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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 19:33

 

60millions-mag.com/

Alimentation - 11 février 2013

 

Avez-vous mangé de la viande de cheval sans le savoir ? Neuf marques de plats cuisinés sont pour le moment concernées par ce scandale… 60 Millions vous donne la liste complète des références retirées des rayons.

Venu du Royaume-Uni, le scandale des lasagnes à la viande de cheval provoque une onde de choc à travers l’Europe. L’Autorité britannique de sécurité alimentaire a en effet découvert, jeudi 7 février, que ces produits de la marque Findus contenaient plus de 60 % de viande de cheval alors qu’ils étaient étiquetés « viande de bœuf ».

Depuis, la liste des plats surgelés suspects s’est allongée avec les cannellonis, les spaghettis bolognaise, les moussakas et autres hachis parmentiers vendus sous la marque Findus ou celle de distributeurs.

Ils ont en commun d’avoir été préparés par l’entreprise française Comigel, elle-même fournie en viande par la société française Spanghero. Cette dernière a acquis la viande surgelée émanant de Roumanie.

Pour l’heure, tous les produits incriminés ont été retirés « du fait d’une non-conformité  d’étiquetage quant à la nature de la viande », selon la Fédération du commerce et de la distribution (FCD).

La liste des produits retirés des rayons
Findus

Moussaka 600 g – code-barres : 3599740007969
N° de lots : 2257 BN - 2258 BN - 2272 BN - 2354 BN - 2355 BN

Lasagnes à la bolognaise 600 g – code-barres : 3599740004517
N° de lots : 2252 BN - 2255 BN - 2282 BN - 2283 BN - 2293 BN - 2294 BN - 2299 BN - 2300 BN - 2319 BN - 2320 BN - 2327 BN

Hachis parmentier 600 g – code-barres : 3599740004500
N° de lots : 2220 BN - 2241 BN - 2242 BN - 2256 BN - 2278 BN - 2279 BN - 2280 BN

Lasagnes à la bolognaise 1,2 kg – code-barres : 3599740007983
N° de lots : 2240 BN - 2251 BN - 2252 BN - 2259 BN - 2261 BN - 2262 BN - 2283 BN - 2294 BN - 2300 BN - 2320 BN - 2327 BN - 2328 BN - 2339 BN - 2340 BN - 2346 BN - 2347 BN - 2356 BN - 3004 BN - 3005 BN - 3015 BN - 3016 BN - 3023 BN

Hachis parmentier 1,2 kg – code-barres : 3599740007990
N° de lots : 2249 BN - 2258 BN - 2259 BN - 2265 BN - 2266 BN - 2348 BN - 2349 BN

Les clients Findus peuvent obtenir plus d’informations au 0800 20 50 53. Findus s’engage à rembourser ceux qui rapporteraient ces produits.

Picard

Lasagnes à la bolognaise "Formule Express" 300 g
N° de lots : 14/12 et 315/12  (code 57376)

Les clients Picard peuvent obtenir plus d’informations au 0810 13 12 11. Picard s’engage à rembourser ceux qui rapporteraient ces produits.

Auchan

Lasagnes à la bolognaise surgelées
1 kg – code-barres : 3596710034307

Moussaka surgelée
300 g – code-barres : 3596710275236
850 g – code-barres : 3596710275618

Casino

Hachis parmentier surgelé
300 g – code-barres : 3222474411862
500 g – code-barres : 3222471975367
1 kg – code-barres : 3222471975336

Carrefour

Lasagnes à la bolognaise surgelées
600 g – code-barres : 3245411440176
1 kg – code-barres : 3270190020073

Cannellonis à la bolognaise surgelés
600 g – code-barres : 3560070398515

Cora

Lasagnes à la bolognaise surgelées
300 g – code-barres : 3257981314818
1 kg – code-barres : 3257980974440

Spaghettis à la bolognaise surgelés
300 g – code-barres : 3257981314832

Cannellonis à la bolognaise surgelés
900 g – code-barres : 3257983875997

Hachis parmentier surgelé
300 g – code-barres : 3257981314801
1 kg – code-barres : 3257980974433

Grand Jury (marque distribuée dans les magasins 8 à Huit, Proxi, Shopi)

Lasagnes à la bolognaise surgelées 600 g – code-barres : 3245390157911

Cannellonis à la bolognaise surgelés 600 g – code-barres : 3560070398522

Monoprix

Hachis parmentier surgelé
300 g – code-barres : 3350030180652
1 kg – code-barres : 3350030180669

Système U

Cannellonis à la bolognaise de la marque U
1 kg – code-barres : 3 256 221 660 876

Moussaka de la marque U
850 g – code-barres : 3 256 220 258 524

Cette liste est susceptible d’évoluer et nous vous tiendrons informé si de nouveaux retraits étaient décidés.


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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 21:31

 

Rue89 - Confidentiels & indiscrets 31/01/2013 à 19h16
Sophie Caillat | Journaliste Rue89

 

 

C’est un sérieux accroc porté aux relations entre le gouvernement et son allié écologiste. Le groupe Europe Ecologie-Les Verts de l’Assemblée nationale avait déposé une proposition de loi visant à faire « appliquer le principe de précaution aux risques résultant des ondes électromagnétiques ». Le mot « risques » était de trop.

Le texte avait été sérieusement amendé en commission, si bien qu’au final les députés écologistes savaient que leur loi serait retoquée, mais ils se disaient qu’« au moins le débat aura eu lieu ». Eh bien ils étaient encore trop optimistes. A la demande du gouvernement, le groupe socialiste a fait voter dans la soirée le renvoi en commission. Le député socialiste François Brottes a demandé qu’on lui « fasse confiance » et promis qu’il reprogrammera le texte en commission « dès lors que nous serons d’accord avec le gouvernement ».

« C’est la pire des procédures », estime le coprésident du groupe EELV François de Rugy, qui précise que « ce n’est jamais arrivé au sein d’une majorité ». « Un traquenard, une façon pour le gouvernement de ne pas prendre ses responsabilités », renchérit le vice-président de l’Assemblée nationale Denis Baupin, « très furieux ».

Ce rejet pur et simple est destiné officiellement à prendre le temps de retravailler, et surtout à éviter de donner aux opérateurs et à leurs clients un signal négatif à l’heure où est lancée la quatrième génération de téléphonie mobile (4G) et ses nouvelles antennes.

« Peurs irrationnelles » selon Fleur Pellerin

Fleur Pellerin, la ministre déléguée à l’Economie numérique, avait donné le ton à la radio quelques jours plus tôt : elle avait assuré qu’elle « veillerait » à ce que la loi : « n’inscrive dans le dur des choses qui correspondent à des peurs un peu irrationnelles, et qui consisterait à donner un poids juridique à la dangerosité des ondes radioélectriques alors que cette dangerosité n’est pas scientifiquement étayée ».

Le fait que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) les juge « peut-être cancérigènes » ne suffit pas à ses yeux à appliquer le principe de précaution. Ces mots de la ministre ont rappelé à Denis Baupin de « mauvais souvenirs », et il est allé chercher dans sa mémoire pourquoi :

« C’est un terme qu’a utilisé Allègre sur l’amiante, Charasse sur le Médiator, Sarkozy sur le nucléaire. Quand des gens ont alerté sur ces risques, ils avaient raison. »

Janine le Calvez, président de l’association Priartém, qui milite pour une réglementation sur les antennes relais, répond à Fleur Pellerin qu’elle est « dans un soutien irrationnel aux opérateurs ».

Le retour de l’oreillette ?

La députée européenne écologiste Michèle Rivasi voit dans cette manœuvre du gouvernement « un moyen de montrer le tout-pouvoir de l’exécutif » et demande : « mais alors le Parlement ne sert à rien ? ». Elle trouve déjà significatif que ce soit la ministre de l’Economie numérique et non celle de la Santé qui soit mandatée par le gouvernement pour s’exprimer sur un sujet sanitaire.

Mais elle remarque que les élus sont divisés, y compris au sein du PS : « L’un des avantages du cumul des mandats, c’est qu’il y a des élus locaux qui sont sensibles au sujet », précise la fondatrice du Centre de recherche et d’information indépendant sur les rayonnements électroMagnétiques non ionisants (Criirem).

Restera de ce non-débat, comme l’a suggéré Fleur Pellerin, une campagne de communication pour encourager l’usage du kit mains libres. Une idée qu’avait lancée Corinne Lepage sur Rue89, sauf que l’ancienne ministre de l’Environnement parlait d’imposer l’oreillette, non de la conseiller.

 

 

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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 17:47

 

 

Nouvel Observateur - Créé le 31-01-2013 à 14h29 - Mis à jour à 17h57

Antoine Di Zazzo, l'ex-distributeur de Taser, écope de 15 mois de prison avec sursis et 10.000 euros d'amende.

 

Antoine Di Zazzo, le 29 novembre 2012, au palais de justice de Paris, lors de son procès dans l'affaire de l'espionnage présumé de l'ancien porte-parole du NPA Olivier Besancenot. Le jugement a été rendu le 31 janvier. (AFP PHOTO JOEL SAGET)

Antoine Di Zazzo, le 29 novembre 2012, au palais de justice de Paris, lors de son procès dans l'affaire de l'espionnage présumé de l'ancien porte-parole du NPA Olivier Besancenot. Le jugement a été rendu le 31 janvier. (AFP PHOTO JOEL SAGET)
Sur le même sujet

L'ancien distributeur du Taser en France, Antoine Di Zazzo, directeur de SMP Technologies, a été condamné jeudi 31 janvier à 15 mois de prison avec sursis et 10.000 euros d'amende pour avoir fait espionner l'ancien porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste Olivier Besancenot et sa compagne entre 2007 et 2008.

Des peines allant de deux mois avec sursis à un an avec sursis ont été prononcés à l'encontre des neuf autres prévenus, détectives, policiers à la retraite ou en activité, dont l'un en détachement dans une banque, agents des douanes ou des impôts, poursuivis pour avoir notamment consulté des fichiers confidentiels.

Antoine Di Zazzo était poursuivi pour complicité de violation du secret professionnel, d'accès frauduleux à un système de traitement automatisé de données et de détournement de finalité de données.

La rumeur de la Porsche Cayenne de Besancenot

Pour la représentante du parquet, le patron de la société SMP Technologies, qui rapportait que le dirigeant roulait en Porsche Cayenne alors qu'il ne possède qu'une modeste Peugeot 106, voulait recueillir des éléments sur son train de vie afin de le discréditer.

Antoine Di Zazzo était en conflit ouvert avec l'ex-porte-parole du NPA, en raison des déclarations du dirigeant trotskiste remettant en cause le caractère non létal du pistolet à impulsions électriques.

L'ancien candidat à la présidentielle de 2007 avait affirmé, rapport d'Amnesty international à l'appui, que le Taser avait fait des morts aux Etats-Unis.


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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 16:44

 

 

Rue89 - Arrêt sur images 31/01/2013 à 10h45
Arretsurimages.net"
Daniel Schneidermann | Fondateur d'@rrêt sur images

C’est la schizophrénie ordinaire du matinaute. Chaque matin, ce sentiment d’être écartelé entre deux continents informatifs.

Côté médias officiels, l’information institutionnelle. Le journal de France Inter s’ouvre sur la journée d’action des fonctionnaires. Protestations contre les suppressions de postes, demandes d’augmentation, refus du gouvernement. Du classique. Bernard Guetta espère que nos partenaires européens mettront enfin la main à la poche au Mali. Thomas Legrand déplore que l’on ne discute pas plus sereinement du mariage gay. Invité, le ministre de la Défense s’excuse courtoisement de ne pas pouvoir donner à l’antenne les plans des offensives militaires pour les prochains jours. L’ordinaire.

Mais en contrepoint, sur le site qui fait cui-cui, gazouillent les buzz qui feront l’actualité des prochains jours.

C’est tout pour Sarkozy ? Non

Ainsi, une vidéo démontre la mauvaise foi des députés UMP reprochant à Taubira d’avoir élaboré « en catimini » une circulaire sur la gestation pour autrui : tellement « en catimini », cette circulaire, que Taubira l’avait brandie (une vidéo du Huffington Post en fait foi) devant la commission des Lois de l’Assemblée le 16 janvier dernier.

 

 

Et tiens, saviez-vous que Sarkozy avait donné une conférence à huis clos devant une fondation sioniste à Genève ? Il s’y serait fait huer, pour une phrase trop critique sur Israël. A propos, combien a touché le conférencier ? On parle de 150 000 euros. Mais il dément.

C’est tout pour Sarkozy ? Non. Encore ceci. Il aurait organisé à l’Elysée une réunion entre Platini et le prince du Qatar. Objectif ? Echanger le rachat du PSG par les Qataris contre le vote de Platini en faveur de la Coupe du monde au Qatar en 2022. C’est notamment ici.

Ministres et pouvoirs contre fuites et scoops

Bref, l’information officielle contre l’info percutante. Les ministres et les pouvoirs contre les fuites et les scoops. L’estampillé officiel contre le « ça reste à vérifier ». Le raffiné contre le brut. Deux visions du monde si éloignées l’une de l’autre, que l’on se demande parfois si les deux univers communiquent.

Thomas Legrand a-t-il vu la vidéo du Huffington Post ? Et sa consœur Françoise Fressoz, éditocrate officielle du Monde, qui brode elle aussi sur « la bourde de Taubira », a-t-elle elle-même vu cette vidéo, pourtant mise en ligne sur un site qui appartient au même groupe que son journal ?

Sur un tout autre sujet, le journaliste de l’AFP qui assistait mercredi à la rencontre entre des banquiers et les députés PS, a-t-il bien vu la même réunion que notre éconaute Anne-Sophie Jacques, qui y assistait aussi ?

Accessoirement, se repose chaque matin la question de la compatibilité des deux systèmes. L’offre d’une information de révélation ne cessant de s’étendre, notamment sur le Web (mais pas seulement : le scoop sur Platini est paru dans le média traditionnel France Football), quel est l’avenir de l’information de ratification ? Y survivra-t-elle ? Vaste question, qui ne cesse de tarauder le schizonaute.

MERCI RIVERAINS ! Tilô, Pierrestrato
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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 17:42

 

 

Venez observer les oiseaux dans les jardins de France
Le Monde.fr | 25.01.2013 à 10h27 • Mis à jour le 25.01.2013 à 14h47 Par Catherine Vincent
 
 

La météo prévoit un temps pourri pour dimanche ? Raison de plus pour décider de consacrer un petit moment de votre samedi aux oiseaux de nos jardins. Sous l'effet du froid et du manque de nourriture, mésanges, pinsons, troglodytes mignons et autres passereaux se rapprochent des habitations durant l'hiver, ce qui rend leur inventaire plus facile. Une occasion dont s'est saisi l'Observatoire des oiseaux des jardins, qui organise pour la première fois, les 26 et 27 janvier, un week-end national de comptage de nos compagnons ailés.

Rouge-gorge.

Qui peut participer ? Tout le monde. En quel endroit ? Où cela vous chante. Jardin privé, lieu de travail, parc public ou balcon, l'essentiel est de vous y installer, et de noter une heure durant tous les oiseaux observés en ce lieu. Quelques conseils cependant, dispensés par les maîtres de l'art : afin d'éviter de compter deux fois le même individu, ne retenez que ceux qui sont posés. Et tâchez, pour une même espèce, de noter seulement le nombre maximal d'oiseaux vu en même temps.

Supposons par exemple que cinq moineaux sont venus picorer vos miettes de pain, qu'un cri perçant d'enfant les fait d'un coup s'envoler et qu'ils sont sept à revenir une minute plus tard : vous compterez sept oiseaux et non pas douze. Il ne vous restera plus qu'à saisir vos données sur le site de l'Observatoire, ainsi que quelques informations sur le lieu que vous aurez sélectionné. Et si vous ne parvenez pas à reconnaître les oiseaux que vous avez repérés, prenez- les en photo : envoyées par mail avant le 28 février à l'adresse oiseauxdesjardins@lpo.fr, celles-ci seront scrutées par un ornithologue confirmé.

 

 "AUX ETATS-UNIS, C'EST UNE TRADITION"

Lancé conjointement, en mars 2012, par la Ligue de protection des oiseaux (LPO) et le Muséum national d'histoire naturelle de Paris, l'Observatoire des oiseaux des jardins n'est pas un espace pédagogique. Encore moins un lieu d'animation pour familles en mal d'activités ludiques. C'est un programme scientifique en bonne et due forme, intégré au réseau d'observatoires Vigie-Nature. Un projet national de sciences dites "participatives", qui permet aux chercheurs de collecter, grâce à la collaboration bénévole des citoyens, beaucoup plus d'informations que s'ils avaient dû travailler seuls.
 

"Aux Etats-Unis, le comptage hivernal des oiseaux est une tradition qui remonte à plus d'un siècle, sous le nom de Christmas Bird Count. Et des week-ends de ce type sont organisés depuis des années au Royaume-Uni ou en Belgique, ainsi que dans certaines régions françaises, comme la Bretagne et la Normandie", précise l'ornithologue Frédéric Jiguet, coordinateur scientifique du projet au Muséum. L'objet de ces observations : préciser l'impact du changement climatique sur les populations d'oiseaux migrateurs qui viennent passer l'hiver sous nos latitudes, tel le pinson du nord. Ou encore mieux cerner l'influence sur les populations d'oiseaux de l'urbanisation, ainsi que celle de l'agriculture intensive.

Une hirondelle rustique.

"Pinson des arbres, tarin, verdier, chardonneret ou bruant jaune, certains oiseaux sont très dépendants des graines tout au long de l'année", détaille M. Jiguet. "En bonne logique, l'agriculture intensive et la suppression des herbes sauvages devraient donc conduire ces espèces granivores à fréquenter plus assidument les zones d'habitation." L'hypothèse reste toutefois à vérifier. Ce que pourrait permettre, entre autres, la comparaison entre fréquentation des jardins et type d'agriculture avoisinante.

 

 "SCIENCE CITOYENNE"

Si les chercheurs espèrent ce week-end recevoir une belle volée de données, les ornithologues amateurs désirant les aider sont les bienvenus tout le long de l'année, de façon régulière ou ponctuelle. Ouvert il y a moins d'un an, le site de l'Observatoire des jardins a déjà recueilli près de 220 000 informations, sur 52 espèces d'oiseaux présentes régulièrement dans les jardins et près des maisons. Un début encourageant pour le Muséum, qui a inauguré la pratique des sciences participatives il y a plus de 20 ans, avec le Suivi temporel des oiseaux communs (STOC).

Animé par des associations et mis en œuvre grâce à des réseaux d'observateurs volontaires, le programme Vigie-Nature s'est renforcé depuis avec le suivi de nouveaux groupes : papillons, chauves-souris, escargots, insectes pollinisateurs, libellules, plantes sauvages des villes.

A l'heure où l'inventaire et la gestion du vivant deviennent de plus en plus nécessaires, sans que les budgets afférents soient toujours augmentés en conséquence, la contribution de cette "science citoyenne" est désormais prise très au sérieux par les pouvoirs publics. En janvier 2012, Gilles Bœuf, président du Muséum de Paris, rendait ainsi au ministère de l'écologie un rapport sur "l'apport des sciences participatives dans la connaissance de la biodiversité". Il y soulignait notamment la nécessité de labelliser d'une manière ou d'une autre cette collaboration bénévole, "éventuellement par voie réglementaire", afin d'en garantir l'intérêt "tant au plan scientifique que pour les applications que l'on peut en tirer".

Catherine Vincent

 

 
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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 17:27

 

 

Le Monde.fr | 25.01.2013 à 21h51


 
Lors de la manifestation en faveur du mariage homosexuel du 16 décembre, à Paris.

Avant la manifestation de dimanche 27 janvier pour défendre le projet de loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe, nous avons demandé aux manifestants d'expliquer les raisons de leur mobilisation. Les réponses à notre appel à témoignages ont été très nombreuses et variées, et se répartissaient à parts égales entre homosexuels, pour la plupart non militants, et hétérosexuels. La quasi-totalité des réponses a souligné que la manifestation des "anti", le 13 janvier, les a convaincus de la nécessité de descendre dans la rue. La plupart des manifestants sont installés en région parisienne, mais certains "covoitureront" de plus loin, Lyon, Rennes ou Toulouse.


DES HOMOSEXUELS "BLESSÉS" PAR LA MANIF' DU 13 JANVIER
 

  • De Bruxelles à Paris, nous montrerons notre solidarité par Emilie

Le 22 septembre 2012, à la mairie de Bruxelles, je disais "oui" à ma femme. Nous avons eu la chance de naître dans un pays qui a légalisé le mariage homosexuel il y a dix ans. Nous serons présentes dimanche à Paris pour montrer notre solidarité à tous ces couples d'hommes ou de femmes qui n'ont pas la même chance que nous. A toutes les personnes qui sont descendues dans la rue pour que les "autres" qu'ils jugent différents aient moins de droits, j'aimerais dire que derrière chacun de leur slogan choc, il y avait des hommes et des femmes infiniment blessés. Nous nous sommes senties "salies" par tant de mépris.

  •   Une famille presque banale par Julien

Je suis membre des forces de l'ordre, en couple avec un homme et papa d'un petit garcon adopté a l'âge de 16 mois. Si demain je me fais tuer en mission, mon fils sera, à nouveau, orphelin. Je manifesterai pour montrer que nous existons et que nous sommes presque une famille banale... Presque, car nous n'avons pas les mêmes droits que les couples hétérosexuels. Nous sommes en train de réaliser une seconde adoption et espérons bien rapidement que les droits de mon conjoint seront reconnus et respectés.

  •   Ma première expérience du genre, toutes causes confondues par Hugo

J'ai 24 ans, suis étudiant, homosexuel et en couple depuis bientôt trois ans. Je ne pense pas encore au mariage mais je manifesterai dimanche parce que je pense que mon couple peut être la structure de l'épanouissement d'un ou plusieurs enfants dans les années à venir, et surtout, pour témoigner mon opposition au violent phénomène d'homophobie ravivé par le débat. Je ne suis pas pour la transposition aux couples homosexuels de l'ensemble des prérogatives liées au mariage (notamment celles qui touchent aux enfants), ainsi suis-je sceptique quant à l'opportunité de recourir à l'assistance médicale à la procréation.

  •   Je me radicalise malgré moi par Grégory

Homosexuel parisien de 36 ans, je ne suis pas militant actif, mais je participe chaque année à la marche des fiertés pour faire reculer l'homophobie. J'ai défilé le 16 décembre avec quelques amis. Même si le vote de la loi semble acquis, les tergiversations sur la PMA ou la clause de conscience des maires montrent qu'il faut rester mobilisé. Depuis décembre, le débat se crispe à tous les niveaux de la société – politique, réseaux sociaux, discussions en famille ou entre amis – et je me sens choqué et blessé par une homophobie de plus en plus assumée et exposée. Je me radicalise malgré moi, par réaction face à autant d'humiliations, comme nombre de mes amis gays jusqu'alors plutôt peu impliqués.

  • En Belgique, on nous a considérées comme un couple par Juliette

Habituellement, je ne milite pas, mais là, pour ce sujet qui me touche directement, je descends dans la rue. Je suis blessée par les propos que j'entends, par les amalgames. J'ai 38 ans, je suis en couple avec mon amie depuis quatre ans et justement en plein projet de bébé depuis quelques mois en Belgique. Ce projet de loi inespéré, qui donnerait des droits parentaux à ma compagne, peut changer nos vies. Quand nous sommes allées en Belgique, nous avons été considérées pour la première fois comme un couple à part entière, on nous a parlé avec respect de notre projet de bébé, on a reconnu notre amour. Nous nous posions plein de questions, notamment sur le bien-être de l'enfant, mais en Belgique, nous n'avons plus douté : notre enfant sera aimé et c'est ce qui compte le plus.

  • Je ne sais pas si j'aurai envie de me marier, mais j'aurai le choix par Hélène

J'ai 35 ans, je suis homosexuelle et sans en être fière j'en suis heureuse. Heureuse d'avoir grandi dans un pays libre, laïque et fort de son modèle démocratique. Quand je marche dans la rue, main dans la main avec mon amie, les regards qui se tournent vers nous sont le plus souvent amusés, étonnés ou parfois choqués, mais je n'ai jamais eu à souffrir de remarques déplacées ou belliqueuses. J'ai de la chance. Si je peux vivre mon homosexualité librement, c'est parce que d'autres avant moi se sont battus pour faire entendre leur voix et obtenir la dépénalisation, la déclassification des maladies mentales, mais aussi tout simplement une liberté d'exister et de vivre au grand jour. Ce que je vois et entends dans les médias ces derniers temps me donne le sentiment d'être stigmatisée, pointée du doigt. Un jour, j'aurai le droit de me marier avec la personne que j'aime. Je ne sais pas si j'en aurai l'envie. Une chose est sûre, j'aurai le choix.

  • Ma plus grande peur est de vivre dans l'inégalité par Clémentine

J'ai pris conscience de mon homosexualité à l'âge de 16 ans et j'avais la certitude qu'à 25 ans j'aurai les mêmes droits et devoirs que mes concitoyens. Ces questions ont beaucoup occupé mes dernières années d'adolescence. Aujourd'hui, j'ai 24 ans et alors que je suis sur le point de pouvoir sereinement penser à fonder une famille et protéger mon couple, certains Français se lèvent pour s'opposer à cette belle évolution sociétale. Ma plus grande peur est de vivre dans l'inégalité jusqu'à la fin de mes jours, dans un pays que j'aime. J'irai donc marcher dimanche, tout simplement pour être Française et pouvoir projeter mon avenir dans ce pays.

  •   Ma mère et ma sœur veulent aussi être "mamie" et "tata" par Vincent

Ce sera ma première manif, ce sera la première manif de ma mère, de ma sœur, de mon meilleur ami, de certains de mes collègues. Pour ma mère et ma sœur, il est impensable que je ne dispose pas des mêmes droits qu'elles, il leur est aussi inimaginable de ne pas être "mamie" ou "tata". Pour mon meilleur ami, gay lui aussi, c'est une question de principe. Il ne pense pas se marier, mais à l'heure actuelle on ne lui en laisse pas le choix de toute façon. Pour mes collègues et mes amis, je suis avant tout un être humain, qui travaille, paye ses impôts, partage leurs joies et leurs chagrins. Pour eux, avant d'être homo, je suis surtout un citoyen. Ils ne comprennent pas pourquoi ma sexualité devrait impacter négativement mes droits.

  • Je ne revendique pas un droit à l'enfant, mais je veux fonder une famille par Linem

Depuis des mois, je me sens rabaissée, insultée, diminuée. On méprise mon couple, ma femme, mes enfants, ma famille. J'aime ma compagne – mon épouse aux yeux de tous sauf de la loi francaise. Je veux m'engager civilement auprès d'elle avec les mêmes devoirs que tout le monde, et pas une pâle copie comme le pacs que je pourrais annuler d'une simple signature sans même la prévenir. Je manifesterai parce que j'aime mes deux garcons, aussi fort l'un que l'autre, peu importe s'il est sorti de moi ou pas. Je n'ai jamais revendiqué un droit à l'enfant, je veux juste fonder une famille, pleine d'amour et de respect. Surtout, ce n'est pas une guerre "contre", mais un combat "pour" : le droit de se marier, de divorcer, d'adopter.

  • De la conviction à la réaction par Olivier, 19 ans, Paris, étudiant

J'ai participé à la première manifestation du 16 décembre par conviction. Ma motivation, ce dimanche, est avant tout la réaction. Le succès de la manifestation du 13 janvier a, semble-t-il, provoqué un sursaut du militantisme homosexuel. Le défilé des "antis" ne m'a pas tant choqué par le nombre que par la virulence des propos.

  • Une nécessaire bouffée de chaleur humaine par Eric

Depuis le début des débats, les insultes et les humiliations fusent : je serai un mauvais père, je vais saper les fondements de la société. En réponse à cela, toute bouffée de chaleur humaine est bonne à prendre. J'ai manifesté le 16 décembre et manifesterai encore, parce que c'est une de ces rares occasions où des milliers de visages autour de moi crient avec joie leur tolérance. Ces manifestations me redonnent l'énergie nécessaire pour résister au quotidien à l'homophobie ordinaire.

 HÉTÉROSEXUELS, ILS VEULENT DONNER UNE AUTRE IMAGE DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE

  • Je manifeste car croyante et pour l'égalité par Pauline

On dit s'inquiéter pour les enfants mais peu leur donnent la parole. On parle du besoin fondamental d'avoir un père et une mère, surtout biologiques. On oublie l'accouchement sous X, l'adoption possible pour un célibataire en France. Les pères et mères qui luttent avec succès pour élever seuls leurs enfants ne comptent donc pas. On simplifie en rentrant dans la confusion entre filiation et engendrement. On veut faire croire que la biologie est au-dessus de tout. On oublie toutes ces familles rendues possibles par le don d'un anonyme. Etre père ou mère est avant tout l'engagement d'accueillir, d'éduquer et d'aimer un enfant. Qui suis-je pour juger qui est digne de se marier ou d'avoir un enfant ? Je manifeste car croyante et pour l'égalité.

  • La liberté d'aimer peut-elle être restreinte ? par Dominique

Est-ce que la liberté d'aimer la personne de son choix et construire avec elle un projet de vie peut être restreinte ? Je ne suis pas homosexuel, et j'ai pu aimer qui je voulais sans que l'on me dénigre. Quand je me suis marié, nul n'a demandé qu'on organise pour cela un référendum. J'ai pu devenir le père de mes deux enfants sans que quiconque m'interroge sur la stabilité de mon couple. Et à moi, homme hétéro, personne n'a demandé de fonder l'éducation de mes enfants sur autre chose que l'amour que j'ai pour eux.

  • Pourquoi nous et pas eux ? par Annie

Je suis hétéro, mariée et mère de famille. Je n'avais jamais manifesté pour les droits des homosexuels. Mais là, il s'agit seulement de donner à ces femmes et hommes le droit de choisir leur mode de vie ; d'avoir, comme nous, le choix de se pacser, de se marier ou encore de vivre en couple sans lien officiel. Pourquoi nous et pas eux ?

  •   Reconnaissons cette nouvelle forme possible de famille par Mylène

Le 16 décembre, je manifestais pour la première fois pour défendre les droits des homosexuels. Je ne supporte pas l'idée qu'une partie de la population se voit reléguée au second plan du fait de son orientation sexuelle. Je ne comprends pas que l'on puisse dire à deux personnes qui s'aiment et qui veulent élever un enfant qu'elles n'ont pas accès à cette possibilité parce qu'elles ne sont pas dans la norme hétérosexuelle. Il est temps de reconnaître que les couples homosexuels sont une nouvelle combinaison familiale possible, tout comme l'ont été il y a quelques années les familles monoparentales ou recomposées.

  •   Pourquoi se battre contre une loi qui offre de nouveaux droits ? par Lucille

Je suis étudiante en droit et hétérosexuelle, je n'ai jamais participé à aucune manifestation et ne suis pas spécialement sensibilisée aux combats homosexuels, mais les arguments des "contre" me hérissent, au point d'aller manifester dimanche. Comment peut-on se battre contre une loi qui a pour but d'offrir de nouveaux droits à une catégorie de personnes sans supprimer le moindre droit existant ? Demain, chacun pourra toujours se marier, adopter ou faire jouer un droit ouvert par le mariage. Il existe, aujourd'hui en France, qu'on le veuille ou non, des milliers de familles homoparentales : les enfants de ces couples ont besoin de reconnaissance et de sécurité juridique. Il faut une loi pour cela.

  • L'égalité des droits nous concerne tous par Edith

Je suis hétérosexuelle, mais je trouve que l'égalité des droits dans notre société devrait être une évidence. Une des raisons de ma mobilisation dimanche est l'effroi provoqué par la manifestation du 13 janvier. J'ai du mal à accepter que mon pays recule devant l'égalité des droits. Dire "le mariage homosexuel oui, mais l'homoparentalité, non" est pour moi un signe patent d'homophobie : pourquoi ne pas faire confiance à quelqu'un simplement à cause de sa sexualité ? C'est discriminatoire. Je ne veux surtout pas assister à une guerre qui serait honteuse, entre homosexuels et le reste de la société.

  •   Je veux être la témoin du mariage de mon amie et de sa compagne par V. S.

Il s'agira de ma première participation à une manifestation. La raison ? Je veux être la témoin du mariage de ma meilleure amie. Je veux être sur la photo de famille, pouvoir raconter à toute l'assemblée les détails "croustillants" de sa vie passée, montrer les vieilles photos compromettantes (ou pas). Je veux partager avec elle et sa compagne leur bonheur ! Ma participation à cette manifestation a aussi un caractère collectif. Un homosexuel doit être aussi bien protégé par la loi qu'un hétérosexuel lorsqu'il souhaite fonder une vie de famille.

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 19:59

 

 

 
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Le hacker britannique « Nerdo », de son vrai nom Christopher Weatherhead, un étudiant âgé de 22 ans, vient d’être condamné par un tribunal de Londres à 18 mois de prison ferme, pour avoir organisé en 2010 et 2011 l’opération Payback, une série de cyberattaques contre le système de paiement en ligne Paypal et contre les services américains de carte bancaire Visa et Mastercard. Le but des hackers, qui se présentaient comme des membres du collectif Anonymous, était de montrer leur solidarité avec le site WikiLeaks, soumis par les banques à un blocus financier, après qu'il ait publié des centaines de milliers de documents secrets américains (en partenariat avec des grands médias, dont Le Monde.)
Tout au long du procès, Christopher Weatherhead a nié les faits. Deux autres jeunes hackers britanniques, accusés de complicité, ont plaidé coupable et ont été condamnés à six et sept mois de prison. Un quatrième, mineur au moment des faits, sera fixé sur son sort plus tard.

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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 18:01

 

 

Rue89 - Minorités 21/01/2013 à 09h24
Minorités"
Laurent Chambon | Chercheur en sciences politiques

 

 


A la Gay Pride d’Amsterdam, le 3 août 2012 (MARGRIET FABER/AP/SIPA)

 

Voilà presque douze ans que deux hommes ou deux femmes peuvent aussi se marier aux Pays-Bas. L’ouverture du mariage était une première mondiale, les pays scandinaves ayant jusqu’alors inventé de nouvelles formes de contrats pour les couples du même sexe.

C’était un lundi matin, au lycée où j’enseigne le français, au lendemain de l’énorme cortège des opposants à l’égalité entre hétéros et homos (il faut bien appeler ça par son nom) avec des slogans haineux et des serre-tête bleu marine. La télévision néerlandaise avait ouvert le journal du dimanche soir sur des images spectaculaires et un commentaire ahuri de la correspondante à Paris, du style « des centaines de milliers de Français refusent l’égalité pour les homos ».

« Pourquoi les gens étaient dans la rue ? »

Ma classe de cinquième (première classe de collège ici) est un peu nerveuse et je leur demande ce qui ne va pas.

« Monsieur, pourquoi les gens étaient dans la rue en France pour refuser le mariage des gays ? »

Je leur explique donc que le gouvernement de gauche, formé après l’élection présidentielle de l’année dernière (tout le pays l’avait suivie et commentée), a lancé un débat sur l’ouverture du mariage aux couples du même sexe. J’essaye d’en profiter pour parler de l’opposition droite/gauche et du nom des différents partis. Mais je sens la classe fébrile.

« Mais monsieur, on ne comprend pas pourquoi ils sont contre. »

J’essaye de leur expliquer le poids de l’Eglise, les problèmes de l’opposition à se rassembler, tout ça. Ça n’arrange rien, ça bavarde, je sens que ça va finir par des punitions.

Finalement une fille un peu plus verbale que les autres se décide...

« Non mais monsieur, on ne comprend pas pourquoi ça les dérange que d’autres personnes se marient. Cela ne les concerne pas. On ne va pas les obliger à se marier avec un autre homme s’ils sont des hommes, ou avec une autre femme s’ils sont des femmes. »

« Oui, vous n’expliquez pas bien, on ne comprend toujours pas pourquoi ! »

Bref, le prof est nul.

L’office de tourisme était ravi

Et c’est vrai, j’avais du mal à trouver un seul bon argument en faveur des manifestants de la veille. Je pouvais essayer de les balader avec un truc sur l’Eglise ou l’UMP au bord de l’explosion, sous menace du FN, mais pas de vraie raison crédible à leurs yeux. Je ne sais pas si c’est pareil dans les collèges et les lycées français, mais ma collègue de français, dans la salle d’à côté, a eu le même genre de questions, et elle a eu le même embarras à expliquer pourquoi.

En 2013, ça fait douze ans que les couples de même sexe peuvent se marier. On est arrivés là grâce à un débat, à la fin des années 80, sur la question de l’égalité. Ce débat a débouché sur un changement constitutionnel en 1991 (l’article premier de la Constitution stipule que tout le monde doit être traité de façon égale), et sur la mise en place d’un partenariat civil ouvert à tous les couples en 1997.

Ce partenariat a été amélioré à tel point que ses conséquences juridiques étaient les mêmes que le mariage, ce qui a fait que le mariage a finalement été ouvert à tous les couples au début du XXIe siècle. Le maire d’Amsterdam s’est empressé de marier plusieurs couples de même sexe le 1er avril 2001 à 00h01, en présence des caméras du monde entier. Amsterdam, ville la plus tolérante du monde. L’office de tourisme était ravi.

Et depuis ? Rien.

Enfin si. Pas mal de choses, même. Mais pas comme on pourrait l’imaginer.

Eliminés de tous les concours de l’Eurovision

On a eu le 11 Septembre et l’assassinat de Pim Fortuyn, folle populiste amateur de jeunes prostitués marocains. Les Pays-Bas se sont déchirés sur la question de l’islam, Rita Verdonk a été la première à draguer les homos pour qu’ils votent pour elle, au nom de l’égalité homos-hétéros menacée par les méchants musulmans. Geert Wilders l’a remplacée, sans rien changer de ce côté.

Surtout, les Pays-Bas ont été systématiquement éliminés de tous les concours de l’Eurovision, même après avoir essayé les folles, les vieux, une Turque, des Noirs, des beaufs, d’autres folles, des grandes blondes. Rien à faire. Un vrai drame national.

Beaucoup de catholiques, pour la plupart hétérosexuels, ont quitté l’Eglise à cause de son attitude intransigeante et de sa haine des homos. Les gays et les lesbiennes de sont pas nombreux, mais entre leurs parents, leurs frères et sœurs, leurs amis et leurs collègues, ça commence à faire du monde.

Pas mal d’Eglises protestantes ont beaucoup bougé sur la question. Les plus progressistes condamnent toute discrimination comme étant contraire à l’esprit du message de Jésus. Les autres ont beaucoup de mal à justifier le traitement différent entre les couples de même sexe et les autres, de la même façon qu’elles ont du mal à justifier la position inférieure des femmes dans la société, la famille et la communauté.

Des imams homophobes désavoués

Les partis politiques chrétiens-démocrates ont nommé des ministres ouvertement gays et lesbiennes. Le CDA a même nommé un homo laid, obèse et incompétent comme ministre du Budget dans l’avant-dernier gouvernement, preuve s’il en est que même les homos peuvent accéder à un poste où ils s’illustrent par leur nullité et leur laideur, comme les hétérosexuels.

Quand il a révélé s’être finalement marié avec son partenaire, les Hollandais ont applaudi poliment, se demandant discrètement quel homme voudrait bien d’un mari aussi moche. L’attrait du pouvoir peut-être ? Ou si ça se trouve il est vraiment gentil. Ou très doué au lit. Personne n’a de réponse à ce jour.

Du côté du judaïsme (micro-communauté essentiellement amstellodamoise) et de l’islam (même proportion qu’en France), rien.

Enfin si, j’exagère. Des imams homophobes ont été désavoués par leurs ouailles et pour certains renvoyés dans leur pays d’origine. Pour le reste, les musulmans bien en vue rappellent que faire preuve d’intolérance est inacceptable, et les mosquées organisent des cercles de discussion pour aider les vieux qui ne parlent pas bien néerlandais à dépasser leur homophobie culturelle. Et même, pour certains, à renouer le contact avec leurs enfants homos. Eh, la famille avant tout.

Les protestants ultra-fondamentalistes (rassemblés politiquement derrière le SGP : femmes interdites d’élection, la Bible est leur programme, 2% de l’électorat), quant à eux, s’enfoncent dans la talibanisation. Leurs dérives sectaires sont l’objet des moqueries dans la presse et sur Internet, et la mixité homme-femme leur a été imposée par les tribunaux. Les journaux protestants analysent régulièrement avec les spécialistes l’isolement du SGP et de leurs ouailles du reste de la société, et s’inquiètent du fait que pour la première fois les Néerlandais ne les trouvent plus mignons ou folkloriques, mais effrayants.

Les « cas de conscience » au chômage

Les deux sujets de discorde qui existent encore sont l’enseignement et les « weigerambtenaren » (de « weigeren », refuser, et d’« ambtenaar », fonctionnaire). Mais pour combien de temps ?

Dans l’enseignement religieux sous contrat, un trou dans la loi permettait aux écoles ultra-religieuses de licencier des enseignants qui sortaient du placard. Finalement, le seul cas qui a jamais eu lieu a été jugé illégal (surtout parce que l’école n’a pas suivi les protocoles en vigueur, en particulier un premier entretien avant licenciement). Et l’opinion est désormais quasiment unanimement défavorable à cette possibilité.

En tant que prof dans l’enseignement public, je n’ai jamais caché que j’étais marié avec un homme. Les seules questions qui torturent mes élèves sont pourquoi je n’ai pas encore adopté d’enfants (« Vos enfants auraient vraiment des bonnes notes en français ! ») et de savoir si mon mari est beau.

Dans les mairies, certains fonctionnaire d’état civil avaient la possibilité de refuser d’unir les couples de même sexe au nom de leur liberté religieuse. On les appelle donc les « weigerambtenaren ». Il s’agit en fait de quelques cas de chrétiens fondamentalistes dans quelques petites communes de province, qui n’ont jamais débouché sur l’impossibilité de se marier pour des couples de même sexe. En gros, personne n’en a encore vraiment souffert en vrai.

Les communes qui avaient licencié des « weigerambtenaren » ont été condamnées à réintégrer ces fonctionnaires, parce les juges ont estimé que c’était la commune qui avait obligation de marier les couples qui le désiraient, et pas les fonctionnaires. En gros, la commune devait s’assurer que ces fonctionnaires intolérants étaient remplacés par d’autres en cas de risque de discrimination.

Après d’âpres discussions, les chrétiens fondamentalistes jouant aux victimes, le gouvernement actuel (une alliance gauche-droite où ne figure aucun parti religieux) a décidé qu’après dix ans, ça suffisait les bêtises et que les fonctionnaires allaient devoir accepter de marier tous les couples, sinon le CWI (le Pôle emploi local) serait l’endroit idéal où aller raconter leurs malheurs de chrétiens opprimés. Et sans indemnités.

L’extrême droite pro-mariage gay

Enfin, détail piquant (même si je pense, et je l’ai dit dans mon dernier livre, que le Front national de Marine Le Pen va suivre la même voie), l’extrême droite néerlandaise a largement instrumentalisé l’égalité hommes-femmes et homos-hétéros pour mieux ostraciser les musulmans.

Une extrême droite homophobe ? Cela n’existe plus. Son public-cible (surtout les petits Blancs des classes moyennes inférieures des banlieues construites sur les polders) ne comprendrait pas pourquoi on discriminerait son voisin, son enfant, son frère, sa sœur ou soi-même.

Ah oui, j’oubliais. Dernière chose : la police est entraînée à s’enquérir de l’origine homophobe, sexiste ou raciste de violences, qu’elles soient verbales ou physiques. La conséquence est que les violences motivées par l’homophobie donnent lieu à des condamnations deux fois plus sévères. Sans exception.

Perspective terrifiante, pour les homophobes

Donc oui, les intégristes de tout poil qui se sont rassemblés par centaines de milliers à Paris ont des soucis à se faire. On voit bien, avec une décennie de recul, qu’aux Pays-Bas l’ouverture du mariage a eu des conséquences tangibles :

  • plus grande tolérance envers les homos ;
  • stigmatisation des violences homophobes, verbales comme physiques ;
  • énorme perte de crédibilité pour l’Eglise catholique ;
  • pressions pro-femmes et pro-homos au sein des Eglises protestantes ;
  • isolement/talibanisation de l’extrême droite chrétienne, coupée de l’extrême droite politique et de l’immense majorité des habitants...

Perspective terrifiante, donc.

Pour les homophobes.

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19 janvier 2013 6 19 /01 /janvier /2013 12:19

 

 

Rue89 - Retour vers le futur 19/01/2013 à 11h05
Philippe Vion-Dury | Journaliste Rue89

 

 

Un an après la fermeture de Megaupload par le FBI, Kim Dotcom met en ligne Mega, ce samedi. Rue89 a examiné les promesses de ce nouveau site de partage de fichiers.

« C’est comme un voyage dans le temps. On va vous amener dans le futur. » Telle est la promesse de Kim Dotcom sur son compte Twitter. Ce samedi, le fondateur de Megaupload lancera sa nouvelle plate-forme Mega, qui s’annonce révolutionnaire et d’une légalité infaillible.

C’est du moins ce qu’annonce l’entrepreneur allemand depuis des mois, malgré les doutes émis par de nombreux blogueurs et spécialistes du Web. Qu’en est-il réellement ?

Espace de stockage ultra-compétitif

 


Capture d’écran de l’espace de stockage Mega

 

Début janvier, Kim Dotcom publie sur Twitter une capture d’écran qui fait l’effet d’un coup de massue pour ses concurrents en matière de stockage de fichiers en ligne : les internautes détenteurs d’un compte Mega gratuit auront accès à un espace de stockage de 50 GB.

Cet espace laisse loin derrière les 2 GB de Dropbox, les 5 GB de Google Drive et les 7 GB de Skydrive, qui constituaient jusqu’à maintenant les offres les plus avantageuses. L’utilisateur pourra en outre télécharger jusqu’à six fichiers en parallèle, contre un seul du temps de Megaupload.

Misant tout sur la protection des fichiers et la confidentialité des données des utilisateurs, Dotcom dévoile sur son site un système d’encodage des données qui délivre une clef d’accès à l’internaute, masquant le contenu de ses dossiers tant à l’hébergeur Mega qu’aux autorités – le tout réalisable directement sur le navigateur (pas besoin d’installer un logiciel donc).

La clef pourra être partagée avec d’autres internautes (sur les forums et sites de téléchargement, à tout hasard) pour échanger les fichiers stockés. Donc, en théorie, pas de traçabilité, pas de risque de se faire prendre par les gendarmes du Web. On ne doute pas que, derrière l’écran de la confidentialité des données, le but soit avant tout de retirer toute responsabilité aux dirigeants du site en cas d’utilisation frauduleuse.

Kim Dotcom a promis aux anciens utilisateurs de Megaupload détenteurs d’un compte premium de leur restituer l’équivalent premium sur Mega dès qu’il obtiendrait « la permission d’un tribunal ou la résolution de l’affaire judiciaire ».

L’anti-iTunes

Parallèlement aux services d’hébergement de fichiers, l’Allemand a annoncé une plate-forme musicale conçue comme « l’anti-iTunes », rien de moins. Le projet a été présenté comme un outil au service des artistes, qui toucheront 90% des bénéfices, les 10% restant allant à Mega pour l’entretien des serveurs.

Rien de bien neuf, diront ceux qui utilisent Beatport et autres plate-formes musicales. Sauf que l’accès aux contenus musicaux sera entièrement gratuit pour les internautes, les bénéfices en question étant dégagés par les revenus publicitaires générés par le trafic sur les pages des artistes.

En revanche, on ne sait toujours pas si la musique sera accessible en streaming ou si les internautes pourront également la télécharger.

 

 

Clip de promotion Megabox

La vidéo de « making of » publiée par Dotcom annonce aussi la possibilité de noter les artistes, et laisse entrevoir un réseau social musical où l’on pourra inviter ses amis, partager ses coups de cœur, voir ce que ses contacts sont en train d’écouter, avoir la possibilité de discuter en temps réel...

Le tout devrait être gratuit, tant pour les artistes que pour les internautes. On peut aisément imaginer que seuls les artistes ayant donné leur accord verront leur musique accessible en ligne, ce qui pourrait bien, au moins dans un premier temps, limiter le choix disponible sur la plate-forme.

L’affaire Megaupload toujours pas résolue

Mega semble a priori sur de bons rails. Pourtant, les obstacles ne manquent pas, et en premier lieu les poursuites judiciaires à l’encontre de Megaupload, qui sont toujours en attente d’un jugement de la part des tribunaux américains.

 


Couverture du numéro de Wired dédié à Kim Dotcom

 

Pour obtenir sa libération conditionnelle, après avoir été placé derrière les barreaux quatre semaines en début d’année dernière par la justice néo-zélandaise, Kim Dotcom avait signé une déclaration s’engageant à ne pas récidiver :

« Je peux assurer à la Cour que je n’ai aucune intention et qu’il n’y a aucun risque que je réactive le site Megaupload ou lance un commerce en ligne similaire jusqu’à ce que le processus d’extradition soit résolu. »

Selon son avocat, aucune loi n’interdit à Dotcom de monter une entreprise légale. Il est cependant très probable que le lancement de Mega, prévu à la date précise du premier anniversaire de la fermeture de Megaupload, soit perçu par le procureur américain en charge de l’affaire comme une provocation.

Le procès n’a pas encore démarré, puisque la demande d’extradition vers les Etats-Unis n’a toujours pas été approuvée par la justice néo-zélandaise. La première audience de la demande d’extradition a été récemment reportée à août 2013. C’est une épée de Damoclès qui pèse sur la tête de Dotcom et de son nouveau Mega.

Mega, vraiment inattaquable ?

La loi américaine veut que tout hébergeur reste dans le champ de la légalité aussi longtemps qu’il supprime tout fichier lui étant signalé comme violant le droit du copyright.

Comme l’a expliqué Dotcom au magazine Wired, Mega va bien plus loin, endiguant toute modification ou durcissement futur du cadre légal, en créant un système d’encodage qui empêche tout le monde sauf l’utilisateur de connaître le contenu des fichiers :

« Quel que soit le fichier partagé sur le site, il sera inaccessible sans la clé. Si les serveurs sont perquisitionnés ou piratés, cela ne donnera rien aux investigateurs. »

Pas besoin pour Mega de supprimer des fichiers après signalement puisque de signalement il n’y aura pas, les fichiers étant trop bien protégés. Du moins en théorie.

Ce système est-il vraiment infaillible ? C’est ce que pense DigiCert, comme le relate le site Bloomberg. Selon l’autorité américaine, qui fournit des certificats de sécurité, craquer le code d’encryptage utilisé par Mega prendrait, en utilisant un ordinateur de bureau standard, 500 000 fois l’âge de l’univers (qui est, rappelons-le, de treize milliards d’années).

« Peu probable, mais techniquement réalisable »

Certains, comme Guerric Poncet, journaliste au Point, estime que « les ayants droit ont du souci à se faire, d’autant plus que le transfert des fichiers chiffrés ne permettra pas à la Hadopi ou à d’autres autorités similaires de détecter les infractions aux droits d’auteur... sauf à déployer des systèmes d’interception des communications dignes des pires dictatures ».

La présence dans l’équipe d’Emmanuel Gadaix, expert en informatique anciennement au service de la DST, donne une certaine crédibilité à l’ambition de perfection technique et légale de Mega.

Kim Dotcom s’est cependant fait de nombreux ennemis au cours des dernières années, et l’actualité s’est chargée de lui rappeler : les labels de musique ont fait pression sur la radio néo-zélandaise MediaWorks pour annuler la diffusion des spots publicitaires de Mega... et ont réussi.

Anecdotique, certes, mais révélateur du bras de fer qui va débuter entre Mega et l’industrie culturelle, épaulée par un gouvernement et une justice américaine en mal de trophée.

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18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 16:53

 

 

 
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Twizy 45 de Renault

A partir de samedi 19 janvier, un nouveau permis de conduire entre en circulation, avec de nouvelles catégories.
Quelles seront les conséquences de cette réforme pour les jeunes gens interdits de scooter par leurs parents, les automobilistes ayant perdu leurs points, ou les ruraux du troisième âge, qui conduisent des voiturettes sans permis, ou "quadricycles légers" ?

 

Pour ceux qui sont nés avant le 1er janvier 1988, il n'y aura aucun changement. Ils pourront continuer à circuler sans document spécifique, en France.

Ceux qui sont nés après cette date devaient jusqu'à présent  être titulaires du BSR option quadricycle léger. Ils devront désormais obtenir le permis "AM".

Crossover Aixam

Le permis "AM" est constitué d'une partie théorique et d'une partie pratique. Pour la partie théorique, il faut l'attestation scolaire de sécurité routière (ASSR) de premier niveau, obtenue en classe de cinquième, ou l'ASSR de second niveau, obtenue en classe de troisième, ou une attestation de sécurité scolaire obtenue dans un centre de formation pour adultes. Pour obtenir la partie pratique, il faut suivre une formation de sept heures dont quatre de conduite.

Les jeunes gens qui ont un BSR option deux roues pourront conduire un quadricycle léger dès l'âge de 16 ans, sans avoir à passer le BSR option quadricyle.
Vous pourrez retrouver le détail de la réglementation sur le site d'Aixam.

Si vous voulez en savoir plus sur les nouvelles catégories ( AM, A2, C1, D1, C1E et D1E) du permis de conduire, vous pouvez consulter le site de la Sécurité routière, qui vient enfin de se décider à parler de la réforme, la veille de son entrée en vigueur

Vous pouvez retrouver les équivalences des anciennes et des nouvelles catégories sur le site de l'Automobile Club Association.

Entre autres changements, le permis A1, pour les motos de moins de 125 cm3, restera accessible dès 16 ans, mais un nouveau permis, le A2, va faire son apparition, pour des motos entre 125 cm3 et 600 cm3. Au bout de deux ans et avec une formation de sept heures, le titulaire accédera au permis A qui permet de conduire toutes les motos.  Un nouveau permis pour les cyclomoteurs de moins de 50 cm3 sera délivré aux jeunes dès 14 ans.

Les grands groupes d'auto-écoles disent être prêts à appliquer, lundi 21 janvier, cette réforme, prévue depuis six ans... par une directive de décembre 2006. « Nous avons dispensé des formations à nos employés », assure ainsi Gérard Acourt, le président de ECF. Il semble que ce soit loin d'être le cas dans les petites auto-écoles. « Nous n'avons eu qu'une réunion d'information préfectorale, le 21 décembre », indique Marie-Chantal Mathieu, gérante de Saran Conduite (Loiret).

Le Syndicat national Force ouvrière des inspecteurs, cadres et administratifs du permis de conduire et de la sécurité routière a appelé à une grève nationale, du 21 au 25 janvier, pour protester contre le « manque de formation » de ses inspecteurs, « qui ne seront pas en capacité de faire passer les examens ».

 

La réforme du permis comprend d'une part l'apparition de nouvelles catégories, mais aussi d'autre part l'apparition d'un nouveau document.

Le  document va entrer en circulation samedi, dans l'ensemble des pays de l'Union européenne, sauf la France, qui a reporté cette échéance au 16 septembre, en raison de retards informatiques.

Ce permis, commun à tous les Etats-membres, sera de la taille d'une carte de crédit, plastifié, et comportera une puce électronique . Il devrait donc être moins falsifiable que le permis papier, et plus facilement lisible par les forces de l'ordre de chaque pays. Il devra être renouvelé tous les quinze ans – alors qu'en France il était accordé à vie – sans qu'il soit toutefois nécessaire de repasser l'examen : la photographie sera ainsi actualisée.

En France, c'est donc seulement à partir du 16 septembre que les conducteurs débutants ou ceux qui se sont fait voler leurs papiers obtiendront ce document. On ignore encore s'il sera gratuit ou payant, son coût de fabrication étant plus élevé que celui du document papier, selon le ministère de l'intérieur. Ceux qui obtiendront le permis entre le 19 janvier et le 16 septembre auront un document transitoire, en carton, mais valable 15 ans . Les autres (plus de 38 millions de personnes) pourront garder leur permis jusqu'au 19 janvier 2033. Ils pourront l'échanger à partir de 2014.

Lire aussi : Plus de permis : est-ce que je peux faire comme Gérard Depardieu ? et Comment passer son permis à moindre prix

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