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4 janvier 2012 3 04 /01 /janvier /2012 13:33

LEMONDE.FR avec AFP | 04.01.12 | 08h59   •  Mis à jour le 04.01.12 | 08h59

 
 

 

Les radars fixes, eux, restent signalés en amont par des panneaux qui seront progressivement remplacés par des radars "pédagogiques" indiquant la vitesse sans sanctionner.

Les radars fixes, eux, restent signalés en amont par des panneaux qui seront progressivement remplacés par des radars "pédagogiques" indiquant la vitesse sans sanctionner. AFP/PHILIPPE HUGUEN

La sécurité routière se dote de sanctions renforcées en cas d'infractions, et ce dès jeudi, date de l'entrée en vigueur du décret d'application  publié mercredi 4 janvier au Journal officiel.

Téléphoner au volant devient une contravention de 4e classe, punie de 135 euros d'amende et du retrait de trois points du permis de conduire (35 euros d'amende et deux points retirés auparavant). L'utilisation d'un kit mains libres reste autorisée.

La détention, le transport et l'usage des avertisseurs de radar sont interdits. En cas de non-respect, il en coûtera 1 500 euros, le retrait de six points de permis et la saisie de l'appareil. Grâce à des mises à jour de leurs logiciels, ces avertisseurs deviennent des "assistants d'aide à la conduite" signalant les zones dangereuses, où peuvent se trouver des radars fixes mais pas forcément.

 

RADARS PÉDAGOGIQUES


Les radars fixes, eux, restent signalés en amont par des panneaux qui seront progressivement remplacés par des radars "pédagogiques" indiquant la vitesse sans sanctionner. Un conducteur ayant dans son champ de vision un écran autre que le GPS – une télévision allumée, une console de jeux vidéo ou un smartphone utilisé pour lire une vidéo, comme le font parfois certains routiers par exemple – écopera d'une amende de 1 500 euros (135 euros précédemment) et d'un retrait de trois points de son permis au lieu de deux.

Sur autoroute, la punition deviendra jeudi plus sévère en cas de chevauchement ou de franchissement de la bande d'arrêt d'urgence (135 euros et 1 point de permis au lieu de 35 euros). En cas de circulation illicite sur la bande d'arrêt d'urgence, le tarif passe à 135 euros et 3 points de permis.

Les juridictions administratives, dans le cadre notamment des contentieux relatifs aux retraits de point, auront la possibilité d'accéder directement aux dossiers individuels des conducteurs répertoriés dans le fichier national des permis de conduire, ce qui leur était interdit jusque-là.

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4 janvier 2012 3 04 /01 /janvier /2012 11:47

 

Le Monde - 04 janvier 2012

 

Kyan Khojandi dans la serie Bref, sur Canal+ (Maxime Bruno © Canal+ Droits Audiovisuels)

 

La mini-série "Bref", diffusée sur Canal Plus, est devenue un véritable phénomène de société. En à peine trois mois d'existence, cette série diffusée par Canal Plus a conquis 1,7 millions de fans sur Facebook, et inspiré d'innombrables parodies, certaines très réussies, sur les sites de partages de vidéos.

C'est désormais au tour des partis politiques de se frotter à l'art délicat de la contrefaçon. Après Europe Ecologie-Les Verts ("Bref, Je vais m'inscrire sur les listes électorales"), c'est au tour du Front de gauche, et plus précisément des jeunes communistes, de s'essayer à l'exercice avec "Bref, j'ai décidé de m'engager", rapporte le blog des étudiants de l'Ecole de journalisme de Sciences Po :

 

 

 

Bref, Je vais m'inscrire sur les listes électorales (Europe Ecologie-Les Verts

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4 janvier 2012 3 04 /01 /janvier /2012 11:19

LEMONDE.FR | 04.01.12 | 09h14   •  Mis à jour le 04.01.12 | 09h25

 
 

 

On compte environ 110 produits de comblement des rides sur le marché hexagonal.

On compte environ 110 produits de comblement des rides sur le marché hexagonal.AFP/PASCAL GEORGE

Les injections contre les rides pourraient constituer le prochain scandale sanitaire. C'est ce qu'avance le quotidien The Times, mardi 3 janvier, estimant que les patients sont dangereusement exposés par une législation trop laxiste.

Plus de 160 produits de comblement des rides du visage, tels que le collagène ou l'acide hyaluronique, à l'exception du Botox, ont été homologués à la vente au Royaume-Uni, leur permettant d'être achetés et utilisés par quiconque sans aucune restriction médicale, alors que la composition des produits peut laisser à désirer.

En comparaison, aux Etats-Unis, où la Food and Drug Administration, l'autorité de régulation, considère qu'un produit d'injection doit répondre aux mêmes exigences qu'un médicament, six autorisations seulement ont été délivrées pour ce genre de produits.

Si des experts tirent aujourd'hui la sonnette d'alarme sur cette situation, c'est que le pays est particulièrement touché par le scandale des implants mammaires PIP défectueux que portent des dizaines de milliers de femmes britanniques. Des fonctionnaires du ministère de la santé ont reconnu que la surveillance de l'industrie de la chirurgie esthétique avait été trop laxiste et que de nouvelles règles étaient nécessaires. L'examen commandé par le gouvernement sur les patientes affectées par des prothèses PIP sera désormais élargi à la régulation du secteur dans son ensemble.

 

600 000 SERINGUES PAR AN EN FRANCE


En France, la situation est quasi similaire, assure Le Figaro, puisque les produits injectables ont le statut de dispositif médical et non de médicament. On en compte environ 110 sur un marché hexagonal en constant développement. Le mois dernier, Jean-Claude Ghislain, directeur de l'évaluation des dispositifs médicaux à l'Afssaps (Agence du médicament) estimait le volume des ventes à 600 000 seringues par an.

"Le problème avec les dispositifs médicaux vient du fait que les études sont généralement réalisées sur des petits effectifs : 150 personnes en général, là où un médicament doit en rassembler plusieurs milliers pour pouvoir bénéficier d'une autorisation de mise sur le marché, explique l'article du quotidien. Par ailleurs, les essais durent à peine quelques mois alors que certains effets indésirables peuvent apparaître après plusieurs années."

Selon Le Figaro, l'Afssaps n'a jamais caché ses réticences sur le sujet, invitant praticiens et patients à la prudence. Il y a quelques mois, l'agence estimait ainsi que "les données cliniques relatives aux produits injectables de comblement des rides réalisées chez l'homme ne sont pas suffisantes pour garantir la sécurité d'utilisation du produit".

 

Le Monde.fr

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2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 14:41
| Par La rédaction de Mediapart

Une nouvelle réforme de la justice entre en vigueur lundi 2 janvier, qui prévoit notamment d'adjoindre des «citoyens assesseurs» aux magistrats des tribunaux correctionnels lors des délits les plus graves (violences aggravées, homicides involontaires, vols avec violence), pour lesquels les peines encourues sont supérieures à cinq ans de prison. Le dispositif doit être mis en place progressivement – neuf juridictions l'expérimentent dès ce mois – et vise à une généralisation en 2014, pour un volume en année courante de 40.000 affaires avec 9.000 jurés tirés au sort sur les listes électorales. L'ensemble de la réforme est évalué à 33 millions d’euros, entre le défraiement des citoyens convoqués, les aménagements des salles d'audience et le recrutement de magistrats et greffiers supplémentaires.

La loi institue également un nouveau tribunal correctionnel pour les mineurs délinquants récidivistes de 16 à 18 ans encourant une peine supérieure à trois ans de prison. Ils seront jugés par trois magistrats professionnels, dont un juge des enfants, alors que le juge pour enfants était assisté de deux assesseurs non professionnels jusqu'alors.

Enfin, les cours d'assises devront motiver leur décision par écrit pour présenter aux parties les éléments qui ont convaincu la cour, alors que les jurés ne se prononcent toujours que selon «leur intime conviction» et non sur la base d'éléments du droit, manié lui par les magistrats professionnels.

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2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 14:11

LEMONDE.FR avec AFP | 02.01.12 | 06h53   •  Mis à jour le 02.01.12 | 10h50

 
 

 

Nicolas Sarkozy, en novembre 2010.

Nicolas Sarkozy, en novembre 2010.AFP/ERIC FEFERBERG

Un ex-haut fonctionnaire a confirmé en décembre au juge qui enquête sur l'affaire Karachi que Nicolas Sarkozy, ministre du budget en 1994, avait validé la création d'une société luxembourgeoise servant à payer des intermédiaires dans des contrats d'armement, selon Libération lundi. Le journal s'appuie sur un procès-verbal d'audition du 2 décembre, devant le juge Renaud Van Ruymbeke, de Gérard-Philippe Menayas, ancien haut fonctionnaire du ministère de la défense et ex-directeur administratif et financier de la DCNI, branche internationale de la Direction des constructions navales (DCN), qui a vendu en 1994 au Pakistan des sous-marins Agosta.

En novembre 2009, M. Menayas avait déjà assuré aux juges que le plan de financement suspect du contrat Agosta avait été "soumis aux autorités de tutelle, c'est-à-dire au ministre de la défense lui-même au ministre du budget". En novembre 2010, M. Menayas avait encore ajouté : "Le volume total des commissions était validé, contrat par contrat, par les deux ministres du budget et de la défense."

M. Menayas était interrogé sur la création en 1994 au Luxembourg de la société offshore Heine, utilisée par la DCNI pour verser des commissions – qui seront légales jusqu'en 2000 – à des intermédiaires dans des contrats d'armement, dont ceux qui ont œuvré au contrat Agosta. "Il est clair que le ministère du budget a nécessairement donné son accord pour la création de Heine (...) Vu l'importance du sujet, cette décision ne pouvait être prise qu'au niveau du cabinet du ministre", a confirmé M. Menayas sur le procès-verbal cité par Libération.

Un rapport de la police luxembourgeoise de janvier 2010 a déjà mis au jour le fait que Nicolas Sarkozy, ministre du budget de 1993 à 1995, avait donné son accord à la création de Heine. Un document chronologique, non daté ni signé, saisi par la police à la DCN, évoque les circonstances de la création de Heine, mentionnant l'aval de Nicolas Bazire, directeur du cabinet du premier ministre de l'époque Edouard Balladur, et de Nicolas Sarkozy. Le juge Van Ruymbeke demande alors à M. Menayas de confirmer que "la mise en place de la structure Heine n'a donc pu se faire qu'avec le double accord des deux cabinets du ministre du budget et de celui de la défense", à l'époque François Léotard. "Oui (...) Je n'imagine pas qu'une telle décision ait pu être prise sans l'aval du cabinet du ministre", répond l'ancien cadre de la DCNI, faute de quoi "je n'aurais jamais obtenu (...) l'accord de la Direction générale des impôts (...) pour payer des commissions via Heine".

"TOTALEMENT ÉTRANGER"

Dans le volet financier de l'affaire Karachi, les juges tentent de déterminer si des rétrocommissions, alimentées grâce à l'intervention d'intermédiaires rémunérés par des commissions dans les contrats Agosta et Sawari II (avec l'Arabie saoudite), ont pu financer la campagne présidentielle de 1995 d'Edouard Balladur. L'ex-PDG de la DCNI, Dominique Castellan, mis en examen dans ce dossier le 13 décembre pour abus de bien sociaux, a également été interrogé par le juge Van Ruymbeke, selon son procès-verbal consulté par l'AFP.

"[Pour la mise en place de Heine] avez-vous sollicité ou informé vos autorités de tutelle [en 1994]?" demande le magistrat. "J'ignore totalement si on a demandé l'aval des autorités mais je suis sûr que nous avons informé le ministère des finances [auquel est rattaché le budget] que nous serions amenés à payer nos agents commerciaux par des virements sur des trustees à l'étranger", répond M. Castellan. En septembre, l'Elysée avait affirmé que le chef de l'Etat n'avait "jamais exercé la moindre responsabilité dans le financement de cette campagne [celle de Balladur]", dont il était le porte-parole, et son nom "n'apparaît dans aucun des éléments du dossier".

M. Sarkozy est "totalement étranger" à cette affaire, "d'autant plus qu'à l'époque où il était ministre du budget, il avait manifesté son hostilité à ce contrat comme cela apparaît dans les pièces de la procédure", avait précisé la présidence. Un attentat perpétré à Karachi le 8 mai 2002 a fait 15 morts, dont 11 Français, employés de la DCN.

 

 

Karachi : les fonds secrets ont bien été mobilisés pour la campagne de M. Balladur en 1995

Compte rendu | LEMONDE.FR | 02.01.12 | 08h11   •  Mis à jour le 02.01.12 | 09h42

 
 

Les juges Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire, en charge du volet financier de l'affaire de Karachi, se rapprochent de plus en plus d'Edouard Balladur. Les soupçons sur un financement illicite de sa campagne présidentielle malheureuse de 1995, via des contrats d'armement et/ou les fonds secrets ne cessent de se renforcer. Ces dernières semaines, ils ont placé en garde à vue plusieurs des anciens responsables de sa campagne, chez qui les policiers ont également conduit des perquisitions.

Parmi eux, Frédéric Aucher, un ancien gendarme, militant RPR de longue date, qui a expliqué aux enquêteurs de la division nationale d'investigations financières et fiscales (DNIF) dans quelles conditions il avait, en janvier 1995, "accepté de devenir secrétaire général de la campagne de M. Balladur", à la demande de Bernard Debré, dont il était à la fois le directeur de cabinet à la mairie d'Amboise (Indre-et-Loire) et l'assistant parlementaire. Ce dernier venait alors de succéder au ministère de la coopération à Michel Roussin (contraint de démissionner à la suite de sa mise en cause dans l'affaire des HLM de Paris).

Dès son entrée au gouvernement, M. Debré demande à M. Aucher de le rejoindre au ministère en qualité de chargé de mission. Devant les policiers, qui l'ont longuement interrogé les 17 et 18 novembre, M. Aucher s'est souvenu d'un coup de fil reçu le 14 janvier 1995 : "Bernard Debré m'appelle pour me dire que Matignon allait me faire une proposition que je devais accepter. Je fais alors connaissance avec M. Pierre Mongin, chef de cabinet, qui m'a demandé si cela m'intéressait de travailler pour la campagne de Balladur. C'était pour moi inespéré."

Rapidement présenté à Nicolas Bazire, à la fois directeur du cabinet du premier ministre et de sa campagne présidentielle, M. Aucher doit quitter le ministère de la Coopération. Il est chargé d'organiser le QG de campagne. A son étage, le dernier, il se souvient qu'"il y avait un bureau pour M. Balladur, un pour M. Sarkozy, un pour M. Bazire, un pour M. Galy-Dejean [le trésorier]". S'agissant de l'actuel chef de l'Etat, le témoin croit se rappeler qu'il ne jouait pas un rôle majeur dans l'organisation de la campagne : "M. Sarkozy était là de temps en temps. Il recevait des journalistes".

Interrogé sur le fait de savoir s'il était rémunéré pour ses fonctions auprès du candidat Balladur, M. Aucher a précisé qu'il n'avait "pas de contrat", mais qu'il avait pourtant bien été payé… via les fonds spéciaux mis à disposition du premier ministre. "Lorsque l'on m'a demandé de venir à la campagne et que M. Mongin m'a demandé de quitter mon poste du ministère de la coopération, il m'a dit qu'il compenserait ma perte de salaire par une enveloppe de fonds secrets de Matignon, a rapporté le témoin. En fin de chaque mois, Pierre Mongin me remettait des espèces. Le montant a évolué au fil des mois. Le premier mois, j'ai eu 30 000 francs, puis 50 000 francs à deux reprises (…) Les espèces étaient dans une enveloppe fermée. J'ai reçu des espèces pendant cinq mois. Je ne me suis jamais déplacé exprès à Matignon pour récupérer des espèces. Mais à une occasion, il en a profité pour me remettre des espèces. Cela a dû m'être également amené mais pas directement par M. Mongin. Il me prévenait que quelqu'un allait venir de sa part pour m'apporter cette enveloppe."

M. Aucher se dit certain qu'il s'agissait des fonds secrets, car cela lui avait "été présenté comme cela par M. Mongin ". D'ailleurs, " tous les billets étaient d'un montant de 500 francs". Les enquêteurs ont d'autre part retrouvé la trace en perquisition d'un chèque de 30 000 francs fait par M. Aucher à l'association de financement de la campagne d'Edouard Balladur (AFICEB) le 26 avril 1995, soit trois jours après le premier tour qui marqua l'élimination du premier ministre. "Ces 30 000 francs proviennent des fonds secrets qui m'avaient été remis dans le cadre de ma mission, a concédé M. Aucher. Ils ne m'avaient pas été remis pour que je fasse un don (…) J'ai fait un chèque en dernière minute au profit de campagne de Balladur [car] je souhaitais bénéficier de la défiscalisation. Après, en raison de la défaite, je n'aurais pas pu le faire."

Frédéric Aucher a déclaré "ignorer" si d'autres personnes que lui avaient été rémunérés par le même canal. Les policiers en ont trouvé au moins une autre : Jean-Claude Aurousseau, alors président de l'AFICEB. Tandis qu'il continuait à percevoir son traitement de la Cour des comptes, ce haut-fonctionnaire a concédé avoir touché plusieurs milliers de francs en argent liquide en provenance des fonds spéciaux. Il a toutefois affirmé au cours de sa garde à vue, le 7 décembre, "n'avoir reçu qu'une seule enveloppe, et à Matignon", et prétendu que ce versement "n'était pas lié à la campagne", ce qui a laissé les policiers dubitatifs…

Contrairement à ce que l'ancien chef de cabinet de M. Balladur à Matignon, Pierre Mongin, a soutenu lors de son audition comme témoin l'été dernier, les fonds secrets semblent donc bien avoir été mobilisés pour aider au financement du premier ministre-candidat, ne serait-ce que par la prise en charge financière de certains responsables de la campagne. "Je n'ai pas personnellement, dans la gestion de ces fonds, attribué de l'argent à la campagne de M. Balladur", avait ainsi déclaré sur procès-verbal M. Mongin le 4 juillet. "J'ai appris par la presse les déclarations de M. Pierre Mongin concernant la difficulté qu'il y aurait à utiliser les fonds secrets pour une campagne électorale. Sa position me semble réaliste", a d'ailleurs expliqué M. Aurousseau aux policiers.

Ces derniers n'ont pas été convaincus semble-t-il : "En quoi la position de M. Mongin est-elle réaliste alors que ce dernier a déjà remis des espèces via les fonds secrets à M. Aucher et à vous-même?", se sont-ils étonnés. Le profil de M. Aurousseau semble particulièrement intéresser les enquêteurs qui relèvent, sur la foi des agendas saisis à son domicile, qu'il a rencontré huit fois M. Mongin (en général à Matignon) entre décembre 1994 et mai 1995.

Décidément incontournable, le président de l'association de financement voyait aussi beaucoup, à l'époque, François Lépine, qui assurait le suivi des contrats d'armement au ministère de la défense dirigé par François Léotard, ou encore Jacques Douffiagues, patron de la Sofresa, société d'Etat spécialisée dans les ventes d'armes, placé à ce poste hyper sensible par M. Léotard.

Coïncidences, a expliqué en substance M. Aurousseau. S'agissant de M. Lépine, il s'agissait selon lui de simples contacts "avec un collègue et un ami. J'ai dû lui apprendre que j'allais travailler au sein de l'AFICEB. Nous n'avons pas évoqué les contrats [d'armement]", a-t-il assuré. Quant à Jacques Douffiagues, il l'aurait rencontré dans le cadre d'un contrôle de la Cour des comptes sur la Sofresa. Coïncidence encore, MM. Aucher et Aurousseau sont tous deux des connaissances de Renaud Donnedieu de Vabres, l'homme-lige de François Léotard au ministère de la défense, au cœur des négociations avec les intermédiaires à l'occasion de la signature, fin 1994, des contrats d'armement suspects (Agosta, avec le Pakistan et Sawari II, avec l'Arabie saoudite).

Lors de ses auditions par la DNIF, dont l'Agence France Presse a publié des extraits le 31 décembre, M. Donnedieu de Vabres a été prié de confirmer qu'il avait, comme plusieurs témoins l'assurent, " imposé " dans ces deux contrats les hommes d'affaires Ziad Takieddine et Abdul Rahman El-Assir, soupçonnés d'avoir versé des rétrocommissions. "Comme intermédiaires bénéficiant de contrats, non. Comme personnes utiles par leurs informations, c'est tout à fait possible", a répondu l'ancien ministre de la culture.

Selon nos informations, les magistrats ne s'intéressent pas qu'au "lobbying" qu'aurait effectué M. Donnedieu de Vabres – mis en examen le 15 décembre pour "complicité d'abus de biens sociaux"- et son corollaire, l'éventuel financement illégal de la campagne de M. Balladur. Ils traquent aussi d'éventuels enrichissements personnels. Outre les vérifications effectuées sur les conditions dans lesquelles M. Balladur a acquis en 1996 une maison près de Deauville, les policiers s'intéressent au patrimoine de M. Donnedieu de Vabres.

Ils se sont notamment fait transmettre les déclarations de revenus de l'ancien ministre de 1999 à 2010 et ses avis d'imposition sur la période 1993-1995. Les enquêteurs examinent aussi les conditions dans lesquelles il a acquis, en octobre 1997, un appartement à Tours moyennant 520 000 F, somme payée comptant. Lors de sa première audition par la DNIF, le 13 décembre, M. Donneideu de Vabres a assuré qu'il avait à l'époque "souscrit un prêt à l'Assemblée nationale pour les trois-quarts du montant de l'appartement". "J'ai financé la différence avec mes produits d'épargne, qui venaient également d'une succession", a-t-il ajouté.

Gérard Davet et Fabrice Lhomme

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2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 14:08

 

Rétrocommissions 02/01/2012 à 08h06
Sophie Verney-Caillat Journaliste Rue89


 

Les révélations publiées par Libération, qui a consulté le procès-verbal de l'audition d'un haut-fonctionnaire, mouillent un peu plus le chef de l'Etat.

 


Une de Libération du 2 janvier 2012

L'Elysée a beau parler de « fable à épisodes » concernant l'éventuelle implication de Nicolas Sarkozy dans les rétrocommissions versées en marge des contrats d'armement (et qui auraient financé la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995), l'affaire Karachi se rapproche du Président.

Celui qui était alors ministre du Budget a nécessairement donné son accord à la création d'une société luxembourgeoise, Heine, qui a servi d'intermédiaire dans ces contrats.

C'est ce qui ressort de l'audition de Gérard-Philippe Menayas, ancien directeur administratif et financier de la branche internationale de la Direction des constructions navales (DCN), celle-là même qui a vendu en 1994 au Pakistan des sous-marins Agosta. Rappelons que l'arrêt du versement de rétrocommissions serait à l'origine de l'attentat contre les personnels de la DCN, qui a fait quatorze morts en 2002.

« Vu l'importance du sujet ... »

Interrogé le 2 décembre par le juge Renaud Van Ruymbecke, l'ancien haut-fonctionnaire déclare, selon le procès-verbal de l'audition consulté par Libération :

« Il est clair que le ministère du Budget a nécessairement donné son accord pour la création de Heine. Vu l'importance du sujet, cette décision ne pouvait être prise qu'au niveau du cabinet du ministre. »

Puis, le juge lui demande de préciser s'il a fallu le double accord du ministre de la Défense (à l'époque François Léotard) et de celui du Budget (à l'époque Nicolas Sarkozy), et Gérard-Philippe Menayas précise :

« Oui. J'ai une expérience en la matière, ayant travaillé six ans à la direction du Trésor. Je n'imagine pas qu'une telle décision ait pu être prise sans l'aval du cabinet du ministre. »

Le témoin évoque aussi le rôle de Benoît Bazire : le frère de Nicolas
Bazire
, alors directeur de cabinet d'Edouard Balladur à Matignon suivait particulièrement le contrat pakistanais. Gérard-Philippe Menayas :

« Benoît Bazire (à la direction de l'armement) insistait tout particulièrement pour être informé en temps réel de tout événement lié à l'avancement de la négociation de ce contrat. »

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1 janvier 2012 7 01 /01 /janvier /2012 16:26

 

Là-bas si j’y suis vous voeux du bien pour 2012 !

http://resistanceinventerre.wordpress.com/

Meilleurs voeux les AMG,
Et merci !
Merci chers Auditeurs Modestes et Géniaux, grâce à vous, Là-bas se porte bien, et même très bien, selon la dernière enquête Médiamétrie, l’émission vient de battre un record d’audience historique, avec 145 000 auditeurs nouveaux en un an, vous êtes au total 558 000 à embarquer chaque jour pour Là-bas à 15 heures*, merci à vous tous !
Toujours amicale, la direction de France Inter… n’a pas manqué de féliciter chaleureusement  toute l’équipe pour les prouesses de la réalisation, la qualité des reportages, pour l’esprit critique et l’indépendance de notre ligne éditoriale « Depuis vingt ans, vous dénoncez l’emprise  de la dictature financière, aujourd’hui l’histoire vous donne tragiquement  raison, vous êtes l’honneur de cette maison ». Les applaudissements n’en finissaient pas, toute l’équipe était émue, les confrères surtout, avaient tenu à venir nous saluer, bravo, merci,  c’est Bourdieu qui avait raison, vive Noam Chomsky ! Vive Frédéric Lordon ! Vive les ouvrières de Moulinex ! A bas le Parti de la Presse et de l’Argent ! Têtes baissées, certains même à genoux, venaient dire à quel point ils s’étaient gravement fourvoyés. Nous les avons rassurés, pas de chasse aux sorcières, pas d’épuration, pas de camp de rééducation.
Les résistants de la 25eme heure faisaient assaut de zèle. Alexandre Adler hurlait qu’on fusille Alain Minc sur le champ !  Pour Jean-Marc Sylvestre, déchaîné, c’est tous ceux du Fouquet’s qu’il fallait guillotiner sans jugement. Tout modeste, Martin Bouygues nous offrait les clés de TF1 « en vue de la re-nationalisation », disait-il, ajoutant, la main sur le cour : « Non pasaran ! ».
Tandis que, le poing levé, David Pujadas et Jean-Michel Apathie entonnaient l’Internationale,  personne n’avait remarqué, par une porte dérobée, le directeur de France Inter  s’éloignant  sur une simple mobylette avec sa  guitare sur le dos, après avoir laissé à son assistante un message pour dire qu’il  reprenait  son honnête  chemin de chansonnier  et qu’il était inutile de tenter de le faire revenir.
Un voeu qui fut rigoureusement respecté.
Et tout cela, grâce à vous, merci les AMG, restons groupés  et meilleurs voeux pour 2012 !
Là-bas, 1er janvier 2012
———————————
* L’émission phare de Daniel Mermet Là-bas si j’y suis chaque jour à 15 heures sur France Inter.
Et dans votre ville où proche de chez vous, les cafés/repaires :
A lire aussi le billet :  Les repaires de “Là-bas si j’y suis”
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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 13:30
| Par Mathilde Mathieu et Michaël Hajdenberg

La question vaut son pesant d'or: lorsque Nicolas Sarkozy discourt à Toulon devant 5.000 sympathisants, le 1er décembre, est-il chef de l'État ou candidat? Aux yeux des socialistes, c'est un pur «meeting» électoral, dont le coût doit être supporté par l'intéressé, non par le contribuable. Mais pour l'Élysée, Nicolas Sarkozy n'est toujours pas entré en campagne et ne fait là que son métier: «présider». Pourquoi lui faire payer la note?

Pour sa part, le Conseil supérieur de l'audiovisuel a tranché la question du caractère partisan -ou non- d'un tel déplacement. D'après des chiffres inédits communiqués à Mediapart, l'autorité administrative indépendante chargée de contrôler la répartition des temps de parole entre l'opposition et la majorité dans les médias, a considéré que la plupart des propos tenus par Nicolas Sarkozy à Toulon relevaient du pur «débat politique», et qu'une minorité correspondait aux fonctions régaliennes du chef de l'État: 30 minutes d'un côté, 21 minutes de l'autre. De quoi alimenter les critiques socialistes sur les dépenses d'aménagement du Zénith, payées rubis sur l'ongle par l'Élysée.

 

Meeting de Toulon, devant 5.000 personnes, le 1er décembre.
Meeting de Toulon, devant 5.000 personnes, le 1er décembre.© (dr)

 

Depuis le 1er septembre 2009, en effet, le CSA décortique tous les propos télévisés de Nicolas Sarkozy et les classe en deux catégories: d'un côté, les phrases liées à sa fonction d'arbitre, de chef de guerre ou de garant de l'indépendance nationale, qui ne sont pas décomptées; de l'autre, les déclarations qui s'inscrivent dans le «débat politique national» et sont ajoutées au temps de parole de la majorité.

Avant 2009, aucune parole présidentielle n'avait jamais été prise en compte, au motif que la Constitution place le chef de l'État au-dessus des partis. Si le CSA a mis fin à cette sorte d'“immunité verbale”, c'est sous la contrainte du conseil d'État, qui a considéré dans un arrêt d'avril 2009 que les «interventions» du chef de l'État ne pouvaient plus «être regardées comme étrangères, par principe et sans aucune distinction (...), au débat politique national».

Depuis que le verbe présidentiel est ainsi placé sous surveillance, 52% des propos de Nicolas Sarkozy ont été considérés comme relevant du “débat national”, 48% du “régalien”, d'après des chiffres inédits communiqués par le CSA à Mediapart. En résumé, Nicolas Sarkozy s'exprime plus souvent en homme politique partisan qu'en chef de l'État neutre et impartial.

 

Pour Christine Kelly, membre du Conseil en charge du pluralisme, «le distinguo se fait sans difficulté»: «Quand on s'assoit et qu'on écoute, la répartition saute aux yeux; c'est sans ambiguïté. D'ailleurs, les chaînes et les radios font en général le même décompte que nous, à 1 ou 2% près.»

Cette statistique de 52%, les socialistes pourraient s'en emparer dès la rentrée, pour insister sur le caractère partisan des déplacements présidentiels et réclamer que leur coût soit, au moins en partie, assumé par Nicolas Sarkozy en personne plutôt que par l'Élysée. Le 19 décembre, déjà, lors d'un débat à l'Assemblée nationale sur le financement de la campagne présidentielle, ils ont encouragé la commission chargée du contrôle des comptes de campagne (la CNCCFP) à s'inspirer de l'attitude du CSA et à considérer, elle aussi, que les interventions de Nicolas Sarkozy n'étaient «pas réductibles» à ses missions d'arbitre, loin de là.

À la tribune, le député Jean-Jacques Urvoas a prôné un «parallélisme des formes» entre les deux autorités. Très grossièrement: si 52% des propos de Nicolas Sarkozy sont jugés partisans, pourquoi ne pas facturer 52% du coût de ses déplacements à l'intéressé?

L'«équité» à partir du 1er janvier

À partir du 1er janvier, date à laquelle «l'équité» des temps de parole entre candidats à la présidentielle devra être respectée sur les radios et télés, le CSA va même considérer Nicolas Sarkozy comme un «candidat présumé» et le traiter comme ses concurrents «déclarés» – tous les propos de ses soutiens seront comptabilisés.

«Nous n'attendons pas qu'il soit officiellement dans la course, explique Christine Kelly. Pour le CSA, ça ne change rien qu'il se déclare en décembre, janvier ou mars.» La définition de «candidat présumé»? «Celui qui recueille des soutiens publics significatifs en faveur de sa candidature.»

Du côté de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques, chargée de contrôler les comptes des candidats une fois le scrutin terminé et de vérifier qu'ils prennent bien à leur charge l'intégralité des frais engagés pendant leur campagne, on a une tout autre vision. «En principe, c'est la déclaration publique de candidature, ou le cas échéant l'investiture par une formation politique, qui est considérée comme marquant pour un candidat le début des opérations (financières)», explique le président de la Commission dans un courrier, en réponse au PS qui accuse Nicolas Sarkozy de mener campagne aux frais de l'Élysée. Avant cela, «en principe», aucune dépense ne peut lui être imputée.

La CNCCFP, tout de même, prévoit des exceptions à son principe. Certaines dépenses de Nicolas Sarkozy antérieures à sa déclaration de candidature, liées à ses multiples déplacements en province, devront ainsi être insérées dans son compte de campagne: chaque fois qu'il «est amené à exposer les éléments d'un programme». La Commission se laisse une sacrée marge d'appréciation…

En 2002, elle avait réintégré une partie des coûts relatifs à cinq réunions publiques préalables à la déclaration de candidature du président Chirac. Celui-ci avait en effet “omis” de les déclarer dans son compte – sans doute pour s'assurer qu'il ne dépasserait pas le plafond de dépenses autorisées. La Commission, cependant, n'avait comptabilisé que quelques milliers d'euros. D'après les socialistes (qui ne disposent d'aucun chiffre fiable à ce stade), le meeting de Toulon de Nicolas Sarkozy pourrait avoir coûté plusieurs centaines de milliers d'euros.

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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 13:17

LEMONDE.FR avec AFP | 29.12.11 | 20h28

 
 

 

L'homme d'affaires franco-libanais Ziad Takieddine, ici le 14 septembre à Paris.

L'homme d'affaires franco-libanais Ziad Takieddine, ici le 14 septembre à Paris.AFP/THOMAS SAMSON

L'intermédiaire franco-libanais Ziad Takieddine, inculpé dans le volet financier de l'affaire Karachi, un scandale lié à des ventes d'armes, avait été contrôlé en juillet 1994 par les douanes françaises à la frontière suisse avec une forte somme en liquide dans sa voiture, a assuré, jeudi 29 décembre, le site Médiapart.

A en croire un procès-verbal de la direction générale des douanes cité par Mediapart, M. Takieddine a été interpellé le 28 juillet de cette année-là à un poste-frontière avec la Suisse, à Ferney-Voltaire, en possession de 500 000 francs (76 000 euros actuels) dissimulés sous un siège de sa voiture.

Interrogé par un agent des douanes, il aurait déclaré avoir retiré cette somme dans un coffre lui appartenant dans une banque suisse, selon Mediapart, qui précise que les douaniers ont saisi les "marchandises en fraude [numéraire]" et que M. Takieddine a ensuite subi un contrôle fiscal.

"J'AI PAYÉ UNE AMENDE ET JE SUIS REPARTI"

Contacté par l'AFP, M. Takieddine a reconnu l'existence de ce contrôle mais a précisé qu'il n'avait rien à voir avec les procédures judiciaires le visant, notant que cette somme était destinée à des dépenses personnelles. "J'ai payé une amende et je suis reparti," a-t-il souligné. Dans la tentaculaire affaire Karachi, M. Takieddine a notamment été mis en examen en septembre pour complicité et recel d'abus de biens sociaux.

>> Voir l'infographie : "Comprendre l'affaire Karachi en trois minutes"

Les magistrats cherchent à déterminer si d'éventuelles rétrocommissions en marge de contrats d'armement conclus en 1994 avec le Pakistan (sous-marins Agosta) et l'Arabie saoudite (frégates Sawari II) auraient pu servir au financement illicite de la campagne présidentielle de l'ex-premier ministre Edouard Balladur en 1995.

Hélène Gaubert, l'épouse d'un ex-conseiller de Nicolas Sarkozy, Thierry Gaubert, avait affirmé aux enquêteurs que M. Takieddine s'était rendu en Suisse avec son époux sur la période 1994-1995 afin de récupérer des valises "volumineuses de billets" qui étaient ensuite récupérées par le directeur de campagne de M. Balladur. Des accusations rejetées par les intéressés qui ont été inculpés. Nicolas Sarkozy était à l'époque l'un des plus proches collaborateurs de M. Balladur.

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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 12:47

LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 29.12.11 | 16h49   •  Mis à jour le 29.12.11 | 19h12

 
 

 

Le Brigitte Bardot dans le port de la Ciotat, le 25 mai 2011.

Le Brigitte Bardot dans le port de la Ciotat, le 25 mai 2011.AFP/GERARD JULIEN

L'ONG Sea Shepherd a subi un sérieux revers, jeudi 29 décembre. Alors que son navire d'interception rapide, le Brigitte Bardot, était à la poursuite d'un baleinier japonais dans l'océan Austral, sa coque s'est brisée lorsqu'elle a été heurtée par "une vague inhabituelle". Une autre embarcation, le Steve Irwin, a dû se dérouter pour aller à son secours. Il faudra une vingtaine d'heures à ce dernier pour rejoindre le Brigitte Bardot, a déclaré Paul Watson, porte-parole de Sea Shepherd.

"La cassure s'est agrandie au fur et à mesure que les vagues cognaient contre la coque du bateau", a rapporté l'association. Cela dit, le capitaine du Brigitte Bardot, Jonathan Miles Renecle, s'est dit "confiant" et estime que "le bateau parviendra à se maintenir à flot jusqu'à ce que le Steve Irwin arrive". Le Bardot a à son bord un équipage de dix personnes.

 

D.R

CHASSE COMMERCIALE DÉGUISÉE

Il ne reste donc qu'un seul bateau, le Bob Parker, lancé à la poursuite des baleiniers japonais. Les militants de l'ONG, qui tentent d'empêcher la pêche baleinière menée par le Japon en Antarctique, avaient annoncé, dimanche, avoir repéré et photographié la flotte nippone au moyen de drones. Le navire baleinier, Nisshin Maru, celui que poursuivait le Brigitte Bardot, était le premier contact cette année entre Sea Shepherd et la flotte baleinière japonaise à laquelle elle s'oppose à chaque saison de pêche.

Le Japon organise des campagnes de chasse à la baleine au nom de la "recherche scientifique" sur les cétacés, exploitant une tolérance de la Commission baleinière internationale (CBI) pour ce type de pêche. La CBI interdit toute pêche à visée commerciale depuis 1986.

 

Sea Shepherd est une ONG fondée en 1977 par Paul Watson, écologiste canadien, dédiée à la protection des océans.

Sea Shepherd est une ONG fondée en 1977 par Paul Watson, écologiste canadien, dédiée à la protection des océans.AP/Adam Lau

Les pays protecteurs des baleines et les défenseurs de l'environnement dénoncent cette pratique comme étant une chasse commerciale déguisée. Depuis quelques années, les baleiniers japonais qui pêchent dans les eaux glacées de l'Antarctique ont notamment été perturbés par des commandos de Sea Shepherd.

En février, Tokyo avait pour la première fois écourté de un mois sa campagne baleinière, après avoir totalisé un cinquième seulement des prises espérées. Les autorités japonaises ont évoqué des perturbations provoquées par l'association Sea Shepherd pour expliquer cette déconvenue.

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