Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
17 novembre 2012 6 17 /11 /novembre /2012 16:17

 

Le Monde.fr | 16.11.2012 à 20h17

 

 

"Depuis bien trop longtemps, les Anonymous ont regardé sans espoir et sans rien faire – avec le reste du monde – le traitement barbare, brutal et méprisable du peuple palestinien par les forces de défense d'Israël dans les soi-disant 'territoires occupés'. Comme tant d'autres sur cette planète, nous nous sommes sentis impuissants face à un mal aussi implacable. Il en était de même jusqu'à aujourd'hui avec l'attaque insensée et la menace d'invasion de Gaza. Mais quand le gouvernement israélien a publiquement menacé de couper Internet et toutes les télécommunications de la bande de Gaza, il a franchi la ligne jaune. Comme l'ancien dictateur égyptien Moubarak l'a appris à ses dépens, nous sommes ANONYMOUS et PERSONNE ne coupe Internet sous notre surveillance."

Par ce communiqué daté de jeudi 15 novembre, le collectif Anonymous répond à une rumeur qui a circulé récemment : Israël envisagerait de couper l'accès à Internet dans la bande de Gaza pour préparer une offensive. "Ne COUPEZ PAS Internet dans les 'territoires occupés', cessez de faire régner la terreur sur le peuple innocent de Palestine ou vous connaîtrez la terrible colère des Anonymous", poursuit le communiqué, avant de renvoyer vers un document expliquant comment sécuriser son accès à Internet.

 

Ce site israélien a été attaqué par Anonymous, qui a remplacé sa page d'accueil.

Le groupe informel a immédiatement joint le geste à la parole. Des dizaines d'attaques ont été lancées jeudi contre des sites officiels israéliens appartenant aux forces de défense israéliennes, au bureau du premier ministre, à des banques israéliennes ou des compagnies aériennes dans le cadre d'une campagne baptisée #OpIsrael sur Twitter, rapporte le New York Times. Le groupe a rapidement revendiqué une quarantaine d'attaques, avant de publier une liste de sites israéliens attaqués.

 

Mais selon Radware, une société de sécurité informatique interrogée par le NYT, "la majorité des attaques a échoué" et la cyberoffensive est menée avec des outils relativement "basiques" visant à submerger les sites visés pour les rendre hors service. Ils ont néanmoins réussi à attaquer un blog appartenant aux forces de défense israéliennes et ont remplacé la page d'accueil d'un site censé appartenir à une société de sécurité israélienne par une photo de Gaza en flammes accompagnée du message : "Arrêtez de bombarder Gaza ! Des millions d'Israéliens et de Palestiniens sont réveillés, mis en danger et terrifiés. Nous, Anonymous, n'allons pas rester assis sans rien faire en regardant un Etat sioniste détruire lâchement la vie d'innocents.")

 

Partager cet article
Repost0
15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 19:41

 

Le Monde.fr avec AFP | 15.11.2012 à 17h36 • Mis à jour le 15.11.2012 à 18h52

 

 

Les gardes-côtes américains essaient d'éteindre l'incendie de la plate-forme pétrolière Deepwater Horizon, le 21 avril 2010.

Le groupe pétrolier britannique BP a annoncé jeudi 15 novembre qu'il allait payer plus de 4,5 milliards de dollars (soit 3,5 milliards d'euros) d'amende aux autorités américaines dans le cadre de l'accord à l'amiable passé pour régler une partie du dossier de la marée noire du golfe du Mexique

 

"Le montant total de l'accord est d'environ 4,5 milliards de dollars, avec des paiements étalés sur une période de six ans", a indiqué BP dans un communiqué. Dans le détail, BP payera 4 milliards de dollars au ministère américain de la justice (DOJ), en échange de l'abandon des poursuites pénales fédérales, et 525 millions de dollars à l'autorité boursière américaine (SEC). C'est la plus grosse amende pénale de l'histoire américaine, dépassant les 1,3 milliard de dollars versés en 2009 par le laboratoire pharmaceutique Pfizer pour solder des litiges sur ses pratiques commerciales concernant un anti-inflammatoire.

 

Lire : Marée noire : report du procès de BP, accord à l'amiable en vue


 D'AUTRES POURSUITES FÉDÉRALES EN COURS  

Deux employés de BP vont être poursuivis pour homicide, selon une source proche du dossier, citée par le New York Times. Cet accord ne concerne toutefois pas certaines poursuites civiles fédérales, privées ou émanant de certains Etats contre lesquelles BP indique qu'il va "continuer à se défendre vigoureusement".

En effet, l'accord ne prend pas en compte les amendes liées à la loi Clean Water, qui ajouteraient de 1 100 à 4 300 dollars d'amende par baril déversé. BP pourrait donc faire face à une amende finale de près de 21 milliards de dollars (16,42 milliards d'euros), selon Peter Hutton, de la banque d'investissement canadienne RBC Capital Market.

 

 ONZE MORTS ET DES CENTAINES DE MILLIONS DE LITRES DÉVERSÉS

 L'explosion, le 20 avril 2010, de la plate-forme Deepwater Horizon, à 80 kilomètres au large de La Nouvelle-Orléans, dans le sud des Etats-Unis, avait fait onze morts et répandu des centaines de millions de litres de brut dans le golfe du Mexique, jusqu'à la fermeture du puits, quatre mois plus tard. "Nous tous chez BP regrettons profondément la perte tragique de vies causée par l'accident de Deepwater Horizon ainsi que l'impact de la marée noire sur la région côtière du golfe", a déclaré le directeur général de BP, Bob Dudley.

BP, qui a déjà provisionné 38,1 milliards de dollars dans cette affaire, va passer une provision supplémentaire de 3,85 milliards pour couvrir le paiement de cette amende. Le groupe a déjà vendu pour plus de 35 milliards de dollars d'actifs à ce jour, sur un objectif de 38 milliards, pour faire face à ces conséquences financières, ce qui signifie qu'il pourra absorber sans trop de difficultés cette nouvelle provision.

A voir (éditions abonnés) : le dossier consacré à la marée noire provoquée par l'accident de Deepwater Horizon


 

Partager cet article
Repost0
15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 00:11

 

Austérité en Europe : Madrid mène la révolte

 

Rue89 - Récit de la journée 14/11/2012 à 14h09
Blandine Grosjean | Redchef adj Rue89
Quentin Calistri | Rue89
Etienne Baldit | Rue89
Elsa Fayner | Journaliste Rue89
Philippe Vion-Dury | Rédacteur

 

Le 14 novembre aurait pu être la journée d’un soulèvement syndical et populaire de l’Europe, en soutien de ses pays du Sud les plus affectés par la crise.

En France, les cortèges n’étaient pas très fournis, mais très encartés. Manifestations monstres et troublées en Espagne, grève générale au Portugal, quelques blessés en Italie, calme relatif en Grèce.

De cette journée de mobilisation contre les politiques d’austérité, on retiendra l’annonce que la croissance dans la zone euro devrait stagner (0,1%) en 2013.

Récit d’une « journée européenne d’action et de solidarité » contre les politiques d’austérité.

  1. Espagne
  2. France
  3. Portugal
  4. Italie
  5. Grèce

 

Espagne

 

18h50. Le Partido Popular du président du gouvernement, Mariano Rajoy, estime le coût de la grève générale entre 2000 et 4000 millions d’euros. Une somme qui « aurait pu financer les services sociaux », selon le PP cité par El Pais.

18h20. Selon le ministère de l’Intétrieur espagnol, le nombre de personnes arrêtées s’élève désormais à 110. Les affrontements ont également fait « plus de 40 blessés », selon le site de la RTVE.

 

 

Violences entre policiers et manifestants en Espagne

 

 

18 heures. Après une journée de protestations marquées par des violences, certains, comme Jano Remesal, sont désabusés :

« La grève est inutile, parce qu’on a passé la journée à discuter des chiffres et de la violence, sans dédier une minute au pourquoi de la manifestation ni aux solutions »

 

 

17h10. Selon une utilisatrice de Twitter, la police aurait poussé une femme dans les escaliers du métro de Madrid.

17 heures. Dégâts collatéraux inattendus en Espagne : le match amical Panama-Espagne, prévu à 22h30 à Panama, pourrait ne pas être diffusé en raison de la grève générale. Dans un communiqué, plusieurs syndicats de la RTVE (télévision publique espagnole) expliquent en effet que ce match « ne fait pas partie des services minimums conclus avec la RTVE ».

16h50. Selon le site italien ilsole24ore.com, la police espagnole aurait tiré sur des manifestants avec « des balles de caoutchouc » sur la Plaza de Cibeles, à Madrid.

16 heures. Rosa Maria Artal, journaliste espagnole, se souvient :

« Les images des charges policières et des “attentas à l’autorité” me rappellent le Franquisme et la transition. Déjà vu. »

15h20. De nombreux médias annoncent que les manifestations dégénèrent en Espagne et en Italie.


Un manifestant espagnol est appréhendé par la police, à Madrid, le 14 novembre 2012 (Daniel Ochoa De Olza/AP/SIPA)

Sur cette vidéo, des manifestants crient « Assassins, assassins ! » à l’encontre des policiers.

Sur celle-ci, un homme raconte :

« En ce moment, la police évacue les gens qui s’étaient assis pour couper la rue. »

D’après l’auteur de la vidéo, une des personnes interpellées serait un photographe de presse. « Il y a plusieurs autres journalistes qui leur demandent de le laisser partir », dit-il.

 

 

 

Evacuations lors des manifestations en Espagne

 

14h10. Si les manifestations sont denses dans les grandes villes, ce n’est pas toujours le cas dans le reste du pays. « L’Espagne n’est pas Madrid-Castellana [grande artère de la capitale, ndlr] ni Barcelone-centre. Dans les villages, les bars, les commerces et les banques sont ouverts comme n’importe quel jour », dit Pakito 2,0 sur Twitter.

14 heures. Des manifestants dénoncent des violences policières sur un jeune garçon, dans la ville de Tarragona.

11 heures. Alors que les piquets de grève sont en place depuis cette nuit, une dizaine de députés du PSOE (parti socialiste espagnol) ont défendu la grève en pleine séance au congrès :


Les députés du PSOE soutiennent l’appel à la grève au congrès (Efe)

 

El Pais rapporte déjà 82 arrestations et 34 blessés, dont 18 policiers. >En Espagne, on attend une manifestation monstre à Madrid en fin d’après-midi.

Plus d’un quart de la population est au chômage, les fonctionnaires se sont vu retirer leur prime de fin d’année (équivalent du treizième mois) et les expulsions pour défaut de remboursement de crédits immobiliers se multiplient.

Le récent suicide d’une des victimes de la bulle immobilière a ravivé la colère contre le gouvernement qui a annoncé une réforme de la loi sur les expulsions.

 

 

 

Les piquets de grève en Espagne, en place dès cette nuit

La grève a débuté dans la nuit et se poursuivait ce mercredi matin avec un fort taux de suivi : plus de 80% et même 90% de grévistes dans certains secteurs. Les syndicats se disent « satisfaits », quand le gouvernement estime la situation « normale ». Le secteur automobile est « pratiquement paralysé » dans certaines régions selon la porte-parole du ministère de l’Intérieur espagnol, Cristina Diaz.

 

 

France

 

 

17h40. La préfecture de police de Paris annonce 5 200 manifestants dans la capitale, 15 000 selon la CGT.

15h50. Le cortège arrive à destination, métro Ecole militaire, et les participants se dispersent. Y compris les manifestants du MJS, le Mouvement des jeunes socialistes, venus manifester... contre le gouvernement socialiste.

Leur présence n’est pas anodine, pour Eric Beynel, porte-parole de l’Union syndicale Solidaires, qui juge par ailleurs que la journée est une réussite :

« C’est la première manif’ européenne contre l’austérité en Europe. C’est un symbole très fort d’un mouvement social en construction. On se sent solidaires des Grecs, des Espagnols, des Portugais, des Italiens.

Pour la France, on demande a minima le respect des promesses de campagne. Hollande a maquillé avec habileté l’austérité sous le masque technique de la compétitivité. Et il laisse pour l’heure les négociations sur l’emploi s’enliser, mais les attaques contre le droit du travail et le secteur public se préparent. »

15h40. France Inter a interrogé quelques manifestants parisiens.

« Il faut qu’il [François Hollande] entende qu’on est là nous aussi, qu’y a pas que les patrons. »

 

 

 

15h30. FranceTVInfo diffuse une vidéo des manifestations qui ont lieu à Lille et à Marseille


17h40. La préfecture de police de Paris annonce 5 200 manifestants dans la capitale, 15 000 selon la CGT.

15h50. Le cortège arrive à destination, métro Ecole militaire, et les participants se dispersent. Y compris les manifestants du MJS, le Mouvement des jeunes socialistes, venus manifester... contre le gouvernement socialiste.

Leur présence n’est pas anodine, pour Eric Beynel, porte-parole de l’Union syndicale Solidaires, qui juge par ailleurs que la journée est une réussite :

« C’est la première manif’ européenne contre l’austérité en Europe. C’est un symbole très fort d’un mouvement social en construction. On se sent solidaires des Grecs, des Espagnols, des Portugais, des Italiens.

Pour la France, on demande a minima le respect des promesses de campagne. Hollande a maquillé avec habileté l’austérité sous le masque technique de la compétitivité. Et il laisse pour l’heure les négociations sur l’emploi s’enliser, mais les attaques contre le droit du travail et le secteur public se préparent. »

15h40. France Inter a interrogé quelques manifestants parisiens.

« Il faut qu’il [François Hollande] entende qu’on est là nous aussi, qu’y a pas que les patrons. »

15h30. FranceTVInfo diffuse une vidéo des manifestations qui ont lieu à Lille et à Marseille.

15h20. A Paris, l’Unsa est venue en masse. La CGT et le Snes-FSU suivent.

Côté playlist :

  • « Tombez la chemise », de Zebda ;
  • Rage against the machine ;
  • chants révolutionnaires espagnols ;
  • « L’Internationale »,
  • « Antisocial », de Trust.

La manifestation contre l’austérité se poursuit à Paris ce mercredi 14 novembre (Philippe Vion-Dury/Rue89)

15 heures. Jean-Luc Mélenchon et Marie-Georges Buffet, tous deux du Front de Gauche, se croisent à la manif.

14h40. A Paris, un feu de joie a été allumé le long du cortège.

En tête, de la musique. Et quelques slogans. Comme :

« Rapport Gallois, rapport du patronat, non non non à l’austérité. »

Ou encore :

« Hollande, si tu savais ta classe sociale où on se la met. »

Les syndicalistes s’époumonent dans les mégaphones. Mais les manifestants ne reprennent pas les slogans.

Les personnels pénitentiaires demandent de leur côté : la fin de l’insécurité dans les prisons, la priorité à une véritable réduction du temps de travail, et une attention portée à l’emploi, aux moyens et à la reconnaissance.


La manifestation contre l’austérité à Paris ce mercredi 14 novembre (Philippe Vion-Dury/Rue89)

14h30. La manif a débuté à Paris. La foule est modérément dense.

Et pas très jeune : notre journaliste sur place en compte une cinquantaine derrière la banderole de l’Unef.


La manifestation contre l’austérité débute à Paris ce mercredi 14 novembre (Philippe Vion-Dury/Rue89)

Midi. En France, cinq organisations syndicales organisent près de 130 défilés et rassemblements.

 

 

Portugal

 

 

17h50. Jérôme Pin, riverain, vient de quitter la manifestation à Lisbonne :

« Pas beaucoup de monde, ils continuent vers le Parlement. Il y avait pas mal de jeunes et des “Indignés”.

J’ai vu un gros sentiment de solidarité avec les autres pays d’Europe, surtout dans les slogans.

Au final, sentiment mitigé pour cette manif’ : les gens en ont de plus en plus marre mais ont du mal à se mobiliser, surtout à l’appel d’un syndicat.

Un peu mou du genou, quoi.

Même s’il est vrai que le gène de la contestation ou de la manif n’est pas portugais. »

16h40. L’ambassade du Portugal à Bruxelles est également le théâtre de manifestations anti-austérité.


Manifestants devant l’ambassade du Portugal à Bruxelles (15yearsprison)

16 heures. Des affrontements entre policiers et manifestants se sont également produits à Lisbonne. Des pétards ont été lancés vers les forces de l’ordre lors d’une manifestation de dockers sur la place Rossio, dans la vieille ville.

Un homme a également été interpellé pour avoir tenté d’« agresser un policier ».

15 heures. Sur Twitter, on annonce le début de la grève générale.

12h30. A Lisbonne, la grève tarde à se faire sentir, comme le raconte le riverain Jérôme Pin, présent sur place :

« Pour l’instant, rien de très excitant. La grève qui devait paralyser le pays n’est pas là. En fait de paralysie, il s’agit plutôt d’un ralentissement.

A Lisbonne, la vie semble continuer normalement. Les magasins sont ouverts, il y a des bus (moins mais quand même présents), la poste est ouverte, la circulation est un peu ralentie mais rien de particulièrement chaotique.

Seuls les trains et métros sont à l’arrêt total.

TAP, la compagnie aérienne, a supprimé 50% de ses vols.

Manifestation à 14h30 place du Rossio (centre) à l’appel du principal syndicat portugais, la CGTP. »


Angela Merkel caricaturée en Notre Dame de l’austérité (Global Voices)

La rue portugaise s’est déjà exprimée lors de la venue d’Angela Merkel lundi dernier.

Le Portugal, qui bénéficie depuis mai 2011 d’un plan de sauvetage international de 78 milliards d’euros, est tenu d’appliquer un rigoureux programme de réformes et d’austérité. « Le programme est appliqué par le Portugal de façon excellente. C’est un grand exploit », a déclaré Mme Merkel, lors d’une conférence de presse, provoquant la colère des Portugais.

 

 

Italie

 

 

16 heures. BFM-TV annonce sur son site qu’un « policier a été grièvement blessé à Turin et cinq autres plus légèrement à Milan dans des heurts en marge des manifestations » et qu’environ 1 000 personnes ont défilé à Rome.

15h50. Il Fatto Quotidiano diffuse une vidéo des affrontements entre les manifestants et la police à Turin


Affrontements lors de la manifestation à Turin.

15h10. Des manifestants taguent les bâtiments à Milan dans une vidéo diffusée sur le site de La Repubblica.

 

14h40. Le Figaro annonce des manifestations qui dégénèrent en Italie et en Espagne.

10 heures. Les manifestations entamées ce mercredi matin, ne concernent pas seulement la lutte contre l’austérité puisque cette date a aussi été retenue par les étudiants mobilisés contre la réduction du budget de l’Education nationale.

Certains journaux évoquent même des tensions entre les cortèges à Naples comme Il Fatto Quotidiano.

Le site du quotidien La Repubblica propose d’ailleurs une carte des manifestations dans le pays qui sont cependant de faible ampleur comme le montre cette photo du cortège romain diffusée sur Twitter à midi.

#14nRiseUp roma pic.twitter.com/z9KHgntN


15 heures. La gauche européenne est représentée à Athènes.

14h30. Des photos des drapeaux européens circulent dans le cortège grec et sur Twitter.

 

11 heures. En Grèce, Ta Nea, quotidien national, annonce une grève de 12 heures à 15 heures ainsi qu’un rassemblement à partir de 13 heures sur la place Klafthmonos à Athènes.

On sent également de l’amertume dans l’article du quotidien To Vima qui évoque le soutien à la Grèce du syndicat allemand DGB, le plus puissant d’Europe, sans pour autant appeler à la grève.

 

Des utilisateurs de Twitter annoncent 5 000 personnes à Athènes

Pendant ce temps sur Twitter

 

Partager cet article
Repost0
14 novembre 2012 3 14 /11 /novembre /2012 23:56

 

Mercredi 14 Novembre 2012 à 12:00 | Lu 1833 fois

 

 

En quatre jours de grève de la faim installé sous une tente devant l’Assemblée nationale, Stéphane Gatignon, maire de Sevran, a plus fait pour la cause des communes pauvres comme la sienne qu’en plusieurs années de débats et d’interpellation des responsables politiques. Coup de com’ politique, peut-etre, mais indispensable.

 

Michel Euler/AP/SIPA
Michel Euler/AP/SIPA
Viendra peut-être le temps où les maires des communes les plus pauvres de France, et particulièrement celle des banlieues urbaines, remercieront Stéphane Gatignon et sa grève de la faim en se souvenant de l’image du maire de Sevran (93) ceint de son écharpe et assis devant une tente installée à quelques mètres de l’Assemblée nationale.

Même ceux qui ont grincé des dents, jugeant sa méthode « pas convenable pour un élu ». Tout comme les associations caritatives rendent hommage aujourd’hui encore au coup de force d’Augustin Legrand et ses Don Quichotte qui ont planté leurs tentes un matin de décembre 2007 le long du Canal Saint Martin à Paris, alors que la plupart avaient pris de haut le nouvel arrivant dans la défense des SDF.

En un coup de génie de marketing politique, l’un comme l’autre, à exactement cinq années d’écart, le temps d’un changement de président de la République, ont réussi à faire surgir une cause qui semblait perdue dans le débat politique. Une tente, du culot, une excellente maîtrise des médias, et du plus petit élu jusqu’au président de la République, toutes les éminences de la République se sont senties interpelées. Tout n’est peut-être pas gagné, mais le débat s’ouvre et interpelle bruyamment l’opinion.

Il y a cinq ans, les Don Quichotte ont obtenu l’ouverture de place supplémentaires dans des centres d’hébergement, des engagements de moyens pris par le Premier ministre et des tables rondes réunissant pouvoirs publics et associations, toutes décisions qui tardaient à être prises.

Aujourd’hui, le succès de Stéphane Gatignon est plus mitigé. Il demande cinq millions supplémentaires de dotation pour pouvoir contracter un emprunt de la Caisse de dépôt et payer les entreprises qui se sont engagées dans la rénovation de sa ville. Pour l'heure, il ne les a pas obtenu et poursuit sa grève de la faim. Six jours déjà. Mais le Président de la République au cours de sa conférence de presse de mardi s’est engagé à « rétablir la justice urbaine dès le prochain budget 2013 », autrement dit aller plus loin encore que les 50% d’augmentation  de solidarité urbaine prévue pour cette année, pourtant qualifiée d’histoire par de nombreux maires de banlieue. Et tous les ministres concernés pr le dossier ont été priés de se rapprocher des adjoints du gréviste.

Le maire de Sevran n’a peut-être pas obtenu la rallonge budgétaire qu’il souhaite. Mais sa tente lui a permis de gagner la bataille de l’émotion, n’en déplaise à ceux qui dénoncent son opération de fédération des « pleureuses ». Sans son action, la lettre des Maires de Paris, Lyon,Toulouse, de Grenoble et quelques autres, tous de gauche, demandant au Premier ministre d’aller moins vite dans la péréquation entre villes riches et villes pauvres, alors qu’elle ne devrait pas peser plus de 0,34% cette année dans leur budget contre 0,14 l’année dernière. Tout comme serait passé inaperçu l’amendement de plusieurs députés à la loi de finance proposant de réduire de 150 millions d’euros la part de Paris dans la péréquation avec les villes de banlieue.

Comme Augustin Legrand jadis, Stéphane Gatignon a révélé l’égoïsme des plus riches. Désormais, la tente a gagné le statut d’arme de persuasion massive. 
Partager cet article
Repost0
14 novembre 2012 3 14 /11 /novembre /2012 22:31

 

Austérité: quelque 2.000 personnes dans la rue à Montpellier

Nouvel Observateur
- Créé le 14-11-2012 à 19h20 - Mis à jour à 19h40

MONTPELLIER (Sipa) -- Près de 2.000 personnes selon les syndicats (1.660 selon la police) ont défilé mercredi après-midi à Montpellier, répondant ainsi à l'appel de la Confédération européenne des syndicats (CES) pour dire non à l'austérité et pour défendre les emplois.

Parmi les manifestants, plusieurs salariés de sociétés de la région touchées par la crise dont Sanofi, Pilpa, des coopératives agricoles et des représentants de petites entreprises.

En blouse blanche, les salariés de Sanofi ont dénoncé le plan social qui menace plus d'une centaine d'emplois sur le site de Montpellier. "Je travaille chez Sanofi depuis 14 ans. Je suis à Montpellier depuis cinq ans. Les gens sont actuellement dans le flou. Un jour, on espère. Le lendemain, on pense que l'on va être vendu à un sous-traitant ou on va fermer", a confié Hélène, employée dans la section R&D.

Dans le cortège, les retraités étaient également nombreux. "La Cour des comptes fait culpabiliser les retraités en les faisant passer pour des privilégiés face aux jeunes", lance Gilles Beucher, du syndicat des retraités de Montpellier. "Or, il faut savoir que nombre de femmes ne touchent que 850 euros de pension de retraite par mois", dénonce-t-il.

Selon Robert Monturiol, représentant CFDT, il était important de participer à cette manifestation pour dénoncer la précarité qui s'installe en Languedoc-Roussillon. "A ce jour, il y a une dizaine de plans sociaux sur la région. Il faut montrer au gouvernement que tout n'est pas réglé", a-t-il affirmé.

Annick, enseignante à la retraite, estime, elle aussi, qu'une "certaine paupérisation" fait son apparition. "On demande maintenant aux personnes qui souhaitent être naturalisées de prouver qu'elles ont un CDD. Jusqu'à présent, on exigeait d'elles un CDI. Le gouvernement reconnaît inconsciemment que le CDI n'existe plus", rapporte-t-elle, avant d'ajouter :"Une situation précaire est aujourd'hui devenue ordinaire".

vas/mw

 

                                                                              ************************************

 

objectif gard.

  Nîmes : En marche contre l’austérité !

 

 

 

A 14H30, départ du cortège... Direction le Medef !

 

Non à la rigueur ! Non à l’Austérité ! Mais oui à la croissance par la relance de la consommation…” En ce moment à Nîmes, des centaines de manifestants protestent contre “la politique d’austérité”, entreprise par les gouvernements européens pour faire face à la crise. 

Le parvis des Arènes… Point de rendez-vous amical, amoureux, mais aussi, et certains auraient tord de l’oublier, syndical ! Depuis 14H30, les militants anti-rigueur battent le pavé, direction… Le siège du Medef ! “A l’appel des syndicats européens, et français, nous protestons contre l’austérité“, explique Sylvie Poliniere. Cette professeure, militant CGT “s’accroche” pour faire entendre sa voix. Seconde manifestation sur le sujet, il faut bien admettre que ces mobilisations provoquent ni de secousses à L’Elysée, ni à Bruxelles. Antony Samaras, Premier ministre grec, vient d’ailleurs de faire voter un énième plan de rigueur.
C’est important pour nous de faire entendre notre voix (…)  Les politiques de rigueur sont des erreurs économiques, il faut relancer la croissance par la consommation “, plaide Katy Laurent, co-secrétaire du parti de gauche dans le Gard. “Il faut aller chercher l’argent là où il est surtout ! Il faut taxer les dividendes, au lieu de s’attaquer toujours aux salariés qui créent les richesses “, lance Agathe Pirabot, de la gauche anticapitaliste 30, qui voit d’un très mauvais oeil “les 20 milliards de crédit d’impôt fait aux entreprises sans contre-parties“.

“Ce n’est pas une politique de Gauche”, insiste Katy Laurent. “ Hollande a renié son discours du Bourget, lorsqu’il a dit que son seul adversaire était la finance”, remarque Pietro Truddaïu, du PC30 . Il avait aussi dit au Guardian qu’il n’y avait plus de communistes en France…

Coralie Mollaret

coralie.mollaret@objectifgard.com

 

Partager cet article
Repost0
14 novembre 2012 3 14 /11 /novembre /2012 22:24

 

directmatin.fr

  Créé le  14 nov 2012 à 15:24 | Dernière mise à jour le  14 nov 2012 à 17:47
 

 

Manifestations anti-austérité : le point sur la situation en France
Des manifestants contre l'austérité à Lille, le 14 novembre.

 

 

La manifestation anti-austérité organisée mercredi 14 novembre dans toute l’Europe déplace les foules en Grèce et en Espagne, mais aussi en France, où les manifestants s’activent dans les grandes villes pour faire entendre leur mécontentement.

Cinq organisations françaises appelaient à la manifestation. La CGT, la CFDT, la FSU, Solidaires et l’Unsa ont lancé un appel à manifester aujourd’hui contre les mesures d’austérité, dans le cadre d’une journée de mobilisation européenne.

A Paris, un défilé de plusieurs milliers de manifestants, accompagnés des principaux responsables syndicaux, s'est élancé de Montparnasse (XIVe arrondissement) vers 14h30, et se dirigeait vers l’Ecole militaire (VIIe arrondissement).

« Contre l’austérité, pour l’emploi, solidarité en Europe », « Exigeons la solidarité » ou encore « L’austérité nuit gravement à la santé »  font partie des nombreux slogans ou messages écrits sur les banderoles. 

A Lille, Marseille ou encore Strasbourg, les personnes ont été nombreuses à venir manifester dans la rue pour dénoncer l'austérité et demander plus de pouvoir d'achat, de meilleures retraites ou encore de meilleurs services publics. Selon la CGT, près de 130 défilés ont été organisés dans toute la France

 

"La lutte pour l'emploi et le pouvoir d'achat"

"Que dans tous les pays européens, les syndicats se soient mis d'accord pour un même jour, dans un même mouvement, dénoncer les politiques d'austérité en Europe, c'est un acte fort qui doit être entendu par tous les chefs d'Etat européens", a déclaré Bernard Thibault, au départ de la manifestation parisienne.

Pour Luc Bérille, secrétaire général de l'Unsa, la mobilisation européenne contre l'austérité sert à "faire pression sur la majorité politique qui gouverne l'Europe".

"On n'est pas là pour traiter de questions franco-françaises mais pour traiter de questions européennes. La principale revendication est d'en finir au niveau de l'Europe avec des politiques uniquement axées sur l'austérité", a-t-il déclaré peu avant le départ de la manifestation parisienne.

Denis Turbet-Delof, secrétaire national de Solidaires, a expliqué défiler pour "dénoncer la politique du gouvernement, qui est entrée dans une phase complètement contestable, en lançant une politique d'austérité, qui va entraîner la France sur le même chemin" que l'Espagne ou l'Italie.

"Au niveau français, on veut redire au gouvernement qu'il y a une priorité : c'est la lutte pour l'emploi et le pouvoir d'achat", a lancé Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU. "Il y a une grosse inquiétude dans le cadre du pacte compétitivité : on continue à réduire les dépenses publiques. Il faut une rupture avec ces politiques de réduction des dépenses publiques qui nous ont amenés dans le mur", a-t-elle ajouté.

Du côté de la CFDT, François Chérèque a annoncé : "La rigueur excessive dans certains pays d'Europe du Sud amène une forte récession en Europe. Cela mène à des drames, à un blocage de l'économie, on ne peut pas aller plus loin".

 

 

A lire sur Direct Matin.fr :

Journée de colère en Europe contre l'austérité

L'Europe manifeste contre l'austérité

Vidéo : Salariés français et européens dans la rue contre l'austérité

Direct Matin
Partager cet article
Repost0
14 novembre 2012 3 14 /11 /novembre /2012 22:01

 

Le HuffPost avec AFP  |  Publication: 14/11/2012 15:12 CET Mis à jour: 14/11/2012 20:31 CET

 
 
 
Manifestations Europe Austerite

EUROPE - En Espagne, en Italie, en Grèce, au Portugal... les pays de l'Europe du sud étaient mobilisés mercredi 14 novembre contre les politiques d'austérité menées par leurs gouvernements respectifs. Alors que la croissance dans la zone euro devrait rester au point mort (+0,1%) en 2013, le Fonds monétaire international a mis en garde les responsables européens, estimant que les politiques d'austérité risquaient de devenir "politiquement et socialement intenables". Au total, les salariés de 23 pays européens étaient appelés à participer à cette journée d'action. Voici les détails des manifestations, en collaboration avec les éditions espagnoles et italiennes du Huffington Post.

En Espagne

Dans l'un des pays les plus fragiles d'Europe, la journée est marquée par une grève générale. Au total, des centaines de milliers de manifestants ont défilé à Madrid, selon les estimations de l'AFP. Une immense marée humaine, répondant à l'appel des syndicats dans le cadre d'une journée européenne, était massée sur les avenues du centre de la capitale espagnole sous le slogan: "Ils nous privent de notre avenir, il y a des coupables, il y a des solutions". La police a dispersé à coups de matraque et en tirant en l'air des balles en caoutchouc des manifestants qui s'étaient rassemblés dans le centre de Madrid.

L'Espagne, quatrième économie de la zone euro, étranglée par un chômage qui frappe un quart des actifs, vivait au ralenti pour sa deuxième grève depuis l'arrivée au pouvoir, il y a près d'un an, du gouvernement conservateur de Mariano Rajoy. Les piquets de grève agitant les drapeaux rouges des syndicats ont envahi Madrid et les autres grandes villes, prenant position aux portes des usines, des commerces, des marchés de gros ou des gares.

Depuis la dernière grève du 29 mars, les manifestations se succèdent contre la politique d'austérité menée par le gouvernement, qui prévoit 150 milliards d'euros d'économies d'ici à 2014 et frappe durement les plus modestes. Si la plupart des vols pour l'Espagne en provenance de France ont été annulés, l'impact du mouvement dans le pays est cependant limité par le service minimum habituel en Espagne.

La mobilisation devrait être plus perceptible en fin de journée, avec deux manifestations convoquées à Madrid, l'une par les syndicats et l'autre par la mouvance des indignés, témoin de l'exaspération face à la pauvreté grandissante, aux expulsions de propriétaires surendettés -dont vous parlait le cinéaste Pedro Almodóvar sur le HuffPost- et aux milliards d'euros engloutis dans l'aide aux banques.

Regardez les images des manifestations en Espagne (suite de l'article après ce diaporama) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En Italie

Une grève de quatre heures et des manifestations se déroulaient mercredi dans toute l'Italie à l'appel de la principale confédération syndicale de gauche, la CGIL. La journée est déjà marquée par des heurts à Milan et Turin. Dans ces deux villes du nord du pays, des milliers de personnes ont pris part à des manifestations et cortèges. Un policier a été grièvement blessé à Turin et cinq autres plus légèrement à Milan.

La manifestation principale en Italie a été organisée dans la petite ville de Terni, en Ombrie, dans le centre du pays, en présence de la secrétaire générale de la CGIL, Susanna Camusso. Le cortège est parti d'une aciérie locale "comme symbole des incertitudes qui pèsent sur de nombreux centres de production en Italie", selon le syndicat. Près d'un millier de personnes ont manifesté à Rome.

La grève de quatre heures touche de nombreux secteurs, mais dans les transports elle se limite aux ports et au secteur ferroviaire. En outre, elle a été annulée dans les zones du pays durement touchées ces derniers jours par les intempéries, comme la majeure partie de la Toscane.

Regardez les images des manifestations en Italie (suite de l'article après ce diaporama):

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En Grèce

En Grèce, pays le plus touché par la crise de la dette, les syndicats ont demandé trois heures d'arrêt de travail afin de soutenir le mouvement espagnol et portugais. 10.000 personnes devaient répondre à l'appel, selon la police d'Athènes.

Regardez les images des manifestations en Grèce(suite de l'article après ce diaporama):

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

Au Portugal

Le Portugal lui aussi tournait au ralenti avec un appel à la grève générale. Les trains, métros et bateaux étaient à l'arrêt et de nombreux avions cloués au sol. Là encore, la plupart des vols en provenance de France avaient été annulés préventivement.

Résignée, une grande partie des Portugais ne semble toutefois pas croire à cette mobilisation tout en se déclarant usée par les mesures d'austérité qui les frappent depuis mai 2011 quand le Portugal a reçu une aide internationale de 78 milliards d'euros. Les créanciers du Portugal (UE-BCE-FMI) évaluent actuellement les mesures d'austérité mises en oeuvre par le gouvernement en échange de cette aide.

Pour ne rien arranger, le PIB du Portugal a reculé de 0,8% au troisième trimestre par rapport au trimestre précédent, et de 3,4% face à la même période de l'an dernier, selon une première estimation publiée mercredi par l'Institut national des statistiques (INE). Quant au chomage, il a atteint un nouveau taux record de 15,8% au troisième trimestre, alors qu'il s'établissait à 15% au trimestre précédent et à 12,4% il y a un an. Ce niveau dépasse déjà les prévisions du gouvernement et de ses créanciers internationaux, qui tablent sur un taux de chômage de 15,5% sur l'ensemble de l'année.

En France

Plusieurs milliers de salariés français sont descendus dans la rue mercredi. Relayant l'appel de la Confédération européenne des syndicats, cinq organisations françaises -CGT, CFDT, FSU, Solidaires, Unsa- ont organisé des manifestations partout en France "pour l'emploi, la solidarité en Europe et contre l'austérité".

En France, sans appel national à la grève, 130 défilés ont été organisés dans tout le pays, selon la CGT. Il s'agit de la première mobilisation unitaire CGT/CFDT depuis l'arrivée de la gauche au pouvoir.

Plusieurs milliers de personnes -2.300 selon la police, 20.000 selon les organisateurs- ont défilé dans la cité phocéenne. À Nice, ils étaient entre 350 et 700. À Lille, entre 1.600 et 2.500 personnes étaient dans la rue parmi lesquelles plusieurs centaines de Belges. À Lyon, quelque 1.800 personnes selon la préfecture ont défilé sous un froid soleil. À Rennes entre 650 et 800 personnes ont défilé dans le centre. À Vannes (Morbihan), quelque 200 personnes ont manifesté, une participation équivalente à celles observées à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) et Brest (Finistère). À Paris, le cortège devait démarrer à 14h de Montparnasse (14e), en direction de l'Ecole militaire (7e).

Regardez les images des manifestations en France:

 

 


 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
14 novembre 2012 3 14 /11 /novembre /2012 21:54

 

Par Les Echos | 05/11 | 07:43 | mis à jour à 09:51

                                                                                                                                                                                                                     L'agence de notation américaine se voit reprocher d'avoir attribué en 2006 la note « triple A » à des produits à risque, qui devaient couler quelques moins plus tard avec la crise financière, entraînant pour des collectivités locales une moins-value de 90 %.

Standard & Poor\'s condamné pour avoir trompé le public avec des produits financiers toxiques

Standard & Poor's a trompé les investisseurs en attribuant en 2006 d'excellentes notes à des produits financiers à risque, qui allaient connaître la déroute quelques mois plus tard avec la crise financière mondiale. Tel est en substance le jugement de la justice australienne, qui a condamné lundi 5 novembre l'agence de notation américaine. La juge australienne a également condamné ABN AMRO et la société de services financiers LGFS à payer solidairement les dommages et intérêts réclamés par les plaignants. Une décision qui pourrait bien susciter un intérêt aux Etats-Unis et en Europe.

Le tribunal fédéral australien a donc condamné S&P à dédommager des collectivités locales ayant englouti des millions de dollars dans des produits toxiques qui avaient été très bien notés par l'agence américaine. Il a jugé « trompeuse » la note AAA attribuée aux titres CPDO ( »constant proportion debt obligation ») émis par la banque néerlandaise ABN AMRO et vendus fin 2006 à 13 municipalités par LGFS. Des titres à très haut rendement mais au risque en conséquence, let qui ont pour la plupart explosé avec la crise des « subprimes » de 2008. L'agence financière est d'ailleurs, sur ce marché des titres liés à l'immobilier, sous le coup d'une enquête de la SEC, le régulateur boursier américain.

Dans le cas d'espèce, ces titres dits « Rembrandt » ont fait défaut, entraînant pour leurs acquéreurs, des communes de Nouvelle-Galles-du-Sud (sud-est),une perte nette de 16 millions de dollars australiens (12,9 millions d'euros). Soit une moins-value équivalant à ... 90 % du capital investi.

« La note AAA attribuée par S&P aux titres CPDO Rembrandt 2006-2 et 2006-3 CPDO était trompeuse » et étayée par des informations en partie « inexactes », a estimé la juge Jayne Jagot. La justice a retoqué S&P dans sa défense selon laquelle l'évaluation des CPDO incriminées se fondait sur « des bases suffisantes » assorties d'une « prudence certaine ». Ces affirmations « étaient mensongères et S&P le savait », a-t-elle dit. « La notation est un art, pas une science » s'était défendue Standard & Poor's dans des documents écrits.

Voilà qui pourrait bien néanmoins être regardé de près par les institutions et/ou les épargnants touchés par la crise de 2008 et 2009, sur les marchés américains et européens. Le cabinet juridique qui s'est chargée de cette affaire en action collective, IMF Australia, a d'ores et déjà prévenu qu'elle envisageait de saisir la justice, pour des motifs du même ordre, en Nouvelle-Zélande, en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas.

 

Partager cet article
Repost0
13 novembre 2012 2 13 /11 /novembre /2012 19:01

 

Le Monde.fr avec AFP | 13.11.2012 à 17h09

 
 
Xavier Beulin, le président de la FNSEA

La procureure du tribunal correctionnel de Toulouse a requis mardi 13 novembre des amendes allant jusqu'à 100 000 euros dans le procès dit des "cotisations forcées", payées par des agriculteurs à la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles, majoritaire). Claudie Viaud a estimé que la "discrimination syndicale" était constituée, comme le soutenaient les organisations syndicales minoritaires, la Confédération paysanne et la Coordination rurale.

Ces deux syndicats étaient parties civiles après avoir porté plainte contre le prélèvement "d'office" par des coopératives céréalières de Haute-Garonne de cotisations au profit de syndicats spécialisés de la FNSEA "à l'insu" d'agriculteurs non syndiqués ou déjà syndiqués ailleurs, et ce pendant plusieurs années. La procureure a requis de 80 000 à 100 000 euros d'amende contre la coopérative Coopéval et 100 000 euros d'amende contre chacun des trois syndicats bénéficiaires des ponctions, l'Association générale des producteurs de blé (AGPB), celle des producteurs de maïs (AGPM) et la Fédération des oléagineux et protéagineux (FOP), pour recel de discrimination syndicale.

 

10 MILLIONS D'EUROS PAR AN

Dans la matinée, l'avocate de la Confédération paysanne, Me Marie-Christine Etelin, avait réclamé la condamnation des responsables des deux coopératives qui comptent chacune 4 000 adhérents, poursuivies pour leurs pratiques dans la période 2005-2007. Elle a rappelé que la Confédération dénonçait "un racket qui est général en France, et dans toutes les productions, au profit des syndicats de la FNSEA" depuis des décennies. La Confédération paysanne a réclamé 300 000 euros de dommage et intérêts. La Coordination rurale a demandé de son côté "un euro symbolique" car "ce n'est pas une question financière mais c'est un problème d'éthique", a déclaré Jacky Commère, dirigeant de l'organisation des producteurs de grains (OPG) de la Coordination rurale, qui se veut une alternative aux syndicats spécialisés de la FNSEA.

Les syndicats spécialisés de la FNSEA se voyaient reverser par les coopératives de 16 à 18 centimes par tonne produite par les agriculteurs, soit des sommes modiques pour chacun d'entre eux, mais représentant de 10 à 20 000 euros versés chaque année par les coopératives incriminées. Ces cotisations forcées pèsent jusqu'à 10 millions d'euros par an, tous produits confondus, à l'échelle nationale, selon les parties civiles.
Les avocats de la défense devaient plaider la relaxe dans l'après-midi, assurant que tous les agriculteurs étaient informés de ce qui leur était demandé et gardaient leur "liberté de choix".

 

Partager cet article
Repost0
13 novembre 2012 2 13 /11 /novembre /2012 18:55

 

Le Monde.fr avec AFP | 13.11.2012 à 18h23

 
Maria, la veuve de José-Francisco Serrano Andrade, ouvrier spécialisé dans l'épandage du bitume décédé en 2008 d'un cancer de la peau, au côté de son avocat Me Jean-Jacques Rincq, le 21 septembre à Lyon avant l'ouverture du procès en appel.

La cour d'appel de Lyon a reconnu mardi 13 novembre la société de travaux publics Eurovia, du groupe Vinci, coupable de "faute inexcusable" après la mort en 2008 de José Francisco Andrade, ouvrier du bitume atteint d'un cancer de la peau, confirmant ainsi une première en France.

La cour condamne Eurovia à verser quelque 200 000 euros de dommages et intérêts à la famille de la victime. Cet arrêt "établit qu'il existe un lien de causalité entre le cancer de la peau et l'activité professionnelle de M. Andrade. La maladie professionnelle liée au bitume est ainsi reconnue", s'est félicité l'avocat de la famille de la victime, Jean-Jacques Rinck.
 

"C'est une grande victoire pour votre famille, cet arrêt du 13 novembre est à marquer d'une pierre blanche, c'est la victoire de la vie sur la mort", a déclaré l'avocat à la veuve et aux enfants de M. Andrade, mort à 56 ans.  

En mai 2010, pour la première fois en France, le tribunal des affaires de sécurité sociale de Bourg-en-Bresse avait fait le lien entre le cancer de cet ouvrier portugais et les fumées toxiques du bitume, et condamné Eurovia pour "faute inexcusable". La société avait fait appel de la décision. La "faute inexcusable" est constituée par un manquement de l'employeur à son obligation de sécurité et de résultat.

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Démocratie Réelle Maintenant des Indignés de Nîmes
  • : Le blog des Indignés de Nimes et de la Démocratie Réelle Maintenant à Nimes
  • Contact

Texte Libre

INFO IMPORTANTE

 

DEPUIS DEBUT AOÛT 2014

OVERBLOG NOUS IMPOSE ET PLACE DES PUBS

SUR NOTRE BLOG

CELA VA A L'ENCONTRE DE NOTRE ETHIQUE ET DE NOS CHOIX


NE CLIQUEZ PAS SUR CES PUBS !

Recherche

Texte Libre

ter 

Nouvelle-image.JPG

Badge

 

          Depuis le 26 Mai 2011,

        Nous nous réunissons

                 tous les soirs

      devant la maison carrée

 

       A partir du 16 Juillet 2014

            et pendant l'été

                     RV

       chaque mercredi à 18h

                et samedi à 13h

    sur le terrain de Caveirac

                Rejoignez-nous  

et venez partager ce lieu avec nous !



  Th-o indign-(1)

55

9b22