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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 13:27
AgoraVox - par enréfléchissant mercredi 26 octobre 2011  
Pour Stéphane Hessel, les indignés européens font fausse route

Stéphane a donné un entretien à Viva dans lequel il dévoile des choses intéressantes.

“Il faut réapprendre à s’indigner. Mais pas n’importe comment ni contre n’importe quoi. Tout ne mérite pas l’indignation. Je crains toujours ceux qui s’en prennent aux institutions sans proposer d’alternative. 
S’indigner ne sert pas à grand chose si on ne prend pas ensuite la décision de s’engager pour construire autre chose. Voilà pourquoi aujourd’hui, je me sens plus proche des Indignés de Wall Street que des indignés d’Espagne ou de Grèce. Aux Etats-Unis, l’indignation se porte sur les dysfonctionnements graves de la finance mondiale. Une saine indignation. Une juste indignation. 
Déjà, le Conseil National de la Résistance (Cnr) en 1944 stigmatisait « la féodalité de la finance » contre laquelle il souhaitait résister. En s’appuyant sur le programme du Cnr, de gros efforts ont été faits dans les années d’après-guerre, pour plus de justice sociale d’abord en réglementant les marchés, puis avec la création de la Sécurité sociale. Ce fut les Trente glorieuses. 
A partir des années 1975, sous l’influence des doctrines de l’école de Chicago*, est devenue dominante l’idée que l’État ne sert à rien et qu’il ne doit entraver en rien la liberté du marché. Nous sommes arrivés aujourd’hui à une véritable catastrophe. Nos sociétés vont mal. Les gens veulent renouer avec des valeurs démocratiques fondamentales. Nous l’avons vu avec les révoltes du printemps arabe qui ont beaucoup utilisé le terme « indigné » et mon petit livre ... 
Je dois dire que lorsque nous avons publié avec Sylvie Crossman ce petit opuscule au titre court et provoquant, nous ne nous doutions pas qu’il aurait autant d’influence. Il a été traduit dans 33 pays. En France, il s’est vendu à 2 millions d’exemplaires. S’il a autant intéressé, c’est qu’il est sorti à un instant particulier, un moment opportun où les gens en ont assez. 
On l’a vu en France avec les manifestations pour les retraites ou lors de la forte mobilisation pour les primaires socialistes. Mais chez nous en France, et plus encore dans certains pays comme l’Allemagne où la démocratie fonctionne bien, l’ennemi est devenu plus diffus. Mais nous le connaissons. Il s’agit de la spéculation financière. L’engagement pour demain, c’est de celui-ci qu’il s’agit, le même qu’en 1944. D’abord, réguler les marchés, ensuite réinstaurer une véritable démocratie sociale.”

"Rendez-nous notre démocratie" ou "La finance contre la démocratie" ou encore "Le politique doit reprendre le contrôle de l'économique"

Voilà le genre de slogans que l'on pourra observer sur des pancartes portées fièrement par des américains du mouvement "Occupy Wall Street". Chez les européens ce serait plutôt :

"Nous ne vivons pas en démocratie" ou "Power to the people" ou encore "No nos representan"

Bien que nombre d'exceptions existent et rapprochent les deux mouvement dans leurs revendications et leurs formes, on peut distinguer deux attitudes différentes. Les américains réclament la justice sociale et demandent à leurs dirigeants politiques d'être fort contre l'oligarchie financière et économique. Les Européens du mouvement des indignés sont plus orienté vers la mise en place d'une réelle démocratie, dans la rue, ou le peuple, par les assemblées, en viendrait peut-être un jour à prendre la place des gouvernements. Monsieur Hessel se sent plus proche des américains, normal : il n'arrive pas à comprendre, ou ne peut pas imaginer tellement c'est gros, que nous ne vivons pas en démocratie.

Nous ne vivons pas en démocratie, le peuple n'a pas le pouvoir, au contraire il donne les pleins pouvoirs à une minorité, qui par un jeu médiatique et institutionnel, provient toujours du même milieu social et partage toujours les mêmes idées.

Vous(Stéphane Hessel) dites qu'il faut en premier lieu s'en prendre au monde de la finance, ou plus exactement qu'il faut appeler nos gouvernants à réguler la finance. Je trouve que c'est une vision assez peu réfléchie. Nos systèmes politiques se sont construits autour de la protection des classes privilégiées. Dès le 18ème siècle on (les voleurs de révolution, comme cela se produit actuellement après les révoltes arabes) a mis en place des systèmes politiques laissant penser au peuple qu'il vivait dans un régime politique juste et légitime, et permettant aux oligarchies économiques et financières de conserver leurs monopôles : la "démocratie représentative".

Réclamer des réformes qui nuisent aux oligarchies économiques et financières à nos gouvernements, cela revient à leur demander de réduire leurs propres privilèges.Soyez-sûrs que s'ils le font, ils le feront de la manière la plus minime, et dès que "ça" repartira, ils se repartageront la part du lion. Pour preuve : trois ans après une crise systémique sans-précédent, rien n'a changé.

Il faut ensuite savoir pour quoi on se bat : pour un ordre politique, social et économique juste ou alors pour un ordre qui soit juste un peu moins pire que celui dans lequel nous vivons ?

Je pense que l'idéalisme va de pair avec la rationalité, il nous faut chercher ce qu'il y-a de meilleur. Ce n'est pas trois réformes qui contraindront les exploiteurs, ceux qui se font de l'argent sur le dos des autres (consciemment ou non), à partager une partie des fruits de leur pillage qui va amener la paix, l'équité et la justice sur Terre.

Notre système politique n'est ni juste ni légitime : pourquoi la masse ne pourrait-elle pas faire de la politique, directement ? Si elle ne peut pas savoir ce qui est bon pour elle, alors comment peut-elle savoir qui va bien la gouverner ?

Et le problème est là, si l'on réclame des réformes à nos gouvernements ; on leur donne une légitimité. On donne une légitimité à ces institutions qui ont permis, autorisé et accompagné le développement éffréné de la destruction environnementale planétaire et l'accroissement des inégalités de richesse par l'essor de la finance mondiale.

Je refuse de m'en remettre à n'importe qui auquel la société donnerait un pouvoir de décision : car la polarisation du pouvoir assure la corruption et les conflits d'intérêts.

Alors sentez-vous plus proche du mouvement "Occupy Wall Street", qui réclame des miettes à leurs maîtres, si cela vous semble bon. Mais je vous met au défi de me faire changer d'avis, je vous met au défi de me montrer que nous avons besoin de nos systèmes politiques qui ont montré leur nocivité. Pour l'instant toutes les interview de vous que j'ai lu me font le même effet : un manque de réflexion, une bien-pensance, une modération incompréhensible.

Les Indignés d'Europe sont nombreux à créer et mettre en avant la démocratie réelle ou directe, à travers les assemblées populaires entre autre, ils n'ont pas besoin de vous, ni de chef : mais face au silence des médias sur le côté "revendication d'une véritable démocratie" du mouvement, je suis obligé de faire valoir mon opinion pour pousser la réflexion.

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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 13:11

Les indignés de Londres

 

 

Les indignés de Washington

 

 

Les indignés de Montréal

 

Et les Indignés de Paris ? 

Comparution de onze indignés le 31 octobre 2011 à Paris

Les indignés mis en cause et défendus par Maître Breham ont confiance en lui.

Le communiqué de presse du 24/10/2011 qui le remet en question n’émane pas de la commission juridique ni de l’assemblée du mouvement.

 

Lors d’un rassemblement du mouvement Démocratie réelle maintenant le 21 septembre dernier, près d’une centaine de personnes ont été arrêtées à Paris place de la Bourse.

Onze d’entre elles ont été retenues en garde à vue et convoquées au tribunal.

Elles comparaîtront en audience publique devant la 29e chambre du Tribunal Correctionnel du Palais de Justice de Paris à 9 heures, le 31 octobre prochain.


 

Leur comparution a été motivée par l’accusation de  « dégradation de biens d’autrui en réunion » (une vitre désajustée d’un fourgon de police) après une rétention de 40 heures en garde à vue.


Pour rappel, dès les débuts de ce mouvement en mai dernier, la préfecture de police de Paris a systématiquement fait intervenir les forces de l’ordre pour dissuader, intimider, voire empêcher les réunions, afin de réduire l’expression et la visibilité des indignés du mouvement Démocratie réelle maintenant.


Une exception française alors qu’en Europe de multiples actions sont organisées et ne donnent pas lieu à de telles démonstrations de force de la part de la police.


Nous organisons un rassemblement en solidarité avec les onze mis en cause et pour la défense de la liberté d’expression de tous.

 

Ce rassemblement aura lieu le 29 octobre 2011 devant le Palais de justice rue de Lutèce à 17h (Métro Cité - RER Châtelet les Halles ou Saint-Michel).


Nous serons présents aux côtés des onze lors de leur procès le 31 octobre.

Mouvement Démocratie réelle maintenant

 

source : http://paris.reelledemocratie.com/node/616

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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 11:36

LEMONDE.FR avec Reuters | 26.10.11 | 09h04   •  Mis à jour le 26.10.11 | 09h07

 

La police a fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants près de la place Frank-Ogawa, au centre d'un bras de fer entre la mairie et les protestataires.

La police a fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants près de la place Frank-Ogawa, au centre d'un bras de fer entre la mairie et les protestataires. AP/Darryl Bush

Des échauffourées ont éclaté, mardi 25 octobre, entre les forces de l'ordre et des manifestants à Oakland, en Californie, lors d'une marche de plus d'un millier de personnes protestant contre l'arrestation d'"indignés" qui occupaient depuis deux semaines une place de la ville.

La police a fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants près de la place Frank-Ogawa au centre d'un bras de fer entre la mairie et les protestataires. Dans la matinée, la police avait arrêté au moins 85 manifestants en dispersant le campement établi par les "indignés", selon un porte-parole de la mairie. La police a fait savoir qu'elle ne confirmerait aucune arrestation avant mercredi.

 

Les autorités municipales ont indiqué avoir demandé à trois reprises aux manifestants d'arrêter de camper pendant la nuit et de cuisiner sur la place.

Les autorités municipales ont indiqué avoir demandé à trois reprises aux manifestants d'arrêter de camper pendant la nuit et de cuisiner sur la place. AFP/KIMIHIRO HOSHINO

La zone est restée fermée et sous surveillance de la police pendant le restant de la journée. Les autorités municipales ont indiqué avoir demandé à trois reprises aux manifestants d'arrêter de camper pendant la nuit et de cuisiner sur la place. Un communiqué de la mairie affirme que la situation avait commencé à se détériorer au cours de la deuxième semaine, la police, les pompiers et le personnel médical ayant affirmé qu'ils ne pouvaient plus accéder à la place pour répondre aux appels.

ARRESTATIONS DANS PLUSIEURS GRANDES VILLES

Le mouvement de protestation d'Oakland avait été lancé dans le sillage du mouvement Occupy Wall Street déclenché le 17 septembre à New York. Les manifestants, qui protestent contre le renflouement des grandes banques par le gouvernement et contre un taux de chômage persistant, ont peu à peu fait des émules dans l'ensemble des Etats-Unis. Depuis le début du mouvement, des centaines de personnes ont été arrêtées à New York, 130 personnes à Chicago et une quinzaine à Philadelphie dans des manifestations similaires la semaine dernière

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 22:44

LA POLICE ÉVACUE DES "INDIGNÉS" EN CALIFORNIE  


Reuters - pour le service français -Communiqué - mardi,25 octobre , 2011 -23:33

SAN FRANCISCO (Reuters) - La police californienne a arrêté au moins 85 manifestants mardi matin à Oakland en dispersant un campement établi par des "indignés" issu du mouvement Occupy Wall Street, a déclaré une porte-parole de la mairie.

Le campement avait été érigé il y a deux semaines à proximité de la mairie.

Les autorités municipales ont déclaré dans un communiqué qu'elles avaient demandé jeudi aux manifestants d'arrêter de camper pendant la nuit et de cuisiner sur la place.

Un communiqué de la mairie affirme que la situation avait commencé à se détériorer au cours de la deuxième semaine, la police, les pompiers et le personnel médical ayant affirmé qu'ils ne pouvaient plus accéder à la place pour répondre aux appels.

Selon des responsables municipaux, la police est intervenue en fin de nuit, vers 04h30 locales mardi (11h30 GMT), et a pris le contrôle des lieux en une heure. La place a été bouclée.

Le mouvement "Occupy Wall Street" a été lancé le 17 septembre à New York.

Les manifestants, qui protestent contre le renflouement des grandes banques par le gouvernement et contre un taux de chômage persistant, ont peu à peu fait des émules dans l'ensemble des Etats-Unis.

Emmett Berg; Hélène Duvigneau et Henri-Pierre André pour le service français

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 15:12

Actualutte - octobre 25, 2011

 

Par Fedele Mendicino sur TDG

 

Une trentaine de tentes sont installés depuis une semaine au parc des Bastions. Rencontres.

© Pierre Abensur | Le mouvement des jeunes qui ont répondu à l’appel mondial à la mobilisation mollit pas.

 

Un bon sac de couchage, des tentes étanches, un grand feu de bois et un moral d’acier. C’est ainsi que les «indignés» résistent aux nuits froides d’automne. Une semaine après la venue des premiers campeurs, les tentes ont poussé comme des champignons au parc des Bastions. Le mouvement des «indignés» genevois qui ont répondu à l’appel mondial à la mobilisation du 15 octobre dernier ne mollit pas. Sous le regard austère des Réformateurs se tient un bien curieux ballet. Une trentaine de tentes parfois décorées avec des drapeaux tibétains, irakiens et palestiniens. Un va-et-vient joyeux de chiens sans laisse qui slaloment entre des bidons d’eau potable, le garde-manger et le grand tipi. Sous les marronniers, un stand d’informations prend forme afin de satisfaire la curiosité des promeneurs. Les journées sont ainsi rythmées par les assemblées générales et autres ateliers de discussion pour «refaire le monde»: «Jusqu’à maintenant, on a beaucoup parlé de l’organisation du camp, admet André, 33 ans, ébéniste. Quand nous aurons inventorié les problématiques majeures, nous pourrons faire des propositions. Universelles. Elles devront concerner aussi bien vous et moi que la retraitée qui vit mal avec son AVS ou le type endetté qui se fait virer de son logement.»

Rompu à la visite des médias, Ersin, étudiant en relations internationales de 23 ans, anticipe les questions: «Bien sûr, nous avons des opinions politiques et des idées sur l’actualité, mais nous sommes dans une sorte de laboratoire d’idées. Nous prendrons ensuite des positions après un consensus. Sans chef ni porte-parole.» Inutile donc de leur proposer un débat sur la mort de Kadhafi ou sur les élections fédérales. Il est également vain de leur demander d’estimer la durée de vie de leur campement, toléré par les autorités. «Nous verrons», sourit Ramsay, 23 ans. Cet ex-courtier aux cheveux gominés a travaillé dans la finance. Il en est revenu: «Les gouvernements doivent comprendre qu’il ne suffit pas de mettre des sparadraps sur des plaies. Il faut soigner le mal à la racine. Et notre mouvement mondial peut y contribuer.» Ersin en est sûr: «Même les banquiers se rendent compte qu’il y a un problème, que le système actuel n’est pas viable.»

Versoisien de 18 ans, Simon travaille à la Voirie: «Je dors ici depuis lundi et je me lève chaque jour pour aller bosser à 6 h.» On l’a compris: les «indignés», punks, alternatifs, étudiants, employés ou fonctionnaires, tiennent à montrer qu’ils sont venus ici par choix et non par désœuvrement. Pour vivre ensemble. Mais avec des règles. Exemple? A l’entrée du tipi, un panneau interdit «alcool et cigarettes aromatisées». Et l’extinction des feux est fixée à 23h59!

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 14:57

lecourrier.ch - MARDI 25 OCTOBRE 2011

 

Depuis des mois, de la Place Tahrir à la Puerta del Sol, de Tunis à Wall Street, les indignés occupent la rue et, avec un bonheur inégal suivant les commentateurs, les téléjournaux. Car je ne fais pas de grande différence entre un jeune vendeur de légumes tunisien qui s’insurge contre la bureaucratie policière de son pays qui veut lui interdire de tenir son échoppe, et les révoltés espagnols qui s’insurgent contre un système financier rapace qui leur a volé leurs économies avec la complicité de leur gouvernement élu.
Partout c’est le même cri de ras-le-bol, la même exigence de partage du travail, du pouvoir et des biens contre ceux qui les monopolisent, que ce soit sur le plan politique ou sur le plan économique. Les indignés sont donc des gens sérieux, qui s’occupent de choses sérieuses, et qu’il faut donc prendre au sérieux. Au dernier festival de philosophie qui s’est tenu à Genève en septembre dernier, et qui portait sur le thème de la résistance et de la révolte, plusieurs d’entre eux avaient été invités et sont venus témoigner du pourquoi et du comment de leur engagement.
Ce qui frappe d’abord, c’est leur calme, leur méthode, leur organisation. Certes, il y a bien eu quelques dérapages, comme durant les émeutes de l’été dernier à Londres. Mais d’une façon générale, on a plutôt l’impression que l’agitation, la nervosité, l’hystérie sont dans le camp d’en face, celui de la police et des notables installés, qui ne comprennent pas ce qui leur arrive.
A la Puerta del Sol, l’occupation désordonnée s’est rapidement en action collective concertée: câbles pour recharger les portables indispensables à la coordination interne, distribution d’eau, tentes, organisation ininterrompue de débats et de discussions, tout s’est mis en place avec une grande force tranquille. Rien à voir avec l’image d’excités cagoulés qui veulent tout faire flamber. Faute de pouvoir montrer des images de casseurs du Black Block faciles à dénigrer, les caméras et les commentateurs sont restés penauds. Que veulent donc ces gens qui ne lancent même pas de pavés dans les vitrines? Il a donc fallu leur opposer un autre argument: sympathiques ces indignés, mais ils ne proposent rien! entend-on sur nos ondes dans la bouche de ceux qui ont tout et qui craignent donc pour leurs biens.
Non, les indignés d’aujourd’hui, à ce qu’il m’a semblé, ne sont ni des soixante-huitards attardés, ni des rêveurs de lendemains qui chantent, ni des incendiaires d’usines, ni des coupeurs de têtes. Ils n’ont pas de solution toute faite, ils le reconnaissent. Ces solutions, ils les cherchent ensemble, ils ne veulent pas les imposer, et c’est tant mieux.
L’amusant, dans toute cette histoire, c’est que la vague, loin de s’éteindre, ne cesse de gagner en ampleur, à tel point que ceux qui les avaient pris de haut au début commencent à rire jaune. Désormais, tout ce que la planète compte de puissants se presse au chevet des indignés. Le mépris et l’arrogance ont fait place à l’attention ostentatoire. C’est donc maintenant, bien davantage que lorsqu’ils devaient affronter la police, que les indignés ont du souci à se faire pour l’avenir de leur mouvement.

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 14:51


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[ Développement durable ]

lbr.ca - Publié le 25 octobre 2011 à 11 h 12

 

Communiqué de presse

Occupons Saguenay : Inauguration du Bassin de la Solidarité

Les indignés d'Occupons Saguenay convient toute la population

LBR.ca - Saguenay, 24 octobre 2011 – Les indignés d'Occupons Saguenay convient toute la population ainsi que les médias à la cérémonie d'inauguration du Bassin de la Solidarité au parc du Bassin de Chicoutimi, ce samedi 29 octobre à 13h. Le mouvement y marquera symboliquement la prise de possession citoyenne de cet espace public.

Depuis le 15 octobre dernier, des citoyens de tous les horizons se rassemblent chaque samedi au parc du Bassin pour marquer leur désaccord envers les abus économiques et les politiques plaçant la population mondiale en situation de vulnérabilité au profit d'une poignée de spéculateurs. Cette occupation est aussi l'occasion de permettre la découverte et l’expérimentation de la démocratie directe comme base structurante du mouvement. Lors de cette cérémonie d'inauguration, des citoyens prendront la parole pour exprimer les raisons de leur engagement. Cette prise de possession sera également concrétisée par le dévoilement d'un étendard symbolisant l'occupation du territoire. Une assemblée générale sera tenue suivant la cérémonie, occasion idéale de témoigner des principes de la démocratie directe en action.

Occupons Saguenay s'inspire des mouvements d'occupation apparus dans la foulée du printemps arabe et dont le pendant occidental le plus proéminent est Occupy Wall Street. Devant l'attitude des puissants qui démontrent quotidiennement leur mépris des conditions de vie de millions de personnes, de plus en plus de citoyens et de citoyennes sentent le besoin d'exprimer leur désaccord. À l'échelle locale, le parc du Bassin, situé dans un coeur ouvrier de la région et dont le paysage même est marqué par les abus des exploitants, nous paraît l'endroit idéal pour marquer notre indignation devant un système qui nous isole de plus en plus les uns des autres.

Nous vous invitons donc à participer à notre action en permettant au plus grand nombre de prendre conscience qu'un espace existe pour exprimer leur indignation, échanger sur les moyens à prendre et sur les solutions à élaborer afin de modifier les rapports de force qui sous-tendent notre société. C'est donc un rendez-vous, le samedi 29 octobre à 13h, au Bassin de la Solidarité.

 

Pour plus d'information au sujet de cette action, contactez:

Marielle Couture (418) 545-9611

occuponssaguenay@gmail.com

Suivez aussi notre page Facebook : 

http://www.facebook.com/pages/Occupons-Saguenay/131514616950818

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 14:41

 

Aprés toutes ces affaires, il va falloir sérieusement se poser la question.
L’UMP est devenue un repaire de malfaiteurs en puissance, corruption, vols, meurtres (15 hommes sont morts pour que Balladur et son équipe de campagne, encaissent quelques millions d’euros à Karachi).

La France doit elle accepter d’être gouvernée par des gangsters?

Alors que l’UMP saute sur le président Huchon (PS) pour un excés de vitesse, qu’il n’a même pas fait sauter, ce parti corrompu et donneur de leçons ferait bien de balayer ou plutot de karcheriser devant sa porte.

Le président de la république est soupçonné de corruption et avec lui Brice Hortefeux, Nicolas Bazire, Jean François Copé, Edouard Balladur, Thierry Gaubert, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, Gaston Flosse, Ziad Takieddine … j’ai peut être oublié quelqu’un, si, Nadine Morano aujourd’hui.

Tout ce petit monde est conseillé par Alain Carignon (un ancien repris de justice) et vogue la galère! Qu’importent ces conseillers de l’Elysée qui se pincent le nez en se souvenant du casier judiciaire de l’ancien maire de Grenoble.

Le peuple doit maintenant agir et mettre ces malfaiteurs aux arrêts, c’est à dire en prison, plus personne ne doit accepter de recevoir des leçons par ces voyous.

Que croyez vous que des malfrats fassent de leurs pouvoirs?

Ces dernières semaines, du ministère de la Défense jusqu’à Matignon, personne n’a été en mesure de détailler le cadre juridique ayant permis à la société française Amesys de vendre des matériels d’espionnage électronique et de surveillance d’Internet au régime du colonel Kadhafi.

Ils se permettent d’envoyer la police vers les indignés (un mouvement pacifique qui dénonce la corruption), mais les forces de l’ordre feraient bien de réfléchir à leurs mission qui est de protéger le peuple contre ses parasites et à votre avis, ils sont ou les parasites?…

J’ai honte pour les pauvres militants de l’UMP qui ne méritent surement pas d’être gouverné par des gangsters en puissance.

SoldatduWeb -25 octobre  2011

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 14:35

 

alternatives.ca - 25 octobre 2011 Claudia Vachon

L’histoire commence au « printemps » dernier lorsqu’un jeune vendeur ambulant s’asperge d’essence et s’immole sur la place publique, devant les bureaux du gouvernement tunisien pour protester contre l’explosion des inégalités. Loin d’être conventionnel, son geste désespéré met le feu aux poudres, appelant au renversement de la dictature et dessinant les assises d’une vague de contestation nationale. Une dizaine de mois et plusieurs révoltes populaires plus tard, quelques centaines de protestataires se réunissent à New York, près de Wall Street. Ils dénoncent le gangstérisme du gouvernement états-unien et des institutions financières. Aujourd’hui, l’histoire se poursuit, s’accélère et partout à travers le monde, ce sont des centaines de milliers de gens qui s’unissent dans une valse d’indignation pour rompre avec les excès d’un capitalisme insatiable.

Les évènements se succèdent, s’enchevêtrent et c’est maintenant officiel : depuis le 15 octobre dernier, le mouvement des indignés s’est installé dans plus de 1500 villes dans le monde afin de réclamer une restructuration de l’économie, mais surtout une répartition des pouvoirs qui favoriserait davatange les citoyens. Loin d’être une marée atypique de jeunes extrémistes, toutes les générations se confondent et se côtoient. Plusieurs intellectuels entrent dans la cadence et offrent leur appui à la démarche citoyenne. D’ailleurs, Joseph Stiglitz, récipiendaire du prix Nobel d’économie en 2001, a salué le mouvement new-yorkais en s’indignant à son tour contre le système de gestion actuel. Quelques mois après son discours prononcé en Espagne, l’illustre économiste a dénoncé « un système où les pertes sont supportées par l’ensemble de la société alors que les gains sont privatisés ».

Occupons Montréal

À l’instar des autres grandes villes, les protestataires montréalais ont pris d’assaut le centre-ville en installant leur campement au pied de la Tour de la Bourse, au Square Victoria, renommé pour l’occasion La Place du Peuple par un vote à main levée. Ce samedi-là, en matinée, plus d’une centaine de manifestants sont déjà sur place pour organiser les quartiers d’occupation. Sous le regard des policiers de la Ville qui ont reçu le mandat d’assurer la sécurité des citoyens – et non pas d’étouffer les protestations m’a-t-on assuré – les premiers piquets sont plantés et rapidement, les premières tentes se déploient. À la hâte, certaines personnes confectionnent des affiches pour dénoncer les dérives du capitalisme ainsi que la concentration des richesses et du pouvoir. Tandis qu’un homme marche solennellement avec un immense carton sur lequel il est inscrit « Wall Street Bullshit », une mascotte à l’effigie d’un cheeseburger déambule à travers la foule pour recueillir les premiers dons.

Des dons qui témoignent non seulement de l’indignation des citoyens, mais aussi de la générosité de certains. Pensons ici à cette dame qui a acheté une génératrice neuve pour permettre aux occupants d’utiliser leurs ordinateurs et de développer une plate-forme médiatique. Ou encore à cet homme qui a prêté un brûleur à grande capacité qui est utilisé tous les jours par des bénévoles pour préparer des repas chauds offerts gratuitement aux protestataires montréalais. À l’une de mes dernières visites, j’ai vu quelques dizaines de personnes qui faisaient la queue devant l’espace cuisine pour remplir leurs assiettes. Au menu : moules, saumon et cuisses de grenouilles. La précarité des installations ne rime donc pas nécessairement avec une alimentation déplorable.

Quelques mètres plus loin, malgré l’heure tardive, quelques occupants cherchent toujours un endroit pour installer leur tente pour la nuit. Faute d’espace, ils s’exilent et vont rejoindre les autres manifestants qui ont établi leurs quartiers au nord de la rue St-Antoine, à quelques pas de l’orgueilleuse station de métro au design parisien.

Un mouvement sans revendication ?

En réponse aux critiques qui reprochent à l’occupation d’être un mouvement sans leadership et sans revendication précise, les protestataires s’enflamment. Selon les dires de plusieurs, le mouvement tire sa force de la confusion qui l’entoure, s’éloignant des discours moralisateurs. Un jeune homme impliqué dans l’organisation, Frédéric Carmel, insiste sur l’absence de leader officiel pour permettre aux Montréalais de se réunir et d’entamer une véritable réflexion collective. Il s’agit d’une manière pour les citoyens d’appliquer un mode de démocratie directe et de reprendre leur place dans le paysage politique. « Nous allons rester là jusqu’à ce que la température ne nous le permette plus. Et au printemps, s’il le faut, nous reviendrons », ajoute-t-il avant de remettre son masque et de disparaître dans la foule.

Ce masque que l’on aperçoit sur le visage de plusieurs occupants – ou sur celui de la statue de la Reine Victoria – n’est pas sans rappeler celui du personnage révolutionnaire dans V pour Vendetta alors qu’il tente de détruire le gouvernement totalitaire. Ou plus récemment, sur les visages des protestataires du groupe Anonymus devant les églises de scientologies. Pour autant, l’existence de ce masque est associée à Guy Fawkes, un protestataire du dix-septième siècle qui a tenté de faire exploser le palais de Westminster pour tuer le roi et décimer la classe aristocrate. Un symbole loin d’être banal puisque le masque à la moustache facilement reconnaissable devient ici l’expression d’une collectivité. L’affirmation d’une société qui a perdu confiance en ses institutions financières et qui s’épuise de porter le poids du lobbyisme.

Un avenir incertain

Au moment d’écrire ces lignes, quelques incidents de vandalisme et de violence physique ont commencé à inquiéter les occupants de la métropole. Ils insistent, malgré tout, sur la pertinence d’un territoire autogéré. Les fautifs en question ont été expulsés et la milice patriotique québécoise, même si elle n’en a pas rendu le mandat officiel, assure la sécurité et l’ordre sur le site. Des incidents marginaux pour l’instant, mais qui pourraient se solder par l’expulsion des occupants si les accusations deviennent trop nombreuses.

Comme quoi l’éveil démocratique d’ampleur mondial pourrait être ruiné par les mauvaises intentions de quelques trouble-fêtes. Il faudra donc veiller à assurer le climat pacifique de l’occupation, sans quoi l’automne québécois, contrairement au printemps arabe, pourrait céder rapidement à l’hiver.

** Crédit photo : Claudia Vachon **

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 14:15
AgoraVox - par olivier cabanel (son site) lundi 24 octobre 2011
POUR ACCEDER AUX LIENS, APPUYER SUR LA TOUCHE "Ctrl" DE VOTRE CLAVIER ET CLIQUER SUR LE LIEN VOULU

 

Stéphane Hessel n’imaginait peut-être pas en 2010, lorsqu’il publiait son « indignez vous  » qu’il serait l’annonciateur d’une vague d’indignés, qui, de Wall Street à Bruxelles, en passant par Paris, Madrid, Londres, la Grèce, le Japon, l’Australie etc. refusent le monde qu’on leur propose.

Mais avant cette publication, des rescapés de la résistance, dont Stéphane Hessel, avaient encouragé dès 2004 à résister à l’occupant, faisant renaître le C.N.R (Conseil National de la Résistance), crée le 27 mai 1943 à Paris, présidé à l’époque par Jean Moulin. lien

Charlie Chaplin nous demandait déjà, dans son film « le dictateur », « d’ouvrir les yeux ». vidéo

Le programme du C.N.R. applicable dès la libération du territoire, est toujours d’actualité :

« Rendre la parole au peuple, pleine liberté de presse, indépendance de celle-ci à l’égard de l’état, des puissances d’argent et des influences étrangères, liberté de conscience, d’expression, liberté d’association, de réunion, de manifestation, inviolabilité du domicile, et secret de la correspondance, respect de la personne humaine, égalité absolue de tous les citoyens devant la loi ».

Alors sur le Plateau des Glières, haut lieu de la Résistance, ils ont été nombreux à appeler à s’indigner, comme Serge Portelli, vice président au tribunal de Paris, rappelant en 2010 (vidéo) que ceux que le gouvernement de Vichy qualifiait de terroristes, sont aujourd’hui des héros. Lien

Il continue de clamer aujourd’hui que « la justice française est en danger  », et propose dans son livre « juger  » une analyse très critique de la situation actuelle, conspuant la doctrine sécuritaire, fondée sur la peur de l’autre, affirmant que « l’obsession sécuritaire peut déboucher sur une catastrophe ». lien

On peut réécouter les prises de paroles de 2011 sur ce lien, et le prochain rassemblement de « paroles de résistance  » aura lieu le 26 et 27 mai 2012. lien

On peut découvrir ici le Pacte pour les droits et la citoyenneté qui vient d’être lancé par 50 organisations.

Alors l’indignation a commencé à surgir en Tunisie, et l’immolation par le feu de Mohamed Bouazizi a été l’étincelle déclenchant le soulèvement du pays. lien

Elle fera tache d’huile, s’étendant à d’autres pays, mais c’est en Espagne que les révoltés prendront pour la première fois le nom d’« Indignados ».

Ces enfants de Stéphane Hessel, ont occupé la place « Puerta del Sol » à Madrid, reprenant à leur compte la phrase d’Obama : « Yes we camp » et se veulent en filiation avec les occupants de la place « Tahir  ». lien

L’éditeur Ramon Perello a publié en février 2011, « Indignados  » (édition Destino) lequel s’est déjà vendu à 430 000 exemplaires, occupant la première place dans les librairies. lien

Les dizaines de milliers de personnes qui sont sorties dans les rues de 58 villes Espagnoles, dès le 15 mai 2011 ne semblent pas prêts d’arrêter leur mouvement.

Les indignés, soutenus par 500 associations, dont Attac, Anonymous, (ici, leur dernier message) NoLesVotes et Juventud sin Futuro et beaucoup d’autres, refusent la collaboration des partis politiques et des syndicats (lien) même si le mouvement citoyen Occupy Wall Street vient d’être rallié par de nombreux syndicats. lien

Il est probable que l’analyse qu’ils ont pu faire des évènements de Mai 68, récupérés à l’époque par les syndicats, responsables en partie de l’échec de ce mouvement spontané, ne soit pas sans rapport avec leur position.

Au début de Mai 68 les ouvriers syndiqués de la base se mirent en rupture avec les délégués syndicaux, comme le raconte en détail l’historien Xavier Vigna, évoqué par Rémy Pavin dans son livre « l’autre visage de mai 68  » paru en 2008. lien

Et puis on se souvient que le PCF et la CGT canalisèrent ce mouvement, obtenant quelques avantages salariaux, lesquels furent vite compensés par une augmentation drastique du coût de la vie, annulant ainsi l'augmentation du SMIC. lien

Plusieurs marches d’indignées sont parties d’Espagne pour se retrouver le 15 octobre dernier à Bruxelles, convergents avec d’autres marches parties de Grèce, d’Allemagne, de France, d’Italie, et de Grande Bretagne. lien

Malgré leur pacifisme, ils ont eu a subir des violences de la part de la police, parfois en civil, comme à Bruxelles ou un député européen, invitant 8 d’entre eux à prendre la parole sous le regard peu encourageant des élus, furent, des leur sortie, aussitôt encadrés par les « forces de l’ordre » et empêchés de tenir une assemblée populaire pour rendre compte. lien

En France, patrie des droits de l’homme, les indignés ont été agressés par la police alors que leur démarche était tout, sauf violente. lien

Aujourd’hui, les « indignés des services publics » lancent un appel à la désobéissance, celui de Toulouse. lien

Dans le droit fil d’une campagne sur la désobéissance, il y a même des stages qui ont été organisés, tel celui du 10 et 11 mai dernier qui s’est tenu en Ardèche, prônant l’action directe non violente. lien

Leurs actions sont multiples, comme celle menée par exemple dans les Arènes de Rodilhan, du côté de Nîmes, pour empêcher une mise à mort payé par les contribuables, au cours duquel des apprentis toreros devaient massacrer a coup d’épée de jeunes taureaux. lien

Sur cette vidéo, on peut découvrir de quelle manière, leur action pacifique a été perçue, face à un public aviné et déchainé, sous l’œil bienveillant de la police locale.

Le 19 octobre, Stéphane Hessel et Edgard Morin, fondateurs historiques de l’indignation, se sont adressés aux candidats présidentiels en lançant l’appel de l’espérance. lien

A Wall Street, le mouvement, se réclamant du « printemps Arabe », prend de l’ampleur, et 700 indignés ont été arrêtés souvent avec violence. photos et vidéo

Deux journalistes, Roy Isen et Dick Brennan, en gardent les douloureuses traces. lien

L’espoir déçu qu’avait fait naitre Obama motive en partie la révolte des américains. lien

La célèbre journaliste canadienne, Naomi Klein (la stratégie du choc) affirme : « le mouvement « Occupons Wall Street » est actuellement la chose la plus importante au monde ». lien

De la manifestation dans « Zuccotti Park » le 30 septembre à New York, à l’occupation du Pont de Brooklyn le 1 octobre, suivie par celle de la Mairie de Los Angeles, le 3 octobre, puis par l’occupation de la Bank of America à Los Angeles, le 6 octobre, et enfin Wall Street le 7 octobre, les indignés semblent ne plus vouloir s’arrêter (lien) et a être pris au sérieux. lien

Après avoir occupé le Bureau du Sénat à Washington, ils envisagent d’autres occupations symboliques. lien

Une pétition qui devrait bientôt atteindre le million de signatures à été lancée début octobre. lien

Le mouvement s’est étendu comme une tache d’huile à 847 villes, (lien) et si Eric Cantor, chef de la majorité républicaine de la chambre des représentants des Etats unis les traitent injustement de « voyous », Obama, manifestement mal inspiré, à déclaré « nous avons traversé la crise financière la plus grave depuis la grande dépression, avec d’énormes dégâts collatéraux dans tout le pays, dans l’économie réelle, et on voit pourtant toujours certains irresponsables combattre les efforts engagés pour mettre fin aux abus qui nous ont amenés là  ». lien

Ces déclarations ne semblent pas avoir de prise sur les manifestants, et à partir du 15 octobre plus de 900 manifestations d’indignés se sont tenues dans le monde, du Canada, à l’Amérique Latine, en passant par la Corée, l’Australie, le Japon etc. lien

Aux cris de « mettez fin aux guerres, taxez les riches », ils sont définitivement révoltés. lien

Depuis cette date, le mouvement des indignés est devenu global. lien

Sur cette carte, actualisée régulièrement, on peut découvrir tous les lieux d’indignation.

Dans cette vidéo, un petit tour du monde montrant la férocité policière qui s’exerce sur eux.

Sur ce lien, on peut suivre en direct le mouvement « Occupy Wall Street  ».

Les blogs se multiplient, et celui de « FrenchRévolution » mérite plus qu’un détour.

Sur ce lien, on peut découvrir un court documentaire qui tente de raconter avec pas mal d’humour le mouvement de Wall Street.

Et les indignés de Grenoble après leur action du 22 octobre, proposant comme matière à réflexion leur « manifeste d’économistes atterrés  », envisagent pour le 4 novembre 2011 la construction d’un mur des indignés. lien

Le mouvement « Tous candidats 2012 » est dans cette même logique lorsqu’il propose ses 5 solutions d’avenir. lien

Aujourd’hui 53% des français sont révoltés et en veulent non seulement à leur dirigeant, mais aussi aux banques. lien

Pour revenir à l’Europe, les indignés s’attaquent maintenant au M.E.S. (lien) (Mécanisme Européen de Stabilité) un traité européen préparé discrètement, déjà signé le 11 juillet 2011, devant être ratifié avant le 31 décembre 2011, lequel permettrait à cette nouvelle administration de vider les caisses des Etats, sans leur consentement, et aussi souvent qu’elle le voudrait. vidéo

Comme dit mon vieil ami africain : « réfléchir, c’est déjà désobéir  »

Merci à Corinne Py pour son aide efficace.

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