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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 12:45

cyberpresse.ca -

Publié le 14 novembre 2011 à 07h54 | Mis à jour à 07h54

Serge Fortier, porte-parole du comité interrégional de vigilance... (Photo: Ève Guillemette)

 Serge Fortier, porte-parole du comité interrégional de vigilance sur les gaz de schiste de la vallée du Saint-Laurent.

Photo: Ève Guillemette

 

(Trois-Rivières) Les occupants du carré Victoria à Montréal et de la place de l'Université-du-Québec à Québec ont vu leur troupe se gonfler, samedi après-midi, alors que des représentants de plusieurs comités de vigilance sur les gaz de schiste de la vallée du Saint-Laurent se sont joints à eux dans leur manifestation.

«Si on a appuyé le mouvement, c'est simplement pour montrer qu'il y a un dénominateur commun entre nos revendications et celles que font les indignés», indique Serge Fortier, porte-parole du comité interrégional.

«Ce pourquoi ils s'indignent, nous, on le vit concrètement dans le dossier des gaz de schiste, cet espèce de pouvoir abusif sur la population par un groupe de décideurs et de financiers qui veulent tout privatiser et faire le plus de profits possible au détriment de l'environnement et de la collectivité.»

Au départ, Serge Fortier avait eu l'idée d'aller camper une nuit avec les indignés, mais le mauvais temps de samedi et la fatigue accumulée l'ont découragé. Une vingtaine de personnes ont tout de même pris la route avec lui vers «la place du peuple» à Montréal, de même qu'une dizaine d'autres qui ont débarqué au camp des indignés dans le quartier Saint-Roch à Québec.

Pas question toutefois de se joindre au mouvement ou d'en créer une «filiale» en région. «On se bat pour les mêmes raisons, mais les moyens qu'on prend sont différents. C'est tout», précise M. Fortier, conscient que l'opinion publique n'est pas toujours favorable envers cette vague d'occupation.

Le comité inter-régional sur les gaz de schiste de la vallée du Saint-Laurent a plutôt l'intention de poursuivre son porte-à-porte afin de récolter un maximum de signatures pour sa pétition «N'entrez pas chez nous», pour empêcher les industries gazières de pratiquer la fracturation hydraulique.

 

Marie-Pier Duplessis
Le Nouvelliste

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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 12:26

LEMONDE.FR avec AFP | 14.11.11 | 09h56

 
 

 

Le mur, composé notamment de sacs de sable de 2 tonnes chacun spécialement conçus pour lutter contre le désastre, est considéré comme un outil majeur pour la défense du centre commercial et financier de la ville, que le pouvoir a réussi à ménager depuis le début de la crise.

Le mur, composé notamment de sacs de sable de 2 tonnes chacun spécialement conçus pour lutter contre le désastre, est considéré comme un outil majeur pour la défense du centre commercial et financier de la ville, que le pouvoir a réussi à ménager depuis le début de la crise.AP/Str


Une brèche dans une digue qui protège des inondations le centre de Bangkok a été ouverte par des habitants à bout de nerfs, contraints de vivre dans l'eau, alors que le centre-ville restait à sec, a-t-on appris, lundi 14 novembre, de sources policières.

Des résidents du district de Don Mueang, dans le nord de la mégalopole, ont percé une digue longue de 15 kilomètres pour faire baisser le niveau d'eau. Un responsable de la police locale a indiqué qu'un trou peu profond mais de sept mètres de large avait été percé ces derniers jours. Mais la brèche a été encore élargie d'un mètre dimanche par une centaine de manifestants.

Les autorités devaient tenter de la combler malgré l'opposition des manifestants, qui "ont dit que si le gouvernement réparait la brèche, ils bloqueraient l'autoroute", a indiqué le colonel de police Rangsan Praditphol tout en précisant que la situation était calme dans la matinée.

CINQ CENT SOIXANTE-DEUX MORTS

Le mur, composé notamment de sacs de sable de 2 tonnes chacun spécialement conçus pour lutter contre le désastre, est considéré comme un outil majeur pour la défense du centre commercial et financier de la ville, que le pouvoir a réussi à ménager depuis le début de la crise.

Les inondations touchent la Thaïlande depuis plus de trois mois et sont les pires depuis un demi-siècle dans le royaume. Elles ont déjà fait 562 morts, selon le bilan officiel, et ont affecté des millions de personnes, notamment dans le nord et le centre du pays.

Certaines régions du Nord désormais au sec ont commencé le nettoyage, notamment la province d'Ayutthaya, qui abrite des temples séculaires et plusieurs zones industrielles. Le second aéroport de la capitale, affecté aux vols intérieurs et situé dans le district de Don Mueang, est fermé depuis trois semaines. L'aéroport principal n'a, quant à lui, jamais cessé de fonctionner normalement.

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13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 19:26

LEMONDE.FR avec AFP | 13.11.11 | 13h14   •  Mis à jour le 13.11.11 | 17h19

 
 

Les citoyens finiront par se révolter contre la "dictature de fait" des marchés financiers depuis le début de la crise de la dette en zone euro, a déclaré le président de l'Autorité des marchés financiers (AMF), Jean-Pierre Jouyet, dans un entretien au Journal du dimanche.

Les marchés "ont fait pression sur le jeu démocratique", a-t-il expliqué, soulignant qu'avec le départ du président du conseil italien, Silvio Berlusconi, "c'est le troisième gouvernement qui saute à leur initiative pour cause de dette excessive".

Avant le renoncement de M. Berlusconi, son homologue grec Georges Papandréou en avait fait de même, mercredi soir. En novembre 2010, le Premier ministre irlandais Brian Cowen avait lui aussi été contraint d'annoncer son départ en février 2011, après la mise en place d'un plan d'aide d'urgence à son pays.

 "SARKOZY EST PLUTÔT BIEN NOTÉ"

"Pour les marchés, Silvio Berlusconi n'était plus l'homme de la situation et l'envolée des taux d'intérêt de la dette italienne a été leur bulletin de vote", a analysé M. Jouyet, observant que "Nicolas Sarkozy, à l'inverse, est plutôt bien noté pour le moment".

Interrogé sur l'envoi jeudi, par erreur, d'un avis de dégradation de la note de la France par l'agence Standard and Poor's, M. Jouyet a estimé que, pour les grandes agences de notation, "la dette souveraine est devenue un produit d'appel et de notoriété". L'AMF a annoncé jeudi soir avoir ouvert une enquête sur l'erreur de Standard and Poor's.

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10 novembre 2011 4 10 /11 /novembre /2011 12:45

Le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, lors d'une conférence de presse à Saint-Etienne, le 9 juin 2011.

Dans une lettre que "Le Monde" s'est procurée, le leader de la CGT explique pourquoi il ne s'est pas associé à la déclaration commune entre patronat et syndicats, présentée lors du sommet du G20.

 

Lorsque le Labour 20 (L20) et le Business 20 (B20) ont présenté, le 3 novembre à Cannes, leur déclaration commune à l'intention des chefs d'Etat et de gouvernement du G20, l'absence de Bernard Thibault avait été très remarquée. A la différence de ses homologues de la CFDT et de FO, François Chérèque et Jean-Claude Mailly, le secrétaire général de la CGT n'avait pas fait le déplacement pour cette initiative inédite associant des représentants du patronat et des syndicats. Pis, il avait boycotté la réunion organisée la veille à l'Elysée, où Nicolas Sarkozy avait reçu à déjeuner une délégation du L20 menée par Sharon Burrow, la secrétaire générale de la Confédération syndicale internationale (CSI), qui fédére 301 syndicats, dont la CGT, la CFDT, FO et la CFTC.

Le blog "Questions sociales" est en mesure de révéler la raison de cette absence : Bernard Thibault était en désaccord avec le principe d'une déclaration commune entre le L20 et le B20.

Dans une lettre à Sharan Burrow, en date du 27 octobre, que le blog s'est procurée, Bernard Thibault souligne que "la pertinence politique de cette initiative" n'a pas été débattue lors du conseil général de la CSI et que la CGT "invitée à participer au L20 n'a jamais été sollicitée à ce sujet".

Bernard Thibault va plus loin : "Il me parait inopportun, écrit-il, au regard de la crise actuelle et de la situation à laquelle sont confrontées les organisations syndicales dans nombre de pays, de laisser entendre qu'il y aurait une vision partagée entre syndicats de salariés et patronaux sur les principaux facteurs qui permettraient une sortie de crise durable."

"LA CGT NE PEUT SE DECLARER SOLIDAIRE"

"Celle-ci passerait, entre autres, poursuit M. Thibault, par une mise en cause des critères de gestion qui prévalent dans les multinationales aujourd'hui. Tant sur la forme que sur le fond, la CGT ne peut se déclarer solidaire de cette démarche. Aussi, si un texte commun au B20 et au L20 doit être publié, il ne peut laisser entendre, par la présentation utilisée, qu'il a reçu l'accord de la CGT."

Cette "mise au point" n'a pas été rendue publique lors du sommet de Cannes. Et François Chérèque et Jean-Claude Mailly avaient assuré que la CGT n'avait pas exprimé de réserves officielles sur la déclaration commune, mettant l'absence de Bernard Thibault à l'Elysée sur le compte du lourd contentieux qui oppose la centrale syndicale au président de la République. La lettre de Bernard Thibault écorne singulièrement la belle unanimité syndicale que prétendait afficher cette déclaration.

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9 novembre 2011 3 09 /11 /novembre /2011 21:37
Nous sommes les auteurs de la publication des données "légérement" privées des députés UMP, le désormais fameux "DoX-UMP" :

Nous avons fait un communiqué complet plus tôt aujourd'hui, transmis à un journaliste qui nous a invité à discuter, mais en attendant publication de ce communiqué, si publication il y a, dans le doute nous tenons à sig...naler (répeter) quelques points importants :

- Aucun site "institutionnel" n'a été attaqué, ni même visé.
- Les données sont issues d'une société d'hébergement & création de sites internet privée. (mes-conseils.fr)
- La faille a été découverte par un "google dork", il s'agit d'une faille SQL flagrante.
- L'exploitation de ce genre de faille s'apprend en quelques minutes avec google/youtube.
- Ces failles SQL étaient présentent sur ~30 sites personnels de personalités de l'UMP.
- L'exploitation de cette faille nous a mené à plus de 160 bases de données, dont la plupart étaient directement liées avec l'UMP.
- Dans ces bases de données, il y avait :
° des centaines (milliers?) de mails
° les identifiants confidentiels de ces députés pour se connecter à des extra/intranets
° certains identifiants confidentiels permettant de se connecter au portail privé de l'assemblée-nationale.

Nous AURIONS PU, en voyant tout ceci :
- écrire des mails en utilisant les adresses officiels de certains députés.
- tenter de pirater le site de l'assemblée-nationale "de l'intérieur".
- publier TOUTES les données aperçues sur ce serveur, contenu des mails identifiants & mot de passe compris.
- les vendres à des pays étranger ?

Nous avons choisi de ne publier qu'une partie des données, expurgée de ce qu'il y avait de plus sensible.
Nous souhaitions être entendu, chaque jour des centaines de personnes se font pirater leurs données privées transmises à des société privées. données, qui sont ensuite partagées sur le net, dans l'indifférence totale de ces sociétés privées piratées, et des responsables politiques.
Mais ces citoyens ont rarement la chance de tomber sur des pirates qui ne dévoillent pas les mots de passes, ou le contenu de mails.


A ceux qui nous qualifient d' "irresponsables", et que ce piratage est "grave" nous tenons à demander :

Qui est "irresponsable" ? Qu'est ce qui est "grave" ?
- Ce webmaster qui laisse quasi-ouvert son serveur MySql, qui utilise le même mot de passe PARTOUT, et qui semble très peu regardant quand à la sécurité des données qu'il hébèrge ?
- Certains députés, qui confient à ce webmaster privé leurs identifiants officiels de député ?


A ceux qui nous qualifient de "cyber-idéalistes attaquant la nation", nous tenons à dire que :

- Nous n'avons publié aucun mot de passe permettant d'accéder aux sites institutionnels, malgré leur présence dans la base de données.
- Nous sommes tombés par hasard (-google dork-) sur cette faille, nous avons regardé où elle menait par curiosité avant tout.
- Nous n'avons pas publié la faille en question, ce qui aurait permis à n'importe qui de s'emparer de toutes ces données.
- Nous n'avons ni attaqué ni visé aucun site institutionnel.
- Cyber-Idéalistes tout-court, pourquoi pas !

Alors pourquoi avoir publié ces données ?

Nous avons simplement profité de cette occasion pour mettre l'UMP en face de ses contradictions, situation tellement ironique...
Plus de fichiers = Plus de fuites.
Et plus les fichiers sont "tendancieux", plus le risque de fuite sera grand.


* Il y a quelques mois une loi a été votée autorisant le "fichage de 45 millions de personnes honnêtes", lorsque 566 des 577 députés étaient ABSENTS !
* Il y a quelques jours, Israel s'est "rendu compte" que les données privées de 9 millions de ses citoyens circulaient sur internet.
Plus de fichiers = Plus de fuites.

La gravité de notre piratage et des données rendues publiques, quelques sms, est quelques peu désuette quand on se pose les questions suivantes :

* Que se serait-il passé si ce piratage était l'oeuvre d'un pays étranger, pas forcément très amical, qui aurait pu ainsi envoyer/recevoir des mails avec l'adresse officielle de membres du gouvernement ?
* Que se serait-il passé si ce piratage avait mené à un piratage de tout le site du groupe UMP ou du site l'assemblée nationale et compromettant surement des données réellement sensibles ?

Nous n'avons rien sauvegardé de ce que nous avons vu dans ces bases de données, il n'y aura pas d'autres publications de données de notre part. Nous sommes certes un peu moqueurs, mais pas plus que les personnes visées dans nos premières publications, non ?
Nous ne sommes pas des ennemis des institutions. Nous n'appelons pas à la haine, mais nous soutenons les luttes citoyennes, et même parfois, les luttes "par effraction"!


Moralité :
"Plus de fichiers = Plus de fuites."


DoX-UMP
l'ump le doigt dans le pot de confiture :-D
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9 novembre 2011 3 09 /11 /novembre /2011 20:48

LEMONDE.FR avec AFP | 09.11.11 | 17h34   •  Mis à jour le 09.11.11 | 17h50

 

 

Sur les pancartes, les slogans inspirés par le mouvement des "Indignés" côtoyaient ceux qui dénonçaient la hausse des frais universitaires.

Sur les pancartes, les slogans inspirés par le mouvement des "Indignés" côtoyaient ceux qui dénonçaient la hausse des frais universitaires.AP/Sang Tan

Des milliers d'étudiants londoniens – 10 000 selon les organisateurs, 2 000 selon la police – ont manifesté mercredi dans la capitale du Royaume-Uni contre la hausse des frais de scolarité à l'université. Le Comité national contre les frais et les coupes budgétaires dénonce les plans du gouvernement, qui souhaiterait "privatiser" ses universités.

"C'est un cabinet de millionnaires qui nous dit que l'on va devoir payer trois fois plus de frais universitaires", s'insurge sur le site de la BBC Michael Chassum, le leader de la contestation. Depuis des mois, le gouvernement britannique tente de faire passer sa réforme des universités et de leur financement, inspirée du modèle américain. Cette réforme signifie un doublement voire un triplement des frais d'entrée : dès 2012 il en coûterait près de 10 000 euros par an à chaque étudiant.

Ce que réfute David Willetts le ministre des universités. "La plupart des nouveaux étudiants ne paieront pas d'avance, indique-t-il à la BBC. Il y a aura plus d'aide financières pour les familles défavorisées et tout le monde remboursera des crédits moindres, une fois entré dans la vie active".

UN IMPORTANT DISPOSITIF POLICIER

En Angleterre, tout le monde a en mémoire les débordements des manifestations étudiantes de l'année dernière, sans parler des récentes émeutes du mois d'août. Du coup, les autorités ont prévu un important dispositif de sécurité. Quatre mille policiers encadraient la manifestation de mercredi. En cas de débordements, consigne leur a été donnée de tirer avec des balles en caoutchouc.

 
  • Les étudiants manifestaient mercredi pour dénoncer la hausse des frais universitaires, qui devrait entre en vigueur en 2012. Si le projet va jusqu'au bout, une inscription à l'université pourrait coûter près de 10 000 euros. AP/Sang Tan  

    Les étudiants manifestaient mercredi pour dénoncer la hausse des frais universitaires, qui devrait entre en vigueur en 2012. Si le projet va jusqu'au bout, une inscription à l'université pourrait coûter près de 10 000 euros.

  • Le cortège était encadré par un important dispositif policier. Les autorités, qui ont encore en tête les émeutes de l'été 2011, voulaient éviter les débordements de l'an dernier. AP/Sang Tan

    Le cortège était encadré par un important dispositif policier. Les autorités, qui ont encore en tête les émeutes de l'été 2011, voulaient éviter les débordements de l'an dernier.

  • Les policiers n'ont pas eu besoin d'utiliser des balles en caoutchouc, exceptionnellement autorisées. L'important dispositif a été dénoncé par Michael Chassum, le leader de la contestation, qui parle "d'une irresponsable et inexcusable intimidation". AP/Sang Tan

    Les policiers n'ont pas eu besoin d'utiliser des balles en caoutchouc, exceptionnellement autorisées. L'important dispositif a été dénoncé par Michael Chassum, le leader de la contestation, qui parle "d'une irresponsable et inexcusable intimidation".

  • En marge de la manifestation, le nouveau mouvement "Occupy London stock exchange" a brièvement installé une vingtaine de tentes à Trafalgar Square. En vain, la police les a délogés dans la foulée. REUTERS/ANDREW WINNING

    En marge de la manifestation, le nouveau mouvement "Occupy London stock exchange" a brièvement installé une vingtaine de tentes à Trafalgar Square. En vain, la police les a délogés dans la foulée.

En marge de la manifestation, quelques "Indignés" du mouvement "Occupy London Stock Exchange" ont appliqué un concept cher aux manifestations étudiantes : la convergence des luttes. Pour relier le mouvement étudiant avec celui des "Indignés", ils sont parvenus à planter une vingtaine de tentes sur Trafalgar Square, en plein cœur de Londres, pendant quelques minutes. En vain, les policiers les ont immédiatement délogés.

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7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 11:30

Le Monde -06 novembre 2011

Le groupe de hackers internationaux avait annoncé son intention de répliquer à l'arraisonnement sans violences de deux navires qui tentaient de briser le blocus maritime israélien autour de Gaza.

 

Extrait d'une vidéo mise en ligne par Anonymous

Les services Internet de l'armée israélienne et du Mossad, victimes d'une panne informatique dimanche 6 novembre, ont-ils été la cible d'Anonymous? Il y a deux jours, le groupe de hackers internationaux avait annoncé son intention de répliquer à l'arraisonnement sans violences de deux navires qui tentaient de briser le blocus maritime israélien autour de Gaza.

Le 1er novembre, au lendemain du vote positif pour la Palestine à l'Unesco, ce sont les Palestiniens qui avaient été victimes d'une attaque comparable.

 

 

 

Une prise de position pro-palestinienne d'Anomymous, exprimée dans un jargon post-gauchiste certifié, avait déjà donné le ton en mai, accompagnée d'OPPalestine comme il y eu au début de l'année des OPTunisie et et POEgypte .

 

 

 Les problèmes informatiques de l'armée israélienne et du Mossad n'avaient pas fait l'objet de revendications, dimanche en fin d'après-midi. Quoi qu'il en soit, on doit constater que l'idéologie véhiculée par un groupe libertaire comme Anonymous ne peut avoir aucun écho dans les structures politiques palestiniennes (où les forces de gauche ou d'extrême gauche sont en perte de vitesse depuis deux décennies), qu'il s'agisse de l'islamisme militant et conservateur du Hamas, du nationalisme "attrape-tout" du Fatah, ou du technocratisme incarné par le premier ministre Salam Fayyad.  

 

APRES COUP

Selon la presse israélienne du lundi 7 novembre, notamment le Yédioth Aharonot, la panne informatique signalée dimanche ne serait pas imputable à une cyber-attaque.

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6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 19:49

french.cri.cn - 2011-11-06 15:30:28  xinhua

 

Des milliers d'Américains se sont engagés à fermer samedi leur compte bancaire et à transférer leur argent vers des coopératives de crédit comme les "Credit unions", des organisations populaires à but non-lucratif, dans le cadre de la "Journée du changement de banque", en guise de protestation contre le système bancaire américain.

Plus de 84 000 personnes ont adhéré à l'évènement sur Facebook, et des participants se sont rassemblés partout à travers les Etats-Unis pour célébrer en masse leur adieu aux grandes corporations bancaires.

Beaucoup d'Américains ont récemment exprimé leur frustration vis-à-vis des pratiques des grandes banques du pays, qui, après avoir reçu de substantielles sommes de la part des contribuables américains pour échapper à la faillite, continuent pourtant à imposer des frais de transaction que certains clients jugent trop élevés.

"J'en avais assez : assez de l'augmentation des frais, assez de ne pas pouvoir accéder à mon argent quand j'en avais besoin, assez de les voir utiliser le peu d'argent que j'ai pour opprimer mes frères et sœurs", a déclaré Kristen Christian, la jeune femme à l'origine de cette initiative.

Comme beaucoup d'Américains, Kristen a vu rouge quand sa banque a tenté de lui imposer de nouveaux frais mensuel de 5 dollars sur l'utilisation de sa carte de crédit ; ces nouveaux frais ont de fait suscité tant de protestations que le projet a fini par être retiré. Mais le mal était fait : on estime que depuis le mois de septembre, 650 000 personnes aux Etats-Unis ont déjà choisi de se tourner vers les banques coopératives, une solution alternative aux grands groupes bancaires traditionnels.

A la différence des manifestations "Occupons Wall Street", qui demandent parfois un engagement substantiel en termes de temps et d'activisme politique, la "Journée du changement de banque" est à la portée de tous les Américains qui souhaitent faire entendre leurs doléances.

"C'est quelque chose que vous pouvez faire dans votre quartier... il n'y a pas besoin de brandir une pancarte ni de défiler dans la rue", a indiqué Sam Abrahamson, un des organisateurs de l'événement "Occupons Chicago".

 

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1 novembre 2011 2 01 /11 /novembre /2011 14:11

Le Monde - 01 novembre 2011

Depuis son institution en France par un décret du 4 mai 2008, le passeport biométrique a suscité de très nombreuses polémiques. Saisi par plusieurs recours contre ce décret, le Conseil d’État, dans sa décision du 26 octobre 2011, vient d’annuler partiellement son article 5 qui autorisait la conservation de huit empreintes digitales de chaque détenteur de ce titre dans une base de données centralisée intitulée TES (Titres Électroniques Sécurisés). Reprenant à son compte les arguments développés par la CNIL dès la fin de l’année 2007, la plus haute juridiction administrative considère en effet qu’enregistrer une telle quantité d’empreintes dans cette base apparaît inadéquat au regard de la finalité officiellement mise en avant pour en justifier la nécessité : sécuriser la procédure de délivrance de ce document. Elle rappelle en outre qu’une telle initiative ne respecte pas les recommandations formulées par le règlement européen  du 13 décembre 2004 ne prévoyant que le stockage de deux empreintes digitales également insérées dans la puce que contient cette nouvelle forme de passeport.

Le ministère de l’Intérieur se trouve ainsi clairement désavoué dans sa propension à vouloir transformer une telle base de données censée répondre à une logique d’authentification administrative en un fichier de police mobilisable à des fins d’identification judiciaire. De surcroît, la décision du Conseil d’État place le ministère dans une situation extrêmement délicate : que faire désormais des plus de 6 millions de passeports indûment déjà délivrés et de près de 38 millions d’empreintes digitales illégalement collectées ?

La récente adoption en première lecture par l’Assemblée nationale et le Sénat d’une proposition de loi (relative à la protection de l’identité) visant à instituer une nouvelle carte nationale d’identité biométrique apparaît tout aussi controversée. Là encore, un des principaux problèmes soulevés par ce texte réside dans la possibilité de verser dans la base TES les empreintes digitales et les images faciales des futurs titulaires de ce titre d’identité susceptibles par la suite d’être exploitées à de larges fins d’enquêtes policières (notons au passage que l’exploitation de ces images faciales est érigée en priorité par le Livre blanc sur la sécurité remis à Claude Guéant le 26 octobre 2011). Le 27 octobre, la CNIL a rendu publiques ses observations en la matière. Pointant une fois de plus les dangers inhérents à la constitution d’un fichier centralisé de données biométriques sensibles, elle a aussi tenu à rappeler qu’il convient de ne pas confondre deux types de finalités bien distinctes ne renvoyant pas aux mêmes enjeux en matière de protection des données personnelles : d’une part la gestion administrative des procédures de délivrance des titres, d’autre part le recours aux identifiants biométriques dans le cadre de missions de police judiciaire. La décision du Conseil d’État relative au passeport biométrique et le fait que le Sénat (avant même son récent basculement politique à gauche) se soit prononcé contre un usage des données biométriques collectées sur les citoyens français à des fins d’enquête policière laissent présager de houleux débats lors de la très prochaine discussion en séance publique (les 3 et 15 novembre prochains) de cette proposition de loi.

Pierre Piazza (Université de Cergy-Pontoise)

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31 octobre 2011 1 31 /10 /octobre /2011 22:23

 

 

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