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2 mai 2012 3 02 /05 /mai /2012 14:28

 

Le Monde.fr | 25.04.2012 à 10h15 • Mis à jour le 02.05.2012 à 11h46

Par Le Monde.fr

 
 
Le document du projet de loi Cispa.

 

Mozilla, éditeur du navigateur Web Firefox, s'est déclaré, mardi 1er mai, défavorable au projet de loi sur la cybersécurité américain (Cyber Intelligence Sharing and Protection Act, Cispa). "Nous défendons un Internet plus sûr, mais le Cispa à une portée plus large et plus alarmante, qui va au-delà de la sécurité sur Internet", déplore Mozilla dans un communiqué transmis au magazine Forbes. "Le projet de loi porte atteinte à notre vie privée, et comprend des définitions vagues de la cybersécurité", fait notamment valoir Mozilla.

Alors que les projets américains SOPA et PIPA, destinés à lutter contre le piratage, avaient aussi suscité les critiques de certains géants du Web, Cispa est soutenu par un certains nombre d'entreprises de nouvelles technologies, comme Microsoft et Facebook. A la mi-avril, le réseau social a justifié son soutien, estimant que l'un des facteurs cruciaux de la lutte contre les attaques informatiques est la vitesse à laquelle les informations peuvent être transmises.

Ces annonces interviennent, alors que le projet de loi vient de franchir une première étape législative. Par 248 voix contre 168, la Chambre des représentants américaine a approuvé, la semaine dernière, ce projet de loi controversé. Quinze représentants se sont abstenus. "Les cyberespions vont avoir plus de mal à voler les plans de recherche et de développement des sociétés américaines après l'adoption par la Chambre d'une loi sur la cybersécurité qui va permettre aux entreprises américaines de mieux se protéger contre les prédateurs économiques", s'est félicitée la commission du renseignement dans un communiqué. L'Electronic Frontier Foundation, spécialisée dans la protection de la vie privée, a pour sa part condamné ce vote.

Ce vote du projet de Cyber Intelligence Sharing and Protection Act intervient quelques jours à peine après des déclarations de l'administration Obama, en défaveur du texte. Dans un entretien accordé mardi 24 avril au Guardian, Alec Ross, conseiller à la Maison Blanche, a rappelé que l'administration Obama était opposée au projet.

Plusieurs sites spécialisés ont également dénoncé la manière dont a été effectué le vote du projet, initialement prévu vendredi. TechDirt souligne notamment que ce vote à la hâte a permis d'ajouter de nouveaux amendements, qui étendent le champ des données pouvant être partagées.

 

"LACUNES FONDAMENTALES"

Le texte a déjà été vertement critiqué par les associations de protection de la vie privée, qui dénoncent une surveillance généralisée. Pour les promoteurs du texte, l'objectif est au contraire d'assurer la cybersécurité des Etats-Unis en favorisant l'échange de données entre les agences fédérales et les entreprises privées.

Comme l'indique le Center for Democracy and Technology (CDT), une série d'amendements avait été déposée afin de répondre aux critiques avant le vote des représentants. L'organisation non gouvernentale se félicite que les définitions utilisées dans le texte sont désormais moins vagues, mais elle dénonce encore des "lacunes fondamentales".

Selon le texte actuel, les fournisseurs d'accès à Internet pourront transmettre directement les données à la National Security Agency, agence de renseignement américaine. Le transfert des informations peut aussi être effectué au motif "de la sécurité nationale", même s'il ne s'agit pas directement de cybermenace, note aussi le CDT.

Le projet de Cispa doit désormais être débattu, dans les prochaines semaines, au Sénat.

 

Lire : Le Cispa, un projet de loi sur la cybersécurité controversé


Le Monde.fr

 

 

 

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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 17:40

 

 

LE MONDE | 01.05.2012 à 11h16 • Mis à jour le 01.05.2012 à 17h14

Par Anne-Sophie Mercier

 
 
Deux agriculteurs, Michel Tarin (à gauche) et Marcel Thébault (à droite) posent devant un tracteur en face de la préfecture, le 12 avril 2012 à Nantes, alors qu'ils ont entamé une grève de la faim pour protester contre le futur aéroport nantais de Notre-Dame-des-Landes.

 

Il y a presque trois semaines, ils ont tranquillement installé leur tente au cœur de Nantes, garé leurs caravanes à proximité, amené quelques moutons bêlants et sautillants, histoire de bien attirer l'attention. Délocaliser la lutte, ne pas se laisser enfermer dans le bocage nantais, donner à leur combat une dimension nationale : les paysans opposés à la construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), dont certains entament leur vingtième jour de grève de la faim, n'ont jamais oublié cette règle et n'ont pas l'intention de baisser les bras.

Huit des dix candidats à l'élection présidentielle - à l'exception notable de François Hollande et Nicolas Sarkozy - se sont prononcés pour l'arrêt des travaux, jolie victoire pour un groupe qui se bat depuis... la fin des années 1960. Leur présence est un caillou dans la chaussure de François Hollande et du maire PS de Nantes, Jean-Marc Ayrault, un des proches du candidat socialiste. Le meeting prévu à Nantes entre les deux tours de l'élection a été annulé sans explication. Il va de soi que les opposants au projet s'y seraient manifestés.

Que demandent-ils ? L'arrêt des expropriations des paysans, qui devraient tous avoir quitté le territoire du futur aéroport le 31 décembre 2012, le temps, disent-ils, que "le droit parle". Des recours ont été déposés devant le Conseil d'Etat et devant la Cour européenne des droits de l'homme, aussi bien contre la déclaration d'utilité publique (DUP) du projet que sur les arrêtés d'expulsion des paysans.

 

"DOSSIER SYMBOLIQUE"

Interrogé par Le Monde, Jean-Marc Ayrault estime que "la phase de discussion est close". Michel Tarin, un des grévistes de la faim et ancien du Larzac, qui mène la lutte depuis des décennies, n'a pourtant jamais rencontré M. Ayrault. "Le dialogue, le vrai, n'a jamais eu lieu, estime-t-il. C'est très singulier, cette obstination, et c'est un dossier très symbolique pour la gauche. Si elle ne parvient pas à le gérer après le 6 mai, cela signifie qu'elle est incapable de dialoguer avec la société civile, qu'elle est incapable de changer de mode de gouvernance, et cela augure mal de la suite", analyse le député européen José Bové, très présent aux côtés des opposants depuis des années.

C'est bien deux visions de la société qui s'affrontent à Notre-Dame-des-Landes. D'un côté Jean-Marc Ayrault, prototype du maire bâtisseur, volontariste et ambitieux, qui veut construire un "aéroport du Grand-Ouest" pour des vols transatlantiques, et parle toujours d'"avancer", parce que "c'est le rôle d'un responsable politique digne de ce nom". De l'autre, un collectif de paysans ou de personnalités formés dans les luttes contre l'Etat ou l'autorité locale, sans chef identifié, fonctionnant au téléphone et à Internet. Ils sont épaulés par des jeunes qui occupent les maisons désertes acquises, il y a des décennies, par le conseil général de Loire-Atlantique en vue des travaux. Ils vivent là, y font pousser fruits et légumes, et travaillent en coordination étroite avec les paysans. Leur présence permet d'empêcher Vinci, désigné pour effectuer les travaux, d'occuper le terrain.

Deux visions de la société, deux façons d'envisager la démocratie, aussi. "Les citoyens ont le pouvoir du bulletin de vote", tranche M. Ayrault, qui souligne qu'il est réélu depuis 1989, en dépit des opposants, et que les conseils régional et général n'ont pas été mis en minorité sur ce dossier. "Les procédures qui ont été suivies datent d'un autre âge", estime Michel Tarin tandis que José Bové parle de la lutte éternelle du "pot de terre contre le pot de fer".


RELAIS AUPRÈS DES GRÉVISTES DE LA FAIM 

Le groupe est resté soudé, encouragé par les anciens du Larzac, qui sont venus les 25 et 26 avril. Le pouvoir peut vaciller, même quand il paraît insubmersible, ont rappelé les anciens. Ils ont raconté que François Mitterrand élu leur avait donné raison alors que les expropriations étaient terminées, et les chèques aux derniers paysans en voie d'encaissement. Les liens entre les deux terrains de lutte sont anciens et profonds. "Ils sont venus nous épauler lors de notre grand rassemblement en 1973, alors on ne les laissera pas tomber", prévient José Bové.

Pour beaucoup, Notre-Dame-des-Landes a fait figure d'université populaire. "Les paysans sont devenus de fins juristes, les militants sont devenus de sacrés organisateurs", raconte Pierre Giroire, un retraité impliqué dans cette cause.

A Nantes, paysans et militants se relaient auprès des grévistes de la faim. Dans la tente, sont affichés les numéros de téléphone, les dates des futures mobilisations. Les Nantais entrent en famille, se renseignent, en repartent souvent ébranlés. Assis dans une petite caravane, Michel Tarin rappelle qu'il lutte "pour tous les sans-terre du monde". Dès qu'un gréviste de la faim s'arrête pour raison de santé, un ou une autre le remplace. "On vient d'être rejoints par une femme qui vient du Morbihan. Elle a mis sept ans à trouver une terre pour s'installer, c'est une combattante". A 64 ans, Michel Tarin, qui n'a bu que de l'eau depuis près de trois semaines, raccompagne les visiteurs sans montrer la moindre faiblesse. Un large sourire : "On gagnera." Cela fait quarante ans qu'il se bat.

Anne-Sophie Mercier

 

 

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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 20:39

 

A contrecœur des Jeux Romains de Nîmes et contrepoint de l’abattage des arbres du centre-ville

 

 

 

Ode -Odio- à Rome !

 

 

 

Rome, à toutes les sauces, et à tout bout de champs,

Rome, l’énième objet de mon ressentiment !

Rome, qui m’a fait naître, et que ton cœur adore,

Mais qui me fait vomir, de tant que tu l’honores !

 

 

Puissent mes forces vives ensemble conjurées,

Saper ce blanc béton dont on m’a enrobée !

Pourquoi fouler la vie sous la botte de pierre ?

Forger notre jeunesse au culte de la guerre ?

 

 

Pourquoi vouloir toujours, à tout prix, en découdre ?

Plutôt voir ses légions et lauriers, mis en poudre !

Au lieu de rejouer Occident contre Asie,

Que contre elle, l’Europe à l’Orient s’allie !

 

 

Qu’elle-même sur soi, renverse ses murailles !

Qu’elle plonge le fer dans si peu d’entrailles !

Et que, des pars fumants de la cité déchue,

S’éploie, tel un phénix, la Gaule chevelue !

 

 

 

 

Poème inspiré de Corneille, 28 avril 2012

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28 avril 2012 6 28 /04 /avril /2012 16:47

 

 

Le Monde.fr | 27.04.2012 à 17h07 • Mis à jour le 27.04.2012 à 17h07

Par Le Monde.fr

 
 
Des fichiers musicaux en téléchargement.

 

L'entrée en vigueur du "Digital Economy Act", qui introduit un dispositif de réponse graduée contre le téléchargement illégal au Royaume-Uni, a été reportée, rapporte la BBC, jeudi 26 avril."Les lettres d'avertissement aux téléchargeurs et les éventuelles déconnexions d'Internet ne seront pas prononcées avant 2014, au moins", d'après la chaîne britannique.

Comme l'explique le site spécialisé Zdnet, ce report s'explique essentiellement par l'examen des coûts liés au dispositif. L'association représentant les fournisseurs d'accès à Internet, a salué le report.

Voté en 2010, le "Digital Economy Act" institue un mécanisme similaire à celui introduit en France avec la Hadopi. Les abonnés accusés de téléchargement doivent être prévenus par lettre et ajoutés à une liste noire consultable par les ayants droit après deux récidives. Dans le pire des cas, les fournisseurs auront l'obligation de couper l'accès Internet de l'abonné. La loi permet également au gouvernement de fermer un site facilitant le téléchargement, sur décision d'un tribunal.

 

 SÉRIE DE REBONDISSEMENTS

L'annonce du report, faite par le département pour la culture, les médias et le sport, est le dernier rebondissement d'une longue série. En mars, un recours des deux fournisseurs d'accès Internet British Telecom (BT) et TalkTalk face au gouvernement anglais a échoué en cour d'appel. Les deux sociétés s'opposent depuis plus d'un an à une loi visant à lutter contre le téléchargement illégal, arguant que la nouvelle législation serait incompatible avec le droit européen.

Lors des débats sur le projet de loi, plusieurs associations se sont mobilisées. L'organisation de défense des libertés sur Internet Open Rights Group déclarait en mars : "Cette loi a été créée à partir d'ouï-dire et de suppositions, et non à partir de faits et d'analyses", pointant le risque de zones grises, telles que les réseaux Wi-Fi publics, et d'erreurs.

Le Monde.fr

 

 

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25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 14:50

 

| Par La rédaction de Mediapart

Le Contrôleur européen de la protection des données (CEPD) estime, dans un avis, que l'accord commercial multilatéral anticontrefaçon (ACTA) constituait une menace pour la vie privée et la liberté d'expression dans les pays qui le mettraient en place. Il critique le manque de précision de l'accord quant aux mesures à déployer dans ce cadre, qui ouvre la possibilité à de nombreux abus inacceptables sur les droits fondamentaux des individus, et souligne que bon nombre des mesures visant à renforcer l'application des droits de propriété intellectuelle en ligne pourraient impliquer la surveillance à grande échelle du comportement des utilisateurs et de leurs communications électroniques.

 Le CEPD dénonce notamment les mesures de coopération « volontaires » entraînant la collecte des données personnelles par les prestataires techniques, la surveillance généralisée des utilisateurs et de leur communication et l'insuffisance des garanties en matière de libertés publiques (procès équitable, présomption d'innocence, protection de la vie privée et des données personnelles...).

En février 2010, le CEPD avait publié un premier avis de sa propre initiative afin d'attirer l'attention de la Commission sur les aspects de la protection de la vie privée et des données personnelles mis en jeu par l'ACTA. (*à voir sur le site de Médiapart en suivant ce lien) link

 

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25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 14:16

 

 

Par Laurent Burlet | Rue89Lyon  |   25 avril 2012 15:39

 

 

Depuis un mois, une centaine de Roms de Roumanie ont un titre de séjour et seront dans les prochaines semaines tous relogés. Une première dans l’agglomération lyonnaise. L’opération est toutefois restée très discrète. « Pour ne pas faire le jeu du FN », dit-on à la préfecture du Rhône, qui refuse toujours de communiquer officiellement. 

 


Une tente du sous-sol de l’église de Gerland où vit encore pour quelques jours un groupe de Roms

 

Discrétion totale sur cette opération d’« insertion complète », menée par le préfet du Rhône. Jean-François Carenco semble en effet à contre-courant d’une politique gouvernementale qui n’a pas ménagé la population Rom en France, surtout depuis le discours de Grenoble de Nicolas Sarkozy.

 

 

Le projet, lancé en octobre 2011, est entré ces dernières semaines dans une phase opérationnelle. L’association Forum Réfugiés, mandatée par la préfecture du Rhône, le confirme.
Au 20 mars, 95 Roms, dont une majorité d’adultes, ont été régularisés il y a un peu plus d’un mois. Ils suivent des cours de Français et s’apprêtent à bénéficier du RSA. Un premier groupe d’une vingtaine de personne est déjà hébergé dans deux foyers Adoma. Les autres devraient l’être dans les prochaines semaines.

 

 

C’est une première à Lyon. Dans d’autres villes, comme à Lille, Nantes ou en Seine-Saint-Denis, des « villages d’insertion » de bungalows ont déjà permis de reloger des familles Roms, avec titres de séjour à la clé.
Un projet de la sorte devait être mis en place pour le bidonville de la Soie, à Villeurbanne, en 2007. Mais le préfet du Rhône de l’époque, Jacques Gérault, alors fraîchement nommé par Nicolas Sarkozy, avait préféré tout arrêter et expulser manu militari les squatters.

 

Jusque là, son successeur, Jean-François Carenco, a continué la même politique, expulsant systématiquement les Roms de leur squat et du territoire français.

 

 

 

 

Les heureux élus du préfet

 

Pourquoi alors, l’actuel préfet du Rhône s’intéresse-t-il différemment à cette centaine de Roms ? C’est précisément parce que ce ne sont pas des squatters. Bien au contraire, ils étaient (et le sont pour une majorité d’entre eux) accueillis volontairement par des particuliers et pas n’importe lesquels. Petit rappel des faits :

 

En septembre dernier, Jean-François Carenco a procédé à une grande vague d’expulsion de campements de Roms. La semaine du 12 septembre 2011, 400 personnes sont contraintes par la police de quitter leurs baraquements de fortune.

 

Un groupe d’une vingtaine de personnes essayent de squatter un terrain à la Confluence (Lyon 2e) mais la police les chasse immédiatement. Didier Caudard-Breille, patron de DCB Immobilier, propriétaire du terrain, « par souci d’humanité et face à la situation de détresse des familles dont des enfants en bas âge et des personnes âgées » (comme il le dit dans un communiqué), leur propose de s’installer sur un autre de ses terrains, à Oullins (banlieue Sud de Lyon).

 

Dans ce même communiqué, Didier Caudard-Breille lance un appel aux autorités :

 

« Nous avons agi dans l’urgence car ces pauvres gens n’avaient pas (sic) où aller. Nous leur avons offert une hospitalité provisoire (…). Nous en appelons aux autorités de l’Etat, le préfet en tête, ainsi qu’aux collectivités locales, et notamment les mairies de Lyon et Oullins, pour qu’elles prennent leurs responsabilités et qu’elles règlent ce problème de manière la plus humaine possible en trouvant une solution durable ».

 

 

Au même moment, un autre groupe d’une soixantaine de personnes zone sur un parking à Gerland (quartier Sud de Lyon), après avoir été expulsé d’un terrain squatté. Le curé de Gerland est également touché par leur détresse et décide de les mettre à l’abri dans les sous-sols de son église.
Le père Matthieu Thouvenot informe sa hiérarchie, en la personne de l’évêque de Lyon, le cardinal Barbarin. Quant au promoteur, il ne cède pas aux remontrances du maire UMP d’Oullins, François-Noël Buffet, qui ne voit pas d’un très bon œil l’installation de ces personnes.

 

 

Un mois après l’installation des Roms, chez le prêtre comme chez le promoteur, le projet de relogement est lancé par la Préfecture du Rhône.

 

 

 

 

Le préfet cède au cardinal et au promoteur

 

Selon nos informations, le cardinal Barbarin a appelé le préfet pour appuyer ces relogements. « Comme sur d’autres dossiers, des contacts entre leurs cabinets respectifs ont eu lieu », relativise-t-on à la direction du diocèse.

 

Les associations qui demande l’arrêt des expulsions des squats et des campements « sans relogement », ne peuvent alors que constater qu’un appel d’un promoteur immobilier dans la presse et un coup de téléphone de l’évêque de Lyon semblent être plus efficaces, plus que leurs appels répétés. Gilberte Renard, militante du collectif Rrom, souligne le sentiment d’ »injustice » que certains Roms peuvent avoir :

 

« Puisque le préfet reloge et donne des titres de séjours pour 100 d’entre eux, pourquoi ne le fait-il pas pour les 700 autres qui sont actuellement dans l’agglomération lyonnaise ? »

 

 

Jean-François Ploquin, directeur de Forum Réfugiés, l’association mandatée par la préfecture pour insérer ces Roms, assume « parfaitement la contradiction qui est de s’occuper de certains ménages et pas d’autres » :

 

« Cette inégalité de traitement est d’une certaine manière injuste. Mais la seule égalité de traitement serait qu’il n’y ait pas de programme du tout. La condition pour que l’opération se réalise, c’est qu’elle se fasse avec certains ménages du fait de circonstances particulières. Notre programme n’a pas la vocation de s’occuper de toutes les situations de Roms qui sont en difficulté de l’agglomération. C’est une tentative avec un groupe. Si ça marche on verra comment cela peut être étendu. »

 

 

Pour le directeur de Forum Réfugiés, « c’est un projet qui anticipe la fin de la période transitoire » en janvier 2014. A cette date-là, les Roumains et les Bulgares pourront circuler et, surtout, travailler sans restriction comme des Allemands ou des Italiens.

 

 

 

 

Dérogations pour les minima sociaux

 

 

L’implication du préfet ne s’arrête pas à l’obtention des titres de séjours. Il a en effet demandé à la caisse d’allocation familiale (CAF) et au département du Rhône de déroger à la réglementation en vigueur, qui leur interdit de bénéficier des principaux minima sociaux :

 

  • Ils ont des droits ouverts pour le RSA
  • Des discussions sont en cours pour les allocations familiales

 

 

Quant aux titres de séjour délivré par la préfecture, ils leur donnent le droit d’accéder à tout type d’emploi alors que les Roumains sont limités, jusqu’en 2014, à 150 métiers en tension.

 

 

C’était une des conditions de base posée par Jean-François Ploquin de Forum Réfugiés pour réussir une « insertion complète » :

 

« La loi prévoit qu’au-delà de trois mois, si un citoyen européen n’a pas de ressource, il est en situation irrégulière. Là, on dispose d’outils pour réussir l’insertion ».

 

 

Trois, et bientôt quatre, travailleurs sociaux de Forum Réfugiés vont s’occuper du logement, de la scolarisation des enfants, de l’apprentissage du Français et de l’insertion professionnelle.
Pour un budget d’environ 600 000 euros du Fonds Social Européen. 100 000 euros seraient également investis par la préfecture du Rhône. Ils ont deux ans pour trouver un emploi et être insérés.
Actuellement en phase intensive d’apprentissage du Français, les adultes devraient ensuite attaquer une formation professionnelle, « en partant de leurs savoir-faire ».

 

 

Le mot circule parmi les Roms des squats que certains sont relogés et ont des titres de séjour. Nombreux se demandent : pourquoi eux et pas nous ?

Roms Gerland Lyon Rue89Lyon
  Costel Nistor, l’un des bénéficiaires du programme d’insertion de la préfecture

 

 

« La chance de notre vie »

 

 

Pour la centaine de Roms, c’est la « chance de leur vie », comme le souligne le père Thouvenot :

 

« Je les ai vus arriver complètement angoissés. Depuis qu’ils sont à l’abri et qu’il y a ce projet d’insertion, ils revivent. Les visage s’ouvrent. »

 

 

Costel Nistor le confirme. Ce père de famille de 24 ans tente de s’installer en France depuis 2008. Jusque là, il n’a connu que les squats et les bidonvilles :

 

« On ne savait pas quand la police allait venir pour nous expulser. Le plus dur, c’est pour les enfants. Car il n’y a pas d’eau, et beaucoup de microbes et de rats. »

 

Avec sa fille, aujourd’hui âgé de quatre ans, et sa femme, ils se sont déjà retrouvés au centre de rétention, sous le coup d’une obligation de quitter le territoire. Ils sont retournés à Craiova (ville du Sud de la Roumanie). Mais ils sont revenus en France « à cause de la pauvreté et de la discrimination anti-Roms » qui règne en Roumanie.
Avant d’être accueilli par le curé de Gerland puis par Forum Réfugiés, il n’y croyait plus :

 

« Ça a changé notre vie à 100%. C’est la fin de la galère. »

 

Comme tous les adultes, il suit des cours de Français. Il veut devenir traducteur.
La « chance » qu’il a, il veut qu’elle profite aux autres Roms, ceux des campements :

 

 

« Il faut aider les Roms. A Lyon, ce n’est pas plusieurs milliers mais quelques centaines. Ce sont des citoyens européens. La France a peur que, s’ils nous aident, les Roms arrivent en nombre. Mais d’autres pays nous ont aidés et des milliers ne sont pas venus ».

 

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25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 13:05

 

 

 

 

LE MONDE | 23.04.2012 à 15h39 • Mis à jour le 24.04.2012 à 10h30

Par Christine Taconnet

 
 
Un guérillero urbain à Londres.

 

Ils sortent souvent la nuit, seuls ou en groupe. Ils semblent sans arme. Mais, au fond de leurs poches, de petites boules de terre s'entrechoquent. Des bombes à graines. Au prochain arrêt, l'air de rien, ils les lanceront sur le sol délaissé d'une friche urbaine. Avec un peu de chance, dans quelques jours, cet espace fleurira. Puis ils repartiront biner un chantier à l'abandon, entretenir les boutures d'un pied d'arbre ou végétaliser d'autres interstices dans le béton.

Leur combat a un nom : la guérilla jardinière. Inventé à New York dans les années 1970, le terme a retrouvé ses lettres de noblesse après la publication en 2003 d'un opus, On Guerrilla Gardening, devenu la bible des militants et traduit en français en 2010 chez l'éditeur alternatif Yves Michel.

L'auteur, Richard Reynolds, un professionnel de la publicité fan de jardinage, lui-même guérillero clandestin, y fait le point sur l'histoire du mouvement, ses valeurs, ses techniques. Le Britannique se consacre à cette activité qu'il retrace sur son site (Guerrillagardening.org) et donne des conférences sur le sujet dans le monde entier. Sa définition est toute prête : "La guérilla jardinière, c'est la culture sans autorisation de terrains qui ne vous appartiennent pas." Une fertile occupation des sols abandonnés, en somme.

Dans les faits, les attaques ciblent surtout les espaces publics négligés. A Londres, les militants y plantent des massifs de fleurs. A Paris, ils préfèrent les potagers. L'art et la poésie ne sont jamais loin de ces séances de bêchage collectif et autogéré. Il suffit de suivre les tags en mousse qui grimpent le long des murs de ciment. Le Centre Georges-Pompidou à Paris ne s'y est pas trompé, qui organisait sur ce thème, l'hiver dernier, des ateliers lors de son exposition "Green Attitude".

 

"FAIRE PASSER UN MESSAGE POLITIQUE"

Combien sont-ils dans le monde à s'en revendiquer ? Le chiffre de 60 000 militants circule, difficile à vérifier, car le cercle est mouvant. Il tend surtout à s'étendre. En France, le réseau va de Rennes à Bordeaux, de Lyon à Nantes. Le mardi 1er mai, ces groupes s'associeront à leurs camarades hors des frontières pour une "grande fête globale du jardinage illégal de tournesol" (International Sunflower Guerrilla Gardening Day). Plantations hautes en couleur assurées.

"Pour les militants à la marge, ces actions sont une façon provocante de faire passer un message politique sur la propriété, le vivre-ensemble et la nature", signale Richard Reynolds. Les membres de la plate-forme Guerrilla Gardening Paris se voient ainsi comme des résistants, plus tournés vers la critique de l'urbanisme contraint que vers l'embellissement du bitume. "Nous sommes proches du mouvement des peuples sans terres ailleurs dans le monde, précise Gabe, coordinateur de la plate-forme. L'idée est de s'approprier nos rues et d'agir pour un patrimoine plus diversifié des espaces verts."

Certaines municipalités ont décidé de s'associer à des initiatives s'inspirant du guerrilla gardening, comme Embellissons nos murs à Rennes ou Laissons pousser, partie d'Ile-de-France. "Pour les gens, le guerrilla gardening est une façon de prendre possession des espaces publics en répondant à un besoin pressant de convivialité", reconnaît Richard Reynolds. Une vision proche de la philosophie des jardins partagés. "Plus les citoyens l'adopteront, plus les autorités seront détendues sur le sujet. Et cela n'aura plus à s'appeler guérilla jardinière".

Christine Taconnet

Bombes à graines, mode d'emploi

 

 

 

La grenade verte ou bombe à graines est l'étendard de la guérilla jardinière. Un outil amusant, pratique pour les endroits difficiles d'accès. C'est une boule d'argile, de terreau et de graines, que l'on peut confectionner soi-même et lancer où l'on veut, en catimini. Les puristes récupèrent les graines de leurs propres plantations. Autre option idéologiquement acceptable : s'approvisionner dans des Fraternités ouvrières ou auprès d'associations militantes comme Kokopelli, qui distribue des semences bio pour préserver la biodiversité. Trop tard ? Alors direction la jardinerie du coin. On y trouve des sachets prémélangés, comme ceux de la jeune société Nova-Flore, spécialiste de l'écologie urbaine (plantes mellifères, prairie de fleurs sauvages, etc.). Ceux que les travaux manuels rebutent s'achèteront des outils tout prêts. Comme les paquets de bombes à graines de l'allemand Aries ou, plus tendance, l'astucieuse Seedbom, en forme de grenade, du britannique Kabloom.

Mais la bombe à graines est une arme capricieuse, qui n'affranchit pas son utilisateur du b.a.-ba du jardinage. Une graine a besoin d'un sol préparé et d'une météo propice pour s'enraciner. Pas de magie, hélas, d'où certaines frustrations des débutants, que Richard Reynolds, auteur du livre La Guérilla jardinière (éd. Yves Michel, 2010, 274 p., 13,96 euros) et utilisateur régulier, accueille avec le sourire : "Ce sont des bombes très primitives ! Elles sont donc peu fiables."

 


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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 13:32

 

 

 

Le Monde.fr avec AFP | 24.04.2012 à 14h01

 
 
Photo, prise le 18 mars 2009 à Tours, du nouveau compteur électronique "communicant", baptisé Linky.

 

UFC-Que choisir a lancé mardi une offensive contre le compteur électrique "intelligent" Linky, censé être déployé dans toute la France à partir de 2013. L'association de consommateurs a émis un recours auprès du Conseil d'Etat et une campagne d'information auprès du grand public pour excès de pouvoir contre l'arrêté de généralisation de Linky. Un arrêté qui a été publié en début d'année. L'association démonte plusieurs arguments en sa faveur, comme l'idée que son déploiement serait gratuit pour le consommateur, comme l'a promis le gouvernement l'an dernier.

Lire  notre éclairage "Linky, le nouveau compteur électrique qui crée des tensions"

Si le compteur ne sera pas facturé en tant que tel aux usagers, l'UFC estime que "l'ensemble des consommateurs" le paieront indirectement via le "tarif d'acheminement" (ou Turpe, un prélèvement sur les factures d'électricité censé financer l'exploitation et les investissements dans les réseaux électriques). Et rappelle au passage que le coût de sa généralisation est évalué à 4,5 milliards d'euros par ERDF (filiale d'EDF chargée de la distribution du courant).

 

 "BIEN PEU DANS L'INTÉRÊT DES CONSOMMATEURS"

"Ces compteurs sont bel et bien conçus essentiellement dans l'intérêt exclusif du gestionnaire de réseau et des fournisseurs d'énergie, et bien peu dans celui des consommateurs, en dépit des promesses", justifie l'assocation.

Linky vise à améliorer la gestion et l'usage des réseaux électriques, permettant notamment un suivi de la consommation en temps réel par les opérateurs et les usagers et le lancement de nouveaux services. L'an dernier, le gouvernement avait décidé que ce "compteur intelligent" serait déployé dans toute la France, avec 35 millions de boîtiers à installer après une expérimentation menée à Lyon et en Indre-et-Loire par ERDF.

Mais l'UFC estime que l'expérimentation n'a pas rempli les objectifs espérés, dénonce l'absence d'"affichage déporté" - c'est-à-dire d'un écran installable dans n'importe quelle pièce -, qui aiderait selon elle les particuliers à suivre réellement en direct leur consommation, et évoque une "privatisation de l'accès aux données essentielles de consommation".

 

 

 

 

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21 avril 2012 6 21 /04 /avril /2012 16:44

 

Le Monde.fr | 20.04.2012 à 12h18 • Mis à jour le 20.04.2012 à 12h18

Par Le Monde.fr

 
 
La présentation du site "Anonpaste".

Le collectif d'"hacktivistes" Anonymous a lancé, mardi 17 avril, son propre site de sauvegarde de textes. "Anonpaste" se veut un concurrent du populaire Pastebin, portail très utilisé par les informaticiens. Lancé en 2002, Pastebin permet de partager des codes sources ou des informations liées à la configuration des machines. Mais les pirates informatiques s'en servent pour mettre en ligne des messages de façon anonyme. Selon la BBC, Pastebin compte désormais 17 millions de visiteurs uniques par mois.

"Pastebin a fait l'actualité ces derniers temps, avec des déclarations plutôt louches quant à ce qu'ils sont prêts à censurer, et quand ils sont prêts à donner des adresses IP aux autorités", justifie Anonymous et un autre collectif, baptisé Peoples Liberation Front dans un communiqué.

 

 CRYPTAGE DES DONNÉES

Le nom de domaine d'Anonpaste utilise un suffixe .tk, en référence aux îles Tokelau, en Polynésie. Il n'est donc pas .com, une extension générique gérée par Verisign, entreprise américaine. Anonpaste est également fondé sur une technologie "opensource", zerobin, et utilise un système de cryptage dans le navigateur Web, censé garantir l'anonymat des données et des messages transmis.

"Parce que les données sur nos serveurs ne sont pas lisibles, ni par nous, ni par quiconque, la responsabilité des messages repose uniquement sur la personne qui le met en ligne", indiquent aussi Anonymous et le Peoples Liberation Front dans un communiqué. Anonpaste se veut également "sans modération ni censure".

Le Monde.fr

 

 

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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 14:38

 

Vendredi 20 Avril 2012 à 05:00 | Lu 8870 fois I 19 commentaire(s)

 

Grand reporter au journal Marianne En savoir plus sur cet auteur

 

Pour la première fois de son histoire, le SNU Pôle Emploi, premier syndicat maison, appelle à battre la droite dès le premier tour de la Présidentielle, au motif que certains candidats prônent « une politique coercitive, voire raciste à l’égard des chômeurs et des chômeuses ». Porte-parole du gouvernement, Nathalie Kociusko-Morizet accuse cette organisation de « violer son devoir de neutralité ». Membre du bureau national, Jean-Charles Steyger s'en explique..

 

(Pole emploi - BAZIZ CHIBANE/SIPA)
(Pole emploi - BAZIZ CHIBANE/SIPA)
Porte parole du gouvernement, NKM vous accuse de violer votre «devoir de neutralité» en appelant à voter contre la droite dès le premier tour de la Présidentielle. Que lui répliquez-vous ?

Nous sommes sidérés qu'NKM ne comprenne pas notre engagement. Tout au long de son quinquennat, le chef de l'État et sa majorité n'ont jamais eu de stratégie pour combattre l’explosion du chômage en France. Pire, depuis 2007, nous avons du prendre en charge un million et demi de demandeurs d'emplois supplémentaires sans moyens correspondants. Pôle Emploi a régressé au point de devenir un service public low cost, incapable de recevoir, d’encadrer, de former ou même d’indemniser dans de bonnes conditions les chômeurs. Une dégradation que nous n’avions jamais enregistrée lorsque Jean-Pierre Raffarin était Premier Ministre! (1)

 

Quels sont les principaux travers selon vous, de ce Pôle Emploi «low cost » ?

Imposée au pas de charge, la fusion ANPE ASSEDIC se solde par la fermeture de 900 agences sur tout le territoire. Principalement dans les centres villes puisque la politique immobilière de Pôle Emploi vise à nous regrouper sur des sites de 100 personnes, installés en périphérie dans les zones d’activité. Nous avons donc perdu en proximité. Les chômeurs ne sont reçus qu'épisodiquement par leurs conseillers en entretien, et 20 minutes pas plus. Le reste du temps, ils doivent gérer leur situation sur Internet. Or seuls 45% d’entre eux sont véritablement autonomes sur ce média !
A tous les niveaux, cette industrialisation de nos pratiques génère erreurs et incompréhensions. D’autant plus insupportables que lorsque nous indemnisons trop largement des demandeurs d’emploi, désormais nous récupérons ce trop perçu sans négociation ni échéancier ! Au risque de les plonger dans une extrême précarité. Il faut donc, de toute urgence, ré-humaniser les Pôle emploi en recrutant massivement!

 

Vous dénoncez également le cynisme des ministres du travail qui se sont succédés. A quelles pratiques faîtes vous référence ?

Nous avons constamment souffert d’une absence de stratégie et d’une politique de coups. Aussi entendre Laurent Wauquiez - alors que Pôle Emploi n’indemnise que 43% des chômeurs -, qualifier de « cancer de la société française », l’absence d’écart entre celui qui bénéficie des minima sociaux et celui qui travaille, nous a profondément choqués. Le retour de Xavier Bertrand rue de Grenelle n’a guère apporté de mieux. Sous la houlette de cet ancien secrétaire général de l’UMP, à la veille de la Présidentielle, les pressions se sont même intensifiées. Par circulaire, le ministre nous a ainsi sommés de prescrire massivement des contrats aidés, sur le premier semestre 2012, aux demandeurs d’emplois, notamment aux jeunes et aux séniors (220 000 postes budgétés sur l’année ndlr). Des préfets se sont invités dans des réunions d’agents de Pôle emploi. Du jamais vu dans l'histoire de ce service public ! Enfin, le comble du cynisme politique a été atteint lorsque le candidat Sarkozy a proposé aux Français de trancher par référendum, d’une question aussi complexe que celle de la formation des chômeurs...

(1) Selon une enquête interne commandée par le nouveau directeur de Pôle Emploi Jean Bassères, seuls 35% des agents de Pôle Emploi estiment disposer des outils pour bien faire leur travail.
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