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24 mai 2012 4 24 /05 /mai /2012 17:13
Rue89 - Chimulus Dessinateur de presse
Publié le 23/05/2012 à 17h21

 


« Je ne me souviens plus de qui était avant Hollande... » (Chimulus)


« Je revois encore Sarkozy, là, au bout du bar... » (Chimulus)


« Avant, le matin, je me réveillais avec la haine... » (Chimulus)


« Alors, Sarkozy est toujours à Marrakech... » (Chimulus)


« Zzz Nicolas... » (Chimulus)


« Ça ne serait pas drôle si Sarkozy revenait en 2017... » (Chimulus)


« Quand tu passeras devant une boutique de pédalos... » (Chimulus)

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24 mai 2012 4 24 /05 /mai /2012 17:07

 

Lèse-majesté 24/05/2012 à 12h08
Augustin Scalbert | Journaliste Rue89Imprimer
 

Les écrans de télévisions de la régie des studios de France 3 Dijon, pendant la grève contre la fin de la pub après 20 heures, le 5 janvier 2009 (Jeff Pachoud/AFP)

 

Depuis une semaine, les communiqués se multiplient en soutien à Joseph Tual, un grand reporter de France 3 mis à pied par sa direction sans raison officielle.

Mis à pied le 14 mai avec effet immédiat, son salaire est bloqué et son badge d’accès a été désactivé. La direction de France Télévisions, qui ne répond pas aux questions, affirme juste que non, son badge n’est pas bloqué.

Soit. Que reproche-t-on à ce journaliste affichant 25 ans d’ancienneté ? Officiellement, rien encore, puisque les raisons lui seront notifiées lors de l’entretien préalable à licenciement pour « faute grave », prévu ce jeudi 24 mai.

Officieusement, la direction du groupe (et non celle de France 3) reproche a Joseph Tual d’avoir manifesté un peu bruyamment sa joie dans des « tweets », à l’occasion de la victoire de François Hollande.

Il demande à ses patrons de « dégager »

Le PDG de France Télévisions, Rémy Pflimlin, ayant été nommé directement par Nicolas Sarkozy, Joseph Tual lui demande de « dégager », ainsi que Thierry Thuillier, le directeur de l’information du groupe, nommé par Pflimlin.

 


« Bon, les garçons va falloir DEGAGE ! ! ! ! ! ! ! » Tweet de Joseph Tual, avec une photo de Thuillier et Pflimlin

Les tweets (assez salés) qui seraient visés ont été supprimés depuis. En voici un, agrémenté d’une photo de Thuillier et Pflimlin (et d’une grosse faute d’orthographe) : « Bon, les garçons va falloir DEGAGE ! ! ! ! ! ! ! » Un autre disait « Pflimlin m’a Thuillier ».

Mais la mise à pied de Joseph Tual intervient aussi juste après le désaveu historique de la direction de la rédaction de France 3 National par ses équipes, journalistes ou non, qui considèrent qu’en matière d’information, la chaîne ne « respecte pas » ses obligations de service public.

Le climat est donc dur entre direction et personnels de France Télévisions. Dans ce contexte, Joseph Tual, connu de longue date comme un trublion, est « montré du doigt », en tant que délégué CGT, selon le président de la société des journalistes (SDJ, association non-syndicale) de France 3, Patrice Machuret :

« La SDJ, la CGT et le SNJ [syndicat national des journalistes, ndlr] sont montrés du doigt. Dans les réunions de cadres, nous sommes dans la ligne de mire. »

C’est en tout cas ce que rapportent des cadres choqués aux responsables de ces structures.

Des scoops gênants pour le pouvoir

Opposant de toujours au mode de nomination directe institué par Nicolas Sarkozy, Joseph Tual a aussi quelques scoops gênants pour le pouvoir à son actif. Notamment un que rappelle la presse marocaine :

« C’est encore lui qui a été à l’origine de bien de révélations explosives sur la disparition de Mehdi Ben Barka et a été le premier journaliste à annoncer, alors que Nicolas Sarkozy se trouvait en visite officielle au Maroc, l’émission par le juge français Patrick Ramaël (aujourd’hui dans le collimateur aussi…) de quatre mandats d’arrêt internationaux visant :

  • le général de corps d’armée et plus haut gradé de l’armée marocaine, Hosni Benslimane, actuel et éternel, depuis quarante ans, commandant de la gendarmerie royale ;
  • le général Abdelhak Kadiri, ancien patron de la Direction générale des études et de la documentation (DGED, renseignements militaires) ;
  • ainsi que Miloud Tounzi, un membre présumé du commando marocain auteur de l’enlèvement de Mehdi Ben Barka ;
  • et enfin Abdelhak Achaachi, agent du Cab 1, une ex-unité de tortionnaires et d’assassins des renseignements marocains. »

Selon Patrice Machuret, « depuis cette histoire Ben Barka, en 2007, la direction lui cherche des noises ».

Pendant ce temps, les ménages continuent

En 2009, Tual avait été convoqué par la police judiciaire en même temps que trois autres journalistes (dont l’auteur de ces lignes) dans l’affaire de la vidéo « off » de Nicolas Sarkozy sur France 3 – un échange édifiant rendu public par Rue89 –, parce qu’on le voyait en ma compagnie sur des images de vidéosurveillance aimablement communiquées à la police par la direction de France Télévisions.

Depuis sa mise à pied, Joseph Tual est très soutenu par les syndicats du groupe audiovisuel, qui s’étonnent de la violence de la mesure (aucun avertissement ni convocation, directement la mise à pied pour faute grave).

L’un d’eux, le SNJ, pointe une amusante contradiction dans un tract intitulé « Non au “deux poids, deux mesures” à France Télévisions » :

« Le SNJ, quant à lui, constate qu’il y a actuellement à FTV un système de “deux poids deux mesures” qui est odieux et inacceptable. Par exemple, un cadre de France 3 condamné en première instance pour avoir, publiquement, et gravement diffamé un de ses confrères de France 2 n’a pas, à notre
connaissance, été inquiété [il s’agit respectivement de Clément Weill-Raynal et de Charles Enderlin, ndlr].

Les entorses à la déontologie se multiplient à l’antenne. Des cadres enchaînent toujours les ménages où les conflits d’intérêts sont évidents. Sur ces dossiers, la direction se fait remarquer par son silence alors que le SNJ a demandé qu’il y soit mis fin. »

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20 mai 2012 7 20 /05 /mai /2012 11:41

 

Succès de la manifestation européenne à Francfort, face à la BCE 
Ce samedi 19 mai, plus de 25.000 personnes ont manifesté à Francfort face à la BCE, à l'appel de mouvements sociaux allemands, rejoints par des mouvements de toute l'Europe.  
Malgré un dispositif sécuritaire disproportionné (avec près de 5000 policiers présents), et malgré l'interdiction et la répression des rassemblements pacifiques prévus par les jeudi et vendredi, la manifestation a été une franche réussite : festive et sans aucun débordement, elle a rassemblé de nombreux nombreux manifestants venus de plusieurs pays européens, dont plusieurs centaines de militants d'Attac venus de France.
Les manifestants ont dénoncé les politiques d'austérité généralisée en Europe, et plus particulièrement les prétendus «sauvetages» négociés par la Troïka (La BCE, la Commission européenne et le FMI) qui mènent les pays surendettés à la banqueroute économique et sociale. Ils ont rejeté le pacte budgétaire, qui grave dans le marbre des traités ces politiques destructrices, et appelé à une réorientation radicale des politiques européennes.
Au lendemain de la défaite de Nicolas Sarkozy en France, et après le score élevé obtenu par la gauche anti-austérité en Grèce, cette mobilisation est le signe de la contestation grandissante en Allemagne et en Europe des politiques austéritaires promues par Angela Merkel. Il s'agit d'une étape dans la convergence des mouvements sociaux européens face aux politiques d'austérité et à l'hégémonie de la finance.
Attac France et le réseau des Attac d’Europe continueront à contribuer à cette convergence en jetant des ponts entre les mobilisations et les mouvements, pour promouvoir les vraies alternatives à la crise et permettre la construction d'une autre Europe, sociale, écologique et démocratique.
Attac France,
A Francfort le 19 mai 2012
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19 mai 2012 6 19 /05 /mai /2012 17:20

 

LE MONDE | 19.05.2012 à 11h36 • Mis à jour le 19.05.2012 à 13h45

Par Anne-Sophie Mercier

 
 
Eva Joly, le 5 avril sur le plateau du "Petit Journal".

Sort-on indemne d'une campagne présidentielle ? Sans doute pas. Lorsqu'on les interroge, les anciens candidats ont presque toujours le même mot à la bouche : la campagne est une "lessiveuse". Lors de son dernier meeting au Cirque d'hiver, à Paris, le 18 avril, Eva Joly avait, de façon assez inhabituelle dans ce monde où il est de bon ton de taire ses blessures, évoqué la dureté de ce moment, confiant avoir sous-estimé la dose de narcissisme nécessaire à l'exercice.

Il est vrai que peu d'épreuves lui furent épargnées, la candidate écologiste ayant connu les coups de couteau de son camp, les interrogations publiques sur sa stratégie et sur l'intérêt de sa campagne, une ironie de la presse et des humoristes - qui l'affecta même si elle n'en fut pas, loin de là, la seule victime -, une chute continue dans les sondages et une autre dans les escaliers d'un cinéma peu avant le premier tour.

"UNE DES PLUS APPLAUDIES" À LA BASTILLE

De ces moments-là, certains ne se relèvent jamais, d'autres récupèrent et se tiennent à l'écart de la vie politique, la plupart replongent. Eva Joly est de ceux-là. Aux antipodes de ce que sa voix fragile, son peu d'appétence, au moins en début de campagne, pour les réunions publiques, et son évidente inexpérience politique auraient pu laisser croire, l'ancienne magistrate est désormais accro à la politique. Recevant à déjeuner quelques journalistes le 9 mai pour évoquer "la suite", elle montra à cette occasion qu'elle avait une étonnante faculté de récupération et un ego finalement à toute épreuve, évoquant les "attentes des gens" qui, dans la rue, la somment, dit-elle, de "ne pas lâcher", racontant qu'à la Bastille, le soir du second tour, elle avait été "une des plus applaudies" et que, au nom des écologistes, elle avait porté des "thèmes centraux".

 Ne revenant à aucun moment sur les éventuelles erreurs de sa campagne, Mme Joly s'est attachée, ce jour-là, à définir son futur rôle politique au sein du gouvernement : haut commissaire à la réforme financière. Un dossier vis-à-vis duquel la France "n'a pas du tout été à l'avant-garde", précisait-elle. Elle aurait d'autant plus d'aisance à le porter que son passage au début des années 1990 par le CIRI (Comité interministériel de restructuration industrielle), dépendant de Bercy, a fait d'elle, expliquait-elle, "une femme de dossiers". Etonnant moment où une candidate à un poste ministériel faisait ses offres de service face à la presse...

LE STATUT DE MARTIN HIRSCH ?

La fortune sourit décidément aux audacieux : Mme Joly explique au Monde que sa proposition, soumise par le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, au président de la République le 16 mai, a reçu un accueil favorable. Cécile Duflot, nouvelle ministre du logement, lui en a donné confirmation.

Un statut à la Martin Hirsch ? "Non, car moi, explique-t-elle, je serai en complète adéquation avec le gouvernement, je ne serai pas franc-tireur." Aura-t-elle les moyens de sa mission ? Mme Joly en est "sûre". Que fera-t-elle de sa liberté de parole, revendiquée dans sa campagne ? "La politique est affaire de compromis", sourit-elle. Et si d'aventure, la présidence de M. Hollande n'était pas à la hauteur de ses attentes ? "Je ne l'imagine pas." Elle dit vouloir exercer sa mission "avec énergie" pour "faire gagner cette équipe". A 68 ans, après l'épreuve intiatique de la campagne, Eva Joly est devenue une femme politique.

Anne-Sophie Mercier

 

 

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18 mai 2012 5 18 /05 /mai /2012 13:07

LE MONDE | 18.05.2012 à 12h30 • Mis à jour le 18.05.2012 à 14h22

Par Lionel Labosse, enseignant et écrivain

 

  Des dizaines de milliers de personnes ont pris part samedi à Paris à la Gay Pride, occasion de demander aux candidats à la présidentielle de 2012 de s'inspirer du Sénat de New York qui a reconnu le droit au mariage homosexuel.  

 

Vive le "trouple" ! Au lieu d'ouvrir le mariage aux personnes de même sexe, Lionel Labosse préconise de le supprimer, ou plutôt de le confondre avec le pacs en un contrat universel.

 
 

Avec l'élection de François Hollande, l'ouverture du mariage aux personnes de même sexe semble imminente. Je propose, au lieu d'ouvrir le mariage, de le supprimer, ou plutôt de le confondre avec le pacs en un contrat universel ouvert à davantage de possibilités, mais qui ne transforme pas les célibataires en pigeons de la farce.

Contrairement à ce qu'avancent les partisans du "mariage gay", le pacs n'est pas un "sous-mariage", mais plutôt un "surmariage", c'est pourquoi mieux vaudrait aligner le mariage sur le pacs que le contraire, tout en conservant ses avantages, bien sûr. La preuve ? Son incroyable succès chez les hétérosexuels, au point que le pacs devrait bientôt dépasser le nombre de mariages. Et encore, si, à défaut de ce contrat universel, l'on obtenait deux réformes minimes, cela accélérerait le processus. La première de ces réformes serait le droit d'assortir le pacs d'un mariage religieux ; la seconde serait de ne pas obliger les couples binationaux à se marier pour espérer la naturalisation.

Mariage ou pacs, le total des couples constitués est en augmentation. Les ennemis que furent naguère les prêtres de toutes religions et les militants homosexuels s'accordent dans l'apologie de la fidélité, assortie d'une prophylaxie maximale en matière sexuelle, VIH oblige. Dans le même ordre d'idée, le maintien des prostitué(e)s dans la précarité s'accommode bien de la promotion du "mariage gay". De plus en plus marginalisés, les célibataires, hétéros ou homos, sont d'autant plus matraqués par le fisc, qu'il faut compenser les droits coûteux octroyés à de plus en plus de couples.

Souvenez-vous : avant 1981, l'homosexualité était impensable. Puis François Mitterrand vint, et l'homosexuel cessa d'être un paria. L'intelligentsia se choisit alors un autre impensable : le "polygame". Ce n'est pourtant pas la polygamie que permettrait ce contrat universel, mais le "polyamour", qu'il soit sexuel ou non.

Mais n'y a-t-il pas un abîme entre condamner la polygamie sexiste et cantonner au nombre de deux les unions légales ? Un contrat universel rendrait possible des unions dans lesquelles chacun des contractants serait à égalité avec chacun des autres. Le "trouple" ou "ménage à trois" serait l'une des possibilités ; un tel contrat serait une alternative au divorce et une solution à de nombreux drames. Les militants homosexuels, qui se prétendent "LGBT" (lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres), réclament au nom de l'égalité une institution matrimoniale excluant de fait les bisexuels, ou du moins les obligeant à renoncer, pour un contrat censé être "pour la vie", à l'une des deux inclinations de leur sexualité, donc à cesser d'être bi pour devenir soit homo, soit hétéro, à moins d'être infidèle, mais alors pourquoi se marier ?

Le mariage monogame est donc "biphobe", et ceux qui le réclament, et ne réclament que cela, le sont aussi, en dépit de leurs tours de passe-passe rhétoriques. Un contrat universel à trois ou quatre constituerait un cadre idéal pour ce qu'on appelle l'"homoparentalité".

Créer une union pérenne

Combien de combinaisons de gays et de lesbiennes rendues possibles par la poésie des petites annonces se heurtent au bout de quelques années à la prose des contingences, et aboutissent à l'aliénation soit du père biologique réduit à l'état de donneur de sperme, soit de la maman, prêteuse de ventre ? Enfin, la crise aidant, nous serons sans doute contraints de partager des logements à plusieurs, inconnus, amis, famille ou amants.

Grâce au contrat universel, des mini-communautés, des familles élargies, des cohabitations d'immigrés tentant d'échapper à la rapacité de marchands de sommeil pourraient acquérir ensemble un lieu de vie et créer une union pérenne. Il me semble inéquitable que des paires de personnes bénéficient de déductions d'impôt et d'avantages divers sous le seul prétexte qu'elles sont soit mariées, soit pacsées, au détriment des célibataires. Ne serait-il pas temps de clarifier les choix divers de vie commune par un contrat universel, qui mette tout à plat et n'accorde des avantages aux uns - au détriment des autres - que pour des raisons incontestables ?

Accueillir les enfants, ou avoir une "personne à charge" me semble une raison légitime de bénéficier de droits, plutôt que simplement vivre en couple, ce qui constitue déjà un avantage en soi par rapport aux célibataires, qui ne peuvent mutualiser aucune dépense quotidienne. Au lieu de s'enferrer dans la voie sans issue du mariage, je propose de prendre le temps de réfléchir à un contrat universel qui nous entraîne vers une société plus libre, plus égalitaire, plus fraternelle.

Lionel Labosse a publié "Le Contrat universel : au-delà du "mariage gay", (éd. A poil, 174 p., 18 euros)


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18 mai 2012 5 18 /05 /mai /2012 11:06

 

17/05/2012 à 18h58
Tous les membres du gouvernement ont du signer ce jeudi cette charte qui parle deconflits d’intérêt, de cumul des mandats et du respect des décisions gouvernementales.

 

Charte de déontologie des membres du gouvernement

« Le bon fonctionnement d’une démocratie passe par l’existence d’un lien de confiance entre les citoyens et ceux qui gouvernent. Cette confiance ne se confond pas avec la légitimité donnée, directement ou indirectement, par le suffrage universel. Elle échappe d’ailleurs aux clivages politiques. Elle se construit jour après jour, au vu de l’action du gouvernement et de l’image donnée par ceux qui en sont membres. Un manquement isolé peut, à lui seul, suffire à l’entamer durablement.

C’est afin d’aider à la construction et à la préservation de ce lien de confiance qu’il a paru utile de rassembler, sous la forme d’une “charte de déontologie”, quelques principes simples qui doivent guider le comportement des membres du gouvernement.

 

1. Solidarité et collegialité

L’expression des points de vue, la confrontation des idées en toute confiance sont nécessaires pour assurer la vitalité d’un gouvernement. La délibération collégiale permet de rechercher les mesures les plus justes et d’éviter les erreurs. Chaque membre du gouvernement a le droit de s’exprimer dans le respect de la confidentialité qui s’attache aux délibérations du gouvernement sur tout sujet, y compris les sujets extérieurs à ses attributions.

Une fois que la décision est prise, au besoin après arbitrage du chef du gouvernement, c’est le principe de solidarité qui s’applique. L’expression, directe ou indirecte, de désaccords ne peut qu’affaiblir le gouvernement et susciter le scepticisme des citoyens à l’égard de la crédibilité de l’action politique.

 

2. Concertation et transparence

Les membres du gouvernement doivent être à l’écoute des citoyens. Ils entretiennent des relations suivies avec l’ensemble des partenaires institutionnels de leur ministère. Ils recueillent leur avis sur les principales décisions.

Ces relations institutionnelles suivies doivent aller de pair avec un développement de la consultation du public en utilisant les possibilités offertes par l’internet.

Les projets de texte remis au Président de la République et au Premier ministre font apparaître les consultations menées, leur résultat et la façon dont elles ont conduit à amender le projet.

Plus généralement, le gouvernement a un devoir de transparence. Il respecte scrupuleusement les dispositions garantissant l’accès des citoyens aux documents administratifs. Il mène une action déterminée pour la mise à disposition gratuite et commode sur internet d’un grand nombre de données publiques.

 

3. Impartialité

Les membres du gouvernement sont au service de l’intérêt général. Ils doivent, non seulement faire preuve d’une parfaite impartialité, mais encore prévenir tout soupçon d’intérêt privé. C’est la raison pour laquelle ils remplissent et signent une déclaration d’intérêts lors de leur entrée en fonctions, déclaration qui est rendue publique, à l’exception des informations concernant des tiers. En outre, ils confient la gestion de leur patrimoine mobilier à un intermédiaire agréé, sur la base d’un mandat garantissant qu’ils ne pourront intervenir directement dans cette gestion.

Les membres du gouvernement s’abstiennent de donner suite à toute invitation pour un séjour privé qui émanerait d’un gouvernement étranger ou de personnes physiques ou morales dont l’activité est en relation avec leur département ministériel. Ils remettent au service des domaines, soit immédiatement, soit à l’issue de leurs fonctions, les cadeaux d’une valeur supérieure à 150 euros.

Ils renoncent à toute participation à un organisme, même à but non lucratif, dont l’activité intéresse leur ministère.

Ils s’abstiennent absolument de toute intervention concernant la situation d’un membre de leur famille ou d’un proche. »

 

4. Disponibilité

Les membres du gouvernement consacrent tout leur temps à l’exercice de leurs fonctions ministérielles. Ils doivent, de ce fait, renoncer aux mandats exécutifs locaux qu’ils peuvent détenir.

 

5. Intégrité et exemplarité

Les moyens mis à la disposition des ministres sont réservés à l’accomplissement de leur mission. Seules les dépenses directement liées à l’exercice des fonctions sont prises en charge par l’Etat.

Les membres du gouvernement disposant d’un logement de fonction déclarent l’avantage en nature correspondant.

Les membres du gouvernement privilégient le train pour les déplacements d’une durée inférieure à trois heures.

Sauf contrainte particulière justifiant une escorte motocycliste, leurs déplacements en automobile se font dans la discrétion et le respect des règles du code de la route. »

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15 mai 2012 2 15 /05 /mai /2012 11:46

 

 

Ainsi, François Hollande commence son mandat présidentiel par un hommage à Jules Ferry et à Marie Curie. Si cette dernière fait consensus, la figure de Jules Ferry est l’objet d’un débat. On loue le fondateur de « l’école laïque, gratuite et obligatoire » ; on récuse le « colonialiste acharné », partisan de la supériorité de la « race » blanche. Dans les deux cas, il convient pourtant de complexifier les choses.

Si Ferry a indéniablement été le promoteur de la loi du 28 mars 1882 qui a laïcisé l’école publique (mais n’est toujours pas appliquée en Alsace-Moselle !), il n’a jamais fondé, pour autant, une « école laïque, gratuite et obligatoire ». Ce stéréotype, encore répété par le ministre de l’éducation, Luc Chatel, sur France-Inter le 2 mai dernier, devrait valoir un bonnet d’âne à tous ceux qui le colportent. Avec Ferry, l’instruction devient obligatoire (1882) et l’école publique gratuite (1881) et laïque (1882), ce qui est fort différent.

Que cela plaise ou non, Ferry est partisan de la liberté de l’enseignement. Il explique clairement pourquoi au Sénat : la « concurrence » des « établissements libres » –pas forcément confessionnels– est nécessaire au plan pratique : ils « courent des aventures », font des « expériences » que l’Etat ne peut se permettre ; et au plan des principes : il ne faut pas aboutir « à une sorte de religion laïque d’Etat », ni « imposer aux consciences une foi philosophique ». Certains laïques tenteront d’établir ultérieurement un monopole jacobin de l’enseignement d’Etat. Ils n’y réussiront jamais. Le statut de l’école privée, très largement subventionnée depuis la “loi Debré” quand  ses établissements passent contrat avec l’Etat, est historiquement une des questions majeures de l’histoire de la laïcité. Le stéréotype est une des façons de l’ignorer et de réduire la laïcité aux relations  “laïcité - islam”.

Que Ferry fût colonialiste n’est pas douteux. On aurait pu rappeler, à la chute de Ben Ali, qu’il fut le responsable de l’annexion de la Tunisie comme protectorat en 1881. Influencé par Gambetta, il croyait qu’une grande politique coloniale couperait court aux « railleries » allemandes. Pour Clemenceau, au contraire, cette « diversion » méditerranéenne détourne la France de sa frontière de l’Est. Ferry partage les préjugés dominants de l’époque sur les « droits » des « races supérieures ». Clemenceau a le mérite de s’en distancer nettement : il est le seul qui vote à la Chambre contre le traité du Bardo et, en 1885, il prononce un discours maintenant célèbre (mais considéré alors comme incongru) qui réfute la distinction « races supérieures » et « races inférieures ». Cependant, au pouvoir de 1906 à 1909, Clemenceau fait une « exception » à son anticolonialisme et mène une politique qui va favoriser l’occupation de la majeure partie du Maroc en 1912.

Les propos colonialistes de Ferry sont très souvent cités, le plus souvent avec une indignation très compréhensible, même si les historiens en pointent l’anachronisme. Les historiens ont à la fois raison et tort. Raison, car effectivement il s’agissait d’idées communes, presque tout le monde parlait en ces termes, et Ferry était persuadé d’accomplir une « noble tâche » en complétant les « droits » des « civilisations supérieures » par le « devoir d’éduquer les races inférieures », contre les réactionnaires qui pensaient que ces dites « races » étaient… inéducables. Tort, parce que lorsqu’on parle d’anachronisme, il ne faut pas s’arrêter là.

A mon avis, il faut alors soulever un problème essentiel que les personnalités politiques, médiatiques, intellectuelles feraient bien de “ruminer” : quand vous partagez, et prônez, les valeurs communes d’une époque, ses « nobles tâches », qui vous dit que vous n’êtes pas en train de faire exactement la même chose que Jules Ferry en son temps?  Le plus probable, c’est que si jamais vos propos sont encore connus dans cinquante ou cent ans, ils susciteront raillerie ou indignation, apparaîtront comme de vulgaires « préjugés ». Et ce sont celles et ceux dont les idées étaient très minoritaires qui, tels Clemenceau, apparaîtront lucides. On ne peut pas critiquer Jules Ferry et partager les idées dominantes d’aujourd’hui. Le « devoir de mémoire » dont on se gargarise n’est qu’un masque couvrant d’inavouables dessins s’il n’induit pas une prise de distance avec les lieux communs véhiculés à haute dose par la communication de masse, et que certains beaux esprits tentent de transformer en croyances obligatoires.

Surtout que Ferry lui-même est un peu moins enfermé dans les préjugés de son temps qu’on ne le répète. Il préside, en 1892, une Commission sénatoriale qui visite l’Algérie et en revient atterré : « Nous les avons vues, ces tribus lamentables, que la colonisation refoule, que le séquestre écrase, que le régime forestier pourchasse et appauvrit. (…) Il nous a semblé qu’il se passait là quelque chose qui n’est pas digne de la France, qui n’est ni de bonne justice, ni de politique prévoyante. » Le colon français est jugé sévèrement : s’il possède « l’esprit d’entreprise, (…) il ne demande pas mieux qu’exploiter l’indigène et la métropole. » Et Ferry précise : « Du Code civil, la famille arabe n’a retenu, pour son malheur, que l’article 825, la licitation obligatoire, qui régularise, au profit des spéculateurs, la spoliation des indigènes»

Ferry prend également une distance avec les idées assimilationnistes  républicaines qu’il partageait plutôt jusqu’alors. Il estime qu’il faut reconnaitre que les lois françaises « n’ont point la vertu magique de franciser tous les rivages sur lesquels on les importe ; que les milieux sociaux résistent et se défendent, et qu’il faut en tout pays que le présent compte grandement avec le passé. »

Ferry propose enfin une politique de réformes économiques, politiques et culturelles que J.-M. Gaillard (Jules Ferry, Fayard, 1989) synthétise ainsi : « Arrêter les limites de la colonisation en mettant un terme à “ l’odieux refoulement ” ; réformer la fiscalité ; redéfinir le régime forestier pour permettre aux Arabes de cultiver les enclaves et d’avoir le nécessaire droit de pacage ; leur donner une représentation municipale et djemmas, assemblées élues ou nommées pour défendre leurs intérêts ; rendre aux conseillers municipaux musulmans le droit de vote pour l’élection du maire et des adjoints français et augmenter le nombre des assesseurs musulmans dans les conseils généraux ; restituer une partie de la juridiction aux cadis ; conserver la langue arabe pour ne pas faire en Algérie ce que font les Allemands en Alsace-Lorraine. »

Ce rapport restera lettre morte. Et le fameux « devoir de mémoire », à géométrie très variable, ne l’a pas ressuscité ! Mais, pour en revenir au sujet d’aujourd’hui, Ferry  n’a donc pas été uniquement un chantre de la colonisation : il a su, partiellement au moins, changer d’avis. Même si sa lucidité n’a été que relative, il n’est pas sûr que tous ses détracteurs (tel son arrière-petit-neveu Luc  Ferry, sur France-Inter le 14 mai et d’autres) prennent, eux, une distance, même partielle, avec les idées dominantes du jour !

 

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13 mai 2012 7 13 /05 /mai /2012 20:13

 

M le magazine du Monde | 11.05.2012 à 12h29

Par Frédéric Lemaître

 
 
Bernd Schlömer, le nouveau visage du Parti Pirate allemand.

LES PIRATES ALLEMANDS ont tourné une page de leur histoire. A l'issue de leur congrès le 29 avril, les trublions de la politique berlinoise ont opté pour une organisation plus rationnelle. Leur chef Sebastian Nerz, un informaticien de 28 ans, devient numéro deux. Il cède son fauteuil à celui qui était jusqu'ici son bras droit : Bernd Schlömer. Le nouveau patron est de treize ans plus âgé que son prédécesseur et présente un profil inattendu chez les Pirates. Bernd Schlömer est en effet l'un des responsables de la formation au ministère de la défense. Marié, père de deux enfants, habitant Hambourg mais travaillant à Berlin, ce diplômé de criminologie et d'économie sociale est un catholique pratiquant qui compte bien mener de pair sa vie familiale, ses activités militantes et sa carrière au sein de la Bundeswehr.

Cet homme - qui avec sa casquette et son foulard autour du cou paraît davantage dans son élément au sein d'un orchestre de jazz que devant son ordinateur - a du pain sur la planche. Son objectif : rendre le parti crédible. Le préparer pour qu'"à moyen terme", les Pirates, actuellement crédités d'environ 10 % des voix, soient capables de faire partie d'une coalition gouvernementale. Prochaine étape décisive pour cette formation apparue en Allemagne en 2006 mais dont la première victoire est l'entrée au conseil municipal de Berlin en septembre 2011 : les élections législatives de l'automne 2013. Elles vont obliger le parti à élaborer un programme digne de ce nom. Même si "le respect de la base" reste le mantra obligé du nouveau président, celui-ci doit son élection (par 66 % des 1 500 adhérents présents, sur un parti qui en revendique plus de 25 000) à son sérieux. Il lui arrive d'expliquer que sur tel ou tel point important - la présence de la Bundeswehr en Afghanistan, l'économie de marché... - le Parti n'a pas encore de position. Mais contrairement à son prédécesseur, il ne transforme pas cette lacune en symbole d'une nouvelle façon de faire de la politique. "Je crois qu'en tant que responsable politique, il n'est pas correct de ne pas avoir d'opinion", dit-il.

BERND SCHLÖMER, qui a été un moment tenté par une carrière dans l'administration pénitentiaire, est tout sauf un anar ou un baba cool. Même s'il ne l'avoue pas, les nerds et les geeks ne sont sans doute pas sa tasse de thé. "Ils pensent binaires. Une chose doit être bonne ou mauvaise. Il est difficile de les amener à un compromis. Pourtant la politique comporte parfois des compromis", observe-t-il. Alors que nombre de Pirates sont entrés dans ce parti pour militer en faveur du téléchargement libre et gratuit, Bernd Schlömer l'a rejoint en 2006 après être passé par Transparency International, où il a participé à la lutte contre la corruption dans les entreprises. En confiant son destin à un tel atypique, la planète Pirates a manifestement voulu se donner les moyens de ne pas être une météorite dans le paysage politique allemand.

Frédéric Lemaître

 

 

 

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12 mai 2012 6 12 /05 /mai /2012 18:45

 

 

Rue89 - Spectre 11/05/2012 à 16h33
Chloé Andriès | journaliste


Il y a huit ans, les Belges adoptaient une proposition similaire à celle de Hollande sur le vote des étrangers. Aujourd’hui, le danger communautaire semble loin.

 


Des affiches pour des candidats à Molenbeek, commune de Bruxelles, le 5 octobre 2006 (Yves Herman/Reuters)

(De Bruxelles) Joël, 43 ans, est belge. Chez lui, depuis 2004, tout ressortissant étranger établi légalement sur le territoire national depuis cinq ans minimum a le droit de voter aux élections locales. Une mesure qui ressemble à s’y méprendre à la proposition [PDF] actuelle de François Hollande, battue en brèche par la droite qui agite le spectre islamiste et communautaire.

Le débat français lui rappelle des souvenirs :

« C’est quand même drôle votre débat, en France, sur le droit de vote des étrangers. Ça me rappelle les conneries qu’on a pu dire, moi le premier, à l’époque où ça nous est arrivé. »

Joël, qui se définit comme un « libéral non encarté », était plutôt hostile à la loi votée en Belgique en 2004 :

« Je me disais que pour régler la question de l’intégration, il valait mieux naturaliser ceux qui demandaient à devenir belges plutôt que d’octroyer le droit de vote à des personnes étrangères non désireuses de s’intégrer... En fait, j’avais peur d’une déferlante du vote communautaire. »

Influence quasi nulle

Huit ans après, le quadra a un peu changé d’avis :

« J’ai bien vu que cela n’a rien modifié en politique. L’influence du vote des étrangers est quasi nulle, car ils ne représentent qu’un tout petit nombre de personnes. C’est même assez drôle : aujourd’hui, les politiques se cassent la tête pour attirer cet électorat, en vain ! »

Pour l’instant, la Belgique n’a connu qu’un seul scrutin municipal depuis l’adoption de la loi sur le vote des étrangers. En 2006. Et les chiffres de participation ont relégué illico le péril islamiste aux orties. Sur 108 000 électeurs potentiels étrangers hors UE, seuls 6 439 se sont inscrits sur les listes électorales, soit 15,7%. Pour le prochain scrutin, prévu en octobre 2012, seuls 4,7% sont pour l’instant inscrits...

Un vote qui désintègre le communautarisme

Pierre Verjans, politologue à l’université de Liège, confirme :

« La mobilisation de ces électeurs est très faible. Les campagnes de sensibilisation menées ont été assez molles, la Belgique n’ayant pas l’habitude de devoir motiver les électeurs à s’inscrire sur les listes. Chez nous, le vote est obligatoire, les Belges sont donc automatiquement inscrits. »

Quant à la façon de voter de ces étrangers, « elle désintègre la tendance à la communautarisation, car les personnes d’origine étrangère tentent de prendre pied dans les partis nationaux pour influencer la politique communale, au lieu de se refermer sur leur communauté ».

Alors qu’en France, on continue de discutailler et de fantasmer, ici, les autorités en ont fini des débats houleux et sont entrés dans une toute autre phase : trouver les moyens de mobiliser cet électorat local. Pour 2012, les régions lancent des campagnes de mobilisation et certaines communes commencent déjà à distribuer des manuels de vote pour les étrangers.

Tremblez Français !

Pourtant, quand France Télévisions vient faire un reportage sur le sujet en Belgique, le 8 mai dernier, histoire d’en prendre bonne note pour le cas français, c’est un royaume plein de foulards et de candidats « de couleur » qu’elle expose... devant les yeux éberlués de pas mal de Belges de tous bords.

 

 

Reportage de France Télévisions

Dans ce reportage, on apprend donc que « le vote des étrangers a permis de faire siéger deux adjoints au maire d’origine marocaine » ou encore qu’il a « modifié l’ensemble de la société belge... à tel point que c’est à Bruxelles, il y a trois ans, que la première députée voilée d’Europe a prêté serment devant le parlement régional ».

Tremblez, Français, bientôt, le vote des étrangers fera entrer les foulards dans votre Hémicycle !

Face aux fantasmes télévisuels, la réalité est pourtant bien différente. Rappelons déjà que les étrangers ont le droit de vote aux élections locales uniquement. Les électeurs d’un député – et donc d’une députée voilée – sont donc belges. Sans compter que les étrangers n’ont aucun droit à l’éligibilité. Le journaliste assimile allègrement deux sujets distincts : le vote des étrangers aux élections locales et l’influence du vote communautaire en Belgique, qui concerne des Belges d’origine étrangère et non des « étrangers »...

« On se trompe de débat »

Vincent de Wolf, pourtant chef du groupe libéral (MR) au parlement bruxellois et bourgmestre (maire) d’une commune de Bruxelles, remet les pendules à l’heure :

« On se trompe de débat. La communautarisation du vote existe chez nous, mais elle est directement liée à un système spécifique à notre pays qui fait débat : le vote plural. Chaque électeur peut porter sa voix sur autant de candidats de son choix dans une même liste, ce qui peut mener à une surreprésentation de certains élus et pousser les partis à porter des candidats issus de communautés ciblées ».

Régulièrement, les Belges s’enflamment sur cette question, comme lors de l’affaire Emir Kir, élu socialiste bruxellois d’origine turque, accusé d’avoir voulu ménager un électorat communautaire en tenant un discours flou sur le génocide arménien.

Mais aujourd’hui, ce débat sur l’intégration et le communautarisme politique n’a pas grand-chose à voir avec le vote des étrangers, dont plus personne – hormis les partis extrémistes – ne parle.

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12 mai 2012 6 12 /05 /mai /2012 18:31

 

 

Le Monde.fr avec AFP | 12.05.2012 à 15h05 • Mis à jour le 12.05.2012 à 19h28

 
 
Le LRAD.

Un mégaphone particulièrement performant, pouvant être utilisé pour disperser les foules à coups de décibels, sera déployé lors des Jeux olympiques d'été à Londres, a indiqué samedi 12 mai le ministère britannique de la défense.

L'engin de fabrication américaine, appelé "outil acoustique à longue portée" ou Long range acoustic device (LRAD), sera utilisé en priorité pour émettre des avis à l'intention des bateaux sur la Tamise en cas de nécessité. Il est en effet beaucoup plus efficace qu'un mégaphone.

Mais l'engin, qui ressemble à une sphère aplatie, peut aussi être utilisé à forte puissance pour disperser les foules. Il peut émettre un son perçant allant jusqu'à 150 décibels à un mètre. L'armée américaine l'a utilisé dans le contrôle de manifestations de foules en Irak, rappelle la BBC sur son site internet. Le LRAD a également été utilisé contre des pirates des mers ou des manifestants lors du sommet du G20 de Pittsburg en 2009 :

 

 

Cette arme sonique a été développée par l'armée américaine en réponse à l'attaque terroriste contre l'USS Cole en octobre 2000, comme l'explique ce petit film de communication :

 

 

L'"arme acoustique" a été testée par l'armée britannique lors des grandes manoeuvres de préparation à la sécurité des JO qui se sont déroulées du 2 au 10 mai à Londres et dans le secteur de Weymouth, dans le sud-ouest de l'Angleterre, qui accueillera des épreuves de voile pendant les Jeux.
 

 

Le dispositif de sécurité pendant les JO (27 juillet-12 août) est le plus important depuis l'après-guerre au Royaume-Uni, avec plus de 40 000 militaires, policiers, agents de sécurité privés et bénévoles mobilisés pour protéger la capitale, et l'appui de chasseurs et de navires de guerre. Le ministère de la Défense a même annoncé le 30 avril que des batteries de missiles seraient installés sur six sites de la capitale anglaise, une première depuis la seconde guerre mondiale.

 

 

 

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