,banque alimentaire avec présence des cultures et des personnes Commoriennes, Roms et Tsiganes

B] Consensus tacite sans procédure de consensus

Mardi 31/01/2012
18 heures Passerelle, groupe de travail Marche Marseille-Paris, et préparation évènement fort à Marseille demandé par les marcheurs.
19 heures Trois louches, Groupe de Travail Décors spectacle de rue

Mercredi 01/02/2012 18 heures Passerelle Groupe de travail « Marseille Indigne-e-s;net »
Jeudi 02/02/2012 18 heures Groupe de travail Convergence des Luttes et Groupe de travail Constituante
Vendredi 03/02/2012 19 heures Trois louches groupe de coordination

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 21:56

 

 

http://nantes.indymedia.org/article/25061

categorylocal | resistances | agenda author lundi 30 janvier 2012 - 19:13author par Maison de la grève Notifier cet article/commentaire aux moderateur-ice-s

 

 

mardi 07 février 07 2012 - 20:30 - [Rennes] Les indignés de Barcelone

20h30 : BARCELONE
Discussion autour du mouvement des indignés à Barcelone et de sa mutation vers les comités de quartiers en présence de camarades barcelonais.
Dans les locaux du 37 rue Legraverend (Métro Anatole France) où la maison de la grève est hébergée.

15 mai 2011, des dizaines de milliers de personnes investissent des places dans toute l’Espagne. Un sentiment les rassemble, l’indignation. Ce sentiment est un aveu d’impuissance ; il a fallu le transformer en colère et en révolte. « Personne ne nous représente ! », clament-ils : ni les gouvernements, ni les partis, ni les syndicats. Cette phrase qui au début pouvait être entendue comme une plainte est peu à peu devenue une affirmation joyeuse : « organisons-nous par nous-mêmes ! » .

15 juin, le gouvernement catalan vote les plans de rigueur. Le mouvement ne sait plus trop comment continuer. Il se saisit de cette occasion et appelle à bloquer toutes les entrées du parlement. Les députés sont obligés de s’y rendre sous les escortes des camions anti-émeutes ou en hélicoptère. Mais malgré son apparente réussite cette action est ressentie comme un échec. Ce qu’on y apprend pourtant c’est que le pouvoir ne se situe plus que de façon symbolique dans les institutions.

C’est ainsi qu’un peu partout la décision a été prise de quitter les places. Mais pour mieux rejoindre les quartiers ; parce que c’est là où on l’on vit, où l’on a directement prise sur les choses. A Madrid, à Barcelone, des comités de quartier sont créés, d’autres, déjà existants, sont rejoints par des centaines de personnes. Ils sont un point de départ d’où s’organiser. Contre les expulsions de logement par exemple, il y a le réflexe de former des listes d’appel et de tous s’opposer quand les flics et les huissiers veulent virer une famille ou un squat.

15 octobre, journée mondiale d’action pour les indignés. Le mouvement barcelonais en fait une occasion pour se retrouver à nombreux dans la rue. Au-delà de tout ce qu’il pouvait attendre, c’est 250 000 personnes qui défilent. Sur la banderole des comités de quartier est inscrit « De l’indignation à l’action ! ». A la fin de la manifestation, trois drapeaux se déploient. Chacun mène à une action : rejoindre un hôpital en grève, occupé et partiellement autogéré ; occuper l’unversité du Raval ; s’emparer d’un immeuble pour s’organiser et loger des familles. Les jours qui suivent, une dizaine d’autres immeubles sont pris dans la même idée.

Comment a muté le mouvement des indignés ? Qu’en est-il de la réalité des comités de quartier ? Comment se coordonnent-ils ? A quelles limites et à quels écueils le mouvement barcelonais fait face ? Comment atteindre le point de non-retour ? C’est entre autres ce dont on pourra parler ce mardi 7 avec quelques camarades de Barcelone.

- 7h00 - 10h00 : petits déjeuners
- 12h00 : cantine
- 14h00 : atelier informatique (comme tous les mardis)
- 19h00 : cantine

--------------------------------------------
PRÉSENTATION
Lors du dernier mouvement contre la réforme des retraites, à l’automne 2010, nous avons réquisitionné les anciens locaux de la CFDT pour y installer la Maison de la Grève. Ça allait de soi : se doter d’un lieu pour s’organiser de manière déterminée par-delà les corporatismes et identités sociales (étudiants, travailleurs, chômeurs, travaillant dans le public ou le privé...). Un lieu pour partager nos analyses de la situation et coordonner nos actions, faire une caisse de grève pour s’entraider financièrement, organiser des cantines de grévistes alimentées en partie par des paysans nous soutenant, se retrouver dans des fêtes. Et imaginer comment faire durer la grève.

Au bout d’un mois et demi, la mairie de Rennes nous a expulsés, comme d’autres socialistes et toutes sortes de dirigeants organisent l’austérité ailleurs en Europe, et répriment ceux qui ne veulent pas plier. Après cette expérience, retrouver un lieu, cette fois pérenne, était une évidence. Pour construire, au fil des temps, une force locale déterminée à vivre autre chose que le capitalisme. Nous avons fini par nous installer dans les locaux d’une association au 37 rue Legraverend.

La Maison de la Grève est un lieu politique mais pas celui de professionnels de la politique. Ici, vous ne trouverez pas la clef pour sortir de l’impasse. La Maison de la Grève n’est qu’une ébauche, un commencement ici et maintenant d’autres possibilités. Avec son lot de difficultés et de joies.

Il est impossible de dire ce que la Maison de la Grève recouvre exactement et ceci pour une bonne raison : elle est plus que la somme des activités qui s’y passent, des événements qu’elle provoque ou auxquels elle prend part. Elle a la prétention de réussir à être en même temps plusieurs réalités, positions politiques, initiatives parfois même contradictoires sans se perdre dans l’éparpillement des luttes et le cloisonnement dans les manières de s’organiser.

Nous ne voulons plus laisser notre quotidien au hasard de ce monde. Nous voulons nous en ressaisir collectivement, partager et étendre des pratiques offensives. S’organiser contre le réaménagement de nos espaces, soutenir les grèves, imaginer des actions en dehors des mouvements sociaux, tout en se liant avec des initiatives d’ailleurs. Être un lieu d’où partir et où revenir, un lieu pour se projeter collectivement. Un lieu pour une mise en échec pratique et politique du pouvoir.

A la Maison de la Grève, vous trouverez une cantine, une université populaire, un atelier informatique, un magasin gratuit, une imprimerie (photocopieurs, sérigraphie), pour apprendre, manger, échanger, avancer. Vous pourrez aussi vous y rendre sans raison, pour prendre un café, trainer avec un ami, trouver un livre. Parce que la constitution d’une force tient autant dans sa capacité matérielle, à ses savoirs-faires, qu’à sa façon d’être et de marcher ensemble.

Ces dix jours ne sont qu’un debut ! Vous êtes les bienvenus !

https://maisondelagreve.boum.org/maintenant/article/du-...de-la

 

 

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 15:52

ladepeche.fr

Publié le 30/01/2012 09:01 | J.-L. D.-C.

 

Stands d'informations et prises de paroles pour une convergence des luttes, hier, salle Joë-Bousquet. / Photo DDM, Sylvie Leclercq.

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Les motifs d'indignation ne manquent pas plus dans l'Aude qu'ailleurs. Mais les luttes sont souvent isolées. Le premier forum « Résister… c'est créer ! », qui s'est tenu hier après-midi dans la salle Joë-Bousquet, a cette vertu d'avoir rassemblé en un même lieu associations, collectifs et réseaux. Une journée pour compter les forces indignées, et peut-être les fédérer en vue des luttes à venir.

« Tous au Larzac », une lutte exemplaire

Divers stands étaient présents - du collectif No Palme qui s'oppose à l'installation d'une usine d'huile de palme à Port-la-Nouvelle au Réseau éducation sans frontières dont le combat pour les étrangers sans papiers continue inlassablement, en passant par une information sur les dangers des nanotechnologies, la communication non-violente ou encore l'opposition à la création d'un golf dans la montagne Noire.

À l'autre bout de la salle, plusieurs dizaines de personnes participaient à un forum ouvert où chacun a pu dire, témoigner d'une action de résistance, avant la projection, en fin d'après-midi, du film Tous au Larzac, suivie le soir d'un débat. « Tous au Larzac, souligne Éole Bonneault, de Nature & Progrès, l'association organisatrice de cette journée, témoigne d'une forme de résistance qui est née, a grossi, a réussi ». De quoi donner des idées.

 

Stands d'informations et prises de paroles pour une convergence des luttes, hier, salle Joë-Bousquet. / Photo DDM, Sylvie Leclercq.

Stands d'informations et prises de paroles pour une convergence des luttes, hier, salle Joë-Bousquet. / Photo DDM, Sylvie Leclercq

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 15:08

LEMONDE.FR avec AFP | 30.01.12 | 06h57   •  Mis à jour le 30.01.12 | 07h08

 
 

 

Oakland, samedi 28 janvier au soir.

Oakland, samedi 28 janvier au soir.AFP/KIMIHIRO HOSHINO


Plus de 400 manifestants anticapitalistes ont été arrêtés à Oakland, en Californie, et quatre blessés, après avoir tenté de prendre d'assaut la mairie et d'autres bâtiments de la ville, a indiqué dimanche 29 janvier la police, qui a fait usage de gaz lacrymogènes. Cette manifestation, la plus violente de l'année pour le mouvement anticapitaliste, a abouti à ce que la police locale a qualifié de "nombre sans précédent d'arrestations" dans la nuit de samedi à dimanche, faisant état de "plus de 400 interpellations". Certains des manifestants, refusant l'ordre de dispersion donné par les autorités, ont jeté des pierres et divers projectiles sur les forces de l'ordre, selon la police, qui a fait état dans un communiqué de quatre blessés – trois policiers et un manifestant – et de trois voitures vandalisées.

 

 

Oakland, dimanche 29 janvier.

Oakland, dimanche 29 janvier.AP/Noah Berger


Une porte-parole de la police a également mentionné des vitrines de magasins brisées. Le maire de la ville, Jean Quan, a affirmé au cours d'une conférence de presse dans la nuit que le mouvement "devait arrêter d'utiliser Oakland comme un terrain de jeu". En novembre dernier, plus de 80 personnes avaient été interpellées et huit blessées à Oakland à la suite d'une manifestation d'anticapitalistes qui avait dégénéré et conduit les autorités à fermer le port de la ville.

 

 

Des manifestants anticapitalistes à Washington samedi 28 janvier.

Des manifestants anticapitalistes à Washington samedi 28 janvier.AFP/Robert MacPherson


Quelque 200 militants du mouvement Occupy DC – certains torse nu et seins nus – ont par ailleurs manifesté samedi soir devant un grand hôtel de Washington où était réuni le gratin de la ville, dont le président Barack Obama et son épouse Michelle. Les manifestants entendaient protester contre une menace d'expulsion lundi de leur village de tentes du McPherson Square.  Des agents du NPS (National Park Service) ont fait savoir vendredi aux campeurs qu'ils comptaient faire appliquer à partir de lundi l'interdiction de camper la nuit dans le McPherson Square après l'avoir toléré jusqu'à présent.

 

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29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 13:01
lexpress.fr - publié le 29/01/2012 à 11:47, mis à jour à 12:37
Des militants d'Occupy DC manifestent, torse et seins nus, à Washington

afp.com/Robert Macpherson

 

WASHINGTON - Quelque 200 militants anticapitalistes d'Occupy DC --certains torse nu et seins nus-- ont manifesté samedi soir devant un grand hôtel de Washington où était réuni le gratin de la ville, dont le président américain Barack Obama et son épouse Michelle.

Les manifestants entendaient protester contre une menace d'expulsion lundi de leur village de tentes de McPherson Square, situé non loin de la Maison Blanche.

Devant l'hôtel cinq étoiles où se déroulait le gala annuel du très fermé Alfalfa Club, les manifestants ont dansé et sauté devant des policiers perplexes.

Au premier rang des danseurs et malgré la température hivernale se trouvaient plusieurs jeunes femmes aux seins nus, dont l'une avait écrit sur son ventre les mots "liberté d'expression". Des jeunes gens s'étaient également dénudés jusqu'à la ceinture.

Des agents du NPS (National Park Service) ont fait savoir vendredi aux campeurs qu'ils comptaient faire appliquer à partir de lundi l'interdiction de camper la nuit dans le McPherson Square après l'avoir toléré jusqu'à présent.

Le mouvement d'occupation anticapitaliste qui a commencé en septembre à New York avec Occupy Wall Street se partage à Washington entre deux campements: Occupy DC sur le square McPherson, et Occupy Washington DC sur Freedom Plaza, les deux étant proches de la Maison Blanche dans le centre ville.

Les autorités, longtemps bienveillantes, ont montré récemment des signes d'agacement devant la persistance du mouvement d'occupation à Washington, dernier bastion visible de la protestation depuis l'éviction des militants du square Zuccotti à New York.

A Oakland (Californie, côte ouest) plus de 200 manifestants anti-Wall Street ont été interpellés par la police, qui a fait usage de gaz lacrymogènes pour empêcher samedi un millier d'entre eux de prendre d'assaut la mairie et d'autres bâtiments du centre ville.

Certains des manifestants, refusant l'ordre de dispersion donné par les autorités, ont jeté des pierres et divers projectiles sur les forces de l'ordre, selon la police locale, qui a fait état dans un communiqué de quatre blessés --trois policiers et un manifestant-- et de trois voitures vandalisées.

Une porte-parole de la police a également mentionné des vitrines de magasins brisées.

Par

 

http://www.lexpress.fr/actualites/1/monde/des-militants-d-occupy-dc-manifestent-torse-et-seins-nus-a-washington_1076610.html

 

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29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 12:53

Scènes de guerre civile au Etats Unis : Occupy Oakland envahit l'hôtel de ville et y brule un drapeau américain


Les manifestants d' " Occupy Oakland " à intérieur de l'hôtel de ville d' Oakland lors d'une manifestation en Californie
Sgt. Christopher Bolton du Département de police d' Oakland a déclaré que le nombre de manifestants arrêtés était probablement entre 200 et 300. "Nous sommes encore le train de faire le débriefing des arrestations", at-il déclaré. Il s'exprimait après la publication d'une déclaration sur le site de la ville d' Oakland qui a chiffré le nombre des arrestations à 200. "Ce chiffre est probablement sous estimé et nous n'avons pas encore le total exact", précise le Sgt Bolton.

Dans sa déclaration, publiée dans un fichier au format PDF, le maire Oakland, Jean Quan dénonce le mouvement : "Encore une fois, un groupe dissident du Mouvement violent "Occupy" est engagé dans des actions violentes contre la ville d'Oakland " La déclaration a également dit qu'il y avait eu des rapports de dommages à l'intérieur de l' Hôtel de Ville lors de la manifestation.


OAKLAND - La police a arrêté environ 300 personnes à Oakland du mouvement "Occupy" manifestants qui ont été contrecarrés quand ils ont essayé de "réquisitionner" un centre de congrès vacant et un YMCA (centre d'hébergement pour jeune hommes célibataires), mais plus tard, ils ont fait irruption dans l'hôtel de ville, où ils ont brûlé un drapeau pris à l'intérieur.
La police a utilisé des gaz lacrymogènes et des flash balls ainsi que des grenades assourdissantes dans l'après-midi contre les 2.000 manifestants qui ont tenté de démolir les clôtures autour d'une salle de congrés, le "Kaiser Convention Center", où ils espéraient établir leur nouveau camp. La police a prétexté que certains manifestants ont commencé à jeter des objets en direction des agents de police. Il y a eu au moins 19 arrestations dans l'après-midi.

Après 18 heures, la police anti-émeute a ciblé un groupe de manifestants qui s'étaient rassemblé près de la YMCA et refusaient de se disperser. La police a déclaré qu'environ 100 manifestants ont été arrêtés au YMCA.
Plusieurs manifestants du YMCA semblaient avoir été violemment jetés à terre par police, et au moins un manifestant avait son visage ensanglanté.
Les manifestants scandaient: «Laissez-nous protester démocratiquement", mais la police avait visiblement reçu des ordres stricts.
Certains manifestants ont affirmé qu'ils tentaient de fuir la police en parcourant le YMCA plutôt que de prendre d'assaut le bâtiment.

Plus tard dans la soirée, environ 100 policiers ont entouré l'hôtel de ville tandis que d'autres brandissaient l'intérieur de l'édifice.
La police a chargé peu après que les manifestants aient fait irruption dans l'hôtel de ville d'Oakland, aient volé un drapeau américain du conseil municipal pour finalement y mettre le feu.
Auparavant, les manifestants s'étaient réunis à Frank Ogawa Plaza vers midi et se sont dirigé vers le centre ville dans l'espoir d'établir leur nouveau lieu de rencontre et de débat social.

Les responsables d'Oakland ont déclaré qu'environ 250 personnes étaient dans le groupe où la protestation a commencé, mais la foule a rapidement grossi à environ 2000 manifestants.

Plus tôt au cours de la manifestation l'un des organisateurs, Shake Anderson, a déclaré: «Nous sommes ici pour protéger les indignés et leur permettre d'exprimer leur choix de la désobéissance civile... Nous le faisons pour changer le monde, pas seulement aujourd'hui mais chaque jour."
Les manifestants marchaient à travers Laney College autour de 14h30 Certaines personnes portaient des bandanas sur la bouche et d'autres tenaient des pancartes disant: "Nous sommes les 99%." Une fanfare habillée en tutu rose et noir et des collants fluo était aussi dans la foule afin de souligner le coté démocratique et non violent des protestataires ; cela n'a pas empêché la police équipée comme des gladiateurs romains de multiplier les provocations.

La police dit qu'elle se tiens prête à arrêter ceux qui enfreindraient la loi à nouveau : «La ville d'Oakland ne sera pas intimidé par les menaces de violence venant d'une activité illégale".

Ces épisodes ne sont pas sans rappeler les émeutes et manifestations qui avaient secoué les Etats-Unis pendant la guerre du Viet-Nam.
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29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 12:50

 

lecourrier.ch - JEUDI 26 JANVIER 2012

«Malgré les apparences, le mouvement n’est pas un camping», assure une militante.
j.-p. di silvestro

OCCUPY GENEVA • Les indignés ont renouvelé avec un mois de retard leur demande d’autorisation. Ils insistent sur la pertinence du mouvement.

Le campement des indignés genevois est en sérieux ballottage. Le Conseil municipal doit se prononcer la semaine prochaine sur une résolution de la droite demandant l’évacuation immédiate du camp. Le canton a également fait savoir à la Ville ses réticences à laisser le mouvement occuper le parc des Bastions. Après un mois d’inertie, les militants ont fait parvenir une demande de renouvellement de leur autorisation d’utilisation du domaine public pour février. Si Occupy Geneva peut pour l’instant compter sur le soutien du conseiller administratif Rémy Pagani, la question sera réglée mercredi prochain lors de la séance hebdomadaire de l’exécutif municipal.
Mardi soir, Rémy Pagani avait sommé les indignés de procéder à la demande de renouvellement au plus vite. Lors de sa visite au camp, le magistrat s’est inquiété de n’avoir toujours pas reçu de lettre, qu’il réclame depuis la mi-décembre déjà. Hier matin, c’était enfin chose faite. Une rencontre entre les parties est prévue vendredi à 13h30. En attendant, le mouvement doit recadrer son camp.
«Le campement est devenu un lieu d’accueil pour les SDF, avec l’adjonction de deux tentes qui font penser à un bidonville», regrette le magistrat. Si le mouvement veut avoir une chance de rester, il va devoir démonter les nouvelles structures semi-dures «installées sans autorisation, contrairement à la tente d’accueil», précise M. Pagani. Un point que les indignés ont concédé dans leur assemblée générale du même jour.
«Malgré les apparences, le mouvement n’est pas un camping», assure une militante. Et de reconnaître que l’hiver a amené son lot de cas sociaux. «Nous avons dû gérer plusieurs personnes à problèmes. Heureusement, nous avons eu l’aide des services sociaux de la Ville», poursuit-elle. «Tous les camps sont confrontés à ce problème», ajoute Stéphane, indigné de la première heure. Pour leur part, ils regrettent l’apparence négligée qu’a pu montrer le mouvement. «Pour nous, c’est très clair qu’Occupy Geneva est une plateforme de travail et non un lieu d’accueil pour des gens qui n’ont nulle part où aller.»

Vers un second souffle?
Reste que de fortes dissensions internes ont ébranlé les campeurs début janvier. Le camp aurait fait les frais de quelques illuminés. Plusieurs membres très investis ont pris du recul. Essoufflé, Occupy Geneva semble toutefois avoir retrouvé le goût de l’action mardi soir. Avec la demande d’autorisation, il a transmis au conseiller administratif un dossier annonçant la création d’une Radio Occupy Geneva, précédée de près par des actions contre le Forum de Davos cette semaine et une manifestation le 11 février pour dire non au gaz de schiste. Le groupe prépare également une pétition contre le secret bancaire ainsi que l’ouverture d’un infokiosque.
Les indignés rappellent aussi que le camp est le lieu indispensable de leur expression démocratique et des rencontres avec la population genevoise. Mais, face à leur avenir bancal, certains membres réfléchissent déjà à réinventer leur existence sans campement, sur internet par exemple. Avec l’espoir de trouver davantage de soutiens
auprès des Genevois. «Il faudrait que les gens n’attendent pas d’être en difficulté pour nous rejoindre», confie l’un
des leurs. I

 

http://www.lecourrier.ch/le_campement_des_indignes_toujours_en_ballottage
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29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 12:42
lexpress.fr - publié le 28/01/2012 à 18:40
Quelque 200 manifestants à Davos prônent la résistance au capitalisme

afp.com/Fabrice Coffrini

 

DAVOS - Quelque 200 manifestants, cantonnés sur une petite place de la station alpine suisse de Davos, loin du Centre de congrès où se déroule le Forum économique mondial (WEF), ont dénoncé samedi ce rendez-vous de la finance, prônant "la résistance à ceux qui veulent dominer le monde".

"Ne les laissez pas décider pour vous !", proclament les pancartes d'Occupy WEF dont les militants côtoient des syndicalistes, des écologistes, des membres d'associations altermondialistes et une poignée de jeunes radicaux masqués.

"Personne avec quatre as dans son jeu ne veut un changement", ironise Savino en ne croyant pas une seconde au slogan officiel du WEF, "The great transformation" ("Le grand changement").

"Nous voulons un monde pour tous, un monde qui ne connaît pas la faim, où tout le monde bénéficie de la protection sociale", crie au micro Katharina Prelicz-Huber, présidente du Syndicat des services publics (SSP).

Des tracts circulent citant l'économiste Kenneth Boulding : "celui qui croit que la croissance exponentielle peut continuer pour toujours est soit un fou, soit un économiste".

"Burn out WEF !" (Brûlez le WEF), proclament ceux du Front révolutionnaire zurichois.

Un homme arborant un masque cadavérique aux dents bien aiguisés, couvert de dollars et portant une valise au nom d'une célèbre banque suisse, jette parcimonieusement de la menue monnaie au public.

Le maire de Davos Hans-Pieter Michel est venu s'assurer que tout se passe dans le calme. Il n'hésite pas à faire reculer, tout seul au milieu de la rue, les jeunes gens masqués qui font mine de s'approcher des barrages de police solidement gardés bloquant l'avenue principale et paralysant la circulation des véhicules.

Le ministre australien du Commerce Craig Emerson, arrivé de ce fait en retard au Forum, aura ce commentaire : "Occupy WEF n'est pas encore totalement convaincu des bienfaits du libre-échange".

Les manifestants n'ont pas été autorisés à se déplacer dans la station et resteront à plusieurs centaines de mètres du massif palais de béton brut qui abrite le Forum, dont l'enceinte est entièrement protégée par moult barrières, grillages et quelque 5.000 policiers ou militaires. Seuls les participants au Forum, dûment badgés, peuvent y pénétrer après les contrôles électroniques d'usage.

Le maire explique à l'AFP que depuis 2003, date de son élection, il autorise les manifestants venus pour la plupart de Zurich à atteindre la station. Auparavant, pendant le Forum, ils restaient bloqués dans la vallée et des incidents très violents éclataient au contact des forces de l'ordre.

Dans la manifestation, ce samedi, personne ne semble avoir entendu parler de l'arrestation dans la matinée de trois militantes du mouvement protestataire ukrainien Femen qui se sont partiellement dénudées tout près du Centre des congrès pour dénoncer les "gangsters" du Forum économique mondial.

Par

 

http://www.lexpress.fr/actualites/1/economie/quelque-200-manifestants-a-davos-pronent-la-resistance-au-capitalisme_1076522.html

 

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29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 12:38

 

Ajoutée par Pat2San le 27 janv. 2012


 

 

Petit clip, sur les courageux qui ont osé braver la neige, et... les "forces de l'ordre" à Davos en Suisse (WEF) ! "Forum économique de Davos" 2012

Avec les "paquets" de neige qu'il est tomber, c'est normal de construire des "Igloo", surtout lorsque que la population, excédée par le "capharnaüm" de ces Messieurs, Dames, en costard-cravattes , apportent volontairement de la nourriture et des victuailles aux jeunes indignés, pour marquer leurs solidarités, face à ce déferlement de personnalités qui ne valent pas mieux qu'un "renard au milieu des brebis"

 

http://www.youtube.com/watch?v=Och6_zaIDYA&feature=player_embedded

 

 

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