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22 octobre 2011 6 22 /10 /octobre /2011 23:10

Mise au point sur les indignés

 

Quelques bases :

 

Ce mouvement est "pour" la réinvention du monde et non simplement "contre" les dérives du vieux monde.

Ce mouvement est internationaliste, antiraciste, antifascite et anticapitaliste.

Ce mouvement est clairement politique mais apartisan, c'est à dire qu'il ne part pas d'une idéologie prédéfinie, qu'il accepte tout le monde mais ne rentre pas dans les nombreux jeux des partis politiques ou des syndicats pour la simple raison que la politique elle même est à réinventer !

Ce mouvement prône la spontanéité, l'autorganisation et n'est pas une organisation verticale où le "i" de "indigné" serait en majuscule.

Il est réappropriable par tous, partout dans le monde.

Ce mouvement internationale prône l'investissement de l'espace public, la réappropriation du débat.

 

Partout, nous sommes invités à descendre dans la rue, sur la place,à  y rester, à reprendre le débat et faire avancer des propositions tout en s'auto-organisant de manière horizontale !

 

Ce mouvement ne sera donc jamais un parti politique !

 

Ce mouvement ne sera jamais en lien avec des mouvements sectaires, racistes, conspirationistes ou prônant toutes formes de fermetures individuelles, collectives ou nationales. Que les pseudos tenants infiltrés de ces" choses à combattre" soient avertis : ils sont invités à sortir immédiatement !

 

Ce mouvement existe depuis des mois, il existe partout dans le monde. 

La journée du 15 octobre est plus qu'un succès : un début !Accélérons !

 

Prenons, prenez, les places, les rues ! 

sans attendre, sans demander, sans autorisations !

 

Nous pouvons changer le monde et achever l'ancien alors qu'est ce qu'on attend ... ?

 

Les pas de noms

 

https://www.facebook.com/notes/les-pas-de-noms/mise-au-point-sur-les-indign%C3%A9s/217162701683617

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22 octobre 2011 6 22 /10 /octobre /2011 22:53
Zurich | Un millier de personnes, selon les organisateurs, la moitié selon la police, se sont rendues à la manifestation au cours de l'après-midi, dont beaucoup de jeunes, mais également des familles avec des poussettes et des personnes plus âgées. Les "indignés" arboraient sur leurs banderoles et pancartes des slogans appelant à taxer les transactions boursières ou à sauver les êtres humains, et non les banques. Les activistes ont reçu le soutien de plusieurs auteurs et musiciens. Les jeunes socialistes avaient également appelé à participer à la manifestation.

 

Tribune de Genève -
ats | 22.10.2011 | 17:39

Un millier de personnes, selon les organisateurs, la moitié selon la police, se sont rendues à la manifestation au cours de l'après-midi, dont beaucoup de jeunes, mais également des familles avec des poussettes et des personnes plus âgées.

Les "indignés" arboraient sur leurs banderoles et pancartes des slogans appelant à taxer les transactions boursières ou à sauver les êtres humains, et non les banques. Les activistes ont reçu le soutien de plusieurs auteurs et musiciens. Les jeunes socialistes avaient également appelé à participer à la manifestation.

Les activistes devaient éclaircir samedi au cours d'une discussion les raisons de la venue des manifestants, a indiqué à l'ats un des organisateurs. A partir de la semaine prochaine, les "indignés" chercheront à établir des liens avec le mouvement au niveau mondial.

Quelque 70 activistes continuent de camper dans un parc de la vieille ville de Zurich. De nouvelles personnes arrivent chaque jour et nous bénéficions du soutien de la population, a indiqué un participant. Les indignés disposent de moyens de subsistance pour au moins trois semaines.

Zurich n'est du reste pas la seule ville à avoir répondu à l'appel mondial à la mobilisation lancé le 15 octobre. A Genève, plus d'une trentaine de tentes sont plantées au pied du mur des Réformateurs, au Parc des Bastions.

A Berne, une centaine de personnes se réclamant du mouvement se sont retrouvées samedi après-midi sur la Place fédérale. La ville de Berne n'entend toutefois pas tolérer un village de tentes, avait dit le responsable municipal pour la sécurité Reto Nause avant ce rassemblement qui s'est déroulé dans le calme.

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22 octobre 2011 6 22 /10 /octobre /2011 22:52

 

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Le 15 octobre, le mouvement des IndignéEs est né dans les consciences des peuples. Depuis le printemps, ils essaient de percer la chape de plomb médiatique dans leurs pays respectifs pour inviter leur peuple à prendre la rue.

Né en Espagne en mai, le mouvement des IndignéEs s’est étendu à l’Europe toute entière pour finalement s’implanter dans tous les continents. Samedi 15 octobre, 951 villes et 82 pays étaient concernés, une contagion impressionnante d’une indignation plus que légitime. Partout, les mêmes slogans qui sonnent comme un avertissement : « En parlant d’une seule voix, nous dirons aux politiques et aux élites financières qu’ils servent qu’est venu le temps, pour nous le peuple, de décider de notre avenir ». Le peuple, lors de ces 24 heures, a réalisé le tour de force de rassembler près d’un million de personnes autour d’une même indignation.

En Europe, ils étaient plusieurs dizaines de milliers à défiler sur les grandes places : 500 000 à Madrid, 400 000 à Barcelone, 100 000 à Rome (où des incidents ont éclaté, lire page 2), 50 000 à Lisbonne, 20 000 à Bruxelles, 10 000 à Berlin, 3 000 à Zagreb, plusieurs milliers à Athènes, un millier à La Haye... de quoi affoler les gouvernements, surtout lorsque le peuple se met à viser les grandes places financières, notamment la BCE de Frankfort (5 000 personnes), la City à Londres (800 personnes dont le fondateur de Wikileaks Julian Assange), ou la place financière Paradeplatz à Zurich (1 000 personnes).

La finance était en ligne de mire aussi à Johannesburg où une cinquantaine de personnes s’étaient donné rendez-vous devant la plus importante Bourse d’Afrique, ou encore à New-York où le mouvement anti Wall-Street a rassemblé un millier de manifestantEs, et à Toronto où 5 000 personnes s’étaient réunies dans le quartier financier. Le mouvement prend de l’ampleur, et ce jusque dans les rues de Tokyo ou de Santiago de Chili.

Cette « journée mondiale de la colère » contre la suprématie de la finance mondiale sur les affaires publiques s’est parfois même prolongée dimanche dans plusieurs pays, où certainEs IndignéEs espèrent installer le mouvement dans la durée. Un exercice difficile puisque celui-ci est essentiellement spontané et n’est conduit par aucune organisation politique ou mouvement social organisé. Si le mouvement a enclenché une dynamique émancipatrice en pointant du doigt les vrais responsables, il reste tout à faire puisqu’il existe, par-delà les pays, une forte disparité dans l’implication des peuples.

Si la mobilisation était très forte dans certaines villes européennes comme Madrid où un « cri muet », symbole de l’oppression, s’est figé dans une marée humaine, en France, les Indignés peinent. Le bon millier de personnes à l’hôtel de Ville de Paris est certes prometteur (surtout lorsque l’on sait qu’une bonne partie des IndignéEs avait fait le déplacement à Bruxelles) mais témoigne aussi d’un dynamisme en-deça de l’Espagne ou du Portugal. Les raisons de cet engouement limité peuvent être multiples. Il est évident que la France a été pour l’instant relativement épargnée par les plans d’austérité, campagne présidentielle oblige. L’indignation résonne en effet bien plus quand on n’a plus aucun moyen de s’en sortir. De plus, dans l’esprit de beaucoup de gens, faire bouger les choses semble inimaginable – peut-être est-ce un dommage collatéral de la mobilisation sur les retraites ? – et seule l’élection présidentielle focalise les esprits, de nombreux citoyens étant persuadés qu’en 2012 tout rentrera dans l’ordre.Les Indignés parisiens, eux, ne désarment pas puisqu’ils préparent déjà l’occupation de la Défense à partir du 4 novembre, pour maintenir la flamme de l’indignation, et ce malgré la rétention d’infos de la part des médias. Qui sait, peut-être que la désillusion finira pas mettre le feu aux poudres...

Coralie Wawrzyniak

samedi 22 octobre 2011
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22 octobre 2011 6 22 /10 /octobre /2011 22:32

Le Parisien - Publié le 22.10.2011, 20h30

Les
Les "indignés" de Londres ont commencé samedi à installer un deuxième campement dans la capitale, au lendemain de la décision des autorités religieuses de fermer la cathédrale Saint-Paul en raison de la présence des protestataires sur son parvis depuis une semaine. | Ben Stansall

Les "indignés" de Londres ont commencé samedi à installer un deuxième campement dans la capitale, au lendemain de la décision des autorités religieuses de fermer la cathédrale Saint-Paul en raison de la présence des protestataires sur son parvis depuis une semaine.
Ces militants, qui protestent contre la crise et les excès du capitalisme, s'étaient installés le 15 octobre sur le parvis de la cathédrale située dans le quartier financier de la City, inspirés par le mouvement "Occupy Wall street" à New York et celui des "indignés" de Madrid.

Le campement est passé en une semaine de 70 tentes à plus de 200, et les autorités religieuses ont invoqué des raisons de sécurité et de salubrité pour fermer vendredi les portes de la cathédrale au public.
Samedi, des centaines de militants et de sympathisants se sont rassemblés sur les marches de l'église, et une partie d'entre eux ont entamé une marche jusqu'à Finsbury square, non loin, où ils ont installé une vingtaine de tentes, a indiqué à l'AFP un porte-parole du mouvement, Robert Gant.
Les militants devaient se consulter pour savoir si les occupants du campement de Saint-Paul allaient tous rallier le deuxième site ou s'ils restaient sur place.
Si la cathédrale est restée fermée au public samedi, un mariage y a quand même eu lieu. Natasha Ighodaro et Nick Cunningham, qui avaient planifié la cérémonie depuis des mois, ont toutefois dû renoncer à la majestueuse entrée principale de Saint-Paul et se résoudre à emprunter une porte latérale, comme leurs invités.
La mariée, tout sourire, a déclaré à l'issue de la cérémonie qu'il n'y avait eu "aucune perturbation". "C'était merveilleux, vraiment fantastique", a-t-elle assuré.
Les touristes, eux, ont trouvé porte close. Juul van der Au, une Néerlandaise de 21 ans, n'a pas pu visiter la cathédrale comme elle le prévoyait, et prenait des photos du campement, sans aucune amertume.
"Je ne suis pas trop déçue, il y a plein d'autres choses à voir à Londres, on va sans doute aller à l'abbaye de Westminster", explique la jeune femme, venue en famille pour un week-end à Londres. "C'est pour une noble cause", juge-t-elle.
La décision de fermer la cathédrale, pour la première fois depuis la Deuxième Guerre mondiale, occasionne un important manque à gagner pour ce haut lieu touristique. Un porte-parole de la cathédrale a estimé la perte de revenus touristiques à 16.000 livres (18.300 euros) par jour de fermeture.
Laura Martin, une militante de 29 ans, juge le soutien de l'opinion crucial. Pour elle, la décision de fermer la cathédrale est une façon de faire "pression" sur les protestataires. Mais une éviction par la force des militants, dont la protestation est pacifique, renverrait une image désastreuse pour les autorités et ne "serait pas dans leur intérêt", juge-t-elle.

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21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 21:11

 

.streetpress.com - Robin D'Angelo le 21 10 2011

 

« Dans tous ces mouvements il y a un dénominateur commun »

Interview Depuis 1 semaine les leaders du mouvement étudiant au Chili sont en tournée européenne. Gabriel Iturra du syndicat lycéen Aces explique pourquoi la lutte pour l'éducation à Santiago à quelque chose à voir avec « les Indignés » de chez nous.

chili-les-indignes-vu-par-gabriel-un-des-leaders-du-mouvement-etudiant
"Nous ne voulons pas être indignés !"
 

Es-tu venu avec des mégaphones et des banderoles ?

Non mais avec un drapeau chilien géant, de 50 mètres sur 40. Et on l’a déployé à une manifestation des Indignés ici à Paris. C’est un drapeau emblématique puisqu’on l’avait sorti devant le Congrès chilien.

Où en est le mouvement étudiant chilien ?

Il n’y a toujours pas cours depuis 5 mois. On essaie de transformer les lycées occupés en zone de résistance. On fait les cours nous même assis sur le sol. Mais le mouvement est en permanence en train de muter. Il y a une ingéniosité formidable notamment sur les modes de mobilisation – des assemblées, des manifestations artistiques … Pour incorporer ceux qui sont un peu réticents avec « l’action révolutionnaire », il faut expérimenter pour qu’ils voient que ce n’est pas un mouvement pour emmerder le chilien moyen.

Comment ça se passe le lycée au Chili ?

Au Chili les pauvres, les riches et les classes moyennes ont chacun leur lycée. Il y a les lycées municipaux et techniques, gratuits, qui dépendent des ressources de la ville et qui sont pour les pauvres. Les lycées « privés-subventionnés », l’année y coute entre 30.000 et 150.000 pesos et ils représentent 50% des établissements. Et les lycées privés où ça va de 80.000 pesos à plusieurs millions. Ils ont souvent des noms « gringos »


Réunion Plazas de Armas a Santiago


L’opposition de gauche vous soutient-elle ?

C’est très drôle, les socialistes chiliens sont de droite. Ils n’ont fait que mettre en place des politiques néo-libérales. En 2006 il y a eu un mouvement social qui a accouché d’un accord avec le gouvernement « de gauche » mais sans les étudiants. Il a abouti sur La loi générale sur l’éducation qui est à la base de la crise d’aujourd’hui.

Alors pas de partis politiques chez vous ?

Nous croyons que tout le monde est politique. Mais il y a deux types de politiques: les institutionnels et les révolutionnaires. Les institutionnels sont très liés aux partis traditionnels. Et on ne se sent pas représentés par eux. Seulement 19% des chiliens se reconnaissent dans la coalition de droite et 11% dans celle de gauche. Alors il y a un nouveau type de politique qui est en train de naître, qui vient du peuple, de la base et qui fonctionne par assemblées. De la commune à la région.

Vous vous sentez proche du mouvement des « Indignés » en Europe ?

Nous ne voulons pas être indignés ! Nous sommes positifs, nous proposons des choses dans chacune de nos assemblées. Après je crois que dans tous ces mouvements, il y a un dénominateur commun qui est la crise du néo-libéralisme, du modèle imposé par l’Empire américain. Les peuples du monde entier en ont marre, il faut passer à autre chose avec plus de contrôle de la part de l’État.

Dans tous les pays du monde il y a une minorité d’hommes politiques contre le mouvement social.


Des étudiantes zombies ?


Vous revendications sont du domaine de la politique intérieure. Tu te sens malgré tout proche des Indignés ?

L’exploitation de l’homme par l’homme est mondiale. Dans tous les pays du monde il y a des riches qui profitent des pauvres. Il y a une minorité d’hommes politiques contre le mouvement social.
La majorité des 81% de chiliens qui nous soutiennent rejettent le néo-libéralisme. Le Chili a toujours été le laboratoire du néo-libéralisme: On nous a appelé « les jaguars de l’Amérique Latine », on est même dans l’OCDE, c’est ridicule ! Et tout ce que devait nous apporter le néo-libéralisme a échoué. Ce modèle n’a pas construit une société meilleure.

Tu penses que ta génération qui n’a pas connu Pinochet à moins peur de descendre de la rue ?

Bien sur. Avec la dictature et ces assassinats sanglants, les vieux ont peur de la répression.

On te souhaite bonne chance pour ton bac ?

Il n’y a pas de bac là-bas. Soit tu es riche et tu peux rentrer dans une université privée. Ou sinon tu fais test – qui n’est que du bachotage – pour rentrer dans les autres universités.

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21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 21:03

radio-canada.ca

  Mise à jour le vendredi 21 octobre 2011 à 17 h 19 HAE

La pluie, la grêle, le froid et le bruit n'ont pas découragé les quelques centaines d'« indignés de Montréal » qui occupent le square Victoria depuis samedi dernier.

Vendredi, au lendemain de précipitations importantes, les balais à bout de bras, certains poussaient l'eau accumulée sur les toiles afin de garder leur abri de fortune au sec pendant que d'autres préparaient le petit déjeuner.

« On ne prétend pas représenter tout le monde pour le moment, mais on veut montrer qu'on peut vivre ensemble autrement. Qu'on n'a pas besoin que 1 % de la société en contrôle 99 % », explique Guillaume, fin vingtaine, qui campe depuis samedi dernier.

« Il y a plusieurs personnes qui n'en peuvent plus de ce système. On le voit avec les mouvements partout dans le monde », ajoute David, qui attend son café devant la « cuisine du peuple ».

Mais avant de formuler des revendications précises, les indignés veulent d'abord apprendre à vivre ensemble. Et c'est précisément ce qu'ils ont tenté de faire au cours des derniers jours.

Les « indignés de Montréal » ont dû vider l'eau accumulée sur les toiles, vendredi matin.

Photo: Bruno Maltais

Les « indignés de Montréal » ont dû vider l'eau accumulée sur les toiles, vendredi matin.

 

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21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 20:59

Radio-Canada.ca - Mise à jour le vendredi 21 octobre 2011 à 13 h 37 HAE

Un texte de Bruno Maltais

Après cinq jours de camping dans le quartier des affaires, les « indignés de Montréal » commencent à avoir des problèmes d'« étalement urbain ».

Quelque 200 tentes occupent tout l'espace vert du square Victoria, et certains parlent déjà de s'installer sur la place du Canada, à quelques centaines de mètres de là.

Car même si une partie des occupants devront plier bagage au cours des prochains jours pour retourner à l'école ou au travail, certains s'attendent à ce que le nombre de campeurs augmente pendant le week-end.

« Hier, le Service de police de la Ville de Montréal a indiqué aux manifestants qu'ils ne pourront pas installer de nouvelles tentes à d'autres endroits de façon à élargir le campement », a indiqué jeudi Gonzalo Nunez, porte-parole à la Ville de Montréal.

Reste que pour affronter la pluie et le froid, des membres de la petite communauté continuent d'ajouter des toiles et des matelas, question de pouvoir « rester jusqu'à Noël, s'il le faut! », lance Julie, une irréductible couchée au fond de sa tente.

En plus de leur propre matériel, les campeurs peuvent compter sur les dons d'autres indignés, qui tiennent à participer au mouvement à leur manière.

Jeudi matin, Khaled Majouji, jeune travailleur dans le secteur de l'hôtellerie, est arrivé avec du café et des beignes pour tout le monde. Même s'il n'a pas encore passé la nuit au square Victoria, il tient à soutenir le mouvement. « Je suis une personne de la classe moyenne. J'ai un emploi, je possède de l'immobilier, ma vie va très bien », dit-il. « Mais tout le monde devrait avoir un minimum de dignité, et l'écart [entre les plus riches et le reste de la population] est rendu trop grand, et plus il grandit, plus il s'accélère », déplore-t-il.

Un peu plus tôt, un homme avait garé sa BMW quelques secondes pour montrer son appui aux manifestants. « Il y a d'autres gens qui croient que ce que vous faites est tellement légitime. [...] Si j'avais un million, je le donnerais pour construire un centre communautaire ici », a lancé l'homme d'affaires qui travaille en publicité, mais qui refuse d'être identifié.

Mardi, près de 500 participants au Forum international de l'économie sociale et solidaire, qui se tient cette semaine au Palais des congrès de Montréal, sont descendus dans la rue pour appuyer le mouvement des indignés au square Victoria et dénoncer les inégalités sociales.

Pour en savoir davantage sur le Forum international de l'économie sociale et solidaire, consultez notre article: Pour une économie à hauteur d'homme.

La nourriture convoitée par des itinérants

Pendant ce temps, les installations semblent être de plus en plus utilisées par des itinérants. Jeudi matin, sur la centaine de personnes à l'extérieur des tentes, on pouvait compter au moins une douzaine d'itinérants près de la « cuisine du peuple ».

« On estime qu'il y a 30 000 itinérants à Montréal. C'est sûr que certains vont se ramasser ici », explique Léonard Pelletier, qui travaille en intervention sociale et qui fait partie des indignés. « On sait qu'il y a beaucoup de maladie mentale en itinérance, et présentement on n'est pas équipé pour ça », déplore-t-il. « Mais à Wall Street, ils ont eu les mêmes problèmes que nous au début. Et ça fait un mois et demi qu'ils sont là, donc ils ont appris à gérer le problème », dit-il pour s'encourager.

Parmi ces itinérants, Claude, qui attend qu'on lui offre une tente depuis le week-end dernier, espère aider le mouvement, même s'il n'est pas en mesure d'en expliquer les tenants et aboutissants.

« On n'a pas tous le même passé. On aimerait ça que tout le monde soit en santé et capable de travailler, mais ça n'existe pas », dit-il. Sans emploi, l'homme dans la quarantaine dit appuyer le mouvement « parce que c'est ce que je peux faire de mieux ».

Les trouble-fêtes montrés du doigt

Jeudi matin, plusieurs occupants du square Victoria s'inquiétaient des abus de la veille. Mercredi soir, quelques fêtards ont « trop bu, trop consommé, et sont devenus trop bruyants », ce qui pourrait non seulement nuire à l'image du mouvement, mais aussi servir de prétexte pour les expulser, craignaient-ils. Tandis que certains voulaient interdire la consommation d'alcool, d'autres proposaient plutôt de mettre en place un comité de modération.

Déjà, quelques membres de la Milice patriotique québécoise - qui se définit comme une « organisation de défense territoriale » - sont sur place et disent vouloir travailler en collaboration avec les policiers pour maintenir l'ordre. Pour l'instant, aucun autre groupe n'a affiché ses couleurs dans le village de tentes.

Jeudi midi, le SPVM n'avait aucun incident à signaler et ne prévoyait d'ailleurs aucune mesure particulière au square Victoria.

La Ville de Montréal préoccupée des risques d'incendie

Pour l'instant, la Ville de Montréal « tolère la présence de manifestants et de campeurs au square Victoria tant que tout se déroule de façon pacifique et que la paix publique n'est pas troublée », a indiqué jeudi Gonzalo Nunez, porte-parole à la Ville de Montréal.

Mais la Ville se dit « préoccupée par l'existence de certains risques d'incendie en raison de plusieurs facteurs constatés sur place, dont la présence de nombreuses tentes qui ne sont pas conçues pour résister à un incendie ou ne pouvant ralentir la propagation d'un incendie, des contenants d'essence pour alimenter une génératrice, des bouteilles de propane et des appareils de cuisson ».

« L'absence d'allées aménagées entre les tentes permettant aux pompiers, policiers ou ambulanciers d'avoir accès au site en cas d'urgence fait également l'objet de préoccupations », a expliqué M. Nunez.

« Pour ce qui est de la salubrité des lieux, les cols bleus de l'arrondissement s'assurent de vider les poubelles régulièrement et uncontremaître fait la tournée du square régulièrement », a-t-il ajouté.

 

Près de 200 tentes sont installées sur le square Victoria, à Montréal. (20 octobre 2011)

Photo: Bruno Maltais

Près de 200 tentes sont installées sur le square Victoria, à Montréal. (20 octobre 2011)

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21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 20:58
20minutes.fr - Mis à jour le 21.10.11 à 16h34

Après avoir occupé Wall Street, Barcelone, Hong-Kong et même Cherbourg, les Indignés s’en prennent à l’internet mondial. En soutien à ce mouvement, un développeur a créé des manifestants virtuels pouvant « occuper » les sites internet. Dans ce cortège de pixels, composés de gifs animés, une banane appelle l’Amérique à se réveiller tout en se déhanchant tandis qu’un Mel Gibson grimé façon Braveheart  tient une pancarte indiquant «Freedom» (Liberté).

Cette bande de manifestants peut «occuper» l’ensemble des sites internet, si vous le souhaitez. Il suffit pour cela d’indiquer le site souhaité par ici . Un petit exemple avec le site de la banque Goldman Sachs, l’un des premiers à avoir été occupé.  Vous pourrez continuez à surfer sur votre site, mais sans jamais perdre de vue ces manifestants. Rassurez-vous, les autres internautes pourront eux continuer à surfer sans encombre.

Les développeurs appellent les internautes à faire des captures d’écrans des sites «occupés» ainsi et à leur envoyer. Une manière de faire parler du mouvement des indignés, un mois après l’arrivée des premiers occupants à Wall Street.

Thibaut Schepman
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21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 20:14

tsr.ch 21 octobre 2011 16:26

Le campement des indignés est toujours plus grand au pied du Mur des Réformateurs. [Martial Trezzini - Keystone]
Le campement des indignés est toujours plus grand au pied du Mur des Réformateurs. [Martial Trezzini - Keystone]
Près d'une semaine après l'installation de la première tente des "Indignés" au Parc des Bastions à Genève, le mouvement est loin de s'essouffler. Plus d'une trentaine de tentes sont plantées au pied du mur des Réformateurs et les "Indignés" comptent bien rester.
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21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 19:31

L'express.fr - publié le 21/10/2011 à 19:33, mis à jour à 19:33

La cathédrale Saint-Paul fermée à Londres à cause des "Indignés"

Les portes de la cathédrale Saint-Paul à Londres ont été fermées vendredi en raison du flot grandissant des "indignés" qui campent depuis six jours devant l'édifice.

"Nous avons pris cette décision le coeur lourd mais il n'était plus possible de remplir nos obligations envers nos fidèles, visiteurs et pèlerins dans de telles conditions", a déclaré Graeme Knowles, le doyen de la cathédrale, dans une lettre ouverte aux "indignés", qui s'inspirent du mouvement "Occupy Wall Street".

Selon lui, les conditions sanitaires et les feux sur le camp de fortune l'ont contraint à fermer la cathédrale, l'une des grandes attractions touristiques de la capitale britannique.

En réponse à cette décision, les "indignés" ont à leur tour diffusé un communiqué où ils expliquent avoir tout fait pour ne pas importuner les visiteurs.

"Nous allons continuer", a dit l'un d'eux, Ronan McNern, à Reuters. "La lutte doit se poursuivre."

Les "indignés" ont appelé à la tenue d'une assemblée extraordinaire pour évoquer l'avenir de leur opération.

Ce qui n'était au début qu'un camp d'une dizaine de tentes est devenu au fil de la semaine un mini-village bariolé, avec sa propre université, sa librairie, sa cantine et ses toilettes.

Lors de la première nuit, les autorités ecclésiastiques avaient demandé à la police de ne pas intervenir et de laisser les "indignés" camper pour une nuit, à la grande satisfaction des protestataires.

Mais l'agrandissement du camp devant la cathédrale semble désormais embarrasser les autorités religieuses.

Dans sa lettre ouverte, le doyen Knowles demande aux "indignés" de s'en aller mais exprime aussi sa solidarité avec leurs revendications.

Naomi O'Leary, Benjamin Massot pour le service français

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