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6 février 2012 1 06 /02 /février /2012 12:23

LEMONDE | 06.02.12 | 07h04   •  Mis à jour le 06.02.12 | 10h46

 
 

 

Thierry Gaubert, ici le 21 septembre 2011 à Paris, est un ancien collaborateur de Nicolas Sarkozy. Il est aussi mis en examen dans l'affaire Karachi.

Thierry Gaubert, ici le 21 septembre 2011 à Paris, est un ancien collaborateur de Nicolas Sarkozy. Il est aussi mis en examen dans l'affaire Karachi.AFP/JACQUES DEMARTHON


C'est un procès qui tombe mal pour Nicolas Sarkozy, à deux mois et demi du premier tour de l'élection présidentielle. A partir du lundi 6 février, la 15e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Nanterre juge cinq hommes, dont Thierry Gaubert, un ex-collaborateur de M. Sarkozy lorsque celui-ci était ministre du budget dans le gouvernement d'Edouard Balladur (1993-1995).

M. Gaubert est accusé, notamment, d'escroquerie et de prise illégale d'intérêt dans une affaire de détournements de fonds issus du "1% logement", un dispositif qui collecte de l'argent auprès des entreprises pour financer la construction d'habitations (sociales et privées). L'audience, présidée par la juge Fabienne Siredey-Garnier, doit durer deux semaines.

FRAIS DE MISSIONS, RÉCEPTIONS, CADEAUX…

Il y a encore six mois, M. Gaubert n'était pas connu du grand public. Mais il a acquis une notoriété soudaine, en septembre 2011, lorsque le juge Renaud Van Ruymbeke l'a mis en examen pour "recel d'abus de biens sociaux" dans l'affaire de Karachi, relative au financement de la campagne de M. Balladur lors du scrutin présidentiel de 1995.

Les faits qui valent à M. Gaubert de comparaître devant le tribunal de Nanterre remontent aux années 1990. A cette époque, il présidait Habitation française, un collecteur du "1%" implanté dans les Hauts-de-Seine, et Habitation pour tous, une association satellite. Il est soupçonné d'être impliqué dans des opérations immobilières financées par Habitation française et dont ont tiré profit des sociétés dans lesquelles il détenait des parts.

Lui sont également imputées des dépenses excessives et contraires à l'intérêt du collecteur pour un montant total de 1,27 million d'euros entre 1992 et 1997 (frais de missions, réceptions, cadeaux…). Enfin, on lui reproche les interventions d'Habitation pour tous, qui a agi comme un collecteur du "1%" sans y être habilité.

L'affaire a éclaté fin 1998 début 1999, à la suite de plusieurs rapports de contrôle, dont l'un, extrêmement sévère, de l'inspection générale des finances. Quatre procédures d'instruction ont été ouvertes en 1999 et jointes en avril 2003. Plusieurs magistrats instructeurs se sont succédé sur ce dossier ultratechnique qui a prospéré dans une relative indifférence – avant de capter l'attention quand l'affaire Karachi a rattrapé M. Gaubert.

C'est le juge d'instruction Richard Pallain qui a rédigé l'ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel. Il est allé beaucoup plus loin que le parquet de Nanterre, dirigé par Philippe Courroye – un magistrat réputé proche du président de la République. Le ministère public avait d'abord estimé que le renvoi de M. Gaubert devant une juridiction pénale n'était pas requis. Puis il avait, au vu de nouveaux éléments, considéré que l'ex-collaborateur de M. Sarkozy devait être jugé pour "prise illégale d'intérêt" dans une opération immobilière – tandis que le juge Pallain, lui, a retenu des charges plus nombreuses et plus variées.

 L'AUDIENCE REPOUSSÉE À TROIS REPRISES

Dans cette affaire, certaines parties civiles trouvent que le parquet s'est montré bienveillant à l'égard de M. Gaubert. Opinion qui rejoint celle exprimée par Isabelle Prévost-Desprez, juge à Nanterre, dans le livre de nos collaborateurs Gérard Davet et Fabrice Lhomme, Sarko m'a tuer (Stock, 2011): "Le parquet de Nanterre, je l'ai vu à la manœuvre à plusieurs reprises pour protéger Sarkozy, assure-t-elle. Par exemple dans l'affaire du 1% logement avec Thierry Gaubert." Dans son édition du 12 octobre 2011, Le Canard enchaîné a abondé dans le même sens.

M. Courroye a écrit à l'hebdomadaire satirique pour réfuter l'idée selon laquelle le ministère public aurait volontairement ralenti le déroulement de l'instruction: aux yeux du procureur, la procédure a pris beaucoup de temps à cause des magistrats instructeurs et des avocats des prévenus. Ces derniers ont effectivement été très combatifs, multipliant les recours (questions prioritaires de constitutionnalité, demande d'annulation de l'ordonnance de renvoi, etc.). Résultat: l'audience, qui aurait dû se tenir en octobre 2010, a été repoussée à trois reprises.

 

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4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 17:44
Marianne - Régis Soubrouillard - Marianne | Vendredi 3 Février 2012 à 18:15

 

Légende du journalisme Irlandais, lors d'une conférence de presse, Vincent Brown s'est montré particulièrement tenace avec Klaus Masuch, un représentant de la Banque Centrale Européenne, venu expliquer aux habitants du pays pourquoi ils allaient devoir sérieusement se serrer la ceinture pour renflouer des banques européennes. Des mesures d'austérité perçues comme injustes par les citoyens et des explications qui n'ont pas suffi au journaliste qui est revenu plusieurs fois à la charge.

 

 

Alors qu’en France, lors des interventions télévisées du chef de l’Etat, le Monarque choisit parmi ses sujets-journalistes ceux qui auront l’honneur de l’interviewer et que les chaînes de télévision se précipitent pour réserver des faisceaux afin de diffuser au mieux la parole royale dans la France entière. Alors que dans le même temps  Les Nouveaux Chiens de Garde qui dénoncent la collusion entre pouvoir, argent et médias est toujours visible dans quelques dizaines  de salles en France, un extrait d’une conférence de presse en Irlande nous donne une idée plus claire de la notion d’irrévérence journalistique.  
 
Véritable légende du journalisme dans son pays, Vincent Browne, chroniqueur dans plusieurs journaux et animateur de talk-shows politiques durant toute sa carrière,  a également lancé un magazine d’investigation dans les années 70. Il a fait sa réputation par sa capacité à déstabiliser des politiciens expérimentés lors de son émission Tonight with Vincent Browne.
 
Le 19 janvier, c’est le représentant de la BCE Klaus Masuch qui a été la victime de l’insistance du journaliste. Interrogé sur la légitimité et la rigueur du plan de sauvetage mis au point par la Banque Centrale Européenne, la main sur le cœur, Klaus Masuch s’est dit impressionné par l’attitude et la compréhension du secteur financier avant d’ajouter que le chauffeur de taxi qui l’amenait de l’aéroport lui avait paru « très très bien informé. Je pense que c’est un bon signe qui prouve que le débat est ouvert ».

Le conte de fées du taxi irlandais

Si on perçoit quelques rires dans la salle de presse, Vincent Brown entend en savoir plus sur l’échange du représentant de la BCE avec son chauffeur de taxi : « Est-ce que votre chauffeur de taxi vous a dit à quel point le peuple Irlandais reste perplexe qu’on nous demande de payer à des porteurs de bons non garantis des milliards d’euros en dettes pour lesquelles le peuple irlandais n’a aucune relation, ni aucun rapport. Et, ce, essentiellement pour renflouer ou pour assurer la solvabilité de banques européennes. Et si votre chauffeur de taxi vous a posé cette question ou s’il vous l’avait posée quelle aurait été votre réponse ? ».
 
La responsable des relations de presse de la BCE demandera à Vincent Browne de poser immédiatement sa deuxième question et de rendre son micro histoire d’en finir le plus vite possible. Tenace, le journaliste refusera d’obtempérer pour être bien sûr d’obtenir une réponse précise pour son chauffeur de taxi.
 
Klaus Masuch a déjà oublié son conte de fées et son taxi s’est transformé en citrouille. Le représentant de la BCE se perd dans un argumentaire des plus flous hésitant entre la langue de bois technocratique, la complexité du monde contemporain et un brin de compréhension pour le peuple qui souffre avant de conclure brutalement : « La décision a été difficile à prendre mais c’est la décision que nous avons prise ».

L'Etat Irlandais menacé d'une explosion financière

L’échange fait référence à une banque Irlandaise, l’Anglo Irish Bank, en faillite qui pendant plusieurs années a affiché des pertes supérieures à dix milliards d’euros, et dont le coût du plan de sauvetage est estimé à 30 milliards d’euros. L’Anglo Irish Bank est plombée par des actifs «pourris» détenus par des créanciers privés. Complètement démantelée, rebaptisée IRBC, la banque n’a aujourd’hui plus de clients mais l'Etat irlandais continue de rembourser à coup de milliards ses créanciers privés sous peine « d’une explosion financière à Dublin  ».
 
Pour Vincent Brown, le chauffeur de taxi n’en sait toujours  pas assez. Il revient à la charge pour tenter de comprendre pourquoi le peuple irlandais se doit de payer pour une banque défunte « expliquez cette situation au chauffeur de taxi ? » insiste-t-il.
 
Faisant mine d’avoir répondu, Klaus Masuch ignore la question. Le journaliste ne lâche rien : «  Vous exigez que soient faits des paiements, non pour le bénéfice du peuple irlandais mais au bénéfice d’institutions financières européennes. Vous avez donné une réponse qui ne répond pas à la question, qui ne satisferait ni le chauffeur de taxi, ni le peuple irlandais ! ».
L'histoire ne dit pas si au retour, le représentant de la BCE a confié ses états d'âmes à un taxi ou à un ambulancier.
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4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 17:01

 

LEMONDE.FR avec AFP | 03.02.12 | 18h24

 

 

 

 

Vidéo (en anglais) de la conversation entre le FBI et Scotland Yard interceptée par Anonymous

Anonymous a une fois encore fait la preuve de sa capacité d'action. Les pirates informatiques Anonymous ont rendu publique vendredi 3 février une conversation téléphonique entre le FBI et Scotland Yard consacrée aux activités de ces mêmes "hackers", une "information obtenue illégalement", a souligné la police fédérale américaine dans un communiqué.

L'enregistrement de près de dix-sept minutes a été mis en ligne sur le site YouTube, accompagné d'un courrier électronique d'un agent du FBI organisant la conférence téléphonique pour le 17 janvier. A différents moments de la conversation, les policiers britanniques et américains évoquent Jake Davis et Ryan Cleary, deux adolescents britanniques arrêtés l'an dernier pour piratage informatique.

Dans un tweet, Anonymous a posté les liens conduisant à l'enregistrement audio et ajoute que le FBI "doit être curieux de savoir comment nous sommes capables de lire en permanence leurs communications internes, depuis longtemps maintenant".

 

UNE INFORMATION OBTENUE ILLÉGALEMENT

"L'information était uniquement destinée aux responsables des forces de l'ordre et a été obtenue illégalement", a indiqué le FBI dans un communiqué. La police fédérale ajoute qu'une enquête a été ouverte pour identifier et poursuivre ces responsables en justice. Le FBI précise que son système informatique n'a pas été "violé" à cette occasion. La police britannique Scotland Yard a pour sa part déclaré à l'AFP "examiner" les informations de presse.

Le courriel joint à la vidéo invite des membres des forces de l'ordre européennes à participer à cette conférence téléphonique pour "discuter des enquêtes en cours relatives à Anonymous, Lulzsec, Antisec et d'autres groupes" de pirates informatiques.

Le courrier, qui donne des détails pour accéder à la conférence téléphonique a été envoyé à des responsables des polices du Royaume-Uni, de France et des Pays-Bas notamment, mais les seuls participants à s'identifier dans la vidéo se présentent comme des membres du FBI et de Scotland Yard.

 

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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 13:52

LEMONDE.FR avec AFP | 03.02.12 | 09h33   •  Mis à jour le 03.02.12 | 11h40

 
 

 

Des agriculteurs ont dispersé des sacs de blé, des bouteilles de lait, du pain et des légumes, devant les portes du ministère de l'écologie, vendredi matin 3 février.

Des agriculteurs ont dispersé des sacs de blé, des bouteilles de lait, du pain et des légumes, devant les portes du ministère de l'écologie, vendredi matin 3 février.Reuters/JACKY NAEGELEN


Ils n'ont pas hésité à braver le froid polaire qui s'est abattu sur Paris vendredi matin. Des agriculteurs sont venus manifester contre la politique environnementale du gouvernement devant le ministère de l'écologie. Les manifestants, au nombre d'une cinquantaine, sont arrivés devant le ministère, boulevard Saint-Germain vers 7 heures, répondant à un appel des syndicats agricoles FDSEA et Jeunes Agriculteurs d'Ile-de-France. La police, parvenue sur les lieux une vingtaine de minutes plus tard, s'est déployée autour d'eux.

 

"On court la même course (que les concurrents étrangers, notamment l'Allemagne) avec des boulets aux pieds", a déclaré Grégoire De Meau, président des Jeunes Agriculteurs d'Ile-de-France. Le syndicat entendait avec ce geste "dénoncer la surenchère environnementale française". Arrivés avec plusieurs camions-benne, les manifestants ont déversé devant l'entrée principale du ministère ainsi que sur trois des quatre voies du boulevard Saint Germain, dans le centre de la capitale, de la terre ainsi que des bottes de paille, entravant la circulation.

 

 

Les syndicats d'agriculteurs ont également brandi des affiches de Nathalie Kosciusko-Morizet, chaussée de lunettes rouges rappelant celles d'Eva Joly, candidate écologiste à la présidentielle.

Les syndicats d'agriculteurs ont également brandi des affiches de Nathalie Kosciusko-Morizet, chaussée de lunettes rouges rappelant celles d'Eva Joly, candidate écologiste à la présidentielle.Reuters/JACKY NAEGELEN


Ils ont également posé des affiches à l'effigie de la ministre de l'environnement, Nathalie Kosciusko-Morizet, chaussée au moyen d'un photo-montage de lunettes rouges rappelant celles d'Eva Joly, candidate d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) à la présidentielle. Ces affiches portaient le slogan "Stop, touche pas à ma terre". Au pied d'un arbre mort, une pancarte explique qu'il s'agit du "résultat de la politique de NKM". Quelques mètres plus loin, les agriculteurs ont déposé des sacs de blé, des bouteilles de lait, du pain et des légumes (choux, poireaux, etc.) avec une pancarte "L'agriculture nous nourrit". La manifestation s'est dispersée dans le calme vers 8 h 30, laissant place à des engins de déblaiement de la police.

 

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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 13:40

LEMONDE.FR avec AFP | 03.02.12 | 11h26

 
 

Le groupe de pirates informatiques Anonymous a attaqué, vendredi 3 février, le site Internet du ministère de la justice grec pour protester contre la politique d'austérité de ce pays et contre son adhésion à des mesures internationales de lutte contre le piratage sur la Toile. "Vous faites peser une nouvelle dictature sur votre peuple en permettant aux banquiers et aux monarques de l'Union européenne de le réduire en esclavage à la fois politiquement et économiquement", a accusé le groupe dans une déclaration que l'on peut lire sur le site Web du ministère. "La démocratie est née dans votre pays et maintenant vous la tuez", a-t-il ajouté. Sous la férule de l'UE et du FMI, le gouvernement d'Athènes a mis en place un plan très sévère de restrictions économiques, et la Grèce, qui se retrouve avec près de 900 000 chômeurs, affronte une grave récession.

 

Les "hackers" d'Anonymous menacent de rendre inutilisables les sites du ministère, mais aussi ceux des médias du pays, jusqu'à ce que la Grèce se retire de l'Accord commercial anticontrefaçon (ACTA), signé le 26 janvier et qui crée des normes internationales pour la protection de la propriété intellectuelle et des droits d'auteur. La Grèce est l'un des 22 pays de l'UE à avoir contresigné ce texte multilatéral, dépeint par ses opposants comme une atteinte potentielle grave à la liberté d'expression et aux droits des utilisateurs de la Toile. "L'ensemble des médias grecs seront la prochaine cible", a prévenu Anonymous, affirmant détenir "la plupart des mots de passe internes des sites Web des médias" en question. La police grecque a fait savoir qu'elle tentait de repérer d'où venait l'attaque cybernétique. "L'enquête est en cours. Nous sommes en train de remonter la piste électronique", a-t-elle indiqué.

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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 14:37

LEMONDE.FR avec AFP | 02.02.12 | 07h55

 
 

 

L'enseigne d'un magasin Marionnaud à Paris en 2006.

L'enseigne d'un magasin Marionnaud à Paris en 2006.AFP/FRANCK FIFE


Marionnaud comparaît jeudi 2 février à midi devant le tribunal de grande instance de Paris, assigné en référé par les salariés d'un sous-traitant logistique qui accusent le groupe de ne pas respecter ses obligations en fermant cette plateforme et en supprimant 75 emplois. Les salariés du site de la société CEPL de Courtabœuf dans l'Essonne reprochent au parfumeur, qui avait externalisé cette plateforme logistique en 2006, de confier à une autre entreprise ces activités à partir d'avril. Le parfumeur comparaîtra au civil.

Les salariés "ont saisi le tribunal de grande instance de Paris afin que Marionnaud respecte son obligation de reprendre les contrats de travail attachés à son activité logistique et empêche des licenciements particulièrement injustifiés comme la loi le lui impose", explique un communiqué du délégué syndical CFDT, Guy-Samuel Nyoumsi. "Depuis le départ, Marionnaud reste sur ses positions et se désintéresse totalement de ses ex-salariés toujours affectés à son activité logistique", ajoute ce communiqué. Selon M. Nyoumsi, le Syndicat commerce interdépartemental de la CFDT s'est constitué partie civile dans cette affaire. L'avocat des salariés, Me Roger Koskas, demande que le parfumeur "reprenne les salariés", a-t-il précisé. Contacté par l'AFP, Marionnaud a confirmé la date de l'audience.

En décembre 2011, environ 70 salariés de la plateforme avaient fait grève pendant douze jours pour demander l'organisation d'une réunion tripartite, qui n'a pas eu lieu.

 

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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 14:28

LEMONDE.FR avec AFP | 01.02.12 | 18h31

 
 

 

Anne Lauvergeon, alors présidente d'Areva, a été remerciée en juin 2011.

Anne Lauvergeon, alors présidente d'Areva, a été remerciée en juin 2011.AFP/JOEL SAGET


L'organisation Transparence International France (TI France) a déposé plainte mercredi contre X pour espionnage en marge de l'affaire d'espionnage chez Areva, a-t-on appris mercredi 1er février auprès de son avocat, Jean Tamalet. La plainte "concerne des agissements portant gravement atteinte" aux intérêts de l'ONG, selon un communiqué de TI France.

La plainte fait suite aux révélations publiées récemment dans la presse "selon lesquelles une société spécialisée dans l'investigation privée, la société suisse Alp Services, aurait remis à l'entreprise Areva un devis portant sur l'espionnage de trois ONG, dont Transparency International", écrit l'organisation. TI France "souhaite que l'enquête fasse toute la lumière sur les circonstances précises dans lesquelles ce devis a pu être réalisé et sur l'implication éventuelle de l'entreprise Areva", poursuit-elle.

Le 4 janvier, Greenpeace a également déposé une plainte contre X visant Areva, qu'elle accuse "d'intrusion frauduleuse dans son système informatique". Les deux plaintes font suite à la révélation par la presse d'un rapport "confidentiel" de mars 2011 également rédigé par la société suisse Alp Service. Me Jean Tamalet a souhaité que les deux plaintes soient jointes.

Dans un autre volet de cette affaire, l'ex-patronne d'Areva, Anne Lauvergeon, a porté plainte contre X, visant indirectement le groupe nucléaire, pour des écoutes illégales présumées à l'encontre de son mari, Olivier Fric.

 

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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 15:03

 

 

Depuis plus d'un an et demi le collectif des usagers et les salariés de la maternité des Lilas s'est battu pour la reconstruction de la maternité. Le projet pourtant pérenne, soutenu par de nombreux élus , se heurtait à l'opposition de l'agence régionale de santé dirigée par Claude Evin.

L'agence régionale de santé d'Ile-de-France a joué un jeu malsain et indigne : ce projet de reconstruction bouclé depuis longtemps était menacé par l'absence de décision, mettant à rude épreuve le courage et les nerfs des travailleurs de la maternité et méprisant la population de Seine-Saint-Denis , alors que cet établissement est emblématique d'un accueil respectueux des couples, favorisant les meilleures conditions de la naissance et aidant les femmes dans leur libre choix de la maternité.

La mauvaise volonté de l'ARS et la volonté manifeste de diminuer encore l'offre de soins a bien failli mettre en péril toute reconstruction future : les taux négociés avec les banques étaient arrivés à échéance et n'étaient plus garantis, ce qui mettait par terre tout l'équilibre financier du projet, alors même que la ville des Lilas avait mis le terrain adéquat à disposition.

Mais la détermination des salariés et des usagers - en grande partie des femmes - a entrainé élus, personnalités politiques, médias à parler et à faire parler des Lilas, pour qu'ils refleurissent ! Cette résistance acharnée s'est traduite par le recul de l'ARS qui a enfin donné son accord pour la reconstruction.

Cette victoire ne doit pas faire oublier que bien d'autres maternités sont menacées par la politique délétère des ARS, bras armé du gouvernement . Les Bluets ... St Antoine ... La Seyne-sur -Mer ... Brive et tant d'autres menacées de fermeture ou de "partenariat public-privé" qui revient à rançonner l'hôpital public et à mettre nombre de couples à plus de 45 kilomètres de distance d'un lieu pour accoucher

Les maternités qui subsistent se transforment en accouchoirs ou usines à bébés .Les femmes y sont priées de rentrer chez elles parfois au bout de deux jours. La naissance se transforme en acte technique. Les complications de jaunisse du nourisson se multiplient, car cette maladie qui se déclare en général au 4 ° jour de vie n'est plus immédiatement détectée à la maternité comme lorsque les mères et les bébés y restaient plus longtemps.

Rappelons quelques chiffres  : la France comptait 1 379 maternités en 1975, 584 début 2008 et moins de 540 aujourd'hui. Ces suppressions s'accompagnent presque toujours de la disparition des centres d'IVG, limitant de fait le droit à l'avortement.

La victoire des Lilas vient s'ajouter à d'autres: Des batailles juridiques ont été remportées comme à Lannemezan, Valréas, et des succès obtenus comme pour les maternités de Carhaix, Decazeville, Saint-Affrique, le centre d'IVG de Tenon à Paris.

C'est un encouragement à continuer de se battre !...

°°
Un rendez-vous a lieu le 4 février, de 11h à 12h30, devant l'hôpital Saint-Antoine
(rue du Faubourg Saint-Antoine, métro Faiherbe Chaligny)

> la chanson de Catherine Ringer pour la Maternité des Lilas:

> voir 

http://www.la-maternite-des-lilas-vivra.com/

"La Maternité des Lilas où ça? AUX LILAS

LA MATERNITE DES LILAS VIVRA  !!!!!!! NOUS AVONS GAGNE!! LA MATERNITE DES LILAS VIVRA AUX LILAS!!!

UN GRAND MERCI A TOUS POUR VOTRE MOBILISATION, VOS ACTIONS AU QUOTIDIEN,..."

suite ici


et aussi:

http://www.collectif-maternite-des-lilas.org/

http://www.ars.iledefrance.sante.fr/Internet.iledefrance.0.html

 


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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 14:44

LEMONDE.FR avec AFP | 31.01.12 | 06h23   •  Mis à jour le 31.01.12 | 15h44

 
 

 

Manifestation de stagiaires et formateurs de l'IUFM d'Aquitaine, le 13 février 2009, devant le rectorat de Bordeaux, contre la réforme de la formation des maîtres.

Manifestation de stagiaires et formateurs de l'IUFM d'Aquitaine, le 13 février 2009, devant le rectorat de Bordeaux, contre la réforme de la formation des maîtres.AFP/PIERRE ANDRIEU


Les enseignants sont de nouveau appelés à faire grève et à participer à une "manifestation nationale à Paris", mardi 31 janvier, pour réclamer le retrait du projet de réforme de leur évaluation et dénoncer les 14 000 suppressions de poste de la rentrée 2012. Peu avant 14 h 30, plusieurs milliers d'enseignants commençaient à défiler à Paris, derrière une banderole exigeant le "retrait du projet d'évaluation et l'arrêt des suppressions de postes".

Selon une estimation du ministère de l'éducation nationale, les enseignants du primaire sont 15,55 % à faire grève et ceux des collèges et lycées 12,41 %. Par type d'établissement du secondaire, il y a 15,43 % d'enseignants en grève dans les collèges, 8,72 % dans les lycées professionnels et 9,61 % dans les lycées généraux et technologiques, précise le ministère.

Le projet de réforme de l'évaluation et de l'avancement des enseignants, que le ministère souhaite mettre en œuvre à la rentrée, avait déjà donné lieu à une grève et des défilés le 15 décembre 2011. Sur les 14 000 postes qui doivent être supprimés à la rentrée, 6 550 le sont dans les collèges et lycées et 5 700 dans le primaire.

 

 LE CHEF D'ÉTABLISSEMENT, SEUL ÉVALUATEUR

La mobilisation contre le projet ministériel d'évaluation est appelée par le SNES-FSU (principal syndicat du secondaire), Force ouvrière et le Snalc, et la fronde contre les suppressions de poste par les mêmes syndicats auxquels, le Snuipp-FSU – premier syndicat dans le primaire – s'est rallié.

A Paris, la manifestation est partie à 14 heures de la Sorbonne, en direction de Bastille, mais des défilés sont aussi prévus en province selon le Snuipp. La mobilisation va surtout toucher les collèges et les lycées, le projet de réforme de l'évaluation est en effet ressenti avec davantage d'acuité dans le secondaire, où le chef d'établissement deviendrait le seul évaluateur. Jusqu'alors, les professeurs avaient une double notation : administrative, par le chef d'établissement, et pédagogique, la plus importante, par l'inspecteur régional, formé dans la discipline des collègues qu'il inspecte.

Selon le Snuipp, l'appel à la grève sera suivi dans les écoles primaires de cinquante-deux départements, avec des taux de grévistes s'échelonnant de 10 % (Haute-Corse, Lot) à 65 % dans le Cher. A Paris, il devrait être de 40 %. Les suppressions dans le primaire cristallisent les inquiétudes. Pour le Snuipp, la journée de mardi constitue un "temps fort" et s'inscrit dans le cadre d'un "appel à cent une grèves et manifestations dans toute la France".

 

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 15:31
Graffitis 30/01/2012 à 13h02
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La façade de la Hadopi tagguée par des Anonymous (Grégory Gutierez/CC)

 

Les Anonymous sont coutumiers du défaçage de sites internet. Mais c'est la facade bien réelle de la Hadopi – dans le XIVe arrondissement de Paris – qui a été visée cette nuit.

Ils y ont tagué le logo du groupe de hackers Anonymous ainsi qu'une partie de leur devise – « We are legion » (nous sommes légion). Un internaute a immortalisé ce « piratage », qui est probablement déjà effacé.

 


Le slogan des Anonymous devant le siège de la Hadopi (Grégory Gutierez/CC)

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