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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 21:53

Le Monde - 21 décembre 2011

DÉCOMPTE – Chaque seconde, 26 mètres carrés de terres agricoles disparaissent en France

Les paysages verdoyants du bocage normand, les vignes accrochées aux coteaux bordelais, ou encore les champs immenses de la Beauce sont-ils menacés de disparition ? La France, qui se targue d'être une puissance agricole de premier plan, perd en effet chaque seconde 26 mètres carrés de terre. Un chiffre choc avancé par le syndicat Jeunes Agriculteurs, et relayé par le site de la Tribune.

"En cinquante ans, la surface agricole utile (SAU) a ainsi diminué de 20 %, passant de 36 millions d'hectares en 1960 à 28 millions en 2010" note ainsi le quotidien économique. Le coupable est tout trouvé : l'urbanisation galopante de l'Hexagone, qui modifie de manière inexorable les territoires. Autre facteur qui explique ce phénomène, "la recherche de rentabilité économique (...) [qui] a conduit à l'abandon des parcelles insuffisamment productives ou rentables, au profit de la forêt notamment." Un élément d'autant plus important que le revenu moyen des agriculteurs a baissé cette année de 2,3 %, selon les statistiques du ministère de lgriculture et l'Insee publiées mardi.

Les régions littorales, les périphéries des grandes agglomérations et des axes de communication sont les plus menacées par cette rapide conquête du béton.

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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 21:41

Le Monde - 21 décembre 2011

 

99 % – Maîtrise les manifestants Occupy Wall Street avec tes Lego

Votre enfant a quelques velléités réactionnaires et vous n'avez toujours rien trouvé à lui offrir pour Noël ? Le site américain Slate a imaginé une édition toute spéciale des célèbres briques Lego pour venir à bout du mouvement Occupy Wall Street agite les Etats-Unis.

L'univers imaginé par la rédaction américaine et mis en scène dans une vidéo est ainsi livré avec ses vrais manifestants anticapitalistes, mais aussi ses policiers antiémeutes et tous les outils pour déloger le campement des militants.

 

 

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20 décembre 2011 2 20 /12 /décembre /2011 20:12

LEMONDE.FR avec AFP | 20.12.11 | 08h05   •  Mis à jour le 20.12.11 | 15h23

 
 

 

Retiré du marché en novembre 2009, le Mediator serait responsable de 500 à 2 000 décès. Cinq millions de personnes en ont pris.

Retiré du marché en novembre 2009, le Mediator serait responsable de 500 à 2 000 décès. Cinq millions de personnes en ont pris.AFP/FRED TANNEAU

Un ancien responsable de l'Agence du médicament devenu ensuite consultant pour l'industrie pharmaceutique, le Pr Jean-Michel Alexandre, a perçu, à ce titre, pas moins de 1,2 million d'euros de rémunération des laboratoires Servier entre 2001 et 2009, révèle Le Figaro lundi 19 décembre.

Le journal écrit que "ce professeur de pharmacologie a été l'un des hommes les plus influents en matière de médicaments en France de 1980 à 2000". Selon Le Figaro, M. Alexandre a été président de la commission d'autorisation de mise sur le marché à l'Agence du médicament de 1985 à 1993, puis directeur de l'évaluation des médicaments de 1993 à 2000 et président du comité des médicaments de 1995 à 2000, avant de devenir consultant pour l'industrie pharmaceutique.

EN POSTE À DES DATES-CLÉS DU SCANDALE DU MEDIATOR

M. Alexandre était "en poste à des dates-clés de l'histoire du médicament" et "notamment en 1995, lorsque l'Afssaps décidait de mettre fin à la vente du Mediator dans les préparations magistrales [les mélanges réalisés par les pharmaciens] mais, pour des raisons jusqu'à présent inexpliquées, pas à la vente en comprimés", écrit le journal. Le Mediator, médicament destiné aux diabétiques en surpoids mais largement détourné comme coupe-faim, a été retiré du marché en novembre 2009. Il serait responsable de 500 à 2 000 décès.
 

"Du 29 octobre 2001 au 4 septembre 2009, [M. Alexandre] a facturé 1 163 188 euros à Servier, via une filiale dénommée CRIS [centre de recherche international pour la santé]", affirme Le Figaro sans citer de sources. "En paiement des services rendus, Jean-Michel Alexandre a perçu une rémunération forfaitaire payée sur présentation de factures accompagnée d'un rapport trimestriel", ajoute le journal.

"Sa mission consistait, selon les demandes de Jacques Servier, à analyser des dossiers touchant à l'efficacité des médicaments en développement ou déjà mis sur le marché", poursuit Le Figaro. Le journal mentionne les médicaments Vastarel, Protelos, Valdoxan et Procoralan, qui sont actuellement sous surveillance des autorités du médicament.

PAS DE SAISIE DE LA COMMISSION DE DÉONTOLOGIE

Lundi soir, lors du débat à l'Assemblée sur la réforme du contrôle des médicaments, Gérard Bapt (PS) a demandé au ministre de la santé Xavier Bertrand si la commission de déontologie compétente avait à l'époque été saisie lorsque le Pr Alexandre avait quitté ses fonctions publiques pour devenir consultant.

"Il semblerait qu'à l'époque la commission n'a pas été réunie parce que M. Alexandre n'a pas dit qu'il allait effectuer ses activités ensuite, ce qui signifie que l'Afsapss n'a pas été bien curieuse, a répondu le ministre. Je vais regarder pour voir juridiquement ce qu'il est possible de faire en espérant que les faits ne sont pas touchés par la prescription."

Contacté, le laboratoire Servier a indiqué à l'AFP que "le Pr Alexandre, une fois qu'il a quitté ses responsabilités dans le système de santé publique, a travaillé comme consultant pour plusieurs laboratoires" et qu'il "n'a jamais été employé par Servier pendant la période de ses responsabilités aux agences française ou européenne". La somme citée dans Le Figaro "n'est pas confirmée" par Servier.

Le journal précise que, lors de son audition au Sénat, en avril, le Pr Alexandre avait indiqué avoir travaillé "comme consultant scientifique indépendant (...) pour 30 à 40 laboratoires dans le monde". Selon le journal, les montants les plus importants ont été perçus avec les laboratoires Servier.

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20 décembre 2011 2 20 /12 /décembre /2011 20:05

Le Monde - Mardi 20 décembre 2011

En ce temps d’hiver qui tourne à la pluie, durant lequel nous absorbons allègrement des molécules de dioxyde de carbone, d’oxyde d’azote ou encore de dioxyde de soufre, un autre polluant vient jouer les trouble-fêtes : le mercure. Moins connue, cette particule s’est en réalité fait une place tenace dans l’atmosphère et sa concentration ne cesse d’augmenter. De sorte que la Terre est constamment douchée de ce métal empoisonné, qui peut atterrir n’importe où et notamment entrer dans la chaîne alimentaire.

 A l’origine, cette molécule s’est retrouvée dans l’atmosphère du fait des activités humaines, et en particulier des centrales au charbon, des usines d'incinération, de l'industrie cimentière et de l'extraction de l'or. Près de 385 000 tonnes de mercure ont été de la sorte rejetées dans l'atmosphère au cours des 5 000 dernières années, selon une étude publiée par la revue Environmental Science and Technology, jeudi 15 décembre, que cite Le Figaro. Le record d’émissions, autour de 2 600 tonnes par an, a été atteint entre 1860 et 1910, au moment de la ruée vers l'or aux Etats-Unis (durant laquelle le mercure était utilisé pour amalgamer le métal précieux).

Aujourd’hui, la situation n’est guère meilleure. Après un ralentissement au début du XXe siècle, on assiste en effet à de nouveaux pics, autour de 2 000 tonnes par an, soit quatre fois la quantité émise par les phénomènes naturels tels que les éruptions volcaniques ou l'érosion. En cause : la combustion massive de charbon par les pays asiatiques, au premier rang desquels la Chine, pour alimenter leurs centrales et produire de l’énergie.

Le problème, c’est que ces éléments, une fois dans l’atmosphère, deviennent très volatils et peuvent retomber n’importe où sur Terre où après avoir fait plusieurs fois le globe. Car un mécanisme chimique encore peu explicité est à l’œuvre, comme l’explique une nouvelle étude parue dans la revue Nature lundi 19 décembre : la haute troposphère et la stratosphère inférieure provoquent une oxydation du mercure élémentaire gazeux. Etant beaucoup plus réactives, les molécules se déposent alors rapidement à la surface de la Terre, sous forme de pluie ou de neige. "La haute atmosphère agit comme un réacteur chimique permettant aux molécules de mercure d'être déposées dans les écosystèmes", livre le professeur Seth Lyman, qui a dirigé l’étude, résultant de mesures faites à bord d’un avion de recherche scientifique.

Certaines régions, comme le sud-ouest des Etats-Unis semblent, du fait de leurs conditions climatiques, plus enclines à être contaminées par le mercure oxydé, précise le chercheur. "En savoir plus sur ce mécanisme d’oxydation et la manière dont les particules retombent nous permettra de mieux anticiper les impacts du mercure sur les écosystèmes", conclut le chercheur.

Une fois dans l’eau, l’oxyde de mercure est ensuite transformé par les bactéries en méthylmercure, une substance toxique qui pénètre facilement dans la chaîne alimentaire, et contamine la faune marine et donc automatique l’homme.

 Photo : AFP PHOTO / MUSTAFA OZER

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20 décembre 2011 2 20 /12 /décembre /2011 17:31

Le Monde - Créé le 20-12-2011 à 17h10 - Mis à jour à 18h12    

Par Estelle Gross
Journaliste

Sarkozy à l'usine Rossignol Sipa

Sarkozy à l'usine Rossignol Sipa

Bien qu'il se défende face à la gauche qui l'accuse d'être un "président-candidat" non déclaré, Nicolas Sarkozy est bel et bien en campagne. Le nombre de ses déplacements est en augmentation, les thèmes choisis de plus en plus ciblés, les premiers slogans se dessinent dans les discours du président.

Médecins, ouvriers, agriculteurs… A chaque cible électorale – conquise ou à conquérir- son déplacement.

20 déc 2011

Déplacement en Ardèche sur la médecine de proximité

Nicolas Sarkozy a défendu les réformes du gouvernement dans le secteur de la santé de proximité devant les médecins et infirmiers d'une maison médicale des Vans. Au cours de cette visite, le président n'a pas manqué de déplorer le "manque de considération" dont sont victimes à ses yeux les professionnels de santé. "Vous avez besoin que le monde politique comprenne vos problèmes. Ce n'est pas toujours le cas", a-t-il lancé.

Par ailleurs, Nicolas Sarkozy s’est rendu lundi matin au centre hospitalier d’Argenteuil (Val-d’Oise) pour visiter les services d’urgences et de pédiatrie de l’établissement et échanger avec le personnel. Selon l’Elysée, cette visite était destinée à honorer une promesse du chef de l’Etat lors d’une émission télévisée en janvier 2010.

Un bilan défendu, une promesse tenue et un électorat brossé dans le sens du poil… Les medecins votent majoritairement à droite. Nicolas Sarkozy est crédité de 40% des intentions de votes chez les médecins contre 24% pour François Hollande, selon un sondage Ifop pour "Le quotidien du médecin" publié le 21 novembre dernier. 

Un chiffre en baisse par rapport au mois d'avril 2007 où 48% des médecins interrogés pensaient voter pour Nicolas Sarkozy au premier tour, contre 16% pour Ségolène Royal.

9 déc 2011

Déplacement consacré au label "Origine France Garantie" à Sallanches

"Tout le monde dit 'acheter français', je préfère dire 'produire en France'", a expliqué Nicolas Sarkozy en visite à Sallanches dans une usine de la marque Rossignol. Et par "tout le monde", le président entend surtout les candidats à la présidentielle. Le "made in France" s'arrache auprès des postulants à l'Elysée.

Et pour cause, le thème évoque à la fois les effets de la mondialisation, le chômage et enfin le vote ouvrier. Les ouvriers représentent près de 15% du corps électoral. Et, selon un récent sondage Marine Le Pen, serait la candidate préférée de cette catégorie de la population qui avait pourtant voté majoritairement pour Nicolas Sarkozy en 2007.

En cinq ans, le secteur industriel a perdu 260.000 emplois entre mi-2008 et mi-2009, puis 72.000 emplois en 2010, selon les chiffres de l'Insee.

15 nov 2011

Déplacement à Bordeaux consacré à la lutte contre les fraudes sociales

Les fraudes aux prestations sociales coûtent douze fois moins cher que la fraude fiscale. Mais peu importe, le sujet est vendeur. Après une campagne de communication lancée avant l'été, le gouvernement et le chef de l'Etat sont revenus à la charge annonçant notamment la création d'un fichier des fraudeurs et multipliant les déclarations à ce sujet.

Le 15 novembre, à Bordeaux, Nicolas Sarkozy a relancé la charge : "La fraude, c'est la plus terrible et la plus insidieuse des trahisons de l'esprit de 1945. C'est la fraude qui mine les fondements même de (la) République sociale", a-t-il déclaré.

Un moyen de fédérer l'électorat traditionnel de droite très sensible à cette question : 71% des sympathisants de droite s’accordent à dire "qu’il y a trop d’assistanat et que beaucoup de gens abusent des aides sociales". Une façon aussi d'éviter la fuite vers le Front National engagé à lutter contre les fraudeurs du "haut et du bas". Plus largement, la lutte contre les fraudes touche aussi particulièrement les classes moyennes touchant de 1.500 à 3.000 euros par mois.

8 oct 2011

Déplacement dans la creuse sur les "défis de la ruralité"

Début octobre, le chef de l'Etat s'est rendu dans la Creuse sur le thème de la "ruralité". Au programme rencontre avec des éleveurs et discours à Aubusson. Nicolas Sarkozy se félicite de la régulation des prix des matières premières si chère aux éleveurs et annonce la diminution des charges sociales sur les emplois permanents du milieu agricole. De bonnes nouvelles pour les agriculteurs.

En 2007, 67 % d'entre eux avaient donné leur voix à Nicolas Sarkozy. Selon un récent sondage, il n'est plus le favori. François Bayrou, le candidat centriste lui est préféré. Avec 48 % de bonne opinion le président du Modem, est le responsable politique, après le ministre Bruno Le Maire, préféré des agriculteurs. 

Au cours de son déplacement, Nicolas Sarkozy a également rencontré un buraliste. Rappelons qu'en 2007, Nicolas Sarkozy l'avait emporté en effet avec une majorité écrasante auprès des artisans-commerçants (82% des voix contre 18% pour Ségolène Royal).

 

Le coût de chaque déplacement est évalué en moyenne à 325.000 euros par René Dosière, député apparenté PS et spécialiste des dépenses présidentielles.

Interrogé à ce sujet pendant les questions au gouvernement mardi 20 décembre, le ministre de l'Intérieur Claude Guéant a répondu : "Nicolas Sarkozy va a la rencontre des Français depuis 2007, c'est son devoir, il l'accomplira jusqu'au bout".

 

Par Estelle Gross
Journaliste

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18 décembre 2011 7 18 /12 /décembre /2011 18:44

Créé le 15-12-2011 à 18h49 - Mis à jour le 18-12-2011 à 19h26     

 

 
Par Le Nouvel Observateur

Sécurité, déficit, emploi, retraites, éducation… En partenariat avec "le Nouvel Observateur", le site Débats2012 analyse les résultats de cinq ans de sarkozysme.

 

Capture d'écran du site Débat2012.fr (Terra Nova)

Capture d'écran du site Débat2012.fr (Terra Nova)

Après la primaire socialiste et la victoire de François Hollande, la fondation Terra Nova, en partenariat avec "le Nouvel Observateur", relance le site Debats2012 pour suivre l’élection présidentielle. Retrouvez dès maintenant le bilan complet de Nicolas Sarkozy : thème par thème, les experts de Terra Nova ont analysé les engagements du chef de l’Etat et les résultats obtenus cinq ans après. 

1. Les moyens de l’Education nationale

Budget

Le budget du ministère de l’Education nationale ne représentait plus que 21% du budget de l’Etat en 2010 contre 28% en 2007.

Moyens humains

Depuis 2002, la baisse a aussi été notable en ce qui concerne les moyens humains consacrés à l’éducation : plus de 154.700 postes d’enseignants ont été supprimés entre 2000 et 2011. Ces suppressions de postes se sont accélérées avec Nicolas Sarkozy au nom du principe de non-remplacement d’un départ à la retraite sur deux dans la fonction publique : près de 16.000 postes budgétaires ont été supprimés en 2010 et 2011 contre 8.700 en 2007. Seuls 5% des suppressions d’emploi ont enfin affecté l’enseignement privé sous contrat entre 2004 et 2009 alors qu’il scolarise 20% des élèves, plutôt socialement favorisés.

Statut des enseignants

A côté de cette baisse des effectifs, la politique de la droite n’a pas permis de revaloriser le statut des enseignants. Selon une étude récente de l’OCDE, leur rémunération a connu un déclin relatif en comparaison européenne. En ce qui concerne la formation des enseignants, Nicolas Sarkozy a mené une réforme très contestée : la "masterisation" du métier a suscité un mouvement de protestation, du primaire à l’enseignement supérieur et la recherche. Car cette réforme a posé rapidement plusieurs problèmes. Le vivier de candidats aux métiers enseignants a fortement régressé en 2010 et 2011 : ils étaient ainsi 18.000 candidats au professorat des écoles en 2010, contre 34.952 en 2009.

> A lire : Tous les bilans sur l'éducation, l'enseignement supérieur, la recherche et la jeunesse 

 

 2. La lutte contre le chômage

Le dernier gouvernement de gauche avait ramenéle taux de chômage de plus de 10 à 7,8% de la population active. Mais il est fortement reparti à la hausse depuis 2002, à 9,1% de la population active au deuxième trimestre 2011. Malgré la multiplication des effets d’annonce, la droite a échoué à faire redescendre le taux de chômage sous la barre des 9%. Pourtant, Nicolas Sarkozy avait annoncé le retour au plein emploi avant la fin de son quinquennat.

Politique de l'emploi

Nicolas Sarkozy restera finalement le recordman de la hausse la plus brutale du taux de chômage depuis trente ans avec une augmentation de 2,1 points en 2 ans. La spectaculaire remontée du chômage de longue durée depuis 2008 est aussi à mettre à son actif. Le nombre de chômeurs de longue durée a augmenté de 500.000 en 2 ans et a atteint des niveaux proches de ceux que la gauche avait trouvés en arrivant au pouvoir en 1997.

Baisse des moyens

 Ce bilan négatif s’explique d’abord par une baisse des moyens accordés aux politiques de l’emploi. De 2002 à 2012, le budget de l’Etat en matière d’emploi est passé de 16,8 à 10,2 milliards d’euros, soit une baisse de 40%. Le taux de chômage, de son côté, a augmenté sur la période de plus de 1,3 point. Sur la nature des dépenses engagées, le gouvernement a privilégié la création d’exonérations de cotisations sociales, pour les entreprises, comme sur les heures supplémentaires, mais sans réelle contrepartie avec des effets d’aubaine significatifs et coûteux.

> A lire : Tous les bilans de la politique de l'emploi 

  

3. La politique du logement

En 2007, Nicolas Sarkozy souhaitait instaurer une "France de propriétaires". Cinq ans après, le logement est loin d’avoir été sa priorité. Si un effort a été réalisé sur la rénovation du bâti, l’Etat s’est largement désengagé de la construction de logements sociaux et le gouvernement n’a pas apporté de réponse à la hausse déraisonnable des prix.

Rénovation urbaine

Dans la continuité de la politique de la ville, le programme national de rénovation urbaine (PNRU), lancé en 2003, a conduit à un véritable effort pour la transformation des quartiers populaires. Cet effort souffre toutefois d’une incertitude sur la pérennité de son financement. Et si le bâti a évolué sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, les problèmes de qualité urbaine et d’égalité des chances dans les quartiers populaires n’ont cependant pas été résolus.

Construction de logements sociaux

Hors programme de rénovation urbaine, le nombre de logements sociaux réalisés a augmenté en continu depuis 10 ans : près de 55.000 en 2002, 104.000 en 2008 et un peu plus de 130.000 en 2010. Cette hausse n’est cependant pas liée à une politique particulière de l’Etat mais à un effort des collectivités locales. Les pouvoirs publics se sont même désengagés de la construction de logements sociaux. La subvention de l'Etat pour construire un logement social ordinaire a ainsi diminué de 60% entre 2009 et 2010.

Accès à la propriété

Malgré les promesses de Nicolas Sarkozy, le pourcentage de Français propriétaires de leur résidence principale n’a quasiment pas évolué entre 2007 et 2010, à 57% selon l’Insee. La politique du gouvernement pour faire augmenter ce chiffre a cependant eu un fort impact budgétaire.

> A lire : Tous les bilans sur le logement et la politique de la ville

> Retrouvez tous les bilans, thème par thème, du quinquennat de Nicolas Sarkozy sur le site Débats2012.

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18 décembre 2011 7 18 /12 /décembre /2011 18:37

nouvelobs

Créé le 18-12-2011 à 16h12 - Mis à jour à 16h13     

Il fut artiste, dissident et président. L'icône de la révolution tchèque, décédée ce dimanche 18 décembre à l'âge de 75 ans, savait que la sagesse politique se nourrit d'art et de pensée. De Platon à Kafka, de Heidegger à Beckett, retour sur les influences d'un authentique roi-philosophe.

 

Vaclav Havel, le 3 février 2011. Petr David Josek/AP/SIPA

Vaclav Havel, le 3 février 2011. Petr David Josek/AP/SIPA

 

Bien sûr, il est né à Prague, comme Kafka. Une ville ne guérit jamais d'avoir accueilli un génie de cette trempe. Vaclav Havel, qui commence à publier des articles dans des revues de théâtre dès les années 1950, accède au rang d'intellectuel dissident avec une pièce intitulée « le Rapport dont vous faites l'objet », écrite en 1965.

L'intrigue a de forts accents kafkaïens. Elle se déroule dans une « Administration ». Les employés de celle-ci y agissent de deux façons : ils prospèrent en piégeant les autres, ou chutent en se faisant piéger. On suit un Josef Gross qui tente de naviguer dans ces eaux troubles. La pièce est caractéristique de ce théâtre de l'absurde, qui triomphe à Paris mais qui est profondément Européen, emmené par Ionesco le Roumain et Beckett l'Irlandais.

Vaclav Havel tente alors de répondre à la question prophétique que Kafka a posée au XX e siècle : comment rester humain dans une civilisation qui pourchasse le vivant ? On retrouve ici le coeur de l'inquiétude heideggerienne : la réduction de l'être à sa dimension technique et à la place qu'il occupe dans une organisation normalisée.

Martin Heidegger est une figure intellectuelle incontournable dans ces années d'après-guerre. Vaclav Havel n'échappe pas à son influence. Mais il est marqué plus directement par un autre philosophe, un Pragois, lui aussi fondamental : Jan Patocka. Celui-ci est, avec Vaclav Havel, l'un des principaux initiateurs de la « Charte 77 », pétition dénonçant la « Normalisation » entamée par le pouvoir tchéquoslovaque et moment-clé dans l'histoire de la dissidence tchèque.

Potocka, penseur du « soin de l'âme » est surtout l'auteur d'un livre indispensable, « Platon et l'Europe », dans lequel il affirme, comme le relevait Paul Veyne dans « Libération » en 1983, que « les hommes ''ne sont pas des robots'' et que, par souci de leur âme, il leur faut penser la liberté contre les dogmes, car tout n’existe pas ''objectivement''. »

Jan Potocka, après avoir signé la Charte de 1977, est victime d'un acharnement policier et meurt au mois de mars. Paul Ricoeur dira qu'il a été « littéralement mis à mort par le pouvoir ». Vaclav Havel, de son côté, bascule pour de bon dans la dissidence. Entre 1977 et 1989, il est emprisonné à trois reprises. En prison, il écrit ses deux plus grands livres, « le Pouvoir des sans-pouvoirs », mise à nu du totalitarisme communiste, et « Lettres à Olga », précis épistolaire de résistance adressé à son épouse.

Le temps du pouvoir

En 1989, sa notoriété le place à la tête de la Révolution de velours. Le peuple pousse l'artiste vers le pouvoir. Vaclav Havel hésite. Il accepte de devenir une sorte de président intérimaire. Son intérim durera treize ans, comme il le notera lui-même avec humour. Devient-on vraiment roi, et le reste-t-on pendant aussi longtemps, sans le vouloir ?

Platon lui-même le savait bien : l'action et la pensée sont des mondes distincts, qui ne répondent pas aux mêmes lois. Havel le Président doit faire des compromis avec la réalité européenne. Son exercice du pouvoir entre même en contradiction flagrante avec ses maîtres à penser. Poussant l'Europe orientale vers l'Occident, il trahit à la fois Kafka et Heidegger, qui y voyaient chacun à leur manière un archétype de la civilisation sans âme.

A-t-il aimé le pouvoir ? Dans une interview donnée à France 24, il déclara :

« La tâche qui m’a été donnée, celle de faire de la politique, a été une tâche que j’ai assumée parce que j’ai été poussé par un sentiment de responsabilité ; mais ce n’était pas une activité dans laquelle je trouvais plus de plaisir que dans le théâtre. »

En 2007, il publia « A vrai dire... Le livre de l'après-pouvoir », une réflexion éclatante sur la nature du pouvoir politique. Il y écrivait notamment :

« La fonction présidentielle ne vous condamne pas à mentir ou à affirmer une opinion qui n'est pas la vôtre. Non, mais elle vous oblige à tout formuler dans une langue... officielle. Les discours par exemple que je devais prononcer m'ont causé beaucoup de tourments. En tant qu'écrivain, auparavant maître de mes mots, (...) j'ai du mal à comprendre comment j'ai réussi pendant quinze ans à écrire pratiquement tous les week-ends un discours pour lequel je disposais d'un temps limité de rédaction, alors que personne ne voulait savoir si j'étais inspiré. Il se peut que ce bagne que j'ai vécu constitue l'une des causes de ma difficulté actuelle à écrire. »

« L'après-pouvoir » fut aussi uns sorte de retour à sa philosophie politique initiale. Délesté des contraintes du politique, il put poser un regard lucide sur ce que l'Europe, après l'enthousiasme de la libération à l'Est, était devenue :

« Je trouve par exemple que l'Union européenne actuelle est trop matérialiste et technocratique. S'occuper des tarifs douaniers n'est certes pas une tâche inutile. Mais tellement insuffisante. Il manque un souffle politique à l'Europe. Une vraie dimension spirituelle. »

Espérons que son décès ne nous empêche pas d'écouter ce qu'il avait à dire.

David Caviglioli

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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 14:11

LEMONDE.FR avec AFP | 16.12.11 | 12h30   •  Mis à jour le 16.12.11 | 14h45

 
 

 

Wim Deetman, ancien ministre de l'éducation et président de la commission d'enquête.

Wim Deetman, ancien ministre de l'éducation et président de la commission d'enquête.AFP/ROBERT VOS

"Plusieurs dizaines de milliers de mineurs" ont été abusés sexuellement au sein de l'Eglise catholique néerlandaise entre 1945 et 2010 et 800 auteurs présumés ont pu être identifiés, a annoncé vendredi une commission d'enquête indépendante dans son rapport final. "Plusieurs dizaines de milliers de mineurs ont eu affaire à des formes légères, graves ou très graves de comportements sexuels qui dépassaient les limites", a indiqué dans un communiqué la commission Deetman.
 

"Sur la base de 1 795 signalements, la commission a pu trouver les noms de 800 auteurs d'abus sexuels qui travaillent ou ont travaillé pour les évêchés", selon le rapport qui précise que "sur ces 800 personnes, au moins 105 sont encore en vie". Après plusieurs révélations dans la presse de cas d'abus sexuels présumés, la conférence épiscopale néerlandaise et la conférence des instituts religieux néerlandais avaient annoncé le 9 mars 2010 vouloir une enquête "large, externe et indépendante" sur les abus sexuels commis par des membres du clergé catholique sur des enfants.

"Nous exprimons nos regrets pour les abus", a réagi la conférence épiscopale néerlandaise dans un communiqué : "Nous compatissons avec les victimes et leur présentons nos sincères excuses." "Cela nous remplit de honte et de chagrin", assure-t-elle, soulignant que "les évêques et les dirigeants de la conférence des instituts religieux néerlandais sont choqués par les abus sexuels de mineurs et les pratiques décrites dans le rapport final".

"TABOU"

"La problématique des abus sexuels était connue au sein des ordres et évêchés de l'Eglise catholique néerlandaise, mais des actions adéquates n'ont pas été entreprises", assure la commission en se basant sur un examen des archives d'évêchés, congrégations et ordres néerlandais. La commission explique cette passivité notamment par le "tabou" que représentait la sexualité dans la société jusque dans les années 1960, ainsi par une structure administrative et une culture "fermées" au sein de l'Eglise catholique. Estimant que le célibat des prêtres n'était pas un facteur "crucial" poussant à abuser sexuellement d'un mineur, la commission a toutefois assuré que celui-ci impliquait "un risque".

Composée de six personnes, dont l'ancien ministre Wim Deetman, un ancien juge, des professeurs d'université et une psychologue, la commission avait ouvert son enquête le 24 août 2010 sur des abus commis sur la période "de 1945 à nos jours". Les estimations avancées par la commission d'enquête ont été notamment effectuées grâce à une consultation auprès de plus de 34 000 Néerlandais de 40 ans et plus. Une commission chargée de conseiller l'Eglise catholique néerlandaise sur l'indemnisation des victimes avait préconisé le 20 juin de dédommager celles-ci en fonction de la gravité des abus, avec un maximum de 100 000 euros. L'Eglise catholique est secouée depuis plusieurs années par une série de scandales liés à la pédophilie, notamment en Autriche, Belgique, Irlande, Allemagne et aux Etats-Unis.

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15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 17:48
Basta !
AGENCE D'INFORMATIONS SUR LES LUTTES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIALES NEWSLETTER - DECEMBRE 2011
par Agnès Rousseaux
Le projet d'instaurer une nouvelle carte d'identité est débattue ce 13 décembre à l'Assemblée nationale. Elle sera biométrique et équipée de puces électroniques, qui pourraient permettre de tracer le comportement de chaque citoyen. La création d'un fichier centralisé, croisant toutes les données et ouvrant la possibilité à la reconnaissance faciale, est également défendue par le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant. Une atteinte sans précédent aux libertés publiques, et un lucratif marché offert aux entreprises du secteur.
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par Ivan du Roy, Sophie Chapelle
Ils possèdent des compagnies pétrolières, des gazoducs, des mines, des aciéries et même des médias. Ils influencent gouvernements et institutions pour empêcher toute réglementation trop contraignante. Et figurent parmi les plus grandes fortunes mondiales. Un rapport d'un centre de recherche aux États-Unis les considèrent, du fait de leur puissance et des pollutions que leurs activités génèrent, comme la plus grande menace qui pèse sur l'environnement et le climat. Qui sont ces multimilliardaires qui bâtissent leur fortune en hypothéquant l'avenir de la planète ?
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Approfondir

Nucléaire
Par Agnès Rousseaux (7 décembre 2011)
Les conséquences de l'accident nucléaire de Fukushima sur la population commencent à montrer leur étendue. Pneumonies, leucémies ou problèmes hormonaux semblent se multiplier chez les deux millions d'habitants de la région. Les enfants sont en première ligne, alors que les terres, les eaux et certains aliments sont fortement contaminés. De son côté, Tepco, l'exploitant de la centrale, sombre dans le cynisme : les éléments radioactifs qui se sont échappés des réacteurs ne lui appartiennent plus…
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Recyclage
Par Sophie Chapelle (6 décembre 2011)
Qu'ils soient éboueurs, égoutiers ou à la chaîne dans les usines de recyclage, ils restent en bas de l'échelle sociale. Alors, pour faire le « sale boulot » et tenir face à l'indifférence ou le mépris, ils déploient énergie et inventivité. Des stratégies collectives que le sociologue Stéphane Le Lay décrypte dans l'ouvrage « Les Travailleurs des déchets ». Interroger ces métiers, c'est aussi questionner notre propre rapport aux déchets.
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Sans-abri
Par Christian Jakob (1er décembre 2011)
Plusieurs villes françaises ont adopté des arrêtés antimendicité ces derniers mois. En Allemagne, l'installation d'une clôture pour empêcher des sans-domicile de camper sous un pont de Hambourg a suscité des protestations. Partout, les sans-logis sont poussés hors des centres-villes par des grillages, des amendes ou des milices privées. Une véritable chasse aux pauvres.
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S'informer

Libertés publiques
Par Agnès Rousseaux (14 décembre 2011)
Sous prétexte de lutte contre l'usurpation d'identité, la loi sur la « protection de l'identité », défendue par Claude Guéant, a été votée par les députés ce 13 décembre. Si certains amendements ont été retirés, comme la possibilité de la reconnaissance faciale via la vidéosurveillance, cette loi va instaurer, dès 2012, le fichage généralisé des Français de plus de 15 ans.
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Crise financière
Par Agnès Rousseaux (12 décembre 2011)
Assistance publique-Hôpitaux de Paris, Unedic, Réseau ferré de France, Caisse des dépôts et consignations... De nombreuses structures publiques sont sous la menace d'une dégradation de leur notation financière par l'agence Standard & Poor's. Comme si tout ce qui relevait de l'intérêt général devait être éradiqué au profit de la spéculation.
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Conférence de Durban
Par Sophie Chapelle (2 décembre 2011)
Une nouvelle conférence sur le climat s'ouvre à Durban, en Afrique du Sud, dans l'indifférence quasi générale. Pourtant, cet énième sommet entre États risque d'enterrer pour de bon le protocole de Kyoto, seul accord multilatéral contraignant pour réduire les émissions de CO2. Sans nouveaux objectifs de réduction des pollutions, le thermomètre mondial augmentera de 3 °C à 6 °C d'ici à la fin du siècle. Un cadeau sympa pour les générations futures.
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Environnement
Par Sophie Chapelle (9 décembre 2011)
3 à 5 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre sont liées au secteur des déchets. Le travail mené par les récupérateurs et recycleurs contribue à réduire ces émissions. Pourtant, ce ne sont pas les communautés locales qui bénéficient de financements internationaux estampillés « climat », mais les grandes entreprises d'incinération et d'enfouissement de déchets. Des travailleurs d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine sont venus à Durban faire entendre leur voix lors de la Conférence sur le climat.
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Biodiversité
Par Nolwenn Weiler (5 décembre 2011)
Menace sur le miel. Déjà suspecté de participer au syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles, le pollen génétiquement modifié pourrait provoquer la faillite de milliers d'apiculteurs européens. Depuis le mois de septembre, ceux qui travaillent à proximité de champs d'OGM sont en effet tenus de prouver, moyennant des analyses fort coûteuses, que leur miel est exempt de pollen génétiquement modifié. En Espagne, leur situation est alarmante. En France, les professionnels comptent sur le gouvernement pour renouveler l'interdiction de la culture du maïs transgénique.
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Rencontrer

Nouvelle génération
Par Rachel Knaebel (14 décembre 2011)
Un nouveau parti politique émerge en Europe : les pirates comptent deux députés (suédois) au Parlement européen et s'installent en Allemagne, où il ont attiré 9% des votants à Berlin en septembre dernier. D'où viennent-ils ? Que veulent-ils ? Comment font-ils de la politique « autrement » ? Entretien avec l'un de leurs élus berlinois, Simon Kowalewski.
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Militantisme
Par Rachel Knaebel (8 décembre 2011)
Militer dans la bonne humeur et lutter contre le discours dominant dans la drôlerie. C'est l'idée de départ du Manuel de communication-guérilla, dont la traduction française vient de sortir. Paru en Allemagne, ce guide d'activisme ludique en est bientôt à sa cinquième édition outre-Rhin. En retraçant les actions engagées en Europe et en Amérique depuis les années 1960, le livre propose des stratégies d'intervention et d'action politique par le brouillage des processus de communication. Entretien.
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Remède au fatalisme
Par Luc Chatel (1er décembre 2011)
Andrew, 23 ans, employé dans une grande compagnie américaine, soutient le mouvement Occupy de Boston depuis le début, et rejoint le campement dès qu'il peut. Critique envers les politiques, il pense que la force d'Occupy est surtout d'essayer de changer les mentalités.
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Débattre

Alimentation
Par Rédaction (5 décembre 2011)
A l'occasion de l'élection présidentielle, plusieurs organisations du monde agricole et du bio lancent un appel pour que les alternatives en matière d'agriculture soient reconnues et soutenues par les politiques, face à une agro-industrie destructrice qui tente de verdir son discours.
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Le projet Basta !

Basta ! est un site d'informations sur les enjeux sociaux et environnementaux. Son comité de rédaction rassemble des journalistes, des vidéastes, des photographes, des militants associatifs ou des acteurs des mouvements sociaux. Basta ! est édité par l'association Alter-médias.
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Chroniques

Diplomatie climatique
Par Sophie Chapelle
Les délégués de 194 États ont tenté, en vain, de se mettre d'accord sur une réduction de leurs émissions de CO2. Comment se déroulent les négociations ? Comment s'exercent les rapports de force entre puissants et petits pays ? Quelles sont les techniques des uns ou des autres pour retarder un accord, ou au contraire y aboutir ? Plongée dans les coulisses de la conférence où celui qui ne s'endort pas à la fin sort gagnant. Ce qui n'est pas forcément une bonne nouvelle pour la planète.
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En bref

Procès
Par Nolwenn Weiler
Lundi 12 novembre s'ouvre au tribunal de grande instance de Lyon le procès (...)
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Sécurité nucléaire
Par Agnès Rousseaux
Dans la nuit du 7 au 8 décembre, le réacteur n° 2 de la centrale nucléaire de (...)
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Énergie
Par Ivan du Roy
« La France peut-elle se passer d'une ressource, les hydrocarbures de schiste (...)
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Réchauffement
Par Sophie Chapelle
Le gouvernement canadien a annoncé le 5 décembre qu'il ne participerait plus (...)
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Extractivisme
Par Agnès Rousseaux
La Pologne pourrait bientôt devenir un eldorado pour le gaz de schiste. (...)
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Or vert
Par Nolwenn Weiler
480 millions d'euros : c'est ce que les agrocarburants ont coûté aux (...)
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Education
Par Nolwenn Weiler
160 familles se sont vues couper les allocations familiales cette année, au (...)
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Nos dossiers

ça bouge !

Appel
Les propagateurs de l'identité nationale veulent imposer un modèle d'assimilation qui nie les différences et appauvrit la démocratie. A l'occasion des Assises nationales de la diversité culturelle à Paris, des citoyens, élus ou associations ont rappelé le besoin indispensable de construire une société interculturelle. Il est temps d'apprendre à vivre « unis et divers ». Comme il est urgent que les responsables politiques cessent de stigmatiser telle religion ou telle culture.
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15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 16:33
arbitraire paranoïaque 15/12/2011 à 08h48

Augustin Scalbert  - Journaliste Rue89

 

Sept gendarmes ont été mis en examen pour « atteinte à la liberté individuelle » dans le cadre de l'enquête lancée après l'arrestation d'un syndicaliste juste avant une visite de Nicolas Sarkozy dans l'Allier, fin 2010.

Les sept militaires, dont l'ex-patron départemental, sont soupçonnés d'avoir été impliqués dans la chaîne de commandement qui a conduit à l'interpellation, le 25 novembre 2010, de Frédéric Le Marrec, un éducateur adhérent du syndicat Sud-Santé-Sociaux.

Toute la matinée, pendant que le président de la République visitait la commune de Mayet-en-Montagne, il avait été retenu à la gendarmerie. Arrêté à la sortie de son travail, selon ses déclarations, il a été empêché de manifester contre la réforme des retraites comme il le souhaitait.

A la suite d'une plainte de sa part, une instruction pour « arrestation arbitraire » avait été ouverte. Citée par l'AFP, Claudine Chavanaz, une responsable de Sud dans l'Allier, réagit ainsi à la mise en examen des sept gendarmes :

« On se doute bien que les gendarmes ont agi après un ordre venu de plus haut. On ne veut pas que ce soient des fonctionnaires de base qui payent pour ceux qui ont donné les consignes. »

Le préfet : « Délire paranoïaque de valorisation d'une action gauchiste »

Pierre Monzani, préfet de l'Allier à l'époque, niait toute procédure préventive. Voici ce qu'il expliquait fin 2010 à Centre-France :

« Il n'y a pas eu d'arrestation, il n'y a pas eu de garde à vue. C'est un non-événement. [...]

Ce qui est intéressant dans cette affaire, c'est l'exploitation qu'on essaie d'en faire : on présente une mesure d'ordre public, par rapport à des affichages illégaux etc., comme une mesure qui serait attentatoire aux libertés. [...]

Nous sommes en plein délire paranoïaque de valorisation d'une action gauchiste. »

Le préfet expliquait ensuite que son épouse et lui, quand ils étaient jeunes, ont parfois été arrêtés pour avoir collé des affiches illégalement :

« La différence entre les gaullistes que nous étions et les gauchistes, c'est que nous on est sport : quand on passe du temps dans un commissariat ou une gendarmerie parce qu'on a collé des affiches, on ne dépose pas plainte. »

Le syndicaliste « est resté de son plein gré, il a bu le café avec les gendarmes », selon le préfet. Claudine Chavanaz, elle, considère que cette arrestation s'était déroulée « dans un climat très anti-syndical où on criminalisait les syndicalistes. On les criminalise encore ».

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