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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 15:04

LEMONDE.FR avec AFP | 30.01.12 | 09h02

 
 

 

Un des accès à l'aéroport de Bruxelles-Sud à Charleroi bloqué par des grévistes, tôt lundi matin.

Un des accès à l'aéroport de Bruxelles-Sud à Charleroi bloqué par des grévistes, tôt lundi matin.AFP/VIRGINIE LEFOUR


La Belgique doit être en partie paralysée lundi 30 janvier par une grève générale décrétée par les syndicats pour protester contre les politiques d'austérité, le jour d'un sommet des dirigeants européens sur la situation économique du continent. La dernière grève générale en Belgique date de 2005. Elle était le fait du seul syndicat socialiste FGTB. Pour une grève lancée par un "front commun" des trois principaux syndicats du royaume, comme c'est le cas de celle organisée lundi, il faut remonter à 1993.

Les cheminots belges ont lancé le mouvement dès dimanche soir. La circulation ferroviaire, y compris celle des trains internationaux à grande vitesse Thalys et Eurostar qui relient Bruxelles à Paris, Amsterdam, Cologne et Londres, est à l'arrêt et devrait le rester toute la journée de lundi. Aucun tramway, bus ou métro ne circule à Bruxelles. Ailleurs dans le pays les transports en commun sont très perturbés. Quelques vols ont été annulés à l'aéroport de Bruxelles et des retards sont enregistrés mais le trafic reste globalement assez proche de la normale. L'aéroport de Charleroi est en revanche fermé.

Les postiers eux aussi sont en grève, les salariés du port d'Anvers, l'un des plus importants d'Europe, ont décidé de se croiser les bras et des grévistes organisaient plusieurs blocages de routes et autoroutes dans le pays en signe de protestation. Les syndicats belges dénoncent des économies budgétaires de plusieurs milliards d'euros décidées par le gouvernement du socialiste Elio Di Rupo, visant à réduire le déficit public et à se conformer aux objectifs européens

 

 

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 18:33

LEMONDE | 27.01.12 | 16h47   •  Mis à jour le 28.01.12 | 09h10

 
 

 

Certaines ONG redoutent que cette méthode soit la porte ouverte à l'introduction dans la chaîne alimentaire de molécules qui n'ont pas été préalablement soumises à des tests toxiques.

Certaines ONG redoutent que cette méthode soit la porte ouverte à l'introduction dans la chaîne alimentaire de molécules qui n'ont pas été préalablement soumises à des tests toxiques.AFP


L'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) est, de nouveau, sous le feu des critiques. La branche européenne de l'organisation non gouvernementale Pesticide Action Network (PAN) a rendu publics, le 23 janvier, des courriels internes de l'agence suggérant qu'un important groupe de travail avait été intégralement constitué par une unique toxicologue, membre du comité scientifique de l'EFSA, mais aussi étroitement liée à l'industrie. Selon nos informations, cette scientifique a en outre été employée par Philip Morris jusqu'au début des années 2000, et il est avéré que certains de ses travaux ont minimisé les risques liés à la cigarette. Cette affaire s'ajoute à des critiques récurrentes sur l'indépendance de l'agence basée à Parme, en Italie comme celles survenues, en novembre 2011, sur l'approbation de la pomme de terre transgénique Amflora.

L'histoire commence à l'été 2008. Sans répondre à une saisine de la Commission européenne, l'EFSA décide de rendre un avis sur la pertinence et la fiabilité d'une méthode d'évaluation de la toxicité des molécules qui se retrouvent dans la chaîne alimentaire (résidus de pesticides, d'emballages, d'additifs, etc.). Développée et promue depuis le milieu des années 1990 par les industriels réunis au sein de l'International Life Sciences Institute (ILSI), cette approche - dite du "seuil de préoccupation toxicologique" (TTC, pour Threshold of Toxicological Concern) - suscite la méfiance des ONG. D'autant que l'ILSI pâtit d'une réputation sulfureuse. Elle rassemble la plupart des géants de l'agro-alimentaire, de la chimie, des cosmétiques et de la pharmacie, et est souvent suspectée de faire du lobbying en faveur de ses membres, plutôt que de chercher, comme elle l'annonce, à "fournir la science qui améliore la santé publique et le bien-être"...

Certaines ONG, comme PAN-Europe, redoutent ainsi que cette méthode, si elle est approuvée par l'EFSA, soit la porte ouverte à l'introduction dans la chaîne alimentaire de molécules qui n'ont pas été préalablement soumises à des tests toxicologiques. Ces tests ne deviendraient en effet nécessaires qu'au-dessus d'un "seuil de préoccupation", défini par les ressemblances chimiques de chaque composé. Le dossier est ainsi, pour les industriels, de la première importance.

Or en juillet 2011, le comité scientifique de l'EFSA a rendu un avis préliminaire positif, estimant l'approche TTC "utile" et "pertinente". L'agence doit rendre une opinion définitive sur la question en février. Ce premier avis du comité scientifique de l'EFSA se fondait sur les travaux préparatoires d'un groupe de travail ad hoc, constitué en juillet 2008. "Nous voulions savoir comment avait été constitué ce groupe d'experts", explique Hans Muilerman, l'un des responsables de PAN-Europe.

"Les courriels que l'EFSA a dû nous fournir, ajoute M. Muilerman, montrent que les treize membres du groupe ont essentiellement été choisis par une seule personne : Susan Barlow." Cette dernière, nommée présidente du groupe en question, est également membre du comité scientifique de l'EFSA. L'analyse de la littérature scientifique effectuée par PAN-Europe montre que dix des treize experts choisis par Mme Barlow ont eux-mêmes contribué au développement ou à la promotion de l'approche TTC, souvent en étant associés à l'ILSI. Quant aux déclarations d'intérêts des treize experts, elles montrent que huit d'entre eux entretiennent des relations formelles avec l'ILSI, tandis que six sont sous contrat avec des industriels dont les intérêts sont potentiellement liés à la régulation des composés chimiques.

A l'EFSA, on fait valoir que c'est le comité scientifique de l'agence qui prononce un avis, non le groupe de travail. Cependant, Mme Barlow est à la fois membre du comité scientifique de l'EFSA et employée comme consultante par l'ILSI. Pour le compte de cette organisation, elle a notamment rédigé un rapport sur... l'approche TTC.

"Susan Barlow a rédigé en 2005 une monographie sur l'approche TTC pour le compte de l'ILSI, mais ce n'était pas une prise de position ou une recommandation, mais la synthèse des connaissances sur un sujet complexe en le rendant accessible à une large audience, répond-on à l'EFSA. Mme Barlow l'a précisé dans sa déclaration d'intérêt annuelle et l'EFSA n'a pas considéré ce travail comme constituant un conflit d'intérêts."

Consultante privée, Mme Barlow, qui n'a pas souhaité répondre aux sollicitations du Monde, n'a pas d'affiliation institutionnelle (université, organisme de recherche, etc.). Elle est experte auprès de l'EFSA, de l'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO), de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), de l'agence de sécurité sanitaire britannique et de l'Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE). Sa dernière déclaration d'intérêt mentionne aussi des travaux de consultants pour une somme d'entreprises ou d'associations industrielles (ILSI, PepsiCo, Pfizer, Rio Tinto, Plastics Europe, etc.).

Une autre collaboration, qui ne figure pas sur sa déclaration d'intérêts car trop ancienne, interroge son éthique scientifique. A la fin des années 1990, Mme Barlow a été recrutée par Philip Morris pour corédiger une synthèse de la littérature médicale sur les facteurs de risques du syndrome de mort subite du nourrisson. Cette synthèse a été publiée en 2001 dans la revue Paediatric and Perinatal Epidemiology. Mais quelques années plus tard, après avoir consulté des documents internes de Philip Morris rendus publics par décision de justice, les chercheurs Elisa Tong, Lucinda England et Stanton Glantz (université de Californie à San Francisco) ont découvert qu'avant d'être soumis à la revue l'article cosigné par Mme Barlow avait subi des amendements explicitement demandés par des cadres de Philip Morris.

Ces changements visaient à conclure que le lien causal entre mort subite du nourrisson et tabagisme passif n'était pas fermement établi - en contradiction avec la littérature scientifique. L'analyse rétrospective de l'article cosigné par Mme Barlow a été publiée en mars 2005 dans Pediatrics. Au sein du groupe de travail mis en place par la toxicologue, un autre chercheur a été en lien étroit avec l'industrie du tabac. Enfin, Corrado Galli, professeur à l'université de Milan, a dû démissionner au printemps 2011, après la découverte qu'il n'avait pas mentionné certains liens avec l'industrie. "Une procédure de rupture de confiance a été ouverte, explique-t-on à l'EFSA. M. Galli a démissionné de toutes ses fonctions à l'EFSA. C'est aussi la preuve que nos procédures fonctionnent."

Stéphane Foucart


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27 janvier 2012 5 27 /01 /janvier /2012 14:33

LEMONDE | 27.01.12 | 10h45   •  Mis à jour le 27.01.12 | 12h02

 
 

 

Des élèves du lycée professionnel Mas-Jambost à Limoges manifestent, le 9 janvier, contre la fermeture de leur établissement.

Des élèves du lycée professionnel Mas-Jambost à Limoges manifestent, le 9 janvier, contre la fermeture de leur établissement. THOMAS JOUHANNAUD


Qui a dit que la France rurale était celle des "sans voix"? Dans le Limousin, le tapage des enseignants et élèves du lycée professionnel du Mas-Jambost, à Limoges, a résonné, tout au long du mois de janvier, aux oreilles de la communauté éducative. Cet établissement de ZUP (zone à urbaniser en priorité), spécialisé dans les métiers d'art, notamment la porcelaine, était menacé de fermeture pour la rentrée scolaire 2012.

Aux "AG", aux manifestations, aux opérations de tractage, se sont mêlés les enseignants de l'établissement régional d'enseignement adapté (EREA) de Meymac, en Corrèze, dont la fermeture était programmée pour 2013, et ceux d'autres lycées qui devaient perdre une ou plusieurs filières. Avec le même sentiment partagé de colère et d'incompréhension. "Bien sûr que c'est la crise! Mais nous, justement, on accueille des gamins de 15ans qui sont perdus. On leur fait découvrir des métiers, on essaie de les remotiver, on les emmène jusqu'au bac, voire au BTS, et ça marche! On arrive à les insérer sur le marché de l'emploi!, s'indigne Laurent Lévêque, professeur au Mas-Jambost. A croire qu'on se fiche complètement de la jeunesse et de l'éducation!"

Vendredi 20 janvier, ils ont obtenu gain de cause. Le recteur de l'académie de Limoges, Jean Bertsch, a annoncé qu'il réviserait sa carte des formations, car "les esprits n'étaient pas prêts". Mais la victoire des enseignants est toute relative. Le recteur a prévenu: ses décisions sont reportées, pas abandonnées. Lundi 30 janvier doit se tenir une table ronde avec les représentants du personnel de Mas-Jambost. M. Bertsch veut leur faire accepter son projet de rassembler, en un "pôle", toutes les formations – du CAP au bac pro– d'un même secteur d'activité. "Le Mas-Jambost est un peu vieillot. Il faut que nous réfléchissions à son rapprochement avec un autre lycée de Limoges, ultra moderne et surdimensionné, pour construire un grand pôle de formation autour des métiers de l'art et de la communication", explique-t-il.

 

LE LIMOUSIN LA RÉGION LA PLUS TOUCHÉE PAR LES SUPPRESSIONS DE POSTES

Après avoir supprimé 66000 postes dans l'éducation nationale depuis 2007, après avoir diminué le vivier de remplaçants, augmenté la taille des classes… les recteurs ont atteint "l'os" (lire l'article du Monde du 19 décembre). Et n'ont d'autres choix, pour supprimer encore 14 000 postes à la rentrée 2012, que de prendre des mesures structurelles. De "rationnaliser la carte des formations", comme ils le disent. C'est le cas du recteur de Limoges. "L'académie a connu une perte démographique permanente et, de ce fait, le maillage des formations est devenu trop dense, avec des doublons", estime-t-il. Tout l'enjeu pour lui est de supprimer 147 postes dans le second degré à la rentrée prochaine. Ce qui fait du Limousin la région la plus touchée par les suppressions de postes (3,4 % des emplois).

Problème, les lycées sont la propriété des régions. Et pour le président du conseil régional du Limousin, Jean-Paul Denanot, il n'est pas question de fermer des établissements dans lesquels il a beaucoup investi. A la "rationalisation des moyens", M. Denanot oppose une logique d'aménagement du territoire. "Une filière, un établissement qui ferme, cela a des conséquences sur l'ensemble du tissu économique, assure-t-il. On fait tout pour inverser la tendance d'exode rural, on mène des politiques d'accueil pour faciliter l'arrivée de nouvelles populations et on se heurte à l'Etat!" Partout, la préparation de la rentrée 2012 engendre un bras de fer entre l'Etat et les régions. L'Association des régions de France, dans une lettre adressée au ministre Luc Chatel datée du 10 janvier, dénonce le "gâchis financier incompréhensible" que représentent les fermetures de filières ou d'établissements. "Les lycées, peut-on y lire, sacrifiés sur l'autel d'une vision strictement comptable de l'éducation, vont payer un lourd tribut à cette réduction drastique des moyens consacrés à l'enseignement."

Le ministère de l'éducation nationale avait préparé le terrain. La réforme du lycée professionnel, dont la durée de formation a été réduite de quatre à trois ans – entraînant la perte de 33000 élèves à la rentrée 2012 –, doit permettre de réaliser de belles économies. La réforme du lycée technologique, dont le nombre de spécialités a été réduit, et celle du lycée général instaurant un "tronc commun" entre les trois séries scientifique, littéraire et économique et sociale, permettront également de grappiller quelques postes.

 "MISES EN RÉSEAUX", "FUSIONS"

Les rectorats lorgnent tout particulièrement sur les petits établissements, les plus coûteux. Selon les données du ministère, il reste quelque 400 collèges et lycées de moins de 200 élèves, sur 7800 au total. Dans l'académie de Lille, le rectorat aura procédé, à la rentrée 2012, à 14 "mises en réseaux" ou "fusions" de lycées professionnels. "Cette politique est pensée pour dynamiser les établissements, accroître la mixité sociale et ainsi favoriser la réussite des élèves", soutient la rectrice, Marie-Jeanne Philippe. Mais dans le Nord-Pas-de-Calais aussi, la région fait de la résistance. "On a déjà fermé nos usines, nos mines, nos ateliers textiles, on ne fermera pas nos lycées !", affirme Daniel Percheron, le président du conseil régional, pour qui "la longue et douloureuse mutation de nos territoires repose sur la présence de l'Etat".

En Midi-Pyrénées –plus vaste région de France et aussi une des moins denses (60 habitants au km2)–, la question du "maillage territorial des formations" est particulièrement préoccupante. Quatre bac pro et trois CAP devraient disparaître de la carte. Au lycée Jean-Vigo de Millau, qui perd sa filière secrétariat, l'impression des enseignants est de voir filer les élèves et les formations vers Toulouse. "On est en train de restreindre les formations dans le Sud-Aveyron. Et les premiers à en pâtir, ce sont nos élèves", déplore Yannick Noël, professeur de mathématiques.

L'académie perd 70 postes dans le secondaire. Une dotation "favorable", selon le recteur Olivier Dugrip, "qui s'explique par la nécessité de préserver le service public sur l'ensemble du territoire". "Notre spécificité n'est plus prise en compte, réplique Martin Malvy, président de la région. Or, la logique comptable ne peut s'appliquer dans des territoires comme le nôtre."

"NOUS SOMMES ARRIVÉS AUX LIMITES DE CE QUE NOUS POUVIONS FAIRE"

Pourra-t-on continuer à dégraisser le mammouth après 2012? Oui, affirme Luc Chatel. "On peut continuer à ne pas remplacer une partie des départs en retraite", avait-il déclaré lors d'un séminaire en novembre2011 consacré à la révision générale des politiques publiques (RGPP). Les recteurs y mettent un bémol. "Nous sommes arrivés aux limites de ce que nous pouvions faire, observe Alain Boissinot, le recteur de Versailles. Si l'effort budgétaire devait se poursuivre en 2013, il faudrait changer les règles du jeu. Augmenter les horaires des enseignants ou diminuer ceux des élèves." Et rétablir 60000 postes, comme le propose le candidat du Parti socialiste à l'élection présidentielle? C'est un débat politique auquel les recteurs, "techniciens" de la RGPP, ne souhaitent pas prendre part.

Aurélie Collas


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25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 12:58

 

LEMONDE.FR avec AFP | 25.01.12 | 12h47

 
 

 

Le site Copwatch a été réactivé mardi 24 janvier.

Le site Copwatch a été réactivé mardi 24 janvier.DR


Copwatch renaît de ses cendres. Bloqué en 2011 après un référé du ministre de l'intérieur, le site Internet de fichage des policiers, qui revendique une lutte "par l'information contre les violences policières", a été réactivé mardi 24 janvier, suscitant des réactions syndicales policières "indignées".

Sur son site, Copwatch Nord-Ile-de-France, qui a désormais une nouvelle adresse, a annoncé mardi qu'il "renaît de la censure" : "Le ministère de l'intérieur français a voulu nous interdire. Il a échoué." Il précise vouloir à nouveau lutter contre "la répression des forces de sécurité françaises".

Des sources syndicales policières ont fait part, mercredi, de leur indignation. Alliance (deuxième syndicat de gardiens de la paix), par la voix de son secrétaire général adjoint, Frédéric Lagache, a ainsi déclaré avoir saisi le ministère de l'intérieur contre la résurgence de ce site. Ses auteurs "ont peur de s'identifier" et "démontrent leur lâcheté", selon lui, ils "ont peur d'être sanctionnés par les tribunaux de nouveau, ce qui est inéluctable".

 

CARTOUCHE DE CHASSE DANS LA BOÎTE AUX LETTRES

Le ministre de l'intérieur, Claude Guéant, avait saisi en octobre 2011 la justice en référé contre Copwatch Nord-Ile-de-France et obtenu gain de cause, le tribunal de Paris ayant ordonné le blocage complet du site et non celui de certaines pages. M. Guéant avait "salué" cette décision qui, selon lui, avait mis "fin au grave préjudice dont sont victimes les hommes et les femmes de la police nationale".

Œuvre d'un "collectif de citoyens souhaitant lutter par la transparence et l'information contre les violences policières", le site Internet avait publié des photos de policiers et de gendarmes, parfois leurs noms, auxquels il attribuait des propos et donnait des appréciations. Le ministre de l'intérieur et des syndicats de police s'étaient émus de ces pratiques. A l'audience, ils avaient rappelé que l'un des 450 policiers rendus identifiables grâce à Copwatch avait récemment porté plainte après avoir reçu "une cartouche de chasse dans sa boîte aux lettres".

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24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 13:32
| Par La rédaction de Mediapart

La justice civile suisse va juger mardi 24 et mercredi 25 janvier l'affaire d'espionnage d'Attac par Securitas pour le compte de Nestlé. Au pénal, un non-lieu a été prononcé en juillet 2009, le juge vaudois estimant la violation de la protection des données prescrite, mais Attac demande 27.000 francs suisses (22.300 euros) de dommages moraux.

Après le sommet du G8 à Evian, en 2003, Nestlé avait infiltré deux employées de Securitas au sein de l'organisation Attac-Vaud qui rédigeait un livre dénonçant le groupe agro-alimentaire, chargées de faire remonter les renseignements à Nestlé. L'une d'elles, «Sara Meylan», a ainsi divulgué à son employeur les recherches, les sources, les contacts en Suisse et à l’étranger liés à ce livre. Securitas a également partagé ses informations avec la police cantonale vaudoise.

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23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 14:14

Le Nouvel Obs - Créé le 23-01-2012 à 12h15 - Mis à jour à 15h02     

Les cyber-militants multiplient les représailles depuis la fermeture de Megaupload.

 

 

Des Anonymous espagnols, en mai dernier (Arturo Rodriguez/AP/SIPA)

Des Anonymous espagnols, en mai dernier (Arturo Rodriguez/AP/SIPA)

Les Anonymous sont en effervescence. Le mouvement d'internautes multiplie les attaques contre une multitude de sites depuis la fermeture Megaupload, site controversé puisque largement utilisé pour le téléchargement illégal.

En représailles, les cyber-militants ont lancé l'opération Megaupload ("opMegaupload"), rassemblant jusqu'à 27.000 internautes, selon SoftPedia.

Le collectif multiplie les "attaques de déni de service" (dite de "DDoS") qui consistent à surcharger un site de requêtes jusqu'à sa saturation et sa mise hors service. Des attaques qui ne "réussissent" que si de nombreux internautes y participent.

Ont ainsi été rendus inaccessibles : les sites du FBI, du ministère de la justice américain, des maisons de disques Universal, EMI et Warner, de Disney, de l'association professionnelle du disque RIAA et de l'association professionnelle du cinéma MPAA.

Au Brésil, les attaques ont également été massives, visant une centaine de sites brésiliens appartenant au gouvernement de Brasilia.

Les Anonymous démentent toutefois les rumeurs d'attaques contre les réseaux sociaux Facebook et Twitter.

Message d'Anonymous sur Twitter (Capture d'écran)
"Haute trahison envers l'esprit d'internet"

Les sites de Vivendi, Sony et CBS ont eux été piratés, voyant leurs pages d'accueil modifiées.

Accusé de "censure et de haute trahison envers l'esprit d'internet [...] par sa participation au lobbying culturel", Vivendi a vu plusieurs de ses pages modifiées avant d'être fermées.

Message des Anonymous sur Twitter (Capture d'écran)

Chez Sony, les Anonymous ont publié l'intégralité du catalogue musical du label ainsi que de nombreux films, tous téléchargeables gratuitement. Des informations personnelles sur les dirigeants de Sony (nom, adresse, numéro de téléphone, salaires, etc.) ont également été publiées.

Enfin, les Anonymous se seraient introduits dans l'administration du site du groupe de médias CBS et auraient "tout effacé".

Le site pour télécharger tout le catalogue de Sony Music (Capture d'écran)
"Sarko, le peuple aura ta peau"

En France, les sites du ministère de la Justice, de l'autorité de lutte contre le téléchargement illégal (Hadopi) et de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (Sacem) ont également fait les frais d'une attaque de DDoS.

Enfin, les déclarations de Nicolas Sarkozy à la suite de la fermeture de Megaupload n'ont pas plu aux Anonymous. Le site de l'Elysée a été brièvement détourné. Des messages ont été insérés dans les adresses de navigation du site, comme "We Are Legion", "Stop SOPA" ou "Sarko, Sarko, le peuple aura ta peau".

"Ce n'est qu'une étape de plus dans ce mouvement de troupes dans la dénonciation de la censure sur internet", analyse Frédéric Bardeau, auteur de "Anonymous, pirates ou altermondialistes numériques".

"Personne ne défend Megaupload ou son fondateur [Kim Dotcom] en tant que tel, mais plutôt le système de partage. Après le débat sur les projets de lois SOPA et PIPA [contre le téléchargement illégal], et avant deux élections des deux côtés de l'Atlantique, ça crépite sur les réseaux. Cette 'opération Megaupload' s'inscrit donc en raisonnance avec plusieurs choses et devrait durer...", conclut-il.

Message des Anonymous :

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23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 13:50

LEMONDE.FR avec AFP | 23.01.12 | 08h50   •  Mis à jour le 23.01.12 | 10h07

 
 

 

"On demande que le ministère de l'agriculture prenne un arrêté immédiat interdisant le MON 810. Ils ont fait des déclarations en ce sens il y a deux mois, a rappelé la Confédération paysanne, mais on ne voit rien venir."

"On demande que le ministère de l'agriculture prenne un arrêté immédiat interdisant le MON 810. Ils ont fait des déclarations en ce sens il y a deux mois, a rappelé la Confédération paysanne, mais on ne voit rien venir."AFP/JEAN-PIERRE MULLER


"Zone OGM." C'est ce qui était inscrit sur la banderole déployée par une centaine de militants anti-OGM qui ont pénétré, lundi 23 janvier à l'aube, sur un site du géant américain à Trèbes, dans l'Aude, et ont vidé des sacs de maïs OGM Monsanto 810, dont ils réclament l'interdiction, a constaté un photographe de l'AFP.
 

"On a fait une inspection citoyenne du centre de conditionnement de semences de Monsanto et on s'est rendu compte que Monsanto est en train de conditionner du maïs OGM pour le vendre à ses clients, alors que le ministre nous a dit qu'il avait donné instruction aux semenciers de ne pas distribuer de semences OGM Mon 810 car le gouvernement allait l'interdire", a déclaré Jean Sabench, de la Confédération paysanne. "On demande que le ministère de l'agriculture prenne un arrêté immédiat interdisant le MON 810. Ils ont fait des déclarations en ce sens il y a deux mois, a-t-il rappelé, mais on ne voit rien venir."

Le représentant de la Confédération paysanne a souligné qu'il était urgent de déclarer l'interdiction car les semis doivent débuter dans un mois. L'action surprise a été menée vers 6 h 30 dans un entrepôt du groupe d'agrochimie. Les protestataires ont réussi à entrer dans le site malgré la présence de quelques gendarmes postés à l'entrée. Après leur opération, les militants de la Confédération paysanne et des Faucheurs volontaires étaient rassemblés pacifiquement sous le hangar numéro 2 du site Monsanto de Trèbes, sous la surveillance de gendarmes arrivés en renfort.

Le moratoire sur les cultures OGM, lancé par la France en février 2008, a été récemment invalidé par la Cour européenne de justice de Luxembourg et le Conseil d'Etat. La France a par la suite annoncé son intention de décréter un nouveau moratoire.

A la fin novembre, le chef de l'Etat avait affirmé que le gouvernement maintenait son opposition à la culture du maïs OGM Monsanto 810 sur le territoire français et qu'il avait chargé les ministres de l'écologie et de l'agriculture de mettre en œuvre son interdiction pratique. Le 6 janvier, une centaine d'apiculteurs avaient occupé pendant plusieurs heures un site de Monsanto à Monbéqui (Tarn-et-Garonne) pour exiger du gouvernement l'interdiction rapide du maïs OGM en France.

 

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23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 13:37

LEMONDE.FR avec AFP | 23.01.12 | 14h13

 
 

 

Le ministre des affaires étrangères roumain, Teodor Baconschi, à Washington, le 13 septembre 2011.

Le ministre des affaires étrangères roumain, Teodor Baconschi, à Washington, le 13 septembre 2011.AFP/PAUL J. RICHARDS


Le premier ministre roumain Emil Boc a annoncé, lundi 23 janvier, qu'il avait demandé la révocation du ministre des affaires étrangères Teodor Baconschi pour des "dérapages" verbaux contre les manifestants qui protestent depuis une dizaine de jours dans le pays.
 

"Je regrette sincèrement les dérapages verbaux de certains de mes collègues à l'adresse des manifestants. Je présente mes excuses aux Roumains", a déclaré le premier ministre lors d'une session extraordinaire du Parlement. Il revient au président Traian Basescu d'entériner ou non cette décision.

Dans un texte posté sur son blog il y a une semaine, M. Baconschi, qui est également vice-président du parti démocrate-libéral au pouvoir (PDL), avait employé des mots très durs contre les manifestants après des incidents violents à Bucarest. "Comme à Londres l'été dernier, de fervents supporteurs de macadam de la démocratie ont cassé, incendié, battu et jeté des pierres, écrivait M. Baconschi. L'option est simple : la réforme, la responsabilité, la sécurité ou la régression (...). La Roumanie qui travaille, qui a soif d'avenir choisira, et non pas les banlieues violentes et ineptes."


DÉGÂTS LIMITÉS

M. Baconschi avait ensuite adouci ses propos contre les manifestants plus tard dans la journée, reconnaissant "l'autisme de la classe politique depuis la chute du communisme". Son parti l'avait alors chargé du dialogue avec la société civile.

Dans leur grande majorité, les manifestations qui ont réuni des milliers de Roumains dans tout le pays depuis une dizaine de jours pour dénoncer le gouvernement, la classe politique, la corruption et la pauvreté se sont déroulées de manière pacifique. Des affrontements avaient éclaté samedi 14 et dimanche 15 janvier à Bucarest entre les forces de l'ordre et une partie des manifestants, principalement des supporteurs ultras de foot, ils s'étaient soldés par des dégâts limités.

>> Lire notre cadrage : En Roumanie, manifestations contre l'austérité, les privatisations et le gouvernement


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21 janvier 2012 6 21 /01 /janvier /2012 16:58

 

LEMONDE | 21.01.12 | 14h28   •  Mis à jour le 21.01.12 | 14h32

 
 

 

Les guitares Gibson utiliseraient du bois de rose abattu illégalement sur l'île de Madagascar.

Les guitares Gibson utiliseraient du bois de rose abattu illégalement sur l'île de Madagascar.Flickr


"Voulez-vous du bois illégal dans votre guitare ?", interpellait la chanteuse malgache Zaia Saïd à l'entrée du Convention Center d'Anaheim (Californie), où se réunissait la National Association of Music Merchants (NAMM), jeudi 19 janvier. Avec l'ONG Friends of the Earth, elle mène campagne contre le fabricant américain de guitares Gibson, qui utilise, selon elle, du bois de rose abattu illégalement sur l'île de Madagascar.

Le légendaire fabricant d'instruments de musique est aussi accusé de faire pression sur le Congrès américain pour qu'il annule certaines dispositions du Lacey Act. Cette loi, adoptée en 2008 pour prévenir l'importation de bois précieux illégalement abattus, impose aux acquéreurs de déclarer la provenance de leur marchandise et de prouver leur légalité. A défaut, ceux-ci risquent de lourdes amendes. En 2011, les usines Gibson de Nashville ont fait l'objet de "descentes" des services de contrôle des autorités fédérales. Le fabricant était soupçonné d'utiliser du bois d'ébène en provenance d'Inde.

Zaia Saïd a entamé son combat en 2007, de retour d'un voyage dans son village natal, Antalaha, devenu l'un des lieux du trafic de bois sur la Grande Ile. "Je voyais même des proches impliqués dans ce commerce souvent nocturne, se souvient-elle. Les profits étaientdémesurés, une palette de bois achetée 10 à 15 dollars se revendant jusqu'à 1 million de dollars (773 000 d'euros) !"

Pour alerter l'opinion, elle a lancé la pétition "Musicians Against Illegal Logging" ("musiciens contre la déforestation") et, en octobre 2011, elle a organisé Réveillez-vous Masoala, un festival qui a connu un grand succès auprès de ses compatriotes.

"Des milliers de gens ont marché cinq jours pour assister aux concerts à l'orée du parc national de Masoala, où la forêt est le plus en danger", raconte-t-elle. Les Amis de la Terre ont replanté 20 000 arbres, bois de rose, ébène, palissandre...

 

CONFISCATION

Au même moment, à Nashville, l'industrie du disque organisait sa riposte en tentant d'effrayer les musiciens sur la possible confiscation de leur instrument si le message de Zaia Saïd était entendu. Mais c'est mensonger, rétorque la chanteuse : "Les musiciens détenteurs de guitares Gibson ne seront jamais inquiétés, seul le fabricant sera visé par les autorités fédérales."

Devant cette querelle mettant à mal l'un de leurs principaux concurrents, des représentants des guitares Taylor, fabriquées à San Diego, commentent sereinement : "Il n'y a pas de bois illégal dans les guitares Taylor, notre direction a toujours été très soucieuse de l'environnement." Ce que les défenseurs de la forêt ne remettent pas en cause. Un marchand de guitares constate toutefois que, depuis le début de cette campagne, ses clients posent davantage de questions sur l'origine exacte du bois de leur cher instrument à cordes.

Claudine Mulard (Anaheim, Californie, envoyée spéciale)


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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 14:50

LEMONDE.FR avec AFP | 19.01.12 | 14h26   •  Mis à jour le 19.01.12 | 14h32

 
 

 

Durant leur année de ponte, les poules ne voient pas la lumière du jour.

Durant leur année de ponte, les poules ne voient pas la lumière du jour.Soren Seelow


Ils ont été déclarés coupables de mauvais traitements envers leurs poules pondeuses. La Commission européenne va lancer "dans les prochains jours" des procédures d'infractions contre la France et plusieurs autres pays de l'UE pour non respect de la législation en la matière.

 

>> Lire notre reportage dans un élevage : L'œuf, la poule et la cage

"Des actions sont imminentes dans les prochains jours, a annoncé, jeudi 19 janvier, le commissaire en charge de la santé, John Dalli au cours d'un point de presse à Bruxelles. Nous n'aurons aucune tolérance pour ceux qui ne respectent pas la loi."

La France et treize autres pays — Belgique, Bulgarie, Chypre, Espagne, Grèce, Hongrie, Italie, Lettonie, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal et Roumanie — avaient été avertis en novembre 2011 des risques qu'ils courraient en ne se mettant pas en règle.

 

SURFACE D'UNE FEUILLE A4

Une loi européenne adoptée en 1999 interdit en effet les cages de batterie conventionnelles pour les poules pondeuses. Les volatiles ne peuvent plus être élevés que dans des cages aménagées où ils disposent d'au moins 750 cm2, d'un nid ou d'un perchoir, ou selon d'autres systèmes comme l'élevage au sol ou en liberté.

La loi a pour but d'éviter que les poules soient détenues dans un environnement appauvri à l'extrême et un espace de vie ne dépassant pas la surface d'une feuille de format A4 comme c'est encore parfois le cas.

Si les Etats ont eu treize ans pour se mettre en règle, le délai expirant le 1er janvier 2012, quelque 51 millions de poules pondeuses ne bénéficient toujours pas de cet environnement dans l'UE. La Commission a obtenu la listes des fermes qui ne sont pas aux normes. Leurs œufs ne pourront plus être commercilisés à l'exportation, ni vendus au détail. Ils pourront seulement être utilisés par l'industrie de la transformation.

 

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