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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 16:44

 

 Rue89 - Arrêt sur images 24/09/2012 à 09h53
Daniel Schneidermann | Fondateur d'@rrêt sur images

 

Les lundis étant propices aux grandes interrogations métaphysiques, et me sentant radicalement sec sur le voile et la kippa, je vous livre une question qui me taraude.

L’explosion de la consommation de vidéos en ligne a fait apparaître deux catégories de pubs. D’abord, la pub normale. Elle se lance, vous la regardez, et la vidéo que vous souhaitez voir se déclenche à la fin. OK. Parfois, un compteur vous indique le nombre de secondes restantes avant la fin de la pub. On apprécie l’attention. Mais le mystère, c’est une sous-catégorie de ce modèle-là : celle qui vous indique le nombre de secondes restantes, avant que vous puissiez la zapper. Exemple : une pub de vingt secondes, mais que vous pouvez zapper à partir de quatre secondes. Vous regardez donc les premières secondes, le doigt fébrile sur la souris, et hop, à quatre secondes pile, clic, exit le spot, à nous la liberté.

La question est donc celle-ci : l’internaute publiphobe compte-t-il, au sein même des grands diffuseurs de vidéo en ligne, des alliés cachés ? Des réseaux clandestins de résistants publiphobes se sont-ils mis en place ? Et sinon, si c’est bien un choix industriel, qu’est-ce qui détermine un responsable de pub à choisir ce second modèle (doux) au détriment du modèle « dur » ? La peur des représailles ? La compassion ? La constatation de l’inefficacité du modèle « dur » ? Et cette constatation repose-t-elle sur des statistiques ?

La pub repère ma tentative d’évasion

Vous me direz, ils ont peut-être constaté que l’internaute avait trouvé la parade au modèle « dur ». Ce qui est mon cas. J’avais trouvé une parade, que je peux vous révéler (mais ne le répétez pas) : pendant la diffusion de la pub, je fonçais passer trente secondes sur l’onglet voisin, pour revenir pile poil, hop, quand ma vidéo se lançait. Mais voilà. Ils ont dû me repérer.

La semaine dernière, une fois de plus, je lance une vidéo, la pub se déclenche, je file ni vu ni connu poursuivre une lecture palpitante sur l’onglet voisin et là, hop, catastrophe, la pub... s’interrompt. Repéré par la vidéosurveillance !

Votre compte est bon, mon gaillard. Je re-tente, voulant croire à un bug. Mais non. Nouvelle interruption. Aucun bug. La pub a bel et bien repéré ma tentative d’évasion (passent-ils par l’œil de la webcam, comme les pubs animées du métro ?) Pas d’autre solution que de l’avaler en entier.

La découverte sadique des « pubeurs »

Je vous fais grâce de la découverte, particulièrement sadique, des « pubeurs » qui ont inventé de nous donner le choix entre deux pubs. Vous voulez visionner une vidéo, et deux propositions de pubs apparaissent alors sur votre écran. A vous de choisir entre les deux. Sous-texte : tu ne vas pas te plaindre de subir un spot débile, puisque cette pub, c’est toi qui l’as choisie.

Si vous insistez, je vous en parlerai une autre fois. En attendant, je vous laisse débattre des mystères soulevés ci-dessus. Promis, on revient très vite au voile et à la kippa.

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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 15:18

 

 

Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 24.09.2012 à 14h39 • Mis à jour le 24.09.2012 à 16h45

 
L'audience d'appel pour homicides involontaires contre le directeur de l'usine Serge Biechlin et son propriétaire Grande Paroisse a duré quatre mois et demi pour s'achever le 15 mars.

La Cour d'appel de Toulouse a déclaré, lundi 24 septembre, l'exploitant de l'usine AZF Grande Paroisse (groupe Total), et son ex-directeur Serge Biechlin coupables d'homicides involontaires "par négligence ou imprudence" dans l'affaire de l'explosion de l'usine AZF, un arrêt aussitôt suivi par l'annonce d'un pourvoi en cassation qui devrait être déposé dans l'après-midi par la défense des condamnés.

La Cour a suivi l'accusation, attribuant la catastrophe qui a fait trente et un morts et deux mille cinq cents blessés le 21 septembre 2001 à un accident chimique dû au mélange de deux produits incompatibles.

Serge Biechlin a été condamné à trois ans de prison, dont deux avec sursis, et à 45 000 euros d'amende, et la compagnie Grande Paroisse à 225 000 euros d'amende, tandis que la compagnie pétrolière Total – propriétaire de Grande Paroisse – et son ancien PDG Thierry Desmarest ont été mis hors de cause. Les juges d'instruction avaient déjà écarté à plusieurs reprises les demandes de mises en examen les visant. M. Biechlin devrait effectuer la partie ferme de sa peine sous le régime de la semi-liberté.

Dès la fin de la lecture du délibéré, l'avocat de la défense, Me Daniel Soulez Larivière, a qualifié la décision de la cour d'appel de "plus passionnelle que rationnelle" et a ajouté que "c'est une affaire qui ne fait que commencer".

 

 RELAXE EN PREMIÈRE INSTANCE

En première instance, le tribunal avait été sévère pour l'organisation de la sécurité dans l'usine, mais il relaxait les prévenus, faute d'avoir la preuve matérielle qu'un produit chloré (DCCNa) avait été malencontreusement apporté sur le tas de nitrate d'ammonium, piste retenue par les experts judiciaires.

Cette fois, la cour n'a pas affiché les mêmes scrupules judiciaires. Elle a écarté toutes les autres pistes criminelles ou accidentelles et a suivi les experts judiciaires.

Elle est même allée au-delà des réquisitions de l'avocat général dans le cas de Serge Biechlin, contre lequel étaient requis dix-huit mois avec sursis et 15 000 euros d'amende.

 

 "UN RISQUE QU'IL NE POUVAIT PAS IGNORER"

Selon les motivations lues par le président de la cour d'appel, Bernard Brunet, devant des centaines de parties civiles et d'auditeurs, M. "Biechlin a contribué à créer la situation qui a provoqué le dommage et n'a pas pris les mesures permettant de l'éviter : ces fautes ont exposé les salariés et la population à un risque d'une particulière gravité qu'il ne pouvait pas ignorer".

Les associations de victimes de la catastrophe AZF se sont réjouies que la justice ait, onze ans après, désigné des coupables dans cet accident industriel, le plus grave en France depuis 1945.

Jean-François Grelier, président des Sinistrés du 21-Septembre, s'est dit "satisfait de voir que ce qu'on défend depuis onze ans est enfin reconnu et affiché comme la vérité. Notre combat n'a pas été vain".

"LE VÉRITABLE RESPONSABLE, C'EST TOTAL"

Gérard Ratier, président de l'Association de familles endeuillées a salué "une grande victoire (...), mais pas à la hauteur de nos espérances. L'Association de familles endeuillées a déposé une plainte pour entrave à la justice et il est bien dommage que cette plainte n'ait pas été suivie... parce qu'on pouvait voir là la volonté du groupe Total de (...) troubler la manifestation de la vérité".

"Si la manifestation de la vérité a été aussi longue, a-t-il ajouté, c'est parce que Total s'est épuisé à camoufler la vérité. Cela, c'est une défaite parce que le véritable responsable, c'est le groupe Total, ce n'est pas M. Biechlin."

Quant au maire socialiste de Toulouse, Pierre Cohen, il s'est dit "satisfait, parce qu'une cause de la catastrophe est bien mise en évidence par rapport à tout ce qui a pu sortir de farfelu. Cette fois-ci, par rapport au premier jugement, il y a un véritable coupable. La culpabilité de Grande Paroisse me semble [mettre] un terme à onze années de souffrance et de malaise et [j'espère] que sans jamais oublier, on puisse reprendre espoir".

Lire : Explosion de l'usine AZF : épilogue judiciaire

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18 septembre 2012 2 18 /09 /septembre /2012 15:00

 

 

Le Monde.fr avec AFP | 18.09.2012 à 15h23

 
La dernière version du navigateur, Internet Explorer 9, est également affectée par cette faille critique.

Le navigateur de Microsoft, Internet Explorer, est affecté par une faille critique dans ses versions les plus populaires (7, 8 et 9), ce qui affecte des centaines de millions d'utilisateurs dans le monde. Selon les chercheurs de la firme de sécurité Alien Vault, cités par Ars Technica, la faille d'Internet 7 et 8 pour Windows XP serait bel et bien exploitée par des pirates. La vulnérabilité passerait en outre les protections de Windows Vista et 7, équipé d'Internet Explorer 9.

La faille a été découverte par le chercheur Eric Romang, qui a découvert l'infection de son PC par le cheval de Troie Poison Ivy. Le logiciel malveillant a été installé par une page Web, sans qu'il ne s'en rende compte. Il permet de voler des données ou de prendre le contrôle de l'ordinateur affecté. Les attaques proviendraient du même groupe de pirates qui avait découvert et utilisé une autre faille critique dans les logiciels basés sur Java fin août.

Selon Microsoft, Internet Explorer 10, qui sera intégré à Windows 8, n'est pas affecté par cette faille. En attendant un correctif de Microsoft, il est recommandé d'utiliser un autre navigateur, tel que Mozilla Firefox, Google Chrome ou Opera.

 

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16 septembre 2012 7 16 /09 /septembre /2012 13:26

 

Nous serons à Terrabio à Remoulins les samedi 15 et dimanche 16 septembre pour la 22 ième édition du grand marché bio et forum éco


téléchargez le programme complet (5,6 Mo) de la manifestation
http://www.natureetprogres-gard.org/IMG/pdf/Programme_Terrabio_2012.pdf


                                                                    +  +  +  +  +  +  +  +  +  +  +  +  +  +  +  +  +  +  +  +  +


Visite citoyenne Monsanto Nîmes le mercredi 19 septembre à 9 heures RDV parking du domaine de La Bastide

          Suite à nos multiples rencontres avec Monsanto Nîmes (ex-Séminis, chemin des Canaux) et à l'absence de réponse à notre demande de visite du site en avril 2012, nous avions obtenu un accord de principe  en mai 2012 lors de la rencontre à la Préfecture du Gard.
Après des contacts et courriers et devant ce silence, nous nous rendrons en cortège et à pied sur le site de Monsanto, chemin des Canaux sur la D135.
         Depuis 2010, nous essayons de savoir ce qu'il se passe derrière les grilles de ce semencier mondialement connu mais si discret sur ces pratiques.
Nous en avons assez qu'ils nous racontent des salades !

          Rendez-vous mercredi 19 septembre à 9h au terrain municipal de La Bastide (de Nîmes en direction de Générac sur la D613) au fond de l'allée de platane prendre à droite.

          Venez nombreux ! Merci de faire suivre dans vos réseaux.

 


                                                                  + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + +

 

Samedi 22 septembre mobilisation contre les gaz et huile de schiste à Saint Christol les Alès à partir de 10 heures


Collectif des Faucheurs volontaires Gard/Lozère

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14 septembre 2012 5 14 /09 /septembre /2012 17:40

 

 

 A-côtés 14/09/2012 à 19h31

Sophie Verney-Caillat | Journaliste Rue89

 

 

9 heures. Aux passants agacés par le filtrage, un policier lance : « C’est pour l’OCDE. » Son collègue rectifie : « Mais non, c’est pour le Cese » (le Conseil économique, social et environnemental, où se déroule la conférence). Le premier, l’air médusé, demande ce que c’est que ce truc, puis lance : « Bon, bref, c’est pour le Président. »

François Hollande est attendu deux heures plus tard.


Un SDF (Sophie Caillat/Rue89)

9h30. Les RG sont sur les dents. Les opposants à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes sont venus en force (un car entier d’activistes, en plus des moutons et tracteurs postés sous la tour Eiffel), les militants anti-gaz de schiste sont montés d’Ardèche, Greenpeace a sorti ses banderoles.

Quelques anarchistes isolés croisent le chemin de la ministre du Logement et de l’Egalité des territoires, Cécile Duflot. « Foutez le camp de ce gouvernement », lui lance un botaniste à la retraite, devant notre petite caméra.

 

 

Un groupe de SDF est blotti sur une bouche d’aération. Eux n’ont pas été déplacés par les RG. « Ceux-là, on les connaît bien », glisse un policier.

Les activistes bretons, moins. Il y a pourtant Dominique Loquais, l’auteur d’une chanson sur Notre-Dame-des-Landes, qui reprend du service trente ans après la victoire sur le plateau du le Larzac (il avait composé à l’époque « Notre Terre servira à la vie »).

 

 

Chanson contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes

10 heures. Jean-François Julliard, le directeur de Greenpeace, se pose la question : « Est-ce une bonne idée d’y participer ? »

Il est venu avec Yannick Rousselet, figure de l’ONG, qui n’aura pas le droit à la parole mais jouera le rôle de « souffleur ».


Yannick Rousselet et Jean-François Julliard (Sophie Caillat/Rue89)

Julliard fait ses calculs :

« On sera cent personnes. Si on passe sept heures autour de la table, ça fera 7 minutes de temps de parole sur les deux jours pour nous. »

11 heures. Le président de la République entre dans l’hémicycle du Cese, où l’attendent quatorze ministres…et les anciens ministres de l’Environnement. Au deuxième rang, une stature de madone attire notre attention. Figée dans sa veste bleu turquoise, Ségolène Royal, chargée de l’Environnement dans le gouvernement Bérégovoy, a le menton levé et le regard planté très loin.

Quarante-cinq minutes après le discours – que sa ministre Cécile Duflot qualifiera d’« historique » –, le Président s’apprête à repartir par la porte de derrière. Mais après une accolade avec son Premier ministre, il décide finalement d’aller serrer les mains des anciens ministres. Il évitera la bise à Ségolène Royal et le risque de tweets vengeurs de Valérie Trierweiler.

12 heures. Durant l’heure de pause prévue avant le début des tables rondes, les journalistes sont priés de rester derrière un cordon de sécurité. Plusieurs grappes de caméras et micros se forment, et les personnalités défilent en rang d’oignons. Ségolène Royal est contente de donner son avis.


Ségolène Royal pendant la pause (Sophie Caillat/Rue89)

C’est seulement en allant aux toilettes (ou fumer dehors) qu’on a la chance de croiser des participants à la conférence. J’y croise Karine Gavand, de Greenpeace, qui a trouvé le discours de François Hollande « ambigu et subtile » :

« Comment interpréter les phrases sur les gaz de schiste ? Dire que l’exploration est bloquée, c’est une question d’interprétation. Si Total a le droit d’explorer et qu’à la fin du quinquennat, il pourra éventuellement exploiter la ressource parce que la loi change, ce n’est pas un bon bilan. »

Son collègue François Chartier, spécialiste des océans à l’ONG, trouve « problématique d’avoir parlé biodiversité marine sans dire un mot sur les activités qui menacent la biodiversité, comme les forages offshore ».

12h30. Les « ONG du off », celles qui ne participent pas à la conférence environnementale, comme Sortir du nucléaire, m’invitent par SMS à un point presse devant le palais d’Iéna, où elles sont bloquées par la police depuis le matin. Une militante m’appelle au secours : « On ne peut même pas partir faire pipi. »

Dans la salle de presse du Cese, les journalistes sont entassés, dans un courant d’air et sans rien à manger. Les dépêches d’agence sont attendues sur les fils au plus vite, et je plains mes collègues qui s’arrachent les cheveux pour hiérarchiser les annonces du Président : « C’est un peu le retour de la taxe carbone en gros ? » (non), « La rénovation thermique, c’est pour les logements ? » (oui).

12h45. Je colle aux chaussures de Jean-François Julliard de Greenpeace, car je sais qu’il porte le badge vert permettant l’accès au grand buffet (pas moi). J’arrive à passer les barrages d’hôtesses au foulard vert vif.

Devant les crudités, je tombe sur des habitués de la maison. Les boissons ne sont pas à leur goût :

« Il n’y a pas de pinard, on ne pourra pas dire que la conférence environnementale est au même niveau que la conférence sociale. »

L’écologie serait-elle synonyme de sobriété forcée ?


Le buffet (Sophie Caillat/Rue89)

A la table des machines à café, c’est pire : les machines sont en self-service. Heureusement, les dosettes ne sont pas des Nespresso, et le café est étiqueté équitable.

13 heures. Stéphane Sitbon, qui fut « la maman d’Eva Joly » pendant la campagne, et conseille désormais Cécile Duflot, m’invite à comparer le discours du matin avec ceux de Chirac et de Sarkozy sur l’environnement, et me jure que « c’est celui où il y a le plus d’annonces ».

Le conseiller presse de Delphine Batho me fait un résumé tout aussi idéal :

« Ça se passe hyper bien, tout le monde est content. Dans le discours du “PR” [acronyme de président de la République pour les gens du milieu, comme le racontait très bien “L’Exercice de l’Etat”, ndlr], il y avait des annonces, de la vision, un cadre. »

Puis je le titille pour savoir si sa patronne arrive parfois à se mettre d’accord avec Arnaud Montebourg, son collègue du redressement productif :

« Je sais que les journalistes adoreraient faire leurs gros titres sur un clash au gouvernement, mais ce n’est pas possible, ils sont exactement sur la même ligne. Elle n’est pas plus écolo que Montebourg, ils sont tous les deux socialistes, pour la croissance et pas favorables à la sortie du nucléaire. »

13h15. Arrive Arnaud Montebourg, en retard pour s’asseoir à la table ronde « énergie ». Une élégante dame venue de Transylvanie l’interpelle et parvient à arrêter son pas pressé et à obtenir sa carte de visite.

Je me présente avant de lui poser une question, et il commence par un : « Aaaah ! C’est vous... Je vous ai repérée ! »

Je lui demande à quel propos, il m’explique que c’est sa boutade habituelle... Aux autres journalistes présentes, il lance des « Quel plaisir ! » ou « Ça fait au moins dix ans ». Puis on le questionne sur sa collègue Batho et le voilà qui clame :

« J’aime beaucoup Delphine, j’ai beaucoup d’admiration pour elle. Elle a tout mon soutien ! »

Puis sur les gaz de schiste :

« Le débat n’est pas interdit, mais il y a ce qui s’appelle des décisions politiques. »

16 heures. Des participants s’éclipsent des tables rondes pour faire des points presse improvisés. Benoît Hartmann, de France nature environnement, nous fait le bon décryptage des propos flous du ministre :

« Les gaz de schiste seront abordés dans le débat sur la transition énergétique. »

Voilà ce que Delphine Batho mettait dans l’expression « pas de tabou ». Le débat devrait durer tout l’automne.

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12 septembre 2012 3 12 /09 /septembre /2012 16:26

 

 

Débranché 12/09/2012 à 16h35

Martin Untersinger | Journaliste Rue89

 

N’espérez pas trop recharger votre tout nouvel iPhone 5, qui doit être présenté par Apple ce mercredi, avec le vieux chargeur d’iPhone qui traîne dans votre salon.

Selon Reuters, qui cite deux sources anonymes, la dernière mouture du smartphone d’Apple devrait changer de connecteur, la prise qui permet de relier le téléphone au secteur ou à l’ordinateur.


Le câble actuel de l’iPhone

Apple passerait d’un modèle bien connu (image ci-contre), qui compte 30 broches, à un modèle plus petit, à 19 broches.

Le premier était bien pratique, pour les fans d’Apple : il permettait de charger indifféremment un iPad, un iPhone ou un iPod, qui possédaient tous le même connecteur.

A l’heure où nous écrivons ces lignes, rien n’est sûr, mais selon certaines images qui ont fuité, voilà à quoi pourrait ressembler l’emplacement du connecteur sur le nouvel iPhone.


Un supposé prototype d’iPhone 5, sous un iPhone 4 (Chrisbrownie91/Flickr/CC)

Cette innovation aura des conséquences importantes : tous ceux qui l’achèteront devront se rééquiper, pour le plus grand bonheur des vendeurs d’accessoires divers (pour utiliser son smartphone dans sa voiture, sur une chaine hi-fi...).

Et le gâteau qu’ils se partagent est imposant : le marché des accessoires pour les produits Apple représente entre 1,5 et 2,3 milliard(s) d’euros. En 2015, il pourrait atteindre 3,9 à 4,6 milliards d’euros.

Des écolos mécontents

L’association Les Amis de la terre a dénoncé ce mercredi dans un communiqué « l’obsolescence programmée » des produits Apple – et plus généralement de tout le secteur high-tech :

« Les ressources naturelles s’épuisent et Apple, la plus grande capitalisation boursière de l’histoire des Etats-Unis, se permet une nouvelle fois de les gaspiller pour vendre plus et rendre le consommateur toujours plus dépendant. »

Normal : ceux qui craqueront pour l’iPhone 5 devront se rééquiper en câbles et autres appareils dérivés (stations d’accueil, accessoires...), qui ne seront pas compatibles avec le nouveau téléphone. Autant d’appareils en plus, et de chargeurs déjà acquis rendus inutilisables.

Heureusement, Apple devrait proposer – à la vente, pour 10 dollars – un adaptateur permettant d’utiliser le nouvel iPhone avec certains des appareils conçus pour les générations précédentes.

L’association milite pour que l’on puisse donner « une seconde vie à nos produits ». Le site 01Net souligne que les anciennes générations d’iPhone sont très prisées sur le marché de l’occasion.

Et le chargeur universel ?

Si Apple change effectivement son connecteur, l’entreprise mettrait un nouveau bâton dans les roues d’un projet poussé par la Commission européenne avec le soutien de quatorze constructeurs – dont Apple – qui a pour but de proposer un chargeur de téléphone universel, compatible avec tous les modèles et toutes les marques.

Lors de la sortie de l’iPhone 4, Apple s’était déjà dérobée à cette norme en proposant un simple adaptateur, compatible avec la norme universelle. Payant, évidemment.

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11 septembre 2012 2 11 /09 /septembre /2012 16:37

 

LE MONDE | 11.09.2012 à 08h19 • Mis à jour le 11.09.2012 à 15h08

Par Richard Schittly (correspondant à Lyon)

 
Le commissariat de Venissieux près de Lyon dont sept policiers ont été mis en garde à vue pour "corruption" le 11 septembre.

Un nouveau séisme va secouer la police lyonnaise. Treize personnes ont été interpellées, mardi 11 septembre, au cours d'une opération lancée à l'aube, selon des informations révélées par Le Progrès et Le Monde. Parmi elles, sept fonctionnaires de police rattachés à la sécurité publique du Rhône et deux délégués du procureur. La plupart des policiers, de grades différents, sont en poste au sein du commissariat de Vénissieux, à l'est de l'agglomération lyonnaise. Ils sont suspectés d'avoir entretenu des relations douteuses avec plusieurs délinquants, membres d'une même famille, lesquels figurent dans la vague d'interpellations.

 

OPÉRATION "GANTS PROPRES" 

Selon nos informations, ces policiers sont soupçonnés d'avoir rendu des services en échange d'avantages matériels. Il est question de consultations de fichiers, d'obstructions dans des procédures, ou encore de conseils prodigués pour favoriser des activités illicites. En contrepartie, les policiers auraient bénéficié de prêts de voitures, d'invitations au restaurant, de téléphones portables, etc. "Ce n'est pas des enveloppes contre des informations, le schéma relève plutôt d'une ambiance générale, d'une porosité qui devenait préoccupante", résume une source proche de l'enquête. "On a l'impression qu'ils étaient chez eux, les barrières étaient franchies, les voyous abordaient les policiers à l'amitié et les policiers ne se méfiaient plus", estime plus brutalement un autre enquêteur.

Cette opération "gants propres" dans les rangs policiers est le fruit d'une enquête préliminaire déclenchée en août 2011 par le parquet de Lyon. En octobre, une information judiciaire est ouverte notamment pour "corruption", "trafic d'influence", "détournement de finalité de fichiers informatique". Elle est confiée au juge Philippe Duval-Molinos, un magistrat souvent en charge des dossiers sensibles, qui va bientôt rejoindre la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Lyon. Les investigations ont été entamées par les services de la sûreté départementale du Rhône, renforcés en co-saisine par la délégation interrégionale de Lyon de l'inspection générale de la police nationale (IGPN).

 

 "CE DOSSIER N'A RIEN À VOIR AVEC L'AFFAIRE NEYRET"

Cette nouvelle affaire, près d'un an après la chute du commissaire Michel Neyret, ex-numéro 2 de la direction interrégionale de police judiciaire (DIPJ), révoqué le 7 septembre par le ministre de l'intérieur pour avoir accepté cadeaux et "faveurs" de truands en échange de renseignements, risque de provoquer un nouveau traumatisme dans la police lyonnaise. "Ce dossier est complètement distinct, il n'a rien à voir avec l'affaire Neyret, il résulte d'une volonté des autorités de mettre à jour des comportements individualisés qui ont été progressivement identifiés", tient toutefois à préciser le procureur de la République à Lyon, Marc Cimamonti.

Pas de lien direct avec l'affaire Neyret, puisque cette affaire concerne la sécurité publique et non plus la police judiciaire, mais la répétition des dérapages présumés est fâcheuse. En juin, deux policiers du commissariat du 7e arrondissement de Lyon avaient été mis en examen pour viol et placés en détention préventive durant plusieurs semaines. Ils sont soupçonnés d'avoir utilisé leur fonction pour obtenir des faveurs sexuelles d'une prostituée occasionnelle, ce qu'ils contestent catégoriquement.

En septembre, un brigadier-chef en poste à Villeurbanne était révoqué, suspecté de voyeurisme en prenant des photos de victimes. Face à ces dérives individuelles, des syndicats ont dénoncé les tensions d'une profession confrontée à la fois à de fortes pressions hiérarchiques et des violences au quotidien.

Les chefs de la direction départementale de sécurité publique, dont dépendent hiérarchiquement les commissariats, font savoir que 79 policiers ont fait l'objet de sanctions disciplinaires dans le département du Rhône en 2011, ce qui représente moins de 3 % d'un effectif de 3000 fonctionnaires. "C'est une toute petite minorité, tous les manquements avérés à la déontologie sont l'objet d'un suivi rigoureux", avait déclaré Albert Doutre, directeur départemental de la sécurité publique, à l'occasion de ces précédents.

Richard Schittly (correspondant à Lyon)

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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 17:27

 

 

 Economies 10/09/2012 à 16h04

 Pierre Haski | Cofondateur Rue89

 

La ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, a annoncé ce lundi, dans une interview au Monde, toute une série d’annulations de projets culturels lancés et pas encore réalisés. Des décisions mêlant à la fois des motivations budgétaires – le ministère de la Culture doit réduire ses dépenses de 3% l’an prochain –, et politiques.

Le projet le plus controversé auquel la ministre donne un coup d’arrêt fatal est la Maison de l’histoire de France, projet emblématique de l’ère Sarkozy, dont, explique-t-elle, « le principe était contestable, la localisation problématique et le coût excessif ».

Autre projet qui avait fait beaucoup parler sans réellement avancer, l’idée d’une « Villa Médicis » en banlieue, la Tour Utrillo à Clichy-Montfermeil.

Le prédécesseur d’Aurélie Filippetti, Frédéric Mitterrand, avait acheté cette tour en décembre dans le but d’en faire un centre d’accueil d’artistes et de créateurs originaires des quartiers défavorisés, « projet phare du Grand culturel » selon l’équipe précédente. « Il faut retravailler ce projet », dit aujourd’hui la ministre.

Voici la liste complète des projets dont la ministre de la Culture a annoncé l’arrêt, la suspension ou le report, pour un montant d’engagements gelés d’un milliard d’euros :

  • la Maison de l’histoire de France, « dont le principe était contestable, la localisation problématique et le coût excessif, est arrêtée » ;
  • la création d’un musée de la photo à l’hôtel de Nevers, à Paris, « annoncée sans préparation, est interrompue » ;
  • Lascaux 4, le Centre d’art pariétal, « 50 millions d’euros pour un projet non prioritaire, nous l’arrêtons » ;
  • la salle supplémentaire de la Comédie-Française, à La Bastille : « J’entends le besoin d’un lieu pour représenter des pièces plus contemporaines, mais d’autres questions se posent, comme la circulation de cette troupe, qui est celle de tous les Français. » ;
  • la tour Utrillo, à Clichy-Montfermeil : « Il faut retravailler ce projet de “Villa Médicis” en banlieue, le redimensionner avec les élus. La politique culturelle dans les quartiers doit se développer par un travail en profondeur. » ;
  • les archives photographiques d’Arles : « La priorité, c’est le déménagement de l’Ecole de photographie. Il sera fait, mais la seconde phase du projet doit être réexaminée. » ;
  • le centre des réserves de Cergy : « Il répondait au souci de protéger les réserves du Louvre, objectif auquel s’était greffé un projet beaucoup plus coûteux et plus long à mettre en place, porté par les élus, de centre de recherche et d’exposition ouvert au public. Nous allons répondre à l’urgence patrimoniale, mais l’idée d’un grand centre n’était pas financée et ne pourra pas l’être aujourd’hui. »
  • l’hôtel de la Marine : « Tout est suspendu au calendrier du ministère de la défense, qui doit d’abord quitter les lieux. » ;
  • les schémas directeurs de grands établissements comme le Grand Palais ou Versailles : « Nous n’en abandonnons pas le principe, mais nous envisagerons des rééchelonnements.
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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 16:05

 

Ce prochain week-end, au cours de la Feria, RESF de Nîmes organise la “Bodéga Sans Frontières” !
Vendredi 14 et Samedi 15 Septembre, à partir de 19h, au 1 Place de la Placette, nous vous proposerons notre inimitable “sangria-maison”, à manger (assuré, comme en Mai 2012, par l’association AZUR) et à boire.
 
Ambiance festive, musique et fanfare garanties.
 
Rappelons que les bénéfices de cette bodéga entièrement bénévole, permettent au réseau de financer des prêts sur l’honneur pour que les familles puissent faire face aux frais (plusieurs centaines d’euros) de dossiers de régularisation (timbres fiscaux, visites médicales, etc ... ), mais aussi, par exemple en cette rentrée, fournir du matériel scolaire aux enfants (nombreux !! ) dont nous soutenons la scolarisation en primaire, en collège  ou en lycée. En bien d’autres circonstances
encore, ces sommes sont concrètement stratégiques, pour un voyage à la Préfecture de Région ou pour un papier à obtenir d’un consulat.
Tout est utilisé pour la régularisation et la scolarisation des familles de sans-papiers.
 
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9 septembre 2012 7 09 /09 /septembre /2012 12:26

 

Pour information : vient de paraître  
 
 
Marx XXIe siècle. Textes commentés
Par Philippe Corcuff
Paris, éditions Textuel, collection « Petite Encyclopédie critique », août 2012, 192 pages, 12 euros, ISBN : 978-2-84597-445-6,  http://www.editionstextuel.com/index.php?cat=020377&id=561
 
Au moment où le capitalisme se débat dans des crises successives, il serait peut-être temps de redécouvrir Marx, mais un autre Marx ?
Une sélection de courts textes de Marx commentés.
Une lecture inspirée d’une sociologie critique et d’une philosophie politique émancipatrice.
La découverte d’un Marx actuel nous aidant à formuler la question sociale, la question de l’individualité, la question écologiste et la question démocratique aujourd’hui, avec toutefois des contradictions et des limites.
Un Marx plus libertaire, en tension avec les penseurs anarchistes comme Proudhon et Bakounine.
Une invitation à lire directement Marx dans une édition populaire à visée de recherche.
 
On peut lire des extraits de l’ouvrage sur Mediapart : « Actualité d’un Marx hérétique », 31 août 2012,  http://blogs.mediapart.fr/edition/petite-encyclopedie-critique/article/310812/actualite-d-un-marx-heretique
 
* Sommaire de l’ouvrage :
 
Introduction : Actualité d’un Marx hérétique dans la tourmente capitaliste
Partie I : Capitalisme, question sociale et luttes des classes
1 - Le capitalisme comme machinerie impersonnelle
2 - Contradiction capital/travail et question sociale
3 - Une pente économiste : une composante « marxiste » chez Marx
4 - Des sentiers adjacents, à l’écart des autoroutes déterministes
5 - Luttes des classes et classes
Partie II : De l’individu blessé à « l’homme total »
1 - Une approche relationnaliste et historique de l’individu
2 - Individus et critique du capitalisme
3 - Émancipation sociale et individualités
Partie 3 : La vie, les tentations productivistes et la question écologiste
1 - Des flottements entre la globalité de « la vie » et des tendances productivistes
2 - Marx et la question écologiste
Partie IV : État, question démocratique et politique d’émancipation
1 - Des critiques de l’État à son abolition
2 - Des limites de l’émancipation politique à une politique de l’émancipation : la question démocratique
Partie V : Défrichages : l’idéologie, l’histoire et la pratique
1 - La question de l’idéologie
2 - L’histoire en questions
3 - La pratique comme étalon
Partie VI : Questions méthodologiques
Conclusion générale : D’une totalisation marxienne fissurée à un global redéfini ?
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