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2 mai 2012 3 02 /05 /mai /2012 15:00

 

 

Aux armes etc. 02/05/2012 à 13h35
François Krug | Journaliste Rue89

 

Nicolas Sarkozy sur l’esplanade du Trocadéro à Paris, le 1er mai 2012 (LIONEL BONAVENTURE/AFP)

 

Au Trocadéro, on ne voyait plus qu’eux : des drapeaux tricolores partout, jusqu’à en oublier que le meeting devait être consacré au travail. Nicolas Sarkozy a bien démontré que « le 1er mai n’appartient à personne », mais le patriotisme et le bleu-blanc-rouge lui appartiendraient-ils ?

Au début, on n’y avait pas prêté attention. Au fil de la campagne, l’évidence s’est imposée :

  • à Marseille, premier grand meeting du Président, les drapeaux avaient été confiés aux jeunes militants et n’occupaient qu’un carré devant la scène ;
  • à La Concorde, un mois plus tard, on les distribuait généreusement au public, dès les portiques de sécurité passés ;
  • au Raincy, la semaine dernière, les drapeaux transformaient un banal discours dans un gymnase municipal en parade du 14 Juillet ;
  • au Trocadéro, les Jeunes Populaires les distribuaient tout autour de la place aux arrivants, et on faisait aussi la queue devant le camion où ils éventraient à la chaîne des cartons de drapeaux.

Le rouge contre le bleu-blanc-rouge

Ces cartons avaient été fournis par Auver Prime, spécialiste des accessoires pour supporters basé à Sète (Hérault), qui compte par exemple parmi ses clients le Losc de Lille.

L’entreprise ne nous a pas précisé la quantité fournie à l’UMP, ni le montant de la facture. Chez le concurrent Doublet, le drapeau tricolore se vend un euro pièce.

Nicolas Sarkozy n’avait donc pris aucun risque en prévoyant, deux jours plus tôt, qu’il parlerait « devant une marée de drapeaux tricolores ».

Les deux caméras montées sur grue pour l’occasion – l’une pour les panoramiques sur fond de tour Eiffel, l’autre survolant la foule – ne pouvaient que renforcer l’effet. Les télespectateurs de BFM-TV seraient impressionnés.

C’est justement aux couleurs de la République que Nicolas Sarkozy a consacré l’introduction de son discours, poussant sans surprise le public à agiter un peu plus ses drapeaux :

« Regardez les cortèges [syndicaux, ndlr]. Ils ont choisi de défiler avec le drapeau rouge, nous avons choisi de nous rassembler sous le drapeau tricolore [...]. Le drapeau rouge, c’est le drapeau d’un parti. Le drapeau tricolore, c’est le drapeau de la France. Notre drapeau, c’est celui de la France. »

 

 

Le discours de Nicolas Sarkozy au Trocadéro

C’est aussi le drapeau que le Président-candidat a utilisé, pour vendre son « nouveau modèle social » et offrir aux médias la phrase à retenir :

« Je le dis aux syndicats : posez le drapeau rouge et servez la France, servez les travailleurs qui vous font confiance. »

« Peuple de France »... ou peuple de droite ?

Choisir son drapeau, ce serait donc choisir son camp – et une vision de la France. D’un côté, ce « peuple de gauche » auquel François Hollande s’adresserait. De l’autre, ce « peuple de France » qui ne serait pas animé par l’idéologie, mais par l’amour de la patrie.

Dans la pensée sarkozyste, il n’existe donc pas de « peuple de droite ». Le public du Trocadéro, dans l’ensemble plutôt BCBG, ressemblait pourtant à l’idée qu’un porteur de drapeau rouge pourrait se faire de ce peuple-là.

C’est toute l’utilité du drapeau tricolore : puisqu’il appartient à tous les Français, ceux qui le brandissent représentent bien la France entière, et ce, malgré les apparences, sans distinctions sociales ou idéologiques.

Cet appel au drapeau permet aussi à Nicolas Sarkozy de renvoyer dos-à-dos le Front national et le PS :

  • le FN brandit traditionnellement des drapeaux tricolores lors de son défilé du 1er mai : cette année, Nicolas Sarkozy ne lui a pas laissé le monopole du bleu-blanc-rouge ;
  • les socialistes n’ont jamais été très à l’aise avec les symboles patriotiques : Ségolène Royal avait appelé à les reprendre à la droite et à l’extrême droite en 2007, suscitant les railleries d’une partie de la gauche, puis à nouveau en 2011 lors de la primaire, sans grand succès.

En 2007, Ségolène Royal déclarait même que « tous les Français devraient avoir chez eux le drapeau tricolore ». En 2012, Nicolas Sarkozy semble faire écho à son ex-adversaire, en célébrant ces Etats-Unis où on n’hésite pas à planter un drapeau devant sa maison...

Au Trocadéro, l’ambiance patriotique était renforcée par la statue équestre de Foch, qui domine la place et faisait face à Nicolas Sarkozy. Le maréchal de France n’avait sans doute pas vu autant de drapeaux tricolores depuis la victoire de 1918.

C’est à un autre militaire que Nicolas Sarkozy pensait : de Gaulle, qui avait lui aussi défié les syndicats un 1er mai. En 1950, il avait réuni ses partisans à Bagatelle, lui aussi pour parler du travail.

Rejouer le 30 mai 1968

Le Président n’a pas résisté au plaisir de citer le général, qui avait déclaré ce jour-là :

« Il n’est que de nous voir pour être sûr que notre peuple n’est aucunement disposé à terminer sa carrière. Il n’est que de nous voir pour discerner où les travailleurs mettent aujourd’hui leur espérance. La masse immense que voilà prouve aux insulteurs que rien n’est perdu pour la France. »

Soixante-deux ans plus tard, Nicolas Sarkozy n’avait donc qu’à se servir dans le discours de de Gaulle pour nourrir le sien. En oubliant au passage que malgré cette « masse immense », le général entamait huit ans de traversée du désert.

C’est sans doute à un autre épisode du gaullisme que pense Nicolas Sarkozy. Le 30 mai 1968, ce que la droite n’appelait pas encore la « majorité silencieuse » avait remonté les Champs-Elysées pour mettre fin au désordre soixante-huitard.

On avait, déjà, ressorti les drapeaux et parlé d’une « marée » tricolore. En 1968, en jouant sur le patriotisme, la droite avait inversé la tendance. Dimanche, on saura si cette vieille recette marche encore.

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2 mai 2012 3 02 /05 /mai /2012 14:23

 

 

Ciné Filles
Comédie musicale en VO
de Marie-Hélène Courtin

10, 11 et 12 Mai 2012 à 21 h 
au Télémac Théâtre  

 14 rue Fernand Pelloutier 30900 Nîmes

C’est la dernière soirée d’un cinéma de quartier qui va fermer pour laisser la place à un Mac Do.
Plutôt que de se lamenter, Josette et Monique, les deux femmes de ménage, décident de faire la fête avant de se dire adieu.
Dans l'arrière-salle, elles égrènent leurs souvenirs - bien sûr cinématographiques - car, quoique femmes de ménage, elles sont éminemment cinéphiles...
Au programme, chansons et musiques de film, bien sûr, mais également anecdotes de stars, répliques célèbres...
L'opposition de caractère entre les deux personnages crée des situations cocasses.
Les dialogues font mouche, l'accordéon valse, la guitare swingue....

Avec Michèle Lého et Marie-Hélène Courtin pour la 1ère fois ensemble sur scène.
A ne pas manquer !
Pour le prix d'une place, vous aurez les deux !

Prix des places:

12€, 8€ (adhérents), 5€ (étudiants et chômeurs)

Renseignements/Réservations: 04 66 21 07 60

theatretelemac@aol.com

                                                             http://www.mariehelenecourtin.fr/

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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 17:53

 

Nous apprenons avec stupéfaction que Monsieur Nicolas Sarkozy aurait déposé plainte contre nous en saisissant le Procureur de la République de Paris d’une plainte visant des faits de faux et usage de faux, recel et diffusion de fausses nouvelles. Cette démarche exceptionnelle vise à contourner la procédure spéciale prévue par la loi sur la presse. On le comprend mieux ainsi. Une procédure du chef de diffamation aurait exigé un débat public devant le Tribunal correctionnel ainsi que la production des preuves et des témoins, ce que, manifestement, M. Nicolas Sarkozy ne veut pas.

Il a préféré, avec le concours du Procureur de la République, placé sous son autorité, faire le choix d’une procédure secrète, à l’abri, qui vise à intimider les journalistes dans l’exercice de leur mission constitutionnelle d’information du public.

Les citoyens apprécieront la rapidité avec laquelle le ministère public aura prêté son concours pour ouvrir une enquête préliminaire sur des faits intéressant ès qualités le candidat à l’élection présidentielle en 2007 alors qu’il s’obstine depuis des mois, malgré l'ampleur de nos révélations répétées, à refuser d’enquêter sur un possible financement illicite de la campagne présidentielle de M. Nicolas Sarkozy en 2007.

Il s’agit d’un processus rigoureusement identique à celui que nous avons connu dans l’affaire Bettencourt. Au passage, une telle procédure permet de contourner la loi protégeant le secret des sources des journalistes. Ces procédés portent la marque du régime.

Nous réaffirmons avoir effectué un travail sérieux, en toute indépendance et avoir respecté nos obligations déontologiques.

Aucune procédure, ni aucune manœuvre, ne nous empêchera de contribuer au débat public par la publication d’informations au cœur du fonctionnement de notre démocratie.

Ni la communauté professionnelle des journalistes ni l’ensemble des citoyens ne peuvent accepter pareille mise en cause de la presse et de ce qu’elle révèle.

Paris, lundi 30 avril 2012

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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 14:52
| Par Louise Fessard et Carine Fouteau

Lire aussi

Pourquoi les autorités françaises n'arrêtent-elles pas Bachir Saleh, ex-directeur de cabinet de Kadhafi, pour le remettre aux autorités libyennes qui le réclament pour “escroquerie” ? Le premier ministre François Fillon a indiqué lundi matin sur RTL qu'il ne disposait d'« aucune trace d'un mandat international » visant ce proche du dictateur déchu, accueilli à bras ouverts par les autorités françaises. « Si naturellement il y avait un mandat international contre lui, la France le remettrait à la disposition de la justice après un échange avec le Niger qui est nécessaire compte tenu de son état de diplomate », a précisé François Fillon.

 

Capture d'écran du site d'Interpol 
Capture d'écran du site d'Interpol© LF

Bachir Saleh est donc bien recherché par Interpol et le premier ministre ne peut l'ignorer. Il suffit de consulter sa fiche sur le site de l'organisation internationale, où il figure sous son troisième nom, Bashir El Shrkawi, réclamé par la Libye pour escroquerie. 

« Les notices rouges sont l'un des moyens par lesquels Interpol informe ses 190 pays membres qu'un mandat d'arrêt a été délivré par une autorité judiciaire à l'encontre d'une personne, explique le service de presse d'Interpol, contacté. Il ne s'agit pas de mandats d'arrêts internationaux. Les personnes concernées sont recherchées par des tribunaux nationaux (ou des tribunaux pénaux internationaux, le cas échéant), et le rôle d'Interpol est d'aider les services de police à les identifier ou à les localiser en vue de leur arrestation et de leur extradition. »

 

Même si Interpol ne peut obliger un pays membre à arrêter une personne recherchée, « nombre de pays membres, toutefois, accordent à  la notice rouge la valeur d'une demande d'arrestation provisoire, surtout s'ils sont liés au pays requérant par un traité bilatéral d'extradition », précise Interpol.

L'un des avocats de Bachir Saleh, Me Marcel Ceccaldi, a confirmé ce midi à l'AFP que son client faisait bien l'objet d'un mandat d'arrêt signalé par Interpol à la demande de Tripoli. « Comment Interpol peut-il diffuser un ordre d'arrestation provisoire à la demande des autorités libyennes ? » s'est indigné l'avocat. « Qu'est-ce que la Libye ? Les islamistes de Tripoli ? Les sécessionnistes de Benghazi ? Les bandes armées de Misrata ?» a-t-il ajouté. « Quel pays démocratique prendrait le risque d'arrêter quelqu'un pour le transférer en Libye ?» a-t-il poursuivi.

La France fait-elle la même analyse que l'avocat ? Toujours est-il que, comme l'a révélé le Canard enchaîné début avril, Bachir Saleh a bénéficié d'une incroyable protection de la part des autorités françaises. Le ministre de l'intérieur Claude Guéant a ainsi reconnu lui avoir attribué un permis de séjour au titre de la famille. En matière de regroupement familial, les conditions d’attribution sont pourtant strictes – elles ont été durcies par Nicolas Sarkozy lui-même en 2003 et 2006 puis par Brice Hortefeux en 2007 – et ne dépendent pas du pouvoir discrétionnaire du préfet. Celui-ci délivre ou non le titre de séjour en fonction de plusieurs critères.

Le ministre de l’intérieur, Claude Guéant, pour justifier la présence de Bachir Saleh sur le sol français, a récemment indiqué au Canard enchaîné que le ressortissant libyen bénéficiait « d’une autorisation provisoire de séjour pour trois mois puisque sa famille réside en France ».

Outre l’ironie, voire l’indécence, qu’il y a pour un homme qui n’a eu de cesse de vouloir restreindre les entrées d’étrangers au titre de la famille de mettre en avant cet aspect, son assertion révèle quelques ambiguïtés. Seule son épouse, et non pas sa “famille” au sens large, est susceptible de lui permettre d’obtenir un titre de séjour au nom du regroupement familial. En tant que conjoint, elle doit en avoir elle-même déposé la demande, être installée régulièrement en France depuis au moins 18 mois, justifier de ressources d’un certain montant et d’un logement d’une certaine superficie et se conformer « aux principes essentiels qui, conformément aux lois de la République, régissent la vie familiale en France »

Selon la législation en vigueur, le maire instruit la demande et donne un avis concernant le respect des conditions de logement et de ressources. Lorsque les critères sont réunis, une carte de séjour temporaire portant la mention “vie privée et familiale” est délivrée. À la différence de ce qu’affirme le ministre de l’intérieur, cette carte est valable un an (elle est par ailleurs renouvelable et permet de travailler). Mercredi 25 avril, l'épouse de l'ex-chef de cabinet de Kadhafi a été condamnée à deux ans de prison avec sursis par le tribunal correctionnel Bourg-en-Bresse pour avoir employé quatre personnes « dans des conditions de travail et de vie indignes ».

Toujours selon Le Canard enchaîné, c'est l'ambassadeur de France en Tunisie, Boris Boillon, qui a veillé à son exfiltration de Libye dans un jet privé appartenant à l'homme d'affaires Alexandre Djouhri. Surnommé le “caissier de Kadhafi”, Bachir Saleh était le responsable du Libyan African Portfolio (LAP), un fonds souverain libyen crédité de plus de 40 milliards de dollars, qui a servi à de nombreuses opérations d'investissement sous l'ère Kadhafi. Est-il poursuivi par les autorités libyennes pour des escroqueries commises dans ce cadre ? Contacté ce matin, l'ambassadeur de Libye en France, Abuhamoud Al Shibani, n'a pas souhaité répondre à nos questions.  

François Fillon a par ailleurs affirmé ce lundi matin sur RTL que M. Saleh dispose d'un « passeport diplomatique du Niger » (obtenu grâce aux « réseaux de la Françafrique » selon le Canard enchaîné) et serait donc « protégé par l'immunité diplomatique ». Pas de chance, décidément, pour le premier ministre, le Niger a fait savoir en début d'après-midi que ce passeport avait été rendu en mars par Bachir Saleh.

 

 

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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 14:38
Marianne - Lundi 30 Avril 2012 à 12:00

 

Variae Variae
Engagé politiquement au côté de François Hollande comme responsable de son site de campagne... En savoir plus sur cet auteur

 

Mediapart publie un document attestant d'un financement de la campagne 2007 de Nicolas Sarkozy. La solution adoptée pour s'en dépatouiller : crier au scandale et à la «diversion» de la gauche à une semaine du 2e tour. Suite à ces propos de Nathalie Kosciusko-Morizet, notre blogueur associé Romain Pigenel lui adresse une petite lettre pleine d'ironie.

 

(Nathalie Kosciusko-Morizet - NPB/WENN.COM/SIPA)
(Nathalie Kosciusko-Morizet - NPB/WENN.COM/SIPA)
« Gênée par le retour de Dominique Strauss-Kahn, l’équipe de François Hollande tente une diversion. Elle est grossière. », écrivez-vous, Madame Kosciusko-Morizet. Dans un communiqué que vous avez envoyé en tant que porte-parole de Nicolas Sarkozy, suite à la publication par Mediapart d’un document semblant prouver qu’un ordre de paiement de 50 millions d’euros avait été passé, par le gouvernement libyen, au profit de votre candidat en 2007.

Comment ne pas y avoir pensé plus tôt ! Mediapart, bulletin de liaison interne de « l’équipe Hollande », a volé au secours de cette dernière, alors qu’elle est en besoin désespéré de diversion.

Diversion sur l’accusation mensongère qu’a portée votre collègue Valérie Rosso-Debord contre Najat Belkacem, l’accusant à tort de faire actuellement partie du Conseil de la communauté marocaine de l’étranger, et donc d’être une sorte d’agent de l’anti-France, si on explicite un peu.

Diversion sur les accusations infondées et démenties de Nicolas Sarkozy, votre candidat, qui a prétendu que Tariq Ramadan, suivant un « appel de 700 mosquées », appelle à voter François Hollande.

Diversion sur les mensonges permanents et répétés du même, qui un jour organise une fête du « vrai travail » en niant le lendemain avoir jamais utilisé cette expression ; qui raconte être allé à Fukushima pour ensuite piteusement reconnaître qu’il ne s’est pas même approché de la centrale ; qui prétend avoir voté des lois … alors qu’il n’était même pas encore député.

Diversion sur les chiffres du chômage calamiteux qui viennent de tomber, ce chômage que vous nous aviez promis à 5% sous peine de sanction contre le président en 2007, et qui aujourd’hui s’élève joyeusement à 10%.

Diversion sur ce satané 45%, ce score auquel Nicolas Sarkozy reste désespérément bloqué dans les sondages, après avoir tout tenté depuis le 22 avril, et même vendu son âme politique en amincissant à l’extrême – c’est un euphémisme – la digue entre UMP et FN.

Diversion sur sa proposition d’accorder « la présomption de légitime défense », une sorte de permis de tuer, aux policiers, proposition directement piochée dans le programme de Marine Le Pen. Alors qu’il dit aujourd’hui n’avoir aucunement modifié son discours depuis le premier tour. Encore un mensonge !

Diversion sur l’autre mise en cause du jour dans votre camp, celle d’Edouard Balladur au sujet du financement de sa campagne de 1995, par son propre trésorier de l’époque, René Galy-Dejean.

Un peu de générosité, chère NKM ! Si vous aviez, dans votre camp, autant d’horribles informations à cacher que celles que je viens de récapituler, je suis sûr que vous emploieriez les mêmes moyens de diversion que la gauche hollando-mediapartienne.

 

Madame NKM... N'essayez pas de faire «diversion»!
Retrouvez Romain Pigenel sur son blog.
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27 avril 2012 5 27 /04 /avril /2012 14:47

 

 

Rue89 - Justice 27/04/2012 à 15h24

 

 

 

Des timbres de 1944 à l’effigie du maréchal Pétain (Hispalois/Wikimedia Commons/CC)

 

« Un grand rassemblement » le 1er mai autour du « vrai travail »... Depuis lundi, de nombreux partis ou médias ont souligné l’ambiguïté de cette initiative lancée par Nicolas Sarkozy, le maréchal Pétain ayant lui aussi essayé de reprendre le 1er Mai aux syndicats. Nicolas Sarkozy a mis jeudi ces parallèles au compte de la « stupidité ».

Ce qui est moins connu, c’est que plusieurs citoyens anonymes ont, ces dernières années, été condamnés après avoir comparé la politique gouvernementale à celle de Vichy. Retour sur trois procès.

1 L’anarchiste jurassien

 

Parce qu’il avait comparé Nicolas Sarkozy à Pétain dans un e-mail, Romain Dunand, animateur de 35 ans qui militait dans la section de la CNT du Jura et dans le collectif RESF local, a comparu devant la justice le 17 janvier 2007.

Le 19 décembre 2006, il avait envoyé au ministère de l’Intérieur un e-mail intitulé « Bas les pattes sur Florimond Guimard », pour dénoncer la garde à vue d’un instituteur marseillais poursuivi après s’être opposé à l’expulsion d’un sans-papiers :

« Voilà donc Vichy qui revient ; Pétain avait donc oublié ses chiens ! »

Quelques mois plus tard, alors que Romain Dunand croit l’affaire oubliée, Nicolas Sarkozy saisit le ministère de la Justice pour « outrage ». Son avocat réclame un euro symbolique de dommages et intérêts.

Dans le procès verbal du jugement en appel, on peut lire :

« Une telle assimilation [entre la politique du ministère de l’Intérieur et celle du gouvernement de Vichy, ndlr], qui vient conforter et renforcer l’accusation de racisme, est, en raison de l’opprobre qui s’attache au régime de Vichy, offensante envers le ministre de l’Intérieur, qu’elle excède par sa gravité les limites de la liberté d’expression politique sans contrevenir ni aux principes constitutionnels ni [à la liberté d’expression]. »

  • Condamnation le 15 février 2008 par la 10e chambre correctionnelle de Paris : 800 euros d’amende et 1 euro symbolique de dommages et intérêts.
  • Condamnation en appel le 26 novembre 2008 : 800 euros d’amende, dont 600 avec sursis.

Lors de ce procès, l’historien et militant Maurice Rajsfus avait été cité comme témoin aux côtés de l’anthropologue Emmanuel Terray, qui avait lui-même publié dès 2006 un texte affirmant dans certains cas la « légitimité » de la comparaison de la politique gouvernementale envers les étrangers et de la politique anti-juive du gouvernement de Vichy.

Contacté par Rue89, Maurice Rajsfus indique que son soutien à Romain Dunand en 2008 constituait une « démarche citoyenne » :

« Quand Nicolas Sarkozy déclare que “Le Pen est compatible avec la République”, eh bien ça me paraît beaucoup plus grave. »

2 La militante de Vesoul

 

En décembre 2007, choquée par l’expulsion d’une jeune géorgienne dans sa ville de Vesoul, Simone Levavasseur, militante syndicale, politique et associative, écrit sous le coup de la colère au préfet de la Haute-Saône pour lui signifier qu’il « déshonore la France » :

« Il ne faut pas être profondément d’origine française pour le comprendre, ou bien être nostalgique de la période hitlérienne. »

A la veille des élections cantonales où elle se présente sur une liste des Verts, Simone Levavasseur est convoquée au commissariat. Le préfet porte plainte et demande un euro symbolique. La procureure requiert 400 euros d’amende.

Pour Randall Schwerdorffer, avocat de Simone Levavasseur :

« On n’outrage pas. On interpelle très fermement et très vivement dans un contexte politique. »

  • Condamnation le 19 février 2009 par le tribunal correctionnel de Vesoul : une amende de 300 euros pour outrage et 1 euro symbolique de dommages et intérêts au préfet Lamy.
  • Transformation en simple sursis de cette peine le 1er avril 2010 par la cour d’appel de Besançon.
3 Les quatre de Tours

 

Les Tourangeaux Jean-Christophe Berrier et Muriel El Kolli (de Soif d’UtopieS), et Chantal Beauchamp et Abd-El-Kader Ait Mohamed (de RESF) militaient contre l’utilisation du fichier Base élèves par l’administration, soupçonnée de s’en servir pour recueillir des information sur les enfants.

Ils publient en 2010 un communiqué assimilant les pratiques de la police à l’égard des sans-papiers aux « méthodes employées sous Vichy ».

Brice Hortefeux, alors ministre de l’Intérieur, porte plainte en 2010, pour « diffamation publique contre les administrations publiques ».

  • Condamnation le 5 avril 2011 par le tribunal correctionnel de Tours : trois des Tourangeaux ont été condamnés à 500 euros d’amende avec sursis, plus 300 euros de dommages et intérêts.
  • La peine est alourdie le 10 avril 2012 par la cour d’appel d’Orléans : ils devront également verser 6 000 euros solidairement pour la partie civile (le ministère de l’Intérieur) et 120 euros de taxe chacun.

Les quatre de Tours, qui ont été soutenus par onze intellectuels et militants cités comme témoins durant leur procès, ont fait savoir qu’ils comptaient maintenant se pourvoir en cassation.

Dès le début de l’affaire, les quatre militants s’étaient étonnés d’un « deux poids, deux mesures » :

« Des éditorialistes célèbres, des intellectuels ou des grands noms de la politique ayant effectué des comparaisons analogues ne seront jamais traduits devant les tribunaux ! »

Le 26 octobre 2009, le numéro deux du PCF, Pierre Laurent, avait qualifié le débat sur l’identité nationale de « retour du pétainisme le plus nauséabond ». Dans Marianne du 7 août 2010, Michel Rocard avait lancé à propos de la proposition de loi instaurant la responsabilité pénale collective pour les parents de mineurs délinquants :

« On n’avait pas vu ça depuis Vichy, on n’avait pas vu ça depuis les nazis. »

Ils n’ont pas été inquiétés.

 

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27 avril 2012 5 27 /04 /avril /2012 14:41

Recadrage | Facebook n’en finit pas de gagner du terrain sur l’intimité de ses abonnés. Au grand dam de notre reporter

http://www.telerama.fr/medias/adieu-facebook-je-t-aimais-bien,80720.php

 

Le 26/04/2012 à 15h24 - Mis à jour le 26/04/2012 à 17h54
Nicolas Delesalle - Télérama n° 3250

 

Illustration : Emmanuel Ferrari.

 

Comment en est-on arrivé là ? Quand tu as débarqué dans nos vies, fin 2007, on t'a d'abord regardé de biais. Tu avais 3 ans. Tu sentais le neuf. Tu venais des Etats-Unis. De Harvard. A quoi pouvais-tu bien servir ? Par curiosité, on a commencé à te fréquenter. Tu nous as montré des jeux, on y a tué quelques heures, avant de se détourner. Mais tu devenais populaire, du monde tournait autour de toi, tu nous permettais de renouer avec des amours perdues, des amitiés accidentées, des copains de collège. Nos préventions sont tombées.

Grâce à toi, on organisait des fêtes en trois clics, on pouvait papoter à quatre sur messagerie pour décider d'un ciné, on partageait le dernier lien en vue, et pas seulement du léger, mais des articles politiques, des infos sur les crises. Tu as même participé aux révolutions arabes, en Tunisie ou en Egypte. En échange, tu ne demandais rien, un nom, un prénom. Certes, on pouvait ajouter des photos, apposer des « like » sous des statuts, des films, des disques, des séries, des marques, mais on n'y était pas obligé. C'était facile de ne pas dévoiler sa vie privée. Exposer l'épaule sans montrer le sein.

On a commencé à te trouver utile, on partageait emmerdes, joies, surprises, indignations. On cherchait des contacts. Tu es devenu un outil. Tout le monde est venu. Neuf cents millions de personnes. Toutes les marques. Les choses ont commencé à déraper quand tu t'es mis aux publicités ciblées. Les célibataires en recevaient pour des sites de rencontres, les chauves, pour des bonnets. Tu t'es excusé. Tu as dit que tu avais besoin des revenus de la pub, c'est grâce à elle si tu étais gratuit. On a aussi appris que tu conservais tout ce qu'on te disait depuis ta création, des péta-octets d'infos, même quand on te quittait. Pour ça, tu n'as jamais donné d'explication.

Par lassitude, on a fini par jouer les victimes consentantes. Prends ce qu'on aime, prends nos noms, vends-les si tu veux, on s'en fiche. Grâce à toi, des couples se font et se défont, et la vie suit son cours, et on organise des fêtes si simplement... Et puis, en 2011, tu nous as servi la « timeline », le « journal », ta nouvelle interface : grâce à toi, disais-tu, toute notre vie serait résumée sur une page, une frise intime. C'était un peu ridicule et même Nicolas Sarkozy s'y est mis. La goutte de trop est tombée sur notre profil avec ton application Open Graph. qui permet à tous nos amis de savoir en temps réel quelle musique on écoute sur Spotify, quelle vidéo on regarde sur Dailymotion.

Tu ne vends plus ce qu'on aime, tu vends ce qu'on fait, ce qu'on est, parfois malgré nous. Il faut aujourd'hui un doctorat pour verrouiller tous les judas que tu ouvres sur nos comptes, sans nous prévenir. Bientôt, tu diffuseras peut-être nos SMS en direct avec SFR et l'heure à laquelle on baise avec l'application Dunlopillo. Si tu ne comprends pas qu'on aimerait bien pouvoir regarder des vidéos débiles sans le clamer à la Terre entière ou écouter l'album de Christophe Hondelatte sans avoir à se justifier, ça veut dire que tu ne nous comprends plus. Et quand on ne se comprend plus, généralement, Facebook, on se quitte.

 

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26 avril 2012 4 26 /04 /avril /2012 12:52

Le Monde.fr | 26.04.2012 à 08h50 • Mis à jour le 26.04.2012 à 08h50

Par Jean-François Humbert, sénateur UMP du Doubs, André Gattolin, sénateur EELV des Hauts-de-Seine

 
Attaché à la non-violence, soucieux de mettre en place des institutions démocratiques pour son peuple en exil et dans son pays natal, respectueux de la Constitution de l'Etat auquel celui-ci se trouve incorporé depuis 1950... Pourquoi le Dalaï-Lama ne parvient-il pas à être considéré en Occident pour ce qu'il est : l'un des principaux leaders de l'opposition démocratique au parti-Etat qui dirige actuellement la Chine ? Chacun des points précités constitue pourtant une évidence pour qui connaît un peu la question tibétaine...

L'attachement à la non-violence est celui dont le Dalaï-Lama est le plus fréquemment crédité. Depuis des décennies que dure l'occupation du Tibet par la Chine, il n'a jamais varié de position à cet égard, dans le cadre de la solution politique et diplomatique qu'il préconise et qu'il a dénommé la " voie du milieu ". Aujourd'hui, alors que la mainmise du régime de Pékin se fait toujours plus oppressante à la suite du soulèvement tibétain du printemps 2008, le désespoir des Tibétains s'exprime par une série dramatique d'auto-immolations par le feu. C'est-à-dire par une violence qu'ils tournent contre eux-mêmes, non pas contre les Chinois.

Moins connu, le deuxième point mérite tout autant notre attention. En effet, le Gouvernement tibétain en exil à Dhamramsala, en Inde, a mis en place des institutions démocratiques pour la communauté tibétaine réfugiée hors de Chine. Contrôlé par un Parlement élu par environ 130 000 Tibétains exilés dans le monde, un pouvoir exécutif bien organisé gère les intérêts matériels et moraux de cette diaspora. Elu au suffrage universel depuis 2001, le Premier Ministre s'est vu transférer au printemps dernier les pouvoirs politiques antérieurement détenus par le Dalaï-Lama. Le titulaire actuel de la fonction, le docteur Lobsang Sangay, est un Tibétain de la jeune génération, né en Inde, éduqué aux Etats-Unis et diplômé de Harvard. La démocratisation des institutions tibétaines voulue par le Dalaï-Lama est donc une réponse convaincante aux accusations portées contre lui par les autorités de Pékin de vouloir restaurer son pouvoir "théocratique" antérieur à 1950. Mais ce n'est pas tout : les autorités de Dharamsala proposent également une démocratisation des institutions du Tibet chinois.

Ce troisième point est presque complètement ignoré. Il fait pourtant l'objet de tous les efforts des autorités tibétaines en exil. Interrompu depuis 2002, le dialogue entre les autorités chinoises et les envoyés du Dalaï-Lama a ensuite repris peu après les événements de 2008. Le but de ce dialogue, du côté tibétain, est évidemment de parvenir à une solution négociée du problème du Tibet. Cette solution, présentée en novembre 2008 sous la forme d'un Mémorandum, propose une véritable autonomie pour les régions de peuplement tibétain, dans le strict respect de la Constitution actuelle de la République de Chine. Car celle-ci prévoit des droits particuliers pour les " nationalités ". Mais il est vrai que ceux-ci n'existent que sur le papier. Ils sont quotidiennement bafoués par la réalité coloniale sur le terrain. Du côté chinois, le but de ce dialogue était de gagner du temps face à la réprobation internationale suscitée par la lourde répression des événements de 2008. Après une série de trois rencontres - et les Jeux Olympiques de Pékin passés - ce processus est désormais au point mort depuis début 2010.

Ce bref rappel des faits devrait amener les Occidentaux à s'interroger sur les raisons pour lesquelles ils ne soutiennent pas plus fermement le Dalaï-Lama, le gouvernement tibétain en exil et le peuple tibétain tout entier. Comment et pourquoi la propagande chinoise qui présente les Tibétains en exil comme une poignée d'anciens aristocrates regrettant leurs privilèges dans le Tibet d'"Ancien régime" parvient-elle en effet à rencontrer une telle bienveillance au sein d'un pays démocratique comme la France ? Mystère ! Il est pourtant évident qu'un Tibet réellement autonome et doté d'élections libres constituerait un ferment démocratique pour une Chine qui évolue rapidement et en profondeur. On peut facilement imaginer pour qui voteraient les Tibétains s'ils avaient réellement le choix... Mais il est probable que les Chinois présents au Tibet ne voteraient pas, eux non plus, pour le parti-Etat qui dirige la Chine depuis 1949 ! Combien d'auto-immolations faudra-t-il encore avant que les démocraties occidentales se saisissent à bras le corps de cette question ? Il est urgent que celle-ci soit placée en haut de l'agenda des discussions entre Pékin et les chancelleries diplomatiques occidentales, et qu'elle soit traitée dans un cadre multilatéral, et non pas seulement bilatéral.

En attendant, en tant que sénateurs représentant des citoyens français sensibles dans leur ensemble à la question tibétaine, nous nous apprêtons à participer à la sixième conférence interparlementaire mondiale sur le Tibet, qui se tiendra du 27 au 29 avril au Canada, à Ottawa. Nous espérons que ces échanges entre élus originaires de tous les pays démocratiques pourront contribuer à hâter l'avènement d'une solution négociée, seule capable de soulager réellement et durablement les souffrances du peuple tibétain. Nous nous adressons aussi au Président de la République qui sera élu le 6 mai prochain pour lui recommander, lorsqu'il aura à évoquer la question du Tibet avec ses interlocuteurs chinois, de ne pas obéir à une realpolitik inspirée de considérations mercantiles et à courte vue. Bien au contraire, ce sera agir en ami de la Chine que de s'exprimer franchement pour faire comprendre à ses dirigeants qu'il est indigne de la grande puissance que ce pays prétend être devenue d'agir comme elle le fait à l'égard de la petite nation tibétaine.

Jean-François Humbert et André Gattolin sont respectivement président et membre du Groupe d'information sur le Tibet au Sénat.

Jean-François Humbert, sénateur UMP du Doubs, André Gattolin, sénateur EELV des Hauts-de-Seine

 

 

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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 15:07

 

 

Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 24.04.2012 à 13h55 • Mis à jour le 24.04.2012 à 16h19

 
 

L'homme d'affaires franco-libanais Ziad Takieddine a annoncé, mardi 24 avril, avoir été mis en examen pour blanchiment d'argent par les juges instruisant le volet financier de l'affaire Karachi.

"Ma mise en examen est inconstitutionnelle et je ne répondrai plus aux convocations des juges", a-t-il déclaré à sa sortie du pôle financier du tribunal de grande instance de Paris, dans le 9e arrondissement de la capitale.

Déjà mis en examen en 2011 pour complicité et recel d'abus de biens sociaux et faux témoignage, M. Takieddine a dénoncé "un acharnement ridicule" de la justice. "Allez chercher ailleurs", a-t-il lancé à l'adresse des magistrats instructeurs Roger Le Loire et Renaud van Ruymbeke, qui ont obtenu l'élargissement de leur enquête à de possibles faits de blanchiment aggravé de 1993 à mars 2012.

 

TAKIEDDINE ACCUSE NICOLAS SARKOZY

"Les juges évitent de chercher là où se trouve" le détournement d'argent, a-t-il ajouté, tout en jugeant par ailleurs suspect que sa convocation ait eu lieu entre les deux tours de l'élection présidentielle.

Ziad Takieddine s'en est par ailleurs pris à Nicolas Sarkozy - dont plusieurs proches sont mis en examen aussi dans ce dossier -, n'hésitant pas à s'adresser aux électeurs pour leur demander de le chasser de l'Elysée. "Je m'adresserai aux Français pour leur dire à qui ils vont avoir affaire s'ils ne font pas les choses qu'on leur offre de faire (...) : éradiquer ce système de corruption qui [les] mène depuis quelques années, depuis 1995, (...)  fortifié aujourd'hui", a-t-il dit aux journalistes.

Il a ainsi proposé aux électeurs de voter pour quelqu'un de "propre", sous-entendu François Hollande, pour lequel il avait déjà annoncé sa préférence auparavant. Il publiera des documents à l'adresse www.takieddine.fr pour "mettre la vérité en face des Français", a-t-il dit à Reuters.

Consulter l'infographie Comprendre l'affaire Karachi en trois minutes

L'avocate de M. Takieddine, Me Samia Maktouf, avait déjà soulevé la nullité du réquisitoire du parquet autorisant l'extension des investigations. "Il vise des faits supposés de blanchiment antérieurs à la loi de 1996, il est donc entaché de nullité", avait-elle déclaré en dénonçant "une procédure inique et un acharnement" contre son client.

Le juges Le Loire et van Ruymbeke enquêtent sur un éventuel détournement de commissions sur des contrats d'armement avec l'Arabie saoudite (Sawari II) et le Pakistan (Agosta) au profit de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995.  


 

 

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21 avril 2012 6 21 /04 /avril /2012 16:15
Le programme citoyen
UN SONDAGE IFOP DÉCOIFFANT
Que faire dimanche ?
Revoir les images de notre campagne

En attendant, et pour vous donner du baume au cœur, vous pouvez aller revoir le diaporama enrichi et les vidéos des collages du 31 mars. Merci à tous ceux qui nous les ont fait parvenir, ce que vous avez tous fait est magnifique.

Bon week end électoral à chacun d’entre vous, que vous alliez aux urnes ou au bois, et à bientôt pour la suite de nos actions,

Cyril Dion
Directeur de Colibris

Beaucoup d’entre vous nous ont interpellé pour savoir ce que nous recommandions pour le vote. Certains nous ont suggéré d’appeler chacun à voter pour lui en glissant son affiche dans l’enveloppe ou un bulletin "Non merci oui" (tout ceci étant comptabilisé en vote nul). D’autres à boycotter l’élection. D’autres enfin à soutenir les partis les plus proches de nos idées. Comme nous vous l’avons toujours dit, nous ne donnerons aucune consigne. Colibris est un mouvement qui prône la liberté, l’autonomie, la conscience. C’est à chacun d’entre vous de choisir ce qui lui semble juste pour faire évoluer les choses le plus efficacement possible.

Dans ce moment, comme dans beaucoup d’autres après dimanche, nous pouvons exercer notre pouvoir de choix et prendre notre part de responsabilité dans l’orientation de la société. A chacun d’entre nous de savoir comment. C’est à cela que l’on reconnaît un colibri !

Pour donner une voix à des sujets que nous trouvons ignorés dans la campagne et pour conforter notre idée qu'un profond changement de modèle de société est nécessaire, nous avons commandé à L'IFOP une étude réalisée auprès d'un échantillon de 1001 personnes, représentatif de la population française. Et les résultats sont étonnants : 56% pensent que nous démocratie ne fonctionne plus comme elle le devrait, 64% sont pour l'abandon progressif des énergies fossiles et du nucléaire, 93% pour changer de modèle agricole, 75% pour lutter fortement contre la spéculation et privilégier l'économie réelle, 86% pour une fiscalité qui protège la nature, 97% contre le monopole dans banques privées dans la création monétaire, 75% pour la prise en compte du vote blanc... (voir l'intégralité ici)

Si nous sommes de plus en plus nombreux à partager ces constats, il est plus que temps de nous rassembler, d'agir dans cette direction et d'engager nos responsables politiques dans ces voies. C'est ce que nous continuerons à vous aider à faire tout au long des mois et des années à venir.

Pour structurer nos actions collectives et interpeler la nouvelle mandature, nous élaborons une feuille de route, que nous avons appelé « programme citoyen ». Elle sera la synthèse de tout ce que vous avez produit dans les forums, de l’apport d’experts et sera étayée par le sondage que nous avons commandé à l’IFOP, dont vous pouvez trouver les résultats ci-dessous. Tous ces éléments seront enrichis et synthétisés lors de la semaine citoyenne que nous organisons au Amanins juste avant le 14 juillet. Le rapport complet sera disponible en octobre 2012.

ET MAINTENANT ?

Chers colibris

Dans deux jours c’est le premier tour des élections présidentielles. Après un marathon de plus de six mois, la campagne officielle va se terminer. Parallèlement, notre mobilisation « Tous candidats » continue.

En région d’abord où 12 forums vont encore avoir lieu (pour 10 déjà organisés).

Dans la construction collective ensuite. « Tous candidats » n’est pas une fin en soi. C’est un début. Celui du rassemblement d’une communauté agissante qui va concrètement participer à l’évolution de la société, dans les mois et années à venir. La communauté des colibris.

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