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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 16:07

 

Dans l’atelier de ferrage 
Dans l’atelier de ferrage© Thomas Haley

Vendredi, 18 janvier, j’entre dans l’usine PSA d'Aulnay, « libérée », du moins pour la presse. Depuis mercredi, 16 janvier, quelques centaines d’ouvriers sont en greve et l’usine est occupée. Ils protestent contre le plan de restructuration de PSA Peugeot-Citroën qui prévoit la suppression de 8 000 empois, dont la fermeture du site d’Aulnay en 2014 avec ses 3 000 postes.

J'y suis venu prendre des photos. Yvon me montre l’énorme usine, silencieuse, pratiquement vide. Il n'y a qu'une ligne de montage, à l'arrêt. 

 

Ligne de montage à l’arrêt. 
Ligne de montage à l’arrêt.© Thomas Haley

« C’est une vraie casse industrielle… j’ai honte, j’ai honte pour mon pays, parce que je suis français, breton d’origine, quand je vois la casse et comment elle est faite, c’est un scandale, un vrai scandale. »

 

Un café avant l’AG des grévistes 
Un café avant l’AG des grévistes© Thomas Haley

07h00 : Une vingtaine d’ouvriers se retrouvent autour de la machine à café, ils commencent leur troisième jour de grève et l’occupation de l’usine. La fraternité entre grévistes et leur détermination face à la direction est manifeste. Jean-Pierre Mercier, délégué CGT, les informe des dernières nouvelles. Nous partons à travers les ateliers, de gigantesques espaces, obscurs, silencieux, sans activité, pour rejoindre les autres ouvriers pour l’AG du matin.

 

Les grévistes traversent les ateliers à l'arrêt pour rejoindre l’AG du matin 
Les grévistes traversent les ateliers à l'arrêt pour rejoindre l’AG du matin© Thomas Haley

Lors de l’AG où ils sont une centaine, Philippe Julien, délégué CGT, les informe des négociations en cours, il leur parlent de la lutte qu’ils entament, les quelques gains qu’ils ont obtenus depuis qu’ils ont redémarré la grève et les raisons qui poussent à continuer. Les discours de syndicalistes et ouvriers se succèdent ; ceux qui ne font pas la grève sont vivement encouragés à s’y joindre. Ils votent pour reconduire la grève jusqu’à lundi matin, où ils se retrouveront.

 

Philippe Julien, délégué CGT, fait le point sur les négociations 
Philippe Julien, délégué CGT, fait le point sur les négociations© Thomas Haley

Les grévistes écoutent leurs délégués 
Les grévistes écoutent leurs délégués© Thomas Haley

Durant l'assemblée générale du matin 
Durant l'assemblée générale du matin© Thomas Haley

Jean-Pierre Mercier, délégué CGT, parle de la nécessité d'un nouveau Mai 68 
Jean-Pierre Mercier, délégué CGT, parle de la nécessité d'un nouveau Mai 68© Thomas Haley

Jean-Pierre Mercier (main sur la tête) et Philippe Julien, délégués CGT 
Jean-Pierre Mercier (main sur la tête) et Philippe Julien, délégués CGT© Thomas Haley

Jean-Pierre Mercier parle aux ouvriers 
Jean-Pierre Mercier parle aux ouvriers© Thomas Haley

Le lundi 21 janvier, en arrivant à l’usine, les ouvriers ont trouvé portes closes. Pour Jean-Pierre Mercier, ce « lock out » visait à  empêcher l’organisation d'une grève. Ce que dément une porte-parole du groupe PSA Peugeot-Citroën.
Voitures en finition 
Voitures en finition© Thomas Haley

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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 17:42

 

 

Le Monde.fr avec AFP | 22.01.2013 à 17h09 • Mis à jour le 22.01.2013 à 17h47


 

En mai, Ikea France avait annoncé le départ de quatre dirigeants, dont son ancien patron Jean-Louis Baillot, soupçonnés d'être mêlés à ce scandale.

 

Selon une source judiciaire mentionnée par l'AFP, deux anciens responsables de la sécurité d'Ikea France ont été convoqués, mardi 22 janvier, par le parquet de Versailles, dans l'enquête portant sur des soupçons de surveillance illégale de salariés et de clients du groupe.

Jean-François Paris, responsable du département gestion du risque d'Ikea France de 1998 à 2012, était "en cours de mise en examen" en milieu d'après-midi, tandis que son ancienne adjointe avait été mise en examen dans la matinée et placée sous contrôle judiciaire, a précisé cette source.

 

Lire : Le 'M. Sécurité' d'Ikea France accuse


L'ancienne directrice adjointe est poursuivie pour des infractions à la législation sur les fichiers informatiques. L'avocat de cette salariée, Me Aurélien Hamelle a déclaré que sa cliente "conteste les faits qui lui sont reprochés".

 

 PLUSIEURS DÉPÔTS DE PLAINTE

L'affaire avait éclaté en février, à la suite de révélations du Canard enchaîné accusant la filiale française du groupe suédois d'avoir "fliqué" des salariés et des clients, en se procurant des renseignements sur leurs antécédents judiciaires, policiers ou leurs comptes en banque.

Après plusieurs dépôts de plainte émanant notamment des syndicats FO et CGT, une information judiciaire avait été ouverte en avril. En mai, Ikea France avait annoncé le départ de quatre dirigeants, dont son patron d'alors, Jean-Louis Baillot, soupçonnés d'être mêlés à ce scandale.

 

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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 16:48

 

Le Monde.fr | 21.01.2013 à 16h23 • Mis à jour le 21.01.2013 à 16h38

 

Iraqi harbour workers unload sacs of food stuff received in line with the United Nations oil-for-food deal in the port of Umm Qasr, some 620 km south of Baghdad, 03 June 2001. Iraq has announced a halt in its oil exports as of 04 June in a row with the UN over the terms of its oil-for-food program implemented after the 1991 Gulf War. The timing coincides with the end of the current phase of the deal and will wipe around 2.2 million barrels per day (bpd) off the world oil market. AFP PHOTO/Karim SAHIB

 

Le procès du volet français des détournements du programme de l'ONU en Irak "pétrole contre nourriture" s'est ouvert lundi 21 janvier devant le tribunal correctionnel de Paris. Pendant un mois vont comparaître 18 prévenus soupçonnés d'avoir tiré un bénéfice personnel de ce programme mis en place alors qu'un embargo avait été décrété contre le régime de Saddam Hussein après l'invasion irakienne du Koweït en 1990.

British non-governmental organisation Voices in the Wilderness members Andrea Neadham (R), Umberto Greco (C) and Milan Rai stage a sit-in 09 August in front of the United Nations weapons insepctions headquaters in Baghdad.

En 1995, l'ONU avait mis en place le programme "pétrole contre nourriture" ("oil for food") pour assouplir cet embargo. Ce système avait permis à Bagdad de vendre des quantités limitées de pétrole en échange de biens humanitaires et de consommation nécessaires à la population.

Après la chute de Saddam Hussein, en 2003, à la suite de l'invasion de l'Irak par les Etats-Unis, il s'avérera que le régime avait détourné massivement ce programme, par le biais de ventes parallèles et de surfacturations.

Le montant de ces détournements a été évalué au niveau mondial entre 10 et 40 milliards de dollars par la commission d'enquête indépendante mise en place en 2004 par l'ONU et menée par l'ancien chef de la réserve fédérale américaine, Paul Volcker.

Le contournement reposait sur un double mécanisme. Les dirigeants irakiens attribuaient des barils à des personnalités "amies", qui recevaient des commissions lors de la revente du pétrole en contrepartie de leur lobbying en faveur de la levée de l'embargo.

 

 

A Iraqi man walks 20 August 2002 between rows of flour sacks at a storehouse used, according to the Iraqi authorities, to store food imported within the UN-authorized oil-for-food programme in al-Taji some 30 kilometres (20 miles) north of Baghdad. Iraq denied that the former biological weapons facility was procuding such arms saying the site was used as a warehouse for foodstuffs. The Iraqi authorities organised a visit for journalists accredited in Baghdad to the facility, to see for themselves. The washington Times reported 14 August 2002 that a US spy satellite had photographed ome 60 trucks moving about the facility once called the al-Taji Single Cell Protein Plant, which Iraqis converted into a biological weapons facility that was bombed duing the 1991 Gulf War. AFP PHOTO/KARIM SAHIB

Le régime de Saddam Hussein exigeait d'autre part des compléments de prix par rapport aux tarifs déclarés à l'ONU et empochait la différence par le biais d'intermédiaires et de sociétés écrans. Le scandale a éclaboussé des centaines de sociétés et personnalités dans plusieurs dizaines de pays.

L'ancien ministre de l'intérieur Charles Pasqua, 85 ans, est soupçonné d'avoir perçu du régime irakien des bons pour 11 millions de barils de pétrole en 1999 et 2000, ce qu'il nie. Il est poursuivi pour "trafic d'influence passif" et "corruption d'agents publics étrangers".

A l'époque numéro 2 du groupe pétrolier, le PDG de Total Christophe de Margerie est poursuivi pour complicité d'abus de biens sociaux. Il est soupçonné d'avoir joué un rôle dans le contournement de l'embargo onusien contre l'Irak, ce qu'il conteste. Le groupe Total est également poursuivi en tant que personne morale, pour corruption, complicité et recel de trafic d'influence.

 Ambassadeur de France aux Nations unies de 1991 à 1995 puis conseiller spécial du secrétaire général de l'ONU de 1998 à 2002, Jean-Bernard Mérimée est soupçonné d'avoir été allocataire de 6 millions de barils entre 2001 et 2003. Il est poursuivi pour trafic d'influence et corruption.

Homme d'affaires français qui militait pour la levée de l'embargo contre l'Irak, Claude Kaspereit est soupçonné de s'être vu allouer 9,5 millions de barils de 2001 à 2003 pour le compte de sa société EOTC. Il est renvoyé pour abus de biens sociaux et corruption.

Ancien diplomate spécialiste du Moyen-Orient, Serge Boidevaix, 84 ans, a présidé l'Association franco-irakienne de coopération économique. Il est soupçonné d'avoir bénéficié de 32,7 millions de barils entre 1998 et 2003 pour le compte de la société suisse Vitol. Il est jugé pour trafic d'influence et corruption.

Ancien conseiller diplomatique de Charles Pasqua de 1993 à 2001, Bernard Guillet a rencontré à plusieurs reprises à Bagdad l'ancien vice-premier ministre Tarek Aziz. Poursuivi pour trafic d'influence et corruption, il est soupçonné d'avoir bénéficié d'allocations pour 6 millions de barils entre 2001 et 2003.

 

 

 

LE MONDE | 21.01.2013 à 10h53 Par Pascale Robert-Diard


L'ancien ministre de l'intérieur Charles Pasqua, en juillet 2009.

Dix ans après le procès Elf, deux ans après celui des ventes d'armes à l'Angola, dit "Angolagate", l'affaire "pétrole contre nourriture" qui arrive à son tour devant le tribunal correctionnel de Paris, lundi 21 janvier, distille le même parfum de diplomatie parallèle et de corruption.

Comme dans les affaires précédentes, la justice intervient alors que le train de l'histoire est passé depuis longtemps. Celle qui va être jugée pendant quatre semaines naît... trente ans plus tôt...(*suite de l'article disponible aux abonnés du "Monde")

 

 

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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 16:36

 

 

Le Monde.fr avec AFP | 21.01.2013 à 07h19 • Mis à jour le 21.01.2013 à 17h25


 

 

Le procès du volet français des détournements du programme de l'ONU en Irak "pétrole contre nourriture" s'ouvre, lundi 21 janvier, à Paris, avec vingt personnes sur le banc des prévenus, dont Charles Pasqua, le groupe Total, son PDG et d'anciens diplomates.

L'audience débute à 13 h 30 devant la 11e chambre correctionnelle, spécialisée dans les affaires financières, qui va siéger pour l'occasion dans les locaux de la prestigieuse 1ère chambre civile, qui a abrité les procès Chirac ou Clearstream. Pendant un mois, le procès va devoir se plonger dans l'Irak de Saddam Hussein et décortiquer les mécanismes de contournement d'un embargo économique décrété contre son régime après l'invasion irakienne du Koweït en 1990.

En 1995, cet embargo avait été allégé par l'ONU, qui permettait alors à Bagdad de vendre des quantités limitées de pétrole en échange de biens humanitaires et de consommation nécessaires à la population. C'était le programme "pétrole contre nourriture" ("oil for food"). Or, il s'avérera après la chute du dictateur, en 2003, année de l'invasion de l'Irak par les Etats-Unis, que son régime avait détourné massivement ce programme, par le biais de ventes parallèles et surfacturations.

 

Lire (zone abonnés) Politique et affairisme sur fond de pétrole irakien

D'une part, les dirigeants irakiens attribuaient des barils à des personnalités "amies", qui recevaient des commissions lors de la revente du pétrole en contrepartie de leur lobbying en faveur de la levée de l'embargo. D'autre part, le régime de Bagdad exigeait des compléments de prix (surcharges) par rapport aux tarifs déclarés à l'ONU et empochait la différence par le biais d'intermédiaires et sociétés écrans. Le scandale avait éclaboussé des centaines de sociétés et personnalités dans plusieurs dizaines de pays, en France notamment.

 

 PASQUA SUR LE BANC DES PRÉVENUS

Se retrouvent ainsi lundi sur le banc des prévenus des responsables d'associations, hommes d'affaires, journalistes et anciens diplomates dont Jean-Bernard Mérimée, ex-ambassadeur de France à l'ONU, poursuivis pour avoir bénéficié d'allocations de pétrole. Il y a aussi avec eux l'ancien ministre de l'intérieur Charles Pasqua, qui nie avoir profité des largesses des Irakiens.

Le groupe Total, poursuivi comme personne morale, est quant à lui soupçonné d'avoir sciemment payé des surfacturations afin d'obtenir des contrats et acheté du brut provenant d'allocations illicites à des personnes privées. Mais il nie toute intention frauduleuse ou violation d'embargo. Plusieurs cadres de Total sont également poursuivis, de même que son PDG actuel, Christophe de Margerie, qui réfute lui aussi toute malversation.

Le dossier repose en outre largement sur des accusations de corruption, un chef que contestent les avocats des prévenus. Selon eux, il ne peut pas y avoir corruption puisque les surcharges étaient exigées par l'Etat irakien et versées dans ses caisses. Avant d'aborder le fond de l'affaire, le tribunal va examiner divers points de procédure. La défense prévoit en particulier de poser des "questions prioritaires de constitutionnalité" qui, si elles sont jugées valables, pourraient entraîner un report du procès.

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19 janvier 2013 6 19 /01 /janvier /2013 16:23

 

Publié le Vendredi, 18 janvier 2013 dans Communiqués de Presse, Social, TRAVAIL

arton1751-d9254 L’annonce par la direction de Renault de 7500 suppressions d’emplois, sans licenciements mais contre l’acceptation de l’abandon des 35 heures, est une première mise en oeuvre de l’accord de “Sécurisation de l’Emploi et des Parcours Professionnels” signé par le patronat, la CFDT, la CGC et la CFTC.
En effet cet accord va généraliser et ériger en système les chantages àl’emploi hier limités à quelques entreprises.
Ainsi, chez Renault, tous les sites sont concernés.
Malgré des capacités d’intervention  plus grandes que chez PSA ( l’Etat est actionnaire à 15% de Renault), le gouvernement ne dit mot et consent.
De plus, il veut imposer aux parlementaires PS de voter les yeux fermés l’accord MEDEF – CFDT.
Quitte à donner un os à ronger : les député-e-s et sénateurs/trices  auront  toute liberté pour amender le texte à venir sur  les reprises d’entreprise.
Dommage que l’os manque de moelle ! La contestation des licenciements est en effet rendue très difficile du fait des délais réduits pour pouvoir agir, de l’absolution des vices de forme…
L’annonce des suppressions de postes chez Renault et la validation de l’accord
de régression sociale marquent  un pas supplémentaire dans la politique
d’austérité du gouvernement. Mais ce pas est un pas de géant.
Même s’ils délèguent au patronat le sale boulot, Hollande et Ayrault emboîtent le pas à Rajoy, Papandreou, Socrates  dans la baisse des salaires et l’abandon de droits obtenu par la mobilisation des salarié-e-s.
Les Alternatifs participeront  à toutes les actions et mobilisations contre cette politique: meetings, soutien aux mobilisations sociales, contestation de la dette, soutien  aux propositions de lois alternatives.
 
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18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 18:54

 

 

Rue89 - Vraie démocratie 18/01/2013 à 18h00
Elsa Ferreira | Rue89

 

 

« Je suis un citoyen israélien et je voudrais donner mon vote à un Palestinien sous l’occupation ou en exil ». A l’approche des élections législatives israéliennes, des centaines de citoyens israéliens délèguent leur vote, via Facebook, pour protester contre un système électoral qu’ils considèrent comme antidémocratique.

Sur la page « Real Democracy » (Vraie Démocratie), les participants postent donc leur intention de « transférer » leur droit civique – souvent assortie d’une critique sévère du système – et attendent les consignes de vote.

 


Capture d’écran sur la page Facebook de « Real Democracy »

« Bonjour. Je m’appelle Yoni, 21 ans, originaire de Hertzelia. J’ai obtenu le privilège raciste de voter aux prochaines élections pour le Parlement “ israélien ” ouvertement antidémocratique. Dans un acte de rébellion contre l’occupation sioniste, je serais heureux de passer mon vote à un Palestinien qui voudrait l’avoir. (...) »

« Salut Yoni. Pourriez-vous voter de ma part pour Hadash (Front démocratique pour la paix et l’égalité, mouvance communiste, ndlr) ? Merci Beaucoup. »

Netanyahou donné gagnant

Le 22 janvier se tiendront les élections législatives en Israël – élections anticipées à la suite de la dissolution du Parlement en octobre dernier par Benjamin Netanyahou. Il invoquait alors une mésentente sur le budget 2013. Le Premier ministre actuel domine tous les sondages et devrait vraisemblablement remporter la victoire.

Pour ces élections israéliennes, les Palestiniens qui vivent sur les territoires occupés n’ont pas le droit de vote. C’est donc une « rébellion électorale palestino-israélienne » que déclarent les initiateurs de la page « Real Democracy ».

« Soit l’occupation israélienne s’arrête, soit les Palestiniens doivent être autorisés à voter en Israël. Laisser les Palestiniens être sujets d’un Etat dans lequel ils ne sont pas entièrement des citoyens est contradictoire avec les principes de démocratie. »

L’initiative est inspirée de la campagne « Give Your Vote » (Donnez votre vote) de 2010, où des milliers de Britanniques avaient voté selon les consignes données par des citoyens d’Afghanistan, du Ghana et du Bengladesh, pour « protester contre le manque de démocratie dans les décisions internationales ».

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18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 18:33

 

Le Monde.fr avec AFP | 18.01.2013 à 15h32 • Mis à jour le 18.01.2013 à 15h32

 
Le règlement de fonctionnement de l'unité "interdisait à tous les patients d'avoir entre eux des relations sexuelles".

La cour administrative d'appel de Bordeaux a condamné un hôpital psychiatrique de Gironde pour avoir interdit les relations sexuelles entre patients à tous les malades d'une unité, jugeant qu'il leur imposait une "sujétion excessive", trop "générale et absolue" a-t-on appris vendredi 18 janvier de sources judiciaires.

Débouté en première instance le 11 mai 2011 par le tribunal administratif de Bordeaux, le plaignant, un homme placé sous curatelle et qui ne souffre "d'aucune pathologie de nature sexuelle", contestait le règlement intérieur de l'unité dans laquelle il avait été hospitalisé d'office, a expliqué son avocat, Pierre Burucoa, confirmant une information du journal Sud-Ouest. Son client, désormais hospitalisé dans un autre établissement du Sud-Ouest, avait initié la procédure en novembre 2008, selon son conseil.

 

 LA VIE SEXUELLE, UNE COMPOSANTE DE LA LIBERTÉ INDIVIDUELLE

L'arrêt, rendu public le 6 novembre et que l'agence de presse AFP s'est procuré, invoque des articles de la Convention européenne des droits de l'homme, du code de la santé publique et du code civil pour rappeler que l'exercice du droit au respect de la vie privée "d'une personne atteinte de troubles mentaux hospitalisée sans son consentement" constitue une "liberté individuelle [...] dont le respect de la vie sexuelle est une composante". L'ingérence dans l'exercice de ce droit "par une autorité publique" ne peut être légale "que si elle répond à des finalités légitimes et qu'elle est adéquate et proportionnée", souligne la cour.

Or le règlement de fonctionnement de l'unité "interdisait à tous les patients d'avoir entre eux des relations sexuelles", insiste la cour, pour qui cette interdiction, "qui s'imposait à tous les patients de l'unité", quelle que soit la pathologie, sa gravité où la durée du séjour, "présentait un caractère général et absolu".

 

 "RESPECT DES DROITS FONDAMENTAUX"

L'établissement "n'invoquait aucun élément précis relatif à l'état de santé des patients" ni "à la mise en œuvre de traitements médicaux qui justifierait cette interdiction générale", écrivent les juges, selon lesquels cette interdiction "imposait donc à l'ensemble des patients de l'unité une sujétion excessive".

"C'est une décision qui complique la tâche des médecins mais elle va dans le sens du respect des droits fondamentaux", a commenté M. Burucoa, pour qui "il faut arriver à discerner au cas par cas". Sollicitée par l'AFP, la direction de l'hôpital n'avait pas réagi en début d'après-midi.

 

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17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 17:18

 

 

LE MONDE | 17.01.2013 à 12h07 • Mis à jour le 17.01.2013 à 14h19


 

 
Lundi 14 janvier, Barack Obama a rencontré son vice-président Joe Biden et les ministres de l'éducation, de la justice et de la santé pour "commencer à examiner la réaction possible du pays au drame de Newtown".

 

Editorial. Barack Obama a saisi le moment. Un mois après la tuerie de Sandy Hook, il a présenté, mercredi 16 janvier, le plan de contrôle des armes à feu le plus ambitieux que les Etats-Unis aient connu depuis 1968 et les assassinats de Robert Kennedy et de Martin Luther King.

 

On peut regretter qu'il ait fallu qu'une tragédie fauche vingt enfants de 6 et 7 ans en pleine école primaire pour que les Américains se mobilisent. Et qu'il ait fallu attendre que les échéances électorales soient passées pour que la Maison Blanche se saisisse de ce que M. Obama a lui-même appelé une pidémie" de violence.

Mais la fusillade du 14 décembre à Newtown (Connecticut) – la douzième en douze mois à faire plus de trois morts – a poussé les démocrates à reconsidérer un sujet devenu tabou depuis dix ans, sous l'effet du patient travail de terrain de la National Rifle Association (NRA), le puissant lobby des armes à feu : l'interdiction des fusils d'assaut et des chargeurs de haute capacité qui permettent de viser trente personnes sans avoir besoin de recharger.

La NRA n'a jamais reculé devant aucun argument, aussi absurde et obscène soit-il, pour justifier la vente libre de ces armes de guerre au nom de la défense du droit des chasseurs ! Elle enrobe son discours de références tout aussi fumeuses à la Constitution et à l'histoire d'un pays qui porte haut et fort les droits de l'individu face à la menace de tyrannie que présente le gouvernement – d'où le deuxième amendement de la Loi fondamentale, datant de 1791, et garantissant le droit des Américains à porter une arme. A l'époque, il s'agissait d'armes à un coup, rechargeables par le canon...

M. Obama a présenté 23 mesures de "bon sens" (la remise en question du deuxième amendement n'en fait évidemment pas partie). Il souhaite améliorer la prise en charge des problèmes psychiatriques et le partage des informations entre les Etats pour éviter que les armes ne tombent entre les mains de criminels ou de malades mentaux.

Il propose de donner des fonds aux écoles pour recruter des gardes armés ou des psychologues. Il demande que toutes les ventes d'armes soient enregistrées (seules 40 % seulement le sont actuellement). Et que les fusils d'assaut soit interdits, avec les chargeurs de haute capacité.

Pour cela, M. Obama ne peut pas agir de manière unilatérale. Il a besoin du Congrès : il doit convaincre ses amis démocrates de s'engager sur un sujet qui leur fait peur. En 1994, Bill Clinton, un autre démocrate, a estimé qu'il avait perdu sa majorité en partie à cause de l'interdiction des armes semi-automatiques. Les démocrates craignent aujourd'hui que le contrôle du Sénat, la seule Chambre où ils ont la majorité, soit en jeu en 2014.

Mais leurs présidentiables, notamment le vice-président Joe Biden, qui visent le scrutin de 2016, n'en ont pas moins pris des positions en pointe sur le sujet. Un signe encourageant. Il y aurait vraiment du changement en Amérique si, au lieu de faire perdre les élections, le contrôle des armes à feu permettait de les gagner.

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14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 15:19

 

 

 

Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre de la culture sous Jacques Chirac, s'est confié au Nouvel Observateur la semaine dernière, avant la manifestation contre le mariage homosexuel.

Il raconte sa propre expérience, expliquant que comme "beaucoup d'homos de [sa] génération", il a "voulu d’abord [se] conformer à un modèle social". "Je me suis marié, j’ai eu deux enfants. Et puis dans les années 70, je me suis affranchi de ce carcan, mon épouse m’a d’ailleurs beaucoup aidé, c’est elle qui a eu le courage de partir, elle m’a affranchi."

Il décrit cette "période douloureuse" où, sous la pression de sa famille, il a été "traité médicalement" pour son homosexualité. "A l’époque, l’homosexualité, c’était une maladie. J’ai suivi des traitements hormonaux, même des cures de sommeil : les médecins pensaient que l’homosexualité était une forme de dépression nerveuse. Et puis j’ai réalisé que je n’avais pas de problème de santé, j’étais homosexuel, voilà tout. Ensuite, je me suis assumé, dans les années 80, j’ai vécu avec mon compagnon, officiellement, je ne me cachais pas."

M. Aillagon est un des 3 000 signataires d'un manifeste en faveur du mariage homosexuel publié par le Nouvel Observateur.

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14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 15:08

 

 

Créé le 08-01-2013 à 12h21 - Mis à jour le 14-01-2013 à 12h06

Homos ou hétéros, des dizaines d'intellectuels, politiques, psys, sportifs, artistes, s'engagent pour le mariage homo. Et disent pourquoi dans "le Nouvel Observateur".

 

Ce sera la grande affaire du premier trimestre. Et "le Nouvel Observateur" entend être partie prenante de ce débat historique. La rentrée du président de la République sera largement occupée par la controverse autour du mariage pour tous.

Une réforme que notre journal a décidé de soutenir, comme l'illustre la publication de notre manifeste "Pour nous, c'est oui !", d'ores et déjà signé par plusieurs dizaines de personnalités (intellectuels, artistes, comédiens, écrivains, psychanalystes…) homosexuelles ou hétérosexuelles. Pour signer le manifeste, envoyez votre nom et profession à : manifestemariage@nouvelobs.com

 

"Nous, citoyens attachés aux valeurs républicaines, rappelons que les homosexuels sont des
hommes et des femmes comme les autres, libres et égaux en droits et en dignité. Un mouvement historique d’émancipation a réduit, étape par étape, les discriminations légales dont ils souffraient. Il est temps d’abolir la dernière d’entre elles : leur exclusion du mariage civil.
Pour nous, les craintes et les critiques suscitées par ce projet n’ont pas de base rationnelle. Nous les
avons déjà entendues quand le gouvernement Jospin a instauré le pacs en 1999. Treize ans ont passé. Des dizaines de milliers d’enfants vivent dans des familles homoparentales, d’autres dans des familles recomposées, monoparentales. Pourtant, l’institution familiale est toujours bien vivante ; elle continue de figurer en tête des valeurs reconnues par les Français. Entre-temps, la Belgique, les Pays-Bas, le Danemark, la Norvège, la Suède, l’Islande, le Canada, l’Afrique du Sud, l’Argentine, l’Espagne, le Portugal, neuf Etats des Etats-Unis et deux Etats du Mexique ont légalisé le mariage pour tous. Les fondements de la société occidentale ont-ils été ébranlés ? Non, en aucune manière.
Au contraire de la propagande déversée par les opposants à la réforme, nous affirmons que :
– l’institution du mariage est solide : son extension aux homosexuels ne saurait la remettre en
cause, bien au contraire ;
– le Code civil est débarrassé d’une ancienne discrimination. Pour le reste, il est inchangé ;
– homosexuel ou hétéro, un parent reste un parent et rien ne permet d’affirmer que les enfants élevés par des couples homos grandiront moins bien que les autres.
Nous, citoyens hétéros ou gays, nous pensons que chacun a le droit de s’unir avec la personne qu’il aime, de protéger son conjoint, de fonder une famille. Il ne s’agit ni de politique, ni de religion, seulement d’égalité. C’est pourquoi, au mariage pour tous, nous disons oui. 

 

 


 


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                     RV

       chaque mercredi à 18h

                et samedi à 13h

    sur le terrain de Caveirac

                Rejoignez-nous  

et venez partager ce lieu avec nous !



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