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4 janvier 2012 3 04 /01 /janvier /2012 11:27

LEMONDE.FR avec AFP | 04.01.12 | 11h34

 
 

 

Le pétrolier Chevron devra payer 9,5 milliards de dollars pour des années de pollution sans contrôle en Amazonie.

Le pétrolier Chevron devra payer 9,5 milliards de dollars pour des années de pollution sans contrôle en Amazonie.AFP/ANTONIO SCORZA


La justice équatorienne a tranché : le groupe pétrolier américain Chevron devra payer 9,5 milliards de dollars pour des années de pollution sans contrôle en Amazonie. Il s'agit de l'amende la plus forte dans l'histoire du droit de l'environnement, qui dépasse notamment celle initialement infligée à ExxonMobil pour la marée noire de l'Alaska en 1989, de 4,5 milliards de dollars.

La cour de justice de la province de Sucumbios a ainsi confirmé en appel le jugement du 14 février 2011, contre lequel Chevron et les plaignants avaient fait appel. Le jugement rendu en appel ordonne aussi à Chevron de "présenter des excuses publiques aux victimes", et en cas de refus de verser le double du montant fixé.

A New York, Chevron a estimé que cette "décision défavorable" est "un autre exemple flagrant du biais politique et de la corruption de la justice équatorienne qui plombe ce dossier". "Chevron continue de rechercher des recours par l'intermédiaire d'actions de justice en dehors de l'Equateur", a ajouté le géant pétrolier dans un communiqué.

Quelque 30 000 habitants de la province de Sucumbios, rassemblés en une association de victimes, avaient porté plainte contre Chevron pour les opérations en Equateur de la compagnie Texaco Petroleum, qu'elle a rachetée en 2001, qui a opéré entre 1964 et 1990 sur une concession d'un million d'hectares.

 

DÉCHETS PÉTROLIERS DANS DES FOSSES À CIEL OUVERT


Selon les plaignants, Texaco a causé des dégâts environnementaux très graves, notamment en versant dans des fosses à ciel ouvert ses déchets pétroliers, qui ont ensuite contaminé sols et rivières. Après le premier jugement, intervenant à la suite de dix-huit ans de bataille judiciaire aux Etats-Unis puis en Equateur, aucune des deux parties n'avait déclaré forfait.

Le groupe pétrolier américain avait estimé que ce jugement était "illégitime et inapplicable". Les plaignants avaient pour leur part introduit un recours en appel, jugeant "insuffisant" le montant des dédommagements.

Chevron indique aussi avoir engagé une procédure au tribunal fédéral de New York contre les représentants des plaignants du tribunal de Lago Agrio "sur la base d'une accumulation de preuves de fraude et de corruption".

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3 janvier 2012 2 03 /01 /janvier /2012 14:51

 

à lire sur BBC.co.uk (en anglais) 02/01/2012 à 16h41
Rue89 - Signalé par Martin Untersinger

 

Contre la censure et le contrôle d'Internet, il existe de nombreuses solutions, des systèmes d'anonymisation comme Tor jusqu'aux réseaux « parallèles » comme le projet Commotion. Des hackers ont cependant proposé une solution inédite... Et ambitieuse.

Ces derniers ont pour projet de mettre en orbite un satellite de télécommunications ainsi qu'un réseau de stations au sol pour contourner les dispositifs de contrôle et de surveillance d'Internet.

Ce projet a été dévoilé lors du Chaos Communication Camp, organisé cet été en Allemagne et remis sur le tapis fin décembre lors du Chaos Communication Congress, un autre grand rassemblement de hackers.

La BBC rappelle que des amateurs sont déjà parvenus à mettre de petits satellites en orbite (notamment grâce à des ballons) mais que les commander à distance est difficile sans moyens financiers conséquents. Ces hackers, structurés au sein du Hackerspace Global Grid, se sont donc donnés comme priorité la mise en place d'un réseau de stations de contrôle au sol.

Un professeur d'université interviewé par la BBC a jugé le projet faisable mais a souligné la difficulté d'établir une connexion rapide et permanente entre la Terre et le satellite. Ce projet intervient alors qu'est débattue aux Etats-Unis une loi controversée qui faciliterait le filtrage à grande échelle d'Internet.

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3 janvier 2012 2 03 /01 /janvier /2012 14:37

LEMONDE.FR | 02.01.12 | 19h59   •  Mis à jour le 03.01.12 | 11h01

 
 

 

Le logo d'Areva sur son site de Beaumont-Hague vu à travers un drapeau de Greenpeace.

Le logo d'Areva sur son site de Beaumont-Hague vu à travers un drapeau de Greenpeace.AFP/KENZO TRIBOUILLARD

Nouveau rebondissement dans l'affaire d'espionnage concernant le numéro un mondial du nucléaire, Areva : après la plainte d'Anne Lauvergeon, ex-présidente du directoire, et de son époux, Olivier Fric, c'est désormais Greenpeace qui a déposé plainte contre X auprès du procureur de la République de Paris, pour intrusion frauduleuse dans un système informatique et complicité et recel d'informations à caractère secret ou personnel.

L'ONG environnementale réagit aux révélations faites par le JDD dimanche 1er janvier, à propos d'un document "strictement confidentiel" daté du 11 mars et émanant d'Alp Services, un cabinet d'intelligence économique suisse, qui visait Greenpeace, mais également Transparency international et Worldwatch. L'enquêteur suisse aurait ainsi proposé "une veille préventive, et infiltration/lobbying" de ces trois organismes, proposition à laquelle Areva assure ne pas avoir donné suite.

"LES FLEURONS DE L'INDUSTRIE FRANÇAISE"

Greenpeace rappelle dans un communiqué qu'en novembre, c'est une autre entreprise publique liée au nucléaire, EDF, qui avait été mêlée à des opérations d'espionnage informatique menées à son encontre. L'entreprise avait écopé d'une amende d'1,5 million d'euros, et deux de ses anciens responsables de la sécurité avaient été condamnés à des peines de prison ferme. EDF a fait appel.

>> Lire : "Les mots durs du tribunal de Nanterre"

" Que des entreprises publiques, qui ont pignon sur rue et sont présentées comme les fleurons de l'industrie française, puissent se livrer à ce type de pratiques illégales est indigne", dénonce Adélaïde Colin, porte-parole de Greenpeace France. "Commanditer des opérations d'espionnage illégales à l'encontre de Greenpeace, est-ce là la seule réponse que les majors de l'industrie nucléaire ont à apporter aux questions que nous soulevons ?" poursuit-elle.

Greenpeace souligne également le problème du "contrôle comptable d'entreprises publiques comme EDF ou Areva". Si les faits sont avérés, "cela signifierait que le contribuable français aura, via Areva, financé l'espionnage illégal de Greenpeace et de deux autres ONG à hauteur de 40 à 60 000 euros chaque mois".

ÉCOUTES ILLÉGALES

Fin décembre, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire, suite aux plaintes d'Anne Lauvergeon et de son époux, Olivier Fric, concernant des écoutes illégales qui auraient été menées par la même officine privée suisse. Son objectif : obtenir des informations sur l'acquisition par Areva de la société canadienne d'extraction d'uranium UraMin en 2007.

Dans un document daté du 26 septembre et estampillé "strictement confidentiel" – dévoilé par le Canard enchaîné – figurait en effet l'agenda, les comptes en banque et les données téléphoniques de M. Fric, ainsi que son parcours universitaires, ses voyages en Suisse et son casier judiciaire. Le document concluait que les recherches "menées sur M. Fric n'ont pas permis d'obtenir d'informations laissant penser qu'il aurait pu bénéficier de manière illégitime du rachat d'UraMin par Areva".

Anne Lauvergeon devrait être entendue par la police cette semaine.

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3 janvier 2012 2 03 /01 /janvier /2012 13:51

LEMONDE | 03.01.12 | 11h52   •  Mis à jour le 03.01.12 | 14h28

 
 

 

Des salariés de Petroplus manifestent à Petit-Couronnes, près de Rouen, le 2 janvier 2012.

Des salariés de Petroplus manifestent à Petit-Couronnes, près de Rouen, le 2 janvier 2012.AFP/KENZO TRIBOUILLARD

Rouen, Correspondant - Les salariés de la raffinerie Petroplus à Petit-Couronne (Seine-Maritime), ont voté, lundi 2 janvier, lors d'une assemblée générale, pour la poursuite du blocage de toutes sorties et livraisons des produits finis actuellement en stock. Une semaine après l'annonce du refus bancaire de renouveler la ligne de crédit de 1 milliard de dollars (770 millions d'euros) qui lui permettait de s'approvisionner en pétrole brut, le raffineur suisse a mis à l'arrêt complet trois de ses cinq sites européens: ceux de Petit-Couronne, Anvers (Belgique) et Cressier (Suisse). Ingolstadt (Allemagne) et Coryton (Royaume-Uni) sont approvisionnés.

La pause du Nouvel An n'a pas tempéré la volonté du personnel. A quelque 200, ils se sont retrouvés sous les averses, un peu avant 13 heures, devant le poste de garde, pour l'assemblée générale quotidienne. Entre Petit et Grand-Couronne, le port et les usines font partie du quotidien des habitants. On traverse la raffinerie pour aller d'une commune à l'autre.

En écoutant les responsables de l'intersyndicale, les salariés ont dans leur dos les panaches de fumée blanche de la papeterie Chapelle Darblay du groupe finlandais Kymmene, "une bagarre" qui s'était en partie bien finie avec l'injection, en 1984, de dizaines de millions de francs par le premier ministre socialiste, Laurent Fabius, élu d'une autre commune voisine, Le Grand-Quevilly.

"TRÉSOR DE GUERRE"

Cette fois, M. Fabius, président de la communauté d'agglomération de Rouen, a placé son successeur à Matignon, François Fillon, devant ses responsabilités et lui a demandé une audience dans les plus brefs délais. Pour l'intersyndicale CGT, CFDT, CFE-CGC de la raffinerie, la solution se situe bien au plus haut niveau de l'Etat.

Sur place, ils se concentrent sur la garde d'un "trésor de guerre". "Le blocage des produits en stock [évalués à 200 millions d'euros], c'est notre seule et unique monnaie d'échange. Si on leur rend, on est mort", a martelé, lundi, Yvon Scornet (CGT), porte-parole de l'intersyndicale.

Le syndicaliste n'a plus de mots assez durs pour stigmatiser le comportement du raffineur suisse, dont le directeur général est accusé d'avoir laissé la situation de Petroplus se dégrader. Jean-Paul Vettier, qui a fait carrière chez Total jusqu'en septembre 2009, est accusé de laisser prospérer l'idée qu'il serait victime d'une surcapacité de raffinage en Europe. "Faux !, objecte M. Scornet. La France a importé 27 millions de tonnes de produits en 2011, soit trois fois la production de Petit-Couronne." M. Vettier devait être reçu par le ministre de l'industrie, Eric Besson, officiellement pour examiner les possibilités de reprise des productions.

"UN VRAI PROFESSIONNEL QUI AIT LES REINS SOLIDES"

Les 550 salariés de Petit-Couronne ont fermement indiqué qu'ils prenaient eux-mêmes en main le dossier. Surtout, ils en appellent à l'Etat pour que celui-ci "saisisse la raffinerie" et impose sa reprise par "un pétrolier, un vrai professionnel qui ait les reins solides". "Et pourquoi pas un pétrolier d'Azerbaïdjan ou du Qatar ?", demandent-ils. Ils vont solliciter les ministres, la Commission européenne, "et pas pour faire la tournée des directeurs de cabinet". "On veut voir des personnes qui nous disent, les yeux dans les yeux, ce qu'elles vont faire", prévient encore M. Scornet.

L'argument développé à Petit-Couronne est la qualité technique du site. "Il faut que les financements soient opérationnels, demande Laurent Patinier (CFDT). Avec des investissements, les projets peuvent être rentables à court terme." L'intersyndicale reçoit un soutien actif des élus régionaux. Lundi, devant les portes de l'usine, les politiques – PS, PCF, Lutte ouvrière, entre autres – bravaient les averses aux côtés des salariés. Les candidats à l'élection présidentielle continuent d'être sollicités.

AVENIR "EMBLÉMATIQUE"

Le centriste Hervé Morin est annoncé, avant la trotskiste Nathalie Artaud (LO) et, prochainement, François Hollande (PS) et Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche). Du côté syndical, on attend François Chérèque, secrétaire confédéral de la CFDT, et la CGT va multiplier les délégations de fédérations diverses.

Désindustrialisation, concurrence d'importations de pays tiers à l'Europe, engagement des banques dans l'économie réelle : l'avenir de la raffinerie de Petit-Couronne est "emblématique", glisse Guillaume Bachelay (PS), vice-président du conseil régional de Haute-Normandie, chargé des questions industrielles dans l'équipe de M. Hollande et qui doit préparer la visite du candidat socialiste. Serait-il accusé de récupération ? "Notre lutte surfe sur la campagne électorale. Il n'y a pas de honte à cela", assume Jean-Luc Bronté, délégué CGT.

Etienne Banzet

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2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 14:15

LEMONDE.FR avec AFP | 02.01.12 | 14h07

 
 

 

L'usine de fabrication des Airbus à Blagnac, près de Toulouse, en avril 2011.

L'usine de fabrication des Airbus à Blagnac, près de Toulouse, en avril 2011.AFP/PASCAL PAVANI

La Cour de cassation a confirmé la condamnation du constructeur aéronautique Airbus pour discrimination raciale à l'embauche à l'encontre d'un intérimaire d'origine algérienne dans une de ses usines toulousaines, a-t-on appris, lundi 2 janvier, auprès du Défenseur des droits. Une décision dont ce dernier "se félicite" dans un communiqué.

Le plaignant avait attaqué Airbus, qui n'avait pas retenu sa candidature pour un poste d'affûteur d'outil au profit d'un autre candidat, lors d'un recrutement en contrat à durée indéterminée (CDI) en 2005.

18 000 EUROS D'INDEMNITÉS

Dans un arrêt du 15 décembre 2011, la Cour de cassation a ainsi confirmé "le jugement de la Cour d'appel de Toulouse du 19 février 2010 qui avait condamné Airbus à verser 18 000 euros d'indemnités pour discrimination à l'embauche en raison de l'origine", précise le communiqué.

"L'enquête menée par la Halde (devenue le Défenseur des droits) a montré qu'Airbus avait choisi un candidat plus diplômé, alors que la procédure de recrutement ne spécifiait pas la mention d'un diplôme spécifique", précise le Défenseur des droits.

Lors de la décision de la cour d'appel, Airbus avait mis en avant le fait d'avoir des salariés de "plus de quatre-vingts nationalités" et "des critères de recrutement fondés sur la qualification et la compétence".

Mais, rappelle le Défenseur, "la cour d'appel de Toulouse s'était notamment basée sur l'analyse du registre de personnel du site de Saint-Eloi sur plusieurs années pour constater la quasi-absence dans l'effectif de salariés portant un nom à consonance maghrébine".

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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 12:50

LEMONDE.FR avec AFP | 30.12.11 | 13h01

 
 

Soixante-neuf bateaux appartenant à trois entreprises chinoises accusées de pratiques illicites ont été interdits de pêche dans les eaux congolaises, a indiqué vendredi 30 décembre un conseiller au ministère de la pêche et de l'aquaculture congolais, Dieudonné Kiessiekiaoua.

"Ces navires sont suspendus de pratique de la pêche industrielle dans les eaux territoriales congolaises, à cause du non-respect des lois et règlements en vigueur [depuis 2000]", a déclaré M. Kiessiekiaoua. "Ces bateaux ont exercé des activités dans la zone de 6 milles nautiques qui est une zone de reproduction", où la pêche est strictement prohibée, a-t-il ajouté. Les navires suspendus appartiennent à trois compagnies chinoises : Lulu, Rong Chang, Huayi Jinri.

En août, le conseiller Kiessiekiaoua avait annoncé que le Congo s'était doté d'un système satellitaire de surveillance des bateaux "pour mieux contrôler ses eaux". Le Congo a interdit récemment la pratique de la pêche avec des engins explosifs et des filets à petites mailles.

Selon les estimations du ministère de la pêche, pour que chaque Congolais consomme 25 kilos de poisson par an, il faut que le pays dispose de 100 000 tonnes de poisson. "Notre production est en deçà, et de temps en temps nous recourons aux importations pour combler le déficit", selon le conseiller Kiessiekiaoua. Le Congo importe chaque année des denrées alimentaires pour 130 milliards de FCFA (198 millions d'euros), selon l'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO).

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29 décembre 2011 4 29 /12 /décembre /2011 14:52

Le Monde - 29 décembre 2011

"Il ne serait pas étrange qu'ils aient mis au point la technologie nécessaire" a affirmé mercredi le président vénézuélien, au lendemain de l'annonce du cancer de la présidente argentine Cristina Kirchner, victime de la maladie dans la foulée de plusieurs de ses homologues du continent. AP Photo/Ariana Cubillos, File

 

Des agents des Etats-Unis hantent-ils les couloirs, les cuisines, les chambres des palais présidentiels sud-américains, seringue au poing, pour inoculer le cancer aux dirigeants de gauche du continent ?

Le vénézuélien Hugo Chavez s'interrogeait en ce sens, mercredi, à haute voix, devant un parterre de militaires et face aux caméras de télévision : un complot de "l'empire yankee", serait-il la source de sa maladie et de celles de la présidente argentine Cristina Fernandez, du Paraguayen Fernando Lugo, de la Brésilienne Dilma Rousseff et de son prédécesseur Luiz Inacio Lula da Silva, qui tous ont récemment fait l'objet de diagnostics révélant des cancers. Tous sont aussi des dirigeants de gauche.

 

 

"Il ne serait pas étrange qu'ils aient mis au point la technologie nécessaire pour provoquer le cancer sans que personne n'en sache rien jusqu'ici (...) Je ne sais pas, je réfléchis simplement" déclarait Chavez devant ses hommes en vert. "Mais c'est très, très étrange (...) c'est difficile à expliquer, (...) même en s'aidant de la loi des probabilités."

Le dirigeant socialiste a été opéré en juin d'une tumeur dans la région pelvienne. Selon des médecins, Cristina Fernandez, dont la maladie a été annoncée mardi, doit être opérée en janvier d'un cancer de la thyroïde mais a de très bonnes chances de se rétablir sans recours à la chimiothérapie ni à la radiothérapie.

Chavez a engagé ses camarades n'ayant pas été encore frappés par le mal à se tenir sur leurs gardes, notamment son ami le président bolivien, Evo Morales. "Nous allons devoir veiller sur Evo. Prends soin de toi, Evo !" a dit le chef de l'Etat vénézuélien, âgé de 57 ans.

Il suit ainsi, quoique un peu tard, les conseils de l'ex-président cubain Fidel Castro : "Fidel m'a toujours dit, 'Chavez, prends garde. Ces gens-là ont mis au point une technologie. Tu es très insouciant. Fais attention à ce que tu manges, à ce qu'on te donne à manger (...) une petite aiguille et on t'injecte je ne sais pas quoi".

(Avec Reuters)

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27 décembre 2011 2 27 /12 /décembre /2011 16:27

 

Rue89 è Témoignage 26/12/2011 à 15h21
Arnaud_Lievin Ingenieur


 

Claude Guéant avec François Fillon à Paris le 21 décembre (Charles Platiau/Reuters)

Monsieur le Premier Ministre,

Aujourd'hui j'ai licencié une de mes collègues, qui ne s'y attendait pas plus que moi et qui en est forcément encore plus affectée que moi.

Non parce qu'elle manque de diplôme – elle a été diplômée en 2011 d'une école d'ingénieur française. Non parce qu'elle a démérité, elle est brillante et travailleuse. Non parce que ma société manque d'activité, nous sommes en croissance et nous recrutons de nombreux candidats.

Seulement parce que son changement de statut étudiant a été refusé par la préfecture. A cause de la circulaire de Claude Guéant qui impose le refus du changement de statut aux étudiants étrangers qui effectuent leur premier emploi en France.

« Règle simpliste, inhumaine, détestable »

Jusqu'à présent mes recrutements se faisaient sans distinction de sexe, de race, de religion, de nationalité ou d'orientation sexuelle. Maintenant, je ne recruterai plus d'étudiant étranger en école d'ingénieur, puisque les changements de statuts seront refusés. Je ne vais certainement plus recruter d'étranger en situation régulière, puisque la prochaine étape sera de refuser les renouvellements de permis de travail.

Maintenant, ma première question va devenir : Vous avez vos papiers ? Et puisque nous avons besoin de recruter, je vais me retrouver contraint de collaborer et d'appliquer cette préférence nationale avant l'heure.

Le document de la préfecture justifie son refus par une règle qui compare le nombre d'offres et le nombre de postulants à Pôle emploi sur mon secteur d'activité. La règle est simpliste, implacable, inhumaine, détestable, elle ignore tout d'un entretien d'embauche, des compétences et des motivations de chacun.

« Je bleuglerai autant que je pourrai »

Je me suis souvent demandé comment j'aurais réagi sous l'Occupation, si j'aurais obéi en courbant l'échine devant les instructions de la préfecture ou bien si j'aurais eu la force de résister. Doit-on appliquer une règle inique parce qu'elle émane de la préfecture ? Nous appliquerons la loi pour protéger l'entreprise dont je fais partie, mais je beuglerai autant que je pourrai.

Monsieur le Premier Ministre, c'est au moment d'inviter les étudiants dans les écoles françaises qu'il fallait réfléchir. Pas maintenant qu'ils sont employés, efficaces, intégrés. Pas maintenant qu'ils s'apprêtent à payer des impôts et à payer en partie l'investissement que les contribuables ont fait sur eux.

Après avoir vécu aux Etats Unis pendant quelques années, j'ai fait le choix de travailler en France. Au vu de cette circulaire, c'est un choix que je regrette. Nous sommes raillés par le reste du monde et nous le méritons bien.

Etudiants et talents de tous pays, courage, fuyez ! Et entrepreneurs de France, courage, fuyons ! Ou alors, monsieur le Premier Ministre, revenez vite en arrière sur cette circulaire malheureuse.

Arnaud Lievin, directeur associé dans une entreprise parisienne, a envoyé à Rue89 cette lettre qu'il a adressé à François Fillon via le site du ministère.

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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 22:59

wikistrike.com

 

Mercredi 21 décembre 2011
Aéroports: les policiers refusent d'être des briseurs de grève

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Quelque 300 policiers et 100 gendarmes sont prêts à se substituer aux grévistes.

REUTERS

Alors que 400 policiers et gendarmes sont prêts à se substituer aux agents grévistes dans les aéroports en cas de demande des préfets, le syndicat de police majoritaire affirme ne pas vouloir jouer le rôle de "briseur de grève". 

Un sixième jour sous la menace des forces de l'ordre. Alors que la situation s'améliore côté trafic, les revendications salariales des agents de sûreté en grève restent les mêmes. A 10h, une réunion de la dernière chance était prévue ce mercredi à Roissy, et une décision doit être prise "autour de l'heure du déjeuner" selon Nathalie Kosciusko-Morizet, la ministre de l'Ecologie et des Transports. 

300 policiers et 100 gendarmes sont déjà prêts. Ils peuvent "d'ores et déjà" se substituer aux agents grévistes chargés de la sûreté aéroportuaire, avait annoncé mardi soir le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Pierre-Henry Brandet. Mais aucun préfet n'avait demandé ce mercredi matin l'aide des forces de l'ordre. 

Et pour cause, la question fait grand débat, et les syndicats de police peu enclins à être considérés comme des "briseurs de grève". 

Maintien de l'ordre public et de la sécurité

Mardi, le ministère de l'Intérieur avait annoncé que 300 policiers de la police aux frontières (PAF) et 100 militaires de la gendarmerie des transports aériens (GTA) étaient "prêts à se substituer aux agents grévistes". La police peut donc briser une grève? 

S'ils devaient être sollicités, ils assureront "les missions de fouilles des passagers et des bagages" et "feront en sorte qu'aucun passager ne se retrouve bloqué", a indiqué Pierre-Henry Brandet. 

Car l'enjeu est là. Les forces de l'ordre ne peuvent se subsituer aux grévistes que pour maintenir l'ordre public. Or, selon la ministre des Transports, Nathalie Kosciusko-Morizet, "la sécurité est en cause. Il est très difficile dans les conditions actuelles de pouvoir fouiller, vérifier toutes les personnes, tous les bagages qui passent". 

Incohérence

Nicolas Sarkozy a de son côté sommé le gouvernement, lors du Conseil des ministres, ce mercredi, de prendre "toutes les mesures nécessaires et opportunes" pour mettre un terme au conflit des agents de sécurité des aéroports qui perturbe le trafic aérien, a rapporté Valérie Pécresse. 

Mais les deux principaux syndicats de policiers sont peu enclins à intervenir, se déclarant dès mardi hostiles au recours des forces de l'ordre en lieu et place des agents de sûreté grévistes. "Les policiers n'ont pas vocation à devenir des briseurs de grève", a déclaré dans un communiqué Nicolas Comte, secrétaire général d'Unité police SGP-FO (premier syndicat de gardines de la paix) tandis qu'Alliance (second syndicat) a estimé que ce ne sont pas leurs "missions premières". 

Le syndicat FO a également dénoncé mercredi une décision qui "irait clairement à l'encontre du droit de grève dans ce secteur privé". De plus, souligne le syndicat, "les policiers n'ont pas vocation ni à devenir des 'briseurs de grève' ou des supplétifs à un patronat ayant une attitude irresponsable". 

Ce mercredi, sur RMC, Nicolas Comte a également critiqué l'incohérence de la situation. "Il y a quelques années on a décidé que la sécurité aéroportuaire serait confiée au système privé, pour économiser de l'argent. Je ne comprendrais pas que lorsque le système privé pose problème, on fasse appel à des fonctionnaires qui ont un statut particulier et ne peuvent pas faire grève, pour justement briser la grève." 

 

On comprendra que les policiers ne veuillent pas obéir à quelqu'un (Sarkozy)qui ne leur verse pas leurs soldes.

Police, Armée, soyez toujours derrière le peuple !


Source: l'express.fr

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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 22:07

Le Monde - 21 décembre 2011

Les Français sont pris en otages… Une expression entendue à chaque mouvement de grève et complaisamment relayée par les gens qui nous gouvernent. Comme si, à force de la répéter, on finissait par se persuader que tous nos malheurs viennent de ces salariés qui trouvent un plaisir sadique à nous embêter pour la moindre revendication.

Avec les policiers, au moins, pas de problème, puisqu’ils n’ont pas le droit de grève. Et voila-t-il pas qu’au premier débrayage sérieux dans le domaine de la sécurité, on menace de les utiliser à une tâche dont ils ont été déchargés au profit du secteur privé ! Or, désigner les policiers comme des briseurs de grève porte gravement atteinte à leur image – qui, d’après une étude récente, n’est déjà pas trop reluisante. Et si par malheur ils laissaient passer une arme ou un objet interdit, qui serait responsable ? L’aéroport, le ministre de l’Intérieur ou le policier lambda ?

Et puis, comment voulez-vous que trois ou quatre cents policiers et gendarmes assurent le remplacement de milliers d’agents de sûreté aux quatre coins de France ?

Dans cette grève, on a d’un côté des patrons qui refusent la négociation et de l’autre un gouvernement qui montre les crocs. Comme si on recherchait le clash. Alors, il faut s’interroger : pourquoi cette épreuve de force ? Juste pour nous assurer de bonnes vacances ?

À moins que…

Le 1er janvier 2012, les agents de la sûreté aéroportuaire comme tous les autres personnels de la sécurité privée seront contrôlés par un nouvel organisme placé sous la tutelle du ministère de l’Intérieur : le CNAPS (Conseil national des activités privées de sécurité). Une personne morale de droit public compétente pour tout ce qui n'est pas du ressort direct de l'Etat. Ce sont donc 5 000 sociétés et près de 200 000 salariés qui passeront sous sa coupe. Il s’agit pour l’administration de réguler les tâches qu’elle a déléguées au secteur privé. Tandis que, pour cause de RGPP, les policiers et les gendarmes sont appelés à se recentrer sur « leur cœur de métier ».

Donc, si cette grève a lieu maintenant, ce n’est pas seulement en raison du retentissement que lui donne l’approche des fêtes… À mon sens, elle traduit aussi l’inquiétude des salariés qui craignent dans un avenir proche de nouvelles contraintes. Peut-être même se disent-ils que c’est la dernière occasion de faire grève... Car pour le gouvernement, ce n’est pas le service minimum qui est sur la table, mais bien un service maximum.

Finalement, un jour, on se dira peut-être : la police, c’était pas si mal.

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