Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
13 avril 2012 5 13 /04 /avril /2012 13:58

 

 

Le Monde- 13 avril 2012

 

Le torchon brûle entre Nicolas Sarkozy et The Financial Times. Une guerre ouverte assez insolite qui a commencé lundi, quand le quotidien économique britannique, très lu dans les salles de marchés, a salué dans un éditorial (accès payant) la prise de position de François Hollande en faveur de l'adoption d'une stratégie de croissance en Europe. Le socialiste pourra compter sur "un nombre croissant de politiciens" favorables à ce véritable renversement de stratégie, se félicitait le FT, qui appelle les Européens à augmenter les investissements, dans une logique keynésienne de relance par la demande.

La réponse de Nicolas Sarkozy ne s'est pas fait attendre. Jeudi soir, sur le plateau de "Des paroles et des actes", le président-candidat a répliqué en dénonçant les positions économiques libérales du quotidien britannique. "Ils ne sont pas d'accord avec moi, ça me réjouit beaucoup figurez-vous, parce que je ne suis pas d'accord avec eux", a tancé Nicolas Sarkozy. "Le 'FT', comme on dit dans les milieux informés, a toujours défendu le modèle anglo-saxon, considérant que les Français étaient incorrigibles et que nous ferions bien mieux de nous aligner sur le modèle anglo-saxon", a-t-il poursuivi. "Le FT estime depuis des années que la solution pour le monde c'est qu'il n'y ait pas de lois (...), je pense exactement le contraire", a-t-il insisté, avant de reprendre une dernière fois : "Le FT nous explique qu'il faut faire exactement comme la Grande-Bretagne, qui est dans une situation économique bien pire que la France. Donc j'accepte bien volontiers qu'on nous donne des leçons, mais pas eux, et pas comme ça !" a conclu M. Sarkozy.

La rédaction britannique semble avoir bien reçu le message. Vendredi, un court article intitulé "Eh bien, nous ne t'aimons pas non plus, Sarko" est publié sur le site du Financial Times. Le journaliste se contente de reprendre les déclarations du président-candidat et de les traduire en anglais. Dans un court paragraphe, il ironise ensuite : "L'économie française est tellement solide au regard du président qu'il a mis en garde les Français cette semaine contre un scénario 'à la grecque' si son rival socialiste était élu." Avant d'ajouter lapidairement "qu'aucun sondage depuis des mois n'a donné Sarkozy vainqueur".

Partager cet article
Repost0
12 avril 2012 4 12 /04 /avril /2012 13:03

 

Marianne - Rédigé par Frédéric Ploquin le Jeudi 12 Avril 2012 à 10:28

 

Les commissaires de police de Lille, Tourcoing et Roubaix sont soupçonnés d'avoir revendu à un ferrailleur les vélos et autres matériaux normalement destinés à la destruction. Une caisse noire destinée à palier la baisse vertigineuse des crédits de fonctionnement.

 

Commissariat de police de Lille
Commissariat de police de Lille

Depuis deux jours, le bureau des affaires judiciaires de discipline et de contrôle est sur le pont dans le Nord. Dans le collimateur, les trois commissaires centraux de Lille, Roubaix et Tourcoing, autrement dit les patrons de la police locale. Ils sont soupçonnés d'avoir alimenté une caisse noire en revendant à un ferrailleur du coin les vélos, cyclomoteurs et autres métaux ramassés sur la chaussée (ou confisqués aux voleurs). Un concessionnaire de scooters de Douai était également sur les rangs, selon les premières informations disponibles. 
Selon les règles en usage, ces matériaux sont entreposés devant le commissariat dans l'espoir que leur propriétaire se manifeste un jour. Au bout d'un certain temps, on doit s'en débarrasser. On dresse alors une liste précise que l'on envoie au parquet, lequel délivre une autiorisation de destruction. C'est là que les trois commissaires de l'agglomération lilloise auraient innové. Au lieu d'expédier ces kilos de ferraile à la décharge, ils ont eu l'idée d'en tirer un petit profit. Un petit commerce qui aurait alimenté une cagnote en espèces. Une caisse dans laquelle ils pouvaient puiser pour faire fonctionner leur commissariat respectif (il y avait en permanence entre 1 000 et 1 200 euros dans la caisse)... 
Ce système parrallèle durait apparemment depuis près de trois ans. Totalement illicite, il permettait aux trois commissariats de ne pas sombrer dans la misère. Le budget de fonctionnement de la direction départementale de la sécurité publique a en effet chuté de plus de 30 % depuis 2009. Au quotidien, les policiers manquent d'essence pour faire tourner les voitures, mais pas seulement : le mobilier se dégrade dangereusement, notamment au commissariat de Lille, l'un des plus gros de France, avec près de 1000 fonctiionnaires. Il est de plus difficile de remplacer les ampoules qui claquent, les gardiens de la paix doivent acheter eux-mêmes leurs stylos et le papier fait curellement défaut dans les imprimantes. Une situation tellement catastrophique qu'elle aurait poussé les patrons vers l'illégalité. 
"Nous manquons de tout, assure Fabrice Danel, secrétaire départemental dy syndicat Unité SGP Police (majoritaire). On est en train de tuer la police. On a été utilisé au début du quinquennat, mais on nous a aujourd'hui oubliés !" Un cri d'alarme qui ne devrait pas manquer d'arriver aux oreilles des candidats à la présidentielle.
En attendant, si la faute est avérée, les trois commisaires pourraient avoir de sérieux ennuis. Ce qui ne manquerait pas d'affaiblir un peu plus une institutiion déjà frappée par l'affaire du Carlton, qui s'est (provisoirement) soldée par la mise sur la touche de deux grands patrons locaux, les commissaires Lagarde et Menault.  

 

Partager cet article
Repost0
12 avril 2012 4 12 /04 /avril /2012 12:55

 

Rue89 - Document 11/04/2012 à 16h54
Nicolas Sarkozy a vanté ce mercredi la mémoire de Raymond Aubrac, un de ces « héros de l’ombre qui ont sauvé l’honneur de la France, à un moment où elle semblait perdue », ajoutant :

« Nous avons le devoir d’en maintenir le souvenir vivant au cœur de notre mémoire collective. »

Puisqu’il nous y invite, et que c’est un devoir, participons à cet exercice de mémoire, en retrouvant un souvenir assez récent : le 14 juillet dernier, à la Bastille, une centaine de militants des droits de l’homme étaient réunis pour protester contre la politique sécuritaire du gouvernement.

 

Voir le document

(Fichier PDF)

 

Parmi eux figurait Raymond Aubrac, 97 ans, qui a lu l’appel à manifester du collectif Non à la politique du pilori, diffusé dès juin :

« Depuis bientôt un an, les plus hautes autorités de l’Etat s’acharnent à dresser les citoyens les uns contre les autres. Elles ont successivement jeté à la vindicte publique les Roms et les gens du voyage, les Français d’origine étrangère, les habitants des quartiers populaires, les chômeurs et précaires qualifiés d’“assistés”... Elles ont ressorti le vieux mensonge d’une immigration délinquante, elles pratiquent la politique de la peur et de la stigmatisation.

Nous avons manifesté le 4 septembre 2010, dans toute la France, contre ce dévoiement de la République. Aujourd’hui, chacun mesure la terrible responsabilité de ceux qui ont donné un label de respectabilité aux idées d’extrême droite, à la xénophobie, à la haine et au rejet de l’autre. De dérapages verbaux en pseudo-débats, de crispations identitaires en reculs sociaux, la voie a été grande ouverte à une crise démocratique encore plus grave que celle du 21 avril 2002.

Parce que nous sommes attachés aux valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité, nous ne supportons plus que la République soit ainsi défigurée, la laïcité instrumentalisée au service de la stigmatisation de millions de nos concitoyens, la xénophobie banalisée dans les propos de ministres et de députés qui prétendent parler en notre nom à tous. Nous refusons que la peur soit utilisée pour faire reculer nos libertés, que les inégalités soient encouragées par l’injustice fiscale, le recul des droits sociaux et la démolition des services publics.

Nous refusons cette République défigurée ; celle que nous voulons, c’est la République “laïque, démocratique et sociale” que proclame notre Constitution ; celle du 14 juillet 1789, du Rassemblement populaire de 1936, celle enfin du Conseil national de la Résistance. Celle qui s’attache inlassablement à garantir à tous l’égalité en dignité et en droits, l’égale liberté, l’égal respect de la part de ceux qui les gouvernent.

C’est pourquoi nous lançons un appel solennel au rassemblement de toutes et tous, à la mobilisation des consciences pour le retour de cette République que nous voulons plus que jamais libre, égale et fraternelle.

Deux cent vingt-deuxième anniversaire de la prise de la Bastille, ce 14 Juillet est le dernier avant l’échéance présidentielle de 2012. Sachons nous en saisir, nous rassembler pour fêter la République de la meilleure manière qui soit : en appelant nos concitoyennes et concitoyens à faire respecter ses valeurs, aujourd’hui et demain. »

 

 

Partager cet article
Repost0
12 avril 2012 4 12 /04 /avril /2012 12:15

 

 

Le Monde.fr | 12.04.2012 à 09h13 • Mis à jour le 12.04.2012 à 11h34

Par Raphaëlle Bacqué

 
 
Le candidat du NPA Philippe Poutou, lors de l'émission "Des paroles et des actes" sur France 2, mercredi.

Lorsqu'il est arrivé, mercredi soir dans les studios de la plaine Saint-Denis, avec son blouson et deux membres de son équipe de campagne qui ont tout l'air de bons copains, même les services de sécurité de France Télévisions ont baissé la garde. Avant lui, Nicolas Dupont-Aignan, Eva Joly, François Hollande et Marine Le Pen, s'étaient engouffrés dans leur loge. Philippe Poutou a jeté un regard de regret vers le buffet de petits fours destinés aux invités - "C'est con, j'ai déjà mangé ! -" et s'est laissé entraîner vers le maquillage.

>> Lire le compte-rendu des interviews : Cinq candidats qui ont joué leur partition

Cette avant-dernière édition de "Des paroles et des actes", l'émission politique phare de France 2, est l'aubaine des petits candidats. Même temps de parole que les favoris. Même plateau. Mêmes intervieweurs-stars. C'est une opportunité de se distinguer enfin, dans une campagne qui commence à se répéter. C'est donc sa chance mais Philippe Poutou, qui raconte depuis les débuts de sa campagne, son cauchemar d'être la tête d'affiche du NPA, avoue tout de go : "Je ne suis pas peinard"... Juste avant le début de l'émission, les télévisions ont diffusé son clip de campagne officiel. Une parodie foutraque et amusante de "Questions pour un champion" où deux joueurs munis d'un gros buzz en caoutchouc parviennent à grand peine à deviner le nom de ce "candidat ouvrier dans l'automobile qui demande l'interdiction des licenciements avec la semaine avec 32 heures". Pourtant, malgré ce petit succès qui a mis les rieurs de son côté, il paraît ne pas en mener large.

"BONNE CHANCE..."

Le tirage au sort l'a désigné bon dernier des cinq candidats destinés à passer à la question. Il faut donc, torture supplémentaire, qu'il les voit se débattre avant lui. Marine Le Pen a laissé la porte de sa loge grande ouverte, sans que personne n'ose vraiment y entrer. Mais à trois pas, on est allé chercher du vin rouge pour la petite troupe qui accompagne François Hollande. Là, sa compagne Valérie Trierweiler, la "plume" de ses discours Aquilino Morelle, son chef de cabinet Faouzi Lamdaoui et Christian Gravel, le directeur de cabinet de Manuel Valls, chargé de la communication de la campagne socialiste, écoutent la prestation de leur candidat en notant ses bons mots.

Lire notre entretien avec Philippe Poutou "Il nous faudra construire une opposition au PS" 

Tout à l'heure, le favori des sondages viendra souhaiter à Poutou "bonne chance"... Sur un écran de télévision, il a déjà vu Nicolas Dupont-Aignan renvoyer dos à dos Nicolas Sarkozy et François Hollande d'un :"Je ne donnerai pas de consigne de vote en faveur d'un charlatan". Puis, Eva Joly attaquer Nicolas Sarkozy sur les affaires Karachi et Bettencourt en assénant : "C'est une anomalie de solliciter un deuxième mandat alors que vous êtes cerné d'affaires judiciaires." François Hollande a terminé, maintenant, son entretien en mettant les rieurs de son côté et Marine Le Pen achève de boxer ses interlocuteurs en brandissant un petit jeu énigmatique au nez des journalistes pour leur signifier qu'ils doivent "sortir du cadre" pour mieux penser. C'est donc à lui.

"JE NE VEUX PAS FAIRE UNE CARRIÈRE POLITIQUE"

Quelques minutes auparavant, lorsque Philippe Poutou est allé saluer Eva Joly, il riait encore devant la candidate écologiste dont le visage porte toujours l'ombre bleutée d'un hématome, reste de sa chute récente dans un escalier. "Alors, pas trop cassée ?" a-t-il lancé en lui serrant trop fort la main. Mais maintenant, il fait l'effet d'être comme la chèvre de Monsieur Seguin face aux journalistes qui l'attendent. On l'interroge d'abord sur ce programme économique radical qui promet d'exproprier les grandes entreprises, de nationaliser les banques, bref, s'inquiète le journaliste économique François Lenglet, qui "paraît ignorer le droit de propriété". Il répond sans se troubler qu'il faut prendre "l'argent là où il est !"

On ironise devant ses désarrois de candidat ? Il reconnaît benoîtement devant ses interlocuteurs qui hésitent entre le rire et l'effarement : "J'ai pas l'habitude d'être seul. On arrive chez le patron en groupe, on séquestre en groupe !" On lui renvoie au visage le charisme d'Olivier Besancenot, le candidat trotskiste de 2007 ? Il réplique, hilare : "Je ne veux pas faire une carrière politique. Ça surprend, surtout par rapport aux autres... Besancenot n'a pas voulu continuer il m'a dit 'ben tiens, fais-le, tu vas te faire chier toi aussi, à ton tour..."

Sur le fond, c'est confus en diable. Sur la forme, cela passe pour un nouveau genre de télégénie. Pour finir, il n'a plus que quelques secondes pour dire sa différence avec Jean-Luc Mélenchon. Grande inspiration de coureur avant le 100 mètres et le voilà qui débite à toute vitesse que si le candidat du Front de Gauche obtient un succès le 22 avril ce sera "tant mieux" mais " si c'est pour nous faire le coup de la gauche plurielle on est pas d'accord".

Sur le plateau, chose inhabituelle, le public qui n'était pas venu pour lui, a applaudi à cette petite performance du novice. Dans la coulisse, le directeur de campagne d'Eva Joly, Stéphane Sitbon a glissé à sa candidate "si ça continue, je vais voter Poutou..." Elle, pince sans rire, s'est seulement exclamé : "Tu ne peux pas me faire ça !"

 


 

Raphaëlle Bacqué

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 10:33
Mercredi 11 Avril 2012 à 12:10

 

Tefy Andriamanana
Journaliste à Marianne, j'écris sur le numérique ainsi que sur les questions de police/justice... En savoir plus sur cet auteur

 

Un décret vient de passer permettant aux ex-ministres et élus de devenir avocat sans passer l’examen requis. La mesure est non seulement un passe-droit hautement contestable mais c’est aussi une porte ouverte pour des activités plus ou moins suspectes.

 

Le gouvernement pense à la reconversion de ses ministres et députés. Un décret vient de passer permettant aux « personnes justifiant de huit ans au moins d’exercice de responsabilités publiques les faisant directement participer à l’élaboration de la loi », une vaste catégorie pouvant aller des députés aux ministres, en passant par les membres des cabinets, d’exercer la profession d’avocat sans passer l’examen du barreau. Seules conditions : une formation de 20 heures « en déontologie et réglementation professionnelle » (sans examen de contrôle) et être d’une titulaire d’une maîtrise de droit.
 
Cette mesure n’est pas une grande innovation. Le droit permettait déjà aux hauts fonctionnaires, magistrats, juristes d'éviter l'examen du barreau. Jean-François Copé, Rachida Dati ou Dominique de Villepin avaient bénéficié de cette passerelle. La nouvelle mesure élargit encore plus ces voies d’accès alternatives.
 
Mais les avocats ont peu apprécié la réforme. Le Conseil national des barreaux a annoncé qu’il attaquera le décret devant le Conseil d’Etat. Pour le CNB, le terme de « responsabilités publiques » est « trop imprécise quant à son champ d'application et à la définition des catégories de personnes pouvant en bénéficier ».

Lobbying

Et pourquoi les dirigeants politiques tiennent-ils tant à devenir avocats ? Hormis le prestige de la robe et du titre, l’argument est bien sûr financier. La plupart des reconvertis ne deviennent pas avocats pour s’occuper de divorces et de voleurs de scooters mais pour faire avocats d’affaires comme Jean-François Copé au sein du cabinet Gide. Leur principale ressource : leur carnet d’adresses et leurs liens dans les milieux politiques et administratifs. Le tout leur permet de devenir des lobbyistes très efficaces.
 
D’où le risque de mélange des genres, Jean-François Copé étant un des premiers concernés. Un petit actionnaire de GDF-Suez avait porté plainte contre lui pour prise illégale d’intérêts l’accusant d’avoir effectué un « lobbying auprès des députés au profit de GDF-Suez en contrepartie d'honoraires importants sous couvert de son métier d'avocat ». Une plainte rejetée par la justice.
Mais si c'est pour juste pour jouer les lobbyistes, quel intérêt de d'avoir la robe d'avocat ? Le problème est que le Code électoral interdit à un député en exercice d'avoir des activités de conseil à ses heures perdues. En revanche, rien ne lui interdit de proposer les mêmes services en tant qu'avocat. En décembre 2010, le député UMP Lionel Tardy avait tenté de mettre fin à cette exception. En vain.

Monopole des avocats

Il y aussi le cas des ex-parlementaires ou des ex-premiers ministres qui peuvent exercer a priori n'importe quelle profession. Par exemple, Dominique de Villepin, grâce à son cabinet d'avocats « Villepin international » a gagné 4,6 millions d’euros d’honoraires entre 2008 et 2010.
 
Ce qui amène à un autre point. La loi définit clairement les professions habilitées à donner des conseils juridiques et pour cela protégées par le secret professionnel. Il y a les avocats bien sûr mais aussi les notaires par exemple. Sont aussi concernés les juristes salariés par une entreprise, les associations de consommateurs ou les syndicats. En revanche, un consultant exerçant en libéral ou dans un cabinet dédié ne peut donner des conseils juridiques à titre d’activité principale, ni rédiger des actes sous seing privé. Proposer de telles prestations sans y être habilité est même un délit puni de 4500 euros d’amende et de 6 mois de prison.
 
Ainsi, en obtenant le titre d’avocat, les ex-ministres ou députés sécurisent leurs prestations de conseil en tous genres et peuvent brandir le secret professionnel si certains regardent d’un peu trop près leurs activités. La porte ouverte à toutes les fraudes ?
Partager cet article
Repost0
11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 09:23

Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 11.04.2012 à 10h52 • Mis à jour le 11.04.2012 à 11h49

 
Un séisme de magnitude 8,7 près de l'ile indonésienne de Sumatra a été ressenti le 11 avril 2012

Un séisme de magnitude 8,7 a été enregistré, mercredi 11 avril, au large d'Aceh, en Indonésie, indique l'USGS. Une alerte au tsunami a été déclenchée, annonce l'Institut de sismologie en Indonésie. Le séisme a eu lieu à 15 h 38, heure locale (10 h 38, heure française), à 33 km de profondeur et à environ 430 km au sud-ouest de Banda Aceh, la capitale de la province de Banda Aceh.

Suivez la situation en direct

L'épicentre du séisme se trouve à 503 km au sud-ouest de Banda Aceh et à 1 029 km à l'ouest de Kuala Lumpur. Un bulletin d'alerte au tsunami valable pour tout l'océan Indien a été émis par le Pacific Tsunami Warning Center. "Les séismes de cet ampleur ont le potentiel de provoquer des tsunamis ravageurs qui peuvent toucher les côtes de l'ensemble du bassin de l'océan Indien", a averti le Centre dans un communiqué. L'Inde a également lancé une alerte au tsunami pour les îles Andaman et Nicobar. Le tremblement de terre a été ressenti pendant environ 5 minutes, a témoigné un journaliste de l'AFP à Banda Aceh.

SCÈNES DE PANIQUE

Ce séisme a déclenché des scènes de panique. L'institut américain de géophysique (USGS) et son homologue indonésien ont tous deux fourni la même évaluation de la puissance de ce tremblement de terre sur l'échelle de Richter. La secousse a été ressentie à Singapour, en Thaïlande et en Inde.

La province d'Aceh, située à la pointe occidentale de l'archipel indonésien, a été dévastée en décembre 2004 par un séisme suivi d'un tsunami. Cette double catastrophe a fait environ 230 000 morts dans treize pays du pourtour de l'océan Indien, dont près de 170 000 dans la seule province d'Aceh.

 

 

Partager cet article
Repost0
11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 09:09

 

Le Monde.fr | 11.04.2012 à 10h54

 

Dans la foulée de ses très bons résultats aux élections du Land de Berlin, fin 2011 (8,6 % des voix), le Parti pirate allemand (PiratenPartei, PP) grimpe à grande vitesse dans les sondages. Pour la première fois, un sondage réalisé par l'institut Forsa pour le compte de RTL et du quotidien Stern place les Pirates devant les Verts, avec 13 % des intentions de vote.

Evolution des intentions de vote en Allemagne, selon l'institut Forsa, compilées par le Spiegel.

Le PP reste loin derrière la CDU-CSU (36 %) et le SPD (24 %), mais devance dans ce sondage les Verts (11 %) et Die Linke (8 %) pour se hisser à la troisième place. La progression du PP a été très rapide : après avoir plafonné à 2 % des voix après les législatives de 2009, il est parvenu à dépasser le seuil des 5 % nécessaire pour obtenir des députés dans plusieurs élections partielles.

La croissance du PP semble se faire aux dépens des Verts et de Die Linke, avec lesquels le parti partage certaines positions sur les sujets sociaux et environnementaux. Il continue cependant de faire campagne principalement sur les thématiques de transparence gouvernementale, de réforme du droit de la propriété intellectuelle et de protection des libertés numériques.

Si le PP parvient à traduire sa progression dans les sondages par de nouvelles victoires législatives, la question d'une alliance avec la coalition SPD-Verts se posera de nouveau. Pour l'instant, la progression des Pirates profite surtout à la CDU-CSU, en affaiblissant sur le papier la coalition de gauche.

 

 

Partager cet article
Repost0
9 avril 2012 1 09 /04 /avril /2012 18:45

 

Info reçue sur notre blog :


Livre écrit à quatre mains locales et auto-édité :
Maxime Vasseur

 

Bonjour,

 

Nous vous informons de la sortie du livre que nous avons écrit à quatre mains gardoises. Il propose nos points de vue (très) critiques sur la démocratie actuelle et sur l'élection au regard d'une démocratie réelle à coconstruire. Un débat et une réflexion larges sur la démocratie que nous voulons nous semblent en effet être LA priorité des temps présents.  
Son titre : "Piège à cons : élections ? ou abstention ?  Pour une démocratie réelle".

Livre en téléchargement libre et lisible en ligne à partir du site : 
http://democratie-reelle-election-abstention-le-choix-du-vulgum-pecus.net/ 
Livre papier vendu à prix coûtant 7 € port compris.

Bien cordialement. Et vive la démocratie réelle.
Maxime Vasseur  et Emmanuel Charles-Dominique

  
Partager cet article
Repost0
9 avril 2012 1 09 /04 /avril /2012 16:55
Dimanche 8 Avril 2012 à 16:00

 

Alexandre Coste
Journaliste à Marianne chargé de l'animation de la communauté des Mariannautes En savoir plus sur cet auteur

 

 

(Nicolas Sarkozy - WITT/SIPA)
(Nicolas Sarkozy - WITT/SIPA)
Nicolas Sarkozy a révélé son programme, un peu plus de deux semaine avant le premier tour de l'élection présidentielle. Les mariannautes, majoritairement affligés, accueillent le tout avec un certain cynisme.

Votre avis nous intéresse

Dans un premier temps, la porte-parole du candidat a proposé aux internautes de l'aider à compléter son programme via les réseaux sociaux. Les mariannautes, eux, ont proposé les mesures suivantes :

- « Casse-toi. » (Jules CéSAR)
- « Que Nicolas Sarkozy se retire définitivement de la vie politique. » (Bernard LAVANDIER)
- « Arrêter les sonneries ! » (Roger MEUNIER)
- « Prends la retraite et dehors! » (Julia LAUER)
- « Licenciement pour fautes graves et répétées, sans préavis, sans indemnités. » (JiVé 9041)
- « Diminuer le salaire du Président. Réduire toutes les dépense du gouvernement. Tous les ministres et la suite, doivent être logés à leurs frais en en ville comme tout le monde. » (Consalvi MADY)
- « Renommer UMP en UMPN: Union des Menteurs Pieds Nickelés. » (Pierre FOUL)
- « Qu'il présente des excuses pour son bilan catastrophique et pour avoir méprisé ceux qui lui ont accordé sa confiance et qu'il a désabusé ! » (Lazaar DJEMILA)

« Bon, il y aura peut-être des suggestions, et certaines d'entre elles ne seront peut-être pas toutes pourries », reconnaît ...KIOSK. « Toutefois, la démarche de NKM me laisse perplexe. A quoi bon faire des suggestions à un type qui n'a jamais écouté que lui-même et n'a jamais fait que selon sa pulsion du moment ? Tout ça, c'est de la confiture aux cochons. Je suggère à NKM de remettre la liste des suggestions au successeur de Sarko. S'il y a de bonnes idées dans le tas, c'est leur meilleure chance d'être un jour mise en pratique. »

Le programme

Etrangement, aucune des propositions suscitées ne semble avoir été retenue dans le programme présenté il y a quelques jours par Nicolas Sarkozy. Mais qu'importe, au final, puisque ce dernier contient des « annonces fortes », dont une ressort particulièrement du lot : « A partir du 1er juillet prochain, les retraites seront versées le 1er de chaque mois. »

« La belle affaire ! Outre qu'elle n'est pas nouvelle, cette proposition électoraliste, qui n'augmentera pas les pensions, sera cependant une nouvelle source de dépenses. En effet, les cotisations sociales ne sont pas "rentrées" dans les caisses au 1er du mois. C'est la raison pour laquelle le paiement des pensions est reporté au 10 du mois. Un paiement au 1er obligera à souscrire des emprunts court terme, avec des intérêts à payer aux prêteurs, comme d'habitude. » (A&D)

« En entendant cette "énorme" mesure proposée par le "délinquant" sortant, j'ai failli exploser de rires et à la fois de larmes. En effet, les retraités les plus pauvres vont voir la fin de mois arriver plus vite, le sautillement sur la lune était un "grand pas" pour l'humanité... cette avancée dans le programme du lilliputien est soit, un saut de puce, soit il se fout de nous ! » (Jean JOLLY)

« Les retraités sont sauvés, ils toucheront toujours 3 fois rien mais 8 jours plus tôt. Oh ! Sarkozy notre sauveur, tu a bien mérité notre vote. » (Pour LAVENIR)

Le candidat de « la France forte » a en outre régalé les français d'une missive rédigée de sa main. Ou pas. Mais le sceau est officiel... Tout comme Zoe38 GRENOBLE, vous vous dites peut-être : « J'en veux pas de sa lettre, d'abord c'est pas mon président, j'ai pas voté pour lui. » Et en ce cas, que faire de tout ce papier ? Les mariannautes vous proposent quelques solutions :

« Vous avez reçu la lettre de not'bon roi.

1- Ne l'ouvrez pas (vous savez déjà ce qu'il y a dedans).

2- Écrivez « retour à l'envoyeur » sur l'enveloppe.

3- Postez-la.

4- Qu'il est bon de rire parfois...
 » (Pierre BRIENS)

« Je ne sait pas si je vais recevoir cette lettre de notre monarque , mais une chose est certaine, moi qui ai la chance de vivre à la campagne, avec une rivière au bout de mon jardin , j'irai dans la cabane qui est au fond de ce dernier lire ce courrier d'un derrière amusé. » (Serge BLASER)
Partager cet article
Repost0
9 avril 2012 1 09 /04 /avril /2012 16:48

 

Rue89 - Revue de web 09/04/2012 à 15h00
 

Un rebelle devant une raffinerie libyenne, le 5 novembre 2011 (Youssef Boudlal/Reuters)

 

Dans quelles conditions Total a-t-il décroché des marchés dans la Libye de Mouammar Kadhafi ? C’est la question que se posent les autorités américaines et libyennes, qui ont ouvert des enquêtes visant le groupe français.

Le Wall Street Journal révèle que le procureur général de Libye a réclamé à la National Oil Corporation, la compagnie pétrolière publique, des documents relatifs à ses relations avec Total et Eni, son concurrent italien. Il s’intéresserait aux activités des deux groupes européens sous le règne de Kadhafi, mais aussi après la chute de celui-ci.

Le Wall Street Journal explique :

« Le nouveau régime libyen, qui devra faire face à ses premières élections en juin, est mis sous pression pour éclaircir les contrats pétroliers de l’époque de M. Kadhafi, dont la chute a été en partie provoquée par le mécontentement provoqué par les soupçons de corruption. »

Une enquête aux Etats-Unis depuis 2011

Aux Etats-Unis, la Securities and Exchange Commission (SEC), qui contrôle les marchés financiers, s’interroge aussi. La semaine dernière, le Wall Street Journal avait déjà révélé qu’elle enquêtait sur d’éventuels faits de corruption impliquant Total et Eni, sous le régime de Kadhafi.

Total avait annoncé l’ouverture de cette enquête au détour de son document de référence, destiné aux investisseurs :

« En juin 2011, la United States Securities and Exchange Commission (SEC) a adressé à certaines compagnies pétrolières, dont Total, une demande formelle d’informations relative à leurs activités en Libye. Total coopère à cette enquête non publique. »

Des soupçons aussi en Iran

La SEC enquêtait déjà depuis 2003 sur les activités de Total en Iran. Le groupe conteste les faits soupçonnés. Dans le même document de réference, le groupe explique qu’il a refusé une transaction à l’amiable, qui aurait permis de conclure l’affaire par de simples amendes :

« Cette enquête porte sur un accord conclu par la société avec un consultant au sujet de champs d’hydrocarbures en Iran et tend à vérifier si des paiements effectués en vertu de cet accord auraient bénéficié à des officiels iraniens [...].

Dans le courant de l’année 2010, la société a, sans reconnaissance de faits, entamé des pourparlers avec les autorités américaines afin d’envisager, comme il est habituel dans ce type de procédure, la possibilité d’une solution transactionnelle à cette affaire [...]. Plusieurs éléments substantiels de ces transactions n’étant pas en l’état acceptables par Total, la société poursuit les pourparlers avec les autorités américaines. »

Une enquête est également en cours en France sur les activités de Total en France. Elle avait valu au PDG, Christophe Margerie, d’être mis en examen en 2007.

En Libye, la guerre civile avait interrompu l’exploitation des réserves de pétrole. Après la chute de Kadhafi, Total a été le premier groupe étranger à reprendre ses activités – avec l’espoir de les développer.

Libération avait ainsi affirmé, en septembre dernier, que le Conseil national de transition (CNT) avait accepté de réserver 35% du pétrole brut du pays « aux Français », en échange de leur intervention contre Kadhafi. Le quotidien citait un courrier confidentiel du CNT. Les Libyens et les Français avaient cependant démenti l’existence d’un tel accord.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Démocratie Réelle Maintenant des Indignés de Nîmes
  • : Le blog des Indignés de Nimes et de la Démocratie Réelle Maintenant à Nimes
  • Contact

Texte Libre

INFO IMPORTANTE

 

DEPUIS DEBUT AOÛT 2014

OVERBLOG NOUS IMPOSE ET PLACE DES PUBS

SUR NOTRE BLOG

CELA VA A L'ENCONTRE DE NOTRE ETHIQUE ET DE NOS CHOIX


NE CLIQUEZ PAS SUR CES PUBS !

Recherche

Texte Libre

ter 

Nouvelle-image.JPG

Badge

 

          Depuis le 26 Mai 2011,

        Nous nous réunissons

                 tous les soirs

      devant la maison carrée

 

       A partir du 16 Juillet 2014

            et pendant l'été

                     RV

       chaque mercredi à 18h

                et samedi à 13h

    sur le terrain de Caveirac

                Rejoignez-nous  

et venez partager ce lieu avec nous !



  Th-o indign-(1)

55

9b22