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2 août 2011 2 02 /08 /août /2011 14:52
Grèce: le camp des Indignés à Athènes évacué par la police

ATHENES — La police et des employés municipaux d'Athènes ont évacué samedi les manifestants anti-austérité du mouvement des Indignés qui campaient et occupaient depuis plus de deux mois la place centrale de Syntagma, épicentre du pouvoir et des contestations en Grèce, a constaté l'AFP.

Le campement de tentes et d'installations éphémères installé depuis le 25 mai sur la place en face du Parlement a été démantelé ainsi que "différents objets qui polluaient l'environnement", a indiqué dans un communiqué la police, selon laquelle 25 camions ont été nécessaires pour mener à bien l'opération de nettoyage.

La police a procédé à l'arrestation de huit personnes durant l'opération, quatre Grecs, deux Français, un Allemand et un Roumain, accusés d'avoir "violé les lois sur la protection de l'environnement", a ajouté la police sans autre précision.

Ils seront transférés devant un procureur.

"Il n'y a pas eu de bousculade, mais à leur façon ils ont été très clairs sur le fait qu'on devait partir", a dit à l'AFP l'un des manifestants évacué du camp, qui se retrouvait dans une rue voisine avec son paquetage.

"Je ne comprends pas pourquoi on nous a dit de partir, les places publiques sont faites pour tous les citoyens", a ajouté le jeune homme en requérant l'anonymat.

"Nous avons essayé de dérouler une banderole une fois que la place a été évacuée, mais on nous a dit de l'enlever tout de suite, faute de quoi on risquait d'être arrêté", a ajouté un autre Indigné.

Plusieurs d'entre eux ont indiqué qu'ils avaient l'intention de rester dans les alentours.

Depuis le 25 mai, le mouvement des "Indignés" calqué sur un mouvement éponyme en Espagne a réussi à faire descendre des dizaines de milliers de Grecs dans la rue sans violence au début du mouvement pour protester contre des mesures d'austérité et la politique de réformes menée par le gouvernement grec, sous la pression des créanciers du pays.

Ce mouvement, fortement relayé par les réseaux sociaux, qui se voulait apolitique et loin de toute étiquette syndicale, a rencontré un vif succès initial car les manifestations dégénèrent souvent dans la violence en Grèce.

Au milieu d'une forêt de banderoles pronant la "révolution maintenant, partout", ils s'étaient installés à résidence sur la place, menant de nombreux débats publics sur la façon de sortir de la crise de la dette qui écrase le pays, ou de renouveler la démocratie.

Leur nombre a beaucoup diminué depuis l'arrivée des grosses chaleurs à la mi-juillet.

La place, bordée de grands hôtels et de bâtiments publics, a été le théâtre les 29 et 30 juin d'actes de violence importants et inondée de gaz lacrymogènes par la police, lors des manifestations qui tentaient d'empêcher le vote de quatre nouvelles années d'austérité en Grèce, à la demande des créanciers du pays.

Copyright © 2011 AFP. Tous droits réservés. Plus »

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1 août 2011 1 01 /08 /août /2011 21:53

Comment s´est crée #acampadasol, texte pour diffusion internationale.

1. NOUS SOMMES LES INDIGNÉS

Le 15 mai 2011, un groupe de citoyens de différentes idéologies, nous avons commencé un mouvement a-partisan connu sous le nom de 15M. Ce jour là, après une manifestation, et d'une manière spontanée, nous avons décidé de camper dans les rues et les places de notre ville, pour montrer notre rejet face à la situation politique et économique dont nous souffrons quotidiennement. C´était pour nous une façon de nous organiser pour chercher entre tous une manière de créer un meilleur monde.

Plus de 50 villes espagnoles se sont rapidement jointes au mouvement en créant des campements dans tout le pays, des groupes d'appui ont également surgi dans beaucoup d'autres pays. Actuellement, dans certaines villes, nous ne campons plus sur les places principales, mais nous organisons des centaines d'assemblées dans les quartiers.

Aucun parti, association ou syndicat ne nous représente. Nous ne le souhaitons pas car nous croyons qu´en tant que personnes, nous devons décider par nous mêmes. Nous voulons réfléchir ensemble à comment créer un monde où les personnes et la nature se placent au devant des intérêts économiques. Nous voulons imaginer et construire le meilleur des mondes possibles. Ensemble nous pouvons et nous le ferons. Sans peur.

http: // www.youtube.com/watch ? V=x2xuSHdjZ00

http: // www.youtube.com/watch ? V=Vr9BTyug4FA

http: // www.youtube.com/watch ? V=bRBbI257cOQ

http: // periodismohumano.com/temas-destacados/los-primeros-40-de-sol.html

http: // english.periodismohumano.com / 2011 / 06 / 06 / the-first-40-at-sol/

 

2. POUR QUOI PRENONS-NOUS LES PLACES ?

Nous prenons les places parce qu'elles ont toujours été les nôtres, mais nous l'avions oublié. Ils nous appellent les indignés, et nous le sommes.

Nous sommes fatigués de nous sentir comme des numéros dans les journaux, des données statistiques, en tant que consommateurs potentiels; fatigués d´être considérés comme de la marchandise aux mains d'hommes politiques et banquiers.

Nous avons un vote, mais nous n'avons pas de voix, nous sommes frustrés du manque de volonté des hommes politiques de développer des mécanismes directs de participation dans la prise de décisions. Des mécanismes qui en finiraient avec la corruption et le manque de transparence dans la politique, les institutions publiques, et qui mettraient le citoyen au-devant des marchés et autres intérêts particuliers.

Nous ne comprenons pas pourquoi nous avons à payer la facture d'une crise dont ceux qui sont responsables continuent à jouir de bénéfices record. Nous sommes fatigués et las des injustices. Nous voulons redonner une dignité à l'humanité.

Le monde actuel n´est pas celui dans lequel nous voulons vivre, et nous sommes ceux qui doivent décider de son devenir. Nous savons que nous pouvons changer le monde, et nous le faisons avec bonne humeur.

Nous prenons les rues et les places pour les mêmes raisons que d´autres mouvements citoyens l´ont fait avant nous, comme en Islande ou dans les pays du Printemps Arabe, et pour les mêmes raisons que d'autres pays le feront après nous.

Nous jouons notre rôle de manière locale, mais nous pensons de manière globale. Les problèmes sont à échelle planétaire et la solution qui existe est globale.

3. QUE FAISONS-NOUS ?

Nous sentons, observons, pensons, écoutons, parlons, proposons, discutons, coopérons, apprenons, créons des réseaux, nous communiquons, nous essayons de nous comprendre, travaillons, construisons …

Nous luttons … pour le changement d'un système injuste, controversons ses lois, ses schémas de participation, ses systèmes économiques et proposons des alternatives concrètes et réalisables afin d'améliorer le monde et la vie de tous ses habitants.

Nous créons … les réseaux humains et digitaux qui donnent naissance à de nouvelles formes de connaissance collective, en alimentant notre capacité d'analyse toujours plus grande et nos mécanismes de prise de décisions conjointes. Nous sommes l'organisation de l'intelligence collective.

Nous développons … de nouvelles méthodes pour nous organiser, nous rattacher et vivre. En face de l'immobilisme soutenu par le système, nous cherchons un état d'évolution et d'améliorations permanentes, d'active participation, de réflexion et d'analyse, de décision et d'action.

4. COMMENT LE FAISONS-NOUS ?

Nous récupérons et utilisons l'espace public : nous prenons les places et les rues de nos villes pour nous réunir et travailler d'une manière conjointe, ouverte et visible. Nous informons et invitons tous les citoyens à nous rejoindre.

Nous débattons sur les problèmes, cherchons des solutions et provoquons des actions et des mobilisations. Nos réseaux et outils télématiques sont ouverts : toute l'information est disponible sur Internet, en plus de l'être sur les rues et sur les places.

Nous nous organisons dans des assemblées, en prenant des décisions de manière ouverte, démocratique et horizontale. Il n´y a pas de leadership ni de hiérarchie.

[Manuel Espagnol] http: // madrid.tomalaplaza.net / 2011 / 05 / 31 / guia-rapida-para-la-dinamizacion-de-asambleas-populares/

[Manuel English] https: // n-1.cc/pg/file/carolinagc/read/344945/quick-guide-to-dynamics-of-peoples-assemblies-13_6_2011

Comme les travaux sont nombreux et très variés, pour nous organiser, nous nous divisons et répartissons les tâches entre trois types de groupes :

1. Des commissions

2. Des groupes de travail

3. Des assemblées générales

Les commissions et les groupes de travail travaillent de manière autonome.

Les Commissions ont un caractère structurel et organisationnel, ce sont les outils du mouvement (Commission légale, Commission de communication, Commission d'informatique, etc..).

Les Groupes de travail pensent, débattent et font des recherches collectives sur des sujets concrets (le Groupe de travail de politique, d'économie, d'environnement, etc..) afin d'analyser les problèmes et chercher des solutions.

Les Commissions et les Groupes de travail sont ouverts à qui veuille y participer. Ces réunions sont réalisées dans des espaces publics, et toutes les décisions sont reprises dans les actes qui se publient sur Internet. Toutes sont organisées en assemblées horizontales, mais le fonctionnement interne de chacune est décidé par le propre groupe et se fait dans une évolution et une optimisation constante du fait de leur caractère ouvert et collectif.

Les décisions importantes des Commissions et le travail des Groupes de travail sont ensuite soumis à l'Assemblée Générale pour qu'entre tous nous les évaluions et les ratifiions. Ainsi nous conjuguons un travail indépendant et efficace avec une coordination d'assemblée et horizontale.

Dans la sphère virtuelle, nous créons des réseaux sociaux et des outils web pour nous rattacher et pour mettre en commun notre travail et nos actions. Nous utilisons le réseau social N-1 et d'autres outils collaboratifs pour nous regrouper; nous avons nos propres pages :

http: // www.takethesquare.net (international)

http: // www.tomalaplaza.net (étatique)

http: // www.tomalosbarrios.net (des quartiers)

Nous utilisons Twitter et Facebook pour donner une visibilité au travail effectué et avoir une forte visibilité sur Internet.

5. ORGANIGRAMME

Voici quelques commissions :

- Communication.

Elle communique à l'extérieur ce qui se passe dans le mouvement. Deux de ses tâches fondamentales sont l'interaction avec les médias et la diffusion d'informations au travers d´internet et des réseaux sociaux. Elle compte sur la présence d´une sous-commission de traduction qui permet une diffusion globale au mouvement.

- Extension.

Elle incite d'autres secteurs, collectifs ou agents sociaux à participer et s'incorporer : des universités, des associations vicinales, des lieux de travail. Elle essaye de coordonner les autres campements et assemblées, en les appuyant et en les promotionnant à échelle locale, nationale et internationale.

- Légal.

Elle donne une couverture légale au mouvement, en expliquant la situation juridique dans laquelle il se trouve, en parlant avec la police et c´est elle qui prévoit les « risques » légaux qui peuvent se poser.

- Dynamisation des assemblées.

Elle se charge de préparer la méthodologie à suivre dans l'assemblée : préparation anticipée d'un ordre du jour, modération, gestion des temps d'intervention et des de tours de parole, etc. Elle élabore aussi l'acte de l'Assemblée Générale.

- Information.

Elle informe dans la rue les citoyens qui s'intéressent au mouvement.

- Action.

Elle organise les activités internes (des conférences, des rencontres, des évènements ludiques, revendicatifs, etc..) et planifie des actions externes de sensibilisation, d'information ou de pression politique.

- Coordination interne.

Elle coordonne le travail des commissions. Elle essaie de collecter les décisions que prennent les différents groupes et les redistribue au poste d'information. Elle coordonne aussi l'information essentielle de toutes les commissions (comme les lieux de réunions, les contacts, etc..).

- Analyse.

Elle vérifie le discours interne, externe, l'organisation et la manière dont s´étend le mouvement. Son travail est de reprendre et de relancer l'information, après l'avoir analysée, changée et systématisée.

Il y a aussi des Commissions dont le travail fondamental est lié à l'existence des campements :

- Infrastructure.

Elle fournit les moyens matériels nécessaires pour les campements ou pour les autres activités: tentes, chapiteaux, postes de travail, distribution de l'espace, points d'information, installation électrique (des générateurs), sanitaires, etc. Une bonne partie du matériel est obtenue par des donations.

- Respect.

Elle veille à l´ambiance pacifique et au respect, elle intervient lors de possibles incidents, en cas de provocations et en prévient les situations de risque. Sa force : uniquement la parole, elle utilise une communication verbale pour expliquer et convaincre de l'importance de l'ambiance de respect.

- Infirmerie.

En cas d'urgence elle se charge des premiers secours, collecte et gère le matériel sanitaire.

- Alimentation.

Elle reprend et traite les dons d'aliments et établit l´ordre des repas.

- Propreté

Elle organise des méthodes pour que les camps soient maintenus propres et salubres. Ce n'est pas un service de nettoyage : nous sommes tous responsables de la saleté que nous générons.

Quelques uns de nos groupes de travail :

Education et une Université.

Culture.

Environnement.

Economie.

Travail Social.

Politique.

Féminisme.

Migration et Mobilité.

Science et Technologie.

Pensée

6. LIENS

International

www.takethesquare.net contact.takethesquare@gmail.com

http: // www.facebook.com/Take.the. Square

Espagne

www.tomalaplaza.net

www.tomalosbarrios.net

[Rréseau social]

www.n-1.cc

Manuel Espagnol

http: // madrid.tomalaplaza.net / 2011 / 05 / 31 / guia-rapida-para-la-dinamizacion-de-asambleas-populares/

Manuel English

https: // n-1.cc/pg/file/carolinagc/read/344945/quick-guide-to-dynamics-of-peoples-assemblies-13_6_2011

Organigramme Espagnol

https: // n-1.cc/pg/file/carolinagc/read/341360/organigrama-grfico-de-acampadasol

Histoire Espagnol

http: // periodismohumano.com/temas-destacados/los-primeros-40-de-sol.html

Histoire English

http: // english.periodismohumano.com / 2011 / 06 / 06 / the-first-40-at-sol/

Des vidéos

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=x2xuSHdjZ00

http://www.youtube.com/watch?v=Vr9BTyug4FA&feature=player_embedded

http://www.youtube.com/watch?v=bRBbI257cOQ&feature=player_embedded

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31 juillet 2011 7 31 /07 /juillet /2011 13:15

26 juillet. A TEL AVIV Le mouvement de masse continue depuis 5 jours, sans relais médiatiques. Version Franco-Anglaise.

 

Sur la pancarte : "Mubarak. Asad. Netanyahu."

 

Approximately 30,000 protesters marched in Tel Aviv last night, with social justice activists blocking central streets and chants of « Mubarak. Assad. Netanyahu » filling the air.
Tel Aviv police arrested 42 activists, which is an extremely rare number, « if not unprecedented, » according to +972 Magazine, which has been closely following the circumstances surrounding the sudden rise of Israel’s progressive left.

Environ 30 000 personnes ont protesté hier lors d’une marche a Tel-Aviv, des activistes pour une justice sociale ont bloqué les rues centrales et ont antonné des chants «Moubarak assad Netanyahu».

La police municipal rapporte l’arrestation de 42 activistes, se qui es rare sinon une première, selon le magazine +972, qui a suivi, avec grand intérêt le soulèvement soudain d’une gauche progressive en Israel.

The protests are part of a larger movement that began as opposition to rising housing prices, and indeed is still centered around that issue, but has spread to other social justice and progressive causes.

These protests are being described as « the greatest challenge PM Netanyahu faces on the home front, » and show that the progressive left in Israel has awoken.
Change in Israel may be coming.

La protestation a débutée sur l’augmentation des prix des appartements, et y est encore centrée, mais commence à se répandre sur les divers plans et causes sociales.

Le tout est décrit comme le plus grand défi a relever pour le premier ministre Netanyahu et démontre l’éveil de la gauche progressive en Israel. Des changements pourraient être a prévoir prochainement.

Noam Sheizaf offers a good visual description of how, last week, these protests began to foment:
It happened almost overnight: Friday morning a week ago, walking near Habimah Square in central Tel Aviv, I saw only a handful of tents, with no more than a few dozen Israelis who answered an internet call for an ongoing protest against rising rent costs. On Saturday evening the tents covered an entire block on Rothschild Boulevard, and protesters threw cottage cheese containers on the Likud HQ on nearby King George Street. A couple of days later, the tent protests came to dominate the news cycle.

Noam Sheizaf décrit le tout avec une bonne vue d’ensemble de la situation lors de son début la semaine dernière : cela c’est pratiquement déroulé pendant la nuit : Vendredi matin, il y a une semaine, je marchais près du square Habimah dans le centre de Tel-aviv, quand j’ai vue une poignée de tentes, avec un peu moins d’une douzaine d’israéliens ayant répondu à un appel internet pour protester contre la hausse des prix de location. Samedi soir les tentes avaient couvert le bloc du Boulevard Rothschild en entier, les protestataires on même lancé des boites de fromage cottage sur le quartier général de Likud près de la rue King George. Quelques jours plus tard les tentes prenaient l’attention des nouvelles.

Housing minister Ariel Attias (Shas) argued that the protesters were spoiled kids that refuse to leave the fashionable center of the country, but by Tuesday there were tents in Jerusalem, the southern city of Beer Sheva and as far north as Kiryat Shmona, near the Lebanon border (see a map of all the protests here)

Le ministre des Logements Ariel Attias argumentait que la vague de protestation venait de la part de jeunes israelites mécontents et ne voulant pas quitter le quartier de la mode du centre du pays, mais mardi les tentes ont poussé à Jérusalem, la ville du sud de Beer Sheva et au nord dans la ville de Kyriat Shmona, près de la frontière du Liban.

By Wednesday protesters tried to break into empty apartments in Tel Aviv and Jerusalem; the tents on Rothschild Boulevard stretched several blocks, all the way from Habimah Square to Shenkin Street, and marches and rallies were scheduled for the weekend. The Friday papers declared that Binyamin Netanyahu sees the tent protest as the greatest potential political threat to his governing coalition.

Mercredi les protestataires ont essayé de s’introduire à l’intérieur d’appartements vides dans Tel-Aviv et Jérusalem ; les tentes sur le boulevard Rothschild se sont étendues sur plusieurs patés de maison du square Habimah à la rue Shenkin. Des marches et des ralliements étant prévues pour la fin de semaine. Dans les nouvelles du vendredi Binyamin Netanyahu percevait les tentes comme la plus grande crise vécu par sa coalition politique.

"Nous voulons la justice sociale !" - 972 Magazine.

These protests, which began as explicit anger at the rising rental prices in cities across the country, have been fueled by the response of Netanyahu’s government, which initially, with hostile rhetoric, dismissed them as being part of a large, leftwing movement being funded by outfits such as the New Israel Fund. The initial rhetoric, which claimed that the protests were not about anything other than the « Zionist Left’s » political agenda, only served to increase protesters’ anger and resolve.

Les manifestations auraient débuté par une colère explicite lié à la hause des prix au niveau des locations des habitations à la grandeur du pays et aurait été envenimé par les propos hostiles du gouvernement de Netanyahu qui se dégageait de toute faute pointant du doigt le New Isreal Fund. Le tout ferait partie de l’agenda des sionistes de gauche qui ne cherchent qu’a augmenter la protestation.

These reactions from Netanyahu and other government officials have served to broaden the protests, which have now moved from rent prices to a host of social justice issues: women’s rights, union rights and education reform, among other things, with general chants of « revolution » heard on the streets last night.

Les réactions du ministère et des acolytes de Netanyahu ont servi aux  manifestants et portent sur un large éventail de sujets tel que : les prix de location, les droits des femmes, les syndicats et leurs droits, réforme de l’éducation le tout accompagné de chants pour une Révolution entendues  dans les rues la nuit dernière.

What has yet to be heard, in the protests, are calls for more democracy in the wake of the anti-democratic laws that have recently been passed. Also absent has been the Israeli-Palestinian conflict.

However, as these protest spread, and all indications are that they are going to continue – as Israel’s progressive left awakens – I suspect that all of the above issues will become represented by the protests, which are taking on a large, general « anti-Netanyahu » bent.

Deux absences à remarquer dans ces manifestations; ce sont les appels à plus de démocratie vis a vis des lois anti-démocratiques récemment passées par les élus et bien sur le conflit israëlo-palestinien.

Les manifestations sont certes un mouvement anti-Netanyahu, mais il faut admette que plus le mouvement de la gauche progressiste sera fera fort et étendu, plus il faudra compter sur l’ajout de ces sujets pour le moment absents.

 

Ces réactions de Netanyahu et d’autres responsables gouvernementaux ont servi à élargir les protestations, qui ont maintenant dépassé la question des prix des loyers pour des questions de justice sociale : droits des femmes, droits syndicaux et la réforme de l’éducation, entre autres choses…

http://www.alternet.org/newsandviews/article/639318/israel_erupts_in_protest

 

 

Des villes de tentes commencent à s’élever  à travers tout le pays et des milliers de personnes protestent désormais dans les rues contre la hausse des prix du logement et la passivité du gouvernement.

 

La centrale syndicale nationale, la Histadrout, s’est jointe aux protestataires le 27 juillet et somme le gouvernement de mettre en place, des négociations, et de fournir de véritables solutions, à la crise du logement, faute de quoi, de nouvelle protestations, sont à attendre.
Ce qui a d’abord commencé comme une petite protestation d’étudiants à Tel Aviv a rapidement pris de l’ampleur et s’est métamorphosée en un mouvement national avec des gens de tout âge et de tout niveau social.
On répertorie à présent des sites de tentes dans plus de 20 villes israéliennes, la dernière étant Netanya.
Dans cette ville, 22 tentes ont été montées. Contacté par Guysen International News, l’organisateur de ce rassemblement Shlomo Sarfati, explique qu’il souhaite agrandir ce campement et toucher la communauté francophone très présente et influente dans cette ville.
Le campement compte aujourd’hui 15 personne mais 120 autres y sont attendues.
« On espère que la communauté francophone va se joindre à notre cause car cela les concerne», explique-t-il.
Sur le plan régional, une pression constante est faite sur la mairie de Netanya, afin qu’elle arrête  d’entreprendre des projets d’appartements de 4 ou 5 pièces et qu’elle s’occuppe des étudiants et jeunes couples.
Autre symbole fort, les jardinières d’enfants et jeunes parents se sont joints  au mouvement général de protestation. Ils ont notamment prévu d’organiser une « marche des poussettes » dans plusieurs grandes villes d’Israël pour dénoncer le coût élevé des frais d’éducation.
Une autre manifestation est prévue samedi à Tel Aviv. Ce soulèvement national est en grande voix de faire tomber le gouvernement.
La grogne sociale est donc de mise en Israël. D’autant que le mouvement de grève des médecins se poursuit et que la controverse autour du prix des produits alimentaires, n’est pas éteinte.
Un durcissement du mécontentement qui tombe au plus mal pour un Benyamin Netanyahou déjà très occupé par les grands dossiers internationaux.
Signe de l’importance de cette crise, le Premier Ministre a annoncé le report de toute prise de décision définitive concernant l’attitude à adopter vis-à-vis de la Turquie quant à d’éventuelles excuses pour le raid mené l’an passé contre le Mavi Marmara. Raison officielle invoquée pour expliquer ce report : la contestation sociale.
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30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 11:22

Fin du voyage : le 8 octobre à Bruxelles. D'ici là ces jeunes Espagnols partis de Madrid le 26 juillet rencontreront sur les routes de France toute l'Europe indignée.

29.07.2011 | Elena Herrera 

France
Courrier international
 

"On meurt d'envie d'arriver, et on n'est même pas encore partis." Piotr Lewandowski, un Polonais de 22 ans, a perdu en janvier son emploi dans une cartonnerie espagnole. En juin, il est parti de Santander, dans le nord-ouest du pays, et a marché pendant vingt-trois jours aux côtés des "indignés" pour rejoindre Madrid. Le 26 juillet dernier, il a une nouvelle fois décidé, avec une trentaine de membres du "mouvement du 15 mai", de prendre la route jusqu'à Bruxelles. A pied. Son objectif ? Une "révolution mondiale".

"La décadence sociopolitique, économique et environnementale qui règne dans nos systèmes est un ennemi international complexe et intangible contre lequel nous devons lutter en se mobilisant en bloc." Derrière ce mot d'ordre, un groupe d'indignés a décidé d'avancer le départ de la marche vers la capitale administrative de l'Union européenne au cours d'une assemblée qui s'est tenue le 25 juillet dans le parc madrilène du Retiro. "Le 'mouvement du 15 mai' continue, nous n'avons rien à perdre", expliquaient certains d'entre eux, rassemblés par petits groupes sur la place de la Puerta del Sol avant le grand départ.

Les marcheurs ont prévu d'arriver à Bruxelles le 8 octobre pour présenter au Parlement européen leurs revendications. Ils profiteront du chemin pour "dialoguer". Ce parcours sera ainsi l’occasion d’améliorer la coordination du mouvement au niveau international et de parvenir à un cadre d'action commun.

Comme l'explique l’un des porte-parole, il s’agit de "diviser la France en terrains d'action". A chaque étape, des indignés venus de différents pays rejoindront la marche. Le 17 septembre, ils seront tous rassemblés à Paris. Les organisateurs attendent encore des confirmations d'autres indignés venus d'Italie, de Grèce, d'Allemagne, de Suisse et du Royaume-Uni. A priori, ils sont tous prêts à entreprendre ce chemin pour "porter le message du mouvement partout en Europe" et arriver simultanément à Bruxelles. Par ailleurs, un autre groupe devrait quitter Barcelone dans les jours à venir. Les deux convois se rejoindraient alors à Tours et termineraient la route ensemble.

Le jour du départ, le "mouvement du 15 mai' a largement incité ses sympathisants par l'intermédiaire des réseaux sociaux à se rendre à la Puerta del Sol pour dire au revoir aux pèlerins. Ils étaient une centaine à avoir fait le déplacement, pour les soutenir et les accompagner sur la première étape. Parmi eux, Beatriz, une jeune fille de Bilbao, assure qu'elle les rejoindra quand ils passeront par le Pays basque : "A Bruxelles, nous allons prouver que, si les gouvernements ne sont pas capables de s'unir, les peuples le peuvent."

Juste avant le départ régnait la même ambiance festive et revendicatrice qui caractérise le mouvement depuis le début. Le cri de guerre des manifestations indignées : "Du nord au sud, d'est en ouest, la lutte continue coûte que coûte !" a été repris en chœur par les participants. On a pu entendre d'autres slogans traditionnels du 'mouvement du 15 mai' du genre : "Non, non, non, ils ne nous représentent pas !" ou "Le peuple uni jamais ne sera vaincu !".

Guillermo, arrivé à Madrid à pied depuis Alcázar de San Juan (dans la province castillane de Ciudad Real [à environ 140 km de la capitale]), a rejoint lui aussi la grande marche. "Nous voulons faire passer à la société et au monde politique un message de changement et, par ce modeste symbole, montrer que rien n'est impossible."

A Bruxelles, les marcheurs indignés sont attendus par Carmen Gil, une Sévillane installée dans la capitale belge depuis deux ans. Avec d'autres membres du mouvement, elle se chargera de coordonner l'accueil des voyageurs: "Il y a beaucoup de gens, des Espagnols et des Belges, qui les attendent déjà."

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à lire également
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• Les “Indignés” marquent des points - El País
• Nouvelle mobilisation massive des "indignés" - El Periódico de Catalunya
• Les Indignés préparent d'autres manifestations - Público
• Les "indignés" dénoncent les politiques corrompus - Público
• Deux semaines d'indignation - Courrier international
• Un printemps espagnol - Courrier international
• Un signal pour toute l’Europe démocratique - Die Zeit
• Sans dirigeant, point de salut ? - La Stampa
• Ces pamphlets qui ouvrent la voie à la révolte - El País
• S’indigner pour que rien ne change - El País
• Même pas vrai !
• Populistes, indignés, même combat ? - Courrier international
• Le mouvement des "indignés" s'invite dans la campagne électorale - Público
• La “jeunesse sans avenir” dans la rue - El País
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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 13:22

10 juillet 2011

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Bruxelles est en effervescence ces derniers jours. L'été a débuté avec son lot d'Apéros Urbains et de festivals. Les terrasses sont pleines à craquer et Bruxelles-les-bains a ouvert ses portes. La Foire du Midi s'installe et la Grand-Place et ses alentours sont bondés de touristes/paparazzi sans voix devant les attributs de notre ketje national. Il est vrai que je pourrais consacrer quelques lignes à ces évènements et aux nombreuses joyeusetés qui vont rythmer la période estivale sans oublier bien sûr les sempiternels combats de coqs de basse-cour qui se déroulent au sein de nos institutions nationales, mais il se fait que d'autres sujets me paraissent bien plus importants tant l'actualité du militantisme citoyen est chargée : les diverses tentatives d'expulsions des campements d'Indignés liégeois, les assemblées populaires qui continuent à se tenir aux quatre coins de la capitale et du monde, les milliers de personnes plus que jamais mobilisées en Egypte, des délégations d'indignés de plusieurs villes européennes qui se réunissent en ce dimanche 10 juillet à Lisbonne pour participer à une Assemblée Générale Internationale à laquelle seront également présents des citoyens venus d'Islande dont entre autres Gunnar Sigurdsson (Open Civic Forum of Iceland) qui y feront part de l'expérience de démocratie participative à laquelle la révolution citoyenne islandaise a donné naissance ainsi que des pistes de collaborations citoyennes internationales, les Indignés Grecs de la place Syntagma ont publié un avertissement adressé à la Troïka, aux banques et aux investisseurs suite à leur Assemblée populaire du 3 juillet dernier sans oublier l'actualité de la flottille vers Gaza et le blocage révélateur dont elle est victime.
Plus proche de nous encore, rappelons qu'alors que des dizaines de citoyens Européens du collectif "Bienvenue en Palestine" se sont vu interdir l'accès aux vols Bruxelles/Tel-Aviv et Paris/Tel-Aviv de ce vendredi matin sous prétexte d'être suspectés d'être des terroristes sanguinolants en puissance ou que sais-je encore, plus d'une trentaine d'entre eux ont néanmoins pu passer à travers les mailles du filet tendu par des compagnies aériennes (dont Swiss Air, Al Italia) qui - il faut le noter - ont accepté de filtrer le flux des passagers sur base d'une liste "noire" fournie par les autorités israéliennes. Les citoyens belges, français, espagnols, hollandais et allemands ayant donc pu atterrir à Tel-Aviv ont été interpellés par la police à leur arrivée à l'aéroport Ben Gourion et sont actuellement détenus à la prison Givon de Ramla. A noter que 5 mineurs belges feraient partie du groupe. Je vous laisse seul juge de ces pratiques illégales et révélatrices un fois encore du caractère violent et répressif de la politique du gouvernement israélien, sans oublier le concours de certaines compagnies aériennes privées européennes qui ont elles aussi, démontrer leur impuissance, leur soumission ou leur complicité avec la politique du gouvernement sioniste. Au-delà même de l'inadmissible que constitue cette machination antidémocratique dont l'autoproclamée "Communauté Internationale" est à la fois complice et commanditaire, comment peut-on décemment accepter que ces citoyens hier encore libres de leur mouvement en Europe, comme vous et moi, soient aujourd'hui illégalement détenus dans des prisons israéliennes ?
A l'aéroport de Bruxelles : (vidéo au bas de la page
A l'aéroport de Paris : (vidéo au bas de la page)


Message de l'équipe de Michel Collon que le Buvard a décidé de relayer :

Abdellah Boudami, co-auteur du livre Israël, parlons-en!, et d'autres pacifistes de la mission Bienvenue en Palestine sont retenus à l'aéroport de Tel-Aviv. Pour contacter le ministre belge des Affaires étrangères: Steven Vanackere,kab.bz@diplobel.fed.be, +32 (0)2.501.85.91 et l'ambassade belge à Tel-Aviv: http://www.diplomatie.be/telav​ivfr, +972 3 6138130

Merci pour votre soutien.


Ces multiples informations étant à présent relayées et la possibilité vous étant donnée de vous y intéresser plus en détail, je vous propose de prendre le temps de nous arrêter sur la problématique des réfugiés afghans grévistes de la faim à Bruxelles tout en essayant de comprendre la nature des liens qui peuvent exister entre eux et les Indignés bruxellois. Si je mets ce sujet sensible sur la table d'autopsie, c'est parce que comme prévu dans mon précédent buvard, je me suis rendu au Polygone ce samedi. Et que de fil en aiguille, j'y ai passé toute la journée. Des tas de rencontres et d'échanges. De points de vue en points de mire, je vais tenter de vous décrire ce qui s'y passe afin que vous compreniez ce qui se trame derrière les peu de propos dont la presse a daigné se faire l'écho.

Pour vous situer dans le contexte spatio-temporel des faits qui vont nous occuper, vous devez savoir que les réfugiés afghans dont il est question représentent une centaine de personnes ayant fui l'Afghanistan, pays en guerre depuis bientôt 10 ans (sans compter les précédentes guerres dont ce pays a été le théâtre). Certains d'entre eux sont en Belgique depuis plus de 5 ans, parfois même 7. Ils sont issus des plusieurs ethnies cohabitant tant bien que mal en Afghanistan, dont les plus importantes sont les Pachtouns, les Tadjiks et les Hazaras. Aussi divergentes puissent être leurs cultures et leurs spiritualités, ils ont uni leurs forces dans une lutte commune pour la régularisation administrative. Ils ont déjà tenté toute une série d'actions pour faire valoir leurs droits ainsi que les obligations des autorités belges à les accueillir et à leur permettre de retrouver la dignité à laquelle chaque être humain aspire. Je pourrais développer les raisons qui motivent leur arrivée en Belgique pendant des heures, mais je pense que la majorité d'entre vous se rend bien compte de l'horreur et de l'inhumanité que ces gens ont quitté pour arriver chez nous.

De squat en squat, d'actions en actions, d'espoir en désillusion, ils n'ont jamais cessé de se battre pour être reconnus. Sur leur route, ils ont aussi rencontré une avocate belge il y a quelques années, Selma Ben Khelifa, elle-même mariée à un réfugié afghan. Au fil du temps, elle a gagné leur confiance. Elle serait d'après ce que j'ai pu obtenir comme informations auprès de diverses sources, à l'origine de leur décision d'entamer une grève de la faim. Selon elle, ce moyen s'impose à eux pour pouvoir faire pression sur les autorités compétentes et l'opinion publique. En parallèle, de nombreux Indignés sur place font m'ont fait part de leurs inquiétudes quant à l'influence que leur avocate pourrait avoir sur leur libre-arbitre. Ce qui, je le pense aussi, n'est pas dénué de sens. Ne perdons pas de vue que ces gens n'ont pas une connaissance suffisante des systèmes politiques de nos sociétés. En quelques sorte, leur avocat est aussi leur principal repère, à la fois porte-parole et conseillère. Expulsés de la rue de la Concorde à Ixelles il y a quelques semaines, certains se sont rendus au campement du Carré de Moscou à la rencontre des Indignés. Face à l'urgence de leur situation et dans un esprit de solidarité, les Indignés et les Afghans se sont indépendamment et conjointement décidés à occuper un bâtiment. Ce bâtiment porte le nom de Polygone et se situe en plein de coeur de la capitale, au 227b de la Chaussée d'Ixelles. Il abritait jadis les locaux de la chaîne de télévision belge AB3.

Parallèlement, les Indignés ont commencé à organiser la vie quotidienne du Polygone, par des ateliers, des assemblées quotidiennes et la mise en fonction d'une cuisine populaire par exemple. Mais il va s'en dire que le cas des grévistes de la faim est au centre des préoccupations. Il a quelques jours, le cabinet du Ministre Melchior Wathelet a proposé aux réfugiés grévistes de bénéficier, à titre exceptionnel, d'un permis de séjour C d'une durée de 6 mois, dont le renouvellement est sujet à une série de conditions telles que celle de pouvoir justifier d'un emploi, ce qui semble totalement inapproprié dans le cas présent. Comment pourrait-on imaginer que ces réfugiés, en grève de la faim depuis 40 jours, pourraient en l'espace de 6 mois, retrouver une santé qui leur permettrait de se mettre à chercher un hypothétique travail qu'ils ne trouveront sans doute jamais ? Il n'en demeure pas moins qu'une cinquantaine d'entre eux ont accepté la proposition du Ministre, qui notons le, a délibérément pris une décision politique sans qu'aucun organe juridique ou parlementaire du pays ne soit consulté. En revanche, quelque 35 réfugiés afghans ont décidé de refuser la proposition. Ils estiment que les conditions dont elle est assortie sont inacceptables. Pour eux, les autorités veulent gagner du temps, elle ne font que déplacer le problème à plus tard. Certains d'entre eux sont déjà passé par ce genre de procédure et ils savent pertinemment qu'elles ne mènent à rien et qu'à chaque fois, ils se retrouvent face aux même constat d'échec. Pour toutes ces raisons, ils ont décidé de poursuivre leur action jusqu'au finish.

Le propriétaire des lieux, jusqu'alors sympathisant de la cause des occupants, a été contacté par le cabinet du Ministre qui lui a suggéré d'introduire un recours en extrême urgence pour permettre l'expulsion des personnes qui occupent le bâtiment, et ce sous prétexte que s'il devait y avoir un mort, le propriétaire serait civilement et pénalement responsable. Ce qui, vous l'imaginer bien, n'a pas manqué d'inquiéter le propriétaire qui a donc prit contact avec des Indignés pour les prévenir que si les Afghans grévistes ne mettaient pas un terme à leur action, il serait contraint de permettre à la police d'expulser tous les occupants du bâtiment. Bien que ce ne soit pas son souhait, le propriétaire ne veut pas prendre le risque de se retrouver dans une situation qui pourrait avoir de graves conséquences pour lui. Ce qui, vous en conviendrez, est légitime.

Suite à l'Assemblée Populaire de ce vendredi soir, les Indignés ont réaffirmé leur intention de poursuivre l'occupation du Polygone et  ils ont contacté le propriétaire afin de le rassurer et de lui faire part de leur volonté de nouer le dialogue avec les grévistes. Jusque-là, tous sont d'accord. Mais il semble que les avis soient partagés quant à l'issue des actions entreprises. Certains veulent convaincre les grévistes d'arrêter leur action estimant que celle-ci est contreproductive car c'est leur santé et leur vie qu'ils mettent en otage. Le fait qu'ils soient prêts à sacrifier leur vie pour obtenir des papiers leur semble irrationnel et insensé. Et d'autres sont plutôt d'avis qu'il s'agit de leur liberté et que l'acte politique qu'ils posent est tout à fait sensé et qu'ils en sont les seuls responsables.

Quelques minutes avant l'Assemblée Populaire à laquelle j'ai assisté ce samedi soir, la confirmation d'un avocat quant à la pertinence des menaces émanant du cabinet du Ministre est tombée. Il en ressort clairement qu'en aucun cas, le propriétaire ne pourrait être considéré comme responsable de la mort ou des problèmes de santé qui pourraient survenir dans son bâtiment, tout comme personne ne peut être reconnu comme responsable d'un suicide qui se serait déroulé chez lui. L'unique raison pour laquelle il pourrait être inquiété serait due aux dégâts que le bâtiment pourrait causer aux occupants, risque pour lequel il est assuré. En d'autres termes, il ressort que l'argument utilisé par le Cabinet du Ministre des Affaires Etrangères pour faire pression sur le propriétaire et in fine, sur les Afghans et les Indignés, est un piètre mensonge. Je suppose que vous conviendrez que ce constat est plutôt accablant ?

Un élément important à relever également est le défilé des ambulances qui est pour le moins impressionnant. Rien que pour la journée de samedi, l'ambulancier que j'ai pu voir intervenir avant l'Assemblée Populaire de 20h aurait affirmé en être à sa 8ème intervention de la journée. Ce qui commence à créer des problèmes de saturation au niveau des services 100 et 101 d'après les agents de police avec qui j'ai pu m'entretenir au cours d'une d'entre elles.

Lors de l'Assemblée Populaire, une dizaine de réfugiés ayant pris la décision d'arrêter le grève ainsi que 3 grévistes dont leur représentant étaient présents. La session fut l'occasion de prendre connaissance des informations que chacun pouvait avoir à partager et des solutions à trouver avec les Afghans pour éviter le pire. Malgré les tentatives de négociation et d'explication qui se sont succédées, les grévistes ont réaffirmé leur volonté d'aller jusqu'au bout de leur action. Ils sont conscients des risques graves qu'ils encourent mais ils sont déterminés à poursuivre leur combat. Ils ont par ailleurs tenu à remercier les Indignés pour le soutien et l'énergie dont ils ont témoigné. Suite à l'Assemblée Populaire, le sentiment d'impuissance des Indignés sur place était indéniable, bien qu'ils fassent beaucoup pour soutenir les réfugiés. Il est fort probable que des évènements importants aient lieu dans les jours qui viennent. Je vous suggère de rester à l'écoute si le coeur vous en dit. Car il paraît évident dans cette urgence que le risque d'expulsion ou encore de décès sont très importants. Et la position des autorités face aux problèmes ne fait qu'appuyer d'avantage ce triste constat.

Voilà, je pense que je vais poser le stylo ici en espérant que tous les éléments dont vous avez pris connaissance vous seront utiles pour vous faire votre opinion ou du moins qu'ils vous auront donné envie d'en savoir plus et de vous aussi vous faire relai des innombrables voix de citoyens écrasées sous le poids de la pensée unique que l'on nous sert en permanence. N'hésitez pas à en débattre autour de vous, à prendre des initiatives et à vous joindre à cette dynamique citoyenne historique qui, je l'espère, n'a pas fini de faire parler d'elle.

A bon entendeur,


Badi BALTAZAR
* Pour visualiser les vidéos cliquer sur "link (ici bas) +Ctrl"

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26 juillet 2011 2 26 /07 /juillet /2011 10:55

Facebook & Sites Officiel (23 pays/45 Villes)

Publié par Poetes Indignes le 10/06/2011

Liens Facebook indignés dans le monde

Allemagne-Germany

Australie-Austria

Belgique-Belgium

Bulgarie

Chypre-Cyprus

Danemark-Denmark

Espagne-Spain

Finlande-Finland

France

Site officiel des indignés France

Grèce-Greece

Irlande-Ireland

Islande-Iceland

Italie-Italy

Lituanie-Lithuania

Luxembourg

Pays-Bas

Pologne-Poland

République Tchèque-Czech republic

Roumanie-Romania

Royaume-uni-United Kingdom

Slovaquie-Slovakia

Slovénie-Slovenia

Suède-Sweden

Suisse-Switzerland

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22 juillet 2011 5 22 /07 /juillet /2011 17:22

 Provencracie le Ven 22 Juil - 17:21

 

le site DRY (Democracia Real Ya) remet les compteurs en marche pour le
15 octobre : 89 jours pour préparer la mobilisation européenne convoquée
par le mouvement.

 

 

 

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17 juillet 2011 7 17 /07 /juillet /2011 23:30

link

Voici le lien vers le site international lancé par les indignés de Madridhttp://mjastram.com/acam/wordpress/
Ils cherchent aussi un correspondant en France qui pourrait transmettre les nouvelles importantes de la France concernant le mouvement 



Début du message transféré :

Expéditeur: Ten Houten <oscartenhouten@yahoo.com>
Date: 14 juillet 2011 16:00:11 HAEC
Objet: Preview International New Site

People,


It’s 4 PM on the 14th of July. The appointment is at the Bastille. It seemed to be a suitable time and date to launch a sneak preview of our international revolutionary news site for the benefit of a select group of compañeros.


We have registered the domain www.revolutionsol.net, where you will be redirected to the current construction site. The lion’s share of the credit goes to Mike, who made this all possible.


The basic idea, and some actual information, is already there.


We aim to offer an accessible portal to information from grass roots democracy movements all over the world. We also want to be a useful reference where members of the movement can stay updated on each other.


The site is still a rough sketch. We are looking forward to your feedback. To keep this running we will need editors for the various sections: Greece, France, Iceland etc.


Please send your comment and ideas to mike.jastram@gmail.com and oscartenhouten@yahoo.com.


Take care,

Oscar

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6 juillet 2011 3 06 /07 /juillet /2011 14:21

 

Retour sur les grèves générales en Grèce 28-29 juin 2011

Manifestations violemment attaquées par la police pendant le vote du nouveau plan d’austérité

Un nouveau plan d’austérité a été présenté par le gouvernement socialiste grec (PASSOK) mardi, mercredi et jeudi dernier. Il comprend des nouvelles diminutions des salaires, des nouvelles augmentations des taxes et des privatisations des services publics (eau, électricité, grands ports, etc, etc…). N’était pas ça d’ailleurs le plan dès le début ? D’arriver au point où la Grèce n’aurait aucune autre solution que de vendre à moindre prix ses plus importantes ressources.

Le nouveau plan d’austérité a été exigé, sous forme de chantage, par la fameuse Troika  (Union Européenne, FMI et Banque Centrale Européenne) afin de donner la prochaine partie du prêt.

Le chantage a été adopté de la part du gouvernement : le vice président Theodoros Pagalos a souligné dans un entretien au journal espagnol El Mundo que si ce nouveau plan ne passe pas, le pays va droit vers la fallite, la police ne pourrait plus protéger les banques suite à la rage du peuple, et les tanks de l’armée devront sortir dans les rues !

Plan d’austérité ou tanks ! Par ailleurs, la démocratie n’a pas d’impasses !

Une grève générale de 48 heures a été appelée par les grands syndicats pour le 28 et 29 juin, la première depuis très longtemps. Le mouvement des Indignés, qui existe depuis le 25 mai, et qui a réussi à rassembler des masses énormes dans les places partout dans le pays, appelé également à la participation à la grève et à un siège du parlement pendant les heures du vote. Le mot ‘pacifique’ n’apparait pas à leur dernier communiqué. 

Les manifestants ont du faire face à une répression policière sans précédent. Une guerre chimique a été lancée les deux jours afin de disperser les masses pendant plusieurs heures. Des attaques très violentes et sans pitiés sont observables dans de nombreuses vidéos.

Une image vaut milles mots, donc ne bavardons plus…

Vidéo

Sans paroles…

Les MAT (CRS) jettent des pierres aux manifestants suite aux ordres de leur chef!

Pareil

 

Les MAT attaquent l’entrée du métro, créant un mouvement de foule, risquant de s’avérer dangereux . Ils n’hésitent pas à jeter des lacrymo dans le métro (1:32)

Même attaque et réponse des manifestants

Lacrymo dans le métro

Blessure d’un manifestant par les MAT

Les forces motorisées DELTA envahissent la partie pédestre de la rue touristique Mitropoleos – parmis des restaurants

Les forces motorisées DELTA attaquent des gens dans une cafétéria

Attaque de MAT dans une épicerie (!) rue Nikis

Arrestation de Sifis Kafkalas (militant de gauche pendant la dictature des colonels)  …et coopération bizarre entre MAT et personnes cagoulées – 4:32 (plus tard prouvé d’appartenir à des groupes de l’extrême droite)

Attaque sur la place Syntagma pendant que les manifestants dansaient (vidéo qui date du 15/6/2011)

Quelques vidéos encore sur Indymedia Athens : 1, 2

Photos

Indymedia athens : 1,  2,  3,  4,  5,  6,  7,  8,   9,  10,  11.

babylonia

realdemocracygr.wordpress.com

alepouda.blogspot.com

alexiptwto

news.gr.msn.com

guardian

cryptome : 1,  2,  34

boston

nytimes

demotix : 1,  2

enet

igpapadimitriou’s Photos

Le gouvernement grec a finalement voté ce plan monstrueux. La classe gouvernante a gagné cette bataille… Mais c’était une victoire à la Pyrrhus. De plus en plus le gouvernement se décrédibilise dans les yeux de la société grecque. De plus en plus de gens en Grèce comprennent qu’ils ne vivent pas dans un pays démocratique. Comme c’est écrit sur les murs d’Athènes :

Quand l’injustice devient une loi, la résistance devient un devoir.

 

La situation semble se calmer pour l’instant. Des nouvelles batailles vont arriver. Le peuple grec sera prêt à les donner, armé de solidarité, de détermination et de maturité prévenante des luttes de ces dernières années.

Une grande partie de la société a compris que le pays est déjà en faillite et que les ‘plans de sauvetages’ sont conçus et appliqués que pour aider les banques.

Une grande partie de la société est prête à vivre sans le luxe du monde capitaliste et à faire tous les sacrifices nécessaires pour le détruire et à en construire un nouveau.

Et l’Europe ?

L’Europe vit toujours dans sa boule capitaliste (sauf quelques exceptions). Exactement comme le faisait la Grèce ces dernières années, pendant la période de l’insertion à la zone euro et la réalisation des Jeux Olympiques (2004).

Mais l’Europe ne reste pas là. C’est elle qui impose les politiques d’austérité et qui divise les peuples entre productifs et paresseux. C’est elle qui cache le fait que la crise en Grèce est une conséquence du capitalisme.

La Grèce aura besoin de l’aide de l’Europe. Non pas une nouvelle aide financière qui ne sers à rien au final (et qui poussera encore plus le pays dans la flaque), mais d’une vrai solidarité. D’une solidarité venant de la rue et qui quand le temps viendra, soutiendra les luttes qui se passent en Grèce et aidera à les propager dans d’autres pays.

Et pour commencer dès aujourd’hui, nous vous invitons à diffuser ces images le plus largement possible pour aller à l’encontre de la propagande de l’État grec.

Il en va de même pour l’article « La crise grecque au-delà de la mythologie », qui démonte  les préjugés véhiculés par l’Union Européenne sur la Grèce.

Ps : Pour avoir un suivi détaillé des événements de ces 48 heures, voir le site Contra Info:

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2 juillet 2011 6 02 /07 /juillet /2011 11:47

>Sujet: Un point sur la situation des Indignés de Montpellier
>Date : Thu, 30 Jun 2011 13:20:06 +0200
>
>
>J'en profite pour faire un point sur la suite des événements :
>- Nous avions un premier rendez-vous avec la mairie, fixé lundi 27     juin à
>12h, qui a tout d'abord été reporté au lendemain 9h
>- Le rdv a été minutieusement préparé pendant 2 jours : 5 personnes     ont été

>choisies au consensus pour constituer une délégation ; le     message à faire
>passer à la mairie a également été minutieusement     élaboré au consensus, de
>manière à porter l'intégralité des voix des     indignés, aux profils multiples.
>
>Un des points essentiels était     notamment d'obtenir la cessation des
>interventions policières et des     expulsions (opérées par la police nationale

>dépendant de la     préfecture, mais appuyées par la police municipale et
>l'entreprise     Nicollin, en contrat avec la municipalité), et la
>reconnaissance de     la légitimité du mouvement et de son expression sur la
>place     publique.
>- Lorsque nous nous sommes rendu au rdv du mardi 28 juin, on a     refusé de
>recevoir la délégation de 5 personnes, et exigé que nous     la réduisions à 3
>personnes, sous peine d'annulation du rdv. Nous     n'avons pu accepter cette
>réduction de la délégation dans la mesure     où les 5 personnes avaient été
>choisies au consensus par le     collectif, car représentant chacun une voie et

>une voix du mouvement     (parmi ces 5 personnes, hommes et femmes, d'âges
>variés, chômeurs et     travailleurs, personnes à la rue...). La mairie n'a pas

>souhaité     entendre nos arguments, ni nous expliquer pour quelle raison elle
>ne     fléchirait pas sur le nombre de 3.
>- Au final, 2 représentants de la mairie sont venus nous rencontrer,     et nous
>
>nous sommes accordés avec eux sur le fait qu'ils viendraient     nous rendre
>visite au campement de l'esplanade le mercredi 29.
>- La rencontre a bel et bien eu lieu, nous avons pu échanger,     exposer les
>objectifs du mouvement, et aborder la question des     interventions policières.
>
>Nous ne connaissons pour le moment pas     l'issue de cette rencontre, mais il
>sera prochainement décidé d'un     nouveau rendez-vous au cabinet du maire.
>
>A suivre donc...
>N'hésitez pas à vous joindre à nous pour les assemblées populaires     chaque
>soir à 19h place de la Comédie.
>
>Le jeudi, l'assemblée populaire laisse place à l'assemblée générale     du
>mouvement, évoquant les points d'organisation, l'avancée des     relations avec

>les institutions, les autres villes en mouvement,     etc. L'assemblée générale

>est suivie d'un baleti à partir de 21h !
>
>N'hésitez pas non plus à aller consulter le blog :
>http://acampadamontpellier.blogspot.com/

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