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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 15:08

 



VOTER MELENCHON POUR UNE ALTERNATIVE A GAUCHE
 
Dès octobre 2011, à l'issue d'un débat interne, les Alternatifs ont fait le choix de la candidature Mélenchon aux élections présidentielles et celui, au second tour, de battre la droite et l'extrême-droite.
 Ce double choix c'est l'option d'une alternative de gauche et pas d'une simple alternance, celui de préparer l'avenir, dans un contexte de crise aggravée et multiforme du capitalisme à l'échelle mondiale. Cette crise, à la fois économique et sociale, écologique, démocratique et géostratégique, appelle des réponses globales et radicales, à mille lieux des renoncements, des demi-mesures. Réponses qui sont celles d'un nouveau projet d'émancipation altermondialiste et alternatif au capitalisme : voilà l'horizon !
 
Ces réponses n'ont de sens que portées par de puissants mouvements sociaux et de multiples mobilisations citoyennes.
      
Aujourd'hui, dans une campagne électorale souvent creuse, symptomatique de la crise de la politique, l'élément saillant et positif, c'est la campagne de Jean-Luc Mélenchon qui réhabilite la politique, parle vrai et se situe clairement sur le terrain du refus des politiques d'austérité et du chantage à la dette.

Cette campagne contribue par ailleurs à maintenir les questions sociales au centre du débat, à dissiper l'écran de fumée sécuritaire de la droite après les évènements de Toulouse et à repousser la menace de l'extrême-droite.
 
Les Alternatifs se réjouissent d'une dynamique unitaire qui renoue avec l'élan du « Non de gauche » au TCE de 2005. Ils en sont partie prenante, bien que non membres du Front de Gauche, sur la base de leurs propositions : pour la réduction massive du temps de travail et contre la précarité, pour la reprise des entreprises sous le contrôle des travailleurs, pour la sortie rapide du nucléaire et du productivisme, contre les discriminations et pour l’égalité (hommes/ femmes, français/ immigrés … ), pour une démocratie active et l’altermondialisme...

Voter Mélenchon, c'est choisir l'alternative à gauche.  Celle-ci ne se réduit pas à un vote : la vigilance, la mobilisation, la construction d'un large bloc politico-social et citoyen et, au sein de ce bloc, d'une gauche alternative regroupée, à la fois rouge et verte, féministe et autogestionnaire, sont indissociables de ce vote aux élections présidentielles.

 


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18 avril 2012 3 18 /04 /avril /2012 17:09

 

| Par La rédaction de Mediapart

Le Parlement européen a approuvé mercredi 18 avril une résolution sur le rapport annuel des droits de l'homme demandant que l'Union mette en place d'ici 2013 des règles pour contrôler la censure d'Internet par les régimes autocratiques.

Les eurodéputés, qui l'ont adopté par par 580 voix pour, 28 voix contre, et 74 abstentions, souhaitent que ces nouvelles règles renforcent la responsabilité des entreprises européennes qui exportent des outils pouvant être utilisés pour bloquer les sites web, surveiller les communications mobiles, s'adonner à une surveillance de masse, surveiller l'ensemble du trafic sur l'internet et des communications, espionner et transcrire des conversations privées, filtrer les résultats de recherche et intimider les utilisateurs de l'Internet, y compris les défenseurs des droits de l'homme. « Les fournisseurs de services internet et de télécommunications doivent tirer les enseignements des erreurs du passé, telles que la décision de Vodafone de céder aux demandes des autorités égyptiennes, au cours des dernières semaines du régime Moubarak, visant à suspendre les services, diffuser une propagande pro-gouvernementale et à surveiller les opposants et la population de manière générale, ainsi que des sociétés d'autres États membres qui ont vendu des technologies de télécommunications et d'information à d'autres pays tiers, comme la Libye, la Tunisie, etc. », dit la résolution. 

Ils demandent en outre davantage de soutien dans le but de promouvoir la liberté des médias et de protéger les journalistes indépendants et les blogueurs.

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18 avril 2012 3 18 /04 /avril /2012 16:43

 

| Par La rédaction de Mediapart

L'avocate Stéphanie Clément, épouse du député UMP des Bouches-du-Rhône Renaud Muselier, a été mise en examen pour « recel d'atteinte à la liberté d'accès et à l'égalité des candidats dans les marchés publics » et pour « recel de prise illégale d'intérêt » à l'issue de son audition mardi 17 avril par le juge marseillais Frank Landou qui enquête sur des passations de marchés publics par Habitat Marseille Provence (HMP), l'office HLM municipal.

En 2008, des proches de M. Muselier, dont le directeur général Jean-Luc Ivaldi, son ancien directeur de cabinet à la mairie, sont arrivés à la tête de HMP, l'office qui gère 15.000 logements de Marseille. La Mission interministérielle d'inspection du logement social (Miilos) a relevé que des commandes publiques de prestations juridiques avaient été « réalisées sans mise en concurrence », et ce pour un montant de 735.000 euros entre 2005 et 2009. La Miilos a également noté des « irrégularités » sur des recouvrements de loyers ou marchés de communication.

Son avocat, Erick Campana, futur bâtonnier, estime que les marchés étaient découpés en prestations de 2.000 euros soit moins que le seuil de 4.000 euros TTC qui exige de passer des appels d'offres. Pour la Miilos, il faut prendre en compte l'ensemble des prestations réalisées par un même cabinet. Or celles-ci ont représenté 10 % du chiffre d'affaires du cabinet (88.609 euros de prestations pour la période 2006-2009).

Le chef de « recel de prise illégale d'intérêt » recouvre le soupçon que l'avocate aurait bénéficié de complicité à l'office HLM pour obtenir ces marchés.

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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 18:51

 

 

Mediapart avait invité Nicolas Sarkozy à une émission exceptionnelle, en direct et en vidéo-streaming sur notre site, à la date de son choix avant le premier tour de l’élection. Le président-candidat a refusé. Pourtant, parmi les nombreuses questions que nous souhaitions lui poser, il en est 10 que nous estimons particulièrement importantes pour que les citoyens puissent voter correctement informés. Nous nous permettons donc d’insister en posant publiquement ces questions et en publiant nos échanges de courriels avec l’équipe du candidat UMP.<--break->

 

1. Vous avez déclaré avoir acquis un appartement sur l’île de la Jatte en 1997 grâce à des prêts contractés auprès de l’Assemblée nationale. Selon votre présentation du montage financier, ils se seraient élevés à 3.530.000 francs. Or l’Assemblée nationale affirme que vous n’avez pris qu’un seul emprunt immobilier à cette époque, de 1.680.000 francs. Avez-vous réellement payés les 1,85 millions de francs manquants ? Si oui, comment ?

 

2. Dans son journal intime, à la date du 26 avril 2007, le photographe François-Marie Banier prête ses propos à Liliane Bettencourt : « De Maistre me dit que Sarkozy demande encore de l’argent ». Le même jour, 400.000 euros sont retirés en espèces des comptes suisses cachés de la milliardaire. Avez-vous demandé de l’argent aux époux Bettencourt dans l’entre-deux tours de l’élection présidentielle de 2007 ?

 

3. L’enquête judiciaire menée à Bordeaux dans le cadre de l’affaire Bettencourt a permis d’établir que le 18 janvier 2007, le gestionnaire de fortune M. de Maistre a reçu 150.000 euros en liquide, la veille d’une rencontre avec Eric Woerth, le trésorier de votre campagne présidentielle de 2007. Le 5 février de la même année, 400.000 euros ont été débités en liquide de l’un des comptes suisses des époux Bettencourt, deux jours avant une nouvelle rencontre entre MM. Woerth et de Maistre près de votre siège de campagne. M. Woerth, mis en examen dans ce dossier, a-t-il pu financer à votre insu par des fonds en espèces votre campagne présidentielle ?

 

4. Les enregistrements du majordome de Liliane Bettencourt font apparaître que l’héritière de L’Oréal a signé, le 4 mars 2010, un chèque à votre ordre. Quel est le montant et l’objet de cette contribution, qui ne peut être un financement politique puisque vous êtes à cette date président de la République depuis presque trois ans ?

 

5. Votre ancien collaborateur Thierry Gaubert, mis en examen pour « recel d’abus de biens sociaux » dans l’affaire Takieddine, a-t-il pris en charge durant les années 1990 vos vacances à Venise et à Miami, comme l’indiquent des témoignages recueillis par la justice ?

 

6. Votre directeur de cabinet Claude Guéant a noué d’importantes relations à partir de 2003 avec le marchand d’armes Ziad Takieddine, en le mandatant auprès de dirigeants libyens, syriens et saoudiens pour des opérations de diplomatie parallèle et des ventes de matériels de sécurité, alors que vous étiez ministre de l’intérieur. Avez-vous cautionné ces contacts occultes, généralement prohibés par l’administration ?

 

7. Selon les notes de Ziad Takieddine saisies par la justice, une réunion s’est tenue le 16 mai 2009 à l’Elysée en présence de Claude Guéant et de votre avocat personnel, Thierry Herzog, afin de « mettre de côté » le mandat d’arrêt visant M. Abdallah Senoussi, l’un des patrons des services de renseignement libyens, condamné en France à une peine de perpétuité par contumace, dans l’attentat terroriste du DC10 UTA, en 1989. Vous êtes-vous engagé auprès du colonel Kadhafi à blanchir judiciairement M. Senoussi, aujourd’hui réclamé par la Cour pénale internationale ?

 

8. Selon des documents saisis en France et au Luxembourg, vous avez autorisé, alors que vous étiez ministre du budget, la création de la société Heine, par où ont transité, le 7 février 1995, 20,3 millions d’euros. Cette société basée au Luxembourg était chargée de distribuer pour le compte de l’entreprise d’Etat DCN des commissions occultes à deux hommes d’affaires (MM. Ziad Takieddine et Abdul Rahman El Assir) actuellement mis en examen dans l’affaire des ventes d’armes du gouvernement français au Pakistan et à l’Arabie saoudite. Vous avez également validé, au sein de l’organisme de garantie d’Etat Coface, le montant de ces commissions accordées tant par la DCN que la Sofresa à ces intermédiaires. Pouvez-vous soutenir n’être pas impliqué personnellement dans cette affaire ?

 

9. Au lendemain de la sentence arbitrale, le 7 juillet 2008, qui a octroyé 403 millions d’euros d’argent public à Bernard Tapie, l’Etat aurait pu faire annuler cette décision prise par cette justice privée. En novembre 2008, la ministre des finances, Christine Lagarde a été informée que l’un des trois arbitres n’avait pas respecté l’obligation de « révélations étendues » à laquelle il était astreint, et n'avait pas déclaré qu'il avait déjà participé par trois fois à des arbitrages auxquels étaient partie Me Maurice Lantourne, l’avocat de Bernard Tapie. Christine Lagarde pouvait donc suspendre le versement de cette somme. Pourquoi ne lui avez-vous pas donné des instructions en ce sens ? Pourquoi, au contraire, ce fait a-t-il été caché au Parlement ?

 

10. Selon des documents et témoignages réunis par Mediapart, des sommes importantes — jusqu’à 50 millions d’euros — auraient été versées en 2007 à votre entourage par le régime de Mouammar Kadhafi, ce que l’ancien dirigeant de la Libye, son fils Saïf al-Islam et Abdallah Senoussi, l’ancien chef des services secrets libyens, avaient affirmé publiquement. Seriez-vous favorable à l’ouverture d’enquêtes judiciaires sur ces soupçons ? 

 

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Après avoir reçu dans le cadre de notre émission Mediapart 2012 quatre candidats à la présidentielle (François Bayrou, Eva Joly, Jean-Luc Mélenchon, François Hollande), Mediapart a proposé à Nicolas Sarkozy un grand entretien diffusé en direct et en vidéo-streaming sur notre site. Edwy Plenel en a fait la demande, dès le 6 mars, auprès du conseiller presse de Nicolas Sarkozy, Franck Louvrier. Voici le verbatim de cette demande :

 

 

Le jour même, Franck Louvrier accusait réception en ces termes : « Merci pour votre invitation. Je prends en compte votre demande et vous tiens au courant.
Bien cordialement»

Après trois semaines d'attente, Edwy Plenel relancait Franck Louvrier, le 30 mars:

 

 

Franck Louvrier répondait le jour même: «A ce jour, je ne vois pas d'opportunité pour faire un entretien. Je vous tiens au courant,
Merci»

 

 

L'opportunité ne signifie pas l'occasion, en français, mais ce qui apparaît opportun. Tout était donc dit... A défaut d'un Nicolas Sarkozy faisant le choix de s'expliquer en direct devant une presse indépendante, nous venons d'adresser par écrit à son équipe nos dix questions. Il nous semble impératif que le président sortant daigne s'expliquer sur ces affaires révélées durant son quinquennat mais dont on s'aperçoit qu'elles ont accompagné une bonne partie de sa vie politique.

 

 

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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 16:44

 

Mardi 17 Avril 2012 à 12:00

 

Grand reporter au journal Marianne En savoir plus sur cet auteur

 

Brocardé par le quotidien « Libération » pour sa négligence administrative à l'égard de son employée de maison, le secrétaire d'Etat en charge du Commerce extérieur laisse sa collaboratrice assumer. La grande classe !

 

(Pierre Lellouche - REAU ALEXIS/SIPA)
(Pierre Lellouche - REAU ALEXIS/SIPA)
Le procédé est suffisamment inélégant pour être épinglé. Brocardé par le quotidien Libération pour avoir employé Claudia M [1], une femme de ménage étrangère « sans papiers » mais détentrice, selon le secrétaire d'Etat en charge du Commerce extérieur, d'une autorisation provisoire de travail, Pierre Lellouche a laissé sa collaboratrice, la sémillante Delphine Bürkli, monter au filet. Conseillère UMP de la Ville de Paris en plus de ses fonction à Bercy – double engagement qui doit suffire à remplir son agenda –, cette dernière s'est donc acusée devant la presse, d'avoir initié avec retard la rédaction des bulletins de salaire de la fée du logis de son « patron », remunérée en chèques emploi-service. « Tout est de ma faute, a-t-elle conclu. J'ai été négligente. J'ai envoyé les déclarations Urssaf avec retard. » Et sur le fond, c'est bien là que le bât blesse !

 

Depuis quand, en effet, une femme politique, de surcroit conseillère ministérielle remunérée par le contribuable, doit-elle s'acquitter de l'intendance domestique de son « patron » ? « Mais chère Madame, depuis que le monde existe. Cela fait partie de la relation de confiance », s'est-on entendu répliquer, avec grandiloquence, parmi les soutiens de Pierre Lellouche qui, de son côté, dénonce avec force « la maneouvre politique », à la veille de la la présidentielle. Ah vraiment une question de confiance ? Dans d'autres pays pourtant, on sait faire preuve de plus de clairvoyance dans ce partage des tâches privées-publiques ! Et cela aussi, il faudrait bien que ça change en France. Chiche ?

[1] Cette femme d'origine mauricienne avait témoigné anonymement un première fois dans Les sans-papiers de la République, documentaire d'Allan Rothschild diffusé le 2 avril sur Canal Plus.
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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 16:30

 

Le Monde.fr | 17.04.2012 à 11h05 • Mis à jour le 17.04.2012 à 15h34

Par Franck Johannès

 
 

Nicolas Sarkozy est revenu, mardi 17 avril sur France Inter, sur l'affaire des fadettes et le procureur de Nanterre, Philippe Courroye, et ne voit toujours pas bien où il pourrait y avoir une difficulté.

Le journaliste de la radio publique, Patrick Cohen, après une question d'un "jeune auditeur" sur la moralisation de la vie publique, a rappelé au chef de l'Etat que la justice dans l'affaire Bettencourt avait été entravée et des journalistes espionnés. "Aucun journaliste n'a été espionné, a répondu Nicolas Sarkozy, il y a eu une procédure en violation du secret de l'instruction... Pourquoi espionner un journaliste pour savoir ce qu'il avait à dire le lendemain dans le journal ?" "Non, pour découvrir ses sources ", répond le journaliste.

Les factures détaillées (fadettes) de trois journalistes du Monde ont bel et bien été examinées, celles de Gérard Davet en juillet 2010 par la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI, le contre-espionnage), afin de découvrir ses sources. Un conseiller du ministre de la justice de l'époque, Michèle Alliot-Marie, a été aussitôt démis de ses fonctions. Les fadettes, à nouveau de Gérard Davet mais aussi de Jacques Follorou ont ensuite été requises, sur ordre du procureur de Nanterre, en septembre 2010, effectivement dans le cadre d'une plainte déposée par l'avocat de Mme Bettencourt pour violation du secret de l'enquête.

Les conversations n'ont pas été écoutées, mais il s'agissait "d'espionner" ou en tous cas d'identifier les sources des journalistes. Les fadettes de Raphaëlle Bacqué ont également été saisies, les policiers ayant confondu son numéro de téléphone avec celui de Jacques Follorou.

 

LES DÉRIVES RÉELLES DU SEPTENNAT DE MITTERRAND

Nicolas Sarkozy n'a pas mentionné ces éléments, aujourd'hui à l'instruction devant le doyen des juges à Paris. Il a contre-attaqué sur les dérives, réelles, des septennats de François Mitterrand.

-"J'ai connu une République où on faisait sauter le navire de Greenpeace et où un photographe mourait parce qu'on avait demandé aux services secrets de faire ça", a lancé M. Sarkozy.

- "Ca n'excuse pas les errements d'aujourd'hui", reprend le journaliste.

- "Il n'y a pas d'errements, assure Nicolas Sarkozy. Tant qu'il n'y a pas de condamnation, il n'y a pas d'errements".

Il y a cependant bien eu condamnation : la cour d'appel de Bordeaux a annulé le 5 mai 2011 l'enquête du procureur de Nanterre en raison de l'atteinte au secret des sources, décision confirmée, et donc définitive, par la Cour de cassation le 6 décembre 2011.

"J'ai connu une République où un président faisait écouter des centaines de personnes dans Paris, a repris Nicolas Sarkozy, parce qu'il ne voulait pas que sa vie privée soit transmise dans la presse", une allusion au scandale des écoutes de l'Elysée sous François Mitterrand. 

- "Le procureur de Nanterre Philippe Courroye s'est bien comporté ?", reprend Patrick Cohen.

- "A ma connaissance, oui, a répondu Nicolas Sarkozy. Mais moi, je ne suis pas le porte-parole du procureur de Nanterre ! M. Philippe Courroye a été pendant des années l'incarnation du juge indépendant. Je rappelle que c'est lui qui a fait mettre en prison Alain Carignon, que c'est lui qui a mis un terme à la carrière de Michel Noir. Que c'est lui à qui M. Pasqua a eu affaire. Ne présentez pas M. Courroye comme un suppôt d'un pouvoir qui serait le mien. C'est faux. La justice est indépendante et le République a beaucoup progressé, c'est la vérité et tout le monde le sait".

 

ATTEINTE AU SECRET DES CORRESPONDANCES

En réalité, les procureurs sont toujours soumis hiérarchiquement au pouvoir politique, et certains plus que d'autres, notamment Philippe Courroye. Nicolas Sarkozy n'est pas son porte-parole, mais c'est son "ami", selon ses propres mots le 24 avril 2009, lorsqu'il l'a promu officier dans l'ordre national du mérite. M. Courroye a effectivement instruit à Lyon des dossiers qui touchaient de près le RPR, mais il était alors juge d'instruction - statutairement indépendant. Le chef de l'Etat avait d'ailleurs annoncé en 2009 qu'il voulait supprimer les juges d'instruction.

Philippe Courroye a été à son tour mis en examen le 17 janvier pour atteinte au secret des correspondances, décision annulée par la cour d'appel de Paris sur un point de procédure, qui sera examiné prochainement par la Cour de cassation. Il devrait en outre comparaître dans les prochains mois devant la formation disciplinaire du Conseil supérieur de la magistrature.

Enfin, Alain Carignon a bien été condamné en 1996 pour "corruption, abus de biens sociaux et subornation de témoin a cinq ans de prison, dont un avec sursis. L'ancien maire RPR de Grenoble est cependant suffisamment rentré en grâce pour avoir été le conseiller politique officieux, au ministère de l'intérieur, d'un très proche du président Sarkozy, Brice Hortefeux, de 2009 à 2011.

Franck Johannès

 

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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 15:08

 

 

 

LE MONDE | 17.04.2012 à 14h54 • Mis à jour le 17.04.2012 à 16h47

Par Rémi Barroux et Justine Boulo

 
 
Le bilan carbone du panier des ménages français.

 

En 2009, chaque Français a acheté en moyenne 700 kg d'aliments, de boissons, de produits ménagers, de parfumerie et d'hygiène. Cela correspond à 1,4 tonne d'émissions carbone (équivalent CO2), soit autant qu'un aller-retour Paris-Pékin en avion. Première du genre, l'étude menée par le commissariat général au développement durable (CGDD) sur "Le contenu carbone du panier de consommation courante" (dans "Le point sur", n° 121, avril 2012) analyse la consommation courante de quelque 20 000 ménages du point de vue de son impact sur le climat.

Le champ étudié représente 16 % des dépenses de consommation des ménages. Premier enseignement, le poids en CO2 du panier varie en fonction de sa composition, de 1 à 25 environ selon les produits. La viande, par exemple, ne représente en moyenne que 8 % du poids du panier et 23 % des dépenses, mais environ un tiers de son contenu carbone.

CATÉGORIES SOCIALES

Le calcul est basé sur l'ensemble du cycle de vie d'un produit, ce qui, pour la viande, sous-entend notamment l'importation de produits servant à l'alimentation du bétail ainsi que le transport. A l'inverse, les fruits et légumes représentent 20 % du poids du panier mais ne contribuent qu'à hauteur de 7 % au contenu carbone.

L'impact carbone varie en fonction de la composition des familles, de l'âge des consommateurs et de leurs catégories sociales. Ainsi, expliquent les auteurs de la note, "le contenu carbone par kilogramme d'achat des ménages ouvriers est supérieur de 8 % à la moyenne, alors que les dépenses par kilo de produits sont inférieures de 10 % à la moyenne". Pour les ouvriers, le contenu carbone pour un euro dépensé est supérieur de 20 % à la moyenne. Pour les cadres, la situation s'inverse et le contenu carbone pour un euro devient inférieur de 15 %. De même, l'impact carbone varie en fonction de la préparation du produit : cru ou cuit, surgelé ou frais, en vrac ou emballé. La moyenne de l'impact carbone d'un légume frais est inférieure de 35 % à celle des conserves.

Cette 1,4 tonne de carbone du "Caddy moyen" est à rapprocher des 12,2 tonnes de gaz à effet de serre émis par habitant pour satisfaire la consommation française (chiffre 2007). Dans une autre étude ("L'empreinte carbone de la consommation des Français : évolution de 1999 à 2007", mars 2012), le CGDD a établi que l'augmentation de l'empreinte carbone était due à l'accroissement de la demande intérieure, + 39 % en dix-huit ans. La part de l'importation dans des secteurs comme les nouvelles technologies, le textile et l'automobile explique que si la quantité de gaz polluants émise sur le territoire a diminué de 7 %, l'empreinte carbone, elle, a augmenté de 14 %.

Rémi Barroux et Justine Boulo

 

 

 

 

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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 14:52

 

 

http://www.bbc.co.uk/news/business-17493024

 

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Le Monde - 17 avril 2012

 

Le nouveau directeur de la BM, Jim Yong Kim, a participé il y a quelques années à un show estudiantin dans lequel il dansait sur "Time of my life" des Black Eyed Peas. Rafraîchissant.

 

*Suivre ce lien "link" pour voir  la vidéo éditée par Le Monde (identique à celle qui apparait ci-dessus...)

 

Avant d'être élu directeur de la Banque mondiale, lundi 16 avril, l'Américain Jim Yong Kim, né en Corée du Sud, a réalisé de brillantes études médicales à Harvard, obtenu un doctorat en anthropologie et a connu l'honneur de devenir le premier Américain d'origine asiatique à diriger une université d'élite de la côte Est, Dartmouth College.

C'est à cette époque qu'il s'est fait connaître pour un de ses nombreux talents cachés, (outre le basketball et le golf, dans lequels il excelle) : le show du rappeur venu de l'espace, ou "singing spaceman". A l'occasion d'un spectacle estudiantin auquel il avait tenu à participer, celui qui n'était encore que président du Dartmouth College avait enfilé sa veste de cuir blanc, ses lunettes 3D et ses bracelets fluorescents pour une performance des plus réjouissantes au rythme de Time of my life des Black Eyed Peas. C'est frais, c'est inattendu, c'est américain, c'est asiatique, c'est sympathique.

Le nouveau patron de la Banque mondiale ne vient pas de la même planète politico-musicale que ses prédécesseurs. Le dernier en date, Robert Zoellick, faisait partie du cercle intime des conseillers en politique internationale de George W. Bush, surnommé par Condoleezza Rice "les Vulcains", du nom du dieu de la divinité du feu et du métal. Paul Wolfowitz, directeur de la Banque mondiale jusqu'en 2005, appartenait lui aussi au cercle très "pince-sans-rire" des néo-conservateurs de l'administration Bush. Une page se tourne.

 

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16 avril 2012 1 16 /04 /avril /2012 14:11

Raymond Aubrac, l’un des fondateurs de « Libération », et grand résistant, comme chacun sait, vient de nous quitter, provoquant un hommage quasi unanime de la classe politique.


Né le 31 juillet 1914 à Vesoul, Raymond Aubrac est parti le 11 avril 2012, suivant de quelques années son épouse, Lucie Aubrac.

Ingénieur civil des Ponts et Chaussé, licencié en droit et titulaire d’un Master of sciences de l’université d’Harvard, résistant, avec son épouse dès 1940, co-fondateur du mouvement « libération sud » délégué à l’assemblée consultative en juin 1944, implacable témoin des atrocités de la gestapo, inspecteur général à la reconstruction du pays, témoin lors du procès Barbie, médiateur aux cotés de Stéphane Hessel, dans l’affaire des sans papiers de l’église st Bernard, décoré de la médaille des « compagnons de la libération », il était aussi l’un des fondateurs du journal « libération », tiré clandestinement à l’époque à 200 000 exemplaires, et il incarnait avec quelques autres l’image même de la résistance. lien

Les « amis de l’Huma » proposent pour honorer sa mémoire une rencontre le dimanche 20 mai à 10h, 24 boulevard Poissonnière, au « Max Linder Panorama », pour découvrir le second volet du film de Pascal Convert et Fabien Beziat « Raymond Aubrac, les années de guerre ». lien

Aujourd’hui, les résistances, impulsées par l’indigné Hessel, sont multiples, et alors que la campagne électorale bat son plein, les indignés refont parler d’eux.

Loin du prosélytisme, ni politique, ni religieux, prônant un mouvement citoyen et non politicien, critiquant ouvertement le système politico-financier, ils prennent l’initiative d’un référendum pour une constituante, du même type que celle réalisée en Islande, et invitent la presse le 19 mars au Jardin du Palais Royal. lien

Mais sur ce qui est arrivé en Islande, c’est quasi silence radio dans nos médias.

Pourtant il s’est passé quelque chose d’historique dans ce pays de 320 000 habitants lequel avait contracté une dette de 6 fois le PIB.

J’avais évoqué dans un article ancien le succès d’un certain Jon Gnarr, une sorte de « Coluche » islandais, gagnant la mairie de la capitale islandaise, avec 34,7% des suffrages, porté par son mouvement « le meilleur parti ».

Cet ancien bassiste du groupe punk islandais Nefrennsli (en français, écoulement nasal), et aussi comédien, scénariste, avait prévenu ses concitoyens qu’il était hors de question qu’il tienne ses promesses.

Pour lutter contre la corruption cachée, il préconisait la « corruption ouverte ».

Pour décrire le « tsunami » politique islandais qui s’est produit, il faut revenir en 2008 lorsque la principale banque du pays a été nationalisée, provoquant l’effondrement de la monnaie, la suspension de l’activité de la bourse, la banqueroute du pays, et des élections anticipées en 2009 entrainant la démission du 1er ministre et du gouvernement.

Le premier ministre, Geir Haarde s’est retrouvé à la barre du tribunal, et Interpol a lancé un mandat d’arrêt international contre l’ancien président Sigurdur Einarsson.

Une loi prévoyait le remboursement de la dette de 3 500 millions d’euros, qu’auraient du payer toutes les familles islandaises pendant 15 ans a un taux d’intérêt de 5%.

Le peuple islandais en colère est descendu dans la rue, demandant que cette loi soit soumise à référendum, et en mars 2010, la réponse des citoyens islandais a été Non au paiement de la dette par 93% des voix.

Ils ont remis ça en avril 2011 refusant un nouveau référendum sur le paiement de la dette.

Plusieurs banquiers et cadres supérieurs sont maintenant inquiétés par la justice, et suite à une enquête d’Interpol, beaucoup de banquiers menacés ont quitté le pays. lien

Une nouvelle assemblée a été élue, basée sur le choix de 25 citoyens sans filiation politique, et l’assemblée constituante a commencé ses travaux en février 2011 afin de présenter un projet de « grande Charte » qui devra être validée par l’actuel parlement, et par celui qui sortira prochainement des urnes.

En fin de compte, l’Islande à terminé l’an née 2011 avec une croissance économique de 2,1%, et selon les prévisions de la Commission européenne, elle va faire le triple du taux de croissance attendue par l’UE en 2012. lien

Le président Islandais, Olafur Ragnar Grimsson explique sur ce lien pourquoi, après avoir été le premier pays d’Europe frappé par la crise en 2008, son pays parvient à s’en sortir, alors que l’U.E s’y enfonce chaque jour un peu plus.

Cette révolution citoyenne économique et politique a fait l’objet d’un débat sur « arrêt sur image » que l’on peut découvrir sur ce lien.

Mais revenons aux indignés.

Des marches démarrant des 4 coins de France les 14 et 15 avril devraient arriver le 21 avril à Paris, se concrétisant par une manifestation avec le leitmotiv : « ils ne nous représentent pas ! » partant des Halles jusqu’à la place de la Concorde et du Champ de Mars.

Pour rejoindre ces marches, il existe un site commun qui donne tous les renseignements à ceux qui voudraient s’y joindre.

Le samedi 28 avril, à 15 heures, place du Chatelet, ils proposent une parade festive : « les fanfares s’indignent ».

Leur programme est clair :

« Face à une crise financière qui déstabilise les états et donne aux marchés tous les droits, face aux outrances du libéralisme qui cassent les services publics et imposent l’austérité aux plus démunis, face à l’impératif des ressources qui épuise nos ressources naturelles et confond développement économique et bien-être social, face aux politique xénophobes et sécuritaires qui exploitent les peurs, stigmatisent les chômeurs et les immigrés, méprisent les mal-logés et les sans abris, face a une société individualiste qui encourage l’égoïsme et le repli sur soi », des musiciens venus de France, d’Italie, d’Espagne, de Belgique, d’Allemagne…proposeront au son des fanfares et des brass-bands une résistance festive, joyeuse et solidaire. lien

Le 1er mai, des assemblées populaires seront organisées, suivies le 5 mai par un « transition day  ». lien

Puis le 12 mai, ils proposent une journée mondiale d’action pour une « réelle démocratie maintenant  », appelant à un rassemblement Place de la Concorde, (lien) qui débouchera sur un appel à une grève internationale le 15 mai.

On le voit, quelque soit le candidat que les urnes auront désigné le 6 mai, les indignés sont porteurs d’un projet qu’ils n’entendent pas abandonner.

Jean-Luc Mélenchon, comme en écho, affirme que d’ici peu, on va assister à l’effondrement de la droite.

Alors qu’Hollande et Sarközi ont enfin décidé de faire campagne en plein air, après Jean-Luc Mélenchon et sa démonstration de force sur la plage du Prado, qui a réuni 120 000 citoyens, (vidéo), celui-ci a déclaré le 15 avril à Pau : «  dans la semaine d’importants mouvements de décisions vont se prendre dans l’esprit des gens, parce que la droite est en train de dévisser et donc il va y avoir une réorganisation dans les consciences de ce qui est nécessaire » ajoutant « toute la dernière semaine, c’est une période de grands rapides, la situation est très dense, très concentrée, les informations vont vite et je m’attends à des évènements qui soient des petits déclencheurs » lien

Pourtant à Marseille, ce n’était pas gagné d’avance : le maire de la ville ayant essayé en vain d’empêcher le rassemblement, multipliant les paperasses, et les pressions, alors que, comme le faisait remarquer le candidat du Front de Gauche, « eux s’installent place de la Concorde sans rien demander à personne et les autres dans les bois », évoquant les sorties en plein air de Sarközi et de Hollande. lien

Il est devenu en quelques semaines l’anti-Sarközi parfait, déclarant qu’il veut mettre celui-ci « à terre  », évoquant la chance du métissage, saluant arabes et berbères par qui « sont venus en Europe la Science, les mathématiques et la médecine  » au moment ou « l’obscurantisme jetait à terre l’esprit humain », déclarant que « Marseille est la plus française des villes de notre République ».

En effet, c’est bien aux Arabes que nous devons ces 3 autres institutions : l’Université, l’Hôpital et l’Observatoire, s’il faut en croire 2 chercheurs de l’Université de Leeds, R.Y. Ebied et M.J.L. Young. lien

Ils sont les auteurs d’un livre passionnant « Arab stories, East and West  » paru en 1977. lien

Atteignant le 12 avril, selon un sondage CSA, la barre des 17%, (lien), Jean-Luc Mélenchon regrette que les deux autres candidats de cette gauche radicale, Philippe Poutou, et Nathalie Arthaud ne le rejoignent pas, lui permettant ainsi de s’imposer définitivement devant Marine Le Pen. lien

A Marseille, il les a invités à le rejoindre en clamant : « Vous aussi vous avez votre place dans ce concert magnifique qui porte enfin l’espoir à gauche ! » (lien), mais il est aussi en guerre contre le FN, à qui il n’entend pas laisser le symbole tricolore de la Patrie. lien

Car, comme dit mon vieil ami africain : « le puits n’est pas trop profond, c’est la corde qui est trop courte  ».

 

L’image illustrant l’article provient de « gaucheunitaire05.hautefort.com »


Olivier Cabanel

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16 avril 2012 1 16 /04 /avril /2012 13:47

 

 

yetiblog.org
Publié le 16/04/2012 à 12h07

 

 

Oulala ! Oh que ça commence à gonfler cette manie de brailler des chiffres à l’emporte-pièce concernant la fréquentation des dernières manifestations de candidature de nos politiques. Et que nous étions 100 000, et que nous étions 140 000, et que les autres n’étaient que vingt petits mille... On va régler les choses avec une méthode scien-ti-fique, foi de Yéti !

Mon mode de calcul est simple et a au moins le mérite d’être identique pour tout le monde. Il repose sur deux critères :

  • la surface occupée en m2 ;
  • la moyenne de deux personnes/m2 (bien sûr, il peut y avoir le double de personnes sur un m2, mais aussi beaucoup moins par endroit, et l’on doit pondérer par les espaces inoccupables de l’espace considéré : arbres, bancs publics, abribus, scène principale, backstage...)

Le nombre de manifestants selon le Yéti

Appliquons cette méthode de calcul pour les deux grosses manifs du dimanche 15 avril, celle de la Concorde et celle de Vincennes, augmentées de la « prise de la Bastille » du 18 mars par le Front de Gauche :

  • la manifestation de Nicolas Sarkozy occupa aux dires des observateurs 1/3 environ de la place de la Concorde, soit 84 000 m2 : 3 = 28 000 m2 ; soit environ 56 000 personnes ;
  • la manifestation de François Hollande couvrit l’ensemble de l’esplanade du château de Vincennes, soit 30 à 35 000 m2 ; soit en prenant la fourchette haute, environ 70 000 personnes ;
  • la manifestation de Jean-Luc Mélenchon le 18 mars occupa la totalité de la place de la Bastille (32 250 m2), plus environ 700 mètres de la rue du Fauboug Saint-Antoine (entre Bastille et Ledru-Rollin), remplie, comme je l’ai vérifié moi-même, de manifestants qui ne parvinrent jamais à la Bastille (soit 700 m (longueur) x 20 m (largeur) = 14 000 m2) ; soit au total 46 250 m2 ; soit environ 92 000 personnes.

Ronchonneurs, mégoteurs et pandores besogneux

Oui, oui, ça va ronchonner dans tous les coins, y compris dans le mien. Y en a des qui vont chicaner. Parler des gens qui arrivent trop tard pour cause de garde de mômes, de ceux qui partent plus tôt pour cause de lait sur le feu, de l’évolution de la densité dans le temps...

Que les mégoteurs proposent une autre méthode de comptabilité. Qu’est-ce qu’ils préfèrent ? Prendre pour argent comptant les annonces surexcitées au micro d’une scène partisane surchauffée ? La compta sur les doigts des braves pandores, si besogneuse qu’ils en oublient chaque fois un manifestant sur deux ?

Je pense que ma petite méthode est un peu plus en phase avec la réalité. En tout cas, une réalité identique pour tous. Avec sa part de marge d’erreur (à côté de celle des sondages, c’est de la gnognotte). Mais permettant au moins une comparaison entre les différentes démonstrations de force.

Allez zou, emballé c’est pesé ! Faudra que je pense à déposer un brevet, sur ce coup-là, moi...

 

 

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