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27 mai 2016 5 27 /05 /mai /2016 21:13

 

Source : http://www.bfmtv.com

 

 

De courageux NuitDeboutiste Nîmois à la rencontre d'un membre complètement déconnecté, fine fleur d'un état autiste fauteur de trouble...

 

 

 

 

Macron interpellé sur la Loi Travail: "Je n'ai pas de leçons à recevoir"

 

 

Source : http://www.bfmtv.com

 

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27 mai 2016 5 27 /05 /mai /2016 21:04

 

Source : https://www.mediapart.fr

 

 

La CGT bloque la parution des quotidiens à l'exception de «L'Humanité»

 

26 mai 2016 | Par La rédaction de Mediapart
 
 

L'Humanité, seul journal en kiosque ce jeudi 26 mai, est aussi le seul à publier une tribune envoyée aux quotidiens par le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez.

Le mouvement contre la loi sur le travail est aussi visible dans les kiosques, jeudi 26 mai. Une grève de la CGT du Livre empêche la parution de tous les quotidiens nationaux, à une exception : le journal communiste L'Humanité. Un journal qui s'avère le seul à publier une tribune adressée à tous les quotidiens nationaux par le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez. « Nos journaux sont pris en otages », a réagi le Syndicat de la presse quotidienne nationale (SPQN).

Les quotidiens de jeudi restent disponibles en ligne, et plusieurs journaux dont Le Parisien et Le Figaro autorisent le téléchargement gratuit de leur édition du jour.

À lire sur le site de France Info

 

                                                                            *************************

 

Source : http://www.francetvinfo.fr

 

 

Une grève de la CGT bloque la parution de tous les quotidiens à l'exception de "L'Humanité"

 

 

Le journal communiste est le seul à publier une tribune envoyée aux quotidiens par le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez.

Des piles de journaux et de magazines dans un kiosque parisien, le 14 janvier 2015.

Des piles de journaux et de magazines dans un kiosque parisien, le 14 janvier 2015. (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

Mis à jour le , publié le

 

 

Le mouvement contre la loi Travail est aussi visible dans les kiosques. Une grève de la CGT du Livre empêche la parution, jeudi 26 mai, de tous les quotidiens nationaux, à une exception : L'Humanité. Le journal communiste est aussi le seul à publier une tribune adressée à tous les quotidiens nationaux par le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez.

Des grèves avaient déjà empêché la parution des quotidiens nationaux le 31 mars et le 28 avril. "Cette troisième non-parution, comme les deux précédentes, n'est liée à aucun contexte propre à nos journaux ou à nos imprimeries. Nos lecteurs sont les victimes d'un conflit strictement politique qui oppose la CGT au gouvernement", dénonce le Syndicat de la presse quotidienne nationale (SPQN).

 

Le résultat d'un chantage de la CGT ?

"Nous protestons contre ces blocages scandaleux dont nous sommes comme vous les victimes. Ils témoignent de la surenchère politique 'radicale' de la CGT", déplore Le Figaro dans son édito de jeudi. Selon le directeur des rédactions du quotidien, la CGT exigeait la parution de la tribune de Philippe Martinez en échange de la parution du Figaro.

C'est aussi ce qu'affirme le fondateur de L'Opinion, Nicolas Beytout, dans un édito sur le site du journal. "On n'a jamais publié de communiqué sous la pression et on ne le fera jamais", a réagi de son côté le directeur de Libération, Laurent Joffrin, sur France Inter, critiquant l'attitude de L'Humanité, "qui s'est couché". "Ce texte a été adressé à l'ensemble des quotidiens. L'Humanité le publie bien volontiers", explique de son côté le journal communiste au bas de la page consacrée à la tribune du leader syndical. 

"Ni exigence, ni diktat", assure la CGT

La CGT du Livre, elle, affirme qu'elle n'a eu "ni exigence, ni diktat" envers les journaux. Sur France Inter, son secrétaire général a cependant confirmé qu'elle avait "proposé à tous les quotidiens de donner une expression à Philippe Martinez". "La liberté de la presse et la démocratie doivent se faire dans les deux sens. C'est nous qui sommes pris en otages par le gouvernement qui veut appliquer une loi", a-t-il ajouté.

Les quotidiens de jeudi restent disponibles en ligne et plusieurs journaux, dont Le Parisien et Le Figaro, autorisent le téléchargement gratuit de leur édition du jour.

 

 

Source : http://www.francetvinfo.fr

 

 

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25 mai 2016 3 25 /05 /mai /2016 14:57

 

Source : http://www.marianne.net

 

Les Belges aussi ont leur loi Travail… et ne l'aiment pas non plus

En Belgique, le ministre de l'emploi Kris Peeters a annoncé mi-février une réforme sur l'organisation du travail, applicable dès le 1er janvier 2017. Une réforme visant à assouplir les règlementations pour mieux lutter contre le chômage. Mais comme en France, cette loi ne fait pas que des heureux et les opposants commencent à se faire entendre…
 
Ce mardi 24 mai, dans les rues de Bruxelles, environ 60.000 personnes défilaient contre la loi Peeters. - SIPA
 

Grosse manifestation aux abords de la gare du Nord ce mardi 24 mai. Environ 60.000 personnes défilent, à l'appel des syndicats, contre un projet de modification de la législation sur le travail. Cette fois, nous ne sommes pas à Paris mais à… Bruxelles. Le 20 février dernier, l'homologue belge de Myriam El Khomri, Kris Peeters, pour flexibiliser le marché du travail face à un taux de chômage de 8,5%. Un texte d'inspiration libérale dont les promoteurs développent un argumentaire rappelant fortement celui du gouvernement de Manuel Valls et contre lequel, à l'instar de leurs voisins français, les opposants belges s'organisent.

Au coeur de la contestation outre-Quiévrain, la dérégulation de la durée hebdomadaire du travail. La loi Travail belge prévoit ainsi l'annualisation généralisée du temps de travail, qui respecterait néanmoins une durée journalière de 9 heures et hebdomadaire de 45 heures, contre 38 actuellement. Autre sujet de courroux : des mesures précarisantes telles que l'instauration d'un contrat à temps partiel sans indication d'horaires de travail et un contrat intérimaire à durée indéterminée. 

 

Un "Nuit Debout" à la sauce belge

Depuis l'annonce de ces mesures, le gouvernement de droite fait face à une colère montante. Il y a un mois a été lancée une pétition en ligne sur la plateforme Change.org, qui réunit à ce jour un peu plus de 16.300 signatures. On est encore loin des 1,34 million de signatures récoltées en France contre la loi  El Khomri. Mais la mobilisation syndicale belge prend alors de l'ampleur. Et pour cause, en Belgique le syndicalisme est beaucoup plus implanté qu'en France, avec un taux de syndicalisation de 55% en 2013. Les trois grands syndicats (FGTB, lié au Parti socialiste, la CSC au parti centriste chrétien et la CGSLB au centre droit) ont mis sur pied un plan d'action. Après la manifestation de ce mardi 24 mai, qui n'a pas été épargnée par donnant lieu à plusieurs blessés, une grève générale est prévue fin juin, tandis que plusieurs futures mobilisations sont déjà décidées pour septembre et octobre.

Enfin, à l'instar de Nuit Debout né fin mars place de la République à Paris, un mouvement social belge plus spontané est en train de prendre forme. Il prend le nom de et rassemble des "jeunes, précaires, travailleur.se.s dans ou hors emploi, étudiant.e.s, allocatiares, syndicalistes" qui sont "révoltés par le projet de loi du Ministre de l'Emploi Kris Peeters" qui est "un pas de plus vers la flexibilité totale du marché du travail rêvée par les patron.e.s et les politicien.ne.s".  Comme Nuit Debout avec son organisation horizontale, cette Union se veut "une coordination d'assemblées locales démocratiques où se réunissent celles et ceux qui veulent bloquer cette loi et son monde par tous les moyens nécessaires". A quand une convergence franco-belge des luttes ?

 

 

 

Source : http://www.marianne.net

 

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25 mai 2016 3 25 /05 /mai /2016 14:19

 

Source : https://france.attac.org

 

 

Attac, nouvelle action contre la Société générale, une entreprise peu citoyenne
mercredi 25 mai 2016, par Attac France

Attac poursuit ses actions contre la Société générale et ses 103 agences banques privées spécialisées dans la « gestion de patrimoine de clientèle d’entrepreneurs et de particuliers fortunés ». Ce 25 mai depuis 9 h 30, 30 militant·e·s occupent l’agence de Banque privée Paris Bourse.

 

 

Attac poursuit ses actions contre la Société générale et ses 103 agences banques privées spécialisées dans la « gestion de patrimoine de clientèle d’entrepreneurs et de particuliers fortunés ». Ce 25 mai depuis 9 h 30, 30 militant·e·s occupent l’agence de Banque privée Paris Bourse (134 rue réaumur, 75002 Paris) pour alerter l’opinion publique sur les questions d’évasion fiscale. Les « Panamas Papers », ont révélé que la banque, via le cabinet Mossack Fonseka, a créé deux fondations et 1005 sociétés écrans. Par tous ces montages financiers la Société générale permet à sa riche clientèle privée d’échapper à l’impôt auquel tout citoyen est assujetti.

 

La Société générale, face visible d’un iceberg…

Les pratiques d’évasion fiscale sont utilisées par toutes les grandes banques françaises et étrangères. Pour ce qui concerne la France, les grandes banques BNP Paribas, Crédit agricole, BPCE (Banque populaire/Caisse d’épargne), Crédit mutuel/CIC et la Société générale possèdent des centaines de filiales dans les paradis fiscaux. Quand des lanceurs d’alerte comme Antoine Deltour, Raphael Halet ou le journaliste Edouard Perrin dénoncent ces pratiques et produisent des documents qui le prouvent en révélant des centaines d’accords entre le fisc luxembourgeois et les multinationales, ils sont traînés en justice.

Les faux témoignages de Monsieur Oudéa

Le Directeur général de la Société générale, Frédéric Oudéa, avait pourtant assuré en 2012, devant une commission d’enquête sénatoriale sur l’évasion fiscale, que sa banque n’avait plus d’activité au Panama. Cette affirmation est mise à mal par les révélations des « Panama Papers » qui attestent que plus de 400 sociétés écrans créées par la banque étaient encore actives à cette date. Plusieurs dizaines sont encore actives aujourd’hui. Frédéric Oudéa a été à nouveau entendu à ce propos par la commission d’enquête du Sénat le 11 mai dernier. Le Sénat rendra son verdict sur les suites à donner à cette affaire le 26 mai. Il est important que Monsieur Oudéa soit poursuivi pour faux témoignage, pour en finir avec l’impunité dont bénéficient les grandes banques françaises. 

 

Les retraits de filiales des paradis fiscaux

Pour tenter de restaurer leur image écornée, ces derniers temps, les banques comme les grandes entreprises, annoncent leur retrait de quelques paradis fiscaux. Ce geste a le mérite de reconnaître la réalité de pratiques qu’ils ont trop longtemps déniées. Mais pour une filiale retirée que dire des centaines conservées et des montages financiers qu’elles continuent de pratiquer avec le plus parfait cynisme ?

Puisque le gouvernement n’agit qu’en parole, nous posons des actes et nous nous engageons à poursuivre nos actions jusqu’à ce que les pouvoirs publics prennent enfin les mesures nécessaires pour en finir avec l’évasion fiscale.

Action immédiate :

  • interdiction aux banques implantées en France de poursuivre leurs activités dans les paradis fiscaux (sur la base d’une liste française actualisée fondée sur les travaux du Tax Justice Network) ;
  • renforcement des services fiscaux par la création immédiate de 10 000 emplois pour compenser les 3 100 emplois supprimés depuis 2010 et amplifier le travail de traque des fraudeurs : faute de quoi toutes les déclarations vertueuses resteront du vent ;
  • adoption d’une loi définissant et pénalisant de prison les crimes d’évasion fiscale et de complicité d’évasion fiscale.

Juste après :

  • transparence obligatoire sur les activités réelles des filiales des banques et l’identité des détenteurs de compte, y compris via des sociétés écrans ;
  • échange automatique d’informations bancaires avec tous les pays.

En France, ce sont 60 à 80 milliards d’euros qui échappent chaque année au budget de l’État à cause de la fraude et de l’évasion fiscale. Au lieu de nous condamner à l’austérité par une réduction drastique des dépenses publiques, ces milliards d’euros pourraient permettre d’engager une transition écologique et sociale plus que nécessaire.

 

 

Source : https://france.attac.org

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25 mai 2016 3 25 /05 /mai /2016 14:14

 

Source : https://france.attac.org

 

Info exclusive : Attac révèle que BNP Paribas va fermer ses filiales aux îles Caïmans
mardi 24 mai 2016, par Attac France

Ce mardi 24 mai, Attac dévoile un document et révèle sur France Inter et sur Lemonde.fr la décision de BNP Paribas de fermer ses filiales dans les îles Caïmans. Une victoire pour l’association qui se mobilise depuis plus de deux ans pour obtenir la fermeture de toutes les filiales de BNP Paribas dans ce paradis fiscal et judiciaire, véritable trou noir de l’économie mondiale.

 

À la veille de l’audition de Jacques d’Estais, directeur général adjoint de BNP Paribas par la commission des Finances du Sénat au sujet des Panama Papers, Attac dévoile ce mardi 24 mai le compte-rendu de la réunion de la commission financière du Comité central d’entreprise (CCE) de BNP Paribas qui s’est tenue le 3 mai dernier dans lequel les responsables de la banque annoncent leur intention de fermer leurs « dernières branches encore actives dans les Îles Caïmans ».

Dans son rapport financier 2015, BNP Paribas déclarait posséder 6 filiales aux Îles Caïmans pour un produit net bancaire de 39 millions d’euros et un résultat net de 134 millions d’euros sans aucun salarié sur place.

Pour Dominique Plihon, porte-parole d’Attac, « le retrait des îles Caïmans de BNP Paribas, champion français de l’évasion fiscale, est une victoire importante car ce paradis fiscal est le no1 mondial en matière de dépôts par des non résidents, soit 1 310 milliards de dollars déposés dans les institutions financières locales selon les données de la Banque des règlements internationaux (BRI) ».

Cette victoire est le résultat de plusieurs mois de mobilisation intense d’Attac et de ses partenaires notamment les « faucheuses et faucheurs de chaises » qui ont ciblé la BNP Paribas avec des actions de réquisitions citoyennes sur tout le territoire tout au long de l’année 2015.

« Après cette première victoire, nous appelons à poursuivre et amplifier les actions visant les agences des principales banques impliquées dans les paradis fiscaux » affirme Thomas Coutrot, porte-parole d’Attac, « elles doivent non seulement y fermer leurs filiales mais également y stopper toute activité, directe ou indirecte ».

Les îles Caïmans sont bien plus qu’un symbole de l’évasion fiscale et cette annonce doit en amener d’autres. Dans l’immédiat, Attac va poursuivre sa mobilisation pour que toutes les banques française encore présentes aux îles Caïmans annoncent à leur tour la fermeture de leurs filiales et la cessation de leurs activités dans ce paradis fiscal et judiciaire.

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Pour aller plus loin
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24 mai 2016 2 24 /05 /mai /2016 20:40

 

Source : http://www.humanite.fr/blogs/que-la-colere-est-belle-poussons-plus-fort

 

 

Que la colère est belle ! Poussons plus fort !

 

Jean Ortiz

afp
 
 
Que la colère est belle ! Poussons plus fort !
 
 

 

 

On peut gagner. Une chose est sûre : si l’on ne se bat pas, on perd.

 

Sur un ton martial, à défaut pour le moment de loi martiale , ils « sautent comme des cabris » et croassent comme grenouilles en rut : « libérez les sites !! », « libérez les otages !! ». Haro concerté contre la CGT pour la délégitimer et la casser. Oh le joli monde social des bisounours sans le grand syndicat de mobilisation, de rassemblement et de lutte des classes !

Le pauvre FH, Sapin (« le mouvement est illégitime »), Sarko, Cazenave, Valls, « droits dans leurs bottes versaillaises » d’apostats, ils braient, ils menacent, ils hurlent à « la dérive de la CGT », à « la subversion »... Rengaines éculées. Vieux discours cradingues, déshonorants, aussi vieux que leur système. C’est l’Elysée qu’il faut « libérer », qu’il faut contraindre à retirer cette loi pétainiste.

 

Le naufrage de ces minus qui jouent aux matamores est pathétique et dangereux. Ils sont en guerre contre les salariés, contre « l’ennemi intérieur », les « classes dangereuses », les routiers, les cheminots, les travailleurs des ports et des raffineries, ceux de la RATP, les jeunes, les pelés, les galeux, les pauvres, les gagne petit, les précaires, les chômeurs, les « riens ». Voilà leur tableau de chasse. Le Medef leur distribue citrons et réconfort à la mi-temps ; et il en redemande. Il se tape sur le ventre. Il n’a jamais trouvé de zélateurs aussi zélés pour faire le sale boulot : mater les travailleurs et les syndicats, les qui ne sont « ni vendus ni à vendre », les qui ne négocient pas « la grosseur des chaînes » qui enchaînent.

Ce printemps 2016 d’éclosion populaire inédite, inattendue, salutaire, leur fait peur. Il nous rassure, nous stimule, nous réenchante. Il ouvre enfin l’horizon... Il est à nous. Lorsqu’ils ont peur, c’est bon signe. Poussons ensemble plus fort ! « L’estaca », le pieu, va tomber si nous poussons tous ensemble. Tous des Luis Llach ! Tous cheminots ! Tous routiers ! Tous « raffineurs » ! Tous pour tous. « C’est en croyant aux roses qu’on les fait éclore » (Anatole France). « C’est Maintenant... » « Sí se puede ! ». On peut gagner. Une chose est sûre : si l’on ne se bat pas, on perd.

Ils auront beau réprimer, gazer, matraquer, enfumer, provoquer, cogner, menacer... l’espoir, le vrai, l’intarissable, celui des exploités, demeure irrépressible, résiste à toutes les répressions. « Répression ! Répression ! » (Colette Magny). Leur panique, leur agressivité, leur brutalité, met à nu leur faiblesse, leur fiasco, et la faillite du capitalisme. Leur monde.

Que la colère est belle lorsqu’un peuple se lève et crie « Basta ya ! » !! « Basta » de leurs mensonges, de leur mépris! Dans leur esprit, le capitalisme est immuable et le seul système possible. Ils sont en train de prendre une sacrée baffe ! « Palante ! » « En avant ! ». Quelle que soit l’issue, ce printemps 2016 aura marié et marie le soleil, les éclaircies, le tonnerre, les aurores flamboyantes, l’envie d’un monde désirable. Oui c’est possible ! On peut retourner l’omelette. Rien ne peut effacer ce qu’écrivent les « olvidados », les damnés d’aujourd’hui. Comme ceux d’hier. Une « passion jouissive » est en marche. J’aime les rosiers de mon patio. Ils rougissent chaque jour davantage.

 

 

 

Source : http://www.humanite.fr/blogs/que-la-colere-est-belle-poussons-plus-fort

 

 

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24 mai 2016 2 24 /05 /mai /2016 20:31

 

Source : http://www.lemonde.fr

 

 

Après les raffineries, grève annoncée dans les centrales nucléaires

LE MONDE | | Par

 

La centrale nucléaire de Golfech (Tarn-et-Garonne).

Après les raffineries, les centrales nucléaires vont-elles être bloquées à leur tour ? Telle est en tous les cas la menace agitée par la CGT-Energie. La puissante fédération du secteur a décidé, mardi 24 mai, de lancer un appel au personnel d’EDF pour compliquer la production électrique jeudi, journée d’action syndicale dans l’ensemble du pays. L’objectif consiste à faire pression sur le gouvernement pour obtenir le retrait de la réforme du code du travail.

 

Lire :   Le patron de la CGT se hisse au rang de chef de l’opposition à la loi travail

 

La CGT, rejointe dans certaines unités par Force ouvrière, a prévu des blocages de sites jeudi, des barrages pour filtrer l’accès du personnel, mais aussi des baisses de production électrique. Elles pourraient aller jusqu’à l’arrêt complet de certaines centrales. La direction d’EDF se prépare à faire face à ces perturbations, même si elle ne peut pas, pour l’heure, en prédire l’ampleur.

« C’est en ce moment que se joue le sort du [projet de] loi travail, donc c’est maintenant qu’il faut agir, argumente Marie-Claire Cailletaud, porte-parole de la fédération CGT-Energie. Jeudi, nous appelons donc le personnel à participer au mouvement et à faire monter la pression, que ce soit par des baisses de charge ou des coupures sur le réseau. »

Coupure de courant à Plan-de-Campagne

A la centrale de Nogent-sur-Seine (Aube), le personnel réuni en assemblée générale a voté dès mardi après-midi le principe d’une action forte à partir de mercredi à 22 heures. « La baisse de charge pourrait conduire à l’arrêt des deux réacteurs », précise Arnaud Pacot, secrétaire général de la CGT-Energie de l’Aube.

La journée de mardi a aussi été marquée par des coupures de courant revendiquées par les salariés en colère contre la loi El Khomri. A Plan-de-Campagne, près de Marseille, le plus grand centre commercial d’Europe a été victime d’une interruption de ce type, selon la CGT, et d’autres ont eu lieu à Nantes.

« Ce genre d’actions va s’accentuer au fil des jours, assure Marie-Claire Cailletaud. On ne le fait pas par plaisir, et on souhaite que le mouvement soit le plus court possible. Mais c’est le premier ministre qui a les cartes en main… »

Dans les raffineries, la situation s’est durcie dans la journée. L’intervention mardi matin des forces de l’ordre pour débloquer les accès aux dépôts pétroliers de Fos-sur-Mer et de Lorient a incité le personnel à faire bloc. En France, « il y a maintenant huit raffineries sur huit en grève », selon la CGT, qui souhaite clairement paralyser le pays pour que le gouvernement renonce à son projet de loi.

 

 


Source : http://www.lemonde.fr

 

 

 

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24 mai 2016 2 24 /05 /mai /2016 20:13

 

Source : http://www.lemonde.fr

 

 

SNCF, EDF, raffineries : les mobilisations contre le projet de « loi travail »à venir

LE MONDE |

 

 

Le dépôt pétrolier de Douchy-Les-Mines,le 24 mai 2016.
Le dépôt pétrolier de Douchy-Les-Mines,le 24 mai 2016. FRANCOIS LO PRESTI / AFP
 

Manifestations et mouvements de grève sont prévus dans les prochaines semaines contre le projet de loi de la ministre du travail, Myriam El Khomri, portant sur une réforme du code du travail.

 

Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a appelé mardi 24 mai « à une généralisation de la grève partout, dans tous les secteurs ». « Il y a beaucoup de mouvements de grève », dans « des tas d’entreprises », assure-t-il.

Depuis deux mois, M. Martinez a rompu tout contact avec le gouvernement, à la différence de son homologue de FO. Il juge que sa seule chance, même si elle est mince, d’obtenir un retrait de la « loi travail » ne viendra pas de journées d’action à répétition — malgré un léger regain de participation le 19 mai —mais de blocages ciblés de l’activité économique.

Sans appeler à la grève générale, le secrétaire général de la CGT prône des grèves reconductibles, en espérant qu’elles gagneront peu à peu des entreprises du secteur privé qui, pour l’heure, sont largement à l’écart.

 

Lire aussi :   Le patron de la CGT se hisse au rang de chef de l’opposition à la loi travail

 

  • Journée nationale de grève

La CGT, FO, Solidaires, la FSU, l’UNEF, la FIDL et l’UNL ont appelé à manifester jeudi 26 mai contre le projet de loi.

Une autre journée de grève et de manifestation est d’ores et déjà prévue le 14 juin, avec un rassemblement unique à Paris.

Alors que le mouvement semblait s’essouffler depuis le 31 mars (entre 390 000 et 1,2 million de manifestants, selon les sources), il a repris de l’ampleur le 19 mai, avec 128 000 à 400 000 opposants dans la rue.

 

  • SNCF

La CGT-Cheminots et SUD-Rail appellent, pour la cinquième fois, à débrayer mercredi 25 et jeudi 26 mai contre le projet de loi et pour peser sur les négociations en cours sur les conditions de travail à la SNCF et dans la branche.

La SNCF prévoit mercredi et jeudi un trafic « perturbé » avec trois TGV sur quatre, quatre RER sur cinq, deux TER sur trois et six Intercités sur dix.

La CGT (premier syndicat) a durci mardi son préavis, qui sera reconductible par période de vingt-quatre heures à compter du 31 mai au soir. L’UNSA (deuxième force) et la CFDT (quatrième) ont déjà lancé des préavis illimités à partir du 31 mai, et SUD-Rail (troisième) couvre les cheminots depuis une semaine par un préavis reconductible jusqu’au 11 juillet.

 

  • Aviation civile

Conformément aux recommandations de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), 15 % des vols devraient être annulés jeudi à l’aéroport d’Orly.

Des perturbations sont également attendues sur l’ensemble du territoire en raison de l’appel à la grève interprofessionnelle, relayé au sein de la DGAC par l’USAC-CGT, premier syndicat tous corps confondus (contrôleurs aériens, personnels administratifs, ingénieurs, techniciens, etc.).

Du 3 au 5 juin, l’ensemble des syndicats de la DGAC appelle à la grève, mais cette fois pour des revendications purement internes.

 

  • EDF

La CGT de l’énergie a décidé mardi de lancer un appel général à compliquer la production dans l’ensemble des centrales nucléaires jeudi.

Rejointe dans certaines unités par Force ouvrière, la CGT a prévu des blocages de site, des barrages pour filtrer l’accès du personnel, mais aussi des baisses de production électrique. Elle pourrait aller jusqu’à l’arrêt complet de certaines centrales. La direction d’EDF se prépare à faire face à ces perturbations, même si elle ne peut pas, pour l’heure, en prédire l’ampleur.

A la centrale de Nogent-sur-Seine (Aube), le personnel réuni en assemblée générale a voté dès mardi après-midi le principe d’une action forte à partir de mercredi soir 22 heures.

 

Lire aussi :   Après les raffineries, grève annoncée dans les centrales nucléaires

 

  • Raffineries

Les huit raffineries que compte la France sont à l’arrêt ou tournent au ralenti, selon la CGT.

Parmi les cinq raffineries de Total, Feyzin, dans le Rhône, et Gonfreville-L’Orcher, en Seine-Maritime, sont à l’arrêt. Grandpuits (Seine-et-Marne) est en cours d’arrêt total, « quelques unités » ne fonctionnent plus à Donges (Loire-Atlantique), et La Mède (Bouches-du-Rhône) fonctionne « en débit réduit », selon un communiqué du groupe pétrolier.

Selon Maxime Picard, secrétaire départemental de la CGT, le taux de grévistes serait de 70 à 80 % dans les raffineries Esso à Fos-sur-Mer, Total de La Mède et de Petroineos à Lavéra, près de Martigues (Bouches-du-Rhône), où la production serait très réduite et où aucun produit ne sortirait de l’établissement. Esso n’a pas confirmé l’information.

De son côté, la porte-parole d’Exxon Mobil France, Catherine Brun, a confirmé à l’agence de presse Reuters que « quelques personnes » avaient rejoint le mouvement à Fos-sur-Mer et à Notre-Dame-de-Gravenchon. A Fos-sur-Mer, où les voies d’accès ont été endommagées, « les chargements sont bloqués, mais on ne peut pas dire que la raffinerie est arrêtée », tandis qu’à Gravenchon, « ça n’impacte pas le fonctionnement du site », a-t-elle ajouté.

Deux dépôts pétroliers de Total sont bloqués : celui de la Côte d’Opale (DPCO) et celui de Valenciennes.

 

Lire aussi :   Loi travail : une journée de conflit autour des installations pétrolières

 

  • Ports et docks

La fédération CGT des ports et docks, qui avait déjà appelé à la grève pour jeudi, a décidé mardi de prolonger son mouvement de vingt-quatre heures, jusqu’à vendredi 27 mai, « en réponse à la répression » lors du déblocage des accès au dépôt pétrolier de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône). Les modalités d’action pour les jours suivants et jusqu’au 14 juin, « et après si besoin », seront définies ultérieurement, précise-t-elle. La CGT avait auparavant appelé ses syndicats portuaires à s’associer aux « initiatives territoriales ».

Au grand port maritime de Marseille, les employés de Fluxel ne déchargent plus aucun bateau depuis lundi, visant à tarir l’approvisionnement des raffineries, des dépôts et des pipelines en brut ou en produits raffinés. lls ont reconduit mardi matin leur mouvement jusqu’à vendredi. Toutes les autres activités portuaires — conteneurs, passagers, vracs solides (céréales, charbon...), réparation navale — fonctionnent.

Le personnel des terminaux pétroliers du Havre, qui assure 40 % des importations françaises, a également voté la grève à partir de mardi en fin d’après-midi.

 

  • Transports

La CGT, premier syndicat à la Régie parisienne des transports (RATP), appelle à la grève illimitée à partir du 2 juin pour demander la réouverture des négociations salariales annuelles et le retrait du projet de loi travail.

 

  • Construction

La CGT organise jeudi une « journée morte » dans la branche construction, bois et ameublement, avec des « blocages de grands chantiers » et « l’interpellation de politiques » sur l’emploi, les salaires et la retraite. Prévue de longue date, l’opération est rattachée également au mouvement contre la loi travail.

 

  • Amazon

Les salariés des entrepôts sont appelés à la grève mercredi par la CGT, sur des revendications salariales, mais aussi contre la loi travail.

 

  • Routiers

Le mouvement lancé par la CGT et FO semble à l’arrêt depuis les assurances apportées par le gouvernement sur le calcul des heures supplémentaires pour les routiers. FO, qui avait suspendu vendredi les actions de blocage, décidera en fin de semaine d’une éventuelle reprise de la grève au moment de l’Euro de football (10 juin-10 juillet).


 

Source : http://www.lemonde.fr

 

 

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24 mai 2016 2 24 /05 /mai /2016 19:41

 

Source : https://www.mediapart.fr

 

 

Les raffineries au ralenti, la grève reconductible prend forme
24 mai 2016 | Par Mathilde Goanec
 
 
 

Raffineries en grève, cheminots partant pour un mouvement reconductible, aviation civile qui embraye. Malgré les tentatives gouvernementales pour décrédibiliser le mouvement, il monte en puissance. Mais les raffineurs mettent en garde : « Pas question d’y aller seuls. »

« Il était 4 h 30, on était encore bien 200 sur le barrage, et les gardes mobiles ont chargé, sans aucune sommation. On a eu droit à toute la panoplie : grenades lacrymogènes, Flash-Ball, canons à eau… » Yann Manneval, secrétaire de l’union locale CGT de Martigues, l’un des “bloqueurs” de Fos-sur-Mer, raconte l’ampleur de l’intervention policière dans les Bouches-du-Rhône, mardi matin, contre les deux barrages érigés à l’entrée de la raffinerie et du dépôt pétrolier, sous la surveillance de drones et d’un hélicoptère.

Une intervention « extrêmement violente », pour Emmanuel Lépine, secrétaire fédéral de la branche pétrole de la CGT, qui parle de blessés du côté des syndicalistes, ce que ne confirme pas Yann Manneval. « On n’a personne à l’hôpital, même s’il y a bien eu des coups de matraque, ainsi que pas mal de nausées dues aux lacrymos. »

La préfecture évoque sept blessés légers pour les forces de l’ordre. « Malgré la résistance des grévistes, les forces de l’ordre ont pu libérer les sites sans incident et avec beaucoup de sang-froid, essuyant de très nombreux jets de projectiles et devant faire face à des obstacles disposés sur leur progression dont des feux de pneus et de palettes », relate le communiqué de presse de la préfecture.

 

Vidéo du "Huffington Post" sur l'évacuation de Fos-sur-Mer © Le Huffington Post

 

Après ce réveil en fanfare, la tension n’est pas redescendue : les manifestants délogés ont gagné au petit matin la maison des syndicats à Fos-sur-Mer, vite rejoints par de nouvelles unités de gardes mobiles. « D’autres militants nous ont accueillis, alertés par ce qui s’était passé au blocage, poursuit Yann Manneval. Les forces de l’ordre ont encerclé les lieux, nous poussant à l’intérieur. Je crois que c’est la première fois que ça arrive, une maison des syndicats envahie jusqu’au 1er étage par les gaz lacrymogènes et encerclée par des gardes casqués, bouclier au poing. » Une heure et demie plus tard, le local est finalement libéré, de même que les cinq militants arrêtés un peu plus tôt.

Le gouvernement a dit, à plusieurs reprises, qu’il n’hésiterait pas à intervenir pour lever les blocages, et tient pour le moment sa ligne dure. « La CGT trouvera une réponse extrêmement ferme de la part du gouvernement. Nous continuerons à évacuer les sites bloqués par cette organisation », a ainsi assuré Manuel Valls, mardi matin sur Europe 1. La menace de pénurie, alimentée par le récit non-stop des stations-service prises d’assaut par les automobilistes, sert de justification, même si pour le moment seuls 25 % des points de distribution semblent concernés.

Pas sûr que la stratégie soit efficace. Toutes les raffineries françaises sont désormais en grève, les deux dernières ayant embrayé en réaction à l’intervention musclée de mardi matin dans les Bouches-du-Rhône, et les blocages pourraient eux aussi se poursuivre sur les dépôts de carburant, comme ce mardi à Brest ou Lorient. À Fos-sur-Mer, les salariés de la raffinerie Exxon Mobil n’étaient pas encore mobilisés, c’est le récit de mardi qui les a décidés.

Même émotion dans une autre raffinerie du groupe à Notre-Dame-de-Gravenchon, en Seine-Maritime, où la grève a été votée en solidarité. « Valls et Vidalies [le ministre des transports – ndlr] peuvent faire tout le buzz qu’ils veulent, le résultat c’est que les camions rentrent mais comme le personnel de l’expédition est en grève, ça ne change rien », note Emmanuel Lépine. Au Havre, les salariés d’Exxon ont voté à 50 % pour la poursuite du mouvement, et ceux de la CIM à 95 %. À Grandpuits, dans la Meuse, 60 % des 284 salariés qui se sont exprimés ont voté pour un arrêt total de la raffinerie, à l’appel des syndicats CGT et FO.

Engagés à des degrés divers, les salariés des plus grands ports de France pourraient bien aussi être touchés par l’effet domino. À Marseille, les dockers, partis initialement pour une grève de 24 heures à compter du 26 mai, ont voté mardi pour un mouvement de 48 heures, et les portuaires sont en grève illimitée depuis dimanche soir.

Au Havre (lire ici notre reportage), la consigne nationale de grève massive les 26 mai et 14 juin prochains devrait être suivie, avec possibilité de reconduction entre ces deux dates. « L’activité sera à zéro dans la plupart des ports », a déclaré au Monde Tony Hautbois, secrétaire général de la fédération des ports et docks.

 

« Traumatisés par l’échec de 2010 »

Le durcissement, manifeste, du mouvement dans la raffinerie, la pétrochimie et l’activité portuaire, semble faire tache d’huile dans d’autres secteurs stratégiques. La CGT cheminots, aux prises avec sa propre négociation sur le statut des travailleurs du rail, vient de rejoindre la position de Sud Rail et appelle désormais à une grève reconductible à partir du 31 mai. « C’est clair que la loi Travail bouscule un peu notre agenda revendicatif, mais ça ne veut pas dire qu’on va rester dans notre coin, expliquait un cheminot normand, jeudi dernier. Nous savons bien que le décret socle qu’ils nous préparent et la loi Travail, c’est le même topo. Début juin, si ça ne bouge toujours pas pour nous, on va monter d’un cran. »

Également engagés dans une négociation sociale difficile depuis l’an dernier (lire ici notre papier), les syndicats de l’aviation civile ont fini par embrayer et appellent à la grève les 3, 4 et 5 juin prochains. Enfin, les adhérents CGT à la RATP se lancent aussi dans une grève illimitée à partir du 2 juin.

Ailleurs, c’est plus compliqué. Même si Philippe Martinez, secrétaire national de la CGT, a appelé sur BFM-RMC à « une généralisation des grèves partout en France », la grève ne décolle pas dans un certain nombre de secteurs. Les postiers sont essorés par les restructurations internes subies depuis des mois, l’enseignement s’épuise dans sa contestation de la réforme du collège, la fonction publique dans son ensemble peine à se mobiliser, loin statutairement des enjeux de la loi sur le travail.

« L’opinion publique est clairement défavorable à la loi, c’est net, mais dans un certain nombre d’entreprises, les difficultés à se mobiliser sont réelles, explique l’un des animateurs du collectif On bloque tout. Les gens sont traumatisés par l’échec de 2010 sur les retraites. » Par ailleurs, la faible syndicalisation générale des salariés français, notamment dans les secteurs les plus précarisés, ne favorise pas non plus les mouvements de masse.

Emmanuel Lépine, de la CGT raffinerie, est quant à lui bien conscient du risque que prend la CGT à laisser partir seuls les gros bastions, sans un élargissement réel du mouvement. « Pas question d’aller une nouvelle fois à l’abattoir. Là, on ouvre une fenêtre de tir pour l’ensemble des salariés, pour leur donner confiance, en leur disant “ça monte en puissance, profitez-en !”. Mais si d’ici à deux semaines, ce n'est pas plus fort ailleurs en termes de grève, alors on prendra nos responsabilités. »

Le gouvernement, de son côté, appuie sans vergogne sur les hésitations du corps militant. Pour l’exécutif, la mobilisation actuelle serait le fait des gros bastions traditionnels de la CGT, noyau d’irréductibles et de « radicaux », une « minorité » à contre-courant. L’argumentaire s’appuie notamment sur l’analyse à grands traits du dernier congrès de la CGT, en avril dernier à Marseille, qui a effectivement consacré la fin du « syndicalisme rassemblé » avec la CFDT – fracturé par la profonde divergence sur la loi El Khomri –, et prôné une ligne dure, faisant craindre à certains observateurs une forme de « repli sur soi ».

« On est pour un syndicalisme de lutte, un syndicalisme de classe, et on bosse avec ceux qui sont sur cette ligne. Les autres, on n’a pas besoin d’eux », assurait en écho jeudi dernier Reynal Kubecki, le secrétaire CGT de l’Union locale du Havre. L'image accolée à Philippe Martinez, ancien métallo de Boulogne-Billancourt, moustache d’Astérix et contre-exemple parfait du louvoyant Thierry Le Paon, rentre à merveille dans ce tableau.

 

Portfolio sur l'arrêt de la raffinerie de Feyzin © Henri Granjean

 

Mais cette analyse résiste mal à la réalité composite du printemps social de 2016. Les huit appels à la grève sont portés depuis trois mois par une intersyndicale constituée également, pour les organisations professionnelles, par FO, la FSU et Solidaires. Sur les blocages pétroliers et dans les raffineries, un certain nombre de syndiqués FO sont mobilisés (voir en illustration cette vidéo sur le blocage à Feyzin).

Les routiers, majoritairement affiliés à la CFDT, n’ont pas attendu l’appel de Laurent Berger pour bloquer les routes, la semaine dernière, avant de rentrer dans le rang sur la promesse que la loi El Khomri soit « neutralisée » dans leur branche. Enfin, au sein de l’appel unitaire « On bloque tout ! », 1 500 syndicalistes d’horizons différents et une centaine de syndicats, unions locales, fédérations et structures nationales d’obédience syndicale large, sont rassemblés. « Le gouvernement, qui est minoritaire au sein de sa propre majorité, n’a pas de leçon de démocratie à nous donner, ironise Emmanuel Lépine. Il y a du monde de manière continue dans la rue depuis trois mois, 1,5 millions de personnes ont dit non à la loi sur le travail en signant la pétition. Seulement, les grèves presse-bouton, même à la CGT, ça n’existe pas… La grève est un droit individuel, ce sera toujours aux salariés de décider. »

 

 

Source : https://www.mediapart.fr

 

 

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24 mai 2016 2 24 /05 /mai /2016 13:47

 

Source : http://rue89.nouvelobs.com

 

 

Sur le radar
Enquête pour fraude fiscale : perquisition chez Google à Paris

 

 

 

Une perquisition est en cours ce mardi au siège parisien de Google depuis cinq heures du matin. C’est Le Parisien qui a sorti l’info, confirmée à l’AFP par une source policière.

 

Le siège de Google à Paris, avril 2015

Le siège de Google à Paris, avril 2015 - MEIGNEUX/SIPA
 

Le quotidien évoque la présence d’une « centaine de fonctionnaires du fisc et de la brigade de répression de la grande délinquance financière (BRGDF) dans les locaux, avec le renfort de cinq magistrats du parquet national financier ».

Cette opération a lieu dans le cadre d’une enquête pour fraude fiscale ouverte par le parquet national financier.

Un milliard d’euros d’arriérés d’impôts

De passage à Paris en février dernier, Sundar Pichai, le patron de Google, avait rencontré Emmanuel Macron. 

Plusieurs médias avaient évoqué un projet de redressement fiscal de 1,6 milliard d’euros infligé à Google par le Trésor public français (la dernière estimation connue des arriérés d’impôts de Google en France s’élevait à un milliard d’euros). 

La direction de l’entreprise avait alors reconnu être « en discussions » avec le fisc français depuis quatre ans.

 

 

Source : http://rue89.nouvelobs.com

 

 

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