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14 avril 2016 4 14 /04 /avril /2016 13:37

 

Source : http://www.midilibre.fr

 

 

Nîmes : des lycéens bloquent l'accès à la Société générale
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14 avril 2016 4 14 /04 /avril /2016 13:25

 

Source : http://www.revolutionpermanente.fr

 

 

 

ITT, points de sutures, crânes fracassés

Médecin et insurgée contre le matraquage des flics

Publié le 12 avril 2016

 

 

Cela fait plus d’un mois que la mobilisation contre la loi travail a commencé. Un mois qu’étudiants, lycéens et salariés descendent dans la rue pour défendre leur avenir et leurs conditions de travail, déjà bien dégradées, menacés par une loi dont la traduction ne peut être qu’une aggravation de la précarité et l’isolement des salariés face à leur patron. Face à cette colère, le gouvernement, qui nous avait habitué à ses mesures liberticides, entre État d’urgence, parcage et expulsion des migrants, criminalisation syndicale et déchéance de nationalité, réprime très durement, et le sang des manifestants tache le pavé sous les coups de matraques de flics assassins, la jeunesse en première ligne, maintenant habituée à se faire encerclée, chargée, gazée au moindre mouvement.

Camilla Ernst

 

Je suis médecin. D’abord choquée par les images de violences policières extrêmement dures, je suis aujourd’hui révoltée autant que préoccupée par les conséquences médicales, quand l’arsenal répressif utilisé par la police, en termes d’armes ou de techniques d’immobilisation, est loin d’être sans conséquence pour la santé. Après la vidéo du lycéen de Bergson à Paris, violemment frappé par un policier quand deux autres le ceinturaient, les témoignages de victimes de violences policières se sont répandus comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux. Plaies au crâne et points de suture à Lille, deux jours d’ITT (incapacité temporaire de travailler) à Lyon pour cause de coup de matraque, une blessure grave à l’oeil à Paris Ces scènes se répètent à Rennes, Besançon, Nantes, Grenoble et partout en France à chaque nouvelle manifestation.

 

Ce n’est que la partie visible de l’iceberg et le pire est à craindre, vu la croissance exponentielle du niveau de violence de la part des CRS depuis quelques semaines. Outre ces blessures externes, les différentes armes et techniques utilisés par les flics provoquent des lésions internes parfois très graves, pouvant aller jusqu’au décès. Dans un contexte de flou total autour de cette question, en l’absence de rapport officiel, l’ACAT et Bastamag ont mené leurs propres enquêtes pour faire état des statistiques en termes de blessés et de morts sous les coups de la police.

 

Prenons les gaz lacrymogènes. Nous avons tous pu constater leurs effets immédiats : irritation des yeux et larmoiement, irritation des voies respiratoires, toux, nausée et vomissements, douleur thoracique. À plus long terme, ils peuvent provoquer une nécrose des tissus des voies respiratoires, créant dans les poumons de l’emphysème (des « trous »), de l’œdème puis une bronchopneumopathie irréversible. Ils ont également un effet cancérigène, et comportent un risque de malformations fœtales en cas d’exposition chez une femme enceinte.

 

Viennent ensuite les armes intermédiaires, dites « à létalité réduite » : lanceurs de balles (Flash-Balls), canons à eau, matraques et bâtons de défense, pistolets à impulsion électrique (Tasers) et autres grenades. Les risques sont multiples et tous plus graves les uns que les autres. Traumatismes crâniens, lésions oculaires irréversibles pouvant aller jusqu’à la perte d’un œil ou de la vue, fractures de membres, lésions d’organes internes (contusions pulmonaires ou abdominales) ou des organes génitaux, brûlures, perte auditive voire surdité totale. Depuis 2005, on déplore 39 blessés graves par Flash-Ball, dont 21 éborgnés ou ayant perdu l’usage d’un œil, et un mort. On attribue 4 décès au Taser, un, bien connu en la personne de Rémi Fraisse, aux grenades offensives et des cas de mutilations graves par grenades de désencerclement.

 

Enfin, pour parachever ce tableau morbide, les techniques d’immobilisation, entre glauquitude et sadisme. Du pliage (personne maintenue assise avec la tête entre les genoux) au plaquage ventral auquel s’ajoute généralement d’autres moyens de contention (pression exercée sur le dos, poignet menottés, genoux maintenus en arrière) en passant par la clé d’étranglement, les risques d’asphyxie posturale ou positionnelle sont lourds, jusqu’au décès. Là non plus pas de chiffres officiels, mais au moins deux cas de décès par pliage et quatre par plaquage ventral sont enregistrés.

 

Sans oublier, bien sûr, les conséquences psychologiques désastreuses de ces violences physiques, aussi bien que des violences verbales ou symboliques des injures et humiliations permanentes de la part des policiers, du menottage, du tutoiement abusif.

 

Je travaille dans un hôpital d’un quartier populaire de la Seine-Saint-Denis (93). Tous les jours, je peux constater les terribles conséquences de la précarité et des conditions de travail inacceptables sur la santé. Infections dues à l’insalubrité des logements, troubles musculo-squelettiques, lombalgies chroniques, arthrose prématurée et j’en passe liées à un poste de travail inadapté ou des gestes trop souvent répétés, cancers par expositions professionnelles… Ce sont les mêmes personnes qui, malades d’un système qui ne leur offre que des conditions de vie et de travail déplorables, devraient aujourd’hui être victimes des violences policières quand elles cherchent à défendre leurs peu de droits acquis ?

 

Il y a eu l’après-Charlie. On devait applaudir les flics, garants de notre sécurité, sous prétexte d’« union nationale ». Après le 13 novembre, on a félicité le personnel soignant des hôpitaux parisiens pour les soins apportés aux victimes des attentats, le même personnel obligé de bosser en sous-effectif permanent, accumulant les heures sup’ jamais payées et se voyant encore voler des jours de RTT par le plan de réorganisation du temps de travail passé en force par Martin Hirsch à l’Assistance publique – hôpitaux de Pairs (AP-HP). Aujourd’hui, ce sont les victimes des coups des CRS que l’on doit accueillir aux urgences et soigner, et il faudrait en plus signer les certificats de non-contre-indication à la garde-à-vue ? Trop c’est trop ! Qui protège qui, quand la police nationale est plus que jamais milice du capital, défendant à grands coups de matraque, Taser et autres, les réformes pro-patronales contre la jeunesse et les travailleurs ? Ni chair à patrons, ni chair à matraque !

 

 

Source : http://www.revolutionpermanente.fr/Medecin-et-insurgee

 

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14 avril 2016 4 14 /04 /avril /2016 13:25

 

Source : http://www.bastamag.net

 

 

Journalisme

Plainte en diffamation : Bolloré perd son procès contre Bastamag

par

 

 

 

Poursuivis en diffamation par le groupe Bolloré pour un article pointant le rôle de grandes entreprises françaises dans le phénomène d’accaparement des terres, le directeur de publication et les journalistes de Bastamag ont été relaxés ce 14 avril par le Tribunal de grande instance de Paris. Notre équipe poursuit son travail d’information sur les conséquences sociales et écologiques des activités des grands groupes français et internationaux.

Poursuivis en diffamation par le groupe Bolloré pour un article pointant le rôle de grandes entreprises françaises dans le phénomène d’accaparement des terres, le site d’information Bastamag, son directeur de publication et ses journalistes ont été relaxés ce 14 avril par la 17ème chambre du Tribunal de grande instance de Paris.

Le groupe Bolloré estimait diffamatoire pas moins de huit paragraphes – ainsi que le titre et le surtitre – d’un article de synthèse publié en octobre 2012 et consacré à la question de l’accaparement des terres, ces appropriations de terres à grande échelle par des fonds d’investissements ou des multinationales, principalement en Afrique et en Asie. L’article mentionnait, entre autres, les activités du groupe Bolloré, via une holding luxembourgeoise, la Socfin, dans lequel le groupe possède de fortes participations. La Socfin possède de multiples filiales qui gèrent des plantations d’hévéas et d’huile de palme en Afrique et en Asie. Ses pratiques font l’objet de nombreuses critiques de la part des populations locales et d’organisations internationales.

 

Lire l’article incriminé : Bolloré, Crédit agricole, Louis Dreyfus : ces groupes français, champions de l’accaparement de terres

 

Le Tribunal a d’abord reconnu que le sujet abordé « consacré à un problème aussi essentiel que l’exploitation des terres agricoles en Afrique et en Asie et son impact sur les populations et l’environnement présente incontestablement un caractère d’intérêt général ».

Les juges ont ensuite étudié « le sérieux de l’enquête » et « la prudence dans l’expression » au regard « de l’existence d’une base factuelle suffisante pour étayer les propos poursuivis » – les informations sur lesquelles s’appuie l’article – et de « l’impératif du débat démocratique ». Lors de l’audience du 11 février, l’avocat du groupe Bolloré avait notamment contesté l’influence décisive que le groupe Bolloré exerce sur la holding luxembourgeoise Socfin.

Si les sociétés citées dans l’article – en l’occurrence la Socfin, basée au Luxembourg, et ses filiales en cascade gérant les plantations – sont « juridiquement distinctes de la société Bolloré, et ne sont pas au sens du droit des sociétés, ses filiales, (…) il n’en demeure pas moins qu’elle [la société Bolloré] est le plus gros actionnaire de la Socfin », observe le tribunal. « La société Bolloré est perçue au même titre voire davantage que la Socfin comme l’interlocuteur naturel à la fois des personnes s’estimant lésées et des institutions internationales ».

L’« expansion à la fois rapide, diversifiée et significative » des activités du groupe de Vincent Bolloré en Afrique, est aussi « de nature à accentuer l’assimilation » des actions menées par ses filiales directes et des sociétés au sein desquelles le groupe possède de grosses participations sans y être majoritaire, la Socfin en l’occurrence. Le tribunal ne saurait donc faire grief aux journalistes de Bastamag « d’avoir employé dans leur sens générique et non strictement juridique des termes filiales, groupe Bolloré ou empire Bolloré ».

Enfin, concernant la participation de ces sociétés au phénomène de l’accaparement des terres au Sierra Leone ou à l’exploitation de terres accaparées au Liberia, le tribunal estime que l’article s’appuie sur une « base factuelle suffisante ». Les lecteurs ont également été informés des protestations de la Socfin, qui avait contesté les rapports d’organisations internationales sur lesquels s’appuie l’article de Bastamag. La société Bolloré est donc déboutée de sa plainte. Également poursuivis, le site Rue 89 et son directeur de publication, Pierre Haski, pour avoir cité l’article dans sa revue de presse signalant « le meilleur du web », la journaliste Dominique Martin Ferrari, qui a cité l’article dans son site « scoop it » (Options Futurs), et trois autres personnes ayant partagé l’article sur leurs blogs (Thierry Lamireau, Laurent Ménard et Guillaume Decugis), ont été relaxés. D’autre part, les poursuites engagées contre le blogueur Thierry Lamireau « présentent un caractère abusif ». La société Bolloré se voit condamnée à lui verser 2000 euros. Le plaignant dispose d’un délai de dix jours pour faire appel de ce jugement.

L’équipe de Bastamag va poursuivre son travail d’information sur l’accaparement des terres et l’impact sur les populations locales, et sur les conséquences sociales et écologiques des activités des grands groupes français et internationaux.

Pour nous soutenir, n’hésitez pas à faire un don.

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14 avril 2016 4 14 /04 /avril /2016 12:47

 

Source : https://www.facebook.com/nicoleferroniofficiel/videos

 


Aujourd'hui, jeudi 14 avril, le parlement européen vote le projet de loi "Secret d'Affaires"...
Si quelqu'un a le 06 des eurodéputés, je veux bien.

 

 

 

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14 avril 2016 4 14 /04 /avril /2016 12:11

 

 

 

[Lettre debout]
Voici le texte que nous a lu Robin hier soir et qui a été écrit au cours des soirs précédents avec une trentaine de participants.

 

Tentons de faire un bilan de ces quelques premières journées de nuit debout. Sur les places, seules les initiatives concernant la communication, l'organisation et la logistique sont à même de rassembler et susciter un enthousiasme commun et fédérateur... Au détriment de la réflexion commune d'un projet de société diront peut être certains.
Mais nous ne croyons pas que cela soit un problème. Au contraire même, laissons nous aller à cet élan, car notre projet est contenu dans la façon dont nous partageons fraternellement nos soupes, par la façon dont nous décidons au consensus, sans jamais laisser les avis minoritaires sur la touche, en les prenant en compte par notre intelligence du compromis. Nous posons notre projet par la façon dont nos actions se réalisent dans la joie, avec spontanéité, en laissant la créativité de chacun s'exprimer. Nous posons notre projet par les actes visant à inclure toujours plus de personnes dans notre mouvement, par notre volonté que chacun y trouve sa place.
Car nos actes nous montrent que c'est une extension quantitative que nous visons désormais depuis ce point de départ du 31 mars. Nous visons en quelque sorte à inviter chaque soir, partout en France, demain peut être partout en Europe et dans le Monde, toujours plus d’êtres humains à nos fêtes, à nos repas et à nos débats. Chemin faisant nous bâtissons les bases d'un nouveau rapport social. Un rapport social qui dépasse les contradictions qui faisaient jusqu’alors s'écrouler le vieux monde du capital. Chemin faisant nous construisons un rapport de force qui, tôt ou tard, fera s'effondrer le monde de la loi Travail, le monde du fric, le monde du désastre écologique et social !
Nous sommes convaincus que ce que nous faisons est profondément révolutionnaire, le mot est fort mais ce que nous vivons aussi est fort ! Révolutionnaire non pas par le but que nous nous fixons, car nous ne nous posons même plus la question de créer des commissions projet politique, projet social ou projet économique, mais bien par le chemin que nous façonnons pour renverser ce vieux monde qui nous promet un futur sans avenir. Car c’est bien la situation qui nous amène à façonner ce chemin : nous avons déjà des conditions de vie indécentes et ils nous disent que la seule solution pour sauver le mode de production capitaliste, c’est de rendre ces conditions de survie encore bien pire. Et ils ont raison ! Et nous les croyons ! Mais nous faisons le choix de laisser ce vieux monde agoniser derrière nous, et de créer ensemble, jour après jour, un rapport social à notre image : Humain ! Fondé sur le partage, l’écoute de chacun, le respect du plus vulnérable. Un monde humain qui offre à chacun selon ses besoins, un monde humain construit selon les possibilités et la créativité de chacun.
La tache qui se présente devant nous est immense : Convaincre l’humanité de se joindre à notre fête. Pour cela nous devrons simplement continuer. Continuons à nous coordonner pour unir les efforts d'un nombre toujours plus important de personnes ! Continuons à faire en sorte que notre fête soit belle, réussie, et qu’elle puisse permettre à chacun l’épanouissement de sa personnalité ! Continuons à inviter une part toujours croissante de la population à être acteur de notre fête ! Continuons à rendre obsolète leurs gouvernement et leurs capitaux, et surtout, continuons ne pas laisser la flicaille nous gâcher le bal !
Nous avons confiance, nous avons confiance car nous sommes à la hauteur de cette tache immense. De par l'intelligence collective que notre fonctionnement fluide nous offre, de par la force et l’unité qui nous rassemble dans ce projet commun. Jamais le chemin vers l'émancipation de l'homme n'a été aussi limpide, avançons pas à pas, et laissons nous aller à jouir de la beauté du monde que nous créons à chaque foulée.
Par ce mouvement festif, joyeux, créatif, insoumis et ambitieux, nous retrouvons notre Animalité Politique : Elle s’annonce bestiale ! Elle s’annonce Debout !

 

 

 

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13 avril 2016 3 13 /04 /avril /2016 21:40

 

Toujours debout

Photos de Pietro Truddaiu

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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13 avril 2016 3 13 /04 /avril /2016 21:30

 

La Société générale possède 103 agences de « banque privée » en France. Ces agences dédiées à la « gestion de patrimoine d’une clientèle d’entrepreneurs et de particuliers fortunés » sont un des points de départ de l’évasion fiscale organisée par la banque. Prise la main dans le sac avec ses 979 société offshore des « Panama Papers » de nombreux citoyens et militants sont venus manifestés devant la banque du bd Courbet de Nimes

Nous y avons trouvé porte close... bravant la pluie et la grêle durant 1 heure. Cela n'a pourtant pas réfreiné notre détermination...

 

 

 

 

 

 

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13 avril 2016 3 13 /04 /avril /2016 21:24

 

Source : https://paris-luttes.info

 

 

Communiqué à propos d’un policier portant un autocollant CNT lors de la manif du 9 avril
 
 

Communiqué de la CNT sur la photo d’un flic en civil arborant un autocollant du syndicat.

Fait à Paris, le mardi 12 avril 2016

Monsieur le Préfet,

La photographie d’un agent de police, brassard au bras, prise le samedi 9 avril sur le bord de la manifestation entre la place de la République et Nation, nous est parvenue. Cet agent, casqué et au visage masqué, porte un autocollant de la CNT sur son pantalon. Il est donc manifeste que ce policier a cherché à se faire passer pour un membre de notre organisation syndicale.

 

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Nous condamnons fermement ces méthodes d’infiltration des cortèges qui visent à provoquer les manifestants dans un contexte où les forces de police font un usage systématique de la violence. Pour preuve de cela, notre service d’ordre a dû contacter les secours pour un jeune manifestant qui avait reçu, sur le tibia, un tir tendu de grenade lacrymogène.

Port d’autocollants syndicaux, visage couvert, absence de brassard de police, insultes et violences sont des actes dont de nombreux manifestants sont témoins et victimes. Depuis le début de la mobilisation contre la loi travail, nous avons pu constater l’intensité de la violence policière et de la répression, y compris contre des mineurs. La CNT région parisienne condamne avec fermeté ces méthodes et demande la libération, l’arrêt des poursuites et l’amnistie des personnes interpellées.

Nous exigeons de vos services qu’ils condamnent publiquement ces pratiques, qu’ils prennent des mesures fermes et concrètes pour faire cesser de tels agissements, et qu’ils nous en tiennent informés.

Syndicalement,
La CNT région parisienne

 

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Source : https://paris-luttes.info

 

 

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13 avril 2016 3 13 /04 /avril /2016 12:57

 

Source : http://tempsreel.nouvelobs.com

 

 

Nuit debout : bientôt des porte-parole élus ?

 

 

 

Nuit debout : bientôt des porte-parole élus ?

 

Lors d’un débat organisé par l’organisation altermondialiste ATTAC, l’économiste français Frédéric Lordon s’est prononcé pour une évolution stratégique du mouvement de la place de la République.

 

A République, tout le monde connaît Frédéric Lordon. Même les CRS : "C’est le truc de Lordon", lâche un policier casqué à son collègue qui observe l’attroupement devant la Bourse du Travail. Ce mardi 12 avril, une partie de Nuit debout s’est décentralisée à quelques pas de la place de la République, dans ce QG des syndicats français, pour assister à une conférence organisée par le mouvement altermondialiste Attac. David Graeber, anthropologue anarchiste et activiste d’Occupy Wall Street, va converser pendant deux heures, et pas une minute de plus, avec l’économiste Frédéric Lordon, figure et âme dévouée de Nuit debout.

Le décor de la bâtisse du XIXe change de celui de République. La verrière à charpente métallique a remplacé le goudron humide et les peintures style Renaissance font oublier les pancartes en carton. Sous le haut patronage du buste de Jean Jaurès, qui domine la salle Ambroise Croizat, l’événement rassemble environ 200 personnes. Ils attendent des réponses à leurs questions brûlantes. Beaucoup de visages jeunes, on reconnnaît quelques "nuit-deboutistes" dynamiques. Énormément de tempes grises et de cheveux blancs.

Nuit debout est-il si différent des Indignés ou de Occupy Wall Street ? Quelles leçons tirer des occupations des autres places, de Madrid à Wall Street ? Et surtout, quel avenir pour Nuit debout ? Le programme de la soirée est pléthorique. Et Frédéric Lordon est venu avec des messages à faire passer.

"La révolution en 2025-2030"

Après avoir écouté attentivement David Graeber saluer Nuit debout "qui réinvente la démocratie directe" et expliquer que "pour gérer les outsiders, il faut un gouvernement", comprendre une tête au mouvement, le penseur français enchaîne. Les Indignés espagnols sont "un contre-exemple", puisque Podemos s’est mué en "écurie électorale", tandis qu’Occupy Wall Street "n’a rien produit". Frédéric Lordon n’a rien perdu de ses aptitudes à la provocation et s’en amuse :

"Je dis ça parce que je suis un théoricien marxiste. En réalité, Occupy a permis des mouvements à Hong-Kong, sur la place Taksim à Istanbul et aujourd’hui à Paris. Cette émulation est bonne."

Voilà pour l’étranger, mais Frédéric Lordon veut surtout parler de Nuit debout, dont certains dans le mouvement craignent qu’il connaisse une période de creux en raison des vacances scolaires. "Nous avons une génération de lycéens incroyable. Si on suit ce qui s'est passé aux États-Unis, ils devraient faire la révolution en 2025-2030. Quand ces minots arriveront comme des balles, le gouvernement aura du souci à se faire", scande Frédéric Lordon. Les mains s’agitent en guise d’approbation, les codes de la Nuit debout font désormais partie de l’usage. Mais les traditionnels applaudissements demeurent.

L’orateur calme aussitôt la foule. "La vraie question est : que voulons-nous ?" Les nombreux participants à Nuit debout présents dans l’amphithéâtre se sentent immédiatement concernés. L’organisation du mouvement doit évoluer.

"L’intransigeance horizontale de l’AG, couplée à l’homogénéité sociale et l’improductivité du mouvement pourraient rendre la démarche régressive", prévient-il dans son langage typique d’universitaire.

Il faut trouver d’autres formes, "c’est l’enjeu du moment". Une nouvelle commission, chargée de la stratégie, peut-être ? Frédéric Lordon l’évoque, mais n’est pas sûr. Un porte-parole, alors ? Christophe Ramaux, un économiste de Paris-1 présent dans le public, pose la question. "Les porte-parole ne me posent aucun problème s’ils sont élus, mandatés, contrôlés et révocables", assène Lordon, beaucoup plus convaincu. L’auditoire est conquis. Il y a des acclamations qui valent tous les votes.

Virginie Cresci et Etienne Girard

L'Obs

L'Obs

Journaliste

 

 

Source : http://tempsreel.nouvelobs.com

 

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13 avril 2016 3 13 /04 /avril /2016 12:42

 

Source : http://tempsreel.nouvelobs.com

 

 

Nuit debout plongé dans le noir : après le "MarmiteGate", le "LampaGate"

 

 

 

 

Nuit debout plongé dans le noir : après le "MarmiteGate", le "LampaGate"

 

Les lumières se sont éteintes mardi soir sur les manifestants de la place de la République... qui accusent la mairie d'avoir voulu les décourager avec un blackout.

 

Le courant passe de moins en moins entre les autorités et les militants de Nuit debout : dans la nuit de mardi à mercredi, les occupants de la place de la République, à Paris, se sont retrouvés dans l'obscurité complète après une coupure d'électricité.

Après avoir vu leur soupe jetée dans le caniveau par les CRS, événement baptisé MarmiteGate, les veilleurs de "Nuit debout" ont en cette treizième nuit de siège crié au "LampaGate", accusant la mairie de Paris d'avoir intentionnellement appuyé sur le bouton off des éclairages publics pour les décourager.

Le hashtag #lampagate a rapidement inspiré les twittos après un appel des protestataires sur leur compte officiel qui réclamaient aux bonnes âme de venir leur apporter leurs lumières, mais cette fois au sens propre : 

 

Tene ‎@Rach_ID

La réaction du désespoir, les pvrs publics coupent la lumière. Ils savent plus comment arrêter le mouv https://twitter.com/nuitdebout/status/719985384160145408 

 

Mais ce sont surtout des soutiens moraux et symboliques que les internautes leur ont adressés avec des photos et des messages, tandis que @nuitdebout voyait (si l'on ose dire) tout un symbole dans ce "pétage de plombs" : 

 

Les lumières sont éteintes, mais nos esprits continuent de briller sur la de

 

 

leur a envoyé une bougie virtuelle :

 

je suis ;)

 

Certains font même appel à la pyrotechnie : 

 

Un peu de lumière de Carcassonne pour aider ...

 

Tandis que d'autres invoquent la magie de Harry Potter...

 

 

LUMOS MAXIMA !! (on a les références qu'on mérite...) pic.twitter.com/VAkr4lPY0u

 

... ou à la poésie d'un arbre de vie : 

 

 

Même des Espagnols répondent à l'appel :

 

 

Tout comme ce Biarrot :

 

@nuitdebout,un peu de lumière du phare de Biarritz depuis le Pays basque! S'éclairer mutuellement, belle idée! ;) pic.twitter.com/TENsTLgI8a

 

Angry Bisounours, décidément très inspiré, propose une autre solution :

 

 

De son côté, le dessinateur Baudry imagine les conséquences de cette étrange panne sur la gestuelle adoptée par les Nuit Debout durant leurs débats :

 

La mairie nie avoir coupé le jus

Bref, de l'humour, mais une cible : Anne Hidalgo, accusée d'avoir voulu vider la place de la République avec ce blackout :

 

 

Ce que récuse l'un de ses responsables presse, qui accuse ce matin, photo à l'appui, "un barbecue allumé à même le sol" d'avoir fait brûler un câble d'alimentation.

 

Panne ou incident, ce n'est en tout cas pas la Ville qui a éteint l'éclairage de la place de la République. Ce serait imbécile.

 

Cause du d'hier identifiée: un barbecue allumé à même le sol a brûlé un câble d'alimentation.

 

En espérant que toute la lumière soit faite sur cet incident, qui n'a pas éteint la flamme des noctambules de "Répu".

Jean-Frédéric Tronche

Jean-Frédéric Tronche

Jean-Frédéric Tronche

Journaliste

 

 

Source : http://tempsreel.nouvelobs.com

 

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