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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 13:11

LEMONDE | 14.10.11 | 13h48   •  Mis à jour le 14.10.11 | 13h48

 

Madrid Correspondance - Dans plus de 860 villes de 78 pays, des citoyens devaient répondre à l'appel des "indignés" espagnols à manifester, pacifiquement, samedi 15 octobre : "United for a Global Change" ("Tous ensemble pour un changement global").

Cinq mois tout juste après sa naissance, le 15 mai, lorsqu'une manifestation dénonçant la dictature des marchés débouchait sur l'occupation pacifique de la Puerta del Sol, à Madrid, le mouvement de revendication citoyenne n'a pas changé d'objectifs.

Dans un manifeste, traduit en dix-huit langues, il demande toujours "une véritable démocratie". "Unis d'une seule voix, nous allons faire savoir aux hommes politiques, et aux élites financières qu'ils servent, que c'est à nous, le peuple, de décider de notre avenir."

Les "indignés" espagnols, qui ont vu comment la Grèce, l'Italie, le Chili, Israël ou encore plus récemment New York, avec le mouvement Occupy Wall Street, reprenaient le flambeau de la résistance citoyenne, se sentent plus forts et légitimes que jamais.

"Cela prouve que nos revendications ne sont pas seulement espagnoles. Partout dans le monde, nos droits - à l'alimentation, au logement, à une protection sociale - sont bafoués", souligne Carlos Paredes, porte-parole de Démocratie réelle maintenant (DRY), l'un des collectifs à l'origine du mouvement des "indignés".

D'un pays à l'autre, l'indignation a pris des formes différentes. A New York, les participants d'Occupy Wall Street s'appuient, par exemple, sur les syndicats, chose impensable en Espagne, une large frange de la société n'ayant pas digéré leur soutien à la réforme des retraites.

"Chaque géographie a ses particularités, reprend M. Paredes. Nous qui sommes dans ce mouvement depuis l'origine, nous avons un respect profond pour l'évolution du mouvement et je crois que nous pouvons être fiers. Ceci dit, nous sentons aussi une terrible responsabilité vis-à-vis de ce qui peut se passer."

La peur des débordements est une préoccupation des "indignés", dont le manifeste affirme explicitement le caractère "pacifique" des actions. "Et ce, même si ce mouvement est horizontal et que nous n'avons rien à voir avec les manifestations qui se dérouleront dans chaque pays", convient le porte-parole de DRY.

Dans la plupart des cas, les "indignés" se sont contentés de faire passer l'appel à la manifestation sur des forums, des réseaux sociaux et Internet en général. Plus rarement, ils se sont aussi mis en contact avec des groupes d'activistes d'autres pays pour relayer leurs mots d'ordre, comme en Italie ou à New York. "Il suffit d'aller sur Facebook et de chercher ceux qui veulent la même chose que nous, renchérit M. Paredes. Parfois, un dialogue s'instaure, mais, souvent, il n'y en a même pas besoin. Si l'idée semble bonne, les gens la reprennent..."

Et puis, il y a aussi les rassemblements tels que le Hub Meeting de Barcelone, en septembre, auquel ont participé des collectifs d'activistes venus de toute l'Europe. "En juillet, nous avions aussi été invités à une rencontre euro-méditerranéenne en Tunisie", affirme Tomas Muñoz, porte-parole de Jeunesse sans futur, un autre des collectifs à l'origine du mouvement des "indignés".

De quoi confirmer que le modèle de mobilisation qui associe campements protestataires, assemblées populaires et manifestations pacifiques séduit les activistes internationaux au-delà des frontières espagnoles.

"Mais nous n'avons rien inventé, insiste M. Muñoz. Nos pères sont les manifestants du "printemps arabe". A la Puerta del Sol, nous n'avons fait que reproduire leur combat, car nous luttons aussi contre une dictature, celle des marchés."

Tout a été fait pour que la mobilisation se propage comme une traînée de poudre, à grand renfort de communication virale et sites participatifs. Sur la page Internet 15october.net, chacun peut ainsi enregistrer le lieu où il pense manifester, le nom de l'organisateur et une adresse courriel pour lancer un appel à la mobilisation.

Le succès de la mobilisation, en revanche, reste un mystère. "Nous savons qu'en Italie, au Brésil et au Chili, la réponse devrait être très forte. Mais en Angleterre, en France ou en Allemagne, nous n'en avons aucune idée", avoue M. Paredes.

L'objectif pour les "indignés" espagnols est d'abord de continuer à aller de l'avant en Espagne même. Ces dernières semaines, ils ont participé à des manifestations en faveur de la défense des services publics, contre la loi des hypothèques, sont entrés dans les universités et les lycées.

A Santiago du Chili, Auckland, San Francisco, Montréal, Paris, Rome, Athènes ou Bruxelles, des manifestations auront lieu ce samedi sous un seul et même mot d'ordre. En Espagne, près de 60 villes y participeront. A Madrid, la manifestation se terminera Puerta del Sol, où tout a commencé. Et, fidèle à lui-même, le mouvement organisera sur cette place devenue symbolique une assemblée populaire. Pour parler du futur des "indignés".

Sandrine Morel

Article paru dans l'édition du 15.10.11

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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 12:26
20minutes.fr Créé le 14/10/2011 à 12h48 -- Mis à jour le 14/10/2011 à 14h27

NEW YORK - Les manifestants anti-Wall Street de New York ont obtenu vendredi une "victoire", la mairie annonçant un report du nettoyage du square qu'ils occupent depuis le 17 septembre au coeur du quartier financier.

La mairie de New York a précisé dans un communiqué que le propriétaire du square Zuccotti "reportait le nettoyage du parc" prévu vendredi, ce qui a suscité une immense clameur parmi les milliers de manifestants et sympathisants réunis tôt vendredi dans le parc.

"C'est une victoire pour nous", a déclaré à l'AFP Senia Barragan, une porte-parole du mouvement, ajoutant que "Occupy Wall Street" allait maintenant réfléchir "à la suite".

Des cris de joie ont fusé dans le parc, où certains manifestants avaient passé la nuit à nettoyer.

"Les gens unis, ne seront jamais vaincus", scandait la foule qui a applaudi à tout rompre l'annonce du report des opérations de nettoyage.

"Ce n'est que temporaire", a cependant souligné une manifestante qui n'avait pas dormi de la nuit, Zora Gusso.

Jeudi soir, Occupy wall Street (OWS) avait lancé sur son site internet un "appel urgent à agir pour éviter la fermeture forcée" du campement. "Rejoignez-nous à 06h00 vendredi, pour une défense non violente à l'expulsion", avait écrit le mouvement, qui depuis quatre semaines dénonce la cupidité de Wall Street et la corruption des 1% les plus riches.

Vendredi matin, des milliers de personnes, dont des militants syndicaux avaient convergé vers le square, au coeur du quartier financier de Wall Street.

Le square était entouré de barrières, la police présente mais discrète.

"Policiers, ne préféreriez vous pas arrêter un banquier? ", pouvait-on lire sur une pancarte. "Liberté de rassemblement", affirmait une autre.

Le propriétaire du square Zuccotti, Brookfield property, avait fait savoir jeudi qu'il allait nettoyer le square à partir de 07h00 vendredi , et demandé qu'en soit retiré tout ce qui y a été amassé depuis le 17 septembre par les manifestants qui dorment sur place.

Le commissaire de police de New York Ray Kelly avait précisé qu'une fois le nettoyage terminé -- prévu pour durer toute la journée de vendredi -- les manifestants pourraient y revenir, mais dans le respect du règlement de ce parc privé mais ouvert au public, c'est à dire "sans les sacs de couchage".

Les manifestants qui dorment en plein air avaient dénoncé une manoeuvre pour mettre fin à leur mouvement.

Importé par 20minutes.fr
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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 11:56

LEMONDE.FR avec AFP | 14.10.11 | 11h52   •  Mis à jour le 14.10.11 | 12h41

 
 

Le mouvement des Indignés, qui organise samedi une journée internationale des Indignés, a rejeté une invitation à débattre de ses positions au Parlement européen. Dans une lettre en français, les Indignés jugent que leur "débat n'a pas à sa place dans ce Parlement".

"Nous croyons qu'il faut amener le débat sur toutes les places, où les gens puissent venir et participer de manière horizontale en appliquant la méthodologie assembléaire", argumentent-ils. Selon eux, "la société tout entière doit être capable de participer à un nouveau processus de dialogue politique entre les citoyens et ceux qui prennent les décisions pour elle".

"Tout au long des marches vers Madrid en juillet et vers Bruxelles depuis août, nous les Indignés avons recueilli les plaintes et les propositions dans les villages et les villes par lesquels nous sommes passés", ont-ils rappelé, soulignant que "les voix auparavant oubliées ont trouvé un écho dans nos assemblées".

Les Indignés remercient le Parlement pour son offre de débat, "mais si vous souhaitez nous connaître et débattre avec nous de nos propositions, vous êtes invités au même titre que n'importe quel citoyen, à participer aux assemblées et activités qui vont se dérouler", ajoutent-ils.

De Madrid, où a débuté le mouvement, jusqu'à New York, des manifestations contre la précarité liée à la crise et le pouvoir de la finance sont prévues samedi dans 719 villes de 71 pays, selon le site 15october.net. A Paris, le rassemblement est prévu à 17 heures devant l'Hôtel de Ville.

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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 00:18

Le 15 octobre ("15O") c'est la journée mondiale de mobilisation des indignés (662 villes mobilisées, dans 79 pays).

 

A Paris : 


14h : Rassemblements et assemblées populaires locales
  • gare de Lyon
  • Châtelet-Halles
  • gare d'Austerlitz
  • gare du Nord
  • gare Saint-Lazare
  • Belleville 
Les rassemblements décentralisés ont pour objectif de diffuser le plus largement possible notre message et la façon dont nous fonctionnons (assemblées populaires), notamment aux noeuds de communication (gares). La dispersion est voulue : non pas s'imposer par une manifestation, mais être présent-e-s dans le plus grand nombre de lieux possibles. Ces rassemblements s'inscrivent aussi dans une volonté à terme d'ancrage local du mouvement dans les quartiers. 

La batucada et la fanfare accompagneront la marche de Belleville à l'Hôtel de Ville (cf ci-dessous communiqué d'AARDY "la démocratie universelle en fanfare"). La convergence à partir des autres lieux pourront prendre des formes différentes selon la situation et le souhait des personnes aux rendez-vous (chants et diffusion de tracts dans le métro, dans les rues...)

17h : Convergence sur le parvis de l'Hôtel de Ville pour une AG connectée aux AG de Barcelone, New York, Madrid, Bruxelles etc. Echanges sur nos réalités et comment agir ensemble du local au mondial. 


20h : FAÎTES DE LA LIBERTE! Musique, fanfare et batucadas devant l'Hôtel de Ville

 

La manifestation, et l'assemblée, ce sont l'oeuvre de tou-te-s, avec les contributions de chacun. A chacun de prendre la parole, de s'exprimer, d'apporter un carton, une banderole, des craies (pour écrire par terre), des bombes à peinture et des marqueurs pour les banderoles , de la peinture pour se maquiller, des brassards jaunes pour être visibles, des mégaphones, du drap, de la ficelle, des instruments de musique, des sifflet, des casseroles... A chacun de diffuser l'information, de twitter, de differ, de parler, d'amener ses collègues, ses voisins, sa grand mère... 

Pas d'étiquettes ni de drapeaux, mais à chacun son message, sa singularité, sa place dans le mouvement.  


Dossier de presse des Indignés de Paris : http://paris.reelledemocratie.com/node/468 

Rendez-vous Démosphère : http://www.demosphere.eu/node/25462 

 

 

 

15 octobre 2011 : « La démocratie universelle en Fanfare ». Rdv 14h à Belleville pour un défilé festif et populaire jusqu'à Hotel de Ville


Le 15 octobre, les citoyens du monde entier vont investir les rues, les ponts, les places, de manière non violente pour construire ensemble un nouveau monde. Apportez votre énergie et votre créativité pour faire résonner dans les rues de Paris vos valeurs et vos idéaux ! 

« Il n'y a pas de solutions miracles, il y a des forces en marche. Créons ces forces et les solutions suivront » Antoine de Saint-Exupéry.

La crise est économique, écologique, politique et durable car nous sommes à l'aube d'un changement de civilisation. Notre système est à bout de souffle et sur le point de s'écrouler. Après les pays arabes, un vaste mouvement d'indignation a gagné l'Europe en mai, puis se développe à présent très rapidement aux USA/Canada avec le mouvement Occupy (Wall Street, chicago, everywhere...): (insérer lien vers une vidéo de wall street).

ll devient urgent de reprendre le pouvoir sur la finance pour exiger enfin une vraie démocratie universelle. Grâce aux réseaux sociaux, nous prenons conscience que 99% de la population mondiale aspire au même idéal : construire un monde équitable, durable et fraternel, fait de partage, de dignité, de justice, de paix et d'épanouissement pour tous. Le 15 octobre, dans plus de 45 pays, les citoyens du monde entier descendront dans la rue pour démontrer dans la bienveillance et la créativité leur détermination à engager un changement mondial. (insérer lien vers vidéo du site 15 octobre.net)

A Paris, apportez votre contribution à une « démocratie universelle en Fanfare. »

le réseau A.A.R.D.Y (Actions Artistiques pour une Réelle Démocratie Ya) invite tous les mouvements sociaux, tous les collectifs d'artistes et tous les citoyens parisiens à contribuer de manière festive et créative  à cette mobilisation mondiale. Apportez votre énergie, vos messages, vos slogans, vos instruments, vos casseroles, votre grand-mère et vos voisins, pour faire résonner et partager vos valeurs et votre humanité !


Au programme :

  • Rdv 14h à Belleville, pour une agora populaire et la mise en place du cortège.

  • Départ du cortège vers 15h direction d'Hotel de Ville.

  • Rassemblement de tous les mouvements à 17h à Hotel de Ville pour une Agora géante.

Pour échanger vos idées et faire connaître l'événement : Evenement Facebook.

Pour toutes questions ou rejoindre l'organisation : envoyez un mail à aardy@gmail.com

 

Le 15 Octobre, tous ensemble pour un changement mondial !


 L'année 2011 a vu fleurir des mobilisations populaires autour de la Méditerranée et partout dans le monde...

 Ici comme ailleurs, des indigné-e-s occupent l'espace public - campements, assemblées et groupes de travail, réflexions, actions et manifestations :

- A Wall Street et ailleurs, des milliers de personnes campent et manifestent jour et nuit.

- En Europe, des indigné-e-s traversent le continent à pied depuis juillet 2011, pour manifester ce 15 octobre à Bruxelles face à la Commission Européenne lors du Forum Social international.

Nous vous proposons de nous rejoindre pour une société faite de solidarité, d'égalité, de liberté, de dignité et de démocratie.

Après le 11 octobre, on continue !

 

Nous invitons aussi à former des assemblées et coordinations démocratiques, sur toutes les places publiques, dans tous les lieux d'étude et de travail, dans tous les quartiers et lieux de vie... 

avant et après les manifestations qui auront lieu, ainsi qu'à la tenue d'actions pacifiques, déterminées et visibles, par exemple l'occupation des places et des grands axes...


Nous invitons en outre ces manifestations à prendre des formes originales et mobilisatrices en partant de différents points du territoire, pour se retrouver toutes et tous ensemble dans la rue et sur la place publique.

Assemblée Générale de Paris, 9/10/2011

 

 

Le 15 octobre – Tous ensemble pour un changement mondial
                                                             (Appel international)

Le 15 octobre des gens du monde entier descendront dans les rues et sur les places. De l’Amérique à l’Asie, de l’Afrique à l’Europe, ces personnes se mobilisent pour réclamer leurs droits et exiger une vraie démocratie. Maintenant il est temps de nous réunir dans une protestation mondiale non-violente.

Le pouvoir en place travaille au profit de quelques-uns en ignorant aussi bien la volonté de la majorité que le prix humain et environnemental que nous payons. Cette situation intolérable doit cesser.

Unis d’une seule voix, nous allons faire savoir aux politiciens, et aux élites financières qu’ils servent, que c’est à nous, le peuple, de décider de notre avenir.

Nous ne sommes pas des marchandises entre leurs mains, ni entre celles des banquiers, qui ne nous représentent pas.

Le 15 octobre nous nous rencontrerons dans les rues afin d’initier le changement mondial que nous voulons. Nous allons manifester pacifiquement, débattre et nous organiser jusqu’à l’obtenir.

Il est temps de nous unir. Il est temps pour eux de nous écouter.


Peuples du monde, mobilisez-vous le 15 Octobre!
                                                               
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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 21:02
TV monde - NEW YORK (AFP) - 13.10.2011 19:32
Les manifestants d'"Occupons Wall Street" ont reçu jeudi l'ordre d'évacuer temporairement le square qu'ils occupent dans le quartier de la finance à New York, pour des "opérations de nettoyage et d'entretien"
voir le zoom : Les indignés de Wall Street au Parc Zuccotti à New York commencent à ranger leurs affaires le 13 octobre 2011Les indignés de Wall Street au Parc Zuccotti à New York commencent à ranger leurs affaires le 13 octobre 2011
voir le zoom : Les indignés de Wall Street au parc Zuccotti le 13 octobre 2011 à New YorkLes indignés de Wall Street au parc Zuccotti le 13 octobre 2011 à New York
voir le zoom : Un manifestant anti-Wall Street le 13 octobre 2011 à New YorkUn manifestant anti-Wall Street le 13 octobre 2011 à New York

Les manifestants anti-Wall Street à New York craignaient jeudi de devoir évacuer le square qu'ils occupent au coeur du quartier financier de Manhattan depuis le 17 septembre, après avoir reçu l'ordre de le libérer pour permettre son nettoyage vendredi.

Le maire de New York Michael Bloomberg est venu en personne les en avertir mercredi soir, tout en insistant sur leur droit à manifester.

Et jeudi, des responsables du parc Zuccotti, escortés par une douzaine de policiers dont certains filmaient la scène, ont distribué sur place une notice explicative sur les opérations de nettoyage qui commenceront vendredi à 07h00 et dureront toute la journée.

Le square bondé, où les manifestants qui dorment à la belle étoile ont installé un service de restauration, une infirmerie, un espace d'information, un centre vidéo, et même une bibliothèque, va devoir être complètement vidé.

Brookfield Property, propriétaire du square, explique dans sa notice qu'au cours des trois dernières semaines les "conditions dans le parc se sont déteriorées et créent des problèmes de santé et de propreté dont il faut s'occuper".

Elle précise qu'après ce nettoyage effectué en trois étapes de quatre heures, le square sera ensuite "rouvert au public, pour un usage conforme à ses règles".

Les occupants du parc ont découvert jeudi avec consternation ces règles, distribuées avec la notice.

Celles-ci indiquent notamment que le camping est interdit dans le square, ainsi que l'utilisation de bâches et de sacs de couchage, et qu'il n'est pas non plus permis de s'allonger sur les bancs.

La colère et la déception grondaient jeudi parmi les manifestants, qui depuis quatre semaines dénoncent la cupidité de Wall Street et la corruption des 1% les plus riches.

"C'est affreux, ils veulent mettre fin à cette expérience", s'indigne Seth Harper, 21 ans, en servant le petit-déjeuner. "Je ne veux pas me faire arrêter", ajoute-t-il, évoquant les 700 interpellations du 5 octobre sur le pont de Brooklyn. "Mais je pense que beaucoup vont refuser de partir".

"Nous partirons mais nous reviendrons", déclare DJ Husar, 34 ans, expliquant que le "rêve américain a fonctionné pour mes parents et mes grands-parents mais ne fonctionne plus pour moi".

"Nous avons une équipe de nettoyage, ils devraient nous laisser faire", s'insurge également Cynthia Villareal.

L'assemblée générale d'"Occupons Wall Street" avait prévu d'arrêter sa position dans la journée.

Mais déjà sur Facebook un appel à la mobilisation a fleuri, demandant à tous ceux qui le peuvent de "donner des balais, serpillères, pelles, sac poubelles, détergents", et de venir aider l'équipe de nettoyage jeudi.

Vendredi, nous mettrons en place une "chaîne humaine autour du square avec nos balais et nos serpillères" ajoute ce message. "Si la police essaie d'entrer, nous resterons calmes et non violents et ceux qui le veulent se feront interpeller".

Ces opérations de nettoyage interviennent alors que les manifestants de Wall Street se préparent samedi à une grosse journée.

A 17h00, un rassemblement est prévu à Times Square, pour participer à la journée mondiale de mobilisation lancée par le site 15october.net autour du mot d'ordre "Unis pour un changement global" ("United for Globalchange").

Une autre manifestation est auparavant prévue à 11H00 contre les banques, et "Occupons Wall street" compte aussi s'associer à 12H00 à une marche marquant les dix ans du début de la guerre en Afghanistan.

En quatre semaines, le mouvement, qui a essaimé dans une trentaine de villes américaines, a touché une corde sensible chez les Américains, traumatisés par les difficultés économiques et le chômage.

Ainsi, 54% d'entre eux se disaient favorables au mouvement, selon un sondage publié jeudi par Time magazine. C'est deux fois plus que ceux qui sont favorables au mouvement ultra-conservateur Tea party (27%).

© 2011 AFP

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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 20:39
La croix .com - 13/10/11 - 20 H 05 mis à jour le 13/10/11 - 21 H 55

 

 

Samedi 15 octobre, de Bruxelles à New York, des mouvements venus de tous les horizons manifesteront leur « indignation » dans les rues de plus de 700 villes, dans 71 pays du monde.

À Los Angeles, le 6 octobre, lors d’une manifestation contre Wall Street.

(DAVID MCNEW/AFP)

À Los Angeles, le 6 octobre, lors d’une manifestation contre Wall Street.

« United for global change » (Unis pour un changement mondial) appelle, via les réseaux sociaux et le site 15october.net à protester contre les injustices sociales, les inégalités, le chômage, les désordres de la finance internationale, le manque de projets porteurs en politique…

Avec cet article

Inspirés par les révoltes du « printemps arabe », ces mouvements surprennent dans les pays démocratiques, et débordent les forces politiques traditionnelles. Leurs revendications sont immenses, mais bien peu concrètes. Quand un chef émerge du groupe et canalise ces revendications devant les médias, comme au Chili, lors des manifestations étudiantes, ils semblent perdre de leur force.

Mais ces mouvements, qui se réclament d’un thème (re)lancé par Stéphane Hessel, 93 ans, ne désarment pas, et les jeunes qui les animent ont au moins une chose en commun, l’exigence d’un avenir.

En Espagne, les pionniers

Les « indignés » d’Espagne sont nés lors des grandes manifestations du 15 mai 2011 organisées dans 50 villes espagnoles par le mouvement « Démocratie réelle maintenant » pour réclamer une vraie démocratie.

Près de 200 jeunes campent alors sur la Puerta del Sol, à Madrid, en plein centre-ville. En quelques jours, le mouvement s’amplifie pour devenir une véritable agora. Leurs revendications sont multiples et touchent à l’économie, au social, au politique. De manière générale, ils veulent remettre l’humain au centre de l’économie, qui doit cesser de prendre le dessus sur la politique. Parmi eux, des jeunes très qualifiés, des gens déjà âgés au chômage, des professeurs… représentant plutôt la gauche, avec toutes ses nuances, des anarchistes au centre gauche.

Leur mouvement, plus discret depuis août, continue avec des assemblées de quartiers souvent hebdomadaires. Petit à petit, ils tentent de tisser un lien social et refusent toute accointance avec les syndicats.

En Grèce, les « décidés »

Le 25 mai dernier, de jeunes Grecs déploient une banderole, flanquée des drapeaux grecs, espagnols et argentins, place Syntagma : « Nous, on s’est réveillés, et vous ? »  lancent-ils à leurs compatriotes.

Protestant « contre l’austérité et la corruption »,  ils réunissent tous les mouvements de contestation : « Je ne paie pas »,  le mouvement des « 300 Grecs », « L’étincelle » de Mikis Theodorakis, le mouvement de « contrôle de la dette », les facultés en grève, les Beaux-Arts, etc. Des personnalités comme Manolis Glezos ou des économistes sont venus discuter avec le mouvement qui s’est rebaptisé les « décidés ».

Dans la nuit du 31 juillet au 1er août, la police a évacué la place non sans avoir au préalable interrompu les réseaux internet pendant plusieurs heures pour éviter des manifestations. Le mouvement existe toujours, mais il est à la recherche d’un second souffle.

Au Portugal, contre l’autoritarisme

Vendredi 14 octobre, à 15 heures, des manifestations, organisées par une plate-forme, qui regroupe 30 organisations, sont prévues dans six villes du Portugal. Une « assemblée populaire » doit recueillir les opinions et présenter des solutions.

Le mouvement a commencé le 12 mars dernier, avec une énorme manifestation, lancée via le réseau social Facebook, qui a rassemblé 300 000 personnes à Lisbonne et Porto, dans la mouvance du « printemps arabe ».

Le collectif « 15 octobre » « revendique globalement une démocratie participative, économique et qui réponde aux attentes de la population alors que cette démocratie, avec la crise, en est venue à être soumise un autoritarisme croissant » . La protestation se veut a-partisane, laïque et pacifique.

En Allemagne, des mouvements citoyens

 Empört euch !  (Indignez-vous ! ),  le livre de Stéphane Hessel a été un best-seller en Allemagne. Mais la tentative d’« aCAMPada Berlin » (NDLR : en espagnol dans le texte)  à la fin du mois d’août, de reproduire sur l’Alexanderplatz à Berlin le mouvement des jeunes Espagnols est resté marginal, vite évacué, sans aucun soutien notable dans la population.

 « À la différence de l’Espagne ou d’Israël, il manque en Allemagne les masses qui descendant dans la rue »,  explique Florian, l’un des protestataires. Les « indignés » appellent à manifester à nouveau samedi 15 octobre dans plusieurs villes allemandes dont Berlin et Francfort. Les organisations syndicales n’en seront pas, et les cortèges risquent de rester symboliques.

En revanche, les mouvements citoyens allemands ont montré leur force ces derniers mois dans les manifestations contre le nucléaire, ou contre la construction de la gare souterraine de Stuttgart. Mais ils ont leurs propres traditions, sont très organisés et se mobilisent sur des problèmes concrets. « Pense globalement, agis localement » , telle est la logique en Allemagne.

En Italie, contre Berlusconi

En Italie, la naissance des « indignati »  remonte au 14 décembre 2010, jour où Silvio Berlusconi remporta un vote de confiance grâce à l’achat de parlementaires.

Depuis, une cinquantaine de mouvements et d’associations regroupant altermondialistes, lycéens, étudiants, chercheurs, artistes, ouvriers ou encore militants écologistes, soutenus par des partis et syndicats de gauche, organisent régulièrement des manifestations. Avant tout pour demander la démission du gouvernement Berlusconi.

Ils lui reprochent, entre autres, l’absence de réformes pour l’emploi (28 % des 15-24 ans sont chômeurs, et seulement 30 % de la population âgée de 55 à 65 ans a un emploi), et la relance de l’économie. Ils protestent aussi contre les coupes drastiques dans l’éducation, la recherche et la culture. Peu coordonnés, les mouvements ont en commun le désir de « redonner au savoir sa place centrale dans la construction d’une autre Europe, de voir naître de nouveaux modèles de démocratie et de développement économique durable » .

 « Sauvez les écoles, pas les banques ! »,  « Nous, la dette, nous ne la paierons pas, nous ne l’avons pas créée » , sont leurs grands mots d’ordre. Samedi 14 octobre, un million de manifestants sont attendus à Rome, selon le comité Occupy Rome, qui annonce qu’ensuite une mobilisation permanente sera entamée dans la Ville éternelle.

Au Royaume-Uni, une manifestation après les émeutes

Les Britanniques vont-ils s’indigner ? Jusqu’à présent, malgré une économie qui tourne au ralenti et un plan d’austérité très rigoureux, presque aucun mouvement de protestation n’avait vu le jour au Royaume-Uni. Certes, une colère sous-jacente existe, comme l’ont montré les manifestations étudiantes de l’hiver 2010, et surtout les émeutes de cet été. Un mouvement pourrait voir le jour.

Un collectif a appelé à occuper la City samedi 15 octobre, le cœur financier de Londres. Un campement est prévu et 3 500 personnes sont inscrites sur sa page Facebook. Le début d’une mobilisation, avant la grande grève des syndicats prévue le 30 novembre ?

Aux États-Unis, « Occupons Wall Street »

Le mouvement « Occupy Wall Street » s’est installé dans le quartier des affaires de New York le 17 septembre dernier. L’occupation a été progressive : environ 200 convaincus campent toutes les nuits près de la Bourse de New York, au Zuccotti Park, rebaptisé « Liberty Square ». Les militants sont plus nombreux en journée et lors des manifestations. Le week-end dernier, entre 10 000 et 15 000 personnes, dont des membres de syndicats, ont participé à une marche à New York, imitée dans environ 100 villes à travers le pays.

 « Nous sommes les 99 % »  est leur slogan, c’est-à-dire la proportion de la population qui subit la crise financière et s’appauvrit en conséquence. Par opposition, le 1 % restant représente les PDG des grandes banques et les responsables politiques qui les soutiennent. Ces « indignés » américains s’attaquent à ce qu’ils considèrent comme les dérives et les conséquences du « système »  : abus de Wall Street, influence des lobbys et de l’argent dans le processus démocratique, inégalités sociales grandissantes, taux de chômage élevé, destruction de l’environnement…

Occupy Wall Street a été critiqué par certains pour son manque de structure et son message désordonné. Pour d’autres, son esprit large mais rassembleur fait sa force. S’appuyant principalement sur les réseaux sociaux, le mouvement a promis qu’il transmettrait prochainement sa liste de « doléances »  sur Internet.

NATHALIE LACUBE et Valérie Demon (à Madrid), Thomas Jacobi (à Athènes), Marie-Line Darcy (à Lisbonne), Michel Verrier (à Berlin), Anne Le Nir (à Rome), Sébastien Martin (à Londres), Stéphanie Fontenoy (à New York)

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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 20:26

Le temps.ch - vendredi14 octobre 2011

Des manifestants américains dénoncent le fossé grandissant entre les grandes entreprises et les citoyens.New York, 5 octobre 2011

 
Des manifestants américains dénoncent le fossé grandissant entre les grandes entreprises et les citoyens.New York, 5 octobre 2011

Les Indignés organisent demain une Journée mondiale pour marquer un mois d’occupation de Wall Street à New York Né en Europe et aux Etats-Unis, le mouvement prend de l’ampleur. Il doit encore formuler ses revendications

A pied, en train ou en convoi d’autocars, partis de Madrid, Barcelone, Lisbonne, Toulouse, Londres, Vienne, Berlin, Gênes, ils convergeront samedi vers la Grand-Place de Bruxelles. Des rassemblements sont aussi prévus à Genève, Zurich, Bâle et dans une cinquantaine de villes européennes. La mobilisation s’organise au cœur de New York, devant Wall Street, ainsi que dans de nombreuses villes américaines. Ils sont des milliers d’Indignés à vouloir témoigner leur colère et leur désespoir face à une situation économique et financière qu’ils jugent injuste, immorale et qui ne profite, selon eux, qu’à une poignée de privilégiés. Même dans des pays relativement épargnés par la crise comme l’Allemagne, l’écart entre les riches et les pauvres ne cesse de s’agrandir, soutiennent-ils.

A l’opposé du mouvement altermondialiste qui, dès sa création en 1999, revendiquait plus de justice pour les pays pauvres de l’hémisphère Sud, le mouvement des Indignés répond d’abord à des préoccupations locales, propres à l’Europe et aux Etats-Unis, deux continents laminés par la crise financière, par la récession qui s’en est suivie et, maintenant, par la crise de la dette et du déficit budgétaire. Les Indignés se sont constitués en collectif d’associations, sans structures formelles et sans revendications clairement formulées à ce jour. «Le mouvement s’organise grâce aux réseaux sociaux et à Internet», explique Matthieu Béguelin, président du Parti socialiste neuchâtelois et proche des activistes américains. «L’idée d’une journée mondiale est venue des Etats-Unis, lancée par la plate-forme «Occupy Together» qui regroupe notamment les fers de lance «Occupy Wall Street» et «The 99%». Cette journée marque un mois d’occupation de la bourse de New York, entamée le 17 septembre», poursuit-il.

«On pensait naïvement que les citoyens du Sud avaient le monopole de la détresse, écrit le professeur Chems Eddine Chitour, l’un des penseurs du mouvement des Indignés. Il n’en est rien.» Selon lui, les conséquences sociales de la crise économique et financière frappent de plein fouet des milliers de familles, affaiblissent les institutions nationales alors que les gouvernements sont soumis à la toute-puissance du marché.

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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 17:11

Depuis Paris, les Indignés français et espagnols ont encore marché. Les voici arrivés en Belgique, pour beaucoup aux portes de Bruxelles. Des Assemblées sont toujours organisées sur leur passage (une des dernières grandes à Gand par exemple) Et l'on prépare, dans le monde entier,

dans 78 pays et 668 villes, la journée du 15 octobre : la journée mondiale des Indignés.

 

Il est toujours aussi difficile de savoir exactement ce qui se passe ailleurs, mais les Indignés locaux sont bien au rendez-vous ;

 

Voici l'appel relayé par les Aixois pour le 15 octobre :

 

 

*APPEL DES INDIGNES AIXOIS POUR LA JOURNEE DU 15 OCTOBRE

« Unis pour un changement global »

 

 

Le samedi 15 octobre à l'initiative des Indignés espagnols une grande journée internationale pour une démocratie réelle va se dérouler dans tous les endroits du monde  où des citoyens se sont affranchis de la résignation.

 

Cet appel s'adresse à tous ceux qui souhaitent l'avènement d'une société où chacun puisse trouver sa place, une société qui respecte l'autonomie des individus et leur capacité à réfléchir ensemble à leurs fins communes et à leurs besoins communs.

 

 

S'indigner n'est que le premier pas.

 

Imaginer ensemble un avenir désirable doit être le deuxième.

 

Le construire en commun sera le dernier.

 

 

Le nombre est la force de l'espoir, c'est dans l'espoir que nait l'enthousiasme source de créativité.

 

« Démocratie Réelle Maintenant » et le collectif « Face au G20, les peuples

d'abord, pas la finance » appellent tous les citoyens qui se sont affranchis

de la résignation à participer dans la non violence à la journée

internationale du 15 octobre pour la dignité et le respect des peuples.

 

S'indigner est le premier pas qui nous engagera sur le chemin de la

réflexion collective pour un autre monde possible et désirable.

 

Construire autre chose autrement et le vivre ensemble sera une expérience

toujours renouvelée car rien ne peut être définitif en démocratie réelle.

 

 

 

Le programme de la journée :

 

11h00 : rencontre avec les gens du quartier sur le marché du Jas de Bouffan

autour d'Anonymal et marche vers la Rotonde.

 

A partir de 13h30 : pique-nique partagé au bas du cours Mirabeau avec les

citoyens et le collectif « les peuples d'abord »

 

A 15h00 : dessert et animations aux allées provençales. (Voir programme dans notre article précédent :

"Les peuples d'abord, pas la finance : manifestons à Aix les 15 et 20 octobre ")

 

A partir de 17h00 : assemblée citoyenne au bas du cours Mirabeau,

 

« Comment fonctionnons-nous pour expérimenter et faire vivre la démocratie

réelle à Aix »

 

* Si vous voulez aller du côté de MARSEILLE, suivez le parcours des Indignés marseillais ici :

 

http://www.facebook.com/event.php?eid=294037640623050

Dernier rectificatif : attention, le parcours finit en fait devant la mairie !

 

* Si enfin, vous êtes seul dans votre coin de village ou dans votre désert urbain, voici mille petites recettes pour construire un nouveau monde avec les autres :

 

Le 15 Octobre 2011 sera une date inoubliable pour la race humaine. Ce sera la première réunion UNIVERSELLE des citoyens pour un monde meilleur.

Ce n'est pas une question d'idées politiques, de religion ou de philosophie.

La question est de savoir combien nous nous soucions de notre futur et du futur de la Terre.

Que pouvez-vous faire, pour participer ?

- Parler à vos voisins, vos amis, aux gens du bistrot, au travail.

- Envoyer des emails et/ou des lettres à tous vos contacts.

- Utiliser Twitter, Facebook et autres réseaux sociaux.

- Écrire sur les forums, blogs, journaux, etc.

- Coller des affiches, distribuer des brochures et tracts.

- Créer des vidéos, musiques, livres, articles, bandes dessinées et les diffuser.

- Sortir dans la rue avec un mégaphone, si besoin est, pour se faire entendre.

- Lors d'une assemblée ou réunion en tout genre brandir une pancarte avec la date, se faire entendre partout.

- Changer la photo de votre profil sur les réseaux sociaux à cette date.

 

Le plus important de cette diffusion est d'être partout, oublier la honte et afficher dans les endroits les plus imaginatifs, ne vous limitez pas à  diffuser en des lieux proches de vos idéaux.

 

Nous ajouterons les ressources collectées à travers le monde dans n'importe quelle langue vers cette page afin que vous puissiez les utiliser. (tiré de aixreelledemocratie.jimdo.com)

 

 

En conclusion un beau témoignage d'espoir en provenance de Bruxelles :

 

Franchement, je ne sais pas si les Indignés changeront le monde. Mais bon sang quelle fantastique entreprise ! Et puis je repense à nos récentes discussions. Alors que le paquebot coule, comment font les gens pour ne rien voir ? Ils continuent comme si de rien n'était. Il y a plus de résignés au chômage comme au travail, plus de pauvres, plus de mensonges et de cynisme, plus de corruption, plus de pollution, plus de déni... Que restera-t-il à nos enfants ? Si les mauvaises nouvelles, d'où qu'elles viennent, ne suffisent pas, je peux t'affirmer qu'ici la sensation d'un monde qui va changer devient quasi palpable.

De Bruxelles J.F.

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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 12:54

Cyberpresse.ca - Publié le 13 octobre 2011 à 10h16 | Mis à jour à 11h27

Le mouvement «Occupons Wall Street», qui s'est nourri... (Photo: Lucas Jackson, Archives Reuters)

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Le mouvement «Occupons Wall Street», qui s'est nourri aux États-Unis du chômage des jeunes et de l'accroissement des inégalités, appelle à un rassemblement samedi à Times Square à New York.

Photo: Lucas Jackson, Archives Reuters

Contre la précarité liée à la crise et le pouvoir de la finance, les «indignés» manifestent samedi dans le monde entier, espérant donner une dimension internationale à cette forme de contestation inédite, née en Espagne au printemps.

De Madrid jusqu'à New York, des appels à manifester ont été lancés dans 719 villes de 71 pays, selon le site 15october.net, s'appuyant sur une large diffusion via les réseaux sociaux de leur mot d'ordre: «United for Globalchange».

Cinq mois après la naissance du mouvement, le 15 mai à Madrid, les «indignés» ou d'autres groupes associés veulent faire du 15 octobre une journée symbolique, ciblant des hauts lieux de la finance comme Wall Street, la City, le coeur financier de Londres, ou la Banque centrale européenne (BCE) à Francfort.

À Madrid, convergeant depuis les quartiers périphériques et la banlieue, ils referont le chemin jusqu'à la Puerta del Sol, la place emblématique qu'ils avaient occupée pendant un mois au printemps, où ils prévoient de passer la nuit de samedi à dimanche.

«Nous ferons savoir aux politiques et aux élites financières qu'ils servent, que désormais c'est nous, les gens, qui allons décider de notre avenir», proclame un manifeste appelant à des rassemblements dans toute l'Espagne.

L'extension du mouvement, aux États-Unis notamment, «démontre qu'il s'agit d'une question qui ne concerne pas seulement l'Espagne mais le monde entier, car la crise est mondiale, les marchés agissent à l'échelle globale», explique Jon Aguirre Such, un porte-parole du mouvement en Espagne.

Après les grandes manifestations du printemps en Espagne, le mouvement s'est répandu dans de nombreux pays, mais avec des audiences très diverses, la mobilisation restant par exemple très modeste en France.

L'absence de leader identifié, le rejet de toute forme de structure politique, la «démocratie participative» poussée à l'extrême ont fait douter de sa viabilité.

«Le terme «indignés» est une sorte de label, les liens sont encore assez lâches. Il n'y a pas de revendications communes, c'est la faiblesse du mouvement», souligne Arnaud Zacharie, ancien président d'Attac Belgique.

Mais en Espagne, un pays frappé par un chômage record de 20,89%, la voix des «indignés», portée par un large soutien populaire, a su se faire entendre, comme dans les manifestations qui ont empêché ou retardé les expulsions de dizaines de propriétaires surendettés.

Ou dans la promesse du candidat socialiste aux législatives, Alfredo Perez Rubalcaba, de réformer la loi électorale pour accroître le poids des petits partis politiques.

«C'est un phénomène extrêmement prometteur, qui vise à renouveler profondément une forme d'intervention des citoyens dans la politique. Puisque les citoyens ne veulent plus déléguer à des hommes politiques ou des partis, ils veulent peser, chacun à sa place. On peut dire que c'est un retour aux sources de la démocratie», analyse l'économiste français Thomas Coutrot, coprésident du mouvement Attac.

«C'est dans les pays qui ont pris la crise de plein fouet que la mobilisation est la plus forte», remarque Arnaud Zacharie, citant l'Espagne. «Les États-Unis sont le pays d'où la crise est partie et où ses conséquences sont très fortes, ce qui explique la mobilisation là aussi».

Le mouvement «Occupons Wall Street», qui s'est nourri aux États-Unis du chômage des jeunes et de l'accroissement des inégalités, appelle à un rassemblement samedi à Times Square à New York.

En Europe, les «indignés» descendront dans les rues un peu partout, comme à Lisbonne où le mouvement «génération précaire» est présenté comme un précurseur de la mobilisation.

Quelques centaines ou quelques milliers d'autres sont attendus à Bruxelles, point d'arrivée d'une marche qui vient de traverser l'Espagne et la France, à Zurich, Genève et Bâle, où le pouvoir des banques sera en ligne de mire, sur la place de la Bourse à Amsterdam ou encore à Vienne, Varsovie ou Prague.

Agence France-Presse
Madrid, Espagne

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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 12:28
13/10 | 07:00 | mis à jour à 09:20 | Virginie Robert Correspondante à New York

D'abord dédaigné, le mouvement « Occupy Wall Street » a fait des émules à travers les Etats-Unis et peut-être ce week-end dans le reste du monde. Si son impact politique reste à démontrer, il s'agit déjà d'une étonnante expérimentation d'autogestion collective.


C'est la stratégie de l'épine dans le pied. Finis les blitzkriegs, les actions de coup d'éclat à la façon altermondialiste lors d'un sommet du G20. Cette fois, les « indignés » s'installent dans la durée. Wall Street est depuis trois semaines l'épicentre d'un mouvement de protestation contre les banques à l'origine de la crise financière, contre l'inégalité croissante, contre les défaillances des politiques, accusés d'être soumis au diktat et à l'argent des grandes entreprises. « Occupy Wall Street » affirme représenter les aspirations des 99 % des Américains qui n'ont ni pouvoir ni argent.

Samedi, le phénomène pourrait se mondialiser. Les slogans sont lancés : « Occupy Sydney ! », « Occupy Madrid ! », « Occupy the London Stock Exchange ! ». Pas moins de 8 villes au Canada ont une mobilisation prévue ce 15 octobre, et 25 pays pourraient être concernés. Il est impossible de dire aujourd'hui quelle sera la portée de ce mouvement, inspiré par les manifestants de la place Tahrir au Caire et que certains comparent aussi à celui mené contre la guerre du Vietnam. « Il y a une très longue tradition dans ce pays de protestations et de grandes marches. Nous sommes à un moment où il y a beaucoup de frustration et de colère, et les gens se tournent vers l'activisme social », observe Ruth Mandel, directrice de l'Eagleton Institute of Politics à l'université de Rutgers.

Mélanie Prasad, vingt ans, une étudiante en science politique de l'université de Rochester, est venue avec une amie soutenir le mouvement : « C'est de la démocratie ‘‘in the making''» Impossible de rater un événement qui exprime si bien les insatisfactions de sa génération. « Personne n'écoute le grand public, il n'y en a que pour le top 1 % », explique-t-elle.

L'idée d'occuper Wall Street a été au départ lancée par le magazine canadien « Adbusters » et a été soutenue par Anonymous, un mouvement de désobéissance civile sur Internet. « Il n'y a pas de violence, pas de folie, c'est un cri du coeur assez authentique », estime David Greenberg, professeur d'histoire à Rutgers University.

Un minivillage a vu le jour

L'occupation du square Zuccotti a commencé le 17 septembre et a été marquée depuis par de multiples marches de protestation dans la ville. Il y a eu un certain nombre d'arrestations et quelques incidents avec la police qui a manié un peu lestement les bombes lacrymogènes. Michael Bloomberg, le maire de New York, qui a d'abord été très critique, a fini par accepter cette semaine que le campement dans ce parc rectangulaire qui jouxte « Liberty Street », se prolonge. Les tentes sont interdites et il compte sur le froid cet hiver pour que les quelque 200 campeurs qui y ont trouvé refuge finissent par quitter les lieux.

Lundi dernier, alors qu'une parade remontait sagement la 5 e avenue pour célébrer « Colombus Day », le square Zuccotti, tout au sud de la ville, était bondé. Entre ceux qui sont venus occuper Wall Street, les curieux qui profitaient du jour férié pour venir voir de plus près et les journalistes, il restait peu de place pour circuler. La foule est compacte et au premier abord on ne discerne qu'une masse bigarrée, plutôt jeune, parmi lesquels des marginaux très visibles. Et puis, petit à petit, on comprend que l'endroit est très structuré.

Ca et là s'amoncellent des sacs de couchage sur lesquels certains sont parfois endormis, mais des allées sont dessinées et rigoureusement balayées. Un minivillage s'est mis en place avec la cuisine d'un côté, qui sert des plats chauds, et, de l'autre, une garderie pour les enfants. Ailleurs, un atelier pancartes, tandis que plus loin quelques sympathisants sont en train de broder des étoiles sur une bannière géante. D'autres impriment des tee-shirts au nom du mouvement. Un panneau « Info », écrit en lettres bleues, marque l'endroit où chacun peut venir poser des questions et se renseigner. Assis par terre, certains discutent, d'autres méditent sans être apparemment dérangés par le bruit des tambours. Des bâtonnets d'encens brûlent par endroits et une librairie à ciel ouvert a été organisée. Sur les côtés, des vendeurs de boissons et de nourriture mais aussi des vendeurs de souvenirs de New York espèrent profiter de la masse de visiteurs qui afflue. Une enseigne électronique affiche le nombre de personnes qui se rallient au mouvement : plus de 57.000 sur Facebook. Disséminés sur le site, des stands ont été montés pour défendre des causes soutenues par les manifestants. Un jeune étudiant de Baruch College, une université de New York, explique ainsi aux visiteurs qu'ils doivent appeler leurs parlementaires pour faire cesser les exemptions d'impôts des plus riches. « C'est la première fois de ma vie que je vois ça, avec des gens de tous âges et de tout style », explique l'étudiant qui rejoint le square dès qu'il a un moment. D'autres brandissent des morceaux de carton sur lesquels ils ont écrit un slogan. Une femme se tient immobile, tenant un iPod allumé sur lequel on peut lire « Occupied ». Des représentants de tribus indiennes sont là... Une jolie jeune femme noire, vêtue de son seul short et le corps grossièrement maquillé attire facilement les caméras de télé.

Plus de 100.000 dollars de dons

De temps en temps on entend un cri et un « facilitateur » donne des instructions qui sont répétées par la foule alentour, qui agit comme un microphone humain. Car le campement est organisé en des dizaines de groupes de travail qui se répartissent les tâches : organisation de marches, relation avec les médias, formation des facilitateurs, cuisine, nettoyage... Il y a même des spécialistes de la « décrispation », qui interviennent comme médiateurs quand il y a conflit, car le mouvement se veut résolument non violent. Pete Dutro, trente-six ans, étudiant au Polytechnic Institute of New York University et ancien patron d'un magasin de tatouage, est chargé des finances. Sur son téléphone Android, il expose des tableaux impeccables avec les donations des derniers jours. Entre 5.000 et 8.000 dollars sont reçus sur place quotidiennement. Les gens viennent aussi avec des dons en nature : nourriture, sacs poubelles.

A ce jour, grâce aux dons sur Internet, « Occupy Wall Street » (OWS) a reçu plus de 100.000 dollars qui sont utilisés pour acheter nourriture, matériel, ou financer le budget médias qui est à part (un journal a été imprimé grâce à 30.000 dollars levés sur le site Kickstarter). Chaque groupe de travail a droit à 100 dollars par jour. C'est ce qui a été décidé en assemblée générale, mais ce n'est pas toujours suffisant. « Il faut qu'on trouve un système ou nous pouvons efficacement gérer notre budget et prendre des décisions, soupire Pete Dutro. On est en train de le discuter, mais ça va prendre un moment, comme pour nos revendications. » Pour l'instant, sa préoccupation est de faire annuler l'arrivée de 3 latrines portables. Le mouvement n'a pas le permis pour les avoir et surtout il faut ensuite payer pour leur nettoyage et leur enlèvement. Autant continuer avec les toilettes du Starbucks ou du MacDonald voisins.

Pression sur les démocrates

Toutes les décisions sont prises en groupe de travail ou lors de l'assemblée générale qui se tient chaque jour de 19 heures à 22 heures. Il n'y a pas de leader, pas de message établi, mais une volonté commune d'exprimer un ras-le-bol devant une société bloquée où de plus en plus de personnes sont laissées pour compte. « C'est une démocratie horizontale », résume Jon Ashley, un ingénieur du son de vingt-sept ans, venu de Caroline du Sud pour passer une semaine au square. « Chacun a droit à la parole mais dans un certain ordre, et on a le droit de répondre. Toutes les décisions qui sont discutées en assemblée générale ou en groupe doivent recueillir 90 % des suffrages », explique-t-il. Le processus est long, fastidieux, mais ils y tiennent. « C'est un nouveau modèle pour attirer l'attention et créer un nouveau mouvement politique », poursuit le jeune homme, qui refuse absolument que les démocrates les récupèrent. On a beaucoup reproché à ce mouvement de ne pas avoir de revendications claires, mais les activistes y travaillent quotidiennement et une plate-forme devrait finir par émerger.

Certains ont vu dans ce mouvement l'émergence d'un Tea Party de gauche. Mais « ce que le Tea Party a réussi c'est de faire son entrée dans l'arène politique. Rien ne se passe en Amérique hors du système politique et ce serait une erreur de le rejeter, d'autant que cela met la pression sur les démocrates », estime pour sa part David Greenberg.

Un certain nombre de sympathisants viennent passer quelques jours, la journée ou tout simplement quelques heures mais ne dorment pas sur place. Cela explique la foule, mais aussi comment le mouvement peut durer. Il y a un constant va-et-vient. Eric Holmes, un charpentier qui travaille pour le département des parcs, vient régulièrement parce qu'il aspire « à un meilleur système politique et à plus d'équité. Il faut retirer l'argent de la politique », explique-t-il avec beaucoup de gentillesse, une bière à la main.

Au début largement ignoré, ce mouvement a fini par capter l'attention des acteurs de gauche - en particulier une dizaine de syndicats -des politiques et des médias. Depuis trois semaines, les célébrités ont pris le chemin du square, comme le réalisateur Michael Moore ou la comédienne Susan Sarandon, mais aussi des politiques comme les leaders noirs Al Sharpton, Jesse Jackson ou encore l'élu de New York, Charlie Rangel.

Les insurgés de Wall Street parviendront-ils à passer le témoin hors des Etats-Unis ? « On essaie de préparer des kits de démarrage, de définir nos processus pour qu'ils puissent facilement répliquer nos modèles. On les fait traduire dans plusieurs langues pour que cela serve de point de référence et leur éviter certains obstacles qu'on a rencontrés », raconte Pete Dutro. Sur Facebook, les Espagnols et les Italiens sont parmi les plus motivés. « Ce mouvement est un moment d'histoire qui est à la fois lié à des mouvements plus anciens mais aussi à d'autres parties du monde », conclut Ruth Mandel.

VIRGINIE ROBERT, À NEW YORK, Les Echos
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