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25 mars 2012 7 25 /03 /mars /2012 17:43
Manifestation de motards en colère à Paris

rtl.fr - Créé le 25/03/2012 à 18h01


Les motards s'étaient donnés rendez-vous devant le château de Vincennes, entre autres

Les motards s'étaient donnés rendez-vous devant le château de Vincennes, entre autres / AFP

Plusieurs milliers de motards se sont rassemblés dimanche après-midi à trois entrées de Paris, porte de Montreuil, porte d'Orléans et sur l'esplanade du château de Vincennes pour interpeller les candidats à la présidentielle et protester contre des réformes les concernant. Ecouter       Fabien Thelma | 25/03/2012 - 18h24 écouter A un mois du premier tour de l'élection présidentielle, les motards réclament une autre politique de sécurité routière   Les motards en colère demandent une "autre politique de sécurité routière"

Selon Fabrice Vidal, de la Fédération Française des Motards en Colère (FFMC), près de 14.000 personnes devaient participer à ce défilé en deux roues dans Paris, avant d'atteindre la place de la Concorde à 18h.
  
Samedi, près de 20.000 motards, selon la FFMC, avaient déjà manifesté samedi aux quatre coins de la France pour promouvoir "une autre politique de sécurité routière".

"Ces cinq dernières années, il n'y a pas eu plus d'éducation routière à l'école, de vraie prise en compte des usagers vulnérables mais il y a eu plus de radars, des sanctions judiciaires sans cesse renforcées, des routes secondaires qui se dégradent, des tarifs d'autoroutes qui flambent, des concertations avec les associations ne débouchant sur rien d'autre qu'une obligation de brassard rétro-réfléchissant et une nouvelle menace de perte de points à la clé", a déclaré le président de la FFMC Paris et de la petite couronne, Jean-Marc Belotti.

"Pour les brassards réfléchissants de 10 cm sur 15 cm, nous voulons que cela soit une préconisation, pas une obligation", a ajouté M. Belotti.
  
"Le gouvernement souhaite évoquer la nécessité pour les conducteurs de deux roues motorisés de porter des gants, des bottes, des vêtements protégeant le corps, nous recommandons de porter ces équipements, mais nous refusons qu'il y ait obligation", a t-il poursuivi.

La FFMC a rédigé un manifeste, un livret de 16 pages qui agrège sur cinq axes les attentes des motards : le conducteur, le véhicule, la route, la réglementation, le sport et les loisirs.

 

 

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Manifestations des motards en colère : Les détails

 

Les motards ont manifesté partout en France samedi pour promouvoir "une autre politique de sécurité routière". Combien étaient-ils et comment se sont passées les manifs. Voici les détails, secteur par secteur.

Démonstration de force des motards partout en France
Démonstration de force des motards partout en France MaxPPP/philippe pauchet

La revendication des motards était claire et annoncée depuis plusieurs jours : promouvoir « une autre politique de sécurité routière ». A moins d'un mois du premier tour de la campagne présidentielle, la fédération française des motards en colère (FFMC) voulait afficher sa détermination. Il fallait « rappeler aux candidats à l'élection présidentielle que la sécurité routière n'est pas juste une affaire de "bons" ou de "mauvais" chiffres collés sur une courbe de mortalité en baisse depuis quarante ans, pour justifier ensuite toujours plus de verbalisations », peut-on lire sur son site internet. La FFMC a également rédigé son manifeste, un livret de 16 pages qui agrège sur cinq axes les attentes des motards : le conducteur, le véhicule, la route, la réglementation, le sport et les loisirs. Dans toutes les villes de France, la participation à ces manifestations a été forte.

Sud-Ouest

Quelque 6.000 motards selon les organisateurs, 3.500 selon la police, se sont rassemblés à Bordeaux en provenance de Gironde, de Charente, de Charente-Maritime, des Deux-Sèvres et de Vienne. A Pau, environ un millier ont circulé en cortège dans la ville. Des rassemblements ont eu également lieu à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) et dans les Landes où 150 motards ont été dénombrés. A Agen, le rassemblement a été annulé en raison du plan vigipirate écarlate instauré après les meurtres de Toulouse et Montauban mais levé samedi en milieu de journée par le ministre de l'Intérieur.

Sud-Est

Plus de 3.500 motards, selon les organisateurs, et 2.600 selon la préfecture du Gard, se sont réunis à Nîmes. Ils arrivaient du Languedoc-Roussillon et de Provence-Alpes-Côte d'Azur, 500 étant partis de Marseille samedi matin pour rejoindre le Gard via Avignon. Une délégation a été reçue dans l'après-midi en préfecture. Une autre délégation de 20 motos a pris la route pour Paris afin de participer à la manifestation de dimanche.

Lyon

2.500 motards ont défilé en cortège encadré par la police dans le centre de Lyon en klaxonnant et en faisant vrombir les moteurs, perturbant la circulation, avant de se disperser en fin d'après-midi.

Ouest

2.000 motards à Quimper (1.500 selon la police), après une opération escargot depuis Brest, 1.200 à Rennes et 1.100 à Nantes. Près de 200 motards étaient également réunis à Montargis (Loiret) et à Laval (Mayenne), plusieurs centaines dans le centre-ville d'Angers (Maine-et-Loire) au Mans (Sarthe) et à Caen (Calvados) ainsi que 300 à Lorient (Morbihan). A Chartres, police et organisateurs ont comptabilisé quelque 1.200 motos dans le cortège qui a sillonné la ville.

Nord

Entre 2.000 et 5.000 motards selon la préfecture et les organisateurs se sont rassemblés à Lille avant de prendre la direction de Dunkerque à vitesse réduite sur l'autoroute A25, ne causant que « de légers ralentissements », selon le CRICR. A Amiens, ils étaient 1.200 manifestants et ont recouvert les radars installés aux feux rouges de sacs poubelles. Ils ont également marqué leur emplacement d'un grand R au sol, plaidant pour « une véritable réflexion sur la sécurité routière en général ».

Nord-Est

A Mulhouse (Haut-Rhin) ils étaient environ 800 manifestants et 1.500 à Strasbourg. Ils ont mené une opération escargot sur l'autoroute A4, provoquant plusieurs kilomètres de bouchon.

Actu France-Soir
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Libération - Hier à 21h00 (Mis à jour aujourd'hui à 10h18)

20 000 motards en colère interpellent les candidats à la présidentielle

Près de 20.000 motards ont manifesté samedi aux quatre coins de la France pour promouvoir "une autre politique de sécurité routière" dans le cadre de la campagne présidentielle, à l'appel de la fédération française des motards en colère (FFMC).

L'objectif affiché par la FFMC pour cette mobilisation était de "rappeler aux candidats à l'élection présidentielle que la sécurité routière n'est pas juste une affaire de "bons" ou de "mauvais" chiffres collés sur une courbe de mortalité en baisse depuis quarante ans, pour justifier ensuite toujours plus de verbalisations", peut-on lire sur son site internet.

La FFMC a également rédigé son manifeste, un livret de 16 pages qui agrège sur cinq axes les attentes des motards : le conducteur, le véhicule, la route, la réglementation, le sport et les loisirs.

Il comporte notamment des demandes d'amélioration de la formation des conducteurs auto et moto, des infrastructures routières et des équipements pilote, ainsi qu'un meilleur accès aux circuits de vitesse et tout-terrain.

Pour diffuser ce message, dans le Sud-Ouest, quelque 6.000 motards selon les organisateurs, 3.500 selon la police, se sont rassemblés à Bordeaux en provenance de Gironde, de Charente, de Charente-Maritime, des Deux-Sèvres et de Vienne.

A Pau, environ un millier ont circulé en cortège dans la ville. Des rassemblements ont eu également lieu à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) et dans les Landes où 150 motards ont été dénombrés.

A Agen, le rassemblement a été annulé en raison du plan vigipirate écarlate instauré après les meurtres de Toulouse et Montauban mais levé samedi en milieu de journée par le ministre de l'Intérieur.

"Le préfet nous a remercié de notre attitude responsable", a indiqué le coordinateur de la FFMC 47, Jérôme Pentolini qui a remis en préfecture le manifeste de la FFMC.

Dans le Sud-Est, plus de 3.500 motards, selon les organisateurs, et 2.600 selon la préfecture du Gard, se sont réunis à Nîmes. Ils arrivaient du Languedoc-Roussillon et de Provence-Alpes-Côte d'Azur, 500 étant partis de Marseille samedi matin pour rejoindre le Gard via Avignon.

Une délégation a été reçue dans l'après-midi en préfecture. Une autre délégation de 20 motos a pris la route pour Paris afin de participer à la manifestation de dimanche.

A Lyon, quelque 2.500 motards ont défilé en cortège encadré par la police dans le centre de Lyon en klaxonnant et en faisant vrombir les moteurs, perturbant la circulation, avant de se disperser en fin d'après-midi.

Dans le Grand-Ouest, de nombreuses manifestations ont eu lieu réunissant, pour les plus importantes, 2.000 motards à Quimper (1.500 selon la police), après une opération escargot depuis Brest, 1.200 à Rennes et 1.100 à Nantes.

Près de 200 motards étaient également réunis à Montargis (Loiret) et à Laval (Mayenne), plusieurs centaines dans le centre-ville d'Angers (Maine-et-Loire) au Mans (Sarthe) et à Caen (Calvados) ainsi que 300 à Lorient (Morbihan). A Chartres, police et organisateurs ont comptabilisé quelque 1.200 motos dans le cortège qui a sillonné la ville.

Dans la plupart de ces rassemblements, des pancartes rappelaient que "les motards sont également des électeurs".

Dans le Nord, entre 2.000 et 5.000 motards selon la préfecture et les organisateurs se sont rassemblés à Lille avant de prendre la direction de Dunkerque à vitesse réduite sur l'autoroute A25, ne causant que "de légers ralentissements", selon le CRICR.

Les motards en colère ont ensuite simulé un vote en glissant un bulletin en forme de carte électorale "un motard = un vote".

A Amiens, ils étaient 1.200 manifestants et ont recouvert les radars installés aux feux rouges de sacs poubelles. Ils ont également marqué leur emplacement d'un grand R au sol, plaidant pour "une véritable réflexion sur la sécurité routière en général".

Enfin, dans le Nord-Est, les plus importantes manifestations se sont déroulées à Mulhouse (Haut-Rhin) avec environ 800 manifestants et à Strasbourg avec 1.500 participants qui ont mené une opération escargot sur l'autoroute A4, provoquant plusieurs kilomètres de bouchon.

A Mulhouse, une petite délégation a été reçue à la sous-préfecture. A l'issue de l'entrevue les motards ont effectué un lâcher de ballons pour symboliser "les votes qui s'envolent".

(AFP)

 

 

 

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25 mars 2012 7 25 /03 /mars /2012 16:31

 

Le Monde.fr avec AFP | 25.03.2012 à 18h12 • Mis à jour le 25.03.2012 à 18h16

 
Marche contre le racisme et l'antisémitisme, le 25 mars à Paris.

 

Plusieurs milliers de personnes se sont constituées en marches silencieuses, ce dimanche 25 mars, dans plusieurs villes de France, pour rendre hommage aux victimes de Mohamed Merah, le tueur qui a sévi à Toulouse et Montauban.

À Paris, des milliers de personnes ont répondu à l'appel de la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra), de SOS Racisme, de l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) et de l'Association française des victimes du terrorisme (AFVT) et ont organisé marche silencieuse "contre le racisme, l'antisémitisme et le terrorisme". Parmi eux, quelques élus, dont Harlem Désir, le numéro 2 du Parti socialiste, et des représentants du Front de gauche et d'EELV, ainsi que des personnalités comme Yannick Noah et Jane Birkin.

À Toulouse, ville du sud-ouest la plus touchée par les meurtres, la communauté juive devait se réunir dans le quartier de la Roseraie et se recueillir devant l'école juive Ozar Hatorah. C'est devant cette école que Jonathan Sandler, professeur de religion, ses deux fils Arieh, 5 ans, et Gabriel 4 ans, ainsi que Myriam Monsonego, 7 ans, ont été abattus le 19 mars.

À Strasbourg, en Alsace, 300 personnes se sont rassemblées devant la synagogue. Sous un soleil printanier, sept bougies ont été allumées par sept enfants, à la mémoire des victimes. La prière des morts a été prononcée et le rassemblement a été conclu par une minute de silence.

À Lyon, dans le Rhône, environ 200 personnes se sont rassemblées devant la mairie sur la façade de laquelle deux banderoles avaient été déployées, l'une appelant à refuser "le racisme, l'antisémitisme, la haine des étrangers et l'intégrisme", l'autre énumérant la liste des victimes. Avant d'être abattu lors d'un assaut de la police, le tueur, Français d'origine algérienne âgé de 23 ans, au parcours de délinquant reconverti en moujahid, s'était réclamé d'Al-Qaida.

"Notre pays vient de connaître une des pires tragédies de son histoire récente et nous en sommes tous profondément marqués", a déclaré le sénateur et maire de Lyon, Gérard Collomb. C'est "une tragédie qui nous accable et nous interpelle en même temps", a-t-il ajouté, se demandant "comment une société comme la nôtre peut-elle engendrer un tel monstre froid ?" Le président de la Licra, l'avocat lyonnais Alain Jakubowicz, a de son côté dénoncé "ces fous de Dieu qui ne font que bafouer leur Dieu". "Hier, c'était l'idéologie nazie qui tuait les enfants juifs, aujourd'hui c'est le fanatisme religieux. Quelle différence ?", a-t-il lancé.

 

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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 22:07

Après la tuerie de Toulouse, «la position de la société française toute entière doit être forte et claire, elle doit être celle de l’adhésion renouvelée aux valeurs de la démocratie, exprimée par les dirigeants politiques comme par ceux de la société civile et par tous les citoyens», plaident quinze dirigeants antiracistes européens.

 


 

Nous, dirigeants antiracistes de toute l’Europe, sommes horrifiés par les ignobles actes de terrorisme islamiste qui ont frappé la France cette semaine, et qui sont marqués du sceau du racisme et de l’antisémitisme.

Ces assassinats terroristes sont motivés par une idéologie à la base de laquelle se trouvent la haine du juif, la haine des «Croisés», la haine de l’Occident, et qui prône la guerre à l’intérieur même de nos sociétés. Son objectif est d’éliminer ou de soumettre ceux qui sont attachés aux valeurs de la démocratie, notamment l’égalité entre tous les individus, la liberté de pensée, le respect de la vie.

Ils ont lieu en France alors qu’un climat délétère est entretenu par les groupes et partis d’extrême-droite et leurs relais depuis de nombreux mois dans le pays comme dans le reste de l’Europe. Des parties entière de la population européenne sont stigmatisées, notamment ceux désignés comme musulmans. Le fantasme de la «lutte contre l’islamisation de l’Europe» nourrit ces discours de l’extrême-droite européenne qui alimente un esprit de guerre civile européenne.

En ce sens, l’islamisme et le racisme adoptent la même vision de la société et alimentent le même esprit de guerre civile sur notre continent.

Face à ces deux tentations totalitaires et racistes, nous rejetons toute idée de clash des civilisations et réaffirmons notre attachement aux valeurs de la démocratie, en France comme partout en Europe.

Aujourd’hui, l’Europe entière regarde la France avec inquiétude mais aussi avec espoir.

Dans ces moments où la cohésion de la société est attaquée et où les tensions se font fortes, deux perspectives s’offrent à la société française.

La première est la réaction de l’ensemble de la société norvégienne à la suite du massacre d’Utoya et d’Oslo cet été: «Plus de démocratie!» comme l’avait formulé le premier ministre, Jens Stoltenberg, à l’unisson de la société rassemblée autour de ces valeurs.

La deuxième est la très faible réaction de la société hongroise, malgré la mobilisation des défenseurs des droits de l’homme, à la suite des meurtres de Roms dans le pays. La société hongroise est en pleine déliquescence et l’Etat sombre chaque jour un peu plus dans un système antidémocratique.

La position de la société française toute entière doit être forte et claire, elle doit être celle de l’adhésion renouvelée aux valeurs de la démocratie, exprimée par les dirigeants politiques comme par ceux de la société civile et par tous les citoyens.

Cette réaction est d’une importance nationale bien sûr, mais, bien au-delà, elle sera un signal important de victoire de la démocratie contre le terrorisme, contre le racisme et l’antisémitisme, que toute l’Europe espère et attend.

 

Benjamin Abtan, Président du European Grassroots Antiracist Movement – EGAM / Mouvement antiraciste européen
Dominique Sopo
, Président de SOS Racisme (France)
Angela Scalzo, Secrétaire Générale de SOS Razzismo (Italie)
Maja Micic, Directrice de Youth Initative for Human Rights – Serbia (Serbie)
Kari Hélène Partapuoli, Directrice du Centre Antiraciste (Norvège)
Marton Udvari, Directeur des Relations Internationales de NEKI (Hongrie)
Mario Mazic, Directeur de Youth Initiative for Human Rights – Croatia (Croatie)
Janette Gronfors, Président du réseau Rasmus (Finlande)
Aldo Merkoci, Responsable des Relations Internationales du Mjaft ! (Albanie)
Alma Masic, Directrice de Youth Initative for Human Rights – Bosnia (Bosnie)
Sigita Zankovska-Odina, Chercheuse au Centre Letton pour les Droits de l’Homme (Lettonie)
Raba Gjoshi, Directrice de Youth Initative for Human Rights – Kosovo (Kosovo)
Boris Raonic, Directeur de Civic Alliance (Monténégro)
Merle Haruoja, Membre du Bureau de l’Institut Estonien pour les Droits de l’Homme (Estonie)
Ahmed Moawia, Coordinateur du Forum grec des migrants (Grèce)

 

 

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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 21:50

 

 

Une marée humaine. Parents, professeurs et étudiants participent à l'une des plus importantes manifestations qu'a connues Montréal

 

Ledevoir.com- Lisa-Marie Gervais   23 mars 2012  
La manifestation monstre d’hier passera à l’histoire, entre autres pour s’être déroulée de façon exemplaire, de l’aveu même des policiers.<br />
Photo : Jacques Nadeau - Le Devoir
La manifestation monstre d’hier passera à l’histoire, entre autres pour s’être déroulée de façon exemplaire, de l’aveu même des policiers.

Des appuis de profs, de parents et d'élèves du secondaire, et une journée de chaleur presque miraculeuse dans un printemps d'exception. Les étudiants ne pouvaient espérer mieux pour leur grande manifestation nationale, l'une des plus importantes qu'a connues Montréal, qui s'est déroulée hier après-midi de façon exemplaire. Dans cet immense appel à se faire entendre, ils ont été 200 000 à crier non à la hausse des droits de scolarité. «Cette fermeté du gouvernement explique que le débat se tient dans la rue», a lancé une représentante de Profs contre la hausse, à une foule survoltée lors des discours d'avant-marche.

Mais alors que le mouvement a atteint les 300 000 étudiants en grève, perturbé la circulation, bloqué le port, réalisé une multitude d'actions artistiques et, surtout, une manifestation monstre qui passera à l'histoire, que peut-il y avoir de plus porteur encore? Le mouvement semble pourtant refuser de s'essouffler.

«Ce-n'est-qu'un-dé-but, conti-nuons-le-com-bat!» Scandé par les étudiants gonflés à bloc, le slogan a résonné longuement sur les murs de pierre et le béton du Vieux-Port, au terme de la protestation. «La grève commence aujourd'hui», pouvait-on lire sur une gigantesque banderole.

L'absence de révision du budget Bachand semble avoir ravivé la colère de plusieurs. «Je pense que c'est un début, surtout après la sortie du budget qui a totalement ignoré les étudiants. C'est pire qu'une insulte», a dit Marie-Frédérique Gagnon, étudiante au certificat en philosophie de l'Université Laval. «Mais c'est sûr qu'on sent que ça se polarise.»

«On ne connaît pas l'avenir, mais ça n'a pas l'air parti pour diminuer», a renchéri son camarade, Isabeau Legendre. Il rappelle que plusieurs associations ont déjà reconduit leur vote de grève

jusqu'au 3 avril. Plusieurs associations notamment de l'UQAM ont également adopté une résolution qui fera en sorte que le prochain vote de reconduction de la grève ne se tiendra que si la ministre de l'Éducation dépose une offre satisfaisante.

«Certains sont restés à la maison depuis le début et trouvent le temps long. C'est sûr qu'on aimerait retourner en cours», a reconnu Perrine Leblan, étudiante en création littéraire et en cinéma. «Mais on va probablement proposer de reconduire la grève jusqu'à ce que le gouvernement accepte de nous écouter.»

Contre la hausse, ils l'étaient tous, oui. Mais le message porté était plus vaste, une sorte de ras-le-bol généralisé. «On est ici par solidarité contre le gouvernement libéral et contre le gouvernement Harper. Ça fait des mois, des années qu'on attend cette manifestation!» s'est écrié Michel Lopez, en disant exprimer une exaspération au-delà des revendications étudiantes.

Selon le porte-parole de Québec solidaire Amir Khadir, le gouvernement Charest ne pourra plus tenir longtemps. «Je les ai sentis préoccupés. Ils ne vont pas l'afficher... mais ils sont dans le pétrin. Politiquement, je ne vois pas comment ils peuvent regarder les caméras et dire que tout va bien. C'est 200 000 personnes dans la rue, du soutien venu de toutes parts», a-t-il souligné.

Une manifestation exemplaire


Vers midi, des élèves des écoles secondaires ont commencé à affluer au square Philips. Une à une, les délégations étaient accueillies en triomphe par des applaudissements et des cris de liesse. Certains ont même bravé leur direction d'école et ont risqué la retenue pour être de la protestation. «On s'est fait stopper. C'était interdit de venir», a confirmé Arnaud Valade, élève de l'école Jean-XXIII. «On ira en retenue avec les autres, par solidarité», a-t-il assuré. Marie-Hélène Vallière était «excitée» d'être de la partie. «Dans ma famille, on est cinq enfants et on est quatre qui vont aller à l'Université. Ça revient vraiment cher pour mes parents», a souligné la jeune fille de 16 ans qui fréquente l'école Pierre-Laporte.

Peu après, vers 13h, forte des passagers de 90 autobus en provenance des régions et de milliers d'universitaires, de cégépiens et des autres manifestants venus en appui, la place du Canada était noire — plutôt rouge — de monde. La foule a mis du temps avant de se mettre en branle. Alors que les manifestants à la tête de la marche déambulaient dans la rue Berri, certains attendaient encore à la place du Canada.

De quoi impressionner le député du NPD de Rosemont-Petite-Patrie, Alexandre Boulerice, croisé en début de parcours. «C'est dans les grandes manifs que j'ai vues, a-t-il souligné en évoquant celle de 2003 contre la guerre en Irak. C'est le peuple de gauche qui se lève.»

Pétrie d'enthousiasme, cette vague humaine a déferlé pendant plus de quatre heures et s'est échouée dans le Vieux-Montréal. Les manifestants se sont dispersés dans le calme, sans qu'il y ait le moindre soubresaut de violence. On craignait que la manifestation se scinde en deux, mais à part des groupuscules qui ont tenté momentanément de s'écarter du trajet principal, il n'en fut rien. Le seul mouvement de perturbation d'hier a été le blocage du port de Montréal, en matinée.

Toutefois, sous les apparences, on a senti que les trois grands regroupements étudiants, soit la Fédération étudiante collégiale (FECQ), la Fédération étudiante universitaire (FEUQ) et la Coalition large de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE), ne filaient pas le parfait bonheur. «Bloquons la récupération. La FECQ et la FEUQ ne nous représentent pas», pouvait-on lire sur une immense banderole aperçue au détour d'une rue. En coulisse, de vives discussions ont éclaté entre les membres des deux fédérations et ceux de la CLASSE, qui voulaient être les seuls à avoir le mot de la fin. Combien de temps tiendra l'unité?

Pour l'instant, les étudiants rappellent que l'heure est à l'action. On promet des perturbations économiques et dans les circonscriptions libérales. «Étudiants, syndicats et partis de l'opposition vont travailler en étroite collaboration au cours des prochaines semaines pour mettre la pression qu'il faudra sur le gouvernement Charest afin de trouver une issue à cette grève», a promis Léo Bureau-Blouin, président de la FECQ. Et aussi longtemps possible, faire durer le printemps.

***

Avec la collaboration de Mélissa Guillemette et Louis Chaput-Richard

***

Quelques grandes dates

1969: McGill français: 10 000 personnes
1988: Loi 101: 25 000 personnes
1989: Loi 101: 60 000 personnes
1990: Fête nationale: 200 000 personnes
2001: Sommet des Amériques: 50 000 à 65 000 manifestants
2003: 200 000 personnes manifestent contre la guerre en Irak
2005: Grève étudiante: 80 000 personnes
2012: Grève étudiante: 200 000 personnes

— Source: Dave Noël - Le Devoir

 


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22 mars 2012 4 22 /03 /mars /2012 20:09

 

Midi-libre - FRANÇOISE CONDOTTA
20/03/2012, 11 h 32 | Mis à jour le 20/03/2012, 11 h 35

Les choses n’étaient déjà pas simples entre la mobilisation des défenseurs des animaux et le Carnaval des différences, deux manifestations programmées samedi 24 mars, avec un seul et même point de chute à 16 heures à la Maison carrée où chacun allait devoir jouer des coudes pour occuper le forum nîmois.... Mais l’annonce de la participation de Jean-Marie Le Pen, qui a décidé de s’inviter et de joindre sa voix à celles des amis des bêtes, fait d’ores et déjà grand bruit.

Aux cris de "ne laissons pas cette ville aux fachos", les organisateurs du Carnaval des différences (lequel rappelons-le a été créé en l’an 2000 sous l’impulsion de Ras l’Front en réaction à la montée du Front national) battent le rappel dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre toute forme de discrimination : "Soyons déguisés, soyons festifs... La 13e édition du Carnaval des différences se fera donc après cinq ans d’une politique nauséabonde et avec une manif avec l’extrême droite..."

Un amalgame que les défenseurs des animaux réfutent. Eux aussi ont appris par la presse la participation de Jean-Marie Le Pen à leur Marche pour les animaux. "Si nos organisations nationales ont interpellé les candidats à la présidence en leur faisant parvenir un manifeste, il n’a jamais été question de leur offrir une tribune." Claire Starozinski, qui coordonne cette manifestation sur le terrain nîmois, a immédiatement alerté Julien Sanchez et le Front national local. "Si Jean-Marie Le Pen ou un candidat devait se présenter pour participer à la Marche, nous, organisateurs, prendrions nos responsabilités et lui demanderions de quitter les lieux. Et cette décision n’est pas négociable." Quant à savoir si cette volonté sera respectée...

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22 mars 2012 4 22 /03 /mars /2012 18:36

Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 22.03.2012 à 18h37 • Mis à jour le 22.03.2012 à 20h24

 
Le texte, adopté par les députés le 6 mars 2012, crée une nouvelle carte d'identité électronique.

Le Conseil constitutionnel a censuré, jeudi 22 mars, invoquant l'atteinte au respect de la vie privée, la création d'un mégafichier qui était une disposition phare d'une proposition de loi instaurant une carte d'identité biométrique pour lutter contre les usurpations d'identité.

Les "Sages" ont estimé que ce fichier central "porte au droit au respect de la vie privée une atteinte qui ne peut être regardée comme proportionnée au but poursuivi". Ils évoquent notamment le caractère "sensible" des données enregistrées dans un tel fichier, et la possibilité de les interroger "à d'autres fins que la vérification de l'identité d'une personne".

Outre la disposition sur le fichier, le Conseil constitutionnel, qui a donné son feu vert à la nouvelle carte d'identité biométrique, a aussi censuré un article qui donnait à la carte nationale d'identité la fonction de signature électronique, "ce qui la transformait en outil de transaction commerciale", explique le Conseil dans un communiqué.

 

 "ATTEINTES MAJEURES AUX LIBERTÉS PUBLIQUES"

Si l'instauration d'un fichier, un "traitement de données à caractère personnel" dans le jargon juridique, est justifié par un motif d'intérêt général (lutte contre la fraude et sécurisation de la délivrance des titres), celui-ci porte atteinte au droit au respect à la vie privée, ont considéré les Sages, qui pointent en particulier la nature des données enregistrées (comme les empreintes digitales), l'ampleur du fichier (quasi-totalité de la population française) et "les caractéristiques techniques" qui permettent son interrogation à d'autres fins que la vérification de l'identité d'une personne.

Présentée à l'origine en juillet 2010 par les sénateurs UMP, Jean-René Lecerf et Michel Houel, cette proposition de loi a fait l'objet d'un bras de fer entre le Sénat, toutes tendances confondues, et la majorité de droite de l'Assemblée nationale et a donné lieu à de nombreuses navettes.

Les députés PS et du Front de gauche s'étaient élevés contre "les atteintes majeures aux libertés publiques" entraînées par ce fichier, insistant sur les réserves exprimées par la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL).

La CNIL avait rendu publiques, en octobre, ses observations - critiques mais à valeur purement consultative - sur la proposition de loi relative à la protection de l'identité.

Lire notre compte-rendu : Les députés créent un fichier recensant l'identité biométrique de chaque Français (abonnés)

Lire le post de blog : Le fichier des "gens honnêtes" repasse à l'Assemblée


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22 mars 2012 4 22 /03 /mars /2012 18:29

Le Monde.fr | 22.03.12 | 18h01

 Crédits : REUTERS/VINCENT KESSLER

Plusieurs centaines de métallurgistes du groupe ArcelorMittal ont manifesté jeudi 22 mars à Florange pour la "défense de l'industrie en France".
 Les manifestatns, au nombre de 800 selon la police, 2 000 selon les syndicats, étaient venus de toute la France mais également de la Belgique et du Luxembourg.
Etaient ainsi présentes des délégations des usines de Dunkerque, de Fos-sur-Mer, de Schifflange au Luxembourg  fermée mardi pour une durée "indéterminée" et de Liège en Belgique dont les hauts-fourneaux sont à l'arrêt depuis octobre 2011.
Des salariés de l'usine métallurgique Aperam (ex-ArcelorMittal), de Gueugnon et de la Fonderie du Poitou Aluminium d'Ingrandes, actuellement en redressement judiciaire, ont également pris part à cette journée voulue comme une "démonstration de force" par la CGT.
Les ArcelorMittal de Florange ont engagé le 20 février un mouvement d'occupation et de blocage du site pour obtenir un redémarrage des deux hauts-fourneaux de l'usine, en sommeil depuis plusieurs mois.
Cette mise en veille annonce, selon eux, une "mort programmée" de l'aciérie qui emploie près de 5 000 personnes. La direction assure, au contraire, que l'arrêt n'est que temporaire et imposé par la stagnation de la demande mondiale.
Le 28 mars, les métallos lorrains entameront une "marche sur Paris" où ils espèrent arriver le 6 avril.
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20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 13:51

60 millions de consommateurs publie chaque mois son actionnariat en gros caractères sur sa couverture: édité par l'Institut national de la consommation, le magazine consumériste appartient collectivement à tous les Français.

 

 L'INC est en effet un établissement public sans investisseur privé sous la tutelle du ministre de la consommation, c'est-à-dire, en ce moment, le secrétaire d'Etat Frédéric Lefebvre.

Mais le président du conseil d'administration de l'EPIC, Francis Amand, veut «pousser l'oisillon 60 hors du nid». Ce sont les mots qu'il a employé le 10 février en présentant un projet de filialisation du magzine: il faut «apprendre à voler de ses propres ailes sans le confort de l’appartenance à la sphère publique» et «isoler organiquement l’origine des pertes pour éviter qu’elles ne contaminent le parent sain », avait-il alors expliqué. Deux semaines plus tard, la direction présentait aux élus du personnel un projet assez avancé préparé par le cabinet Gide Loyrette Nouel, sur lequel le conseil d'administration devra se prononcer le 5 avril.

Les salariés de l'INC ont donc organisé vendredi 16 mars un vote interne où les trois-quarts des inscrits (83% des votants) se sont prononcés contre le projet de filialisation. « En quoi le fait d’être à l’INC vous apporte aujourd’hui ? En quoi ça vous permet de mieux choisir les sujets ?», leur avait demandé Francis Amand. Dans une lettre ouverte, les salariés lui avaient répondu: «Sachez, Monsieur, que l'appartenance de 60 à l'INC permet de donner à chaque article du journal le poids de l'expertise d'un ingénieur, d'un économiste ou d'un juriste, et de traiter des sujets graves qui ne seraient même pas évoqués dans un magazine de consommateurs purement commercial : les limites de la concurrence en assurance emprunteur, le prix et la qualité de l'eau, la géolocalisation des personnes dépendantes, pour ne prendre que des exemples récents. De même, la parole, les actes et les propositions des experts de l'INC sont toujours pris en considération dans les instances auxquelles ils participent, car leurs interlocuteurs savent que derrière eux se trouvent la puissance et l'influence de 60 Millions de consommateurs. Les priver de leur bras armé revient à affaiblir considérablement la portée de leur travail.»

Comment comprendre alors ce projet? Le magazine n'est certes pas dans la meilleure forme. Il se place bien derrière son concurrent, Que choisir?, qui s'octroie les trois quarts des ventes de la presse consumériste. La situation s'est même aggravée après l'arrêt des campagnes de réabonnement depuis 2009. En quatre ans, ceux-ci sont passés de 120.000 abonnés en 2009 à moins de 100.000 aujourd'hui. En 2010, les pertes ont avoisiné les 400.000 euros en 2010 et le cabinet MBV & associés avait prévu le même déficit pour l'exercice 2011 dans une étude commandée par la direction et facturée... plus de 200.000 euros. On sait aujourd'hui que les comptes 2011 sont finalement bénéficiaires et, au prix d'une campagne de réabonnement, les ventes ont commencé à remonter début 2012.

La même étude estimait qu'il fallait une vingtaine de millions d'euros d'investissements pour relancer le magazine et concluait que, pour trouver une telle somme, il fallait nécessairement permettre l'entrée dans le capital d'investisseurs privés. Le directeur général de l'INC, Eric Briat, avait tenté de lancer ce processus sans succès. Et à la fin de l'année dernière, il «n'est pas revenu de vacances», explique un salarié: il est retourné au ministère de l'agriculture.

Mais les partisans de la filialisation n'en sont pas resté là et un administrateur, Loïc Armand, qui préside la commission consommation du Medef, a tenté le coup de force au conseil d'administration du 8 décembre 2011. Il a indiqué qu'il ne voterait pas le budget 2012 si le conseil n'adoptait pas une résolution demandant à la direction générale de l'INC de préparer la filialisation du magazine. La résolution votée par les administrateurs, mais pas inscrite à l'ordre du jour, est aujourd'hui contestée par les salariés devant le tribunal administratif.

A partir de ce lundi, les salariés veulent lancer une nouvelle phase de mobilisation, alerter les médias et les politiques. Les candidats, bien sûr, mais aussi leur secrétaire d'Etat, Frédéric Lefebvre, puisque c'est lui qui est responsable de l'INC, ou, après le 6 mai, son successeur.

 

 

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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 13:52
Rue89 - Global Voices Online 19/03/2012 à 08h29
Global Voices"

Fred Petrossian · Traduit par Suzanne Lehn

 

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« We love you iranians »

 

Un message d'amour envoyé par les Israéliens aux Iraniens, cela dépasse la fiction depuis ces années de tension où les gouvernements iranien et israélien se menacent mutuellement sur tous les tons.

Et pourtant, on en trouve des exemples précis sur la campagne Facebook que vient de lancer Pushpin Mehina (Ronny de son vrai nom) sur sa page sur le thème :

« Nous ne bombarderons jamais votre pays. Nous vous aimons. »

Israël considère l'Iran comme une menace nucléaire potentielle à son existence même. Simultanément, les dirigeants iraniens clament que leur programme nucléaire est pacifique, tout en appelant à rayer Israël de la carte.

A la fois des Israéliens et des Iraniens sont en train de mettre en ligne des photos d'eux-mêmes avec le logo disant, soit « Iraniens nous vous aimons » soit « Israéliens nous vous aimons » et cela a attiré l'attention des média israéliens.

C'est pour un certain nombre, la première fois qu'ils entrent en contact direct avec un Israélien ou un Iranien, et des Iraniens ont émis des craintes des représailles de leur gouvernement.

« Je n'ai jamais rencontré d'Iranien »

Ronny de Tel Aviv, en Israël écrit :

« Au peuple iranien,

A tous les pères, mères, enfants, frères et soeurs. Pour qu'il y ait une guerre entre nous, il faut d'abord que nous ayons peur les uns des autres, que nous nous haïssions. Je n'ai pas peur de vous, je ne vous hais pas. Je ne vous connais même pas. Aucun Iranien ne m'a jamais fait de mal. Je n'ai même jamais rencontré d'Iranien… Si, un à Paris dans un musée. Un type sympa… Je vois parfois ici, à la télé, un Iranien. Il parle de guerre. Je suis sûr qu'il ne représente pas tous les Iraniens… Si vous voyez quelqu'un sur votre télévision parler de vous bombarder… soyez assuré qu'il ne nous représente pas tous. Pour tous ceux qui sentent de même, propagez ce message et aidez-le à atteindre les Iraniens. »

La beauté au-delà de la culture


« We love you too »...

 

Le message d'une dame iranienne répond :

« Bonjour Pushpin, je suis une dame iranienne. Je viens de voir votre beau message à mes compatriotes.

Lire votre message m'a mis les larmes aux yeux et du chaud au coeur. Je veux seulement vous assurer que nous Iraniens pensons la même chose, nous ne voulons que la paix et la beauté sur la terre, nous haïssons la guerre et les tueries, nous sommes tous les parties d'un même corps et c'est une douleur de voir un être humain souffrir puisqu'il ou elle est une partie de notre âme.

J'ai toujours été curieuse de ce que vous puissiez nous haïr, de votre côté, parce que je suis convaincue que le vrai visage des Iraniens ne vous aura pas été présenté…

Somme toute, je voudrais seulement vous remercier pour votre très beau message et dire que nous vous aimons tous parce que vous êtes nos frères et nos soeurs. La seule chose qui compte, c'est la beauté du coeur, et pas la culture, la langue, la couleur de peau, la religion ou la patrie. »

Cette campagne paraît apporter un véritable contact entre Iraniens et Israéliens pour partager un message idéal : amour et paix au nom de l'humanité.

 

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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 13:44


Le Monde.fr avec AFP | 19.03.2012 à 11h43 • Mis à jour le 19.03.2012 à 11h43

 

Le parquet antimafia de Naples a lancé, lundi 19 mars, une vaste opération contre la Camorra (mafia napolitaine) en Campanie, dans le sud de l'Italie, avec l'émission de soixante mandats d'arrêt, dont seize contre des juges chargés de trancher les contentieux fiscaux, a-t-on annoncé de source judiciaire.

Plus de 1 milliard d'euros de biens divers - actions, constructions, terrains, comptes bancaires, automobiles... - ont été placés sous séquestre par la police financière, en grande partie en Campanie, mais aussi dans le nord de l'Italie. Le clan Fabbrocino de la Camorra, présent dans la région du Vésuve, est la cible principale de l'opération.

Plusieurs des suspects ont été écroués, d'autres ont été mis aux arrêts domiciliaires. Ils se voient soupçonnés d'association mafieuse pour le recyclage d'argent sale, de corruption en vue d'obtenir de faux jugements judiciaires.
Des juges siégeant dans les commissions des impôts de la région sont soupçonnés d'avoir reçu des pots-de-vin afin de trancher des litiges fiscaux en faveur de membres de la Camorra. Des dizaines de contentieux auraient été ainsi réglés de manière frauduleuse, infligeant des manques à gagner importants aux caisses de l'Etat.

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