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31 décembre 2012 1 31 /12 /décembre /2012 17:52

 

Le Monde.fr avec AFP | 31.12.2012 à 14h34 • Mis à jour le 31.12.2012 à 14h47

 

 

Comme "Auto Plus", "Que Choisir" constate que les équipements électroniques sont plus fiables que les chimiques.

Le magazine de défense des consommateurs Que Choisir a testé 12 modèles d'éthylotest. Le résultat est pour le moins choquant : la moitié des dispositifs se sont révélés défaillants, indiquant une alcoolémie inférieure à la limite légale alors qu'elle la dépassait. Des éléments à charge qui viennent confirmer ceux de l'hebdomadaire Auto Plus, publiés mi-décembre.

Le 20 décembre, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) avait annoncé le retrait du marché de plus de 400 000 éthylotests chimiques ou électroniques jugés non conformes et dangereux, après une vaste enquête menée dans 144 établissements de fabrication, d'importation ou de distribution, notamment sur Internet. En conséquence, la DGCCRF a engagé "des procédures contentieuses pour tromperies", procédé à des retraits et rappels pour les appareils en cause et bloqué 181 annonces sur Internet.

 

"CINQ SONT À ÉVITER ABSOLUMENT"

Sur les 12 éthylotests évalués par Que Choisir – quatre chimiques, huit électroniques – "cinq sont à éviter absolument (trois électroniques, deux chimiques) et un sixième (un chimique) se révèle très mauvais. Concrètement, ils vous indiquent que vous pouvez prendre le volant alors que vous ne devriez pas le faire", écrit le magazine.

Comme Auto Plus, Que Choisir constate que les équipements électroniques sont plus fiables que les chimiques (pour lesquels "on se retrouve face à un dégradé difficile à interpréter"), et que la norme NF est le gage d'une plus grande fiabilité. Le froid a également un impact sur les résultats des éthylotests chimiques : "Le réactif semble inhibé par des températures négatives, mais il suffit de réchauffer l'éthylotest dans ses mains pour qu'il redevienne utilisable", selon le magazine.

La présence d'un éthylotest chimique ou électronique est obligatoire depuis le 1er juillet dans tout véhicule terrestre à moteur circulant en France, à l'exception des cyclomoteurs. En cas de manquement à cette règle, il en coûtera 11 euros à partir du 1er mars. Le gouvernement est en train d'évaluer le maintien ou non de la mesure, décidée sous la présidence de Nicolas Sarkozy.

 

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29 décembre 2012 6 29 /12 /décembre /2012 18:41

 

 

Le Monde.fr avec AFP | 27.12.2012 à 09h13

  
 
Randi Zuckerberg, ancienne directrice marketing de Facebook.

Randi Zuckerberg, la sœur du patron de Facebook, s'est fait prendre au piège des paramètres de confidentialité du réseau social quand une de ses photos de famille, incluant son frère dans une conviviale scène de cuisine, a été rendue publique.

Dans la nuit de mardi à mercredi, une personne dénommée Callie Schweitzer a publié sur Twitter une photo montrant cinq personnes, dont Mark Zuckerberg, faisant des grimaces avec leur téléphone à la main, une apparente tentative collective d'imiter la réaction à la réception d'un "poke", une fonction de Facebook qui n'a pas de but précis mais semble signifier un clin d'œil coquin.

Randi Zuckerberg, 30 ans et elle aussi entrepreneuse dans le domaine des technologies après avoir été porte-parole de Facebook et responsable des relations publiques, a immédiatement réagi au tweet en question (visible sur le site buzzfeed.com) : "pas sûre de savoir où vous avez eu cette photo. Je l'ai postée pour les amis seulement sur FB. Que vous la repostiez sur Twitter n'est vraiment pas cool."

 IRONIE DU SORT

La "fautive" pensait que la photo était publique car elle était apparue sur son fil d'actualité, a-t-elle répondu en s'excusant, avant de supprimer la photo. Elle était en fait amie de la sœur de Randi, "étiquetée" sur la photo, et pouvait de ce fait avoir accès au cliché, d'après la version de Randi Zuckerberg exprimée dans un autre tweet.

 

Celle-ci a accepté les excuses de Callie Schweitzer mais la Toile s'est immédiatement plongée dans un débat, notant l'ironie du sort pour Zuckerberg, en quelque sorte pris à son propre piège.
"Qu'est-ce que c'est horrible que quelqu'un puisse vous prendre quelque chose qui vous appartient et l'utiliser d'une façon que vous n'avez pas prévue, et pour laquelle vous n'avez pas donné votre accord", a réagi avec sarcasme Dan Lyons sur le site Readwrite.com.

Pour sa défense, Randi Zuckerberg a recommandé de toujours demander à son ami avant de poster une photo de lui. "Pas en raison des paramètres de confidentialités, par décence humaine".

 

Facebook a suscité un tollé récemment après que son application de photos Instagram, rachetée cette année, a annoncé un changement de ses conditions d'utilisation, censé notamment permettre de croiser les données recueillies auprès de ses utilisateurs avec celles obtenues par sa maison-mère. De nombreux membres s'étaient offusqués d'une possible utilisation de leurs photos à des fins commerciales et sans compensation.

 

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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 18:57

 

Rue89 

  • Publié le :
    26/12/2012 à 18h07

 

 

 

Le PCF et le Front de Gauche ont réussi à obtenir par une vidéo ce qu’ils ne parvenaient pas à provoquer au parlement : faire sortir de ses gonds le PS.

Avec cette parodie des vœux du président François Hollande, construit à partir d’un montage de ses promesses de campagne, la guerre est déclarée.

Harlem Désir, le premier secrétaire du PS, accuse le PCF de viser de « façon inacceptable le Président et le Gouvernement ». Dans un communiqué de presse diffusé ce jeudi 27 décembre, Harlem Désir évoque même une « faute contre la gauche » :

« Ce clip est de mauvaise foi, mensonger, et caricatural. [C’est] une honte pour ses auteurs. J’appelle le PCF à cesser de se tromper d’adversaire, à se garder d’une dérive contraire à sa tradition de responsabilité », ajoute-t-il encore.

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26 décembre 2012 3 26 /12 /décembre /2012 17:31

 

 

 

C'est une vidéo réalisée par Minute Hacks en partenariat avec HackCollege.com et repérée par Slate. Genèse compliquée pour une idée très simple : améliorer sa réception Wi-Fi avec une simple canette en aluminium. Selon les réalisateurs de la vidéo, les "objets métalliques, le sol ou simplement le plafond" peuvent brider votre Internet sans fil. Pour contre-attaquer, pas besoin "d'un gadget hors de prix", nous explique la vidéo.

 

 

Après avoir vidé et nettoyé une canette, il suffit en effet de "détacher la languette et utiliser un couteau pour trancher le fond de la canette". Ensuite, il faut "faire la même chose avec le haut de la canette, en laissant cette fois-ci environ 2,5 centimètres attachés juste en face du trou par lequel on boit". Enfin, dernière étape : "Avec une bonne paire de ciseaux, couper droit l'arrière de la canette, de sorte qu'elle s'ouvre comme une feuille de papier." Disposé sur le routeur, l'objet ainsi obtenu permet selon la vidéo d'améliorer la réception de deux barres (sur cinq possibles en général).

 

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26 décembre 2012 3 26 /12 /décembre /2012 16:25

 

Il  a beaucoup de propositions de faire un blockupy Brussels. D'autres préfèrent suivre la proposition de la Confédération européenne des syndicats qui veut organiser une manifestation européenne à Bruxelles (les 13 ou 14 mars) et des actions décentralisées dans toute l'Europe
Le sommet européen se tiendra les 14 et 15 mars.
Voici le rapport complet . j'espère que çà ira en anglais.
Belle année 2013 Kim de Bruxelles

 

----- Mail transféré -----
De : Kenneth Haar <kenneth@corporateeurope.org>
À :
Cc :
Envoyé le : Vendredi 21 décembre 2012 14h34
Objet : Meeting on Saturday - Minutes of Meeting on European Day of Action

Dear all.

Below the minutes from the meeting last Saturday.

A shorter text will be sent to a couple of mailing lists as well (International-Firenze + FSE-ESF)

Have a nice Christmas and a happy and active new year


Kenneth

*

Minutes on the preparation meeting for the “Day of Action” March 2013
15th of December, Brussels

Situation
The idea for a day of action came first up last September. The call for action launched at the Firenze 10+10 Forum asks to mobilize for European a day of action around the Spring European Council Summit. Since then there were no further meetings. This meeting is therefore the start of the process.
Since it has become clear that the ETUC will call for their own demonstration or demonstrations on 13th or 14th of March, the context has changed. The ETUC decision increases chances of a big and powerful European manifestation, but at the same time it reopens the debate on how we make the best of the decision in Firenze. The participating national trade unions will most likely join the ETUC’s call. This makes it difficult to do a decent demo on any other day in Brussels; therefore we have to drop the idea of a day of action during the weekend following the council. This also raises the question, of how we relate to the ETUC’s mobilization.

The prepared agenda of the meeting was the following:
10-12: Discussion of the European Day of Action – process and ideas so far
- A presentation of the European Day of Action, the process so far, including Firenze 10+10
- All groups present are invited to speak on their expectations

12-1 PM: Lunch

1-3 PM: Discussion of slogans and a short call for action
- Hopefully we will be able to agree on the political platform, or alternatively decide on a procedure.

3-4 PM: Date and centralized/decentralized
- Originally the Day of Action was to be on the 23rd of March. However since then, the EU Summit was moved. It is now on the 14th and 15th of March. Choice of day might seem easy, but we will have to discuss this carefully.
- Also we need to agree if it’s to be a centralized action (only in Brussels) or decentralized (in Brussels and elsewhere). This, I believe, should not be so difficult.

4-5 PM: Practicalities – how do we build an infrastructure to support the Day of Action
- Internal communication
-Website?
- Meetings?

Participating networks and organizations:
-    ATTAC Spain
-    Comisiones Obreras (Spanish Trade Union)
-    Transform Europe (Representative from Italy)
-    CNE (Belgium Trade Union)
-    Citizens Assemblies
-    Corporate European Observatory (CEO)
-    Transnational Institute (TNI)
-    Irish Debt network
-    Social Watch (Italy)
-    European Action Committee (Belgian)
-    Attac Wallonia
-    Attac Europe
-    North East Social center coalition (Italy)
-    Rumanian Social Forum and Transform network
-    Party of the European Left
-    Attac Germany
-    CGIL (Italian Trade Union)
-    FGTB (Belgian Trade Union)
-    CGT (French Trade Union)
-    DIE LINKE / Blockupy (Germany)
-    Interventionistische Linke / Blockupy (Germany)
-    VERDI Stuttgart (Germany)
-    Precarious united (Belgian)
-    Committee for the abolition of third world debt (CADTM)
-    15M Brussels
-    Belgian Peace Movement
-    Rome Student Movement
-    Rosa Luxemburg Foundation, Brussels
-    Several of the participants are also members of the Alter Summit (including the Coordination Committee)

Debates
The debate focused on the following issues:
1.    the relationship to the ETUC demonstration and the date
2.    the type(s) of action
3.    the question of a centralized or decentralized day of action
4.    The meaning of the day of action
5.    Others

1 The participants widely agreed that it was not possible to mobilize a day of action another day than the ETUC (as it was also clear that the participating national unions will join the ETUC and therefore won’t mobilize for another date). Nevertheless there was no agreement on how to address the ETUC demonstration. Some participants argued for a close dialogue, negotiations and (close) coordination with the ETUC, while others stated that this was an unrealistic approach. Another proposal was a critical call to support the ETUC demonstration. There was a decison to use all our connections (Alter Summit or other ways) to the ETUC and/or national union chapters to get all information necessary as soon as possioble
It was decided to have a separate platform with own slogans. At the end of the meeting a list of slogans was proposed.

2 There was no agreement on the type of action. Many participants argued in favor of actions in addition to a demonstration (probably the ETUC’s demonstration). The most often stated proposals were blockades or encirclements of representative buildings (council, commission, EP) and peoples assemblies (including the occupation of squares) enabling the public discussion about the issues we are all concerned about at different levels (debt, democracy in Europe, austerity, social and labour rights, the common and the environment, etc.). On the other hand, others argued that such a more militant approach (such as a blockade) should not be part of the conclusions of the meeting as it could reduce the impact of a call for a day of action.

3 There was a widely agreement that something should happen in Brussels. As there are a number of countries where it seems for geographic and other reasons unlikely that a lot of people will make their way to Brussels, there will be decentralized actions anyway.
A widely discussed proposal was to combine two days of action, one with decentralized actions and one day of action in Brussels. There was no final agreement in this regard; however the will to mobilize at least one day was clear. The next meeting in January should make the next step for a common decision.

4 As the march European council will have issues like the banking union, the fiscal union and the integrated policy framework on the agenda, one aim could be to politicize these issues. The day of action “m13 or m14” should also be seen as a follow up of n14 and further step in the building of a European social movement.

5 The call for a “European citizens’ strike” was proposed as a way to refer to the day of action – connecting it to n14 but giving it also a wider connotation, bridging the unions and social movements. However, there was no deep discussion about that and no decision made.

Decisions
a) The following slogans were decided:
-    Our Democracy against their austerity! (main slogan)
-    Abolish all the austerity treaties and legislations!
-    For an ecological Transition!
-    Disarm Financial Markets!
-    Debt: Don’t owe, don’t pay!
-    Fire the Troika, not the people!
b) Geting information from and about ETUC activities (or schedule for concrete diecion making); trying to find ways for a dialogue.

Dates
-    The day(s) of action will take place 13th and or 14th of march 2013, depending on the date of the ETUC demo
-    The day of action will either consist of one (with both central and decentralized actions) or two days, one decentralized and one central in Brussels.

Issues to decide:
-    Type of Actions (the groups in Brussels and/or Belgium were asked to work out proposals to discuss at the next meeting)
-    Date(s)
-    Centralized and/or decentralized day of action
-    Counter Conference?

There was the open call to set up an organization committee; the volunteers (open to more participants) were the following:
Kenneth Haar (CEO), Sol Trumbo (TNI), Jason Nardi (Social Watch / Coordination group of Firenze 10+10), Martin Konecny (CEO) and Andy Storey (Irish Debt network).

Next Steps:
-    Outreach: Circulating the call as soon as possible. Until different decision, the firenze1010.eu website can be used as reference (to circulate to the participants).
-    Meeting of the Alter Summit coordination committee with the ETUC. Will try to coordinate the actions.


Next meeting: January 26 in Brussels


Liste d'échange et de coordination des assemblées du mouvement "indignés - démocratie réelle - occupy " en France
 

 
Toutes les ressources
http://coordinationdemocratique.wordpress.com
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22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 01:16

 

 

Bonjour chers lecteurs,

 

Faute de connexion, les prochains articles ne seront publiés qu'à partir du 25 décembre 2012 (à moins que je ne réussisse à me reconnecter entre temps...)

 

On ne lâche rien !

 

A très vite !

 


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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 22:23

Médiapart - | Par Fabrice Arfi

 

Pris dans la tourmente, Jérôme Cahuzac peine à contre-attaquer de manière convaincante dans l’affaire du compte suisse, qu’il s’agisse de sa demande ambiguë de levée du secret bancaire adressée à l’UBS ou de ses explications embrouillées concernant un enregistrement dans lequel il reconnaissait, fin 2000, détenir un compte non déclaré.

Face aux démentis répétés du ministre du budget, Mediapart est en mesure de révéler de nouvelles informations qui montrent que Jérôme Cahuzac n’a pas dit la vérité aux plus hautes instances de l’État – Élysée et Matignon –, ainsi qu’à la représentation nationale :

  • Le détenteur de l’enregistrement, dans lequel Jérôme Cahuzac parle de son compte en Suisse, a contacté l’Élysée pour certifier son authenticité. Nous révélons son identité.
  • Dans des mails consultés par Mediapart, Jerôme Cahuzac ne dément jamais l’authenticité de l’enregistrement et évoque même « une mauvaise plaisanterie sortie du contexte ».

Par ailleurs, selon des informations recueillies dans le cadre de notre enquête, la Direction régionale des finances publiques de Paris-Sud fait actuellement des vérifications fiscales approfondies sur le patrimoine du ministre. Ses déclarations d’Impôt sur la fortune (ISF) laissent en effet apparaître de nombreuses anomalies : sous-estimation de son appartement parisien de l’avenue de Breteuil et manquements déclaratifs concernant un prêt paternel et des montres de luxe.


M. Gonelle 
M. Gonelle

 

Les premières révélations de Mediapart ont provoqué une onde de choc qui a ébranlé l’État jusqu’en son sommet, le Palais de l’Élysée. La scène se passe dans la matinée du samedi 15 décembre. Elle nous est racontée par une source haut placée dans l’administration. Le détenteur de l’enregistrement accidentel dans lequel Jérôme Cahuzac reconnaissait détenir, fin 2000, un compte non déclaré en Suisse (« Ça me fait chier d’avoir un compte ouvert là-bas, l’UBS c’est quand même pas forcément la plus planquée des banques », disait-il notamment à son gestionnaire de fortune, Hervé Dreyfus) décide de sortir du silence. Par le haut.

Il s’appelle Michel Gonelle. C’est un ancien député de centre droit, ancien bâtonnier du barreau d’Agen et ancien maire de la commune de Villeneuve-sur-Lot, poste que lui a ravi Jérôme Cahuzac lors des élections municipales de mars 2001. Il a démenti jusqu’ici être le détenteur de l’enregistrement pour se protéger de « la tempête », rapportent ses proches.

D’après le récit obtenu par Mediapart d’une source officielle, M. Gonelle prend ce 15 décembre son téléphone pour appeler une vieille connaissance, Alain Zabulon, ancien sous-préfet du Lot-et-Garonne, qui se trouve être aujourd’hui le directeur adjoint de cabinet du président de la République après avoir été préfet de la Corrèze. Les deux hommes se sont croisés professionnellement par le passé dans le Lot-et-Garonne, dans ces relations de confiance que peuvent nouer des élus et des fonctionnaires.

Au téléphone, le détenteur de l’une des preuves qui accablent le ministre du budget dans l’affaire du compte suisse raconte tout : comment ce message téléphonique a atterri dans des conditions rocambolesques sur sa boîte vocale, pourquoi il l’a gardé pendant tant d’années sans savoir qu’en faire, pourquoi il décide aujourd’hui de dire la vérité au sommet de l’État… Il révèle aussi avoir confié il y a plusieurs années une copie de cet enregistrement à un haut magistrat de sa connaissance, mais qui n’en a rien fait.

 

Jérôme Cahuzac à l&#039;Assemblée nationale 
Jérôme Cahuzac à l'Assemblée nationale© Reuters

 

Surtout, il jure sur son « honneur » de la parfaite authenticité de l’enregistrement, de l’absence de montage et de l’identité du malheureux correspondant, Jérôme Cahuzac, qui ne savait pas qu’il laisserait ce jour-là un aveu enregistré involontairement. Pour preuve de sa bonne foi, Michel Gonelle propose à son interlocuteur de l’Elysée d’écrire une lettre manuscrite, signée, à l’adresse du chef de l’État en personne, François Hollande, le « premier des magistrats » selon la formule consacrée.

Contacté par Mediapart pour réagir à ces informations, Michel Gonelle a simplement déclaré : « Je ne démens pas. » Il a précisé ne pas vouloir faire d’autres déclarations publiques pour le moment, mais n’exclut pas de prendre de nouvelles initiatives pour que la vérité soit faite dans cette affaire. L’Élysée n’a de son côté pas donné de suite à nos sollicitations.

 

Ces mails où le ministre ne conteste pas l’enregistrement

Le ministre du budget aura mis deux semaines avant d’apporter un démenti personnel – et pour le moins embrouillé – à l’enregistrement révélé par Mediapart le mercredi 5 décembre. Cela s’est passé mercredi 19 décembre à la faveur d’une rencontre informelle de Jérôme Cahuzac avec des journalistes de France Inter.

« Sur les 3 minutes 40 d’enregistrement, il y a 4, 5 secondes où effectivement ça peut être moi, mais il se trouve que ce n’est pas moi », a glissé le ministre à nos confrères. « Si Médiapart avait une expertise concernant ma voix, vous ne pensez pas qu’il l’aurait sortie ? » a-t-il ajouté, affirmant par ailleurs que son frère, Antoine Cahuzac, ancien patron de la banque HSBC, lui avait confirmé qu’il ne s’agissait pas de lui sur la bande.

Mais à la question de savoir s’il parlait ouvertement d’un montage ou s’il envisageait de déposer plainte pour faux, le ministre est resté muet. Tout comme aucune des deux plaintes en diffamation déposées contre nous par le ministre – une fois devant le parquet, puis une autre devant un juge d’instruction pour les mêmes faits – ne visent l’article de Mediapart révélant l’enregistrement.

Sans compter cette évidence : si M. Cahuzac est certain que son compte suisse n’a jamais existé et qua fortiori il n’en a jamais parlé avec quiconque, il n’a pas besoin du témoignage de son frère pour être certain que la voix de l’enregistrement n’est pas la sienne…

 

 
© Reuters

 

La vérité est évidemment ailleurs : Mediapart dit vrai et le ministre le sait. Dans des mails dont nous avons pu avoir connaissance, le ministre n’a jamais contesté l’authenticité de la bande, au contraire. Ainsi, dans un échange daté du 5 décembre, au lendemain de notre premier article qui, pourtant, n’évoquait pas explicitement un enregistrement mais seulement une « trace », Jérôme Cahuzac confie à un interlocuteur de confiance : « La trace serait une bande son enregistrée par un interlocuteur après avoir mal raccroché sur mon portable !… »

Ce vieil ami de Jérôme Cahuzac, apparemment convaincu de la sincérité de celui-ci, lui demande alors s’il s’agit d’un « montage ». Le ministre élude : « Ou une mauvaise plaisanterie sortie du contexte. » « Je n’en ai évidemment aucun souvenir », ajoute M. Cahuzac. Son confident lui répond que c’est « embêtant ». « Embêtant, vraiment ? » relance Jérôme Cahuzac. « Embêtant parce que ça obligerait à des explications, forcément emberlificotées », tranche son ami.

Tous ces échanges sont antérieurs à la révélation par Mediapart de l’enregistrement où M. Cahuzac confie son embarras à son gestionnaire de fortune son embarras.

Depuis la révélation de l’enregistrement, qui ne fait donc à ce jour l’objet d’aucune contestation judiciaire, le cabinet du ministre du budget est mobilisé tous azimuts pour retrouver qui a pu le détenir ou l’écouter ces dernières années. Le 11 décembre, un conseiller de Jérôme Cahuzac, Yannick Lemarchand, alerte ainsi sa hiérarchie sur un certain Gaëtan H., un ancien journaliste qui affirme avoir écouté l’enregistrement en 2005, sans toujours en contester l’authenticité. À aucun moment.

Alors que publiquement, Jérôme Cahuzac se dit d’une grande sérénité depuis l’éclatement de l’affaire, les éléments recueillis par Mediapart montrent au contraire que plusieurs services de l’État ont été mis en branle pour traquer les sources de Mediapart. Ainsi, le 11 décembre, la chef de cabinet du ministre du budget, Marie-Hélène Valente, annonce avoir été prévenue par des sources préfectorales d’un échange téléphonique entre Edwy Plenel, le directeur de Mediapart, et une source – réelle ou supposée – du journal. La chef de cabinet annonce attendre « la copie du rapport officiel » de la police et confie qu’il faut « être prudent dans la remontée d’informations ».

Contacté par Mediapart, Marie-Hélène Valente s’est contentée d’affirmer qu’elle entretenait « des rapports normaux avec les services du ministère de l’intérieur », refusant de confirmer ou démentir nos informations.

Mediapart a pu obtenir en outre la confirmation que, contrairement à ce que « l’entourage » du ministre a affirmé dans Le Journal du Dimanche du 16 décembre, le gestionnaire de fortune de M. Cahuzac, Hervé Dreyfus, celui qui discute avec le ministre de son compte suisse dans l’enregistrement, n’a jamais été client de sa clinique d’implants capillaires. Il est bien celui qui fut chargé, comme l’a écrit Mediapart, de gérer les avoirs (notamment cachés) du ministre. C’est le frère de ce dernier, Antoine Cahuzac, qui le lui a présenté au début des années 1990.  

L’administration fiscale enquête sur son propre ministre

Déjà embourbé dans le conflit d’intérêts qui le lie à UBS et qui disqualifie par avance ses démarches auprès de cette banque (voir notre article Affaire Cahuzac : il faut un juge indépendant”), Jérôme Cahuzac se retrouve désormais confronté à une nouvelle situation inconfortable : celle d’un ministre du budget en exercice visé par des vérifications poussées de sa propre administration sur son patrimoine personnel.

D’après les éléments recueillis par Mediapart, la Direction régionale des finances publiques de Paris-Sud enquête en effet depuis quelques jours sur les déclarations d’ISF du ministre, qui présentent de nombreuses anomalies pour les années 2010, 2011 et 2012.

J. Cahuzac 
J. Cahuzac© Reuters

 

Parmi les principaux griefs de l’administration fiscale figure la sous-évaluation d’au moins 10 % de l’appartement de l’avenue de Breteuil acheté par le couple Cahuzac en octobre 1994 pour 6,2 millions de francs (945 000 euros). Cet appartement, situé dans l’un des plus beaux quartiers de Paris, à quelques pas des Invalides, a été évalué par M. Cahuzac à environ 9 000 euros du mètre carré pour ces trois dernières années. Trop peu, selon le fisc.

D’autre part, il semble qu’il y ait un “couac” fiscal concernant un prêt paternel de 1 500 000 francs (228 000 euros) qui avait servi à l’achat de l’appartement de l’avenue de Breteuil. Les enquêteurs du fisc ont découvert que le ministre a continué d’inclure ce prêt, qui ne figurait d’ailleurs pas dans la déclaration de succession de Cahuzac père, dans sa déclaration d’ISF jusqu’en 2012, alors qu’il devait être remboursé en… 2001. Cela a pu avoir pour conséquence de réduire de manière fictive le montant de l’ISF de M. Cahuzac.

Le fisc s’étonne également que le ministre n’ait pas inclut dans ses déclarations d’ISF plusieurs montres de luxe, qui auraient été dérobées lors d’un cambriolage début octobre pour un montant de 100 000 euros, selon des informations publiées par Le Parisien. Selon l’entourage du ministre, les objets volés avaient surtout une « valeur  sentimentale ». Le fisc veut désormais en avoir le cœur net.

Enfin, la Direction régionale des finances publiques cherche à obtenir des informations sur le financement d’un autre appartement, toujours avenue de Breteuil, acheté en 2011 pour 400 000 euros, dont 280 000 euros sont couverts par un prêt bancaire. Mais quid des 120 000 euros restants, s’interroge le fisc.

En résumé, l’actuel ministre du budget s’est enfermé dans un déni de la vérité qui le place, et le gouvernement de Jean-Marc Ayrault avec lui, dans une situation intenable. Il n’a cessé de mentir, en gros comme en détail. Sur son patrimoine, ainsi qu’en témoignent les vérifications approfondies actuellement en cours de sa propre administration fiscale. Sur son gestionnaire de fortune, Hervé Dreyfus, présenté comme un simple client de sa clinique, alors que c'est faux.

Et derrière la sérénité apparente du ministre face aux informations Mediapart, présenté comme ses « calomniateurs », s'agitent des services de l’État, notamment de police, qui sont mis en branle pour connaître nos sources, les identifier et les neutraliser.


J. Cahuzac 
J. Cahuzac© Reuters

 

Surtout, le ministre du budget, patron de l’administration fiscale, nie avoir eu un compte non déclaré en Suisse tout en ne pouvant contester l’enregistrement de 2000 qui en témoigne par sa propre voix et dont le détenteur est aujourd’hui prêt à revendiquer publiquement l’authenticité. Jérôme Cahuzac le nie, mercredi 5 décembre, devant les députés de l’Assemblée nationale, alors même que, la même journée, dans ses échanges écrits avec ses proches, il ne conteste pas l’authenticité de l’enregistrement de 2000 qui en témoigne, lequel enregistrement à ce moment-là n’a pas encore été rendu public par Mediapart.

Jérôme Cahuzac peut-il continuer de le nier alors que le témoin principal de cette conversation, détenteur de l’enregistrement, s’est lui-même dévoilé auprès du Président de la République, attestant de son authenticité et assumant ses responsabilités ? Est-il encore possible que le budget de la France, ses recettes et ses dépenses, soient sous la responsabilité d’un homme soupçonné d’avoir détenu un compte illicite en Suisse destiné à accueillir des revenus occultes et d’avoir dissimulé à l’administration fiscale une partie non négligeable de ses revenus ?

Ces questions ne sont pas seulement posées au ministre du budget, elles le sont à tout le gouvernement, au premier ministre et au président de la République.


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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 22:44

 

Le Monde.fr avec AFP | 20.12.2012 à 20h58


 
La présence d'un éthylotest chimique ou électronique est obligatoire depuis le 1er juillet dans tout véhicule terrestre à moteur circulant en France, à l'exception des cyclomoteurs.

La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a ordonné le retrait du marché de plus 400 000 éthylotests chimiques ou électroniques jugés non conformes et dangereux, a-t-elle annoncé dans un communiqué publié jeudi 20 décembre.

La DGCCRF a pris cette décision après avoir mené une vaste enquête dans 144 établissements de fabrication, d'importation ou de distribution, notamment sur Internet. Sur sept modèles d'éthylotests différents prélevés et analysés, quatre ont été déclarés dangereux, en raison de "leur incapacité à détecter une alcoolémie positive" ou parce qu'ils "sous-évaluent la concentration réelle en alcool", révèle la DGCCRF.

Ces appareils visant à révéler au conducteur son degré d'imprégnation alcoolique présentent donc "un danger pour la sécurité des usagers de la route" dans la mesure où ils peuvent faire "croire à tort" à l'utilisateur "qu'il n'a pas dépassé la limite légale d'alcoolémie", explique l'organisme. En conséquence, la DGCCRF a engagé "des procédures contentieuses pour tromperie", procédé à des retraits et rappels pour les appareils en cause et bloqué 181 annonces sur internet.

La présence d'un éthylotest chimique ou électronique est obligatoire depuis le 1er juillet dans tout véhicule terrestre à moteur circulant en France, à l'exception des cyclomoteurs (moins de 50 cm3 et 45 km/h maximum). A cause des difficultés d'approvisionnement, la verbalisation en cas d'absence d'éthylotest (11 euros) a été reportée au premier mars 2013. Dans son édition de lundi, l'hebdomadaire Auto Plus avait déjà fait état du sérieux problème de fiabilité de certains modèles d'éthylotests chimiques et électroniques après les avoir testés.

 

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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 22:29

 

Le Monde.fr avec AFP | 20.12.2012 à 22h34 • Mis à jour le 20.12.2012 à 22h58


 

"L'année prochaine sera aussi bien remplie que cette année", a annoncé Julian Assange, fondateur du site Internet, dans une déclaration depuis le balcon de l'ambassadeur d'Equateur à Londres.

 

Le site Internet WikiLeaks, spécialisé dans la divulgation de rapports secrets, publiera un million de documents en 2013, a annoncé jeudi 20 décembre son fondateur, Julian Assange, dans une intervention à partir du balcon de l'ambassade d'Equateur à Londres, où il s'est réfugié il y a six mois.
 

"L'année prochaine sera aussi bien remplie [que 2012]. WikiLeaks prépare la publication d'un million de documents, des documents qui touchent tous les pays dans le monde, tous les pays dans ce monde", a déclaré M. Assange, sur un ton combatif et sous les applaudissements d'une centaine de ses partisans. WikiLeaks a déjà notamment publié des rapports de l'armée américaine sur l'Irak et l'Afghanistan et 250 000 télégrammes américains, provoquant l'ire de Washington.
 

"Il y a six mois, il y a cent quatre-vingt-cinq jours, je suis entré dans ce bâtiment, c'est devenu ma maison, mon bureau et mon refuge", a lancé M. Assange dans sa deuxième intervention publique à l'ambassade d'Equateur depuis qu'il s'y est réfugié. "La porte est ouverte, la porte a toujours été ouverte à quiconque veut me parler" en vue de régler la situation, a-t-il affirmé, décoré d'une guirlande de Noël, dans un discours d'une dizaine de minutes fait du balcon de l'ambassade d'Equateur, située à quelques pas du grand magasin Harrods.

Julian Assange, un Australien de 41 ans, est reclus depuis juin dans l'ambassade d'Equateur afin d'échapper à une extradition vers la Suède pour une affaire de viol et agression sexuelle présumés, dans laquelle il clame son innocence. L'Equateur lui a accordé l'asile politique, mais Londres entend appliquer le mandat d'arrêt suédois. Le "cyber-warrior" affirme que, s'il est envoyé en Suède, il risque à terme d'être extradé vers les Etats-Unis et d'y encourir la peine de mort.

 

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18 décembre 2012 2 18 /12 /décembre /2012 20:01

 

Jean-Marc Ayrault à Nantes, en juin 2012. AFP PHOTO FRANK PERRY

 

Des sans-domicile-fixe ont été fichés à Nantes en 2006 lorsque Jean-Marc Ayrault était maire de la ville, rapporte mardi 18 décembre Le Point. L'hebdomadaire met en ligne un fichier de 129 noms datant de 2006, dans lequel "les habitudes de chaque SDF sont consignées jusqu'aux moindres détails, même les plus intimes, y compris les relations homosexuelles". Le Point publie également deux fiches individuelles, fort détaillées.

Jean-Marc Ayrault a répliqué en affirmant qu'il s'agissait "d'initiatives" prises "par quelques agents".  "Il y a été mis fin et la CNIL a pris acte de tout ça", a déclaré le premier ministre à la presse, qui l'interrogeait en marge d'un déplacement à Lille.

Selon Le Point, ce fichier aurait été mis en place après l'arrivée à Nantes de Gilles Nicolas comme directeur de la réglementation et de la tranquillité publique, en 2004. Ce commissaire divisionnaire des RG, proche de Jean-Marc Ayrault, avait été mis à disposition par le ministère de l'intérieur. A l'âge de la retraite, en 2008, il devient adjoint au maire chargé de la sécurité. Il est remplacé par Didier Fillion-Nicolet, alors directeur du renseignement intérieur dans le département. Ce dernier sera remplacé en 2011 par un troisième transfuge des RG, Lionel Edmond, ancien numéro deux des RG à Nantes.

L'opposition municipale souhaite demander à la CNIL "de procéder à des investigations à la Ville de Nantes pour vérifier l’existence éventuelle d’autres fichiers", affirme Julien Bainvel, conseiller municipal UMP, à Presse Océan.fr.


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