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15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 11:42

20 Minutes Online - 15 octobre 2011 12:43; Act: 15.10.2011 13:13

Environ 500 personnes étaient rassemblées à la mi- journée sur la Paradeplatz à Zurich dans le cadre de l'action mondiale des «indignés».

 

Voir le diaporama en grand »
Une centaine de personnes ont commencé à se rassembler samedi matin pour une manifestation non autorisée sur la «Paradeplatz», où sont situés les sièges de plusieurs banques.
Photo: Joel Bedetti/20 Minuten Online

Les «anti-Wall Street» protestent contre le système financier et l'élite politique. La manifestation non autorisée se déroule pour l'heure dans le calme.

De nombreuses patrouilles de police était présentes dans des rues proches de la place, où sont situés les sièges de nombreuses banques, a constaté une journaliste de l'ats sur place. Les forces de l'ordre restaient pour l'heure en retrait, sans intervenir.

Les trams circulaient normalement. Les vitrines du siège de l'UBS étaient remplies de papiers avec des slogans comme «United Bankers of Switzerland» ou «du respect au lieu de la cupidité». Le bâtiment n'a toutefois pas été maculé de peinture.

L'ambiance était détendue. Les manifestants étaient pour la plupart de jeunes, mobilisés malgré le froid et le brouillard. Les jeunes socialistes, notamment, ont organisé le rassemblement.

Une manifestation autorisée devait commencer en début d'après- midi à Genève. D'autres, non autorisées, étaient prévues à Bâle et Berne.

Dans le monde entier

Samedi, les premiers rassemblements ont eu lieu en Australie, à Sydney, où quelque 300 personnes se sont rassemblées pour dénoncer la «cupidité» des multinationales et des banques.

A Tokyo, où la crise nucléaire reste au coeur des préoccupations, quelque 200 personnes ont participé au mouvement mondial. Les manifestants ont défilé devant le siège de l'électricien TEPCO, l'opérateur de la centrale de Fukushima Dai-ichi, site d'un grave accident nucléaire après le séisme et le tsunami du 11 mars dernier, en scandant des slogans hostiles au nucléaire.

A Manille, une centaine de membres de plusieurs groupes réunis sous la bannière de l'alliance d'extrême gauche Bayan ont défilé samedi matin jusqu'à l'ambassade américaine pour exprimer leur soutien au mouvement Occupy Wall Street aux Etats-Unis et dénoncer l'«impérialisme américain».

En Corée du Sud, les militants espéraient réunir un millier de personnes dans le quartier financier Yoeuido au coeur de Séoul et devant la mairie de la capitale.

En Europe, Rome notamment se préparait à de grandes manifestations des «indignati», les indignés italiens, alors que le gouvernement du président du conseil Silvio Berlusconi a remporté vendredi la confiance du Parlement. A Londres, les manifestants promettaient d'occuper la bourse.

Au Canada, des manifestations sont prévues dans plusieurs villes, dont Montréal, Vancouver et Toronto.

Aux Etats-Unis, dès vendredi, les protestataires américains avaient fait face aux forces de l'ordre de New York à San Francisco.

(ats/afp)

 

 

Tribune de Genève - 15.10.2011 | 12:23

MANIFESTATION | Ils étaient plus de 500, selon les Jeunes socialistes suisses, pour occuper la place et protester "contre la dictature du capital financier".

© KEYSTONE |ap 

 Plusieurs centaines "d'indignés" ont manifesté samedi matin à la Paradeplatz de Zurich. Ils étaient plus de 500, selon les Jeunes socialistes suisses, pour occuper la place et protester "contre la dictature du capital financier".

Sur fond musical et avec distribution de café, ils ont défilé avec leurs affiches devant le siège de l'UBS. On pouvait y lire "Nous sommes 99%" et "Sauvez des hommes, pas des banques". Les indignés revendiquent plus de 1.500 villes "occupées" samedi dans le monde.

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15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 11:35
LEMONDE.FR | 15.10.11 | 08h30   •  Mis à jour le 15.10.11 | 09h01
 
 

Les "Indignés" de la planète manifestent samedi 15 octobre. De la City de Londres à Wall Street en passant par la Puerta del Sol de Madrid, des milliers de personnes vont exprimer leur mécontentement et demander de nouveau la "démocratie réelle" dans plus de 700 villes.

Aujourd'hui, les revendications des "Indignés" sont les mêmes à l'échelle de la planète. Tous exigent une société "éthique", "plus démocratique" et où les préoccupations des sans grade seraient mieux prises en compte par les différents pouvoirs.

De nationales, les revendications des "Indignés" sont devenues globales. Retour sur un mouvement qui ne cesse de prendre de l'ampleur.

 

Sur la Puerta del Sol, à Madrid, le 15 mai 2011, date de naissance du mouvement des "Indignés".

Sur la Puerta del Sol, à Madrid, le 15 mai 2011, date de naissance du mouvement des "Indignés".REUTERS/ANDREA COMAS

En mai 2011, des centaines de jeunes Espagnols se réunissent sur la Puerta del Sol, à Madrid. Leurs revendications, au départ, sont locales. A la veille des élections municipales et régionales, ils dénoncent les mesures d'austérité et le chômage massif qui frappe la jeunesse espagnole. Pour se faire entendre des partis politiques, ils menacent de boycotter les élections et décident de camper sur les places des plus grandes villes espagnoles.

>> Lire : Les Indignés espagnols se félicitent du succès mondial de leur mouvement

 

Une manifestation des "indignés", place de la Bastille, qui dénoncent notamment l'explosion de la dette des Etats européens.

Une manifestation des "indignés", place de la Bastille, qui dénoncent notamment l'explosion de la dette des Etats européens.AFP/BERTRAND GUAY

"Los Indignados", surnommés ainsi par la presse locale, vont faire des émules. Très vite, des mouvements solidaires se mettent en place dans d'autres pays européens. Comme en France, à Paris, où sur la place de la Bastille, des centaines de jeunes, moins nombreux et moins organisés, tentent de lancer un mouvement similaire. Un échec.

>>Lire : Après Madrid, les "indignés" français s'installent place de la Bastille

 

En Grèce, les "Indignés" ont été rejoints par des milliers de grévistes pour dénoncer l'application du plan de rigueur du gouvernement Papandréou.

En Grèce, les "Indignés" ont été rejoints par des milliers de grévistes pour dénoncer l'application du plan de rigueur du gouvernement Papandréou. AFP/ARIS MESSINIS

Avec l'accentuation de la crise, les Grecs prennent le relais et deviennent le fer de lance du mouvement. Des centaines de jeunes Grecs occupent la place Syntagma. Toutefois, les Grecs manifestent essentiellement pour dénoncer leur politique intérieure et débraient massivement contre le plan de rigueur imposé par leur gouvernement.

>>Lire : Le mouvement grec n'est pas celui des Espagnols

 

Après des semaines de campement, les indignés israéliens ont été délogés par les forces de l'ordre, en septembre 2011.

Après des semaines de campement, les indignés israéliens ont été délogés par les forces de l'ordre, en septembre 2011.AP/Ariel Schalit

Le mouvement rebondit, là ou on ne l'attendait pas. Hors d'Europe en Israel, à Tel-Aviv. En juillet, des milliers d'Israéliens installent leurs tentes dans la rue. Le mode opératoire est le même, les revendications aussi. Comme la société israélienne n'est pas des plus revendicatives, les "Indignés" israéliens donnent une nouvelle ampleur au mouvement et l'internationalise.

>> Lire l'éditorial du Monde : Le message politique des Indignés israéliens

 

Les Américains sont rentrés tard dans la danse mais ce sont eux qui ont relancé le mouvement des Indignés.

Les Américains sont rentrés tard dans la danse mais ce sont eux qui ont relancé le mouvement des Indignés.AP/Mary Altaffer

Comme souvent, ce sont les Américains qui donneront une dimension planétaire au mouvement. Depuis un mois, des New-Yorkais de tout âge occupent un square, près du temple de la finance, Wall Street. Ils imposent le slogan "We the 99 %", soit  "nous représentons 99 % de la population mondiale face au dernier pourcent qui s'accapare les richesses". Un slogan qui maintenant fédère le mouvement.

>> Lire notre interview d'un chercheur de l'IRIS : "Ils estiment que leurs dirigeants ne les représentent plus"

Depuis le mouvement continue d'essaimer. A Londres, à Rome mais aussi à Rio de Janeiroau Koweit, à Toronto.  Ou encore à Bruxelles, où vendredi, une manifestante a été blessée par un policier.

 

A l'image du printemps arabe, le mouvement des "Indignés" se structure sur Internet. On ne compte plus les sites recensant la moindre action. Mais, rançon de son esprit démocratique, égalitaire et international, les "Indignés" peinent à faire émerger un leader, véritable caisse de résonnance de leurs revendications.

Le Monde.fr

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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 22:25

Tribune de Genève -15.10.2011 00:10

La nébuleuse «indignés» sort du bois en Suisse


Des Suisses vont répondre présent, ce samedi, à l’appel mondial des «indignés». On en verra à Genève, à Bâle et à Zurich. Qui sont-ils? Enquête et témoignages sur un phénomène hors partis.


Il a 16 ans, étudie au Collège de Saint-Maurice, en Valais. Politiquement, il avoue se chercher encore. Mais aujourd’hui, Ilir Ahmeti est bien décidé à s’indigner sur la place des Nations à Genève. Sa raison? «Avant les révolutions arabes, nos banques avaient l’argent de tous les dictateurs.»

Le phénomène est mondial. Les «indignés» se sont donné rendez-vous en ce samedi aux quatre coins de la planète. Né en Espagne, le mouvement a gagné la Grèce, Israël, puis les Etats-Unis avec «Occupy Wall Street». Et désormais, les Suisses s’y mettent. Après des tentatives peu fructueuses avant l’été, trois grands rassemblements qui se veulent pacifiques sont prévus aujourd’hui à Genève, à Zurich et à Bâle. D’autres villes, Lausanne et Berne, pourraient suivre. La manifestation la plus importante aura lieu à Zurich sous la bannière «Occupy Paradeplatz». Un millier de personnes sont attendues. Sur les réseaux sociaux, où les sympathisants sont bien plus nombreux, certains parlent de planter des tentes au centre de la première place financière du pays. Comme à New York. D’ailleurs, l’appel zurichois est lancé par la section suisse de l’association américaine We are change («Nous sommes le changement»), organisation hétéroclite fondée par des adeptes de la théorie du complot et des opposants au système financier.

Des gens venus de tous horizons

En Suisse romande, environ 200 personnes sont attendues cet après-midi sur la place des Nations à Genève. Des contacts existent avec Zurich, mais pas de We are change à l’origine de l’appel. «Le mouvement est né des contacts pris lors des petits rassemblements de cet été organisés en solidarité avec les manifestants espagnols puis s’est développé sur Facebook», explique Eveline Jelk, 40 ans, éducatrice à Sainte-Croix et «indignée» de la première heure. Une réunion a eu lieu samedi dernier au parc des Bastions. Résultat? Une liste des indignations a été dressée: les dérives des grandes banques, le prix des logements, la hausse des primes maladie, le manque de transparence des partis…

Le discours se veut clair: renouveler, moraliser la démocratie et l’économie. C’est là le plus petit dénominateur commun des «indignés» suisses: l’espoir d’un changement et un manque de confiance dans le système actuel. La phrase revient en boucle: «Tous pourris!» Parmi ses adeptes, il existe pourtant «à titre personnel» des représentants des partis de gauche, de l’extrême gauche, des altermondialistes. Mais il y a aussi des gens de milieux plus conservateurs ou des nouveaux mouvements comme Anonymous, cette organisation qui a récemment bloqué le site Internet de La Poste après le refus de la régie d’ouvrir un compte pour le fondateur de WikiLeaks. «Nous avons même eu à nos réunions un binational qui vote Marine Le Pen», raconte l’un des «indignés». «Nous réduire à des gauchistes serait simpliste, ajoute Eveline Jelk. Nous souhaitons réinventer la politique sans posséder forcément de solution définitive. Les gens que j’ai vus aux réunions avaient entre 15 à 70 ans et venaient de milieux socioculturels très différents.»

Foin de la hiérarchie!

Roland Itié a justement 70 ans. Le septuagénaire, directeur d’une banque privée à la retraite, n’est pas le dernier à s’indigner: «A mon époque, nous investissions dans des entreprises, de l’immobilier et non des actions cotées en Bourse ou de l’argent virtuel. Nous avions la valeur du travail.»

Autre adepte du mouvement, Nicolas, 29 ans, vient du milieu altermondialiste. Les grandes manifestations au début des années 2000 contre le G8 à Gênes ou à Evian, il en était: «Nous avons un consensus sur les problèmes mais pas sur les solutions. Mais peu importe: aujourd’hui, il s’agit avant tout de dénoncer.» Toujours à Genève, Danièle Rose Sudan, 58 ans, sans emploi, a aussi été de toutes les réunions estivales: «C’est la première fois de ma vie que je m’implique vraiment, parce que c’est un mouvement basé sur l’être humain, son vécu, ses revendications.» Pour finir, Adrien Faure, 20 ans, secrétaire des Jeunes socialistes genevois, résume: «Ce n’est pas un parti politique ou une association, c’est un mouvement social. Ce qui est innovateur, c’est son organisation.» Pas de hiérarchie, pas de porte-parole, chacun s’exprime en son nom. Et les idées bouillonnent. Mais en restera-t-il une trace après aujourd’hui?


Fabian Muhieddine

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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 20:43

 

 

 

Publié le 14 octobre 2011 à 20h27
 

(France24) - Le mouvement des indignés en Espagne a fait tâche d’huile en Europe et aux États-Unis. Leur mobilisation est telle qu’ils pourraient jouer un rôle lors des présidentielles de 2012 en France et outre-Atlantique, selon la sociologue Monique Dagnaud.

 

De Madrid à Athènes, en passant par New York, Bruxelles et Paris : toutes les capitales occidentales ont vu naître ces derniers mois des mouvements de protestation de populations qui expriment leur crainte d’un "no future". Née le 15 mai à la Puerta del Sol de Madrid, la mobilisation a rapidement trouvé écho en Grèce en juin, sur la Place Syntagma avec le Mouvement des 700 (baptisé ainsi en référence au salaire mensuel minimum). Il s’est ensuite répandu, tout au long de l’été et de façon sporadique, dans plusieurs capitales du monde. Dernière en date : Occupy Wall Street, le campement installé le 17 septembre dans le Zuccotti Park, rebaptisé "Liberty Plaza", près de la Bourse à New York.

 

Cinq mois après la naissance du mouvement, les indignés ont appelé à une journée de mobilisation, qui se déroulera samedi, dans le monde entier. Avec pour mot d’ordre "United for Globalchange", ils espèrent donner une portée internationale à cette forme de contestation inédite. Selon le site 15october.net, qui recense tous les rassemblements prévus, 951 villes de 82 pays sont concernées.

 

Monique Dagnaud*, sociologue et directrice de recherche au CNRS, qui étudie ces mouvements de protestation depuis leurs débuts, décrypte ce phénomène d’un nouveau genre.

 

Les indignés à Madrid, Occupy Wall Street à New York, les 700 à Athènes. Qu’ont en commun tous ces mouvements qui portent des noms différents ?


Monique Dagnaud : Ces différents groupes se retrouvent derrière une identité commune. D’une part, les protestataires sont issus de la jeunesse éduquée désireuse d’exprimer leur indignation contre la société qu’ils jugent élitiste et corrompue. Les chômeurs se sont ensuite annexés au collectif. Les différents mouvements opèrent également tous avec le même mode d’organisation : occupation des lieux symboliques sur une durée plus ou moins longue, forte visibilité sur les réseaux sociaux pour se mobiliser, absence de leader, participation de tous aux tâches les plus diverses. Ils partagent des valeurs égalitaires propres au Net : ils s’organisent entre eux, ils prennent des décisions à l’unanimité, etc…

Toutefois, ces mouvements sont sensiblement différents selon le pays dans lequel ils sont implantés. Selon la situation économique de chaque Etat, les mots d’ordre sont plus ou moins distincts. En Espagne par exemple, les jeunes protestent contre leur exclusion du marché du travail parce qu’environ 40% des diplômés du supérieur de 25-34 ans sont au chômage. Les Grecs en revanche, s’ils sont eux aussi touchés par le chômage, s’élèvent plutôt contre la troïka (FMI, Union européenne et Banque centrale européenne) qui leur impose, via leur gouvernement, des mesures d’austérité sans précédent. Quant aux manifestants américains, ils se révoltent contre le symbole du capitalisme, à savoir Wall Street.

 

Pourquoi le mouvement commence-t-il à peine à émerger en France ?

M. D. : Sur ce point, il existe deux hypothèses. La première, c’est que les jeunes diplômés français finissent toujours par intégrer le marché du travail, même s’ils prennent plus de temps qu’avant, ce qui n’est pas le cas en Espagne. En 2006 en France, 74% des diplômés du supérieur de 25-34 ans occupaient un emploi qualifié, contre 59 % en Espagne.

Ensuite parce que les mouvements politiques d’extrême gauche en France sont encore capables de canaliser la protestation des jeunes. Je pense notamment au Front de gauche de Jean-Luc Mélanchon, aux trotskistes ou encore aux écologistes.

En 2012, des élections générales, ou présidentielles, auront lieu en Espagne, en France et aux Etats-Unis. Quels rôles peuvent jouer ces mouvements dans un tel contexte ?

M. D. : Ces jeunes n’ont visiblement pas envie de se mêler à la politique à l’ancienne, ce qui fait que ces mouvements sont en totale rupture avec les mouvements de protestation traditionnels de la jeunesse, comme celui de Mai 68 par exemple. C’est d’ailleurs pour cela qu’il n’y a pas de leader qui émerge…

Toutefois, ces collectifs pourraient toutefois jouer un rôle de lobby protestataire durant les campagnes politiques. Leur visibilité pourrait avoir avoir un effet dans le débat politique et donner plus de poids à la question de la jeunesse durant la campagne électorale.

En fait, leur rôle est surtout de faire passer un message, à savoir montrer l’exemple d’une mini-société vertueuse en opposition avec la société corrompue qu’ils dénoncent. Je pense notamment aux indignés de la Puerta del Sol à Madrid qui ont quitté les lieux après avoir balayé la place. Ils se veulent aussi très pacifiques.

Ces mouvements ont-ils un avenir ?

M. D. : Oui, j’en suis convaincue. Ce type de mobilisation peut prospérer car je ne vois aucun signe laissant présager une évolution favorable de la situation économique ou des changements positifs pour les jeunes. Ces mouvements ont pour but de mettre en avant la situation critique de la jeunesse. Et tant qu’elle ira mal, ça continuera…

Monique Dagnaud vient de publier "Génération Y - les jeunes et les réseaux sociaux, de la dérision à la subversion" (aux Presses de Sciences Po)

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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 14:35
Historique ! 85 pays et 981 villes entrent dans la révolte ce samedi

 

Actalutte -Written by Raphaël Rezvanpour. Posted in Afrique, Amérique, Asie, Europe, International, Monde, Océanie, Une

Tagged: indignés, révolte

Published on octobre 14, 2011


 

>> Suivi en live de la journée du 15 octobre

 

C’est du jamais vu dans l’histoire de l’humanité. 85 pays et 981 villes vont entrer dans la révolte au même moment, pour des raisons communes. Ce sont des millions des personnes qui -pour la plupart ne manifestent jamais- seront sur les places à crier leur indignation, leur colère face à un système qui ne leur convient plus. Face aux banques et aux politiciens, face aux 1% qui dirigent le monde, ils vont faire savoir que c’est nous, le peuple, qui voulons décider de notre avenir. Mais ce n’est pas tout, ces indignés, ces 99% vont se rassembler tous ensemble, pacifiquement, pour exiger et construire un changement global.

En France, c’est une petite 40 ène de villes qui vont connaître des rassemblements, manifestations et peut être occupations. Voici la liste des villes mobilisées :

Voici aussi la liste des pays touchés par des occupations :

Albania, Andorra, Argentina, Australia, Austria, Belgium, Bolivia, Bosnia and Herzegovina, Brazil, Bulgaria, Canada, Chez Republic, Chile, Colombia, Costa Rica, Croatia, Cyprus, Denmark, Dominican Republic, Ecuador, Egypt, Estonia, Finland, France, French Polynesia, Germany, Greece, Guatemala, Hawaii, Honduras, Hong Kong, Hungary, Iceland, India, Indonesia, Ireland, Israel, Italy, Japan, Jordan, Korea, Kosovo, Latvia, Lithuania, Luxembourg, Macedonia, Malaysia, Mali, Mauritius, Mexico, Morocco, Netherlands, New Zealand, Nicaragua, Northern Mariana Islands, Norway, Palestine, Panama, Paraguay, Peru, Philippines, Poland, Portugal, Puerto Rico, Romania, Russia, Saudi Arabia, Senegal, Serbia, Singapore, Slovakia, Slovenia, South Africa, Spain, Sri Lanka, Sweden, Switzerland, Taiwan, Tunisie, Turkey, UK, Ukraine, Uruguay, USA and Venezuela.

Des occupations parfois massives sont prévues en Europe, là où jusqu’à maintenant le mouvement n’avait pas vraiment décollé. C’est le cas à Londres par exemple où plusieurs milliers de personnes prévoient d’occuper la bourse, mais aussi Amsterdam, Berlin, Bruxelles..

Vous pouvez constater sur la carte ci dessous l’ampleur du mouvement :

Cliquez sur la carte pour l'afficher en grand et accéder aux détails

L’appel mondial des indignés :

Le 15 octobre – Tous ensemble pour un changement mondial

Le 15 octobre des gens du monde entier descendront dans les rues et sur les places. De l’Amérique à l’Asie, de l’Afrique à l’Europe, ces personnes se mobilisent pour réclamer leurs droits et exiger une vraie démocratie. Maintenant il est temps de nous réunir dans une protestation mondiale non-violente.

Le pouvoir en place travaille au profit de quelques-uns en ignorant aussi bien la volonté de la majorité que le prix humain et environnemental que nous payons. Cette situation intolérable doit cesser.

Unis d’une seule voix, nous allons faire savoir aux politiciens, et aux élites financières qu’ils servent, que c’est à nous, le peuple, de décider de notre avenir.

Nous ne sommes pas des marchandises entre leurs mains, ni entre celles des banquiers, qui ne nous représentent pas.

Le 15 octobre nous nous rencontrerons dans les rues afin d’initier le changement mondial que nous voulons. Nous allons manifester pacifiquement, débattre et nous organiser jusqu’à l’obtenir.

Il est temps de nous unir. Il est temps pour eux de nous écouter.

Peuples du monde, mobilisez-vous le 15 Octobre!

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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 14:31

Par LEXPRESS.fr, publié le 14/10/2011 à 14:50, mis à jour à 16:27

 
Le mouvement des Indignés s'étend à 71 pays

De Madrid jusqu'à New York, des appels à manifester ont été lancés dans 719 villes.

REUTERS/Andrea Comas

Une mobilisation doit rassembler samedi les mouvements d'Indignés de plus de 700 villes à travers le monde. Les manifestants dénoncent le modèle capitaliste et le pouvoir de la finance. 

Les Indignés manifesteront samedi dans le monde entier. Malgré l'hétérogénité du mouvement, beaucoup ont les mêmes revendications: la lutte contre la précarité liée à la crise et le pouvoir de la finance. De Madrid jusqu'à New York, des appels à manifester ont été lancés dans 719 villes de 71 pays.  

Après les grandes manifestations du printemps en Espagne, le mouvement des Indignés s'est répandu dans de nombreux pays, mais avec des audiences très diverses, la mobilisation restant par exemple très modeste en France.  

Les Indignés espèrent bien trouver une dimension internationale solide lors de cette journée de mobilisation. Cinq mois après la naissance du mouvement, le 15 mai à Madrid, les Indignés ou d'autres groupes associés veulent faire du 15 octobre une journée symbolique. Leurs cibles? Des hauts lieux de la finance comme Wall Street, la City, le coeur financier de Londres, ou la Banque centrale européenne (BCE) à Francfort.  

Mais l'absence de leader identifié, le rejet de toute forme de structure politique, la "démocratie participative" poussée à l'extrême ont fait douter de sa puissance. Un des Indignés, ancien président d'Attac Belgique, regrette notamment le manque de revendications communes. Selon lui, "c'est la faiblesse du mouvement".  

200 000 Indignés attendus à Rome

En Europe, les Indignés descendront dans les rues un peu partout, comme à Lisbonne où le mouvement "génération précaire" est présenté comme un précurseur de la mobilisation. Les manifestants de Madrid envisagent d'occuper la place emblématique de la Puerta del Sol, qu'ils avaient occupée pendant un mois au printemps, où ils prévoient de passer la nuit de samedi à dimanche. Jusqu'à 200 000 Indignés sont attendus samedi à Rome pour une grande manifestation. 

Quelques centaines (voire plus) d'autres sont attendus par exemple à Bruxelles, point d'arrivée d'une marche qui vient de traverser l'Espagne et la France. D'autres grands rassemblements se tiendront également à Zurich et Genève, où le pouvoir des banques sera en ligne de mire, sur la place de la Bourse à Amsterdam ou encore à Vienne, Varsovie ou Prague. 

Un parc new yorkais occupé depuis près d'un mois

Le mouvement Occupy Wall Street s'est nourri aux Etats-Unis du chômage des jeunes et de l'accroissement des inégalités. Le mouvement appelle à un rassemblement samedi à Times Square à New York. 

Par ailleurs, les manifestants anti-Wall Street occupent le parc Zuccotti à New York depuis le 17 septembre. Ce vendredi, le propriétaire du square Zuccotti avait expliqué vouloir procéder au "nettoyage du parc". Finalement, les "Indignés" ont obtenu une "victoire" provisoire en reportant le nettoyage. Jeudi soir, le mouvement "Occupy wall Street", qui occupe le square depuis près d'un mois, avait lancé un "appel urgent à agir pour éviter la fermeture forcée" du campement. Selon un sondage publié jeudi, 54% des Américains sont favorables au mouvement.  

Avec

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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 14:17

 

Montréal - www.montrealexpress.ca

Publié le 14 Octobre 2011
Véronique Leduc  RSS Feed
(Photo: Archives) 

(Photo: Archives)


Indignés de la situation politique actuelle, un groupe de 17 citoyens ont occupé l’hôtel de ville de Montréal pendant une heure, le 14 octobre. Leur présence s'est déroulée de façon pacifique, selon un porte-parole de la Ville de Montréal. Munis de pancartes dénonçant la collusion, ils se sont déplacés jusque dans la salle du conseil municipal avant de se faire demander de quitter.

 

Pour le groupe répondant sous l'appellation «Citoyens indignés», il s’agissait d'une réappropriation d'un lieu de pouvoir.

Ils réclament la tenue d'élections générales provinciales et municipales ainsi que l'adoption par voie référendaire d'un système de scrutin parlementaire conjugué à un système proportionnel.

«Nos dirigeants, qu’ils soient à l’Assemblée nationale ou à Montréal, n’ont jamais été élus par la moitié de la population, déplore le groupe. Que les libéraux aient 42% des suffrages est suffisant pour en faire un gros parti, mais pas des rois « élus ». Qu’Union Montréal ait obtenu 37% des suffrages n’est pas suffisant non plus pour justifier leur contrôle de la ville de Montréal.»

 

 

 

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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 13:25
RFI - Article publié le : vendredi 14 octobre 2011

 

Les «indignés» de 82 pays appellent à manifester pacifiquement ce samedi 15 octobre
Une manifestation contre les coupes budgétaires dans l'éducation à Milan, en Italie, le 14 octobre 2011.
Une manifestation contre les coupes budgétaires dans l'éducation à Milan, en Italie, le 14 octobre 2011.
REUTERS/Paolo Bona

Par Christophe Carmarans

Cinq mois, jour pour jour, après la naissance du mouvement des « indignés » en Espagne, des manifestations vont se dérouler simultanément dans 82 pays et près de 1 000 villes à travers le monde ce samedi 15 octobre. Intitulée « United for a Global Change » (unis pour un changement planétaire), cette journée devrait permettre aux « indignés » d’évaluer leur force.

Ce samedi 15 octobre pourrait marquer une étape importante dans le mouvement dit des « indignés » qui s’est répandu à travers la planète depuis cinq mois. Né officiellement le 15 mai à Madrid lors d’une protestation à la Puerta del sol contre la dictature des marchés - mais inspiré à la fois du « printemps arabe » démarré en Tunisie le 17 décembre 2010 et du pamphlet « Indignez-vous ! » écrit par le Français Stéphane Hessel - ce mouvement hétéroclite et désormais transcontinental va pouvoir jauger de sa force et de son écho dans une journée mondiale de protestation.

Lieux symboliques

Intitulée « United for a Global Change » (unis pour un changement planétaire), imaginée par la branche portugaise de « Génération précaire » et propagée par le site 15october.net, cette journée des « indignés » va rassembler des manifestants dans 82 pays différents et dans près d’un millier de villes à travers le monde. Au même moment, les ministres des Finances et banquiers centraux des vingt principaux pays riches et émergents seront réunis à Paris pour préparer le prochain sommet du G20 qui se tiendra à Cannes les 3 et 4 novembre.

Les protestataires ont évidemment ciblé quelques lieux symboliques comme la City de Londres, la Banque centrale européenne de Francfort, de même que Wall Street, le temple américain de la finance, qui est déjà investi depuis le 17 septembre par le mouvement « Occupy » , le pendant américain de celui des « indignés ». « Nous ferons savoir aux politiques et aux élites financières qu’ils servent que, désormais, c’est nous, les gens, qui allons décider de notre avenir », annonce ainsi un manifeste qui appelle à des rassemblements dans toute l’Espagne, le pays pour le moment le plus actif, où l’on attend des défilés dans une soixantaine de villes.

« Face à la crise du système financier et des banques, les gouvernements, l'Union européenne, les institutions internationales ont décidé de faire payer les populations », proclame pour sa part le collectif altermondialiste français Attac qui a décidé de se joindre au mouvement. « Les indignés du monde entier continuent à montrer leur détermination à défendre leurs droits face à la finance. Ils exigent une démocratie réelle face aux politiques qui leur sont imposées sans tenir compte de leurs choix et de leur vie. Nous serons à leurs côtés », précise encore Attac sur son site.

Un phénomène nouveau

« C’est un phénomène extrêmement prometteur, qui vise à renouveler profondément une forme d’intervention des citoyens dans la politique »
, analyse l’économiste Thomas Coutrot, co-président du mouvement Attac dans un entretien accordé à l’Agence France-Presse. « Puisque les citoyens ne veulent plus déléguer à des hommes politiques ou des partis, ils veulent peser, chacun à sa place ». « On peut dire, conclut-il, que c’est un retour aux sources de la démocratie ».

Dépourvu de leaders identifiés ou même de porte-parole et reposant essentiellement sur l’efficacité des réseaux sociaux pour s’organiser, le mouvement de protestation n’a eu, pour le moment, qu’un impact très limité dans les sociétés occidentales. Reste que les politiques se méfient de l’ampleur qu’il pourrait prendre alors qu’aucune solution satisfaisante n’apparaît face à la crise économique et que les plans d’austérité se multiplient. Ce samedi, d’un côté comme de l’autre, chacun espère que la journée restera pacifique, bien conscient qu'un basculement dans l'affrontement pourrait transformer l’indignation en colère.

Des manifestants d'Occupy Wall Street brandissent l'effigie du PDG de Goldman Sachs, Lloyd Blankfein, à New York, le 8 octobre 2011.
Reuters
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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 13:24

Le Figaro - Par Constance Jamet Mis à jour le 14/10/2011 à 15:05 | publié le 14/10/2011 à 14:37

 

 

EN IMAGES - Alors que le mouvement américain des Indignés prend de l’ampleur, de nombreuses vedettes ont apporté leur soutien aux manifestants. Du rappeur Kanye West à l’actrice militante Susan Sarandon, tour d’horizon.

 


Apparu il y a presque un mois à New York, le mouvement américain des Indignés, «occupy Wall Street», s’est étendu à plus de 1.400 villes des Etats-Unis et attire l’attention croissante des célébrités. Habitués des causes militantes, le cinéaste Michael Moore et l’acteur Tim Robbins ont rendu visite aux protestataires du square Zuccotti à New York, jeudi 5 octobre. «Partout où vous allez dans ce pays, vous voyez le mouvement Occupy Wall Street'', s’est félicité le réalisateur. ''Lors des premiers jours, on disait que ce n'était qu'une bande de hippies. Mais l'Américain moyen qui a perdu sa protection médicale, qui est sur le point de perdre son boulot peut être tenté de rejoindre le mouvement'', a estimé Michael Moore, qui va aider financièrement les manifestants.
Apparu il y a presque un mois à New York, le mouvement américain des Indignés, «occupy Wall Street», s’est étendu à plus de 1.400 villes des Etats-Unis et attire l’attention croissante des célébrités. Habitués des causes militantes, le cinéaste Michael Moore et l’acteur Tim Robbins ont rendu visite aux protestataires du square Zuccotti à New York, jeudi 5 octobre. «Partout où vous allez dans ce pays, vous voyez le mouvement Occupy Wall Street", s’est félicité le réalisateur. "Lors des premiers jours, on disait que ce n'était qu'une bande de hippies. Mais l'Américain moyen qui a perdu sa protection médicale, qui est sur le point de perdre son boulot peut être tenté de rejoindre le mouvement", a estimé Michael Moore, qui va aider financièrement les manifestants. AFP
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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 13:23

LEMONDE.FR avec AFP | 14.10.11 | 15h13

C'est une petite victoire pour les manifestants anti-Wall Street new-yorkais. La mairie a en effet annoncé, vendredi 14 octobre, un report du nettoiement du square Zuccotti, qu'ils occupent depuis le 17 septembre, au cœur du quartier financier de la métropole américaine.

L'annonce a suscité une immense clameur parmi les milliers de manifestants et sympathisants réunis tôt vendredi dans le parc. "C'est une victoire pour nous", a déclaré Senia Barragan, une porte-parole du mouvement, ajoutant qu'Occupy Wall Street allait maintenant réfléchir "à la suite". Des cris de joie ont fusé dans le parc, où certains manifestants avaient passé la nuit à nettoyer. "Les gens unis ne seront jamais vaincus", scandait la foule qui a applaudi à tout rompre à l'annonce du report des opérations de nettoiement. "Ce n'est que temporaire", a cependant souligné une manifestante qui n'avait pas dormi de la nuit, Zora Gusso.

Le répit risque d'être de courte durée. Vendredi matin, la police new-yorkaise a interpellé trois manifestants lors d'échauffourées. La police a chargé un groupe de manifestants qui se dirigait vers le siège de la grande Bourse américaine en marchant sur la voie, ce qui est interdit à New York.

 "LIBERTÉ DE RASSEMBLEMENT"

Le square est entouré de barrières, la police reste présente mais discrète. "Policiers, ne préféreriez-vous pas arrêter un banquier? " pouvait-on lire sur une pancarte. "Liberté de rassemblement", affirmait une autre.

Jeudi soir, Occupy Wall Street (OWS) avait lancé sur son site Internet un "appel urgent à agir pour éviter la fermeture forcée" du campement. "Rejoignez-nous à 6 heures vendredi, pour une résistance non violente à l'expulsion", avait écrit le mouvement, qui depuis quatre semaines dénonce la cupidité de Wall Street et la corruption des 1 % les plus riches. Vendredi matin, des milliers de personnes, dont des militants syndicaux, avaient convergé vers le square.

Le propriétaire du square Zuccotti, Brookfield Property, avait fait savoir jeudi qu'il allait nettoyer le square à partir de 7 heures vendredi, et avait demandé qu'en soit retiré tout ce qui y a été amassé depuis le 17 septembre par les manifestants qui dorment sur place.

Le commissaire de police Ray Kelly avait précisé qu'une fois le nettoiement terminé – prévu pour durer toute la journée de vendredi – les manifestants pourraient y revenir, mais dans le respect du règlement de ce parc privé mais ouvert au public, c'est-à-dire "sans les sacs de couchage". Les manifestants qui dorment en plein air avaient dénoncé une manœuvre pour mettre fin à leur mouvement.

>> Lire l'entretien avec Nicholas Dungan, spécialiste des Etats-Unis et conseiller à l'IRIS "Ils estiment que leurs dirigeants ne les représentent plus".

Jeudi soir, le mouvement a reçu le soutien de l'ancien vice-président américain Albert Gore, qui a expliqué sur son blog que leur mouvement était "le premier pas" pour guérir une démocratie en crise.

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