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29 août 2012 3 29 /08 /août /2012 16:15

 

Libération - 29 août 2012 à 17:54
Vue aérienne de l'hippodrome de Compiègne, en Picardie, en mars 2009
Vue aérienne de l'hippodrome de Compiègne, en Picardie, en mars 2009 (Photo Julien Barbare. AFP)

Cette vente contestée a été réalisée en 2010 par l'ex-ministre UMP Eric Woerth, également député-maire de Chantilly.

Un syndicat de l’Office national des forêts (ONF) a saisi le tribunal administratif de Paris pour forcer Bercy à annuler la vente controversée en 2010 de l’Hippodrome de Compiègne (Oise), entachée selon lui de nombreux motifs de nullité.

Le Snupfen (Syndicat national unifié des personnels des forêts et de l’espace naturel) a adressé le 19 août à cette juridiction compétente pour juger les décisions de l’Etat une requête en excès de pouvoir.

Cette procédure, distincte des enquêtes judiciaires en cours, vise l’arrêté du 16 mars 2010 par lequel le député-maire UMP de Chantilly, Eric Woerth, alors ministre du Budget, avait validé la cession de ces parcelles forestières à la Société des courses de Compiègne (SCC), ont précisé Me Edmond-Claude Frety et Frédéric Mengès.

La vente de l’Hippodrome de Compiègne est d’ores et déjà l’objet de deux instructions. La première ouverte pour «prise illégale d’intérêt» par la Cour de justice de la République (CJR) s’intéresse spécifiquement au rôle d'Eric Woerth. La seconde couvre le volet non-ministériel de l’affaire.

A lire aussi : l'analyse d'un rapport d'expertise favorable à Eric Woerth, parue le 24 juillet dernier dans Libération

Dans sa requête de 36 pages, que l’AFP a pu consulter, le Snupfen dresse la liste des vices de procédure qui ont selon lui entaché la cession de gré à gré de l’hippodrome, citant notamment l’absence de loi préalable à la vente, l’absence de publicité et de mise en concurrence, le «prix dérisoire» ou encore la «violation de dispositions réglementaires, législatives et constitutionnelles en vigueur».

«Il apparaît clairement que l’autorité administrative n’a pas utilisé ses pouvoirs dans le but de sauvegarder l’intérêt général», estime le syndicat, par ailleurs partie civile dans l’instruction au pôle financier.

«Puisque l’administration a mis en oeuvre une procédure illégale afin d'éviter les contraintes de la procédure classique, le détournement de procédure est caractérisé», estime-t-il.

(AFP)

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29 août 2012 3 29 /08 /août /2012 15:10

 

Le Monde.fr avec AFP | 29.08.2012 à 16h04

 
 

 

En soustrayant le forfait pause, les salariés étaient rémunérés en-dessous du salaire minimum. Le groupe Carrefour a été condamné à payer 211 amendes de 1 500 euros.

 

Carrefour devra verser 316 500 euros d'amende pour avoir payé en-dessous du smic 211 salariés de l'hypermarché de Quimper selon un jugement de la cour d'appel de Rennes datant de mardi 28 août. Le groupe Carrefour a été condamné à payer 211 amendes de 1 500 euros (soit 316 500 euros) et l'ancien directeur de l'établissement, Guy Le Goec, à 211 amendes de 50 euros.

Carrefour devra également s'acquitter de dommages et intérêts à l'égard des 23 salariés qui se sont portés partie civile et de la CFDT. En première instance, en septembre 2011, le groupe Carrefour et le directeur de l'établissement avaient été condamnés à 400 000 euros d'amende par le tribunal de police de Quimper.

 TEMPS DE PAUSE PAS INCLUS

"C'est un soulagement pour nous car on se bat depuis 2008", a déclaré à l'AFP Patrick Mayeur, délégué syndical CFDT de Carrefour Quimper. Le syndicat faisait valoir que le temps de pause ne devait pas être inclus dans le calcul de la rémunération mensuelle. En soustrayant le forfait pause, les salariés étaient rémunérés en dessous du salaire minimum. "Aujourd'hui, la situation a été rétablie", indique le syndicaliste.

Le groupe Carrefour n'avait pas fait part de son intention de faire appel mercredi à la mi-journée. Une vingtaine de salariés de l'hypermarché attendent par ailleurs la décision du tribunal des prud'hommes. Ils exigent le versement de cinq années d'arriérés de salaire. La Cour de cassation avait confirmé en mars la condamnation de Carrefour pour non-respect du smic dans un établissement de l'Allier.

Lire : Carrefour inquiète le gouvernement

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28 août 2012 2 28 /08 /août /2012 14:38

 

 

Le Monde.fr avec AFP | 27.08.2012 à 10h44

 
 
Les militants ont intercepté un bateau qui doit acheminer les employés de la plate-forme pétrolière de Gazprom dans l'Arctique.

Greenpeace continue de dénoncer l'exploitation de l'Arctique. Lundi 27 août, quatorze militants de l'ONG ont lancé une nouvelle action de protestation contre les projets de forage du géant russe Gazprom, trois jours après avoir escaladé une plate-forme du groupe dans cette région.

Les militants ont intercepté un bateau qui doit acheminer les employés de la plate-forme pétrolière de Gazprom dans l'Arctique. Ils se sont "attachés à la chaîne de l'ancre", à laquelle ils ont aussi enchaîné un de leurs bateaux pour empêcher le navire de poursuivre sa route, précise Greenpeace dans un communiqué.
 

 

"Aujourd'hui, nous menons une action pacifique [...] pour pousser cette plate-forme à arrêter de souiller ces eaux pures", a déclaré Kumi Naidoo, directeur exécutif de Greenpeace International, qui participe à l'action.

Les militants écologistes se sont attachés à la chaîne de l'ancre, à laquelle ils ont aussi arrimé un de leurs bateaux pour empêcher le navire de poursuivre sa route.

"PAS PRÉPARÉ" À UNE ÉVENTUELLE CATASTROPHE

Vendredi, six militants de l'ONG, parmi lesquels M. Naidoo, avaient escaladé la plate-forme de Gazprom pour protester contre les projets de forage du géant russe dans cette immense zone dont les réserves sont très convoitées.

Lire : Greenpeace a quitté la plate-forme de Gazprom dans l'Arctique

Selon Greenpeace, Gazprom va devenir l'an prochain "la première compagnie à commencer la production commerciale de pétrole en offshore dans l'Arctique". Or l'ONG, qui a lancé une campagne en juin pour faire de l'Arctique un sanctuaire vierge de pêche industrielle et de forages pétroliers, dénonce des opérations très dangereuses, l'Arctique étant "l'un des environnements les plus extrêmes et les plus hostiles pour forer du pétrole sur la planète" et juge que Gazprom n'est "pas préparé" à une éventuelle catastrophe dans le Grand Nord.

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28 août 2012 2 28 /08 /août /2012 14:27

 

Le Monde.fr avec AFP | 28.08.2012 à 11h26

 
Des manifestants dans les rues de New York, le 29 février 2012.

Twitter a fait appel, lundi 27 août, d'une décision de justice l'obligeant à communiquer des données sur l'un de ses utilisateurs, impliqué dans des manifestations du mouvement Occupy Wall Street. Cette affaire susceptible de faire jurisprudence concernant la liberté d'expression en ligne.

 

Lire : le document de la plainte (.PDF)


Twitter dit avoir déposé le recours pour protéger ses conditions d'utilisation, qui "ont établi depuis longtemps que les utilisateurs sont propriétaires de leurs archives". Le recours de Twitter a reçu le soutien de l'Union américaine des libertés civiles (ACLU), qui a dit espérer qu'il "annule la décision dangereuse de la Cour". "D'après le premier et le quatrième amendements, nous avons le droit de parler librement sur Internet, avec la certitude que le gouvernement ne pourra pas avoir d'information sur notre discours sans un mandat", a commenté Aden Fine, un avocat de l'ACLU.

A la fin de juin, un juge de Manhattan avait au contraire estimé que la loi lui permettait d'exiger l'accès aux tweets et autres données de Malcolm Harris échangés entre le 15 septembre et le 31 décembre 2011. M. Harris est poursuivi pour des débordements dans le cadre d'une manifestation sur le pont de Brooklyn, à New York, l'an dernier.

 

 INFLATION DES DEMANDES D'INFORMATIONS

Dans une décision de onze pages, le juge estimait que ces messages n'étaient pas soumis à la garantie constitutionnelle qui protège la vie privée, relevant notamment que "si on poste un tweet, c'est comme si on crie à la fenêtre, l'objectif n'est pas de garder cela privé". "Alors que la procédure poursuit son cours en appel, nous espérons que le tribunal reconnaîtra ce qui est en jeu", poursuit l'Electronic Frontier Foundation.

Lire : la justice veut récupérer les données d'un utilisateur de Twitter

En juillet, le groupe Twitter a annoncé que 2012 avait vu ce genre de demandes d'informations sur ses abonnés exploser. "Nous avons reçu plus de demandes de gouvernements dans la première moitié de 2012 (...) que sur l'ensemble de l'année 2011", a noté le responsable juridique du groupe, Jeremy Kessel, dans un commentaire sur un blog.

La majorité (679) des 849 requêtes venaient des Etats-Unis et, dans 75 % des cas, tout ou partie de l'information a été fourni, selon un rapport de transparence de l'entreprise, dont la majorité des abonnés réside aux Etats-Unis.

Twitter à l'offensive

 

Le site de micromessagerie ne mentionne plus, depuis lundi 27 août, l'outil sur lequel l'internaute réalise ses tweets, en pied des micromessages, relève la presse spécialisée. Depuis quelques mois, le site a durci les conditions d'utilisations de ses données, par les services concurrents.

 

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28 août 2012 2 28 /08 /août /2012 14:01

 

 

TAMPA. Il ne sont pas 500 mais toutes les médias du monde ont les yeux rivés sur eux. Les manifestants qui protestent, ce lundi 27 août dans les rues de Tampa contre la tenue de la convention du parti républicain bénéficient d’une conjonction météorologico-médiatique exceptionnelle. La tempête « Isaac », qui a forcé les républicains à reporter d’un jour le début de leurs travaux, ne déverse finalement sur la ville qu’une pluie drue mais intermittente. Les 15000 journalistes accourus pour couvrir l’événement doivent « meubler » cette journée. Les protestataires leur fournissent images, sons, et idées. Dans un centre-ville en état de siège, vidé de ses voitures et sillonné en permanences par des escouades de policiers vêtis de kaki et circulant à pied ou à vélo, ils ont fourni une animation que les républicains, en panne de convention, ne fournissaient pas. Du militant vert, en tenue de camouflage végétal vantant la « sagesse écologique »,  jusqu’aux femmes anti-guerre du mouvement Pink code, déguisées en vagin pour dénoncer le mépris des droits des femmes par le Grand old Party, la manifestation portait des messages variés.

Le grand affrontement entre des « anarchistes » et les forces de l’ordre, dont les journaux locaux faisaient leur gorge chaude depuis des jours, n’a pas eu lieu. Trois ou quatre porteurs de drapeaux noirs, cagoulés, appelant à « supprimer » à la fois Mitt Romney, Barack Obama et le bipartisme, ont tenté de provoquer le cortège, mais en vain.

La petite foule compacte scandait plus classiquement : « Les républicains dehors ! »,  « De l’argent pour les besoins des hommes, pas pour nourrir les patrons ! », « Les banques ont été renflouées, nous ont a été liquidés ! » « Comment réparons-nous le déficit ? Arrêtons les guerres et taxons les riches ». Des slogans inspirés par le mouvement « Nous sommes les 99% » et « Occupy Wall Street ».

A la tribune, avant le départ, une militante avait dénoncé le « message toxique » de la convention républicaine : « ils alimentent les attaques contre les travailleurs, les immigrés, les gays. Ils défendent la liberté… mais celle d’avoir faim et d’aller faire la guerre à l’étranger ». «Nous voulons de bons emplois, une éducation abordable, le droit à la santé et l’égalité », proclamait la banderole de tête illustrée d’un éléphant (le symbole des républicains) barré de noir.

Soigneusement canalisé à travers la ville, surveillé par un hélicoptère, le cortège s’est dispersé sur le terrain vague mis à la disposition des manifestants par la municipalité (démocrate) de Tampa, à portée de vue du stade couvert où doit se tenir le grand rassemblement républicain. Au même moment, dans l’enceinte de ce « forum » baignée de lumières tricolores, le président du comité national républicain Reince Priebus, déclarait symboliquement ouverte la Convention, pour immédiatement la suspendre jusqu’à mardi, comme annoncé. Dehors policiers à vélo et anti-républicains ont vite achevé leur jeu de cache-cache. 

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27 août 2012 1 27 /08 /août /2012 17:08

 

 

Depuis vendredi et jusqu’à aujourd’hui quelque 800 militants de l’association altermondialiste sont réunis à Toulouse. Très critique envers le nouveau gouvernement, elle s’apprête à mobiliser contre lui à la rentrée. Elle tente en revanche de faire une place aux mouvements sociaux comme les Indignés qui bousculent les organisations traditionnelles. 

 

Peu après l’ouverture de son université d’été à l’université du Mirail, la direction d’Attac s’est rapidement introduite sur le terrain politique. En marge des ateliers thématiques elle a largement fustigé François Hollande. En jeu, la question du pacte budgétaire européen que le président alors candidat s’était engagé à renégocier notamment avec l’Allemagne. « Il n’a pas bougé d’une ligne et va être adopté tel quel. C’est un reniement grave », estimait Thomas Coutrot son co-président. Attac annonçait alors la mise en place d’une « campagne éclair » de mobilisation et de sensibilisation au mois de septembre notamment auprès des députés de la majorité.

 

« François Hollande a été élu sur des demi-mesures et il est en train de les appliquer à moitié »

 

 

« Nous vivons un basculement du monde »

 

Le mouvement créé n’accueille pas le nouveau gouvernement avec beaucoup d’espoir. « François Hollande a été élu sur des demi-mesures et il est en train de les appliquer à moitié. On attend rien de particulier de sa part », tranche Thomas Coutrot. Le mouvement espére malgré tout un assouplissement du traité « Merkozy » car pour Geneviève Azam, membre du comité exécutif d’Attac et professeur au Mirail, « il va entraîner la dislocation de l’Europe au moment où nous vivons un basculement du monde ».

 

Pour Aurélie Trouvé, co-présidente du mouvement, l’attitude du président de la République  sur le sujet est un « signe politique » qui le place avec sa majorité « du côté des politiques d’austérité ».(audio)

 

Aurélie Trouvé, co-présidente d’Attac France by Bertrand Enjalbal

 

Le PS ? Pas un partenaire

 

Tout comme le Front de Gauche qui veut en faire un moment fort de la rentrée, Attac est favorable à un référendum sur la question du Traité Européen. Là encore, la changement de majorité ne les assure pas davantage de rencontrer une oreille plus favorable.  « Nous n’avons pas de canal spécifique de discussion avec le Parti Socialiste, assure Thomas Coutrot. Il ne fait pas partie de nos partenaires habituels et maintenant qu’il est au pouvoir ça risque de l’être encore moins. Mais nous souhaitons instaurer un dialogue avec lui et le gouvernement ».

 

Le fossé pourrait même s’être creusé après plusieurs années de crise. Une période qui a obligé Attac à « dépasser la critique du néo-libéralisme pour aller vers la critique du capitalisme. Nous avons adopté aujourd’hui une position qui est celle du dépassement du capitalisme», juge son co-président.

 

 

« Il va falloir faire comme en Espagne ou en Grèce : un rapport de force illégal et extrêmement dur »

 

 

Indignés, Occupy vs syndicats

 

Finalement, la crise pourrait représenter une victoire des idées d’Attac et notamment celle qui entraîna sa création il y a quatorze ans : une taxe sur les transactions financières. Aujourd’hui elle « apparaît évidente y compris à des gouvernements conservateurs ». Mais pour le mouvement la lutte est loin d’être terminée. Elle est même en train de changer sur le terrain. Les mouvements sociaux autonomes comme les Indignés nés en Espagne ou Occupy obligent les militants à repenser les formes de mobilisation. C’est un des axes majeurs du rassemblement estival de Toulouse.

 

« Des nouvelles formes de résistance sont à inventer », estime Hugo Braun d’Attac Allemagne. Dans les ateliers on fustige souvent l’attitude des syndicats qui afficheraient bien trop de « méfiance » envers ces nouveaux mouvements sociaux. «Ils sont souvent menés par des jeunes, radicalement démocratiques et qui questionnent les organisations existantes comme Attac, avoue Thomas Coutrot. Notre rôle est de construire des ponts entre l’ancien et le nouveau. »

 

A l'université du Mirail, les militants d'Attac réunis en université d'été sont sans illusion au sujet de François Hollande / Photo Carré d'Info
A l'université du Mirail, les militants d'Attac réunis en université d'été sont sans illusion au sujet de François Hollande / Photo Carré d'Info

 

 

 

 

Dans les rangs on pointe également du doigt l’absence de coordination européenne. « La Confédération européenne des syndicats n’a rien fait, elle a longtemps été une maison de retraite luxueuse pour syndicalistes sans organisation, estime Alain du syndicat Sud. Les luttes intersyndicales sont moins souvent des luttes idéologiques que des luttes de places. Il faut le dire. On est scotchés par ce genre de choses. » Selon lui, « le déficit démocratique parlementaire touche aujourd’hui le politique et donc également les corps intermédiaires ».

 

Pour Sophie Banasiak des Indignés de Paris, ne renie pas les organisations syndicales mais à ses yeux mouvement social et organisations institutionnalisées sont antinomiques. Avec l’aggravation de la crise elle reste persuadée que l’avenir de la mobilisation passe par un mouvement tel que les Indignés.(audio)

 

 

Sophie Banasiak, des Indignés Paris by Bertrand Enjalbal

 

Pour Aurélie Trouvé, la période actuelle demande de « repenser la transition entre réflexion et action face à la violence des politiques d’austérité ». Les exemples espagnols et grecs ont montré la voie. « Il faut arrêter d’avoir cette incantation qu’une autre Europe est possible. Nous n’avons plus le temps de construire un rapport de force tranquillement, petitement. Il va falloir faire comme en Espagne ou en Grèce : un rapport de force illégal et extrêmement dur. »

 


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26 août 2012 7 26 /08 /août /2012 15:16

 

Libération - 26 août 2012 à 17:06
Le leader du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon le 22 août 2012 à Paris
Le leader du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon le 22 août 2012 à Paris (AFP)

Le leader du Front de gauche affirme que «rien» n'a bougé sur ce traité, contrairement à ce qu'affirme Jean-Marc Ayrault.

Jean-Luc Mélenchon, adversaire du traité budgétaire européen, a appelé à une manifestation nationale à Paris pour réclamer un référendum sur sa ratification, dimanche en clôturant les Estivales citoyennes du Front de gauche à Saint-Martin-d’Hères (Isère).

«Nous, Front de gauche nous adressons, non pas à ceux qui sont d’accord avec nous (...) mais à tous ceux qui veulent, personnes, organisations, associations, syndicats», un appel»à une manifestation nationale à Paris venant de tout le pays», a déclaré le dirigeant du FG, évoquant la nécessité d'«une sorte de comité national pour le référendum».

Il s’agit de «montrer la force qui dit "non"», a-t-il aussi déclaré, sans préciser la date qu’il souhaitait pour cette mobilisation.

Jean-Luc Mélenchon s’est également adressé aux personnalités qui se sont déclarées contre le traité. «Eva (Joly, EELV), viens, marche en tête de la manifestation et s’il y a un problème je veux bien être à la queue», a-t-il lancé.

L’ex-candidate EELV, qui s’est déclaré pour un référendum sur le traité, avait critiqué Jean-Luc Mélenchon durant les université d'été d’Europe Ecologie-Les Verts jeudi.

«On ne peut pas demander un référendum au nom de la démocratie en Europe et applaudir à deux mains en Amérique du sud l’autoritarisme tropical du président Chavez», avait-elle dit.

A lire aussi : Mélenchon revendique son tropisme sud-américain

M. Mélenchon a ensuite sollicité le chef de file des sénateurs EELV, Jean-Vincent Placé, et la sénatrice PS Marie-Noëlle Lienemann, qui «représentent le peuple». «Si vous vous laissez gommer, vous vous laisserez passer la muselière !», a-t-il ajouté en référence à un terme récemment employé avec ironie par Cécile Duflot pour évoquer la solidarité gouvernementale.

Le responsable du Front de gauche s’en est également pris à Jean-Marc Ayrault qui déclare dans le JDD, à propos de l’ajout d’un volet croissance au traité, que «le vote des Français (pour François Hollande, ndlr) a fait bouger les lignes».

«Quelles lignes, quelles pages, quels mots, quelles virgules, la couleur du papier», s’est interrogé Jean-Luc Mélenchon, avant de répondre: «Rien!».

(AFP)

 

 

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24 août 2012 5 24 /08 /août /2012 17:15

 

Rue89 - Virus 24/08/2012 à 13h02

 Sid Ahmed Hammouche | Journaliste de La Liberté


Un ordinateur brûlé (Pepsiline/Flickr/CC)

 

Des pirates informatiques donnent des sueurs froides au marché pétrolier. Des cybercriminels ont lancé, la semaine dernière, un raid informatique spectaculaire contre la compagnie pétrolière Saudi Arabian Oil Co (Saudi Aramco).

L’entreprise, une des plus importantes compagnies pétrolières au monde, a découvert à temps le virus avant qu’il ne ravage la totalité de son réseau informatique.

Dans un communiqué publié le 16 août, la société publique saoudienne, qui pèse plus de 800 milliards de dollars, s’est montrée rassurante en affirmant que le logiciel malveillant n’avait eu aucun impact sur la production pétrolière.

Dans le journal saoudien « Al Hayat », le président d’Aramco, Khaled Al Faleh, a reconnu la gravité de l’incident et affirme que son entreprise a bien géré l’agression informatique.

Un groupe de hackers revendique l’attaque

Pour faire face à la cyberattaque, le groupe pétrolier a été obligé de couper ses systèmes électroniques de tout accès avec l’extérieur. Par mesure de précaution, Aramco s’est rapidement déconnectée d’Internet. Elle a coupé également son propre système de télécommunication.. Mais le virus a eu suffisament de temps pour infecter 40 000 postes de travail. Heureusement que le code malveillant n’a pas touché le serveur central, chargé d’organiser et de distribuer la production de brut au niveau régional et international.

Aramco produit 2,26 millions de barils de pétrole par jour. Une quantité énorme qui pèse sur la production mondiale. Alors que le pétrole frôle les 100 dollars en plein mois d’août, cette rupture dans la production et l’acheminement de l’or noir saoudien aurait causé une crise économique mondiale.

Un groupe de hackers arabe a revendiqué l’attaque, sans que cela puisse être vérifié. Il s’agit du Groupement jeunes arabes musulmans. Dans un communiqué, il affirme avoir voulu cibler « les dirigeants saoudiens, Al-Saoud, complices des Américains et des Israéliens dans la région ». Avant d’annoncer qu’il compte à présent s’attaquer à la Bourse de Riyad et a lancé des virus sur d’autres terminaux pétroliers.

Le Moyen-Orient connaît une recrudescence d’attaques informatiques. Il y a quelques semaines, un virus informatique baptisé Gauss, présentant des similarités avec Flame et conçu pour espionner les transactions bancaires en ligne dans la région, a été détecté notamment au Liban et en Syrie. Mais le cas le plus grave reste celui du virus Stuxnet, qui a visé les centrales nucléaires iraniennes. Dans cette affaire, Israël et les Etats-Unis sont soupçonnés d’être derrière cette cyberattaque.

 

MERCI RIVERAINS ! Pierrestrato

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24 août 2012 5 24 /08 /août /2012 16:57

 

 


Le Monde.fr avec AFP | 24.08.2012 à 10h32 • Mis à jour le 24.08.2012 à 13h42

 
 
Manifestation contre le projet minier Conga, le 21 août. Les habitants des hauts plateaux craignent que le projet ne les prive de leurs ressources en eau.

Le projet de mine d'or et de cuivre Conga, dans le nord du Pérou, est suspendu jusqu'à ce que la compagnie américaine Newmont fournisse des garanties sur la préservation des ressources locales en eau, a annoncé le premier ministre péruvien, Juan Jimenez, jeudi 23 août.

"Nous nous engageons dans un nouveau scénario, le projet est entré dans une phase de suspension que la compagnie a déjà décidé", a déclaré M. Jimenez à la presse. L'ultimatum lancé par le gouvernement à Newmont s'achèvera dans deux ans. La compagnie Yanacocha, contrôlée par Newmont, "a deux ans pour garantir l'eau" aux habitants de la région de Cajamarca, avait annoncé mercredi le président péruvien, Ollanda Humala.

Ce projet de Cajamarca, le plus grand investissement minier du Pérou avec 3,8 milliards d'euros, prévoit de sacrifier quatre lacs-réservoirs d'altitude pour les remplacer par des lacs artificiels, soulevant nombre d'inquiétudes sur la pérennité des ressources en eau d'une région souvent en proie à la sécheresse.

Manifestation contre le projet minier Conga à Cajamarca, le 22 août.

Un important mouvement de grèves et manifestations depuis fin 2011 a conduit à plusieurs reprises le gouvernement à y décréter l'état d'urgence, et a contraint Newmont à annoncer le 30 novembre 2011 la suspension du projet. Celui-ci avait été réactivé en avril après le feu vert d'un audit environnemental commandé par le gouvernement.

Lire l'article : La révolte contre les projets miniers prend de l'ampleur au Pérou

Le président de Newmont, Richard O'Brien, a récemment reconnu l'absence d'un environnement favorable autour du projet, et s'était engagé à apporter "des modifications significatives" au projet, dans un entretien au Dow Jones Newswire.

Conga, qui devait initialement voir le jour en 2014, avait été approuvé par le gouvernement de l'ancien président Alan Garcia en 2010. Son successeur, Ollanta Humala, avait également soutenu ce projet tout en insistant sur la préservation de l'environnement.

 

 

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24 août 2012 5 24 /08 /août /2012 16:45

 

Le Monde.fr avec AFP | 24.08.2012 à 15h03 • Mis à jour le 24.08.2012 à 15h48

 

 
Six militants de Greenpeace ont pris position sur la structure pétrolière du géant russe Gazprom dans l'Arctique.

Six militants de Greenpeace sont montés sur une plate-forme pétrolière dans l'Arctique appartenant au géant russe Gazprom. L'ONG demande l'arrêt de toute exploitation de cette immense zone dont les réserves sont très convoitées et proteste contre les projets de forage du géant énergétique russe dans la région, a annoncé vendredi 24 août l'organisation écologiste.

Les militants ont rejoint la plate-forme du champ pétrolifère de Prirazlomnoye à bord de canots gonflables aux environs de 4 heures, heure locale (minuit GMT). "Six grimpeurs ont pris position sur la structure et ont interrompu les opérations menées sur la plate-forme", précise l'ONG dans un communiqué. "Les militants sont hors d'atteinte et ont assez de vivres pour tenir plusieurs jours", ajoute-t-elle. Parmi ces militants se trouve notamment Kumi Naidoo, directeur exécutif de Greenpeace International. L'ONG a mis sur YouTube la vidéo de l'assaut de ce matin.

 

 

Sur son compte Twitter, elle suit l'assaut en direct :

L'exploitation du champ de Prirazlomnoye, le premier projet pétrolier russe en Arctique, a été retardée par des difficultés de construction et des dépassements budgétaires. La production doit débuter à la fin de l'année dans ce gisement renfermant des réserves évaluées à 526 millions de barils de brut. "La seule manière d'éviter une marée noire catastrophique dans cet environnement unique, c'est d'interdire définitivement tout forage dès maintenant", a déclaré Kumi Naidoo.

 

 PAS D'IMPACT SUR SES OPÉRATIONS, SELON GAZPROM

Le groupe russe a immédiatement réagi à cette annonce, réfutant un quelconque impact sur ses opérations malgré la présence des militants. "On leur a proposé de monter sur la plate-forme pour mener un dialogue constructif", a indiqué le service de presse du groupe russe, cité par l'agence Interfax. "Mais ils ont refusé et dit qu'ils préféraient s'y accrocher", a-t-il ajouté.

Greenpeace dénonce les dangers de l'exploitation de l'Arctique et a lancé en juin une nouvelle campagne impliquant des acteurs, cinéastes, stars du rock et hommes d'affaires pour faire de l'Arctique un sanctuaire vierge de forages pétroliers et de pêche industrielle. En juillet, des militants de l'organisation ont bloqué les accès du siège du groupe anglo-néerlandais Shell à La Haye pour dénoncer un projet de forage pétrolier dans l'Arctique.

 

 

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