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20 décembre 2014 6 20 /12 /décembre /2014 22:12

 

Source : blogs.rue89.nouvelobs.com/no-wine-is-innocent

 

 

Alors comme ça, les pesticides « ne sont plus cancérigènes » ?
Publié le 20/12/2014 à 15h38

 

 

 

Répondant à une militante anti-pesticides dont le frère, employé viticole, est décédé d’un cancer, la députée de la Gironde Michèle Delaunay s’est fendue vendredi soir d’un tweet surprenant, niant la toxicité cancérigène des « produits de la culture de la vigne ».

Un cancer dû « au soleil » ?

Pour Michèle Delaunay, un employé viticole peut contracter et éventuellement mourir d’un cancer dû « au soleil ». Et non pas parce qu’il travaille dans un environnement à risque, du fait de l’usage de pesticides dans la vigne.

Un cancer dû « au soleil » ? Au-delà de ce diagnostic étonnant, c’est le déni du caractère cancérigène des pesticides qui surprend le plus dans cette affirmation de Michèle Delaunay :

« Les produits de la culture de la vigne ne sont plus cancérigènes. »

Pour être certain de savoir de quoi elle parlait, je lui ai demandé de préciser ce qu’elle entendait par « produits de la culture de la vigne » :

 

Antonin Iommi-A. @antoniniommi

@micheledelaunay bonjour, qu'entendez-vous exactement par "produits de la culture de la vigne" ?

@antoniniommi les produits de traitement de la vigne

 

Une confirmation d’autant plus surprenante que l’ex-ministre et députée de la Gironde est cancérologue de formation.

Elle doit donc savoir que la toxicité des pesticides de synthèse hors de leurs champs d’application – et notamment leur caractère cancérigène – est confirmée par de nombreuses études.

C’est l’Inserm qui le dit

On n’en rappellera qu’une, sans doute la plus importante produite récemment, à savoir le long rapport d’expertise de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) qui, s’appuyant sur 30 années de recherches internationales, a démontré les liens existants entre exposition aux pesticides et pathologies lourdes, dont de nombreux cancers. Les agriculteurs manipulant ces produits étant fatalement les plus exposés.

Ignorance incompréhensible ou œillères volontaires ? On peut s’interroger, sachant que Michèle Delaunay est députée de la Gironde – un département où la vigne est (à juste titre) quasiment sacrée, et où l’usage des pesticides de synthèse concerne encore 92% du vignoble (en 2012, sur les 123 000 hectares de vignes de la Gironde, seuls 11 000 hectares étaient conduits en bio ou en conversion).

Marie-Lys Bibeyran, qui milite contre les pesticides depuis que son frère employé viticole est décédé à 47 ans d’un cancer des voies biliaires, a d’ailleurs répondu plus longuement à la députée, laquelle a alors réagi avec un peu moins d’assurance qu’initialement :

 

Marie-lys Bibeyran @MLysBibeyran

Réponse à @micheledelaunay pesticides st plus cancérigènes: http://infomedocpesticides.fr/2014/12/19/madame-la-deputee-michele-delaunay/ 

@MLysBibeyran suis très touchée par ce témoignage et vais me renseigner de savoir si un cancer des voies biliaires peut être professionnel

 

Source : blogs.rue89.nouvelobs.com/no-wine-is-innocent

 

 

 

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15 décembre 2014 1 15 /12 /décembre /2014 17:47

 

Info reçue par mail

 

 

COP20 : la « contribution » de Lima aggrave la crise climatique

 

 

Communiqué 15 décembre 2014

À Lima, la Convention cadre de l’ONU sur les changements climatiques s’est montrée incapable de satisfaire aux recommandations issues des rapports alarmants du Groupe d’experts intergouvernemental sur les changements climatiques (GIEC). Il était prévu que les États réexaminent et revoient à la hausse leurs engagements d’ici 2020, en particulier les pays riches. Pourtant, aucun pays n’envisage de réduire plus fortement ses émissions de gaz à effet de serre ni d’augmenter sa contribution financière. Or, « repousser ainsi à l’après 2020 l’essentiel des efforts à accomplir signifie abandonner l’objectif consistant à ne pas dépasser les 2 °C de réchauffement global d’ici la fin du siècle » analyse Maxime Combes d’Attac France.
Le décalage entre ce que le GIEC recommande, ce que les négociations de l’ONU permettent et ce que les gouvernements font ne cesse de grandir. « En évacuant des négociations la dimension civilisationnelle du changement climatique, les États ont inventé une machine qui empile des mécanismes techniques toujours plus sophistiqués et déconnectés de la réalité des dérèglements climatiques et des populations qui en subissent les conséquences », constate Geneviève Azam, porte-parole d’Attac France. Loin de neutraliser les tensions (géo)politiques et de solutionner la crise climatique, ces dispositifs étouffent les trop rares initiatives en faveur de la justice climatique. Ils encouragent au contraire les pays industriels à s’exonérer de leurs responsabilités historiques et les pays émergents à conforter un modèle productiviste et extractiviste insoutenable.
Avec constance et détermination, les pays les plus puissants de la planète essaient de restreindre la portée des principes d’équité et de responsabilités communes mais différenciées. L’introduction d’une démarche volontaire et non contraignante pour définir les contributions de chacun des pays à la lutte contre les dérèglements climatiques fera primer l’échelon national sur la réalisation d’objectifs globaux. Non contraints au sein de l’ONU, et aiguillés par les intérêts des entreprises privées, les gouvernements s’activent par ailleurs pour libéraliser le commerce et l’investissement, encouragent la recherche et l’exploitation de nouvelles sources d’hydrocarbures et refusent de désarmer les marchés financiers, trois vecteurs majeurs de l’aggravation de la crise climatique.
À douze mois de la conférence de l’ONU sur le dérèglement climatique à Paris-Le Bourget, l’une des responsabilités majeures des ONG et des mouvements sociaux et écologistes est de s’attaquer à ce décalage dramatique entre la fuite en avant extractiviste et productiviste liée à la globalisation économique et financière, et les exigences à la fois claires et rigoureuses en matière de transition écologique et sociale. « Face à l’urgence climatique, la passivité voire l’action irresponsable des dirigeants et des multinationales imposent à la société civile d’initier une bataille globale et de longue haleine » selon Christophe Aguiton d’Attac France. Attac France, en lien avec ses partenaires de la Coalition Climat 21 et ses partenaires internationaux, poursuivra son engagement pour initier un véritable changement systémique, qui subordonne les intérêts financiers aux exigences climatiques. Telle est l’autre route de Lima à Paris.

Informations complémentaires

Attac France — 2014
 

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8 décembre 2014 1 08 /12 /décembre /2014 20:45

 

Info reçue par mail

 

 

Suite à la disparition de l'émission Là-bas si j’y suis, le journal Fakir a décidé de mener une bataille non pas contre France Inter, mais bien "pour" France Inter. Pour que sa voix demeure, ou redevienne vivante, pour qu'on y entende la France dans sa diversité.


Le constat que dressent les fakiriens est simple : la parole des ouvriers, des employés, des travailleurs, des classes populaires est au mieux écartée du service public, sinon inaudible, effacée. Le journal Fakir a calculé que, pour une journée témoin, entre 5 heures et 23 heures, les classes populaires n'avaient que 18 minutes de temps d'antenne. Alors qu'elles représentent, selon l'INSEE, la majorité de la population, elles sont complètement marginalisées à l'antenne de la radio de service public.

Le 9 octobre dernier, à l'initiative de Fakir, le collectif "De l'air à France Inter"  s’est réuni pour la première fois à Paris avec 17 associations, partis, syndicats et a écrit une lettre à Laurence Bloch, directrice de France Inter, pour réclamer, a minima, la présence d’émissions quotidiennes de reportage et de critique sociale.
 
Un calendrier d’actions a été décidé. La première : le jeudi 11 décembre, simultanément dans toute la France, une action baptisée « Opération France Bleu » : rencontre avec la direction et les salariés de Radio France, et distribution de tchios-fakir (en fichier joint.)
 
Fakir a défini les objectifs de l’Opération France Bleu :

- Démontrer notre capacité à agir nationalement.
- Faire connaître notre combat
- Mettre le personnel de Radio France de notre côté
- Obtenir de l’information
 
 
Un site internet a été créé : http://delairafranceinter.ouvaton.org/ sur lequel seront mis en ligne photos et films de l’action du 11 décembre.
 
A Nîmes, le rendez-vous est jeudi 11 décembre à 17h00 devant les locaux de France Bleu Gard Lozère, 10 boulevard des Arènes.
Pour le moment, nous n’avons personne pour filmer !
 

En fichiers joints : le tchio-Fakir (lien ici),
le communiqué de presse (lien ici)
la lettre aux salariés de Radio France (à lire ci-dessous),

De l’air à France Inter

 

Chers salariés de Radio France,

 

Voilà des années que nous vivons un peu avec vous, à votre écoute, en auditeurs attentifs de vos stations, du réseau France Bleu, mais plus particulièrement de France Inter.

 

La suppression subite de l’émission Là-bas si j’y suis, en juin dernier, nous a désagréablement surpris. Mais plus encore : qu’elle ne soit pas remplacée à la rentrée par une autre émission de reportage, avec des journalistes qui baladeraient leurs micros en France ou dans le monde, qui donneraient la parole aux ouvriers, aux paysans, aux enseignants.

La principale radio de service public ne propose plus aucune émission quotidienne de reportage.

 

Comme salariés du réseau France Bleu, en « province », vous n’êtes évidemment pour rien dans ces choix de la direction – effectués pour des raisons éditoriales, sans doute, mais surtout d’économie. Peut-être êtes-vous, dans votre locale, soumis à des mêmes impératifs d'économie, qui vous empêche parfois de produire des programmes variés ou des informations de qualité.

Car cette relégation d’une forme, le reportage, a des conséquences démocratiques, ou anti-démocratiques.

Nous avons ainsi audité France Inter le mercredi 3 septembre (au hasard), pour parvenir à ce chiffre : 18 minutes. 18 minutes sur 18 heures. Soit 1,7 %. Voilà le temps d’antenne que France Inter a consacré, ce jour-là, aux ouvriers, employés, travailleurs, classes populaires, qui constituent pourtant la très large majorité du pays.

A la place, les artistes (réalisateurs, acteurs, chanteurs) ont largement la parole (3 h 20). Les experts (politologues, psychologues, juristes) aussi (2 h 20). Les patrons et leurs affidés (financiers, promoteurs, consultants) sont bien présents à leur tour (1 h).

Voilà qui nous apparaît comme un problème : la société française n’est pas correctement représentée.

 

Avec notre collectif - qui comprend de simples auditeurs, mais aussi des associations, des syndicats, des partis – nous n’appelons surtout pas au boycott de Radio France. Cette maison, la vôtre, c’est aussi un peu la nôtre. Et nous souhaitons au contraire que les moyens, la volonté, la liberté, soient donnés au personnel d’accomplir ses missions de service public, et parmi elles, de faire entendre les voix de la France.

 

Notre seconde revendication, c’est que les auditeurs siègent au conseil d’administration de Radio France, aux côtés de vos représentants, de ceux du CSA, des députés, etc. Afin de corriger un arbitraire : un nouveau directeur de France Inter est nommé, et voilà qu’il peut déplacer les émissions à sa guise, en supprimer selon son bon ou son mauvais goût, revoir la grille des programmes, etc. Ceci, au mépris des producteurs, des salariés, mais aussi des auditeurs – qui ont leurs attachements, leurs habitudes.

 

Voilà le sens de la campagne « De l’air à France Inter » que nous allons mener cette année, par des distributions de tracts, des réunions publiques, des interpellations du CSA, du ministère de la Culture. Nous espérons que vous y verrez une attention à votre travail, et aux conditions dans lesquelles vous le réalisez.

 

Vous remerciant pour votre attention,

Cordialement,

 

Notre équipe.

0664038833

 

www.delairafranceinter.ouvaton.org

delairainter@fakirpresse.info

Facebook : https://www.facebook.com/delairafranceinter

Twitter : https://twitter.com/airAInter


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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 14:25

 

 

Lettre d’information 30 septembre 2014

Samedi 11 octobre prochain, nous vous invitons à investir rues, routes et chemins pour dire non aux multinationales et à leur monde. Des actions auront lieu partout en France à l’occasion d’une journée commune de mobilisation. D’abord contre TAFTA, CETA, TiSA et les autres accords de libre-échange que les multinationales et les gouvernements des plus riches économies du monde tentent d’imposer au détriment des peuples et de la démocratie. La lutte contre les gaz et pétrole de schiste sera également à l’honneur à l’occasion de seconde édition du Global Frackdown. Et si ces deux motifs ne vous suffisent pas, vous pourrez vous mobiliser contre LeSalonQuiTue, la « World Nuclear Exhibition », premier salon international de la filière nucléaire organisé au Bourget, à peine plus d’un an avant la COP21 !

Plus d’informations sur la journée de mobilisation du 11 octobre

Actualité

TAFTA, CETA, TiSA, même combat

mardi 30 septembre 2014, par Attac France

La campagne TAFTA bat son plein depuis plus d’un an et les collectifs, en France comme en Europe et aux États-Unis, multiplient initiatives d’éducation populaire, interpellations et actions contre ce redoutable projet d’accord. Créativité et diversité sont au rendez-vous, mais il nous faudra, dès cet automne, redoubler d’effort : objectif, faire échouer les négociations en 2015 !

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Climat : effets d’annonce et vrais renoncements

mercredi 24 septembre 2014, par Attac France

Ce mardi 23 septembre, lors du sommet pour le climat organisé par Ban Ki-moon à New-York, François Hollande a annoncé que la France « contribuerait à hauteur d’un milliard de dollars sur les prochaines années » au Fonds vert pour le climat (FVC). Un décryptage élémentaire démontre que cette annonce apparemment spectaculaire est en réalité si minimaliste et si floue qu’elle en devient dérisoire.

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Campagnes

Au-delà de cent organisations des deux côtés de l’Atlantique dénoncent un accord qui enrichira les entreprises multinationales, au détriment des droits des populations

jeudi 25 septembre 2014, par Collectif

Le sommet Canada-Union européenne, qui s’ouvre ce 26 septembre à Ottawa, marquera la clôture des négociations de l’Accord économique et commercial global (AÉCG) entre le Canada et l’Union européenne.

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Pour que la campagne contre le projet d’accord transatlantique soit un succès !

lundi 22 septembre 2014, par Attac France

Vous le savez, le projet de traité transatlantique (TAFTA) est sur les rails. Son adoption porterait un coup terrible aux normes sociales, sanitaires et écologiques des deux côtés de l’Atlantique. L’accord UE-Canada (CETA) est encore plus avancé, alors que l’accord sur les services (TiSA) progresse.

Pour faire dérailler ces négociations, Attac s’implique à fond dans l’animation d’une grande campagne d’éducation populaire et de mobilisation en France, en Europe et avec nos partenaires nord-américains. Pour y parvenir, nous lançons aujourd’hui une souscription spéciale « campagne TAFTA 2014 » dont le produit nous permettra de renforcer notre action : édition de brochures, d’un livre, de tracts, de kits pour l’action et de tout matériel de campagne utile aux comités et militant⋅e⋅s sur le terrain.

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Climat : faire de Paris un Seattle de la finance carbone et des fausses solutions

mardi 30 septembre 2014, par Attac France

Du 30 novembre au 11 décembre 2015, l’aéroport du Bourget, près de Paris, va accueillir la 21e conférence de l’ONU sur les dérèglements climatiques, la COP21. Six ans après le sommet de Copenhague, l’attention des médias internationaux devrait à nouveau se tourner vers le climat à l’occasion de cette nouvelle conférence qui est supposée aboutir, selon Laurent Fabius, à « un accord applicable à tous, juridiquement contraignant et ambitieux, c’est-à-dire permettant de respecter la limite des 2 °C ».

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Nouveaux mécanismes financiers, prépondérance du secteur privé, techno-sciences… un sommet des fausses solutions ?

mercredi 17 septembre 2014, par Attac France

Passer à l’action contre le changement climatique, oui. Promouvoir des fausses solutions, non. Ce d’autant plus que des pistes alternatives au business as usual existent et devraient faire l’objet du soutien politique et financier des institutions internationales et des gouvernements.

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CETA, marche-pieds pour l’Accord transatlantique

mercredi 10 septembre 2014, par AITEC, Attac France

Le texte de l’accord « CETA » formellement conclu le 5 août entre l’Union européenne et le Canada est maintenant établi.

La version « fuitée » aux alentours du 10 août est une version dite consolidée, c’est-à-dire qu’elle est présentée de manière organisée sans que la numérotation des articles soit réalisée. Le texte est daté du 1er août, c’est donc la version la plus récente existante. Elle n’a donné lieu, pour l’heure, à aucune publication officielle.

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Agenda

Journée européenne d’action contre le TAFTA le 11 octobre 2014


Quand ? Samedi 11 octobre
Où ? Partout en France (détails à venir)

Journée européenne d’action Stop TAFTA - CETA -TISA le 11 octobre
Mobilisations partout en France
Manif’action à Paris - rdv 14h30 place de Stalingrad

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Multimédia
Attac passe à l'action à Jersey

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Attac passe à l’action à Jersey

Walden Bello à l'ESU 2014 : Domination géopolitique des États-Unis

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Walden Bello à l’ESU 2014 : Domination géopolitique des États-Unis

Desmond D'Sa à l'ESU 2014 : Lutter contre les multinationales

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Desmond D’Sa à l’ESU 2014 : Lutter contre les multinationales

Khaled Gaïji à l'ESU : résister à l'agression publicitaire

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Khaled Gaïji à l’ESU : résister à l’agression publicitaire

Interview de Bernard Mounier, président de l'assocation « Eau Bien Commun (...)

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Interview de Bernard Mounier, président de l’assocation « Eau Bien Commun PACA »

Et vous, que feriez-vous pour relancer l'économie en France (...)

+ vidéo

Et vous, que feriez-vous pour relancer l’économie en France ?

Attac France — 2014
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3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 17:59

 

Source : rue89.nouvelobs.com

 

 

Girouette 03/10/2014 à 08h24
Valls n’a pas toujours été franchement contre la GPA (il a même été pour)
Clément Guillou | Journaliste Rue89

 

Dans La Croix ce vendredi, Manuel Valls donne une interview sur la politique familiale du gouvernement, dans laquelle il affirme une opposition très ferme à la gestation pour autrui (GPA). A deux jours du retour dans la rue de la Manif pour tous et après que Nicolas Sarkozy a proposé d’inscrire dans la Constitution le refus de la GPA (oui, il a vraiment dit ça).

 

Dans cette course à l’échalote anti-GPA, il emboîte même le pas de Ludivine de la Rochère, présidente de la Manif pour tous, qui demande que la France « se batte pour son interdiction à l’international ». Le Premier ministre est plus nuancé :

« La France entend promouvoir une initiative internationale qui pourrait aboutir, par exemple, à ce que les pays qui autorisent la GPA n’accordent pas le bénéfice de ce mode de procréation aux ressortissants des pays qui l’interdisent.

A la demande du président de la République, Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères, prendra dans les semaines qui viennent des initiatives pour trouver le cadre approprié. »

Le Quai d’Orsay, qui a quelques dossiers à gérer en ce moment, appréciera la mission.

« La GPA, si elle est maîtrisée, est acceptable »

Pour Manuel Valls, la GPA est « une pratique intolérable de commercialisation des êtres humains et de marchandisation du corps des femmes » et ne sera donc pas libéralisée. « La France n’a jamais varié sur ce sujet. »

Le Premier ministre ne peut pas en dire autant. Au Parti socialiste, il a souvent été dans le camp le plus libéral. En 2011, au magazine Têtu, il disait, au sujet d’un débat interne au PS sur la GPA :

« Je comprends que certains au PS aient peur d’une dérive vers une marchandisation du corps des femmes qui pourrait se révéler immaîtrisable. Mais au-delà de ces précautions, c’est une évolution qui est incontournable, à condition qu’elle soit encadrée.

Contrairement à ce que disent ceux qui sont par principe hostiles à la GPA, je crois que si celle-ci est maîtrisée, elle est acceptable, et j’y suis donc favorable. A terme, je suis favorable à une évolution législative, mais contrairement au mariage, ce n’est pas la position du PS. »

Sur son blog, le journaliste auteur de l’interview Marc Endeweld est revenu en 2013 sur cette interview, après que les gouvernants socialistes ont changé d’avis sur la PMA. Manuel Valls semblait tout à fait conscient de ce qu’il disait et suite à la publication, « un de ses collaboratrices (ou collaborateurs je ne sais plus) contacta (l’auteur) pour (le) féliciter du rendu final ».

Hollande favorable à la transcription à l’état civil... en 2012

François Hollande, lui, a toujours été opposé à la GPA. Il s’était cependant dit favorable à la reconnaissance en France des enfants nés à l’étranger par GPA, par une transcription à l’état civil. C’était dans une interview accordée, quelques jours avant son élection, à Homosexualité et socialisme, un « groupe politique homosexuel proche du Parti socialiste » :

« Lorsque des enfants nés suite à une GPA légale à l’étranger reviennent en France avec leurs parents, il me semble nécessaire, au nom de l’intérêt supérieur de l’enfant, de permettre la transcription sur les registres de l’état civil français de leur acte de naissance et de faciliter la reconnaissance du lien parent-enfant. »

La délicate question de la transcription automatique a été tranchée dans l’autre sens par le gouvernement, qui « exclut totalement », dit Valls, « la transcription automatique des actes étrangers, car cela reviendrait à accepter et normaliser la GPA ».

Les partisans de la GPA peuvent se rassurer en se disant que le couple Hollande-Valls a encore le temps de changer d’avis.

 

 

Source : rue89.nouvelobs.com

 

 

 

 

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23 septembre 2014 2 23 /09 /septembre /2014 21:11

 

Source : www.lemonde.fr

 

 

Comprendre le réchauffement climatique en 4 minutes

Le Monde.fr | 23.09.2014 à 12h01 • Mis à jour le 23.09.2014 à 16h47 | Par Marianne Boyer, Elisa Bellanger, Stéphane Foucart et Olivier Clairouin

 

 

 

Le Monde.fr | 23.09.2014 à 12h01 • Mis à jour le 23.09.2014 à 16h47 | Par Marianne Boyer, Elisa Bellanger, Stéphane Foucart et Olivier Clairouin

  Durée : 03:53  |  Images : Infographie "Le Monde" / Le Monde.fr  

Pourquoi l'homme est-il aujourd'hui considéré comme le principal responsable du changement climatique en marche ? Quel est exactement son impact sur les processus naturels qui régissent la planète ? Hausse des températures, élévation du niveau de la mer, acidification des océans… quelles conséquences auront concrètement ces évolutions sur notre environnement ? Explications et enjeux en moins de quatre minutes.

Le Monde.fr

 

 

Source : www.lemonde.fr

 



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22 août 2014 5 22 /08 /août /2014 16:31

 

Source : www.lemonde.fr

 

Les produits électroniques usagés désormais repris sans obligation d'achat

Le Monde.fr | 22.08.2014 à 16h55 • Mis à jour le 22.08.2014 à 18h06 | Par Laetitia Van Eeckhout

  
 
Chaque Français produit environ entre 16 et 20 kg de déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) par an.

Les distributeurs de produits électroniques et électriques sont désormais obligés de reprendre « gratuitement et sans obligation d'achat » les équipements usagés des consommateurs, selon un décret publié vendredi 22 août au Journal officiel.

Gros et petits appareils électroménagers, équipements informatiques, outils électriques et électroniques, télévisions, tablettes, téléphones portables, jouets et équipements de sport... : tous les équipements fonctionnant à l'électricité ou avec des piles sont concernés.

Selon ce décret, qui modifie le code de l'environnement en transposant une directive européenne de 2012, l’obligation de reprise concerne « les magasins disposant d'une surface de plus de 400 m2 dédiée à la vente d'équipements électriques et électroniques », soit les magasins spécialisés et certaines enseignes de la grande distribution. Les conditions dans lesquelles se fera cette reprise gratuite seront précisées ultérieurement par un arrêté.

 

 AMÉLIORER LE RECYCLAGE

Globalement, le décret vise à mieux encadrer la gestion des déchets électriques et électroniques, et à en améliorer le traitement et le recyclage. Ces équipements, dont les ventes annuelles ne cessent d'augmenter, génèrent des déchets en quantité importante qui croît de près 3 % chaque année. Selon l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), qui enregistre les quantités d'équipements mises sur le marché, collectées et traitées chaque année, chaque Français produit entre 16 et 20 kg de déchets d’équipements électriques et électroniques par an.

Or ces produits contiennent souvent des substances ou des composants dangereux pour l’environnement (piles et accumulateurs, gaz à effet de serre, tubes cathodiques, composants contenant du mercure, condensateurs pouvant contenir des PCB…). Par ailleurs, ils présentent un fort potentiel de recyclage des matériaux qui les composent (métaux ferreux et non ferreux, métaux rares, verre, plastiques…).

 

 GISEMENT IMMENSE

Selon l'Union européenne, deux tiers des déchets électriques et électroniques n'arrivent pas dans les centres de recyclage agréés, alors que le gisement est immense. Il est évalué à 50 millions de tonnes par an au niveau mondial.

Le décret intègre dans le code de l'environnement les objectifs européens en matière de taux de collecte des déchets d'équipements électriques. A partir de 2016, ce taux de collecte est fixé à 45 % du poids moyen des produits mis sur le marché au cours des trois années précédentes. Puis il sera porté à 65 % à partir de 2019 (ou 85 % du poids des équipements produits).
Ce texte encadre aussi plus strictement le transfert à l'étranger des équipements électriques et électroniques, pour éviter que les déchets ne soient exportés avant traitement vers un pays tiers. Ce qui se produit régulièrement notamment vers l'Afrique et la Chine.

Laetitia Van Eeckhout
Journaliste au Monde

 

 

 

Source : www.lemonde.fr

 

 


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22 août 2014 5 22 /08 /août /2014 16:15

 

Source : www.lemonde.fr

 

 

Daniel Mermet veut poursuivre « Là-bas si j'y suis » sur Internet

LE MONDE TELEVISION | 22.08.2014 à 16h32 • Mis à jour le 22.08.2014 à 17h14 | Par Daniel Psenny

 
 

 Supprimée de la nouvelle grille de France Inter qui démarre lundi 25 août, l'émission « Là-bas si j'y suis », animée depuis 1989 par Daniel Mermet, devrait connaître une nouvelle jeunesse dès le début 2015 sur Internet. En effet, le producteur a décidé de poursuivre l'aventure à travers un site « Là-bas si j'y suis », construit sur le modèle d'arretsurimages.net créé par le journaliste Daniel Schneidermann.

Dès septembre, Daniel Mermet lancera une souscription pour financer cette nouvelle structure. Ultime provocation : il devrait la détailler devant la presse et les internautes le mercredi 27 août, le même jour que la conférence de presse de Radio France où seront présentées en détail les grilles de toutes les radios du groupe public.

 

 UN MEMBRE DE L'ÉQUIPE SANS AFFECTATION

Après de longues négociations au cours de l'été entre Daniel Mermet et la nouvelle direction de France Inter, une partie de l'équipe de « Là-bas si j'y suis » a finalement été recasée sur d'autres émissions. Seul un des membres de l'ancienne équipe est resté sans affectation. Quant au contrat avec Daniel Mermet, il n'a pas été renouvelé.

Laurence Bloch, la directrice de France Inter, avait justifié l'arrêt de « Là-bas si j'y suis » par la perte de 100 000 auditeurs en deux ans. Cette décision avait été très contestée par Daniel Mermet, qui s'était déclaré « consterné » dans un entretien au Monde.

Dès lundi 25 août, entre 15 et 16 heures, à la place de « Là-bas si j'y suis », France Inter proposera une nouvelle émission intitulée « Affaires sensibles », animée par le journaliste Fabrice Drouelle. Celui-ci racontera aux auditeurs les grandes affaires, les aventures et les procès qui ont marqué ces cinquante dernières années : le détournement de l'Airbus d'Air France en décembre 1994 par le GIA, Romain Gary et Emile Ajar, l'affaire de Tarnac, AZF à Toulouse

Daniel Psenny
journaliste

 

 

Source : www.lemonde.fr

 

 

 

 

 


 

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19 août 2014 2 19 /08 /août /2014 17:21

 

 

Source : rue89.nouvelobs.com


Cartouches 19/08/2014 à 12h25
A Ferguson comme en Egypte, vous êtes gazés par la même entreprise
Rémi Noyon | Journaliste Rue89

 

Depuis le début des émeutes à Ferguson, dans le Missouri, les réseaux sociaux jouent un rôle important dans le cycle de l’information. Ces dernières heures, ce sont des photos de cartouches de gaz lacrymogène qui sont relayées par les internautes, comme le journaliste Robert Mackey, du New York Times, ou l’anthropologue anarchisant David Graeber. Ces derniers font le parallèle avec le matériel utilisé par l’armée israélienne.

A travers le fouillis des photos non-identifiées, on retrouve deux entreprises :

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Found what seems to be an undetonated "mini bang" cracker on W Florissant

 

  • le même a publié une photo d’un « magasin de balles en caoutchouc », qui semble venir de l’entreprise Safariland ;

 

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From same street: remains of "Triple Chaser" CS gas canister, "60 cal stinger" rubber bullet magazine; rubber bullets

  • un reporter du Saint Louis Magazine fait également état de cartouches de gaz lacrymogène visiblement produites par Combined Systems.
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Here's a shot of canister next to store sign, to prove I didn't fake it. Again, I'm told CS smoke is tear gas.

 

 

Ces deux sociétés sont spécialisées dans la fabrication d’équipements pour les forces de l’ordre et dominent le marché américain, avec une troisième baptisée NonLethal Technologies. En juin dernier, une étude estimait à 1,6 milliard de dollars (environ 1,20 milliard d’euros) le marché des « armes non-létales » en 2014.

« Ensemble, nous sauvons des vies »

Sur leurs sites respectifs, on retrouve les produits photographiés par les journalistes à Ferguson, accompagnés de slogans et de commentaires tels que « ensemble, nous sauvons des vies » ou « ces projectiles éviteront les violences ».


Le catalogue de Combined Systems (Capture)

Ces sociétés sont connues des manifestants partout sur la planète. Le groupe militant War Resisters League recense sur un site dédié les « preuves » de l’utilisation de leurs cartouches dans différents pays. Ainsi, le gaz lacrymogène de Safariland aurait été utilisé en Egypte, en Turquie et en Tunisie.

En 2011, Amnesty International expliquait que la société Combined Systems avait livré plusieurs tonnes de matériel au gouvernement égyptien alors secoué par le Printemps arabe. Ces livraisons massives avaient entraîné une attaque informatique du groupe Anonymous sur le site de la société. Les hackers affirmant avoir aspiré les adresses personnelles de clients et employés de l’entreprise.

Plus récemment, l’ONG israélienne B’Tselem a publié un rapport détaillé sur les munitions utilisées par Tsahal en Cisjordanie [PDF]. Combined Systems est là aussi amplement citée. Ce qui pousse une étudiante palestinienne à donner des conseils aux manifestants américains pour se protéger des gaz :

« La douleur va passer. Ne frottez pas vos yeux ! »

 

مريم البرغوثي @MariamBarghouti

Always make sure to run against the wind /to keep calm when you're teargassed, the pain will pass, don't rub your eyes! Solidarity

 

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15 août 2014 5 15 /08 /août /2014 14:52

 

Source : www.lemonde.fr


 

Votre sèche-cheveux, prochaine cible des pirates informatiques

Le Monde.fr | 15.08.2014 à 15h10 • Mis à jour le 15.08.2014 à 16h46 | Par Yves Eudes

 


 
Avec l’avènement de « l’Internet des objets » et la prolifération des appareils émettant et recevant des signaux radio de toutes sortes, les interférences fortuites et imprévisibles pourraient devenir un nouveau problème de sécurité.

Depuis des décennies, les ingénieurs et les radioamateurs savent que certains coupe-circuits, installés par souci de sécurité dans les prises et les appareils électriques, sont sensibles aux ondes radio.

Si vous placez un émetteur près d’un grille-pain, et que vous diffusez un signal radio sur une fréquence précise, le coupe-circuit du grille-pain va réagir : soit il se déclenche, provoquant l’arrêt de l’appareil, soit au contraire il se met à chauffer, à siffler, à vibrer.

Si vous insistez assez longtemps, le fusible peut fondre. En théorie, avec une bonne antenne directionnelle et un émetteur puissant, vous pourriez donc éteindre les lumières chez votre voisin, ou faire fumer ses prises de courant, à travers les murs.

Jusqu’à présent, cette menace était restée abstraite – une expérience de laboratoire amusante, peut-être une arme futuriste pour une armée high-tech… Mais désormais, n’importe qui peut acheter sur Internet un émetteur radio multifréquences et une antenne pour quelques centaines d’euros – voire quelques dizaines, si on se contente de matériel d’occasion trouvé sur eBay.

Une démonstration impressionnante au DEFCON

Lors du DEF CON 2014, la grande conférence des hackeurs américains qui a lieu chaque année en août à Las Vegas, une ingénieure travaillant chez Intel (leader mondial des microprocesseurs), a fait une démonstration spectaculaire. Avec un émetteur standard (réglé sur une fréquence non divulguée) et une antenne râteau de soixante centimètres, elle a grillé en quelques secondes le coupe-circuit d’un sèche-cheveux, qui a expiré dans une gerbe d’étincelles.

Voir notre portfolio : Las Vegas, capitale de la cybersécurité pour une semaine

Dans sa présentation, Maggie Jauregui affirme avoir redécouvert ce phénomène toute seule, par hasard, dans sa salle de bains, un jour qu’elle se séchait les cheveux tout en discutant avec son fiancé sur un talkie-walkie – un scénario un peu compliqué… Elle précise qu’il existe des nouveaux coupe-circuits haut de gamme moins vulnérables, mais qu'à ce jour la plupart des fabricants continuent à utiliser des modèles classiques bon marché, très sensibles aux ondes.

Une augmentation des accidents domestiques ?

Or, avec l’avènement de « l’Internet des objets » et la prolifération des appareils émettant et recevant des signaux radio de toutes sortes, les interférences fortuites et imprévisibles pourraient devenir un nouveau problème de sécurité. Les accidents domestiques risquent de se multiplier, et pas seulement chez les geeks qui discutent avec leurs proches par talkie-walkie depuis chez eux…

Lire : « L'Internet des objets », entre ouvertures et libertés ?

Par ailleurs, on peut imaginer l’apparition de bandes de « radio hackeurs », inspirés par la démonstration au DEF CON. Ces nouveaux pirates pourraient répéter l’expérience de l’ingénieur, améliorer son procédé, et bricoler des engins capables de provoquer à distance des pannes électriques chez des particuliers, des entreprises, des services publics… Ainsi, un ordinateur pourrait être mis hors service en attaquant son câble d’alimentation, comme un vulgaire sèche-cheveux.

Les ampoules électriques déjà piratables

Ce n’est pas tout à fait de la science-fiction, car l’intégration des réseaux électriques et informatiques ouvre déjà aux hackeurs des nouvelles perspectives. En juillet, des experts en sécurité britanniques ont montré que les nouvelles ampoules électriques connectées par Wi-Fi, qui permettent de commander l’éclairage d’une maison avec un smartphone, pouvaient être piratées à distance, en passant par le routeur.

Ainsi, le hackeur pourra contrôler l’éclairage de la maison à travers Internet, par exemple pour allumer toutes les lumières à trois heures du matin. L’exploit est complexe, mais pour le réaliser, les experts affirment avoir utilisé uniquement des composants électroniques bon marché, en vente libre.

Yves Eudes
Grand reporter

 

 

 

Source : www.lemonde.fr

 

 

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