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5 décembre 2016 1 05 /12 /décembre /2016 16:31

 

Source : http://www.bastamag.net

 

 

Désobéissance

Etats-Unis : victoire des Sioux face au projet d’oléoduc qui menace leurs terres

par

 

 

 

 

Les Sioux de la réserve de Standing Rock, dans le Dakota du Nord, viennent de remporter une grande victoire le 4 décembre. Depuis le 1er avril, ils ont établi un camp de résistance pour bloquer un projet d’oléoduc, le Dakota Access Pipeline d’une longueur de 1800 kilomètres, qui menace des sites culturels ancestraux et leurs sources d’eau. Le 4 décembre, le Corps des ingénieurs de l’armée américaine a annoncé qu’il refusait à la société pétrolière un permis de forage sous la rivière Missouri. La secrétaire adjointe aux travaux civils de l’Armée de terre précise dans un communiqué que le gouvernement va « entreprendre une étude d’impact environnementale complète » et « étudier des tracés alternatifs » [1]. Cette déclaration stoppe officiellement la construction du pipeline, évalué à 3,8 milliards de dollars, et financé en partie par des banques françaises.

- Lire à ce sujet : Les grandes banques françaises derrière le projet d’oléoduc combattu par les Sioux

« Cette bataille est gagnée, mais la guerre n’est pas terminée »

« Nous appuyons sans réserve la décision de l’administration et saluons le courage dont ont fait preuve le président Obama, le Corps de l’armée, le ministère de la Justice et le ministère de l’Intérieur, de prendre des mesures pour corriger le cours de l’histoire et faire ce qui est bon », a réagi le président de la réserve de Standing Rock, Dave Archambault. D’autres opposants au projet d’oléoduc se montrent néanmoins plus prudents, mettant en avant la possibilité que la compagnie exploitante Energy Transfer Partners fasse appel de la décision. « Tout le monde doit rester en place », commente Frank Archambault, un membre de la tribu de Standing Rock, qui s’est installé avec toute sa famille dans le camp de résistance depuis quatre mois. « On nous a menti et trompé tout ce temps. Pourquoi cette fois-ci serait-elle différente ? » [2]

L’entrée en fonction du président Donald Trump en janvier 2017 pourrait également changer la donne. La semaine dernière, il a rappelé qu’il appuyait le projet d’oléoduc, mais il assure que son soutien n’a rien à voir avec son investissement... [3] Donald Trump a investi entre 500 000 et un million de dollars dans la compagnie Energy Transfer Partners, et une somme similaire dans la société Phillips 66 qui bénéficiera de 25 % de parts dans l’oléoduc, une fois sa construction achevée (voir ici). Pour l’heure, les représentants de l’équipe de transition de Donald Trump n’ont pas répondu aux demandes de commentaires. « Cette bataille est gagnée, mais la guerre n’est pas terminée », résume l’un des opposants.

 

 

 

Source : http://www.bastamag.net

 

 

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1 décembre 2016 4 01 /12 /décembre /2016 15:15

 

 

Source : https://reporterre.net

 

 

Mort de Rémi Fraisse : l’ancien chef des gendarmes poursuit un internaute pour diffamation

 

1er décembre 2016 / Marine Vlahovic (Reporterre)

 

 

 

Denis Favier était le plus haut gradé de la gendarmerie nationale au moment de la mort de Rémi Fraisse en octobre 2014. Il a ensuite été recruté au sein du groupe Total. Cette évolution a suscité l’ire d’un internaute bordelais, qui l’a vertement critiqué sur sa page Facebook. Il sera jugé en diffamation le 12 janvier prochain. Pendant ce temps, l’enquête sur la mort par les gendarmes de Rémi Fraisse piétine.

 

  • Bordeaux (Gironde), reportage

Il a gardé son habit de travail pour se présenter au tribunal, ce jeudi 24 novembre. Siglé du nom d’une grande surface, son badge « Stéphane, conseiller de vente » scintille sous les néons de la salle d’audience ultramoderne du Tribunal de grande instance de Bordeaux. Une pile de dossiers à la main, Stéphane Nouzarède s’avance fébrilement à la barre pour se voir notifier la date de son procès, fixée aussitôt au 12 janvier prochain. « Vous devriez faire appel à un avocat, vous ne pouvez pas vous représenter tout seul », lui enjoint d’une voix ferme la présidente de la 4e chambre, avant d’ajouter : « C’est une affaire particulière. »

Car le vendeur de 54 ans est poursuivi pour injure et diffamation par le général Denis Favier, ex-directeur général de la gendarmerie nationale, après la publication de commentaires sur Facebook l’été dernier. Il lui faudra revenir dans deux mois dans cette même salle pour être jugé. Sa défense était pourtant fin prête, explique-t-il en montrant son carnet de notes rempli d’une écriture fine : « Je ne peux pas faire appel à un avocat, je suis fauché », poursuit l’habitant de Mérignac (Gironde) en quittant le palais de justice.

Stéphane Nouzarède est dépassé par la situation. Faute de temps pour s’investir sur le terrain, l’ancien partisan déçu du Parti socialiste utilise depuis quelques années les réseaux sociaux comme une plate-forme militante. Jusqu’à l’automne, il publiait des liens d’articles agrémentés de commentaires à ses 2.800 amis « et des poussières » sur son compte Facebook, accessible à tous. Le 22 juin dernier, lorsqu’il apprend la nomination de Denis Favier, alors directeur de la gendarmerie nationale, à la tête de la sûreté du groupe Total, son sang ne fait qu’un tour. « Petite promotion pour un des fumiers qui a couvert la mort de Rémi Fraisse… Fumier !! » réagit-il aussitôt. Il récidive plus d’une semaine plus tard, alors que la justice annule la déclaration d’utilité publique du barrage de Sivens (Tarn) : « C’est pour éviter d’être jugé que Favier est parti chez Total ? Ce fumier a “couvert” la mort de Rémi Fraisse. Aujourd’hui, on apprend que Rémi est vraiment mort pour rien, car là où il se trouvait, non seulement il n’y avait rien à défendre, mais le projet de barrage était complètement débile », écrit Stéphane Nouzarède le 1er juillet 2016. Face aux termes employés qui lui sont aujourd’hui reprochés, le quinquagénaire pousse un long soupir : « J’aurais dû écrire “cynique personnage” au lieu de fumier. Mais, pour moi, ce n’est pas une nomination, mais une promotion, un “recasage” pur et simple par un pouvoir qui est aux abois. »

« C’est vraiment le pot de terre contre le pot de fer » 

L’employé de grande surface a reconnu être l’auteur de ces propos au commissariat de Mérignac, où il a été convoqué le 6 septembre dernier : « Je ne regrette rien, je m’exprime […] Si lui [Denis Favier] est choqué par ça, moi je suis choqué par son attitude, qui me semble plus importante que mes propos », déclare Stéphane Nouzarède à un officier de police judiciaire.

Car la machine judiciaire s’est rapidement mise en marche. Le 20 juillet, Denis Favier a déposé plainte au Parquet de Paris. Le 29 juillet, une enquête préliminaire pour « injure publique envers un fonctionnaire public » et « diffamation publique à l’encontre d’un fonctionnaire public » est ouverte. Début septembre, Stéphane Nouzarède a été entendu par les policiers. « Ensuite, je n’y ai plus pensé, je pensais que l’affaire était classée », explique-t-il. Il met cette histoire de côté jusqu’à fin octobre, lorsqu’un huissier se présente sur son lieu de travail pour lui signifier une citation à comparaitre devant le tribunal de Bordeaux, jeudi 24 novembre.

 

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Stéphane Nouzarède au tribunal de grande instance de Bordeaux.

 

« C’est vraiment le pot de terre contre le pot de fer », s’écrie le quinquagénaire en instance de divorce qui dénonce un acharnement judiciaire : « Denis Favier me demande jusqu’à 13.000 euros pour les dommages et intérêts, les frais d’avocats et la publication d’un communiqué dans la presse. Moi, je gagne 1.200 euros par mois. Je ne suis pas parano, mais là on veut m’étrangler économiquement pour me faire taire ! » Stéphane Nouzarède ne s’est jamais rendu sur la Zad de Sivens, mais à l’époque de la mort de Rémi Fraisse, tué par la grenade offensive d’un gendarme mobile en octobre 2014, il s’est senti concerné et a continué à suivre l’affaire de près. Ses yeux verts rougissent et se remplissent de larmes : « Ça aurait pu être mon fils, un gamin innocent tué comme ça, alors que les gendarmes n’avaient rien à protéger, il y a de quoi péter un plomb »...

 

*Suite de l'article sur reporterre

 

 

Source : https://reporterre.net

 

 

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29 novembre 2016 2 29 /11 /novembre /2016 20:17

 

 

Source : https://france.attac.org

 

Attac transforme une agence BNP Paribas en salle d’urgence d’hôpital
samedi 26 novembre 2016, par Attac France

 

 

 

50 militant.e.s d’Attac et personnels de santé ont transformé une agence BNP Paribas en salle d’urgence pour dénoncer l’évasion fiscale et le plan triennal de 3,5 milliards d’économies sur les hôpitaux. Cette action s’inscrit dans une vague de mobilisation lancée le 2 novembre dernier et qui a déjà suscité plusieurs actions dans des agences BNP Paribas de toute la France. Elle s’achèvera par la tenue du procès de l’évasion fiscale le 9 janvier 2017 à Dax, en parallèle du premier procès d’un « Faucheur de chaises » , Jon Palais

 

 

Aujourd’hui, depuis 11 h, 50 militant·e·s d’Attac, accompagnés de salarié·e·s du secteur de la santé, occupent l’agence BNP Paribas Paris Sébastopol. Sous les yeux des employé·e·s et des client·e·s, ils se sont installés dans la banque pour dénoncer l’impact de l’évasion fiscale sur le manque de moyens dans le secteur de la santé. Ils ont transformé l’agence en salle d’urgence et ont organisé l’autopsie de ce crime social et des graves maladies que sont l’hémorragie fiscale, l’insuffisance pénale, le cancer de la dette et la fracture sociale.

Le 8 novembre dernier, les personnels du secteur de la santé ont tiré la sonnette d’alarme sur la détérioration de leurs conditions de travail et des conditions d’accueil des patients [1]. Pour répondre à ce ras-le-bol, Jean Vignes, Secrétaire Général de SUD Santé Sociaux, estime «  qu’il faut abandonner le plan triennal de 3,5 milliards d’économies sur les hôpitaux et mettre au coup d’arrêt au programme de fermeture de 16 000 de lits et de suppression de 22 000 postes dans la fonction publique hospitalière ». Murielle Guilbert, de Solidaires Finances publiques, rappelle que « 60 à 80 milliards d’euros échappent chaque année au budget de l’État du fait de la fraude et de l’évasion fiscale alors qu’avec seulement 2,5 milliards d’euros, on pourrait financer les 20 000 emplois qui disparaissent chaque année dans le secteur de la santé. » L’argent pour des conditions de travail décentes et des soins de qualité existe, il est dans les paradis fiscaux !

En faisant le lien entre l’évasion fiscale et le financement des urgences sociales et écologiques, Attac entend démontrer que des solutions crédibles existent. « Alors que la fraude aux prestations sociales représente 60 fois moins que la fraude fiscale, elle est de plus en plus traquée et stigmatisée. Les fraudeurs fiscaux, quant à eux, bénéficient d’un traitement de faveur et ne sont quasiment jamais condamnés. Nous pouvons lutter concrètement contre cette impunité fiscale : en renforçant les effectifs et les moyens de l’administration fiscale, de la police fiscale et du parquet financier qui traquent la délinquance financière mais aussi en condamnant plus systématiquement les fraudeurs et leurs complices, les banques et les cabinets d’affaire. Si des dizaines de milliards d’euros échappent encore au fisc annuellement, c’est uniquement le résultat de décisions politiques. » rappelle Aurélie Trouvé, porte-parole d’Attac France.

Les associations mobilisées contre l’évasion fiscale feront entendre ces revendications lors du premier procès d’un Faucheur de chaises, Jon Palais, poursuivi par BNP Paribas pour avoir participé à une action de réquisition citoyenne de chaises dans l’une de ses agences. En 2015, le collectif des Faucheurs de Chaises, composé d’Action Non-Violente COP 21, des Amis de la Terre, d’Attac, de Bizi ! avait réquisitionné symboliquement 196 chaises dans des banques participant au système organisé de l’évasion fiscale. Ces 196 chaises avaient servi à l’organisation d’un sommet citoyen le 6 décembre à Montreuil pendant la COP 21, puis avaient été rendues à la justice le 8 février 2016 à l’occasion de l’ouverture du procès de Jérôme Cahuzac. Le collectif appelle maintenant à la participation massive le 9 janvier 2017 à Dax au procès de l’évasion fiscale organisé en parallèle du procès de Jon Palais. Cet événement d’envergure nationale réunira des personnalités telles que Eva et Caroline Joly, qui seront les avocates de Jon Palais, Antoine Peillon, Edgar Morin, Patrick Viveret, des personnalités associatives, syndicales et politiques.

L’action “Attac transforme une agence BNP en salle d’urgence” en images

 

 

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P.-S.

Photos : Attac France, licence Creative Commons CC BY-SA 3.0 FR.

 

 

Portfolio

ici

 

 

Source : https://france.attac.org

 

 

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29 novembre 2016 2 29 /11 /novembre /2016 18:05

 

 

Source : http://www.mediapart.fr

 

Filoche: «Une gauche bien à gauche peut gagner la présidentielle»

 

Par Mathieu Magnaudeix

 

 

 

Candidat à la primaire citoyenne du PS des 22 et 29 janvier, l’ancien inspecteur du travail Gérard Filoche, en tête de toutes les manifestations contre la loi El Khomri, veut rester optimiste. Il croit possible la victoire d’un candidat « de gauche » contre la ligne « Valls-Hollande ».

 

On l’a vu tempêter et manifester au printemps contre la loi El Khomri. Gérard Filoche est candidat aux « primaires citoyennes de l’unité » qui désigneront le candidat du PS les 22 et 29 janvier – les candidatures sont à déposer avant le 15 décembre et il n'a toujours pas le nombre de parrainages requis pour se présenter.

Au PS, qu'il a rejoint en 1994, cette ancienne figure de la Ligue communiste révolutionnaire se veut la voix infatigable des salariés, des acquis sociaux, de la défense du code du travail et de l'unité de la gauche. Dans la campagne des primaires, il entend « faire du Sanders ou du Corbyn » en mobilisant tous ceux qui ont protesté contre la loi El Khomri. Il appelle d'ores et déjà à l'unité pour que la « gauche socialiste batt[e] la droite socialiste dans les primaires ». Une victoire qui, dit-il, rebattrait les cartes de l'élection présidentielle. « Je n’imagine pas une campagne électorale sans une coalition, sans dynamique unitaire », dit-il à l'intention de Jean-Luc Mélenchon. « Passer par-dessus, c’est la défaite, c’est le désastre. Tout le monde pleurera le 23 avril à 20 heures quand on n’aura plus que le choix entre LR et le Front national, et quand il ne nous restera plus que 25 députés à l’Assemblée. »

 

Manuel Valls et François Hollande se livrent à une guerre ouverte au sommet de l’État en vue de la primaire citoyenne du PS des 22 et 29 janvier prochain. Cela vous étonne-t-il ?

Gérard Filoche : Les fins de règne sont toujours dramatiques. Quand il y a un échec total comme c’est le cas de ce quinquennat, ça finit par exploser. Macron candidat, Valls et Hollande qui se déchirent : le trio infernal qui a imposé la loi El Khomri se désintègre. Je me demande ce que les historiens retiendront de tout ça…

 

Vous considérez depuis longtemps que François Hollande ne peut pas être candidat à sa succession.

Hollande, j’ai fait des communiqués avec lui pour défendre le code du travail ! J’ai manifesté coude-à-coude avec lui en 2006 contre le CPE, et il dit maintenant qu’il était pour. Ça va bien ! Limite à l’hypocrisie, limite à la trahison politique, limite à la manipulation ! Il ne devrait pas se présenter. C’est le dernier service qu’il peut rendre à la gauche. Faut bien qu’il paie le prix ! Son horizon est bouché. Même ses amis le lâchent. Son bilan est catastrophique : 1,3 million de chômeurs de plus, 41 milliards d’euros [de crédit impôt-compétitivité distribué aux entreprises – ndlr] de gaspillés. 41 milliards, c’était des centaines de milliers de fonctionnaires, des infirmières dans les hôpitaux, des éducateurs pour lutter contre les décrocheurs à l’école, des enquêteurs contre le terrorisme au lieu de balancer des bombes en Syrie. Ça, c’est la gauche ! Sous la gauche au pouvoir, il y a toujours quelque chose qui a été gagné : les 40 heures, les 39 heures, les 35 heures, le remboursement de l’avortement, les congés payés. C’est la première fois en cent ans que la gauche au pouvoir fait reculer la gauche. Hollande est une tragédie dans l’histoire de la gauche, comme les Valls et les Macron qui vont avec lui. Il y a beaucoup de raisons d’être pessimiste pour l’an prochain, les nuages sont si sombres. Mais je suis persuadé qu’aujourd’hui, un Sanders ou un Corbyn pourrait gagner en France. Ce dont ce pays a besoin, ce n’est pas d’autorité mais de démocratie et de redistribution des richesses ! Ce n’est pas avec une République identitaire qu’on va résoudre le chômage. Que Hollande ou Valls soient candidats, j’aurai une très grande joie à débattre contre eux…

 

Depuis la victoire de François Fillon et sa ligne libérale-conservatrice dure à la primaire de la droite, les appels à une grande primaire de la gauche de Mélenchon à Macron ressortent.

Ça a été mon cheval de bataille pendant des mois. C’était la meilleure façon de résoudre nos problèmes, de battre Hollande et Valls, d’avoir un candidat unique, de sauver la gauche. On était sûr de gagner ! Si tout le monde était dans cette primaire, cinq millions de personnes venaient voter, et je vous jure que Hollande et Valls étaient battus…

 

Il est trop tard désormais ? 

Il faut dire à tout le monde de venir voter les 22 et 29 janvier. J’exclus Macron, car il n’est pas de gauche. J’ai lancé des appels à Marie-Noëlle Lienemann, à Benoît Hamon, à Arnaud Montebourg. Nous devons montrer que nous additionnerons nos voix, que la gauche socialiste battra la droite socialiste dans les primaires. Alors avec 1,5 million d’électeurs, et peut-être plus, il y aura un choc, la gauche liquidera le quinquennat, on donnera un nouveau visage à la gauche, on revigorera le parti, on aura un candidat charismatique, on aura une chance de gagner. Je suis plus que jamais optimiste.

 

Êtes-vous surpris par la victoire de François Fillon ?

Je pensais que Sarkozy gagnerait. Fillon, c’est la vraie droite catholique conservatrice, il ne répond pas à la société française, celle qui descend à 4 millions dans la rue en disant « je suis Charlie », celle qui manifeste contre la loi El Khomri. La société française est plus libertaire, plus athée que cette vieille tradition catho de paroisse. Les gens vont avoir le temps de le découvrir. À mon sens, sa victoire est un argument supplémentaire pour dire que la gauche peut gagner. Face à une droite bien à droite, il faut une gauche bien à gauche.

10 septembre 2016. Benoît Hamon, Marie-Noëlle Lienemann, Gérard Filoche et Arnaud Montebourg, à l'université des frondeurs du PS de La Rochelle. © DR
10 septembre 2016. Benoît Hamon, Marie-Noëlle Lienemann, Gérard Filoche et Arnaud Montebourg, à l'université des frondeurs du PS de La Rochelle. © DR

 

Arnaud Montebourg, Benoît Hamon, Marie-Noëlle Lienemann, vous… Comment expliquer que vous soyez quatre candidats à contester la ligne Hollande-Valls ? Vu l’enjeu, vu le contexte qui rend à peu près tout possible en 2017, même une victoire de Marine Le Pen, ne pourriez-vous pas vous unir dès maintenant ?

Je suis pour un bloc avec mes amis Montebourg, Hamon, Lienemann. Je le propose depuis cet été. Il faut un accord entre nous. J’ai dit allons ensemble à la manifestation du 15 septembre contre la loi El Khomri, j’attends encore… J’ai proposé d’appuyer l’appel des 100 qui propose cinquante mesures rose-rouge-verte et pourrait servir d’accord à nous quatre, puis de ciment avec le reste de la gauche. Marie-Noëlle Lienemann a signé, Guillaume Balas [eurodéputé proche de Benoît Hamon – ndlr] est venu mais j’entends encore Arnaud. J’ai proposé un texte commun contre le budget, une conférence de presse contre Macron-Valls-Hollande, j’attends encore, je ne désespère pas !

 

Et si vous n’arrivez pas à vous entendre d'ici au dépôt des candidatures le 15 décembre ?

Être quatre, ça n’est pas un problème tant qu’il n’y a pas de menace pour le second tour. À cette heure, il n’y a pas d’urgence. Au second tour, celui qui sera en tête battra Valls ou Hollande.

 

Qu’est-ce qui vous rend si optimiste ?

Regardez l’élection américaine. Trump n’a été élu qu’avec 26 % des inscrits et Sanders aurait pu gagner si la primaire démocrate avait été honnête. Aux États-Unis comme chez nous, le salariat se bat, il progresse. La vague porteuse, même dans le capitalisme, ce sont les CDI, pas la flexibilité. La force montante, et l’exigence, c’est un salariat bien formé, bien payé. Quand il y a une force du salariat de ce type, les possédants, les riches, la finance, ces monstres inhumains pompent, pompent, pompent. Les possédants sentent les inquiétudes et font feu de tout bois : c’est là qu’arrivent les méchants, les Trump, les Orban, les Le Pen… et les Macron.

 

Vous parlez d’un Bernie Sanders ou d’un Jeremy Corbyn français. Mais il n’y en a pas dans le paysage !

Bah si : il y a moi ! Sanders a 74 ans, j’en ai 70, j’ai tout l’avenir devant moi (rires). Corbyn était marginal dans son parti, comme moi. Donc c’est tout à fait possible. Pourquoi suis-je le meilleur ? Pas parce que je suis mégalo, mais parce que j’exprime le salariat.

 

Et les autres, Arnaud Montebourg, Marie-Noëlle Lienemann, Benoît Hamon ?

Arnaud a un côté brillant, fantasque, improvisateur et incertain. Il y a beaucoup de dossiers qu’il ne connaît pas et je ne pense pas qu’il tiendrait la route face à Valls sur tous les sujets. Moi je tiendrai, je peux enfoncer mon adversaire. Il dit qu’il faut produire les richesses avant de les distribuer, je veux justement faire l’inverse. La baisse du coût du travail, c’est une fumisterie, il faut augmenter les salaires et baisser les dividendes qui n'ont jamais été aussi élevés. Benoît Hamon, je l’aime bien mais je n’arrive pas à comprendre ce qu’il défend. C’est le moins lumineux du point de vue de la ligne. Je suis pour les 32 heures par la loi, par entreprise : si ce n’est pas la République qui le fait, c’est “Mad Max” ! Il est pour un revenu universel, je ne suis pas pour ça, je suis pour un salaire pour tout le monde. Ça me fait un autre désaccord...

 

*Suite de l'article sur mediapart

 

 

 

Source : http://www.mediapart.fr

 

 

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28 novembre 2016 1 28 /11 /novembre /2016 21:59

 

 

Source : http://www.lemonde.fr

 

 

Les aigles australiens traumatisent les drones

Les ailes volantes survolant les mines d’or sont attaquées sans relâche par des rapaces qui défendent leur territoire.

 

LE MONDE | | Par

 

 

Pour neutraliser un drone, rien de mieux qu’un oiseau de proie. La police néerlandaise et l’Armée de l’air française, entre autes, en ont intégré à leur arsenal de prévention contre les vols d’engins malintentionnés. Reste que certains rapaces font du zèle, en particulier en Australie où des aigles ont commencé à décimer les drones utilisés par le septième producteur mondial d’or, la société d’Afrique du sud Gold Fields. Neuf drones utilisés au-dessus des mines de Saint Ives, à proximité de Kambalda, petite ville du sud-ouest de l’Australie, ont été mis hors d’état de nuire par des aigles royaux, ce qui représente selon la société un manque à gagner de quelque 100 000 dollars.

Un aigle italien

Ces appareils, des Trimble UX5 (des ailes volantes capables de voler pendant de longues minutes), sont utilisés pour réaliser des images en haute définition afin de réaliser des cartes qui permettront aux équipes de mineurs de se repérer sur ce vaste territoire. Or, engins qui évoquent furieusement des oiseaux lorsqu’ils sont en vol, sont considérés comme des intrus qui s’aventurent à l’intérieur de l’espace vital des aigles, très susceptibles dés que l’on empiète sur leur espace aérien. Equipés d’une caméra et de capteurs, ces drones ont été impitoyablement projetés au sol, les aigles femelles étant apparues les plus actives dans cette chasse au drone.

 

Un drone travesti en jeune aigle prêt à décoller sur sa rampe de lancement

 

Les opérateurs des drones ont tenté de faire diversion en maquillant leurs appareils. Mis en place à grands frais, ce camouflage a consisté à faire passer les ailes volantes pour de jeunes aigles. Le stratagème a fonctionné un temps mais, après une cinquantaine de vols, les vrais aigles ont découvert la supercherie et recommencé à saisir entre leurs serres les drones qui empiétaient sur leur territoire. Camoufler les ailes volantes en les habillant avec les couleurs de l’arc en ciel ne s’est pas avéré plus efficace. La seule parade à peu près opérationnelle consiste à faire évoluer les drones tôt le matin, un période peu propice au vol car les aigles utilisent la chaleur de l’air pour évoluer plus facilement en altitude

 

 

 

Source : http://www.lemonde.fr

 

 

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28 novembre 2016 1 28 /11 /novembre /2016 15:36

 

 

Source : http://rue89.nouvelobs.com

 

En Mauritanie, la lutte contre l’esclavage passe par Facebook

 

 

 

Aboli en 1981, l’esclavage frappe encore 150 000 Mauritaniens selon l’ONG Walk Free Foundation. Ces esclaves « travaillent sans repos, sans salaire et sont violés nuit et jour parce que pour le maître, violer une esclave, c’est un droit », dénonce Abdou Babou, membre de l’Ira (initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste). 

Malgré les risques qu’ils encourent, les membres de ce mouvement militent contre l’esclavage. Leur arme « la plus redoutable » ? Les réseaux sociaux.

 

 

Source : http://rue89.nouvelobs.com

 

 

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28 novembre 2016 1 28 /11 /novembre /2016 14:59

 

 

Source : http://www.liberation.fr

 

 

Avancée
Décision majeure de la justice européenne en faveur des antipesticides
Par Aude Massiot

 

 

La Cour de justice européenne vient de donner raison à une association néerlandaise pour la protection des abeilles, qui avait demandé à l’autorité néerlandaise compétente la publication de documents sur l’autorisation de mise sur le marché de certains produits phytopharmaceutiques et biocides. La société Bayer s’y était opposée, mais la Cour a finalement tranché en statuant que la publication de ces documents était légale. (Ici, une abeille butinant une fleur).

La Cour de justice européenne vient de donner raison à une association néerlandaise pour la protection des abeilles, qui avait demandé à l’autorité néerlandaise compétente la publication de documents sur l’autorisation de mise sur le marché de certains produits phytopharmaceutiques et biocides. La société Bayer s’y était opposée, mais la Cour a finalement tranché en statuant que la publication de ces documents était légale. (Ici, une abeille butinant une fleur). Photo AFP

 

La Cour de justice européenne, dans une décision rendue mercredi, a affirmé que le secret industriel ne prévalait pas sur le droit à l’information des citoyens.

«La protection du secret commercial et industriel ne peut pas être opposée à la divulgation d’informations». Cette décision de la Cour de justice européenne, rendue mercredi, fait fulminer les lobbies européens de la filière agricole. Pour le Conseil européen de l’industrie chimique, qui se décrit comme «la voix de l’industrie chimique en Europe», cette décision représente «un précédent juridique potentiellement dangereux pour la protection des informations commerciales industrielles».

De leur côté, les organisations environnementales se réjouissent de la position de la Cour européenne, qui va dans leur sens et «celui des citoyens». «C’est une grande victoire car la Cour affirme que l’industrie doit nous transmettre certains documents sans restrictions, se félicite Hans Muilerman, de l’ONG Pesticide Action Network Europe (PAN Europe). N’importe quel citoyen peut maintenant demander des documents à la Commission européenne sur la composition ou l’utilisation de pesticides ou de produits chimiques.» Les industriels, qui craignent ainsi de voir rendue publique la composition de leurs produits, comptent bien continuer la bataille pour limiter l’accès à ces documents.

Le glyphosate dans le viseur

La Cour de justice européenne avait été saisie de deux affaires différentes, qui portaient toutes les deux sur le droit d’accès aux documents en matière environnementale. La première oppose les ONG Stichting Greenpeace Nederland et PAN Europe à la Commission européenne. Cette dernière a refusé de leur donner accès à plusieurs documents relatifs à la première autorisation de mise sur le marché en 2001 du glyphosate, l’un des herbicides les plus utilisés dans le monde.

Ses effets sur la santé humaine et son impact sur l’environnement sont l’objet de polémiques. Alors que le Centre international de recherche contre le cancer (CIRC), une branche de l’OMS, considère le glyphosate comme cancérigène «probable», l’Agence européenne de sécurité des aliments (Efsa) a publié un avis fin 2015 estimant le risque cancérogène «improbable». Comme les Etats membres de l’UE n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur une autorisation ou interdiction du produit, la licence a été prolongée, en juin, jusqu’au 31 décembre 2017, dans l’attente de la publication d’un nouvel avis scientifique.

 

A lire aussi: «Qu’est-ce qu’on attend ?», la transition écologique par l’exemple

 

Pour Hans Muilerman, cette victoire juridique est cruciale pour le combat contre les pesticides car elle va permettre de mettre à jour les «conflits d’intérêt» qu’entretient le système européen d’autorisation de mise sur le marché. «Ces décisions institutionnelles se basent uniquement sur des tests scientifiques effectués par les entreprises elles-mêmes, auxquels nous n’avons pas accès, confie le militant. Les industriels peuvent donc choisir le laboratoire qu’ils veulent et leurs tests ne sont pas confrontés avec des études indépendantes.» 

Dans un effort de transparence, l’Efsa a décidé, fin septembre, de rendre publiques les données de leur évaluation de la sécurité du glyphosate. Elles devraient être divulguées début décembre.

Des mois, voire des années pour obtenir ces études 

Dans la deuxième affaire, une association néerlandaise pour la protection des abeilles, Bijenstichting, a demandé à l’autorité néerlandaise compétente la publication de documents sur l’autorisation de mise sur le marché de certains produits phytopharmaceutiques et biocides. La société Bayer, titulaire d’un grand nombre de ces autorisations et ayant récemment racheté le semencier Monsanto pour une somme record de 59 milliards d’euros, s’est opposée à cette divulgation au motif que celle-ci porterait atteinte au droit d’auteur et à la confidentialité d’informations commerciales ou industrielles. La Cour de justice a estimé, mercredi, que la publication de 35 de ces documents était légale.

Franziska Achterberg, responsable des questions agricoles chez Greenpeace Europe, salue cette avancée vers plus de transparence. Mais elle demande à ce que «ces études soient publiées de manière proactive par les entreprises. Malgré cette nouvelle décision de la Cour européenne, il nous faudra toujours attendre des mois, voire des années pour obtenir ces études».

 

A lire aussi: «Procès» Monsanto : Théo, 9 ans, opéré 50 fois… et les autres

Aude Massiot

 

 

Source : http://www.liberation.fr

 

 

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27 novembre 2016 7 27 /11 /novembre /2016 21:43

 

Source : http://www.ensemble-gard.fr

 

 

LA RÉALISATRICE DE "COMME DES LIONS", FRANÇOISE DAVISSE, AUX MAGES

 

 

Mardi 29 novembre 2016 à 20h30 - Salle Bauquier, Les Mages Projection de "Comme des lions" sur la lutte contre la fermeture de PSA Aulnay, suivie d'un débat en présence de la réalisatrice, Françoise Davisse, entrée prix libre

COMME DES LIONS plonge le spectateur au coeur de deux ans d'engagement de salariés de PSA Aulnay contre la fermeture de leur usine qui employait plus de 3000 personnes dont près de 400 intérimaires. Des immigrés, des enfants d'immigrés, des militants, bref des ouvriers du 93 se sont découverts experts et décideurs.
Bien sûr ils n'ont pas "gagné". Mais peut-être faut-il arrêter de tout penser en terme de "gain". La vie est faite d'expériences, de risques, d'aventure et de fierté. Et là, ces deux ans sont une tranche de vie exceptionnelle. Un moment d'intelligence collective, de démocratie et de révélations.

 

lions cevennes

 

"Un documentaire galvanisant ! A voir absolument !"
Laurent Delmas - France Inter

"Laissez tomber vos mouchoirs, on n'est pas là pour pleurer !"
Dominique Sicot - L'Humanité Dimanche

Projection organisée par la Coopérative de transformation sociale et écologique en Cévennes

 

 

 

 

Source : http://www.ensemble-gard.fr

 

 

Source : https://www.youtube.com/watch?v=qMDcujrz6Xw

 

COMME DES LIONS : le Documentaire sur Peugeot Citroën Aulnay - BANDE ANNONCE

 

 

Mensonges de la direction, promesses sans garanties, faux prétextes...
+ d'infos ► http://www.commedeslions-lefilm.com
★ Les Meilleurs Documentaires à voir ici ► http://bit.ly/Les-Docs

 

 

 

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27 novembre 2016 7 27 /11 /novembre /2016 20:54

 

Source : http://www.marianne.net

 

VIDEO - Elisabeth Badinter défend les parents homos face à la "Sainte-Famille naturelle"

 

 

 

 

Alors que François Fillon, favori du second tour de la primaire à droite ce dimanche, promet de réécrire la loi Taubira pour retirer des droits aux familles homoparentales, Elisabeth Badinter demande : "Je voudrais savoir au nom de quoi on a des leçons à donner aux autres…"

 

 

Le message est clairement adressé à François Fillon et ses partisans. Invitée de l'émission 28 minutes sur Arte ce vendredi 25 novembre, soit l'avant-veille du second tour de la primaire de la droite, la philosophe Elisabeth Badinter a défendu une homoparentalité pleine et totale face aux coups de butoir du candidat draguant l'électorat catholique :

"Pour deux raisons : un, ce n'est que justice, il y a une sorte d'égalité. Et la deuxième raison, qui est évidemment plus réaliste, c'set que je considère qu’étant donné les ravages, les malheurs, les névroses, de la Sainte-Famille naturelle, je voudrais savoir au nom de quoi on a des leçons à donner aux autres. Et moi je suis convaincue qu’un couple de femmes ou d’hommes, ou un homme et une femme, ne feront ni moins bien ni mieux que nous."

 

 

 

Ardent défenseur, avec le mouvement Sens commun issu de la Manif pour tous, de cette "Sainte-Famille naturelle", François Fillon promet lui de "réécrire" la loi Taubira qui a ouvert le mariage et l'adoption aux couples homosexuels. Son idée : remplacer l'adoption plénière aujourd'hui permise par une adoption simple, qui enlève des droits aux familles concernées.

 

>>

 

La prise de position d'Elisabeth Badinter est d'autant plus salutaire qu'en parallèle des débats de la primaire de la droite, un vent d'homophobie a de nouveau soufflé sur la France cette semaine, avec une levée de bouclier de plusieurs élus de la droite et du centre contre des affiches de prévention du VIH à destination des homosexuels…

 

 

 

Source : http://www.marianne.net

 

 

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25 novembre 2016 5 25 /11 /novembre /2016 15:45

 

Source : https://reporterre.net

 

Crise du lait : des paysans poursuivent en justice des laiteries pour « extorsion »

25 novembre 2016 / Julie Lallouët-Geffroy (Reporterre)

 

 

 

Alors que la situation des producteurs de lait reste critique, la Confédération paysanne a porté plainte, jeudi 24 novembre, contre quatre grandes laiteries françaises. Le syndicat agricole les accuse d’imposer aux producteurs un prix du lait trop bas.

 

 

  • Rennes (Ille-et-Vilaine), correspondance

Trois sections départementales de la Confédération paysanne, le troisième syndicat agricole français [1], ont porté plainte jeudi 24 novembre contre quatre des plus grosses laiteries de l’Hexagone pour extorsion, dans les Côtes-d’Armor, dans le Finistère et dans le Puy-de-Dôme. En septembre dernier, six autres départements avaient fait de même.

Le syndicat pointe les contrats signés entre producteurs et laiteries, des contrats où le producteur s’engage à vendre exclusivement sa production à la laiterie ; en revanche, la laiterie ne lui garantit pas de prix plancher. C’est ainsi que Lactalis, Sodiaal, Triskalia et Even sont dans le viseur du syndicat.

En août dernier, un bras de fer avait eu lieu entre producteurs de lait et Lactalis pour obtenir un meilleur prix : 290 euros la tonne de lait. Mais ce n’est pas suffisant, alors que le prix de revient moyen est estimé à 326 euros la tonne. Avec un prix moyen du lait redescendu à 280 euros la tonne et une production moyenne d’environ 400 tonnes de lait par an, chaque ferme se retrouve avec un déficit de plus de 18.000 euros.

 

 

Déjà en 2015 la situation était mauvaise et 2017 ne s’annonce pas plus favorable. Isabelle Conan est productrice de lait dans les Côtes-d’Armor : « Les laiteries annoncent des prix autour de 310-320 euros pour 2017, ce n’est pas possible, on reste déficitaire, on ne va pas tenir. » Et elle égrène les chiffres qui disent la misère qui guette aux portes de certaines exploitations. « La MSA [la sécurité sociale agricole] vient de sortir un rapport qui indique qu’en 2015, un tiers des éleveurs se rémunéraient 350 euros par mois. En 2016, ça sera les deux tiers. 10.000 fermes devraient cesser l’activité en 2016-2017. Vous réalisez ? »

Isabelle Conan est aussi bénévole chez Solidarité paysans, une association qui aide les agriculteurs en difficulté. Elle parle de l’endettement qui a mené certaines familles dans l’impasse, à des suicides. Presque un suicide tous les deux jours, selon la MSA.

 

« Le producteur vend son lait mais ne sait pas à combien » 

Un des problèmes que dénonce la Confédération paysanne tient aux contrats signés entre producteurs et laiteries. Ludovic Landais est porte-parole du syndicat dans le Puy-de-Dôme. « Le contrat signé stipule les obligations des deux parties : le producteur vend son lait exclusivement à la laiterie, mais la laiterie ne s’engage pas sur un prix. C’est tout de même incroyable. Le producteur vend son lait mais ne sait pas à combien. »...

 

*Suite de l'article sur reporterre

 

 

Source : https://reporterre.net

 

 

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