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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 16:01

 

Source : http://www.mediapart.fr

 

A Francfort, à l'assaut de la BCE

19 mars 2015 | Par Ludovic Lamant

 

 

 

La coalition Blockupy a organisé mercredi une journée d'action musclée contre la Banque centrale européenne, le jour de l'inauguration de son nouveau siège à Francfort. « La crise entre pour la première fois en Allemagne », se réjouit l'un des organisateurs. Le sort de Syriza, et les manières de lui venir en aide, ont occupé une bonne partie des conversations.

 

De notre envoyé spécial à Francfort.- Les percussions de la fanfare, ponctuées des cris « Non à la Troïka », se mêlent au ronronnement de l'hélicoptère des forces de l'ordre, stationné une centaine de mètres plus haut. Ils sont un peu plus de 300 activistes à s'être massés dès 6 heures du matin, mercredi, sur ce lieu de « blocage ». Ils font face, de l'autre côté de la barrière de barbelés, à une rangée de policiers et leurs fourgons. À l'arrière-plan, les deux imposantes tours de verre bleutées de la Banque centrale européenne (BCE), dans les quartiers est de Francfort.

 

A Francfort mercredi, au petit matin.

A Francfort mercredi, au petit matin.

 

À quelques mètres de là, une troupe de clowns s'amuse à déstabiliser d'autres policiers, qui bloquent l'accès à une rue adjacente. Plus loin, une carcasse de voiture finit de brûler. Des graffeurs ont pris soin d'y ajouter, sur la tôle encore chaude, à la peinture orange : « Stupide ». Une fourgonnette de la police a, elle, été bombardée à coup de jets de peinture rose. On sort ici et là ses banderoles et pancartes pour la journée. « BCE, fascisme monétaire », dit l'une d'elles. Un homme en fauteuil roulant fait le tour des lieux, un drapeau grec fixé à son siège.

Entre les murs de la BCE, ce mercredi est un jour très particulier. L'institution inaugure son nouveau siège conçu par un architecte viennois (185 mètres de haut), en présence du président Mario Draghi et d'invités triés sur le volet. À l'origine chiffré à 850 millions d'euros lors de son lancement en 2002, le projet a vu sa facture exploser : il en a coûté 1,3 milliard d'euros aux contribuables pour aménager les anciennes halles de la ville, qui hébergeaient, au XXe siècle, un marché au gros. Un comble, de la part d'une institution membre de la Troïka, qui n'a cessé de prodiguer des cures d'austérité aux pays en crise.

 

La vidéo officielle de la BCE de présentation de son nouveau siège.

 

« Quand la BCE a annoncé cette cérémonie, qui est une manière pour elle de se féliciter du travail accompli, c'était clair pour nous qu'il fallait gâcher la fête. Parce qu'il n'y a vraiment rien à célébrer dans l'Europe d'aujourd'hui », explique Hannah Eberle, une Berlinoise membre de Blockupy, un collectif mêlant ONG, syndicats et partis politiques de toute l'Europe, à l'origine de la journée d'action à Francfort. Les organisateurs se sont lancés dans un pari musclé, dans les tuyaux depuis des mois : mettre en place un siège de la BCE, pour bloquer l'accès de l'institution aux invités de la cérémonie. Certains y sont même allés de leur appel à la « Destroïka ».

 

Des policiers s'apprêtent à intervenir pour forcer un « blocage ».

Des policiers s'apprêtent à intervenir pour forcer un « blocage ».

 

Quelque 6 000 activistes – selon les organisateurs – ont tenté d'enfoncer les barrages des forces de l'ordre, se dispersant dans le dédale des rues voisines de la BCE, tout au long de la matinée. Des habitants du quartier étaient aux balcons, pour suivre les courses-poursuites. Quelques vélos brûlés, des jardinières de plantes ou des poubelles éventrées servent à construire des mini-barrages, que les forces de l'ordre s'empressent de défaire. À intervalles réguliers, des grappes de policiers ultra-équipés, par trentaine, surgissent au pas de course, pour déstabiliser les militants. Il suffit de suivre les déplacements des hélicoptères, pour savoir dans quelles rues les face-à-face sont les plus tendus.

 

Une armée de clowns déstabilise des policiers.

Une armée de clowns déstabilise des policiers.

Il est dix heures, sur le pont Flösser, à quelques encablures de la BCE, lorsqu'une centaine de policiers se décide à charger, et évacuer cet axe de circulation. Certains des activistes présents s'assoient, d'autres se tiennent par les coudes. Un musicien joue des airs larmoyants au synthétiseur, pour apaiser l'ambiance. Le face-à-face dure une demi-heure. Un militant est embarqué. Les policiers finissent par rebrousser chemin, appelés à s'occuper d'autres points « chauds ». Blockupy a fait état de 21 blessés dans la matinée, contre 14 pour la police. Les forces de l'ordre disent avoir procédé à 16 arrestations. Dans la nuit de mardi à mercredi, sept voitures de police ont été incendiées, et sept autres caillassées. Les ministres allemands de l'économie Sigmar Gabriel et des finances Wolfgang Schäuble ont condamné d'une seule voix les violences.

 

A Francfort, mercredi matin.

A Francfort, mercredi matin.

Au-delà des actes de vandalisme, qui ont fait les gros titres des journaux, et que le mouvement a regretté, Blockupy creuse son sillon. Après le « blocage » du matin, des prises de parole publiques ont été organisées l'après-midi, avant une grande manifestation en fin de journée, dans le centre-ville, s'achevant au pied des tours de la Deutsche Bank. Le collectif dénonce les politiques d'austérité et le pouvoir de la BCE, devenue l'une des institutions maîtresses dans la gestion de la crise de l'euro, malgré son manque criant de légitimité démocratique. Lancé à l'origine par des Allemands (le parti Die Linke, le syndicat Ver.di, et d'autres groupes de gauche), Blockupy avait déjà organisé plusieurs mobilisations à Francfort depuis 2012. Mais l'euro-mobilisation de mercredi était de loin la plus massive.

« Des espaces de solidarité pour les Grecs »

 

Lors des prises de parole l'après-midi en plein centre de Francfort.

Lors des prises de parole l'après-midi en plein centre de Francfort.

« Blockupy mélange des techniques de désobéissance civile, le blocage de la matinée, avec des pratiques de l'occupation des lieux, héritées des mouvements Occupy aux États-Unis, ou 15-M en Espagne », décrit l'Italien Bepe Caccia, l'un des piliers du mouvement. Pour cet élu municipal de la gauche indépendante à Venise, cette mobilisation marque un précédent : « La crise entre pour la première fois en Allemagne. La rage née dans toute l'Europe, sous l'effet de la crise, se fait non seulement entendre sous les fenêtres de Monsieur Draghi, mais aussi au pays de "Frau Merkel" », se réjouit-il. « Le schéma selon lequel il existe un mauvais Sud, et un Nord épargné par la crise, ne tient plus, et beaucoup de jeunes Allemands participent à nos actions, conscients que l'Allemagne, elle aussi, s'appauvrit. »

La concordance entre l'inauguration de la BCE – plusieurs fois repoussée –, et la victoire de Syriza à Athènes fin janvier, n'est peut-être pas pour rien dans le succès de la mobilisation. La décision de Mario Draghi de couper l'un des canaux de financement des banques grecques, dans la foulée de l'élection de Syriza, décrite par certains comme un « coup d'État financier », n'a rien arrangé à la réputation de la BCE. C'est à Francfort que se joue l'avenir d'une bonne partie du dossier grec. L'ambition de Blockupy, d'enclencher un vrai débat public sur les politiques d'une institution encore trop peu transparente, l'une des « boîtes noires » de l'Europe, tombe à pic.

« Il faut avant tout créer des espaces de solidarité pour les Grecs et les Espagnols », estime Hélène Cabioc'h, d'Attac-France, qui participe, elle aussi, au comité international de Blockupy. « Le calendrier de la mobilisation est un peu particulier, parce qu'une fenêtre d'opportunité vient de s'ouvrir, en Grèce », reconnaît-elle. Alors que Syriza reste toujours aussi isolé dans ses négociations à Bruxelles, le salut d'Alexis Tsipras viendra-t-il des mouvements sociaux européens ? « Autour de la table des discussions, nous sommes à 18 contre 1, pas 17,5 contre 1,5 mais bien 18 contre 1 », s'est inquiété Giorgos Chondros, un responsable de Syriza qui a pris la parole dans l'après-midi, aux côtés d'autres élus et organisateurs.

 

Mario Draghi a bien inauguré mercredi matin le nouveau siège de la BCE (avec Jean-Claude Trichet à l'arrière-plan). ©Reuters.

Mario Draghi a bien inauguré mercredi matin le nouveau siège de la BCE (avec Jean-Claude Trichet à l'arrière-plan). ©Reuters.

 

Sans surprise, l'avenir de Syriza, et sa capacité à sortir de l'« impasse » actuelle, étaient sur beaucoup de lèvres. L'eurodéputé de Podemos Miguel Urban a notamment résumé la victoire du parti de Tsipras à la « victoire des peuples d'Europe, qu'il faut soutenir à tout prix », promettant à Athènes qu'« on arrive » [au pouvoir à Madrid]. Mais au-delà des déclarations de principe, rien de concret n'a émergé. Le projet d'une conférence de la dette, qui fait pourtant consensus dans ces milieux, n'a pas été mis en avant.

Dernier acte d'une journée marathon, la manifestation de la fin d'après-midi a rassemblé environ 20 000 participants, selon les organisateurs. Dans les rues de la ville, ce sont les forces vives – et très jeunes, la majorité des participants ayant moins de 30 ans – d'une Europe avide d'alternatives, qui ont défilé. On a croisé, en vrac, des militants écolos catalans d'Ecologistas en Accion, des syndicalistes français de la CGT-Sanofi Aventis, des activistes belges anti-TAFTA, des représentants de précaires au Portugal, des militants des centres sociaux à Rome, des intermittents français. Soixante bus venus de 39 villes d'Europe ont fait le déplacement. Tous ces gens-là se retrouvent pour investir, à nouveau, un espace européen qu'ils avaient peut-être, un temps, délaissé, préférant se concentrer sur des batailles plus locales.

 

 

Présents en force, les Italiens (première délégation, après les Allemands) cherchent à imposer des idées neuves à l'agenda, et ne se contentent pas des seules marques de soutien affichées à Syriza ou Podemos. Ils plaident pour recycler à l'échelle européenne, leur concept de « grève sociale », qu'ils ont testée, en Italie, le 14 novembre 2014. Ce jour-là, il s'agissait de protester contre une réforme du marché du travail lancée par Matteo Renzi, et de permettre aux précaires de faire grève, en modifiant les règles du jeu traditionnelles de la grève. « Nous voulons faire de cette mobilisation, de Blockupy, autre chose qu'une simple contre-manifestation contre le pouvoir, et ses rituels », explique Francesco Brancaccio, du centre social Esc à Rome, lui aussi présent à Francfort. « Nous sommes venus ici pour proposer une grève sociale européenne, sur laquelle les mouvements européens pourraient s'entendre, et construire des rapprochements. »

Également venue à Francfort, l'activiste canadienne Naomi Klein a quant à elle insisté, sans surprise, sur les liens à creuser entre les luttes « Blockupy », contre les politiques de la BCE, et les batailles contre le changement climatique, appelant à la mobilisation générale à l'approche de la conférence climat de Paris. « Les politiques de la BCE ont des conséquences sociales désastreuses, on le sait. Elles sont aussi en train de déstabiliser la planète entière », a-t-elle lancé.

 

En fin de journée à Francfort, au pied du siège de la Deutsche Bank.

En fin de journée à Francfort, au pied du siège de la Deutsche Bank.

 

 

Lire aussi

 

 

 

Source : http://www.mediapart.fr

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 15:54

 

Source : http://www.reporterre.net

 

A Francfort, la Banque centrale européenne inaugure son siège sous une massive protection policière

18 mars 2015 / Lucas Mascarello (Reporterre)

 

 

 

1,3 milliards d’euros pour le siège de la Banque centrale européenne à Francfort. Mais son inauguration, aujourd’hui, se déroule sous les huées, et entourée de huit mille policiers. Reporterre y est.

 

Francfort, reportage

Ce mardi, 15 42

Un autre pont a été bloqué ce matin par les manifestants, qui étaient là au nombre d’environ 500. Sous la pression policière, les groupes se sont éclatés et ont pu regagner le centre ville. Les employés et dirigeants de la BCE ont pu regagner le siège de la banque par bateau, vers 11 h, les rues d’accès étant bloquées.

La manifestation qui était prévue par les organisateurs a commencé à 14 h pour aller vers la Römerplatz, où un meeting se déroule. On peut estimer à sept-huit mille personnes, de tous âges.

Ce mardi, 9 h 38

A huit heures, j’ai rejoint le pont Flösserbrück, qui est proche de la BCE. Cela a un peu chauffé entre la police et les manifestants, parmi lesquels on voyait une quinzaine de Blacks Blocs et trois ou quatre clowns.

 

 

Il y avait des batucadas et de la musique. La police a chargé pour repousser les manifestants sur le pont. Il y a eu quelques tirs de grenades lacrymogènes et de grenades assourdissantes. Sur le fleuve, il y avait des bateaux de la brigade fluviale. Ensuite, la situation s’est calmée et les manifestants sont partis.

Maintenant, tout le monde est dispersé dans la vieille ville. Dans celle-ci, il y a des barricades en feu un peu partout. Toujours, une grosse présence policière.

 

 

J’ai rencontré Vincent, Rémi et Clément. L’un vient de Nantes et les autres vivent en Allemagne. Ils me disent qu’"il est rare que se déroule une manifestation européenne, alors que la problématique est européenne. La BCE est un symbole de grand projet inutile et coûteux. Ce sont des personnes qui font subir au peuple une politique d’austérité et qui se payent un immeuble luxueux." Ils me disent que, s’ils avaient pu la détruire, ils l’auraient fait, mais qu’ils n’ont que deux bouts de bois.

Irène est militante à Attac et au DAL (Droit au logement), elle a 63 ans et était dans le train venu de Paris. Son premier combat était contre les centrales nucléaires. Selon elle, "la politique financière de la BCE détruit tout, le social comme l’environnement. Ils produisent l’appauvrissement du peuple, comme en Grèce. Cette politique pousse à l’enfermement, et malheureusement, la seule solution qui reste est la violence".

Brigitte Klass fait partie des vingt-cinq observateurs mis en place par le Komitee für Grundrechte und Democratie. Elle ne comprend pas la tactique policière qui pousse les manifestants vers la vieille ville, elle pense que c’est dangereux. "La police bloque toute la ville et cela rend les manifestants en colère".

Il est difficile d’évaluer le nombre de manifestants, tout le monde court à droite à gauche, il y a des rassemblements, on n’a pas idée de ce que font les groupes de cinquante ou cent personnes aux différents endroits.

Ce mardi, 7 h 55

Des hélicoptères survolent la ville. Il y a des barrages partout. Tous les points d’accès sont gardés par la police. Des manifestants dispersés dans le centre ville cherchent des points d’accès vers la Banque centrale européenne. Huit mille policiers seraient déployés. La situation est relativement calme, face à cette énorme présence policière.

On estime deux-cents manifestants venus de France. Les deux cars étaient pleins, Attac regrette de ne pas en avoir prévu davantage. Des cars venus de Nantes, de Lyon et de Strasbourg, sont venus, ainsi que de Belgique, de Hollande et du Danemark. Trois-cents Italiens sont venus.

Lundi 17 mars

Grand jour pour la Banque centrale européenne (BCE) : elle inaugure le 18 mars son nouveau siège à Francfort, dans le quartier d’Ostende, en présence de responsables politiques et de dirigeants financiers. Mais contre l’inauguration du bâtiment et plus généralement contre la politique d’austérité de la BCE, le mouvement Blockupy se mobilise.

Un budget faramineux

La première pierre de ce bâtiment forteresse a été posée en 2010 par Jean-Claude Trichet (président de la BCE de l’époque). Le coût du bâtiment était initialement estimé à 500 millions d’euros. « Nous devons nous assurer que les coûts de construction ne dépassent pas le budget », avait alors déclaré Trichet.

Au final, le siège de la BCE aura couté près de 1,3 milliard d’euros ! Il doit accueillir près de 2 600 employés. Chaque poste de travail aura coûté environ 600 000 euros, le tout étant financé par le contribuable. La somme astronomique dépensée est jugée obscène par de nombreuses personnes dans un contexte de restriction économique et de politique d’austérité imposé par la BCE.

L’architecture du pouvoir

 

 

Les caractéristiques de l’édifice laissent perplexe. Le siège de la BCE sera trente mètres plus élevé, mais aussi deux fois plus coûteux, que celui de la Deutsche Bank, la plus grande banque allemande. L’architecte viennois Wolf Prix a conçu deux tours jumelles de verre et d’acier de 185 mètres de haut. Une structure froide et bureaucratique qui illustre le fossé entre les élites et les populations.

Blockupy considère qu’il n’y a rien à célébrer dans cette inauguration. Le mouvement est issu d’une coalition européenne inédite, composée de groupes d’activistes, de syndicats, d’associations (dont Attac et le CADTM - Comité pour l’annulation de la dette du tiers-monde), d’étudiants, de partis de gauche allemands dont Die Linke (La gauche) et Interventionistische Linke (Gauche Interventionniste) ou tout simplement des personnes concernées et conscientes du démantèlement social et des dégâts environnementaux provoqués par les politiques économiques de l’Union européenne.
Blockupy est né en 2012, en écho à Occupy Wall Street, pour s’opposer à la BCE. Trois ans plus tard, une nouvelle action se prépare dans les rues de Francfort.

Le 17 mars, de nombreux départs de toute l’Europe ont convergé vers Francfort...

 

*Suite de l'article sur reporterre

 

 

Source : http://www.reporterre.net

 

 

 

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 21:49

 

Source : http://www.mediapart.fr

 

 

Electricité : plainte contre l’effacement diffus

17 mars 2015 | Par La rédaction de Mediapart

 

 

 

L’association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir porte plainte devant le Conseil d’État contre le dispositif « scandaleux » de l’effacement diffus, qui consiste à couper temporairement la consommation d’électricité de clients volontaires.

 

L’association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir porte plainte devant le Conseil d’État contre le dispositif d’effacement diffus introduit par la loi Brottes de 2013, et précisé par la loi de transition énergétique (que les députés vont examiner en deuxième lecture après l’échec de la commission mixte paritaire).

Méconnue du grand public, cette pratique consiste à couper temporairement la consommation d’électricité de clients volontaires. Le principe est le suivant : à un moment précis, entre 19 heures et 19 h 15 par exemple, votre radiateur électrique s'arrête, interrompu à distance par un opérateur d'effacement. Vous ne vous rendez compte de rien, a priori. Mais pendant ce temps, les kilowattheures (kWh) que vous n'avez pas utilisés ne sont pas perdus : ils sont vendus sur le marché de l'électricité à RTE, la filiale d'EDF, qui s'en sert pour équilibrer le réseau. Le but est d’alléger la demande de courant en période de « pointe », c’est-à-dire quand les besoins explosent, typiquement en fin de journée en hiver. Mediapart a consacré une enquête à ce dispositif payé par une hausse (encore une) de la CSPE, et donc du prix de l'électricité, sans que son utilité écologique n’ait été démontrée.

Pour l’UFC-Que Choisir, le mécanisme de l’effacement diffus est « scandaleux » car il « alourdit injustement la facture de l’ensemble des consommateurs et s’avère, en outre, inefficace, voire contre-productif ». Elle a déposé un recours en excès de pouvoir devant le Conseil d’État.

 

 

Lire aussi

 

 

Source : http://www.mediapart.fr

 

 

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 18:16

 

Source : http://cadtm.org

 

CADTM

 

APPEL EN SOUTIEN À BLOCKUPY : « Il nous faut une autre Banque Centrale ! »

Rachat de dettes : un cadeau de plus aux banques privées

16 mars par ACiDe

 

 

Le 18 mars à Francfort, des dizaines de milliers d’activistes venu.e.s de toute l’Europe manifesteront lors de l’inauguration du nouveau siège de la Banque centrale européenne. Le message sera clair : dire non aux politiques capitalistes menées par cette institution, profitables pour les banques privées et leurs actionnaires mais catastrophiques pour les populations.

La BCE prête à des taux proches de zéro (son taux directeur est actuellement de 0,05%) aux grandes banques privées qui prêtent à leur tour aux États à des taux bien plus élevés (11 % pour la Grèce actuellement), et empochent la différence... Ce système aberrant est une des causes d’endettement des États : il coûte aux finances publiques européennes environ 350 milliards par an en intérêts de la dette.

Ce système aberrant est une des causes d’endettement des États : il coûte aux finances publiques européennes environ 350 milliards par an en intérêts de la dette.

La BCE : neutre et indépendante ?

Le Président de la BCE, Mario Draghi, est un ancien Président de la tristement célèbre Goldman Sachs. Il était d’ailleurs a sa tête lorsque celle-ci a aidé le gouvernement grec de l’époque à maquiller les comptes publics du pays...

Depuis 2007, la BCE soutient les banques qui ont provoqué la crise de manière illimitée et inconditionnelle. Elle leur a d’abord prêté plus de 1.600 milliards d’euros à des taux d’intérêt très bas. Sa nouvelle trouvaille, nommée « assouplissement monétaire », est un cadeau de plus fait aux banques privées : racheter 1000 milliards de titres de dettes souveraines et de produits structurés dont elles veulent se débarrasser sur le marché secondaire, et cela, sans aucune contrepartie ou obligation de financer l’économie réelle.

La BCE n’est pas neutre, elle pose des choix politiques. Le dernier épisode en date est le chantage qu’elle a utilisé envers la Grèce en menaçant de couper l’accès à tous les fonds si le nouveau gouvernement élu démocratiquement ne rentrait pas illico presto dans les rails de l’austérité…

Une autre banque centrale pourrait…

Prêter directement aux États à des taux d’intérêts très réduits ;
Reverser les intérêts qu’elle a touchés sur les titres publics des pays européens qu’elle détient ; Racheter des dettes souveraines de pays en difficulté et les annuler de ses comptes ;
Financer directement des États soucieux d’atteindre des objectifs économiques, sociaux et environnementaux qui intègrent les besoins et les droits fondamentaux des populations ;
Être placée sous contrôle des citoyen.ne.s européen.ne.s et non des seuls gouverneurs nommés et des « experts indépendants » triés sur le volet.

Pour toutes ces raisons, nous soutenons la mobilisation « Blockupy Frankfurt » du 18 mars 2015 pour en finir avec une BCE qui finance la spéculation et impose l’austérité.

 

 

 

 

 

Source : http://www.auditcitoyen.be/il-nous-...

 

 

Source : http://cadtm.org

 

 

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14 mars 2015 6 14 /03 /mars /2015 17:23

 

Source : http://www.mediapart.fr

 

 

Les opposants aux grands projets font vingt propositions de réforme

14 mars 2015 | Par La rédaction de Mediapart

 

 

 

Près de cinq mois après la mort de Rémi Fraisse, le jeune homme tué sur le site du barrage de Sivens, des collectifs d’opposants à de grands projets d’aménagement du territoire présentent vingt propositions de réforme du débat public.

 

Près de cinq mois après la mort de Rémi Fraisse, le jeune homme tué par une grenade lancée par les gendarmes sur le site du projet contesté de barrage à Sivens, des collectifs d’opposants à de grands projets d’aménagement du territoire présentent vingt propositions de réforme. Parmi eux, on trouve des collectifs et personnalités engagés contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, le barrage de Sivens, la ligne Lyon-Turin, le Center Parc de Chambaran-Roybon, la ferme dite des mille vaches, le grand stade de Lyon, le site d’enfouissement de déchets nucléaires à Bure… Ils devaient être entendus samedi 14 mars par le sénateur Alain Richard (PS) dans le cadre du débat sur la rénovation de la démocratie participative.

En novembre dernier, François Hollande a déclaré vouloir rénover le débat public. Dans la foulée de cette annonce en ouverture de la conférence environnementale, une commission spécialisée a été créée au sein du conseil national de la transition écologique, pour plancher sur la démocratisation du dialogue environnemental. Elle doit rendre ses conclusions fin mai. Ségolène Royal, de son côté, vient de lancer une consultation en ligne, ouverte à tous, sur le même sujet.

Que proposent les opposants aux grands projets ? D’éradiquer les conflits d’intérêts qui entachent bien des décisions d’aménagement, en déconnectant le financement des études environnementales et les donneurs d’ordre, et en garantissant un fonctionnement contradictoire des études. Mais aussi d’obliger les préfets à respecter les avis rendus lors des enquêtes publiques. De reprendre les procédures de concertation en cas de modification substantielle des projets après déclaration d’utilité publique. Et déjà, pour commencer, de faire porter le premier temps de la concertation sur l’expertise du besoin censé justifier le projet.

« Nous tenons à dire haut et fort que les procédures d’intimidation, ou de judiciarisation, dont sont victimes de nombreux militants et lanceurs d’alerte non-violents de nos mouvements ne sont pas dignes de la République et n’ont comme objectif que de les faire taire de manière honteuse », déclarent-ils en conclusion de leur contribution. Pour eux, « brandir en permanence les mots de "démocratie participative", dont il n’y a d’ailleurs pas de définition arrêtée, ne suffit pas à la faire exister. Dans les faits, à cause à la fois des défauts inhérents au débat public et aux pratiques très discutables des acteurs que nous avons montrés, nous constatons qu’il n’y a pas dans notre pays de concertation locale et encore moins de construction avec les citoyens de l’intérêt général qui les concerne pourtant au premier chef. »

L’intégralité de leur déclaration et de leurs propositions est à lire ici.

 

 

Source : http://www.mediapart.fr

 

 

 

 

 

 

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13 mars 2015 5 13 /03 /mars /2015 17:23

 

Source : http://www.ladepeche.fr

 

 

Center Parcs : le Ceser casse l'ambiance

Publié le 11/03/2015 à 03:50, Mis à jour le 11/03/2015 à 07:53

Economie - Lot-et-Garonne

 

 

 

Le Conseil économique, social et environnemental régional (Ceser) s'est réuni hier à Bordeaux. Au programme de l'assemblée socioprofessionnelle : donner son avis (consultatif) sur le protocole d'accord signé entre le groupe Pierre & Vacances, le conseil régional et le conseil général de Lot-et-Garonne, sur la création d'un Center Parcs sur Pindères et Beauziac.

Le site touristique (qui pourrait ouvrir ses portes en 2018) est perçu – et a été présenté – comme une véritable aubaine pour le département. Sauf qu'hier, le Ceser a émis un avis plus que réservé sur ce protocole d'accord, pointant des imprécisions (sur l'impact en termes d'emplois générés) voire des incohérences en termes de stratégies touristiques ou d'utilisation des fonds publics. Pas de quoi envoyer le projet à la poubelle, mais cet avis discordant fait quand même désordre…

Premier élément sur la sellette : un «décalage» entre ce projet et «les orientations stratégiques régionales en matière de tourisme». Le Ceser considère que l'offre de Center Parcs se limite à des forfaits séjours destinés aux familles, confinant sur chaque site les hébergements et les activités de loisirs. «Aucune plus-value à l'offre touristique régionale» qui s'est, elle, davantage axée sur les filières du patrimoine d'Aquitaine (le vin, le thermalisme, etc.). Et de pointer une mobilisation des fonds publics au profit de la promotion de l'opérateur. Un premier coup de canif au contrat gagnant-gagnant ?

Et l'emploi ?

Sur la participation des collectivités (achat de terrains par le conseil général, réalisation d'infrastructures routières et de réseaux, etc.), «il convient de s'étonner de la nécessité d'une telle mobilisation de fonds publics pour assurer le financement d'un projet privé à vocation purement commercial». Et le Ceser d'enfoncer le clou : «L'intérêt public d'une telle opération mérite d'être sérieusement questionné, notamment face aux contraintes actuelles de gestion budgétaire des collectivités.»

L'assemblée professionnelle s'attaque ensuite aux deux sujets cruciaux qu'est l'impact sur l'emploi et sur l'environnement.

Primo, on rappelle que le groupe Pierre & Vacances table sur la création de 250 à 500 emplois durant les travaux, et 300 pour exploiter le Center Parcs. Une perspective inédite par les temps qui courent. «Néanmoins, indique-t-on au Ceser, il faut être conscient que la majorité des emplois concernés sont à petits salaires (Smic horaire) et à horaires faibles, notamment parmi les personnels de nettoyage (40 % de l'effectif). Tout comme on ne peut ignorer le turn-over relativement important des employés sur certains sites.»

Le sujet qui fâche

Au bout du compte, chaque emploi pourrait peser quelque 130 000 € d'aides publiques : «Le même niveau d'investissement consenti sur ce territoire au profit des acteurs locaux pourrait certainement générer une autre dynamique de développement porteuse d'un nombre d'emplois plus conséquent…»

Secundo, l'environnement – un sujet qui fâche puisqu'il freine la création d'un Center Parcs dans l'Isère. Le Ceser pointe «des doutes» quant à l'impact sur l'écosystème local, sur la consommation d'eau, sur le bilan énergétique (chaleur tropicale, eaux de baignade à 29 °C). Bref, on agite le chiffon rouge (ou vert, c'est selon).

Enfin, les retombées économiques locales méritent d'être «mieux appréciées» et le débat public renforcé via «un processus démocratique de concertation et de dialogue adapté».

La structure présidée par Luc Paboeuf joue-t-elle la fine bouche face à ce projet exceptionnel, dont le Lot-et-Garonne a plus que jamais besoin ? Veut-il le laisser partir dans les Landes, commenteraient de mauvaises langues ? Dérouler le tapis rouge, favoriser l'investissement comme le font les collectivités territoriales, n'est-ce pas préfigurer l'accueil qui sera réservé demain aux touristes ?

Le Ceser a des doutes. Les élus, eux, n'en ont aucun : il faut Center Parcs en Lot-et-Garonne.

Pierre Camani fou de rage

Le président du conseil général Pierre Camani était hier «scandalisé» par ce «tract politique», à savoir le rapport émis par le Ceser sur le projet Center parcs.

«C'est un scandale, a-t-il déclaré, nous n'avons même pas été consultés ! le Ceser est censé éclairer les élus sur leurs décisions ! Ce rapport, ce ne sont que des contre-vérités rédigées à tour de bras. Il fallait nous consulter avant d'écrire de telles bêtises. Soit ils ont agi par pure ignorance du dossier, soit par volonté politique. Ce qu'ils disent sur une soi-disant non-plus-value sur l'offre touristique régionale est tout simplement stupide. Ce qu'ils écrivent sur le soi-disant peu d'impact sur l'emploi local est horrible ! Nous allons avoir 80 % de CDI ! Des gens payés au Smic, et alors que fait-on face aux 30 % de jeunes au chômage dans cette région ? Le Ceser écrit que chaque emploi pèserait 110 000 € d'argent public ? Mais c'est faux, l'emploi ne coûtera rien car nous serons remboursés par les loyers… Ces gens sont incompétents ! Ils pointent le manque de concertation ? Mais il n'y en a jamais eu autant ! Nous avons pris tout notre temps pour sélectionner le site. Nous en avons écarté eu égard notamment au captage des eaux potables. Pas d'impact sur l'économie locale ? Mais toutes les études démontrent que les touristes prennent leurs voitures et vont visiter le département d'accueil. Sur les 600 000 nuitées à Center Parcs, nous pouvons en récupérer 50 % dans nos structures du Lot-et-Garonne. Ce projet est perçu positivement par la population. Je ne laisserai pas dévaloriser ce projet, face à des avis négatifs aussi peu fondés. Ah bravo le Ceser, il ne connaît même pas les élus…»

Sébastien Bouchereau

 

 

Source : http://www.ladepeche.fr

 

 

 

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11 mars 2015 3 11 /03 /mars /2015 21:40

 

Source : http://www.lemonde.fr

 

La Suède met fin à sa coopération militaire avec l'Arabie saoudite au nom des droits de l'homme

Le Monde.fr avec AFP | 10.03.2015 à 20h42

 

 

Cette décision survient peu après que l'Arabie saoudite a empêché la ministre des affaires étrangères suédoise, Margot Wallström, de prononcer un discours prévu lors d'une réunion de la Ligue arabe au Caire.

 

La Suède a décidé de ne pas renouveler son accord de coopération militaire signé avec l'Arabie saoudite en 2005, a annoncé mardi 10 mars le premier ministre social-démocrate, Stefan Löfven. « Il sera rompu », a déclaré M. Löfven à la radio publique SR depuis Kiev, à propos de cet accord qui était controversé au sein de la majorité de gauche en raison de la question des droits de l'homme.

En 2014, selon cet accord modeste, Riyad avait acheté pour 338 millions de couronnes (37 millions d'euros) d'armement suédois. La coalition entre sociaux-démocrates et Verts débattait en interne depuis son accession au pouvoir, au mois d'octobre, de l'opportunité de renouveler cet accord arrivant à échéance en mai. Les Verts militent traditionnellement contre la vente d'armes aux « dictatures » et considèrent que l'Arabie saoudite en est une. Quant aux sociaux-démocrates, même s'ils étaient seuls au pouvoir à l'époque où cet accord fut paraphé, ils apparaissaient très divisés sur la question.

Cette décision est rendue publique peu après un incident diplomatique entre les deux pays, l'Arabie saoudite ayant empêché la ministre des affaires étrangères suédoise, Margot Wallström, de prononcer un discours prévu lors d'une réunion de la Ligue arabe au Caire. La ministre, qui revendique une « politique étrangère féministe », avait irrité Riyad en dénonçant les « méthodes moyenâgeuses » de la justice saoudienne contre le blogueur Raef Badaoui, flagellé pour « insulte à l'islam ».

M. Löfven, qui n'a pas donné de raison à cette décision, a cependant indiqué qu'elle avait été arrêtée « depuis un certain temps » et que les événements du Caire n'y avaient rien changé. L'opposition de centre droit en Suède appelait le gouvernement à prolonger l'accord, soulignant le risque de miner la crédibilité de la Suède en tant que partenaire commercial.

 

 

Source : http://www.lemonde.fr

 

 

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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 15:33

 

Source : http://www.bastamag.net

 

 

Banques

Nouvelles réquisitions citoyennes dans des agences de BNP Paribas

par Agnès Rousseaux 9 mars 2015

 

 

 

Une trentaine de militants d’Attac ont procédé à une nouvelle réquisition citoyenne dans une agence BNP Paribas, située boulevard Voltaire à Paris, comme dans d’autres villes de France au même moment. Les militants se sont saisis de meubles de l’agence pour protester contre les activités de la banque dans les paradis fiscaux. Thomas Coutrot, porte-parole de l’association alter-mondialiste, a présenté aux responsables de l’agence parisienne un avis de réquisition citoyenne « pour cause d’évasion fiscale ». Il leur a également donné un exemplaire du Livre noir des banques publié par Attac et Basta !.

BNP Paribas possède 170 filiales dans les paradis fiscaux – le record pour une banque française. BNP « reconnaît détenir 6 filiales dans les Îles Caïmans et réaliser 26 millions d’euros de chiffre d’affaires sans aucun salarié sur place, ce qui tend à indiquer que celles-ci jouent un rôle de sociétés écran », explique Attac. L’évasion fiscale coûte chaque année entre 60 et 80 milliards d’euros à l’État Français. Soit l’équivalent de l’impôt sur le revenu collecté dans le pays

 

[Vidéo réalisée par le média indépendant Alter-mondes]

Les sièges réquisitionnés permettront à Attac France « de bénéficier d’une meilleure assise dans sa lutte contre l’évasion fiscale et le pouvoir des banques », poursuit l’association. Qui affirme qu’elle rendra le matériel réquisitionné lorsque BNP Paribas aura pris l’engagement de fermer toutes ses filiales dans les Îles Caïmans. Plusieurs réquisitions ont été menées le même jour, comme à Grenoble. Cette action fait suite à une première réquisition citoyenne, à l’agence HSBC de Bayonne, par l’association Bizi ! (lire notre article), puis dans une agence BNP à Bruxelles.

Cette mobilisation a été réalisée dans le cadre de la campagne « anti-requins » lancée par Attac, pour dénoncer les comportements « super-prédateurs » de certaines banques et multinationales, qui « exploitent partout sur la planète les peuples et la nature pour mieux satisfaire [leurs] exigences de profit ».

- Lire la lettre d’Attac à BNP.
- Plus d’infos sur la campagne « Requins » 2015 d’Attac.

- Voir les photos de la réquisition citoyenne :




Photos : Attac

 

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Source : http://www.bastamag.net

 

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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 22:55

 

Source : http://www.lemonde.fr

 

Afghanistan : des hommes défilent en burqa dans les rues de Kaboul

Le Monde.fr | • Mis à jour le


 

 

Des hommes afghans ont défilé dans les rues de Kaboul habillés d'une burqa, jeudi 5 mars, sous le regard médusé des passants. A trois jours de la journée des droits des femmes, ils souhaitent ainsi afficher leur solidarité avec les femmes portant ce vêtement. Imposée à la fin des années 1990 et encore largement portée dans le pays, la burqa est un symbole du régime taliban et constitue à leurs yeux un résidu de leur système répressif. Leur action rappelle celle des Turcs qui, à la fin du mois de février, avaient enfilé des jupes en soutien aux droits des femmes.

 

Source : http://www.lemonde.fr

 

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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 22:35

 

Source : http://www.lemonde.fr

 

La justice confirme que Facebook peut être jugé en France

Le Monde.fr avec AFP | 05.03.2015 à 19h20 • Mis à jour le 05.03.2015 à 20h01

 

 

Le tribunal de grande instance de Paris s'est estimé compétent, jeudi 5 mars, pour juger le réseau social Facebook.

Lire : Cachez (encore et toujours) ces seins que je ne saurais liker

La cour a estimé que les conditions générales d'utilisation, les règles internes de Facebook, qui prévoient que tout litige doit être résolu devant un tribunal américain, étaient « abusives » et ne s'appliquaient pas.

Un internaute dont le compte avait été suspendu après qu'il eut posté L'Origine du monde, avait porté plainte contre le réseau social américain. Facebook interdit la publication de photos de nu, qu'elles soient des œuvres d'art ou non.

Lire : Facebook précise pourquoi, et comment, il censure des photos et messages litigieux

Selon l'avocate de Facebook, Me Caroline Lyannaz, le tribunal français ne devrait pas être compétent dans la mesure où tous les utilisateurs de Facebook ont accepté, en s'inscrivant sur le site, les conditions générales d'utilisation. Toujours selon elle, le réseau social ne devait pas relever du droit de la consommation français, « le service [étant] gratuit ».

« Si je comprends bien et si l'on suit votre logique, aucun des 22 millions d'usagers de Facebook en France ne pourra jamais saisir une juridiction française civile en cas de litige », avait contré l'avocat de l'internaute, Me Stéphane Cottineau.

Interrogé par l'AFP, ce dernier s'est félicité de cette « vraie victoire » :

La cour d'appel de Pau avait déjà jugé illisible par sa complexité, le 23 mars 2012, la clause limitant aux seuls tribunaux de Californie le pouvoir de trancher les litiges concernant le réseau social.


Source : http://www.lemonde.fr

 

 

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