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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 18:51
http://www.scoop.it/t/marches-lille-paris-2012
March 4, 5:29 AM

Des activistes pour la paix, indignés, occupent un site militaire belge #occupybelgium #otan #occupybrussels
Des activistes pour la paix, indignés, occupent un site militaire belge #occupybelgium #otan #occupybrussels | Marches Paris 2012 | Scoop.it

Communiqué de presse | 3 mars 2012 | Gooik

Des activistes pour la paix, indignés, occupent un site militaire belge utile au bouclier antimissile de l’O.T.A.N.

 

Photos de l'action :  http://www.flickr.com/photos/actionpourlapaix/

 

Depuis ce samedi 3 mars, une trentaine d’activistes d’Action pour la Paix et d’Indignés occupent un site de télécommunication par satellite de l’O.T.A.N. situé à Gooik (Kesterheide – Brabant flamand). Ils entendent ainsi marquer leur opposition au renforcement du bouclier antimissile de l’Alliance atlantique qui nécessitera un lourd investissement de plusieurs centaines de millions d’euros pour ses 28 membres dans les prochaines années.

 

A l’heure où la crise économique frappe durement l’Europe, engageant toujours plus loin sur le chemin de l’austérité les peuples d’Europe, l’O.T.A.N., elle, investit…dans la guerre : les stations de Gooik et celle de Vérone (Italie) bénéficieront d’une modernisation pour un montant commun de 37,2 millions d’euros. Les activistes qui ont investi aujourd’hui le site militaire s’indignent haut et fort de cette décision : ils exigent l’austérité sur la guerre et ils la veulent maintenant !

 

Le prix de la guerre est bien plus élevé que celui de la paix

 

Le cercle vicieux de l’escalade de la menace qui se joue entre les occidentaux et la Russie depuis la guerre froide doit être brisé une fois pour toute. Non, Monsieur Obama, la décision prise au sommet de Lisbonne en 2010 qui permet la mise en place de ce B.A.M. (bouclier antimissile) ne constitue pas « un progrès substantiel » pour la paix. Non, Monsieur Poutine, consacrer 590 milliards d’euros d’ici 10 ans pour se protéger du B.A.M. otanien ne constitue pas l’occasion rêvée de relancer l’économie de guerre Russe. Dans les deux cas il s’agit d’une injure à la paix et aux populations souffrant des conséquences de la crise.

 

Après avoir planté leurs tentes comme il se doit, les citoyens engagés dans cette occupation pacifique ont décidé de tester l’efficacité du B.A.M. sur place. Ensuite, ils appellent à une assemblée populaire au pied des installations de la machine de guerre O.T.A.N. à 15H. et ils invitent toutes les personnes qui le désirent à les rejoindre. Puisque de toute évidence l’O.T.A.N. ne sait pas quoi faire de son argent, les citoyens réaffirmeront qu’il existe des alternatives pour une utilisation optimale de leurs ressources au bénéfice cette fois du bien-être général et de la paix. Enfin, les diverses propositions et les conclusions de cette assemblée populaire seront publiées notamment sur le site internet d’Action pour la Paix et diffusées

 

Cette action directe non violente s’inscrit dans le cadre de la campagne Nato Game Over menée par Action pour la Paix et Vredesactie, le point d’orgue de cette campagne aboutira le 1er avril à une grande action de désobéissance civile sur le site du quartier général de l’O.T.A.N. à Evere. Ce jour-là des centaines d’activistes belges et internationaux viendront symboliquement fermer cette institution nauséabonde exprimant ainsi leur ferme opposition à la plus grande machine de guerre du monde.

 

Contact presse : Benoît : 0484 05 20 28 : ben@actionpourlapaix.be
www.actionpourlapaix.be

 


Via MarchtoAthens

Occupy Belgium

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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 17:03
http://www.npa2009.org/content/vers-un-%C2%ABprintemps-am%C3%A9ricain%C2%BB


Nelini.jpg

Interview de Nelini Stamp - Occupy Wall Street.

Esther Vivas: Comment le mouvement est-il né ?

Nelini Stamp: Nous avons été inspirés par le printemps arabe, les occupations dans le Wisconsin et d’autres mouvements, comme le mouvement du 15 Mai espagnol. Le magazine de la fondation canadienne Adbuster a lancé cette idée d’occuper Wall Street, parce que ça avait déjà été fait pendant le mouvement «No shop» pour le «black Friday» mais ils ne l’avaient jamais vraiment organisé.

Je n’étais pas avec eux, mais une poignée de militants autonomes se sont réunis en premier avec ce slogan, les 99% contre les 1%... C’est tout. Ça a circulé sur facebook, sur les mails, on voyait ce slogan partout et ça a pris. Il y a eu un appel large pour la date du 17 septembre, on a occupé les parcs, les lieux publics. Ce jour-là, il y avait un millier de personnes, ce n’était pas beaucoup, mais ça représentait quelque chose d’important pour le premier jour. La police a dit, «laissez les occuper juste pour cette nuit, ils ne sont rien, ils sont mignons...» Ils n’ont pas pris ça au sérieux. De notre côté, on s’est assez vite organisés, on a eu dès le premier jour une liste des besoins du campement et des groupes de travail, le mien était (et est toujours) celui des organisateurs du camp. On a mis en place rapidement le groupe «média», le groupe «actions», tout le monde était prêt. On a programmé une manif dans la matinée du 18 septembre sans avoir bien planifié mais il y a eu du monde, on faisait deux assemblées générales par jour. C’était vraiment fort de voir naître ce phénomène qui est devenu le mouvement «Occupy».

En quoi le printemps arabe et les indignés ont inspiré le mouvement. Sans eux ce ne serait pas arrivé ?

Cela dépend, parce que de toute évidence, aux états-Unis, nous avons beaucoup de contact avec le monde arabe donc le printemps arabe a eu une influence plus importante que le mouvement des indignés. Même les gens non politisés savait qu’il y avait des révolutions là bas, donc cela a eu un réel impact aux Etats-Unis. D’autres connaissaient vaguement le mouvement indigné 15M... Moi-même je regardais les sites, je cherchais où trouver des informations, comment vous occupiez les parcs et les places... C’était très inspirant de voir cette continuité, et quand cela a touché les Etats-Unis les syndicats ont joué un rôle, ceux qui nous ont aidé avaient des contacts internationaux très importants. Les syndicats, même s’ils sont un peu bureaucratisés, sont importants historiquement dans les mouvements sociaux américains, ils représentent les plus opprimés réellement, les noirs, les pauvres, les immigrés. Leurs membres sont vraiment impliqués dans les mouvements. Dans le Wisconsin, ils ont occupé le Capitole du Wisconsin pendant 3 semaines, ils ont dormi là, ils ont fait du bruit... Tous les parlementaires démocrates ont fui, ils devaient voter une loi importante mais ils sont retournés dans leurs villes, c’était assez fou. On a vu que la mobilisation pouvait réellement avoir du poids et Occupy WS est apparu quelques mois plus tard.

Quel est le profil «type» du militant «d’Occupy» ?

Il y a deux grandes catégories: il y a les «nous sommes les 99%», et il y a les «Occupy». «Occupy» représente ceux qui viennent du milieu radical, qui ont pour tactique de «prendre la rue», ceux qui se sentent capables de faire des actions radicales (souvent les non immigrés à cause des lois sur l’immigration qui sont très dures pour ceux qui se font arrêter). Ceux qui sont moins militants ont un rôle important, ce sont eux qui propagent le message dans la «masse», dans les «99%»... Nous sommes très inclusif, il me semble, j’ai vu des anarchistes, des communistes, des socialistes ou en tout cas des militants qui s’identifient à ces courants de pensée. J’ai vu aussi des conservateurs que les banques ont plumés jusqu’à ce qu’ils perdent leur maison. On reste assez ouverts, parce que les lignes entre libéraux et conservateurs ou je ne sais comment les appeler sont en train de bouger; on met tous ceux qui sont atteints par la crise sous la coupe des «pauvres», des «99%» et ceux qui partagent nos analyses sont les bienvenus.

Quels éléments peuvent caractériser le mouvement ?

C’est drôle, mais je n’arrive pas à le synthétiser en quelques mots. Personnellement, je ne peux parler que d’Occupy Wall street pas des autres occupations dans le pays, nous sommes des mouvements différents, nous nous coordonnons, du moins nous essayons, mais personne ne dit «vous devez faire ça», chaque mouvement s’organise en fonction de ce que les gens souhaitent faire pour leur communauté.Occupy Wall Street est un mouvement qui repose sur deux éléments : les institutions que nous voulons transformer, et les alternatives que nous voulons construire. Une chose importante, ce sont les inorganisés qui se joignent massivement, ça me rappelle un peu le mouvement des droits civiques aux Etats-Unis avec d’un côté les «Black Panters» très militants, radicaux, dans la rue, et de l’autres les mouvements pacifistes, les religieux civiques, et les étudiants. On a un peu le même phénomène avec des acteurs différents.On arrive réellement à mettre toute la société américaine en mouvement avec les thèmes de l’écologie, du féminisme, de la lutte contre le patriarcat et on analyse ces problèmes de fond en les liant autour de la critique du capitalisme. Pour la première fois aux États-Unis on peut se dire «anticapitalistes» et c’est devenu légitime. Aucun homme politique ne peut plus parler de «capitalisme», c’est devenu un gros mot. C’est quand même assez énorme que ceci arrive aux USA. On est en train de changer les bases de la narration dominante, c’est juste incroyable !

Quelles ont été les actions principales, quelles sont les stratégies, les tactiques du mouvement ?

Au début, on manifestait tous les jours. Tous les matins à l’heure de la cloche qui signale le début des marchés, on bloquait la rue pour que les travailleurs de la bourse ne puissent pas arriver. Tous les jours, à 8h pendant 2 heures... Et également pour la cloche de fin à 16h. Nous voulions concrètement déranger le fonctionnement du Marché. Mon action préférée a été pendant le 15 octobre, à l’appel des indignés, c’était une journée internationale mais c’était plus que ça, c’était une célébration. Nous n’avions pas de cible particulière, tout ce que nous voulions c’était créer une vraie rupture. Nous avons en fait voulu traiter différents thèmes : l’écologie, l'éducation, le travail... et nous sommes tous allés dans différents endroits représentatifs, pour finalement nous rejoindre à Time square qui est le symbole mondial de la société de consommation. Il y a eu une énorme manifestation et c’était fantastique. On ne voit pas souvent des manifs avec des gens qui dansent, des gens qui chantent, c’était nouveau et différent des manifs traditionnelles américaines, il y avait même des groupes de musique dédiés aux manifs. Le 6 décembre, on a installé des familles dans les maisons saisies, elles sont restées 2 mois, on s’est battu contre les banques pour qu’elles restent. On a installé des familles dans les banques aussi. On a mis des panneaux «saisie» sur les banques... Oui, on aime bien prendre les banques pour cible, et c’est un mouvement également très drôle et créatif.

Quelles sont les perspectives après les occupations de parcs ?

Nous sommes en train de mieux nous structurer en interne et nous coordonner. Parce que le processus d’assemblée générale est très compliqué, cela peut devenir trop «local». Comme y participe des communautés, les AG peuvent se concentrer sur des enjeux très localisés. Ou au contraire, il y peut y avoir des discussions trop complexes où les gens ne peuvent pas s’insérer et s’impliquer. Or, nous voulons avoir les trois échelons, le local, le national et l’international en permanence dans les discussions et les prises de décision. Nous sommes dans une phase d’évaluation pour continuer à rassembler encore plus de monde et fonctionner de manière plus fluide.

Nous pensons à d’autres actions comme occuper des usines, reprendre d’autres espaces en fonction des volontés et des capacités que nous avons. Mais en s’assurant que ce sont les travailleurs qui le font: moi je vis à Brooklyn, et je ne vais pas aller dire à quelqu’un «vas occuper une usine», s’ils ont besoin d’aide, j’y vais sans hésitation. Nous avons comme objectif de lancer un grand «printemps d’Occupy» puis l’été... Nous pensons que les étudiants vont être encore plus présents, car l’endettement devient critique pour eux d’autant plus qu’ils ne trouvent pas d’emplois et ne peuvent plus rembourser leurs prêts. Bon, pour moi qui vit dans les communautés, ces choses sont quotidiennes depuis longtemps car nous sommes des communautés d’immigrés, d’afro-descendants, et ça a toujours été comme ça, mais maintenant les classes moyennes sont en train de se rendre compte de ce que vivent les classes populaires depuis toujours. Et maintenant on essaie de mettre cette question des classes au centre des discussions: pourquoi y a t-il des classes dans cette société, à quoi ça sert ? Pourquoi ne sommes-nous tous pas égaux? C’est assez bien en fait que les problèmes arrivent aux classes moyennes aussi, parce que maintenant la classe ouvrière n’est plus la seule à dire «nous traversons des temps difficiles!». Et nous devons continuer, faire que la classe moyenne commence elle aussi à dire «Tout le monde doit être égaux» et «le capitalisme ne fonctionne plus». Parce qu’aux Etats-Unis, il y a eu pendant longtemps l’idée reçue que le capitalisme protège toujours les classes moyennes. Donc on mise vraiment là-dessus, et on espère que le printemps et l’été verra une mobilisation massive d’étudiants, puisqu’ils n’auront pas cours… Je crois vraiment qu’on va avoir de fortes mobilisations populaires, à commencer par le 1er mai, je suis vraiment impatiente! Également, nous sommes en train de nous interroger sur ce que pourrait donner un boycott. L’idée de retirer l’argent des banques ou de boycotter massivement une entreprise ou autre est une chose que l’on étudie aussi, ça a été déterminant dans le mouvement des droits civiques. Et ce serait génial si on pouvait dire «retirez votre argent des banques classiques!» et commencer à bâtir des alternatives à la finance.

Propos recueillis par Esther Vivas

 


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3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 23:44

Ce matin, place Terre au Duc…

Les Indigné(e)s d’Quimper/Cornouaille

 

Il faut que je vous la raconte…. Ce matin nous étions sur la place; à 5 métres, 2 militants UMP (oui, oui il y en a encore !!!). Après avoir accepté leur tract, je leur demande comment ils font pour militer pour ce parti… La discution tourne autour de l’incompétence de ces gens qui ont plongé le peuple dans un toilette sèche sans fond…. Je retourne à la fontaine avec mon tract, allume le mégaphone et commence à le décrypter…je relève la tête…. A plus… A disparu les militants…!!! Si vous ne savez pas comment faire dispaitre des militants UMP, prenez un mégaphone et commentez joyeusement leur tracts… c’est très efficace !!!!
La prochaine fois, on le fait avec le PS….


Yves

 

 

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3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 23:33

letelegramme.com - 3 mars 2012 à 15h19

 

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En fin de matinée, devant les halles, le premier rassemblement châteaulinois des Indignés a drainé un flux constant de personnes de tous âges, tous sexes et toutes conditions sociales. Les uns passaient, les autres restaient. Au plus fort du rassemblement, contrarié vers midi par la pluie, on a pu compter une vingtaine d'Indignés.

 

Autour d'une table recouverte de tracts et de livres, ces derniers ont échangé sur la dette publique, "le hold-up du siècle" qu'on fait "payer aux populations". Mais aussi sur la vivisection contre laquelle circulait une pétition. Certains ont appelé de leurs vœux l'écriture d'une nouvelle Constitution "par et pour les citoyens".

'autres ont dénoncé les catastrophes écologiques et sanitaires ou encore le tout-nucléaire, appelant à les rejoindre dans la chaîne humaine organisée par Sortir du nucléaire le dimanche 11 mars, au Faou (29). Après s'être échangé e-mails et numéros de téléphone, les Indignés ont promis de se retrouver prochainement.

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3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 22:31

LEMONDE | 03.03.12 | 16h01   •  Mis à jour le 03.03.12 | 16h08

 
 

 

Le 21 décembre 2011, des villageois de Wukan attendent le retour du leader Lin Zulian après sa rencontre avec un représentant du gouvernement, pour un accord sur les saisies illégales de terre et la mort en détention d'un leader local à Wukan.

Le 21 décembre 2011, des villageois de Wukan attendent le retour du leader Lin Zulian après sa rencontre avec un représentant du gouvernement, pour un accord sur les saisies illégales de terre et la mort en détention d'un leader local à Wukan. AFP/MARK RALSTON


Wukan (Chine) Envoyé spécial - C'est une topographie bénie des dieux et les gens de Wukan en sont fiers : le mont de la Tête-du-Tigre verrouille l'estuaire qui protège le gros village et son port de pêche des périls de la mer de Chine. On est ici en pays teochew, cette communauté de l'est du Guangdong connue pour ses traditions séculaires, ses pirates et sa diaspora. Aujourd'hui, Hutoushan ("la tête du tigre") fait, elle aussi, partie des terres collectives dont les quelque 15 000 habitants de Wukan ont été dépossédés, le plus souvent à leur insu, ces vingt dernières années, par une clique de dirigeants corrompus.

En attendant le jour où elles reviendront aux gens de Wukan, Zhuang Liehong se plaît à imaginer, là-haut, une statue de la liberté, le bras levé, comme à New York. Ce serait une attraction touristique idéale pour le "village de la démocratie", comme Wukan est désormais désigné sur des sites Internet chinois. "Sauf qu'on ne pourrait pas prononcer le mot démocratie, se reprend-il. Mais les gens savent bien de quoi il s'agit !"

A 28 ans, Zhuang Liehong est l'un de ceux qui ont mené la fronde des habitants de Wukan contre un abus du pouvoir local, qu'ils accusent de détourner des biens collectifs à des fins privatives. Il a toujours une plaisanterie en réserve, et chaque fois qu'il reçoit un appel sur son portable, c'est une version tonitruante et rock de L'Internationale qui retentit. Malgré la tragédie de décembre 2011 - lorsque Xue Jinbo, l'un des quatre représentants du village arrêtés au côté de Zhuang Liehong, est mort en détention -, Wukan bruisse d'une effervescence joyeuse en ce mois de février où les habitants se préparent à aller aux urnes pour désigner un nouveau comité du village. Le processus se déroule en plusieurs étapes : l'élection d'une commission électorale début février, puis d'une centaine de délégués villageois, et enfin, samedi 3 mars, de l'équipe dirigeante, le tout au suffrage direct.

L'échelon du village est le seul en Chine où les élections libres sont autorisées depuis les années 1990. Mais l'exercice est vite devenu, en l'absence de garde-fou, une parodie de démocratie : ainsi à Wukan où l'ancien chef du village et secrétaire du Parti est resté au pouvoir pendant quarante et un ans, "protégé" par les échelons administratifs supérieurs. Chassé lors des manifestations de l'automne, il est actuellement détenu par la commission disciplinaire du Parti.

A Wukan, fin février, les 109 délégués réunis dans la salle des fêtes, un théâtre surélevé qui fait face à un temple orné de deux dragons, examinaient sur un plan distribué à chacun la délimitation des terres collectives du village. Et quelques-uns des contrats secrets passés par l'administration précédente. Les villageois n'ont jamais rien touché à l'occasion de ces ventes - sauf lors de la construction de la principale route (50 euros par habitant). Parfois, des terres cultivées étaient préemptées : "On nous disait que cela deviendrait une zone de développement industriel et qu'on aurait des actions. Mais rien ne venait !", explique Zhang Bingchai, un père de famille de 45 ans. Ces terrains gelés auraient permis aux cadres du village et aux sociétés avec lesquelles ils faisaient affaire d'obtenir des prêts bancaires, dénoncent les villageois. L'enjeu du scrutin du 3 mars, pour eux, c'est donc de recouvrir leurs droits sur ces terres. Ils veulent notamment que soient appliquées au plus vite les clauses des contrats prévoyant que les terrains restés inoccupés plus de deux ans retournent au village.

Si le village d'insurgés a échappé à la normalisation à la mode chinoise - répression, diabolisation, déni -, c'est grâce à l'intervention, le 21 décembre, de l'émissaire du chef du Parti de la province du Guangdong. Dans une sorte de "Je vous ai compris", celui-ci a publiquement reconnu, fait extrêmement rare en Chine, que les demandes des villageois étaient "raisonnables". Et dans les jours qui ont suivi, les "meneurs", promis à de lourdes peines, étaient libérés.

Cette approche, qui a eu un grand retentissement dans le pays, s'inscrit dans une dynamique politique nouvelle : Wang Yang, le chef du Parti du Guangdong, une figure montante appelée à rejoindre les plus hautes instances du Parti à Pékin fin 2012, cherche à promouvoir des réformes de gouvernance. Et début février, le premier ministre, Wen Jiabao, s'est rendu dans un autre village du Guangdong, pour en appeler à "respecter les droits des villageois sur leurs terres", notamment au moyen de "procédures électorales justes et transparentes" - un message de soutien évident à l'expérience de Wukan. "Wukan a montré la voie d'une résolution pacifique et rationnelle des conflits. Pour l'instant, le résultat est gagnant-gagnant : les violences ont cessé, et les villageois sont revenus dans un cadre juridique existant", se félicite Xiao Bin, un professeur d'administration publique de l'université Zhongshan, à Canton, qui ausculte les réformes de la province.

Pour les villageois, le chemin est semé d'embûches. Les échelons administratifs qui séparent le village de la province - comme le bourg de Donghai et la ville de Lufeng - et qui sont soupçonnés d'avoir profité du pillage des terres, cherchent à reprendre la main : au moins l'un des 109 délégués s'est vu proposer un "salaire" secret de la part du gouvernement local pour servir d'informateur. Les autorités de Lufeng veulent en outre empêcher Xue Jianwan, 22 ans, la fille de Xue Jinbo, meneur mort dans des conditions à ce jour suspectes, de se présenter aux élections au motif qu'elle est institutrice. Aucun dispositif de recours n'a été mis en place pour garantir le bon déroulement du scrutin, le "groupe de travail" envoyé à Wukan par la province se bornant à "observer".

Faire valoir leurs droits les plus élémentaires a longtemps paru illusoire aux gens de Wukan : "On savait tous qu'il y avait des problèmes avec les terres. Quand je demandais à ma mère, elle me disait : "Ils sont violents et trop nombreux." Finalement, ce sont les jeunes qui ont pris les choses en main", explique Chen Suzhuan, une jeune femme de 30 ans qui a fait partie du comité provisoire du village insurgé et a depuis été élue déléguée. La colère a commencé à frémir en avril 2009, quand un tract distribué la nuit dans les boîtes aux lettres, et signé par un mystérieux "Patriote n°1", a dénoncé pour la première fois les ventes illégales de terres. Un numéro de QQ, le service de messagerie en ligne, y était inscrit. Très vite, l'espace en ligne animé par Patriote n°1, et baptisé "Les jeunes au sang chaud", est devenu un lieu de débat animé pour les jeunes adultes du village, souvent employés dans les grandes villes de la région - Canton, Foshan, ou Shenzhen - dans les services ou le petit commerce.

En juin 2009, plusieurs d'entre eux, à l'initiative de Zhuang Liehong, tentent de porter en haut lieu leurs doléances. "On voyait bien qu'ailleurs, les terres, ça rapporte", explique Hong Ruichao, un beau gaillard de 26 ans, l'un des quatre meneurs emprisonnés en décembre. Aucune de leurs démarches auprès du bourg, de la préfecture et de la province n'aboutit. "On était des boules de billard que tout le monde se renvoie", poursuit Hong Ruichao. Leurs familles reçoivent des visites intimidantes en pleine nuit. Parfois, on cherche à les acheter : "Ils m'ont dit, tu vas te marier. Alors on t'offre une maison. Et puis de l'argent. J'ai tout refusé", raconte Zhuang Liehong.

Tout s'accélère en septembre 2011, avec le chantier d'un complexe touristique sur l'une des dernières terres vierges du village. Les villageois organisent des marches de protestation. Mais la police intervient, sous les objectifs des téléphones portables, qui montrent les policiers s'en prendre violemment aux habitants. Vieux, jeunes, femmes et enfants canardent alors la police qui se retire, puis mettent à sac le commissariat. Wukan est aux mains de ses habitants, mais sera assiégé jusqu'au 21 décembre. Lin Zuluan, 67 ans, un cadre du bourg à la retraite très respecté dans le village, rejoint la direction du mouvement après l'arrestation de plusieurs organisateurs. "J'ai appelé un ami qui avait une clinique et me suis porté garant pour tous les frais des blessés. A ce moment, on n'avait aucune réponse de la part des autorités, l'incident était présenté comme instigué par "des forces hostiles" et moi, un manipulateur à leur service", raconte-t-il.

Quand le gouvernement provincial choisit la conciliation en décembre, Lin Zuluan est l'interlocuteur idoine : il sera nommé en janvier chef du Parti de Wukan, en remplacement de l'ancien chef démis. Il est aujourd'hui le favori aux élections pour le poste-clé de chef de village.

La manière dont les gens de Wukan ont su exploiter Internet et les médias a été décisive dans leur combat. Wu Jijin, un fils de pêcheur de 16 ans qui a quitté l'école, fait partie de ceux dont les messages et les photos tweetés ont touché le plus d'utilisateurs sur Weibo, le site de microblogging chinois. Et alors que la presse chinoise n'a jamais été autorisée à couvrir librement ces événements, les gens de Wukan ont courtisé les médias étrangers et d'Hongkong, ouvrant même un centre de presse. "C'est la première fois que je vois une telle conscience et une telle ouverture d'esprit", explique, à Canton, la documentariste Ai Xiaoming, chroniqueuse de la prise de parole citoyenne en Chine par les nouveaux médias.

A Wukan, personne n'a oublié le rôle de deux "anges gardiens" de la révolte. Xue Jinbo, dont la mort, à 42 ans, a galvanisé la résistance de la population. Et le Patriote n°1, qui s'est tu en décembre, quand Internet a été nettoyé des références à Wukan. Est-il caché ? Arrêté ? Personne ne sait. "Son esprit est parmi nous", assure Zhuang Liehong.

Brice Pedroletti


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2 mars 2012 5 02 /03 /mars /2012 17:18
vendredi 02.03.2012, 05:13  - La Voix du Nord


 

 Depuis novembre, les Indignés n'ont jamais réussi à mobiliser plus d'une trentaine de personnes.
Depuis novembre, les Indignés n'ont jamais réussi à mobiliser plus d'une trentaine de personnes.
|  • LES VISAGES DE L'ACTUALITÉJEAN-CLAUDE, CHA |

Tous les mercredis, une petite vingtaine d'entre eux se réunit place Jean-Bart. Avec tous les profils, les Indignés dunkerquois veulent croire que leur mouvement peut perdurer, malgré une indifférence presque totale à leur égard.

 

PAR THIBAULT MARCHAND

dunkerque@lavoixdunord.fr

Réunis dans un café de la place Jean-Bart, ils discutent des modalités de leur prochaine action, qu'ils ont prévue pour la semaine prochaine. Mais les Indignés dunkerquois peinent à mobiliser. Ils étaient une trentaine au début du mouvement, et moins d'une dizaine aujourd'hui. Mais ceux qui restent sont peut-être les plus en colère contre « ce système ahurissant qui enfonce les gens », explique Danielle, 67 ans. Syndiquée toute sa vie, elle a attendu la retraite pour se lancer dans le militantisme : « La Grèce, l'Espagne, ça me met tellement en colère ! Il faut se révolter et lutter contre tout ça. » Même son de cloche chez Jean-Claude, 74 ans et « plusieurs décennies de militantisme ». Son expérience et ses interventions détonnent dans ce petit groupe qui découvre l'engagement politique. Lassé par le syndicalisme traditionnel, il a rejoint les Indignés dès leur arrivée à Dunkerque : « Ce qu'ils font et la manière dont ils le font, c'est super ! Mais surtout, on trouve des jeunes alors qu'il n'y a personne de moins de 40 ans dans les syndicats traditionnels ! » Reste que la sauce a du mal à prendre. Au début de l'année, ils avaient porté un cercueil à Pôle Emploi symbolisant la mort du travail. Le 28 janvier, ils défilaient place Jean-Bart pour protester contre ACTA, traité controversé renforçant la surveillance du web. Le tout sans réussir à mobiliser au-delà du petit cercle initial. « Les gens disent qu'ils nous soutiennent, mais c'est vrai qu'on manque parfois de crédibilité, regrette Amélie, avant d'insister : On n'est pas qu'un groupe de jeunes au chômage », même si elle rentre justement dans cette case. À 28 ans et avec un diplôme de géographe, elle est toujours sans emploi. Aujourd'hui, elle mène les débats mais ce statut n'a rien d'officiel : « Chacun est le moteur mais il y en a qui n'arrivent pas à comprendre qu'on n'ait pas de chefs. » Amélie, comme les autres, n'avait jamais milité avant de rejoindre les Indignés. « Je n'avais pas envie de suivre des ordres ou qu'on me dise comment penser. Mais à un moment, j'ai été énervée de voir autant de gens résignés. Il fallait agir pour bouger les choses. » Reste que ce manque d'expérience pénalise peut-être les Indignés. « Je viens pour donner mes idées mais j'aimerais que ça bouge plus.

Aujourd'hui, il faut être dans l'action », explique Charles, qui travaille dans le garage familial et reconnaît ne pas se retrouver dans toutes les actions des Indignés. Pas de quoi empêcher Amélie, Jean-Claude et les plus motivés de continuer : « On aura peut-être des coups de mou mais même à cinq ou six, on bougera. » •

 

 

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2 mars 2012 5 02 /03 /mars /2012 17:14

libetoulouse.fr

02/03/2012

WE-MYRYS-A3-COLOR SOCIÉTÉ. Les candidats à la présidentielle ne sont pas les seuls à partir à la rencontre des Français. Le mouvement des Indignés a en effet choisi cette période des élections pour se lancer dans une marche "consultative" à travers le pays.
À pieds et à vélo, plusieurs délégations dont celle de Toulouse convergeront dès le 11 mars des quatre coins du pays pour rejoindre Paris le 20 avril où se tiendra à la Bastille ou sur les Champs Elysées l'assemblée Constituante destinée à poser les bases d'une nouvelle société.  

Ces indignés de Toulouse partiront de la place du Capitole dimanche 11 mars après un week-end de débats festifs aux ateliers de Mix Arts Myrys. La première étape courte de 5 km pour permettre au plus grand nombre de participer s’arrêtera au Lac de Sesquières. Puis à Montauban et dans le Lot.  

«Nous ne nous sentons plus représentés par ceux qui nous dirigent et nous n’acceptons plus les décisions qui nous sont imposées, explique Thomas, l’un des Indignés Toulousains. Cette marche sera l’occasion de débattre en assemblée des alternatives que nous voulons construire».
Au fil de leur longue marche vers Paris, ces partisans de "l’insurrection pacifique" soutiendront des actions de désobéissance civile qui iraient dans le sens de la "convergence des luttes". 

Les Toulousains se mettront en jambes du 9 au 11 mars à Mix Arts Myrys. Au programme : vendredi 9 mars à 20h30 projection- ébat du film Squat. Samedi 10 mars de 10h à 18h, village associatif et concerts à 19h. Dimanche 11 mars repas collectif et bal populaire suivie du départ de la marche vers le Capitole à 14h.  

J-M.E

Mix Arts Myrys, 12 rue Ferdinand Lassalle.

 

 

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2 mars 2012 5 02 /03 /mars /2012 17:10

«Yes we camp»

 

tdg.ch - Mis à jour à 09h08

Couverts de bandelettes, ils manifesteront à la célèbre Bahnofstrasse pour protester contre le manque de transparence de la place financière suisse.

 

Le 15 octobre dernier, les indignés avaient déjà protesté, mais sur la célèbre Paradeplatz de Zurich.

Le 15 octobre dernier, les indignés avaient déjà protesté, mais sur la célèbre Paradeplatz de Zurich.
Image: Keystone

Les indignés de Zurich vont jouer les momies pour protester contre le manque de transparence de la place financière suisse. C'est couvert de bandelettes coupées dans d'anciens draps de lit qu'ils vont manifester samedi (demain) au centre ville, à la Bahnofstrasse. Ils entendent également protester contre l'opacité du financement des partis politiques suisses.

"Notre pays, la Suisse, est la mère patrie du bien et du mal", a expliqué dans la nuit de jeudi à vendredi le mouvement "Occupy". Il estime qu'il y a d'un côté "le système financier le plus corrompu au monde, des exportations d'armes à grande échelle et un accueil des multinationales pétrolières".

De l'autre, le pays compte "de nombreuses organisations humanitaires et de défense de l'environnement". Il s'agit donc aujourd'hui "de se lever ensemble et de développer nos organisations non gouvernementales (ONG)".

«Cadavres dans la cave»

Le mouvement a prévu toute une série de manifestations où il va descendre dans la rue. A la Bahnhofstrasse, la rue des banques et de la finance, ils vont dénoncer ce samedi les "cadavres dans la cave". Lundi prochain, ils ont prévu une assemblée générale "Yes we camp" afin d'organiser le fonctionnement d'un nouveau campement. Ceci concerne notamment les questions de consommation de drogue et de vols afin de protéger les occupants.

Les "indignés" se réuniront mercredi soir prochain devant l'Eglise St-Jacques pour écouter les propos du "socialiste religieux" Willy Spieler sur le thème: "pourquoi les Eglises condamnent le capitalisme néo-libéral?".

Le jour suivant, ils convoquent une assemblée générale extraordinaire sur la prairie Pestalozzi afin de décider des "Re-Occupy Day 2012". Les manifestations se poursuivront durant tout le mois de mars. (ap/Newsnet)

Créé: 02.03.2012, 09h09

 

 

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2 mars 2012 5 02 /03 /mars /2012 16:45

occupygeneva - 02/03/2012 

 

Appel international – Action 2&3 mars

MANIFESTATION DE SOUTIEN AU PEUPLE GREC, LE 15 FEVRIER 2012 DEVANT L’ONU.

L’argent est devenu maître de nos vies, il dicte la politique.
Les politiciens valsent et obéissent toujours aux mêmes injonctions.
Ils veulent nous y soumettre alors résistons !

Ils voudraient nous enchaîner par la dette
cette escroquerie du siècle
ce pouvoir indûment donné aux banques et à la finance internationale, sur notre avenir et nos vies.

Ils voudraient nous faire peur
en nous montrant l’hyper-austérité infligée à la Grèce
La Grèce, où des enfants s’évanouissent de faim dans les écoles
Où des malades meurent faute de médicaments dans les hôpitaux
Où malgré la terrible répression, le peuple grec redresse courageusement la tête
Il nous appelle, nous interpelle…

Leur combat est le nôtre,
Nous sommes tous grecs,
Nous sommes un et unis,
Nous sommes légion,
Nous ne lâcherons rien !

Les 2 et 3 mars,
Contre la dette qui nous enchaîne dans le monde entier
imposons des solutions pour reprendre le pouvoir sur nos vies.
Occupons les banques
Occupons la dette…

http://takethesquare.net/fr/2012/02/24/occupons-les-banques-occupons-la-dette-nous-sommes-tous-des-grecs
 (+ conseils pour l’organisation d’actions)

Photo de Demir Sönmez (http://demirsonmez.blog.tdg.ch/archive/2012/02/15/rassemblement-en-soutien-au-peuple-grec.html)

 

 

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1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 17:32
http://indignesduvar.over-blog.fr
Mercredi 29 février 2012

Aujourd'hui, mercredi 29 février 2012, une journée d'action européenne syndicale était organisée. Nous avons préparé nos banderoles dans la bonne humeur, et nous nous sommes invités à cette manifestation, tout simplement.

 

Mais ce n'est pas en manifestant un jour que nous pourrons nous faire entendre, c'est en prenant la rue, tous les jours s'il le faut! Nous devons en finir avec ces politiques qui ne visent qu'à affaiblir les peuples en les excluant des décisions qui les concernent en premier lieu, en les affamant.

P1070387

 

Nous devons nous mobiliser, nous réunir, et réfléchir nous-mêmes à l'institution d'une réelle démocratie.

 

Ils ne nous entendent pas, ne nous écoutent même pas, nous écrasent continuellement! Ils ne nous représentent pas!

 

Nous ne devons plus accepter d'être considérés comme de simples marchandises aux mains de financiers et de politiciens qui ne soignent que leur propres intérêts!

 

 Reportage France3 locale :

 

 

 

La seule solution viendra du peuple. Prenons la rue, unis, car ensemble un peuple est fort.

 

 Nous sommes les 99%!!!P1070389CS

 

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