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15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 17:13

France 3 - Publié le 15/10/2011 | 18:21

Par Armelle Goyon  

 

  Les Indignés se sont rassemblés a l'appel de la journée mondiale. 80 pays et 900 villes participent au mouvement.

Des manifestations et des rassemblements ont eu lieu ce 15 ocotbre dans plus de 80 pays et 900 villes  lors de cette journée mondiale de protestation contre la précarité liée à la crise et le pouvoir de la finance . A Montpellier, près de 200 personnes se sont réunit place de la Comédie.

Le mouvement des "Indignés", forme de contestation inédite largement relayée par les réseaux sociaux, est né au printemps en Espagne d'une exaspération face à la crise.
Ce mouvement spontané de citoyens, inspiré par le best-seller éponyme de l'ex diplomate français Stéphane Hessel, "Indignez-vous !", s'est répandu dans de nombreux pays pour créer une mouvance faite de groupes multiples.
 
 Samedi 15 ocotbre 

 

A Paris :  des centaines d'"Indignés" se sont rejoint samedi après-midi place de l'hôtel de ville à Paris pour une assemblée populaire répondant à un appel international sous le mot d'ordre "Tous ensemble pour un changement mondial !". "Nous sommes indignés, indignés, indignés !", ont chanté avec énergie les manifestants, convergeant vers la place de l'hôtel de ville en milieu d'après-midi. "Paris, Paris, soulève toi !", ont-ils scandé devant les badauds et touristes.

A Londres : quelque 800 "indignés" rassemblées samedi après-midi dans la City, coeur financier de Londres, ont reçu le renfort inopiné du fondateur de Wikileaks Julian Assange, mais sont restés fermement contenus par la police à distance de la bourse de Londres..

L'arrivée d'Assange, qui est en liberté conditionnelle dans un manoir près de Londres en attendant une éventuelle extradition vers la Suède où il est poursuivi pour viol, a suscité des cris de joie.  "Nous soutenons ce qui se passe ici parce que le système bancaire à Londres est le bénéficiaire d'argent issu de la corruption", a lancé le fondateur de WikiLeakssur les marches de la cathédrale Saint-Paul, où étaient massés les manifestants.

 

A Rome : Des violences ont éclaté samedi où la police a chargé des manifestants, en marge du défilé des "Indignés" qui a réuni des dizaines de milliers de personnes dans la capitale italienne lors de la première journée mondiale organisée par ce mouvement.
 Dans le centre de Rome, la police a chargé alors que des centaines d'éléments incontrôlés, masqués de foulards noirs, lançaient fumigènes, cocktails Molotov et bouteilles contre les forces de l'ordre.
D'autres éléments ont mis le feu à une annexe du ministère de la Défense. Des flammes s'échappaient du bâtiment autour duquel se trouvaient en milieu d'après-midi une centaine d'inconnus cagoulés de noir qui ont mis le feu également à deux voitures.
Pendant ce temps des dizaines de milliers de personnes manifestaient pacifiquement,
brandissant des pancartes "Une seule solution, la Révolution!", "Nous ne sommes
pas des biens dans les mains des banquiers".

 

A Francfort :  Plus de 5.000 "indignés" ont manifesté samedi devant la Banque centrale européenne à Francfort (ouest de l'Allemagne), symbole d'un système financier jugé "irresponsable" et incapable de juguler la crise.
Jeunes, retraités, familles avec enfants dans les poussettes, à pied ou à vélo, ils ont répondu bien plus nombreux que prévu à l'appel d'Attac ou de "Occupy Frankfurt", le pendant allemand des militants qui campent devant Wall Street à New York depuis un mois.

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15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 17:12

Le nouvel Observateur -Publié le 15-10-11 à 17:50    Modifié à 18:30     

 
Des centaines d'"indignés" se sont rejoint samedi après-midi place de l'hôtel de ville à Paris pour une assemblée populaire répondant à un appel international sous le mot d'ordre "Tous ensemble pour un changement mondial !" (c) Afp
Des centaines d'"indignés" se sont rejoint samedi après-midi place de l'hôtel de ville à Paris pour une assemblée populaire répondant à un appel international sous le mot d'ordre "Tous ensemble pour un changement mondial !" (c) Afp

Plusieurs centaines d'"indignés" se sont rejoints samedi après-midi sur la place de l'hôtel de ville à Paris pour une assemblée populaire répondant à un appel international sous le mot d'ordre "Tous ensemble pour un changement mondial!", a constaté une journaliste de l'AFP.

A Paris comme à Madrid, New York et dans des centaines de villes à travers le monde, les "indignés" manifestent samedi contre la précarité liée à la crise et le pouvoir de la finance, pour la première journée planétaire de ce mouvement né en Espagne au printemps.

"Nous sommes indignés, indignés, indignés!", ont chanté avec énergie les manifestants, convergeant vers la place de l'hôtel de ville en milieu d'après-midi. "Paris, Paris, soulève toi!" ont-ils scandé devant badauds et touristes.

Ces "indignés" s'étaient auparavant retrouvés dans différentes gares et points de rencontre parisiens avant d'affluer dans le centre de la capitale.

Dans le rassemblement étaient présents des responsables étudiants chiliens, dont la présidente de la Fédération des étudiants de l'Université du Chili, Camila Vallejo, figure emblématique de la contestation étudiante qui secoue le Chili depuis plus de quatre mois.

"On veut une éducation populaire, gratuite et de qualité pour tout le monde, que les richesses soient partagées. La lutte pour les droits est une lutte mondiale", a dit la jeune étudiante de 23 ans à l'AFP.

"Si on ne se soulève pas aujourd'hui, les inégalités vont continuer", a aussi dit à l'AFP Laura Wight, Américaine de 22 ans, étudiante à Nanterre.

"Il y a beaucoup de jeunes et à partir du moment où les jeunes se mobilisent, c'est extrêmement positif, c'est facteur d'espoir", a commenté à l'AFP Eric Coquerel, secrétaire national du Parti de Gauche, qui participait au rassemblement.

Des militants qui exhibaient des drapeaux de partis politiques de gauche ou d'associations ont été incités à les ranger, le mouvement se voulant "apolitique" et "apartisan".

Des rassemblements d'"indignés" étaient prévus samedi dans 951 villes de 82 pays, selon le site 15october.net qui appelle "les peuples du monde entier à descendre dans les rues et sur les places".

Si jusqu'à présent la mobilisation est restée très modeste en France, dans d'autres pays, comme en Espagne, un pays frappé par un chômage record de 20,89%, la voix des "indignés", portée par un large soutien populaire, a su se faire entendre.

Après l'assemblée populaire, une soirée festive était prévue place de l'hôtel de ville à Paris.

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15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 17:04

LEMONDE.FR avec Reuters et AFP | 15.10.11 | 18h01   •  Mis à jour le 15.10.11 | 18h44

 
 De Madrid à New York, comme dans des centaines de villes à travers le monde, les "indignés" ont manifesté samedi contre la précarité liée à la crise et le pouvoir de la finance. "D'Amérique jusqu'en Asie, d'Afrique à l'Europe, les peuples se lèvent pour revendiquer leurs droits et réclamer une vraie démocratie", explique le manifeste du 15 octobre : "les puissances travaillent pour le bénéfice de quelques uns, ignorant la volonté de la grande majorité. Cette situation intolérable doit cesser"

Cinq mois après l'apparition du mouvement le 15 mai à Madrid, les protestataires ont joué la carte symbolique en se rassemblant près des hauts lieux de la finance, comme le quartier des affaires de New York (occupé depuis près d'un mois par des "anti-Wall Street"), la City de Londres ou la Banque centrale européenne à Francfort. Mais dans l'ensemble, la mobilisation est restée relativement limitée et n'a pratiquement pas perturbé les grandes villes concernées.

>> à suivre en direct et dans toutes les langues sur Twitter avec le mot clé #live15O

>> lire notre récit sur l'origine du mouvement des Indignés

 

Les protestataires italiens devant le Colisée, à Rome.

Les protestataires italiens devant le Colisée, à Rome.AFP/MARIO LAPORTA

À Rome, toutefois, les rassemblements ont dégénéré dans l'après-midi. La police a fait usage de gaz lacrymogènes et de canon à eau pour disperser les manifestants après une série d'incidents imputés par plusieurs témoins à des militants anarchistes des "black blocs". Près du Colisée, des affrontements ont éclaté entre la police et des manifestants qui jetaient des bouteilles et des pierres contre les forces de l'ordre.

Quatre voitures ont été incendiées et le feu s'est propagé à un bâtiment situé à proximité. Des vitrines de magasins et de banques ont été brisées lors de ces incidents qui ont fait au moins un blessé. Selon l'agence de presse Ansa, des manifestants ont également saccagé des locaux du ministère de la Défense.

 

Le mouvement a dégénéré lorsque des casseurs italiens se sont mis à brûler des voitures, dans le centre-ville de la capitale italienne.

Le mouvement a dégénéré lorsque des casseurs italiens se sont mis à brûler des voitures, dans le centre-ville de la capitale italienne.AFP/ALBERTO PIZZOLI

À Madrid, cinq colonnes sont parties dans la matinée des quartiers périphériques pour refaire le chemin jusqu'à la Puerta del Sol, la place emblématique qu'ils avaient occupée pendant un mois au printemps, où ils prévoient de passer la nuit de samedi à dimanche. "Le problème, c'est la crise, révolte-toi", proclamait une grande banderole en tête de la marche partie de Leganes, à une quinzaine de kilomètres au sud de Madrid.

En Espagne, un pays frappé par un chômage record de 20,89 %, la voix des "indignés", portée par un large soutien populaire, a su se faire entendre, notamment grace aux manifestations qui ont empêché ou retardé les expulsions de dizaines de propriétaires surendettés depuis le début de l'été.

 

Julien Assange, fondateur de Wikileaks, a tenu un discours devant les centaines de personnes rassemblées au cœur de la City, le quartier financier de Londres.

Julien Assange, fondateur de Wikileaks, a tenu un discours devant les centaines de personnes rassemblées au cœur de la City, le quartier financier de Londres. AFP/LEON NEAL

À Londres, des centaines "indignés" se sont rassemblés dans la City. Ils ont notamment écouté un discours du Julien Assange, fondateur de Wikileaks. "Je suis venu par solidarité avec les mouvements qui se déroulent dans le monde entier", confiait un enseignant sur place : "nous voulons qu'il y ait un peu de justice dans le système financier mondialisé".

Aux Pays-Bas, un millier de manifestants se sont rassemblés à La Haye, autant sur la place de la Bourse à Amsterdam. Environ cinq cent personnes étaient également rassemblées sur la place d'armes à Zurich, lieu emblématique de la finance suisse où sont situés les sièges d'UBS et du Crédit suisse. En Allemagne, les protestaires se sont pour leur part notamment retrouvés à Berlin et devant le siège de la banque centrale européenne, à Francfort.

 

Des manifestants à Francfort, en face du siège de la Banque centrale européenne.

Des manifestants à Francfort, en face du siège de la Banque centrale européenne.AFP/JOHN MACDOUGALL

Samedi matin, quelques centaines de manifestants ont défilé dans les grandes villes d'Asie, comme Tokyo, Sydney et Hong Kong. A Johannesburg, une cinquantaine de personnes se sont donné rendez-vous devant la plus importante Bourse d'Afrique, portant des pancartes avec les mots "A bas le capitalisme", "Que le peuple partage les richesses".

En Australie, où était donné le coup d'envoi de cette journée de mobilisation, un millier de personnes se sont réunies sur une place du centre-ville de Melbourne. Quelque 2000 manifestants, des représentants de la communuauté aborigène, des syndicalistes et des militants communistes, se sont réunis à Sydney devant la banque centrale d'Australie.  

A New York, le mouvement  Occupy Wall Street, qui s'est nourri aux Etats-Unis du chômage des jeunes et de l'accroissement des inégalités, et occupe un parc de l'une des plus célèbres places financières de la planète, a appelé à un rassemblement à Times Square.

 

A Paris, les manifestants se sont rassemblés près de la Tour eiffel.

A Paris, les manifestants se sont rassemblés près de la Tour Eiffel.AFP/JOEL SAGET

UN SUCCÈS LIMITÉ EN FRANCE

En France, au pays de Stéphane Hessel, auteur d'"Indignez-vous", qui a donné son nom au mouvement à travers le monde, la mobilisation est paradoxalement restée limitée, avec des cortèges peu fournis. Certains chercheurs expliquent ce phénomène par un chômage des jeunes moins massif que dans certains pays touchés par la crise financière, et l'importance des mouvements syndicaux qui canalisent déjà les revendications.

Ceux qui se surnomment "les 99%" et ne tolèrent plus la "cupidité" des 1% les plus favorisés se sont néanmoins fait entendre dans une trentaine de villes de province. A Paris, des centaines de personnes se sont rassemblées en début d'après-midi devant les gares, place du Châtelet et dans le quartier de Belleville, notamment. Tous devaient ensuite converger vers 17 heures, après un passage pour certains près de la Bourse, devant l'Hôtel de ville pour tenir une "assemblée populaire", selon le mouvement "Démocratie réelle maintenant".

Les "indignés" étaient environ 500 à Grenoble, selon les organisateurs, mais ils n'étaient qu'une centaine à Marseille où ils se sont regroupés sur la place du général De Gaulle, à proximité de la chambre de commerce. A Nantes, une centaine de personnes se sont rassemblées sur la place Royale, une zone piétonne du centre-ville sur laquelle quatre banques ont installé des succursales.

"Je suis ici pour pointer les incohérences du système", explique Géraldine, qui a revêtu la robe blanche et le bonnet phrygien rouge de Marianne. "On nous demande d'aller voter pour des choses qui sont déjà décidées. Or, la République, c'est nous, pas le type qui a fait l'ENA !", ajoute-t-elle.

 

Un "indigné" de Marseille prépare son panneau pour la manifestation du 15 octobre.

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15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 16:46
France 24

15/10/2011

La marche des "Indignés" engendre des violences en Italie

Alors que des marches des "Indignés" étaient organisées samedi dans plus de 80 pays, des violences ont éclaté entre la police et les manifestants à Rome. Le bâtiment du ministère italien de la Défense a également été incendié.

Par Dépêche (texte)
 

AFP - Des incidents violents se déroulaient samedi en marge de la manifestation des "indignés" à Rome, où un bâtiment du ministère de la Défense a été incendié et où la police a chargé des manifestants, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Trois personnes ont été blessées, dont un jeune homme qui a été touché à la main alors qu'il tentait de s'opposer aux éléments incontrôlés, a indiqué à l'AFP un porte-parole de la Préfecture.

Peu avant 17H00 (15H00 GMT), des flammes s'échappaient de l'annexe du ministère de la Défense, autour de laquelle se trouvaient encore une centaine d'inconnus cagoulés de noir.

Les pompiers avaient du mal à arriver sur les lieux, se frayant un passage parmi les dizaines de milliers de personnes qui continuaient de manifester pacifiquement contre la précarité et la finance et hurlaient à l'intention des casseurs "non à la violence!".

Dès le début du cortège, des groupes d'inconnus avaient fracassé les vitrines de deux banques via Cavour à l'aide de panneaux de la circulation, avant de prendre la fuite et se mêler à la foule des manifestants.

Plusieurs voitures ont été incendiées.

Les forces de l'ordre ont lancé l'assaut contre les manifestants devant la basilique Saint-Jean de Latran, à coups de gaz lacrymogènes et de canons à eau, tandis que les éléments incontrôlés, cagoulés ou masqués de foulards noirs, lançaient fumigènes, cocktails Molotov et bouteilles.

Les manifestants pacifiques, venus parfois défiler en famille avec leurs enfants, ont déserté la place historique transformée en champ de bataille.

Les trois principales confédérations syndicales ainsi que les syndicats étudiants s'étaient joints à ce cortège inspiré par les "indignés" de Wall Street et d'Espagne.

"Une seule solution, la Révolution!", "Nous ne sommes pas des biens dans les mains des banquiers", pouvait-on lire sur les pancartes des manifestants. Un groupe portait un cercueil avec le nom du chef du gouvernement Silvio Berlusconi.

Le centre de la capitale avait été bouclé dès le matin par la police qui redoutait des débordements, à l'image d'incidents violents qui avaient fait des dizaines de blessés en décembre 2010 en plein centre-ville.

Les plus grands monuments de la Ville éternelle, comme le Colisée et le Forum romain, ainsi que quatre stations de métro ont été fermés à l'occasion de la manifestation pour laquelle 1.500 policiers ont été mobilisés. Deux hélicoptères survolaient la zone.

Les manifestants ont convergé vers Rome par trains et quelque 750 autocars venant de 80 villes d'Italie ont été affrétés, ont indiqué les organisateurs. Selon les media italiens, leur nombre pourrait atteindre entre 100.000 et 200.000 personnes. Aucun chiffre officiel n'était disponible en milieu d'après-midi.

Des manifestations d'"indignés" étaient prévues dans de nombreuses villes à travers le monde.

Cinq mois après l'apparition du mouvement des "indignés", le 15 mai à Madrid, les "indignés" ou d'autres groupes comme "Occupy Wall Street" veulent faire de ce 15 octobre une journée symbolique, ciblant des hauts lieux de la finance comme le quartier des affaires de New York, la City de Londres ou la Banque centrale européenne à Francfort.

 

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15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 12:10

RTL.be

 

 Samedi 15 Octobre 2011 Le 13 heures

 

 

 

 

 

 

 

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15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 12:05

Radio-Canada.ca

Mise à jour le samedi 15 octobre 2011 à 7 h 18 HAE


Né à New York le 17 septembre dernier, le mouvement des indignés se propage au Canada et ailleurs dans le monde, au terme d'une vaste entreprise de mobilisation sur les réseaux sociaux.

Le mouvement ne se dit lié à aucun parti politique. Il dénonce l'emprise de la classe financière sur la société et l'écart grandissant entre les riches et les pauvres, sans être porteur d'un programme politique précis.

Des manifestations se tiendront samedi dans une douzaine de villes canadiennes. La plus importante d'entre elles devrait avoir lieu à Toronto, centre financier du pays. Les commerçants ont exprimé certaines craintes de débordement lors de la tenue d' « Occupons Bay Street », mais les organisateurs promettent une manifestation pacifique.

Des manifestations sont aussi prévues à Montréal, Québec, Ottawa, Vancouver, Edmonton, Calgary, Regina, Winnipeg et Moncton.

Selon Carminda Mac Laurin, étudiante et porte-parole de la manifestation à Montréal, au Square-Victoria, les revendications sont « aussi multiples qu'il y a de manifestants. ».

« Toutes les revendications finalement convergent vers, il me semble, une exigence de démocratisation de la démocratie, qui touche trop d'enjeux économiques en ce moment, qui est régie finalement par quelques-uns », précise Mme Mac Laurin.

Le slogan en ce moment est : « Nous sommes les 99 % » et le 1 % régit [...] le monde. Nous voulons exiger que ça change. »

— Carminda Mac Laurin

« Je pense que c'est une revendication qui est mondiale, elle n'est pas seulement nationale », poursuit Mme Mac Laurin. « Les grandes banques, de toute façon, sont interreliées, que ce soit ici au Canada ou ailleurs dans le monde. Les enjeux économiques sont importants ici au Canada comme partout dans le monde. C'est vraiment une revendication internationale. »

audio-vidéo Le mouvement d'indignation contre les inégalités sociales continue de prendre de l'ampleur au Canada, rapporte Vincent Maisonneuve.

Bay Street, artère au coeur du quartier financier de Toronto

Bay Street, artère au coeur du quartier financier de Toronto

Carminda Mac Laurin

Carminda Mac Laurin

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15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 12:02
Ouest France -  samedi 15 octobre 2011

Les « indignés » manifestent samedi à travers la planète pour dénoncer le poids de la finance et les politiques d’austérité qui, disent-ils, mènent le monde à la ruine et condamnent une partie de l’humanité à la pauvreté.

Inspirés par les « indignados » précurseurs de Madrid, galvanisés par le mouvement Occupy Wall Street, différents collectifs reliés entre eux par internet appellent à manifester à Londres, Berlin, Francfort, Athènes, Montréal, New York… Selon le réseau 15october.net, qui recense les appels à manifester, des rassemblements sont prévus dans au moins 951 villes à travers 82 pays.

Coup d’envoi de la mobilisation donné en Australie

Plusieurs centaines de personnes ont défilé dans les rues d’Auckland en Nouvelle-Zélande avant de se rassembler sur une place de la ville où 3 000 participants ont scandé des slogans en tapant sur des tambours.

Quelque 2 000 manifestants, des représentants de la communauté aborigène, des syndicalistes et des militants communistes, se sont réunis à Sydney devant la banque centrale d’Australie tandis que l’on dénombrait 200 protestataires dans la capitale Wellington.

À Melbourne, où était donné le coup d’envoi de cette journée de mobilisation mondiale, un millier de personnes se sont réunies sur une place du centre-ville.

Défilés en Asie, la police déployée à Londres et Athènes

Plusieurs centaines de personnes, dont des militants opposés au nucléaire, ont marché à Tokyo et quelques dizaines se sont rendues devant l’ambassade des Etats-Unis à Manille aux Philippines aux cris de : « À bas l’impérialisme américain ! »

Dans des villes comme Londres ou Athènes, théâtres de récentes émeutes, les forces de police sont sur les dents.

Mobilisation sur internet

D’autant que nul ne peut anticiper l’ampleur de la mobilisation qui s’appuie largement sur les réseaux sociaux. « Pour nous, le moment est venu de nous unir, pour eux, le moment est venu de nous écouter. Peuples du monde entier, levez-vous ! », proclame le site United for #GlobalChange (Ensemble pour un changement global).

« Nous ne sommes pas des marchandises entre les mains des politiciens et des banquiers qui ne nous représentent pas. Nous allons manifester pacifiquement, débattre et nous organiser jusqu’à obtenir le changement mondial que nous voulons », poursuit cette coordination virtuelle.

Les organisateurs insistent sur le caractère pacifiste du mouvement de protestation. Vendredi, cependant, un groupe d’étudiants a fait irruption dans le centre financier de Milan dans les locaux de la banque Goldman Sachs, sur laquelle se concentre une large part de la colère des indignés.

« J’attends ce mouvement depuis longtemps, depuis 2008 », témoigne Daniel Schreiber, un Berlinois de 28 ans ulcéré par les répercussions du sauvetage des établissements financiers après la faillite de la banque Lehman Brothers. « Je me demandais pourquoi les gens n’étaient pas indignés, pourquoi rien ne se passait et finalement, trois ans plus tard, cela arrive enfin », ajoute-t-il.

Trois ans après la chute de Lehman Brothers, emporté par l’éclatement de la bulle des crédits « subprime », et après les plans de soutien et de relance financés par la puissance publique, les pays occidentaux, notamment dans la zone euro, vivent désormais au rythme des plans de rigueur et des cures d’austérité.

Le cauchemar grec va-t-il s’étendre ?

« Ce qui se passe aujourd’hui en Grèce, c’est le cauchemar qui attend d’autres pays à l’avenir. La solidarité est l’arme des peuples », écrit le groupe Démocratie réelle, qui appelle à manifester samedi dans le centre d’Athènes, sur la place Syntagma.

Le mouvement est parti au printemps d’Espagne, le pays de l’Union européenne au taux de chômage le plus élevé (plus de 20 % de la population active, jusqu’à 45 % chez les jeunes de 18-25 ans). L’occupation de la place Puerta del Sol, à Madrid, a fait des émules à travers l’Europe, à commencer par la Grèce, où le déblocage de l’aide financière de l’UE et du FMI est assorti de conditions d’austérité draconiennes.

Des mouvements semblables se sont développés au Chili ou en Israël. En France, la place de la Bastille à Paris a été quelque temps un centre de ralliement de la contestation.

Les indignés aux États-Unis : « Occupy Wall Street »

Aux Etats-Unis, le mot d’ordre « Occupy Wall Street » a été lancé cet été sur internet par les activistes du collectif Adbusters (littéralement les « Casseurs de pub »), un groupe créé à Vancouver qui combat le capitalisme et détourne les codes de la société de consommation.

« Nous étions inspirés par ce qui s’était produit en Tunisie et en Egypte. Nous avions le sentiment que l’Amérique était mûre pour vivre son propre Tahrir », explique Kalle Lasn, cofondateur du groupe, en référence à la place du Caire devenue l’hiver dernier l’épicentre de la contestation contre le régime d’Hosni Moubarak. « Nous avions le sentiment qu’une indignation véritable montait en Amérique et nous avons voulu produire l’étincelle qui permettrait à cette indignation de s’exprimer », continue-t-il.

« Occupy Wall Street » appelait à se rassembler autant de temps que nécessaire à partir du 17 septembre. Le mouvement entrera lundi dans son deuxième mois et les protestataires campent toujours dans un village de tentes dressé dans le parc de Zucotti, près du cœur financier de Manhattan.

À Londres : « Occupy the Stock Exchange »

Spyro, un Britannique de 28 ans très actif dans la préparation du rassemblement prévu samedi à Londres sous la bannière « Occupy the Stock Exchange », résume les raisons de ce mouvement global de colère contre « le système financier ».

Les banques, rappelle-t-il, ont été renflouées sur fonds publics, mais les pratiques des bonus et des stock-options sont restées inchangées tandis que les Etats, sous l’œil des marchés et des agences de notation, engageaient des politiques d’austérité et que le chômage, en particulier chez les jeunes, augmentait. « Partout dans le monde, nous disons que cela suffit », poursuit-il.

Contre l’austérité

D’Athènes à New York, les revendications restent assez générales, elles visent les 1 % de la population accusées de concentrer l’essentiel des richesses, elles accusent les gouvernements élus d’être sourds à cette colère.

L’efficacité de cette mobilisation reste à démontrer. « Il y a plus de sympathisants que de personnes qui manifestent réellement », souligne Mary Bossis, professeur à l’université grecque du Pirée. En dépit des situations de désespoir créées par les mesures d’austérité, ajoute-t-elle, il semble que l’étincelle qui lancerait un mouvement durable fait défaut.

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15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 11:58

ZINFOS 974, l'info de la Réunion

 

Samedi 15 Octobre 2011

 

Photo illustration : Marche des Indignés à Maurice en septembre
Photo illustration : Marche des Indignés à Maurice en septembre
Le mouvement parti d'Espagne sous le nom "Los Indignados" a fait des "petits" puisque des rassemblements sont prévus dans 82 pays à travers le monde contre les politiques d'austérité face à la crise. Des défilés qui iront de Madrid à Melbourne en passant par la Réunion et plus précisément Saint-Pierre où un rassemblement a lieu actuellement.

Les "Indignés" manifestent pour "dénoncer le poids de la finance et les politiques d'austérité qui mènent le monde à la ruine et condamnent une partie de l'humanité à la pauvreté", explique Europe 1. En tout, les Indignés vont manifester dans 951 villes du monde selon le réseau 15october.net.

Avec le décalage horaire, ce sont les défilés de Melbourne, en Australie, et d'Auckland en Nouvelle-Zélande qui ont donné le coup d'envoi de cette journée de mobilisation mondiale. Un millier de personnes à Melbourne et plusieurs centaines de personnes dans les rues d'Auckland en Nouvelle-Zélande, avant un grand rassemblement sur une place de la ville de près de 3.000 participants. En Europe, des manifestations sont également prévues dans la plupart des grandes villes. A Paris, plusieurs cortèges se retrouveront sur la place de l'Hôtel de Ville dans le courant de l'après-midi.

A la Réunion, un rassemblement a lieu également à Saint-Pierre devant l'Atrium en face du Casino en front de mer. "Ce rassemblement sera l'occasion de débattre des idées et actions à mener pour faire progresser la Réunion et les Réunionnais (...). Associatifs, étudiants, salariés, demandeurs d'emploi, acteurs de terrain, chefs d'entreprise, artistes, simples citoyens indignés, sont appelés à participer à cet exercice de démocratie réelle", explique la page des Indignés de la Réunion sur le réseau Facebook.

 

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15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 11:52

JT TF1

  • Extraits
  • Durée : 1 min 32
  • Date : 15 octobre 2011

 

 

   
 Résumé : Les ministres des Finances du G20 sont réunis à Paris, pour évoquer notamment la situation économique en Grèce, et envisager des solutions pour y remédier. Parallèlement à ces réunions, le mouvement des "indignés" se développe. Des manifestations ont lieu samedi un peu partout dans le monde pour dénoncer le poids de la finance et les politiques d'austérité.
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    15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 11:50
    Libération - Aujourd'hui à 13h12
    L'internationale des Indignés en manif

    De Madrid à New York, des rassemblements contre la précarité et le pouvoir de la finance sont prévus dans 82 pays.

     

    Manifestation des "indignés" contre la corruption le 20 septembre 2011 à Rio (© AFP Antonio Scorza)

    De Madrid à New York, comme dans des centaines de villes à travers le monde, les "indignés" manifestent samedi contre la précarité liée à la crise et le pouvoir de la finance, pour la première journée planétaire de ce mouvement né en Espagne au printemps.

    Sous le mot d'ordre "Unis pour un changement mondial", les "indignés" prévoient de manifester dans 951 villes de 82 pays, selon le site 15october.net qui appelle "les peuples du monde entier à descendre dans les rues et sur les places".

    Cinq mois après l'apparition du mouvement, le 15 mai à Madrid, les "indignés" ou d'autres groupes comme "Occupy Wall Street" veulent faire de ce 15 octobre une journée symbolique, ciblant des hauts lieux de la finance comme le quartier des affaires de New York, la City de Londres ou la Banque centrale européenne à Francfort.

    "D'Amérique jusqu'en Asie, d'Afrique à l'Europe, les peuples se lèvent pour revendiquer leurs droits et réclamer une vraie démocratie", ajoute le manifeste du 15 octobre. "Les puissances travaillent pour le bénéfice de quelques uns, ignorant la volonté de la grande majorité. Cette situation intolérable doit cesser".

    A Madrid, cinq marches doivent converger depuis les quartiers périphériques et refaire le chemin jusqu'à la Puerta del Sol, la place emblématique qu'ils avaient occupée pendant un mois au printemps, où ils prévoient de passer la nuit de samedi à dimanche.

    A New York, le mouvement Occupy Wall Street, qui s'est nourri aux Etats-Unis du chômage des jeunes et de l'accroissement des inégalités, et occupe un parc depuis le 17 septembre, appelle à un rassemblement à Times Square.

    "Nous voulons faire du 15 octobre un point de départ, qui débouche sur une série d'actions dans le cadre d'un automne chaud", expliquait une porte-parole du mouvement en Espagne, se présentant sous le seul prénom de Odile, membre du collectif "Juventud sin Futuro" (Jeunes sans avenir).

    L'extension du mouvement "démontre qu'il s'agit d'une question qui ne concerne pas seulement l'Espagne mais le monde entier car la crise est mondiale, les marchés agissent à l'échelle globale", soulignait Jon Aguirre Such, un autre porte-parole.

    Après les grandes manifestations du printemps en Espagne, le mouvement s'est répandu dans de nombreux pays, mais avec des succès divers, la mobilisation restant par exemple très modeste en France.

    L'absence de leader identifié, le rejet de toute structure politique, la "démocratie participative" poussée à l'extrême ont fait douter de sa viabilité.

    Mais en Espagne, un pays frappé par un chômage record de 20,89%, la voix des "indignés", portée par un large soutien populaire, a su se faire entendre, comme dans les manifestations qui ont empêché ou retardé les expulsions de dizaines de propriétaires surendettés depuis le début de l'été.

    "C'est un phénomène extrêmement prometteur. Puisque les citoyens ne veulent plus déléguer à des hommes politiques ou des partis, ils veulent peser, chacun à sa place. On peut dire que c'est un retour aux sources de la démocratie", analysait l'économiste français Thomas Coutrot, co-président du mouvement Attac.

    En Europe, les "indignés" prévoient de descendre dans les rues un peu partout, à Rome notamment ou à Athènes, les deux capitales au coeur de la tourmente financière.

    Des milliers d'autres sont attendus à Bruxelles, point d'arrivée d'une marche qui vient de traverser l'Espagne et la France, en Suisse, où le pouvoir des banques sera en ligne de mire, à Lisbonne où le mouvement "Génération précaire" est présenté comme un précurseur de la mobilisation.

    Samedi matin, quelques centaines de manifestants s'étaient rassemblés dans les grandes villes d'Asie, comme Tokyo, Sydney et Hong Kong.

    A Johannesburg, une cinquantaine de personnes se sont donné rendez-vous devant la plus importante Bourse d'Afrique, portant des pancartes avec les mots "A bas le capitalisme", "Que le peuple partage les richesses".

    (source AFP)

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