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6 octobre 2016 4 06 /10 /octobre /2016 15:35

 

Source : http://www.lefigaro.fr

 

 

Démission massive de médecins urgentistes à l'hôpital d'Avignon
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Les syndicats hospitaliers dénoncent des conditions de travail de plus en plus compliquées partout en France.

 

VIDÉO - La moitié des médecins du service d'urgence de l'hôpital Henri-Duffaut ont déposé leur démission. Ils dénoncent des conditions de travail «catastrophiques». La direction tente de les convaincre de rester.

Le symbole est fort. Treize des vingt-six médecins que compte le service des urgences de l'hôpital Henri-Duffaut, à Avignon, ont donné leur démission à leur directeur hier, selon une information dévoilée par ledauphine.com. «Il y avait des tensions depuis quelques semaines. Les médecins ont souhaité témoigner leur ras-le-bol face à une situation catastrophique», confirme au Figaro Patrick Bourdillon, secrétaire général de la CGT dans cet hôpital.

Ces médecins dénoncent en effet des conditions de travail devenues intenables. «Nous sommes le troisième service des urgences de la région Paca, avec une hausse de l'activité de 6% par an. Autrement dit, c'est un service avec beaucoup d'afflux de patients. Or les effectifs ne sont pas suffisants car nous sommes dans une logique de réduction des coûts. Les médecins urgentistes ont choisi ce moment pour démissionner car après un été marqué par une forte affluence avec notamment les touristes et les festivals, ils voient arriver le vent glacial de l'hiver avec son lot de maladie», explique le syndicaliste. «Le geste est fort car c'est la démission de la moitié du service. Et ce sont des praticiens hospitaliers qui ont de l'expérience», ajoute-t-il.

Les médecins dénoncent aussi des problèmes dans le management. «La gouvernance des différents pôles est faite par un médecin de ce même service. Ce dernier doit répercuter les décisions de la direction, qui sont elles-mêmes les conséquences de contraintes financières. Il y a donc une défiance des autres médecins vis-à-vis de ce médecin chef», décrypte la CGT.

Pour le moment, la démission de ces médecins n'a pas été acceptée par la direction. Cette dernière mène actuellement des négociations avec les praticiens pour tenter de trouver une issue à ce conflit. «La direction est forcée de trouver un accord en raison de l'ampleur de ces démissions. Un premier pas consisterait à changer la gouvernance au niveau du pôle. Mais le problème ne sera pas réglé sur la durée. Il faudrait surtout prévoir des recrutements de médecins», explique-t-on du côté de la CGT.

Cette solution est d'ailleurs préconisée par les syndicats hospitaliers pour soulager les tensions qui règnent dans l'ensemble des hôpitaux de France. «Les médecins s'inquiètent des conséquences du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2017 (PLFSS) qui prévoit d'ailleurs une hausse des dépenses plus importante pour la médecine de ville que pour les hôpitaux (respectivement +2,1% et +2%, ndlr). À force de réduire les coûts, on tire sur la corde et on en arrive à ces situations explosives. Dans ce contexte, on se demande quel peut-être l'avenir de l'hôpital en France», s'alarme Patrick Bourdillon. «Il y a une dégradation des conditions de travail dans tous les hôpitaux. C'est un danger pour les médecins eux-mêmes mais aussi pour les patients», poursuit-il en réclamant un «plan Marshall» pour les hôpitaux. «Il faut revoir à la hausse les budgets hospitaliers. Sur les 500 milliards du budget de la Sécu, ils représentent très peu. Mais combien vaut une vie?», s'interroge le syndicaliste.

Pour rappel, le PLFSS de 2017, présenté hier en Conseil des ministres, prévoit 4 milliards d'euros de nouvelles économies. Les hôpitaux seront à nouveau mis à contribution puisque sur ce montant, 845 millions d'euros d'économies sur la dépense leur sont réclamés.


VIDÉO - Grève des médecins dans les hôpitaux pour une revalorisation du temps de travail:

 

 

 

Source : http://www.lefigaro.fr

 

 

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5 octobre 2016 3 05 /10 /octobre /2016 18:06

 

Source : http://www.humanite.fr

 

 

 

Usagers et salariés mobilisés contre les fermetures de bureaux de Poste dans les quartiers populaires

 

Après les campagnes, puis les villes moyennes, c’est maintenant la capitale qui voit fermer ses bureaux de poste. En 10 ans Paris a perdu près d’un tiers de ses facteurs et factrices ! Et rien que ces 18 derniers mois ce sont  200 emplois et 10 bureaux de postes qui  ont été supprimés tandis que des dizaines d’autre fermetures sont déjà programmées. Drôle de conception de l’intérêt général, et de l’emploi pour une entreprise, dont l’Etat reste actionnaire majoritaire et qui a bénéficié de 350 millions d’euros au titre du CICE. En grève depuis le 7 septembre les postiers du 13e étaient rassemblés ce mardi 4 octobre devant la mairie de leur arrondissement pour inviter les usagers à défendre un service public de qualité.

 

 

Source : http://www.humanite.fr

 

 

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5 octobre 2016 3 05 /10 /octobre /2016 17:58

 

Source : http://www.bastamag.net

 

 

 

Glyphosate

Deux militants anti-pesticides poursuivis en justice

par

 

 

 

 

Deux « faucheurs volontaires », opposés aux OGM et aux pesticides, comparaissent ce vendredi 30 septembre à 10h au tribunal de grande instance de Privas en Ardèche. Deux magasins, Bricomarché et Gamm Vert, ont déposé plainte à leur encontre pour « dégradation de biens en réunion », suite à une action du 19 mars 2016. Ce jour-là, les faucheurs volontaires organisent une action nationale contre les pesticides. Elle vise en particulier le glyphosate, produit phare de la multinationale Monsanto qui entre dans la composition de près de 750 produits dont l’herbicide RoundUp. En mars 2015, le glyphosate a été classé « cancérogène probable » pour les humains, par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), chargée d’inventorier et de classer les agents cancérogènes. Un avis contesté par l’autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA).

Objectif de l’action : « Alerter la société sur le problème majeur de santé publique que cause l’utilisation des herbicides et en particulier du glyphosate ». Ce 19 mars, des dizaines de faucheurs volontaires s’introduisent dans 34 magasins en France proposant ces produits herbicides. Ils s’emparent des bidons à base de glyphosate en vente dans les linéaires, les disposent au sol sur une bâche, avant de les « neutraliser pacifiquement » avec une bombe de peinture afin de les rendre impropres à la vente.

 

Interdiction totale de la vente dans les jardineries repoussée à 2019

Le glyphosate a frôlé le non-renouvellement de son homologation mais a finalement obtenu le 29 juin 2016 un sursis de dix-huit mois, accordé par la Commission européenne. Une décision qui marque pour les faucheurs volontaires « la soumission des pouvoirs publics aux lobbies agro-alimentaires et donc leur irresponsabilité face au problème des pesticides et des OGM ». Et de rappeler que « ces produits sont liés aux OGM car la majorité de ceux-ci sont développés uniquement pour être tolérants aux herbicides. »

Les deux Ardéchois poursuivis encourent une amende de 75 000 euros et cinq ans de prison. Les faucheurs entendent porter leur revendication en justice : « Le glyphosate doit être retiré de la vente, avec effet immédiat pour la vente aux particuliers, qui en consomment 2000 tonnes chaque année. Arrêtons l’empoisonnement ! » Il y a un an, Ségolène Royal avait annoncé en grandes pompes l’interdiction à partir du 1er janvier 2016 de la vente en libre-service aux particuliers des produits désherbants contenant du glyphosate, dont le fameux Roundup (voir ici). L’interdiction totale dans les jardineries a depuis été repoussée en 2019 [1]. Quant à l’interdiction de l’utilisation de glyphosate par les agriculteurs, aucune date à ce jour n’a été fixé.

- Lire tous nos articles sur les pesticides

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4 octobre 2016 2 04 /10 /octobre /2016 20:19

 

Source : http://www.marianne.net

 

 

Les "femmes en grève" se soulèvent en Pologne pour le droit à l'IVG

 
 
 
 
Tandis qu'un projet de loi citoyen visant à limiter drastiquement le droit à l'IVG est en discussion au Parlement, la contre-attaque s'opère. Après une première manifestation samedi dernier, les féministes et les progressistes se sont mobilisés plus fortement ce lundi 3 octobre. Le Parlement européen se réunira mercredi pour évoquer la situation des femmes polonaise.
 
Ce lundi, ils étaient près de 22.000 à manifester dans les rues de Varsovie pour que l'avortement ne soit pas plus restreint qu'à l'heure actuelle - Photo : @ASTRANetwork
 

La Pologne se dirige tout droit vers une nouvelle régression sociale. Alors que le Parlement polonais et sa majorité conservatrice envisagent un durcissement d'une législation encadrant l'IVG pourtant déjà très restrictive, les "femmes en grève", vêtues de noir, se mettent en ordre de bataille. Ce lundi 3 octobre, une grande manifestation a eu lieu dans les différentes villes du pays. Parmi elles, Varsovie a accueilli le plus important rassemblement. Selon la mairie, près de  ont affronté la pluie pour exprimer leur colère en arpentant les rues de la capitale polonaise. Parmi les slogans : "On veut des médecins, pas des flics""Faites l'amour, pas des lois" ou encore "Il nous faut des soins médicaux, pas les souhaits du Vatican".*

 

 

Cette manifestation fait suite à un autre rassemblement qui a eu lieu ce samedi 1er octobre devant le Parlement polonais. Les protestataires - essentiellement des femmes vêtues de noir -, étaient alors entre 5.000 et 10.000. Certaines figures de l'opposition avaient également pris la parole. C'est le cas de Agnieszka Dziemianowicz qui, à travers son mégaphone, a harangué la foule : "Les députés nous ont déclaré la guerre ! Ils ont déclaré la guerre à toutes les femmes polonaises. Nous sommes là pour leur dire qu'il ne gagneront pas, et qu'ils ne nous imposeront pas de nouveaux interdits." 

Des dizaines de milliers d'autres lui ont emboité le pas ce lundi, comme le montre cette vidéo amateur tournée à Varsovie :

 

Fin septembre, deux projets de loi citoyens ont été examinés par le Parlement polonais. L'un proposait de libéraliser le droit à l'IVG en le rendant possible jusqu'à la douzième semaine de gestation, tandis que l'autre souhaitait réduire encore plus les conditions d'accès à l'avortement. Le premier a été rejeté tandis que le second a été renvoyé en commission pour un examen approfondi. Ce faisant, le Parlement polonais a marqué sa volonté de limiter drastiquement l'accès à l'IVG.

La Pologne, pourtant, fait déjà partie des pays où le recours à l'avortement est très restrictif. Sur la base d'un "compromis" passé entre l'Eglise et l'Etat en 1993, seules trois conditions permettent à une femme polonaise d'y avoir recours. Il faut que celle-ci soit tombée enceinte à la suite d'un viol ou d'un inceste, que la grossesse fasse planer un risque sur sa santé ou que l'embryon présente une pathologie grave. Le projet de loi qui a reçu le soutien du Parlement entend supprimer ces trois conditions pour les remplacer par une condition unique : il faudra que la grossesse expose la mère à un danger imminent. Par ailleurs, si une IVG venait à être pratiquée en dehors de cette seule circonstance, le médecin et la patiente s'exposeraient à une peine de 5 ans de prison. Aujourd'hui, "seuls" les praticiens sont susceptibles d'être condamnés, et la peine maximale s'élève à 2 ans de détention.

 

L'Europe, rempart au conservatisme polonais ?

Le succès de la manifestation de ce lundi doit beaucoup aux réseaux sociaux. En effet, de nombreuses personnalités ont directement appelé à soutenir ce mouvement, comme Krystyna Janda. Sur sa page Facebook, l'actrice polonaise a dévoilé avoir eu deux grossesses extra-utérines, ce qui aurait pu lui valoir de graves problèmes de santé si elle n'avait pas été en mesure de se faire avorter. Sur Twitter, le mot-dièse #CzarnyProtest (contestation noire, ndlr) a été largement repris par les internautes. Les soutiens sont venus de toutes parts, ce projet de loi ayant choqué l'Europe entière.

L'Europe, c'est peut-être elle qui viendra appuyer les revendications exprimées ce lundi. Barbara Nowacka, femme politique engagée pour la cause féministe, a annoncé qu'elle s'apprêtait à lancer une pétition pour que la question de l'IVG soit traitée au niveau européen et non plus au niveau national. "Ces signatures seront destinées à ceux qui nous écoutent et pas à ceux qui nous méprisent", indique-t-elle. Elle espère ainsi que la législation polonaise deviendra conforme aux standards européens.

 

 

Après sa réforme de la justice, le gouvernement doit déjà essuyer une salve de critiques de la part des autres Etats membres. Ce mercredi, le Parlement européen se penchera sur la situation des femmes en Pologne, ce qui pourrait se traduire par des sanctions.

Le risque pris par les conservateurs est aussi politique. En effet, si l'on en croit les récentes études d'opinion qui ont été menées en Pologne, 70% des sondés sont pour le maintien du compromis actuel. Ils ne sont que 14 % à vouloir un durcissement de la législation. Le statu quo est donc plébiscité. Du côté de la majorité parlementaire, on tente de calmer le jeu. "Ce projet a été bâti par des citoyens, a expliqué Adam Bielan, le vice-président de la chambre basse du Parlement. C'est sûr qu'il n'entrera pas en vigueur dans sa forme actuelle." Reste à savoir quelle "forme" sera favorisée...

 

 

Source : http://www.marianne.net

 

 

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3 octobre 2016 1 03 /10 /octobre /2016 15:47

 

Source : https://la-bas.org

 

 

ELLES RESISTENT, ALLEZ LES APPLAUDIR...

Les anciennes ouvrières de Samsonite montent sur scène !

Le , par Anaëlle Verzaux

 

 

 

Vous vous en souvenez ? Vous y avez peut-être contribué… Chers AMG, en grande partie grâce à vous, à deux reprises, en 2012 et en 2014, les ex-Samsonite sont parties aux États-Unis, pour lutter contre le fonds d’investissement américain Bain Capital, responsable de leur licenciement.

 

Aujourd’hui, elles montent sur scène, pour jouer leur propre rôle dans une pièce imaginée par Hélène Desplanques, journaliste, réalisatrice et amie de Là-bas si j’y suis. Ne manquez pas les deux premières représentations, les 30 septembre et 1er octobre, à 20h30 à l’espace culturel Jean Ferrat, Place de l’Apollo, à Avion (Nord-Pas-de-Calais) [pour réserver : 02 21 79 44 89].

 

Les 200 ouvrières de l’usine d’Hénin-Beaumont, dans le Nord-Pas-de-Calais, ont été licenciées en 2005 du groupe Samsonite, qui les a revendues à des faux repreneurs. Un vieux procédé pour ne pas avoir à payer d’indemnités de licenciement…
Ces gentils repreneurs leur ont ensuite fait miroiter des emplois, qui n’ont jamais vu le jour… Puis ils ont mis l’entreprise en faillite, et se sont enfuis !
Mais ils ont fini par être rattrapés par la justice. Et aujourd’hui, ils sont en prison, pour avoir détourné la modique somme de 2,5 millions d’euros — qu’ils se sont mis dans la poche !
S’ils sont en prison, ce n’est pas par l’opération du Saint-Esprit. Mais bien parce que les femmes de Samsonite se sont battues. Et elles n’ont pas cessé ! Elles ont ensuite entamé une action aux prud’hommes pour obtenir des indemnités de licenciement plus importantes, puis une autre action devant le Tribunal de Grande Instance, avant de partir aux États-Unis porter plainte contre Bain Capital, un fonds d’investissement américain.
Fondé par Mitt Romney, le candidat républicain malheureux des dernières élections présidentielles américaine, Bain Capital était l’actionnaire principal du groupe Samsonite au moment des faits. C’est le responsable du licenciement des salariées de Samsonite.
C’était David contre Goliath. La dernière procédure judiciaire à Boston n’a pas été gagnée. Qu’à cela ne tienne, la lutte continue ! Sur scène cette fois.

 

Après des mois de répétitions, sept anciennes ouvrières s’apprêtent à jouer leur propre rôle dans une pièce de théâtre imaginée par une équipe de professionnels ! C’est une initiative d’Hélène Desplanques, une journaliste amie de Là-bas si j’y suis, qui suit les Samsonite depuis dix ans, et qui a déjà réalisé Liquidation Totale, un documentaire retraçant leurs années de lutte (à voir ici).
Allez donc faire un tour à Avion le 30 septembre ou le 1er octobre ! (d’autres lieux et d’autres dates suivent… à Lens, Rouvroy, Hénin-Beaumont… mais aussi à Lille et Grande-Synthe. Nous vous tiendrons informés)

Et en attendant, nous ne pouvons que vous conseiller d’écouter ou de réécouter les reportages que nous leur avons consacrées depuis 2012 :

- On va en Amérique mardi !, une émission du mardi 4 mars 2014

- Monsieur le Président, combien de nouveaux chômeurs aujourd’hui ?
, une émission du jeudi 13 décembre 2012

- Hénin-Beaumont : valises et patrons voyous, une émission du mercredi 6 juin 2012

- et de voir le documentaire d’Hélène Desplanques Liquidation Totale.

 

 

 

Source : https://la-bas.org

 

 

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3 octobre 2016 1 03 /10 /octobre /2016 15:37

 

Source : https://www.mediapart.fr

 

 

 

Affaires: les anciens alliés de Nicolas Sarkozy brisent l’omerta
2 octobre 2016 | Par Ellen Salvi et Mathilde Mathieu
 
 
 

Après avoir longtemps évité les attaques ad hominem, les anciens alliés – devenus adversaires – de Nicolas Sarkozy n’hésitent plus à s’emparer des affaires pour l’achever politiquement. Bygmalion, Kadhafi, Squarcini, Buisson… L’ex-chef de l’État croule sous le poids des révélations et des nouveaux témoignages. Pour la première fois, ils pourraient lui être fatals.

Ce fut longtemps un tabou. Un sujet dont les adversaires de Nicolas Sarkozy se délectaient sous cape, mais qu’ils refusaient d’aborder officiellement, de peur de passer pour des mauvais joueurs. Quand ils parlaient de l’ex-chef de l’État, ils évoquaient rapidement son mandat, louaient son énergie, regrettaient qu’elle confine souvent à l’excès, pointaient leurs divergences de fond avec lui, mais ne parlaient jamais de ses démêlés judiciaires. Jamais de ses mises en examen dans l’affaire Bygmalion et dans celle de Paul Bismuth. Jamais des multiples dossiers politico-financiers dans lesquels une trentaine de ses proches sont mis en cause. Tout cela, ils le réservaient au off.

 

Nicolas Sarkozy à Calais, le 21 septembre. © Reuters Nicolas Sarkozy à Calais, le 21 septembre. © Reuters

 

Depuis quelque temps, les choses ont changé. À cinquante jours du premier tour de la primaire de la droite et du centre, et à deux semaines du premier débat télévisé entre les candidats, les langues n’hésitent plus à se délier au grand jour. C’est François Fillon, le premier, qui a décidé de briser l’omerta, fin août, lors de sa rentrée politique de Sablé-sur-Sarthe (Sarthe). « Ceux qui ne respectent pas les lois de la République ne devraient pas pouvoir se présenter devant les électeurs. Il ne sert à rien de parler d’autorité quand on n’est pas soi-même irréprochable. Qui imagine le général de Gaulle mis en examen ? », a-t-il lancé, le 28 août. Une sortie qui a d’abord amusé les sarkozystes, persuadés qu’elle se retournerait contre son propriétaire.

Car les attaques sur les affaires ont jusqu’ici toujours nui à ceux qui les énonçaient et qui passaient pour des diviseurs, au sein d’une droite meurtrie par la guerre Copé-Fillon de 2012, pour la présidence de l’UMP (ex-LR). Or, cette fois-ci, l’effet escompté n’a pas eu lieu, ce qui est en dit long sur l’évolution de la situation politique de Nicolas Sarkozy. Pour la première fois, les nombreuses affaires qui entourent l’ex-chef de l’État et ses proches pourraient lui être fatales. Et c’est précisément la raison pour laquelle la plupart de ses anciens alliés, devenus aujourd’hui des opposants, s’en emparent en place publique.

Le coup le plus violent a été assené la semaine dernière par Jean-François Copé qui, fort de son statut de simple témoin assisté dans l’affaire Bygmalion, a décidé de sortir du silence pour dénoncer le complot politico-judiciaire dont il pense avoir été la victime. « Bygmalion, ce n’est que l’histoire de la dérive d’une campagne, a-t-il confié au Monde. Vous, quand vous dépassez de 15 km/h la limitation de vitesse, vous êtes renvoyé devant le tribunal. Lui, il voudrait que vous l’élisiez pour ne pas aller au tribunal ! » À ces propos, sont venus s’ajouter ceux de Franck Attal, ancien directeur de la filiale événementielle de Bygmalion et organisateur des meetings de Nicolas Sarkozy lors de la campagne présidentielle de 2012.

 

 © Reuters
© Reuters

 

Dans une enquête d’“Envoyé spécial”, diffusée sur France 2 le 29 septembre, l’homme qui est lui aussi mis en examen dans ce dossier est revenu avec force détails sur la façon dont le compte de campagne de l’ex-chef de l’État a été maquillé grâce à un système de double facturation (entre autres manipulations), pour dépasser 45 millions d’euros à l'arrivée contre 22,5 millions autorisés par la loi. « La vérité, c’est pas une vérité qui m’innocente, a-t-il déclaré. Il aurait été noble que des gens qui prétendent aux plus hautes fonctions de l’État aient au moins le même comportement que le mien. […] Je suis prêt à m’expliquer avec Nicolas Sarkozy sur un plateau télé, et que l’on défende argument contre argument, les faits qui sont relatifs à mon action à moi dans cette affaire. »

 

De son côté, l’ancien président continue de contester sa mise en examen et son interprétation par les médias, jurant qu’elle ne porte que sur une infraction « formelle » de dépassement des frais de campagne, comme si la justice n’avait retenu aucun élément intentionnel – un mensonge. Le 5 septembre, le parquet de Paris a d'ailleurs demandé son renvoi devant le tribunal correctionnel pour « financement illégal », reprochant en particulier à Nicolas Sarkozy d'avoir « sciemment » minoré ses dépenses. « Absolument pas. C’est faux ! C’est une mauvaise information », s’est-il exclamé sur le plateau de “L’Émission politique” de France 2, le 15 septembre. « Nicolas Sarkozy a été mis en examen pour le dépassement, et seulement pour le dépassement, de ses comptes de campagne. C’est le communiqué de presse du parquet de Paris qui a fait une erreur qui a été reconnue », a encore osé son coordinateur de campagne pour la primaire, Gérald Darmanin, au micro de BFM-TV, le 19 septembre.

 

Placé devant le fait accompli de l’enquête accablante d’“Envoyé spécial”, les sarkozystes ont choisi dattaquer le journaliste qui l’a réalisée, ainsi que le service public qui, après moult remous à France Télévisions, a fini par la diffuser. « C’est ça l’éthique du service public ? C’est ça l’objectivité de l’information ? Bravo Madame Ernotte [Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions – ndlr], bravo le service public ! » s’est agacé Luc Chatel sur LCP. « Il y a un problème avec le service public mais on verra plus tard », a renchéri Roger Karoutchi, sur la même chaîne....

 

*Suite de l'article sur mediapart

 

 

 

 

Source : https://www.mediapart.fr

 

 

 

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3 octobre 2016 1 03 /10 /octobre /2016 14:20

 

Source : https://www.franceinter.fr

 

 

L'État assigné pour les rats et cafards de la prison de Fresnes

 

 

 

C'est une information France Inter. L'OIP saisit le tribunal administratif de Melun. En cause : la prolifération de nuisibles au centre pénitentiaire de Fresnes.

 

 

L'une des cours de promenade de la prison de Fresnes © Grégoire Korganow /

L'une des cours de promenade de la prison de Fresnes

CGLPL

 

L'Observatoire international dénonce la prolifération des rats, punaises, cafards, puces, au centre pénitentiaire de Fresnes.

 

 

La situation dure depuis des mois, deux détenus ont même été contaminés par la leptospirose, une maladie transmise par les rats, en février dernier. Le syndicat FO pénitentiaire a également publié une lettre ouverte cet été, pour dénoncer la présence des rongeurs et de leurs déjections.

Malgré ces alertes, la situation perdure dans ce centre pénitentiaire immense, le 2e de France avec ses 2.800 détenus, et 200% de surpopulation carcérale dans la maison d'arrêt des hommes. L'OIP a donc décidé d'attaquer l'Etat en urgence devant le juge des référés. La requête doit être déposée ce lundi au tribunal administratif de Melun, et une audience devrait se tenir dans les 48 heures.

A l'appui de sa requête, l'association a recueilli le témoignage de nombreux détenus.

Un témoignage extrait du référé liberté

Un témoignage extrait du référé liberté © Radio France /

 

Maud Schlaffman-Amprino est avocate au barreau de Créteil., elle se rend à Fresnes au moins une fois par semaine, pour rencontrer ses clients. Tous lui ont raconté comment ils cohabitent avec divers animaux nuisibles.
"A Fresnes, on trouve principalement des rats dans les cours de promenade et dans les coursives. Qui dit rats, dit déjections, ça fait beaucoup d'odeurs qui remontent, qui sont difficiles à supporter. C'est aussi, la nuit, des clients qui me racontent qu'ils entendent les rats se battre. C'est, au petit matin, entrer dans sa cour de promenade, et découvrir des cadavres de rats... Dans les cellules, ce sont les insectes, principalement des punaises de lit et des cafards. Un client m'a dit que son matelas était tellement infesté qu'il préférait dormir assis, la tête posée sur la table de la cellule, plutôt que dans son lit."

L'un des témoignages extraits du référé liberté

L'un des témoignages extraits du référé liberté © Radio France /

D'autres courriers de détenus et d'avocats transmis à l'OIP confirment ces témoignages. Alertée après deux cas de leptospirose, l'Agence régionale de santé avait estimé en mai dernier que la prolifération des rats était principalement due aux déchets jetés par les détenus.

 

Me Schlaffman Ampiro.
"Oui, des détenus me disent qu'ils jettent les détritus par la fenêtre. J'ai rencontré un monsieur l'autre jour qui m'a dit qu'on ne venait jamais récupérer son sac poubelle. Quand ça fait une semaine que vous avez des détritus qui s'accumulent dans 9 m2, partagés à deux ou à trois, ce n'est plus possible, alors la solution c'est : on jette par la fenêtre."

L'un des témoignages cités dans le référé liberté

L'un des témoignages cités dans le référé liberté © Radio France /

Le phénomène semble aujourd'hui hors de contrôle, malgré les mesures que la direction de l'établissement affirmait, fin juillet, avoir prises : nettoyage quotidien des allées, ramassage des poubelles une à deux fois par jour.

 

Toilettes dans une cellule de la prison de Fresnes

Toilettes dans une cellule de la prison de Fresnes © DR

 

Pour l'OIP, la situation est à la fois dangereuse pour la santé des détenus et du personnel, et attentatoire à la dignité

L'association demande donc au juge des référés de Melun d'ordonner à l'administration de mettre rapidement un terme à la situation. C'est ce que l'OIP avait obtenu pour les Baumettes, en 2012 : le juge des référés du Conseil d'Etat avait ordonné de réaliser sous dix jours un diagnostic de lutte contre les nuisibles, et le lancement une opération d'envergure de dératisation et de désinsectisation.

 

►►►Lire l'extrait de l'un des questionnaires remplis par les détenus à la demande de l'OIP

►►►Pour aller plus loin : retrouvez la matinale spéciale réalisée en direct de la prison de Fresnes.

Photos de "une" de Grégoire Korganow qui publie Prisons chez Neus/Les Belles Lettres

 

 

 

 

Source : https://www.franceinter.fr

 

 

 

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3 octobre 2016 1 03 /10 /octobre /2016 14:04

 

Source : http://tempsreel.nouvelobs.com

 

 

Manifestation de retraités contre l'austérité à Athènes

 

 

Publié le 03 octobre 2016 à 13h40

 

 

 

Manifestation de retraités contre l'austérité à Athènes

/Photo prise le 3 octobre 2016/REUTERS/Alkis Konstantinidis ((c) Reuters)

 

ATHENES (Reuters) - La police grecque a procédé à des tirs de gaz lacrymogènes pour disperser lundi une manifestation de retraités qui protestaient à Athènes contre la diminution de leurs pensions, conséquence des mesures d'austérité imposées par les créanciers internationaux de la Grèce.

Environ 1.500 personnes ont tenté de se rendre vers le siège du gouvernement avant d'être bloquées par la police anti-émeutes.

Plusieurs dizaines de manifestants ont alors voulu de renverser un autocar de la police qui bloquait l'accès aux bureaux du Premier ministre Alexis Tsipras.

Le gouvernement grec doit présenter lundi au Parlement son projet de budget pour 2017 alors que le pays subit encore les conséquences des plans d'austérité successifs imposés depuis sept ans.

 

(Renee Maltezou; Pierre Sérisier pour le service français)

 

 

 

Source : http://tempsreel.nouvelobs.com

 

 

 

 

 

 

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2 octobre 2016 7 02 /10 /octobre /2016 14:55

 

Info reçue par mail

 

 

Des Pyrénées à Paris, la marche des Jours Heureux

 

De Pau à Paris

Départ 7 octobre
Info ici
 
 

 

Des Pyrénées à Paris, la marche des Jours Heureux

Une marche citoyenne des Pyrénées jusqu’à Paris. Voici le programme des participants aux « Jours Heureux », qui partiront du village d’Oloron Sainte-Marie (64) le vendredi 7 octobre au matin pour arriver à Paris le samedi 5 novembre. Les étapes d’environ 25 km se feront à pieds, à vélo, en tandem, et avec des instruments de musique. Ils passeront à Pau-Lescar, Marmande, Bergerac, Périgueux, Limoges, Romorantin-Lanthenay, Orléans et Créteil.

 

 

La projection du documentaire Les Jours Heureux de Gilles Perret sera proposée dans certaines étapes. Ce film, dans lequel ont notamment tourné Raymond Aubrac et Stéphane Hessel, raconte l’histoire de la naissance du programme du Conseil National de la Résistance (CNR) intitulé : « Les jours heureux ». Un texte qui est encore au cœur du système social français puisqu’il a donné naissance à la sécurité sociale, aux retraites par répartition, aux comités d’entreprises, etc.

 

Carte de la marche des jours Heureux.
Carte de la marche des jours Heureux.

 

Les objectifs de cette marche sont multiples : rencontrer les citoyens et les résistants d’aujourd’hui, mieux faire connaître le programme du CNR et l’Appel des résistants de 2004.

Ses participants aimeraient que d’autres marches citoyennes convergent à Paris avant les primaires de novembre pour montrer la volonté d’un nouveau cap politique. Ils espèrent être plus de 1000 à Paris pour terminer la marche.

Tout au long de leur parcours, les participants aimeraient se mettre en lien avec les Nuits debout locales. Vous pouvez contacter Martin, l’un des organisateurs (martin.rf@laposte.net) pour organiser des rencontres.

Vous pouvez également les contacter sur Facebook et retrouver tous les détails de leur projet sur leur site internet. 

 

 

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2 octobre 2016 7 02 /10 /octobre /2016 13:08

 

 

Info reçue par mail

 

 

En lien ci dessous, un petit montage vidéo de l'action des Pompiers du Gard, jeudi 29 septembre en grève :

https://vimeo.com/184981902

 

Pompiers du Gard Les raisons de la colère

 

 

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