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4 mai 2013 6 04 /05 /mai /2013 21:37

 

 

4 mai 2013

 

 

Stupeur hier matin, rue de la Gare à Quiberon. À 9 h, une mère de famille, âgée de 40 ans, pénètre dans l'agence du Crédit Mutuel. Elle y installe des panneaux de protestation, puis déverse du fumier dans le hall. Surtout, elle répand de l'essence sur le sol avant de s'asperger en partie du liquide inflammable. Un briquet à la main, elle s'enchaîne alors à un des piliers de l'entrée, menaçant de commettre le pire. Au coeur du contentieux avec la banque, l'achat d'une épicerie à Quiberon, en 2003. Depuis, la quadragénaire estime devoir rembourser un emprunt qui aurait été contracté par l'ancien propriétaire. Rapidement sur place, les pompiers se sont tenus prêts à intervenir. Dans le même temps, d'importants moyens de gendarmerie ont été mobilisés. Appelé en renfort à 9 h 30, un négociateur de la gendarmerie de Vannes a entamé des pourparlers. Finalement, vers 11 h, le major Loïc Olivier, commandant la brigade de Quiberon, a réussi à persuader la femme d'enlever elle-même ses chaînes. Elle a ensuite été examinée par un médecin. De son côté, Marc Le Bras, directeur départemental du Crédit Mutuel, a précisé la position de la banque : « Nous sommes très soucieux de cette situation, qui est intervenue après un dépôt de bilan. Nous allons en tout cas faire le maximum pour trouver une situation satisfaisante pour les deux parties ».

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4 mai 2013 6 04 /05 /mai /2013 17:18

 

 

Rue89  - Manif Monsieur Propre 04/05/2013 à 15h42
Rémi Noyon | Rue89

 

François, 25 ans, a voté pour Hollande, mais il est « dégoûté » par sa première année de mandat et veut se remonter le moral en défilant dimanche à Paris.

 


François avec son balai (Rémi Noyon/Rue89)

Le balai restera à la maison. François n’aime guère les coups de menton ni les déclarations à l’emporte-pièce. Il évitera le bus militant qui part de Rennes dimanche matin pour arriver à la Bastille vers 13 heures. Un car bourré à craquer de partisans du Front de gauche qui vont manifester pour « purifier l’atmosphère politique ». Le jeune homme de 25 ans a un sourire timide : « Je ne suis encore qu’un observateur. »

Aux murs de son appartement rennais, des roses en peinture n’en finissent plus de faner. Pas d’affiches, si ce n’est un tract pro-mariage gay un peu écorné sur le frigo, et des unes de Charlie Hebdo dans la cuisine pour cacher un trou de peinture. François est un cérébral à sang froid.

Ce circuit de refroidissement lui a fait voter François Hollande aux deux tours de l’élection présidentielle, puis PS aux législatives. Sans grande illusion. Pour « virer Sarkozy et sa clique de mafieux », mais aussi avec l’espoir, tout de même, d’une « bifurcation ».

« Je ne reprendrai peut-être pas tous
les slogans, mais ça me fera du bien »

Ne cherchez pas François en ligne. Pas de page Wikipédia, pas de citations dans les journaux. Juste un électeur socialiste déçu. Qui commence à regretter son vote. Comme 41% de ceux qui ont choisi Hollande au premier tour, selon un récent sondage CSA-BFM.

François ira manifester dimanche dans le sillage de Jean-Luc Mélenchon. Sans banderole, sans mégaphone. Avec amertume.

« Je ne reprendrai peut-être pas tous les slogans, mais ça me fera du bien de marcher avec des gens qui ont peu ou prou le même sentiment de dégoût. C’est mieux que de rester derrière sa télé à grogner. Ça remonte le moral. »


La cuisine de François (Rémi Noyon)

Il ouvre la porte. S’excuse pour son conjoint, Ludovic, qui s’est absenté. On laisse tourner le dictaphone. Ça sort. Réfléchi. Ruminé.

  • Le mariage pour tous. « Le PS a porté cette réforme du bout des lèvres. Le gouvernement était aux abonnés absents. On a eu l’impression qu’il avait honte et voulait simplement marquer un clivage avec la droite. »
  • Arnaud Montebourg. « C’est pathétique. Beaucoup de gens ont placé de l’espoir en lui alors qu’il ne peut rien faire. Au Redressement productif, il ne sert qu’à éponger les plans sociaux. »
  • Le pacte de compétitivité. « Ces 20 milliards d’euros de baisses d’impôt accordées aux entreprises, je n’y suis pas forcément hostile. Mais dans le contexte actuel, le gouvernement a voulu apparaître comme plus responsable que la droite. Et quand le Medef applaudit, c’est qu’il y a un problème. »
  • Les cours d’entrepreneuriat au collège. « Quand on voit l’état de l’école, est-ce qu’il n’y a pas plus urgent que d’introduire des cours pour inciter des gamins de sixième à se lancer dans la finance ? »
  • PSA Peugeot Citroën. « Belle démonstration d’“aplaventrisme” devant la famille Peugeot, qui vit en Suisse. »
  • Le PS. « Le PS apparaît de plus en plus comme l’aile sociale de l’UMP. C’est un vieux parti fatigué, à l’image du pays. Avec cette sensation que les classes sociales sont figées, qu’il y a un plafond de verre et, au-dessus, le fils Fabius qui s’achète un appartement à 7 millions d’euros. »
  • Les affaires. « Quand on entend les cris d’orfraie des ministres lorsqu’on leur demande de publier leur patrimoine, ça alimente le dégoût. Et ce sont les mêmes que l’on retrouve le lendemain des élections sur les plateaux télés à pleurnicher parce que le FN a encore augmenté. »

En guise de conclusion, il cite Antoine de Rivarol, un penseur pourtant très éloigné de son univers politique : « Quand les peuples cessent d’estimer, ils cessent d’obéir. »

 

 

François fait son mur des cons

Né à Tarbes – une ville « sinistrée » – de parents communistes, François navigue entre la gauche merguez et la gauche caviar. Sur la table à manger familiale, il y avait le choix : L’Humanité, L’Evénement du jeudi et Le Nouvel Obs.

Ses premiers souvenirs politiques, ce sont le PCF, poussiéreux, et le gouvernement Jospin, encore traversé du souffle de la majorité plurielle : « A l’époque, la gauche s’assumait. »

Viennent les manifs lycéennes contre le CPE. François s’engage, part faire son droit à Toulouse. Il ne rejoint pas l’Unef parce que « ce sont les mêmes que l’on retrouve trente ans plus tard sur les bancs du Sénat ». Il ne s’encarte pas non plus. Hésite à voter à la primaire socialiste de 2012. N’ira finalement pas, mais apprécie à distance Arnaud Montebourg et ses propos sur le « made in France » et la démondialisation.

Aujourd’hui, il regarde le parti pour lequel il a presque toujours voté avec des yeux blasés.

« Au PS, on a des gens qui sont quasiment sur la même ligne que le Front de gauche, d’autres sur la même ligne que l’UDI [la coalition centriste de Jean-Louis Borloo, ndlr]. Pour sa santé mentale, le parti gagnerait à s’assumer comme un parti du centre. »

Le coup de gueule de Filoche,
« une bouffée d’oxygène » pour François

L’aile gauche justement. « Camba », Hamon, Guedj, Lienemann, Maurel et les autres. Leurs sorties casquées sur la droite allemande. Leurs causeries tout en « rapport de force » et en « changement de cap ». De quoi espérer ? François pousse à peine un soupir :

« Certains ont intériorisé leur rôle de supplétif. Certains feraient mieux de quitter le PS. »

Seule « bouffée d’oxygène », le coup de gueule de Gérard Filoche après les aveux de Jérôme Cahuzac. Ça lui a fait un bien fou, cette saillie les larmes aux yeux.

« C’est ce qu’on attend précisément du PS. Ce genre de réactions. La gauche, ce doit être ça. »

D’ailleurs, il le verrait bien au gouvernement, Filoche. Pour un portefeuille qui aurait à voir avec l’industrie. Avec Claude Bartolone en Premier ministre et Jean-Luc Mélenchon à l’Education.

Le gouvernement idéal de François
Passez la souris sur l’image pour voir les différents postes

Le jeune homme s’apprête à passer le capes d’Histoire. Il devrait commencer à enseigner dans un collège ou un lycée à la rentrée prochaine. C’est la « patine » XIXe siècle qui le séduit chez Jean-Luc Mélenchon : cette dégaine de tribun de la IIIe République.

« On le caricature comme quelqu’un de vulgaire, mais il a une épaisseur qu’on ne retrouve nulle part ailleurs. »

François fait partie du (très) gros million de personnes qui regarde les interventions télévisées du coprésident du Parti de gauche et les trouve « rafraîchissantes ». Tout en étant agacé par les colères à répétition du personnage. Ce moment où l’œil hésite entre la blague et l’engueulade. Tantôt charmeur, tantôt acide, toujours sur ses grands chevaux. Trop de montagnes russes pour François.

« Il est tranchant, mais il a les défauts de ses qualités. Ces emportements successifs peuvent rebuter des gens comme moi. Il faut savoir doser. »

C’est cela, en plus d’un avis mitigé sur la faisabilité du programme du Front de gauche à une échelle uniquement nationale, qui le retient encore de rompre les rangs.

Réactions de socialistes et de communistes
Enregistré après de défilé du 1er Mai, chez François

Ce vendredi soir, François, tout juste débarqué de Rennes, retrouve deux amis militants à la gare Montparnasse.

Alexandre, qui a fait la campagne de Jean-Luc Mélenchon, et Thierry, plus âgé, vingt-cinq ans d’adhésion au PS dans les pattes. Ils se sont rencontrés en ligne, à l’occasion du combat pour le mariage homo.

Ça discute organisation pour dimanche. Réseau SMS saturé, Bastille bondée... Et puis de politique. On tape dur sur un Hollande « mou ». François et Thierry se succèdent pour dégommer ce qu’ils appellent la « dérive centriste » du Président. Alexandre, étudiant à l’ENS, écoute, le sourire en coin, l’œil amusé. Et finit par lâcher :

« Mais qu’est-ce qui vous retient ? Ça fait de la peine de voir des gens qui sont dans un entre-deux. »

Soupirs par-dessus les pintes de bière. François et Thierry tentent mollement de s’expliquer. Viennent pêle-mêle la peur de s’enfermer dans une case, l’attente de voir comment les choses vont évoluer, un certain mal à l’aise face au soutien jusqu’au-boutiste de Mélenchon à Chavez. Même si l’on sait bien qu’il « ne va pas sortir la guillotine pour nettoyer l’Ouest parisien ». Mais tout de même.

Thierry, qui a fondé en décembre un club de pensée – « Hâter la République » – pour se donner un peu d’air, finit par soupirer : « Je ne sais pas à quelle université d’été je vais aller. »

Même tonalité chez François, qui n’exclut pas de rejoindre prochainement le Parti de gauche :

« En tout cas, cette manif de dimanche, ce sera un test intéressant. Le mot d’ordre c’est la VIe République, mais il ne faut pas se leurrer, c’est surtout un moyen pour Mélenchon de faire le point, un an après les élections. »
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3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 21:35

 

 

usinenouvelle.com

Mis à jour le 03 mai 2013, à 07h16 - Publié le 02 mai 2013, à 17h30

 


Métallurige - Siemens
© D.R.
A lire sur le même sujet

INFOS REUTERS  Le puissant syndicat IG Metall veut au moins assurer 3% de hausse des salaires pour ses adhérents du secteur de la métallurgie. Des accords salariaux prévoyant des revalorisations allant jusqu'à 6% ont déjà été conclus dans d'autres secteurs d'activité.

Près de 50 000 salariés allemand de la métallurgie et de l'électricité ont cessé le travail jeudi pour réclamer des hausses de salaires, a annoncé le puissant syndicat IG Metall, ajoutant que d'autres actions seraient menées dans les jours à venir.

La première centrale syndicale allemande réclame des revalorisations salariales pouvant atteindre 5,5% dès le mois de mai pour quelque 3,7 millions de salariés. Une offre présentée par le patronat, qui proposait des augmentations de 2,3% à partir de juillet, a été rejetée.

"Ce n'est pas suffisant. IG Metall s'attend à une offre susceptible de servir de fondement à un accord. C'est pour cela que nous maintenons la pression", a déclaré Berthold Huber, le président d'IG Metall.

Les syndicats estiment que les augmentations de salaires auraient des effets bénéfiques pour l'économie, puisqu'il en résulterait une hausse de la consommation.

Pour le patronat, au contraire, la détérioration des perspectives économiques doit inciter à la modération, faute de quoi les hausses de salaires risquent de se traduire par des suppressions de postes.

IG Metall veut au moins assurer 3% de hausse des salaires pour ses adhérents. Des accords salariaux prévoyant des revalorisations allant jusqu'à 6% ont déjà été conclus dans d'autres secteurs d'activité.

Les prochaines discussions dans la métallurgie et l'électricité sont prévues le 7 mai dans le Bade-Wurtemberg et le 8 mai en Bavière. Le premier Land où est passé un accord donne en général le la pour l'ensemble du secteur.

Avec Reuters (Illona Wissenbach)

 


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2 mai 2013 4 02 /05 /mai /2013 18:07

 

 

Médiapart - Blog

Critiquée par le documentaire Water makes money, Véolia avait riposté avec ses avocats : elle attaquait en diffamation 4 passages où le film dénonce les abus du système de la gestion privée de l'eau. Le tribunal l'a déboutée sur 3 passages, protégeant la liberté d'expression des lanceurs d'alerte, et lui a donné raison sur une dénonciation difficile à prouver.

 

Nous avions rendu compte du procès ici : Veolia attaquait JL Touly, à la fois employé de la multinationale et porteur du film, et un de ses diffuseurs : la petite association engagée « La Mare aux canards ». Pourquoi ce diffuseur plus qu'un autre ? Sans doute car l'autre, il s'agit d'Arte... Or la chaîne a diffusé le film à près de 2 millions de téléspectateurs, et a montré sa détermination en rediffusant le film juste à la veille du procès.


water_makes_money_grande.jpg


« Militant et lanceur d'alerte »

Le tribunal a relaxé les prévenus au motif de « la bonne foi » affirmant que celle-ci « doit en l'espèce être appréciée de façon particulièrement souple, dès lors que ce film porte sur un sujet d'intérêt général, celui de la gestion de l'eau qui est une ressource essentielle pour l'humanité. » Les dénonciations de JL Touly, loin d'être mues par « l'animosité », sont le fait d'un homme qui en fait « apparaît plutôt comme un militant et un lanceur d'alerte ». Le 3 avril était votée une loi protégeant les lanceurs d'alerte dans le domaine sanitaire. Le tribunal reconnaît, bien que timidement, la protection dont ils doivent faire l'objet dans d'autres domaines d'intérêt général.

 

Alors que Veolia se sentait visée par l'exclamation « Corruption, corruption ! » qu'avait lancée son employé lors d'un vote du Syndicat des eaux d'île de France (pour décider du retour en régie publique ou du maintien de la gestion privée), le tribunal considère le géant de l'eau comme un peu trop susceptible.

 

« Système mafieux », dit « de bonne foi »

Emblème du système mafieux dans l'eau

Il comprend cette susceptibilité vis-à-vis des dénonciations de « système mafieux », de différentes « formes de subventions, de crédits, de cadeaux » pour « arroser un peut tout le monde », tout comme de « l'opacité », de « la corruption et les conflits d'intérêts qui règnent dans ces marchés publics de l'eau », mais le tribunal répond à la multinationale que tous ces propos sont dits « de bonne foi ». Dans son délibéré il liste une série d'éléments à l'appui de J-L Touly : son livre L'argent noir des syndicats, un reportage sur France2, les condamnations pour corruption impliquant Suez et la CGE (entreprise-mère de Veolia), l'emploi de nombreux élus dans les entreprises du secteur ainsi que la série de témoignages recueillis à l'audience. « Ces divers éléments constituent une base factuelle suffisante qui lui permettait de s'exprimer comme il l'a fait dans le cadre d'un débat d'intérêt public, en sa qualité de militant engagé dans la dénonciation de dysfonctionnements. »

 

Un pot de vin vaporeux

J-L Touly est épinglé sur le dernier passage, où il allègue une offre orale de pot de vin par un dirigeant de Veolia et une série de procès en diffamation qu'il aurait gagnés contre Veolia. Or cette dernière affirmation est inexacte et, surtout, il ne peut pas prouver cette offre évidemment orale. Pour cette raison J-L Touly et la présidente de l'association sont condamnés à des amendes de 1000€ et 500€ avec sursis, et le film ne pourra être rediffusé sans avoir été amputé du passage incriminé.

 

Avant de se prononcer sur les demandes financières de Véolia le tribunal rappelle de manière merveilleusement laconique que non seulement la firme « a fait le choix de ne pas poursuivre les diffusions sur la chaîne Arte », mais aussi qu'elle a refusé de participer au film autant qu'aux débats publics qui ont été organisés – à la différence notable de Suez (qui elle, après avoir joué la carte procédurière et avoir perdu plusieurs fois, semble avoir changé de stratégie).

 

4 accusations, 1 condamnation, 1 €

687500.jpg

Veolia reçoit donc des prévenus 1€ de dommages et intérêt (la somme demandée), mais elle est déboutée de sa demande 5000€ pour les frais d'avocat « pour des raisons tirées de considérations d'équité », et surtout de sa demande pour publier de jugement dans 5 médias de son choix (environ 8000€), « le procès ayant déjà été largement médiatisé » ajoute le tribunal.

 

J-L Touly se déclare satisfait de la relaxe sur les 3 passages mais fait appel de la condamnation pour ce dernier.

 


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1 mai 2013 3 01 /05 /mai /2013 14:21

 

 

Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 01.05.2013 à 15h12 • Mis à jour le 01.05.2013 à 16h11

 

 

Alors que François Hollande réaffirmait sa volonté de "gagner la bataille pour l'emploi", des dizaines de défilés, avec une mobilisation d'ampleur plutôt modeste, avaient lieu dans toute la France pour la fête des travailleurs, mercredi 1er mai. Si une ligne de fracture nette existe entre deux camps syndicaux, les mots d'ordre sont les mêmes : opposition à l'austérité et demande d'un changement de politique en France et en Europe.

Des milliers de manifestants à Paris. Le traditionnel cortège est parti de la place de la Bastille peu après 15 h 30, avec la présence de la CGT, SUD, Solidaires et la FSU. Comme dans chaque défilé en France, la CFDT et l'UNSA manifestaient à part, tout comme FO. "Solidarité internationale et paix dans le monde. Refus de l'austérité et de la précarité pour une véritable sécurité de l'emploi", affichait la banderole derrière laquelle marchaient en première ligne le secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon, et la secrétaire générale de la FSU, Bernadette Groison.

"Pour nous c'est une fête de solidarité internationale pour l'ensemble des travailleurs du monde. On va vers une semaine d'action début juin. Il y a un profond mécontentement, il faut qu'il s'exprime", a dit le leader de la CGT. Selon lui, entre 120 000 et 150 000 personnes manifestent dans le pays.

Manifestation à Marseille.

Entre 3 000 et 10 000 personnes à Marseille. La CGT, SUD, Solidaires et la FSU sont partis du Vieux-Port, et la CFDT et l'UNSA ont manifesté devant la préfecture des Bouches-du-Rhône. FO, de son côté, tenait un meeting à son local de Marseille. Les syndicats, soudés durant les cinq ans de la présidence de M. Sarkozy, sont divisés en deux camps respectivement emmenés par la radicale CGT et la réformiste CFDT. Les divergences se cristallisent autour du projet de loi sur la sécurisation de l'emploi, "accord scélérat" pour la CGT et FO, une avancée pour créer des emplois aux yeux de la CFDT. Mireille Chessa, secrétaire fédérale de la CGT-13, affirme que "la déception est en train de faire place à la colère". "L'austérité n'est pas la bonne solution en France et en Europe, il faut changer de cap et aller dans le sens du progrès social", a-t-elle ajouté.

Lire : 1er-Mai : un front syndical désuni sur le terrain de l'emploi

A Marseille ont défilé des salariés du Grand Conseil de la mutualité (GCM) – placé en redressement judiciaire en novembre 2011 –, de l'usine Fralib – dont le troisième plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) a été annulé en justice –, mais également des cheminots, des territoriaux, des enseignants,  des retraités et des marins. Aux drapeaux syndicaux se mêlaient ceux des partis de gauche – sauf le PS – dont le Front de gauche, qui vendait un euro un œillet rouge pour aider ses militants à se rendre en bus à Paris dimanche, pour la manifestation "contre l'austérité et pour une VIe République".

Manifestation à Toulouse.

Entre 3 000 et 5 700 personnes à Toulouse. Dans la Ville rose, la CGT était en tête de cortège, derrière une banderole affichant "contre l'austérité, pour l'emploi et le progrès social". Les militants étaient suivis par des délégations de Solidaires, Lutte ouvrière, la FSU, le NPA ou Attac.  La CFDT doit organiser un rassemblement devant son siège, et FO un meeting dans ses locaux. Dans les autres départements de la région Midi-Pyrénées, quelque 800 personnes, selon les syndicats, 500 selon la police, ont défilé à Albi, et environ 500, selon les organisateurs, à Auch.

Lire le décryptage : Seniors, plans sociaux, radiations... les chiffres du chômage à la loupe

Manifestation à Lyon le 1er mai.

Près de 4 000 personnes à Lyon. Le cortège, emmené par la CGT, comptait de nombreux militants du Front de gauche, du PCF ainsi que de la CNT. A leur arrivée place Bellecour à la mi-journée, sous une grosse averse, les manifestants ont brandi des pancartes "Non à la casse de nos droits" ou encore "Nous ne payerons pas la crise du capitalisme". La CFDT, qui avait appelé de son côté à un rassemblement au parc de Gerland, dans le sud de la ville, comptait 150 manifestants vers 13 heures.

Défilés à Nantes, Lille, Bordeaux... A Lille, sous un soleil radieux, brins de muguet et tracts s'échangeaient dans une ambiance festive, même si certains laissaient échapper des "on n'est pas nombreux !". A Nantes, quelque 500 militants, selon la police, ont stoïquement affronté la pluie glacée pendant plus d'une heure, avant d'annuler leur défilé. "A mort l'austérité", lançaient des manifestants  – 1 400 selon la police, 2 000 selon les organisateurs – à Rouen, avec en tête les salariés de Petroplus. A Strasbourg, FO a rejoint le cortège syndical emmené par la CGT, alors qu'à Rennes, entre 1 300 et 1 500 militants ont défilé.

Pour la CFDT, la division syndicale était "inévitable"

 

Le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, n'était pas à Paris pour le traditionnel défilé syndical. Il a tenu un rassemblement avec ses homologues de l'UNSA, Luc Bérille, et de la CFTC, Philippe Louis, dans une salle de sports de la banlieue de Reims, réunissant quelque 300 participants. Un barbecue géant est installé sur la pelouse pour l'apéritif et le repas.

 

M. Berger a profité de l'occasion pour critiquer la politique d'austérité en Europe : "Les conditions qui sont imposées aux citoyens européens sont inacceptables. Il faut faire une autre Europe économique et sociale." Pour M. Berger, la division syndicale était inévitable puisque la "CGT manifeste contre l'accord" emploi signé par son syndicat avec le gouvernement.

 

Force ouvrière, elle, a rassemblé plus de 300 militants devant le mur des Fédérés, à Paris, en hommage à la Commune. La centrale a aussi organisé  des rassemblements dans vingt-deux départements et son secrétaire général, Jean-Claude Mailly, était à Laval.

 

 

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29 avril 2013 1 29 /04 /avril /2013 16:09

 

 

Rue89 -« Les Infiltrés » 29/04/2013 à 13h23

 Camille Polloni | Journaliste Rue89

 

 



 

Capture d’écran du communiqué du Syndicat des journalistes

 

Polémique sur le « mur des cons » du Syndicat de la magistrature (SM), la suite. Après la publication de la vidéo sur Atlantico, les appels à la dissolution du SM, la saisine du Conseil supérieur de la magistrature, les explications du syndicat, l’identification d’un journaliste de France 3, Clément Weill-Raynal, comme le vidéaste présumé, puis son démenti, voici le dernier épisode en date.

Dimanche, le Syndicat national des journalistes (SNJ) publie sur son site un communiqué dans lequel il « s’élève contre le mauvais procès fait au Syndicat de la magistrature » auquel il apporte « son plus total soutien ». Le syndicat réagit à « l’effervescence médiatique soulevée par ce non-événement » en rappelant quelques principes déontologiques :

« L’utilisation d’images volées dans un lieu privé, en l’occurrence les locaux du SM, est contraire à la déontologie professionnelle la plus élémentaire.

Conformément à cette charte, “un journaliste digne de ce nom [...] proscrit tout moyen déloyal et vénal pour obtenir une information”, et “n’use pas de la liberté de la presse dans une intention intéressée”. »

Le SNJ appelle les journalistes « à ne pas céder à la pression de la course à “ l’audimat ” et à refuser de participer à une manipulation de l’opinion qui flatte les pires instincts au mépris d’un traitement pondéré, équilibré et serein de l’information ».

Quel statut pour « les images volées » ?

Immédiatement, des réactions indignées fleurissent sur cette prise de position, estimant :

 

 

  • que « les images volées » dans un lieu privé peuvent apporter une information nécessaire au public.

Le communiqué fait débat jusque dans la rédaction de Rue89. Pour comprendre les motivations du Syndicat national des journalistes, nous avons contacté son premier secrétaire général, Anthony Bellanger.

Il est un peu agacé que son téléphone sonne depuis dimanche, alors que « le mur des cons fait du buzz, ça fait causer, mais l’essentiel est la qualité de l’information ». Néanmoins, Anthony Bellanger accepte de comparer la situation avec d’autres, dans lesquelles des enregistrements clandestins ont été publiés.

La vidéo « off » de Sarkozy par Rue89, par exemple. Au moment du non-lieu en faveur de Rue89, en juillet 2012, le SNJ se réjouissait d’une « victoire pour la liberté d’information ». Dans le même esprit, en 2010, le syndicat disait « merci aux juges » qui avaient validé la publication par Mediapart des enregistrements Bettencourt.

« Un vrai travail de journaliste »

Qu’est-ce qui différencie ces documents de la vidéo d’Atlantico ? « Un vrai travail de journaliste, avec une enquête derrière », tranche Anthony Bellanger :

« En ce qui concerne le “mur des cons”, quelqu’un a eu envie d’être néfaste avec le SM et a profité de sa présence dans les locaux, c’est-à-dire dans un lieu privé. Il a ensuite fait publier la vidéo sur Atlantico en cachant son identité.

Si l’auteur de la vidéo était effectivement un journaliste, s’il avait fait une enquête signée de son nom, en interrogeant les intéressés sur ce “mur des cons”, ce serait différent. Notre métier est de mener à bien l’enquête, c’est pour ça que dans notre communiqué, nous renvoyons à la charte éthique. »

Finalement, les explications d’Anthony Bellanger sont assez proches de celle de Joy Banerjee, représentant CGT à France 3.

Même s’il allait plus loin que son confrère en réclamant des sanctions contre Clément Weill-Raynal, Joy Banerjee tenait le même langage dimanche sur « l’atteinte à la déontologie » :

« On ne vole pas des images et on ne les donne pas à un autre média que le sien. »

Appel à cesser « Les Infiltrés »

Sur l’utilisation de la caméra cachée, en général, le SNJ avait clairement pris position au moment du lancement du programme « Les Infiltrés », en 2008 sur France 2. Il avait demandé à la chaîne de « cesser ces émissions » :

« Oui, il est possible de recueillir des informations par des moyens détournés, quand il n’y a aucune possibilité de faire autrement. Mais il ne doit s’agir que d’exceptions à l’exercice quotidien de la profession, exceptions encadrées et expliquées aux téléspectateurs.

Bâtir un concept d’émission sur des exceptions est à la fois dangereux et choquant. »

Anthony Bellanger nous a fait parvenir une tribune, cosignée par le SNJ, le SNJ-CGT et la CFDT-journalistes, il y a « trois semaines environ ». En voici un extrait :

« A l’heure du trop-plein médiatique, la différenciation doit s’opérer grâce à la valeur ajoutée déontologique de l’information. Tel un label de qualité, les médias doivent pouvoir se réclamer d’une information recherchée, vérifiée, hiérarchisée, commentée et publiée par des journalistes professionnels formés, dans des équipes rédactionnelles reconnues, et tenus par une éthique professionnelle partagée. »

Envoyée aux journaux Le Monde et Libération, sa tribune n’a pas été publiée.

 

 

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28 avril 2013 7 28 /04 /avril /2013 17:37

 

 

Rue89 - Publié le : 28/04/2013 à 14h12

 

 

 

 

Le 16 avril, l’entreprise Vinci réunissait ses actionnaires au Carrousel du Louvre. Dans la foule se glissent quelques membres des Mutins de Pangée, une coopérative audiovisuelle engagée.

Avant de se faire virer de la salle, les trublions arrivent à poser quelques questions au PDG de Vinci sur l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, le salaire des ouvriers portugais et la rémunération des dirigeants.

 

 

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27 avril 2013 6 27 /04 /avril /2013 19:10

 

 

 

De nouvelles mises en examen ont eu lieu vendredi dans le cadre de l'enquête sur Ikea, soupçonné de surveiller des salariés mais aussi des clients en se procurant des informations policières ou bancaires à leur sujet. L'affaire avait pour l'heure touché des établissements situés à Brest et en Île-de-France. L'enquête s'étend désormais dans le sud de la France. Vendredi, l'ancien directeur du magasin d'Avignon, et l'actuel directeur de la sécurité, ont été mis en examen pour « infractions à la législation informatique et libertés ».

Les deux hommes mis en examen avaient été placés en garde à vue mardi, avec deux autres personnes, à savoir l'actuel directeur du magasin et un cadre, délégué syndical CFTC. Ces derniers ont été libérés à l'issue de leur garde à vue, mais le syndicaliste a fait savoir son intention de se porter partie civile. Il aurait fourni aux enquêteurs des informations à charge contre la direction d'Ikea.

Selon Me Yassine Yakouti, l'un des avocats des syndicats, cette nouvelle série de mises en examen laisse présager une « vague d'opérations similaires » dans d'autres magasins. En janvier dernier, l'ancien directeur du département de gestion des risques a été mis en examen, ainsi que son ancienne adjointe.

 


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27 avril 2013 6 27 /04 /avril /2013 17:13

 

 

Le Monde - Blog

 

 

Une coalition d'organisations de défense des libertés individuelles a lancé jeudi une campagne et un site internet, nakedcitizens.eu, pour dénoncer le lobby intense d'entreprises américaines pour mettre à mal une nouvelle règlementation européenne, visant à mieux défendre la vie privée des citoyens.

Ces organisations, dont Access, Bits of Freedom, Digitale Gesellschaft, EDRI (European Digital Rights), La Quadrature du Net, Open Rights Group, et Privacy International, souhaitent ainsi permettre aux citoyens de contacter leurs représentants au Parlement européen pour les sensibiliser à la protection des données personnelles.

Proposée par la Commission européenne, la révision de la législation encadrant la protection des données a notamment pour objectif d'offrir plus de contrôle aux autorités nationales et surtout de mieux encadrer la collecte et le croisement des données personnelles, qui sont au cœur des business de certaines entreprises, telles que l'indomptable Google, Amazon, Facebook et Apple (surnommées "GAFA").

Or, comme l'explique La Quadrature du Net, le lobbying intense exercé par ces entreprises privées et des gouvernements étrangers "risque au contraire de réduire à néant ce cadre juridique". Le Parlement européen envisage d'y ajouter de "dangereux amendements", dénonce le site internet. S'ils "étaient adoptés, ils dépouilleraient les citoyens de leur droit à la vie privée", poursuit-il, s’appuyant sur "l'analyse des 4 000 amendements actuellement examinés". "Sans une protection efficace de nos données, nos vies privées sont mises à nu, pour être utilisées et exploitées abusivement par des entreprises privées et des gouvernements", témoigne le porte parole de la coalition et membre de l'EDRI Joe McNamee.

En février, un site collaboratif avait mis à jour les collusions entre députés européens et lobbyistes, qui leur dictent certains amendements. Une dérive également épinglée en France cette semaine par la Commission nationale informatique et Libertés (CNIL).

En vue du vote final de de la Commission des libertés civiles le 29 mai, la coalition d'organisations de défense des libertés individuelles pointe cinq points fondamentaux permettant de rendre aux citoyens le contrôle de leurs donnés :

  1. Qu'ils puissent accéder à leurs données personnelles et les supprimer,
  2. Qu'ils puissent transférer simplement leurs données d'un service à un autre,
  3. Qu'ils puissent être assurés que leurs données personnelles ne seront utilisées que pour la finalité précise à laquelle ils ont consenti et limitée à celle-ci
  4. Qu'ils puissent être assurés que leurs données sont à l'abri des gouvernements étrangers,
  5. Qu'ils puissent être assurés qu'en cas de faille de sécurité impliquant leurs données, les entreprises responsables les en informeront.

 

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27 avril 2013 6 27 /04 /avril /2013 17:01

 

 

Le Monde.fr avec AFP | 27.04.2013 à 16h24 • Mis à jour le 27.04.2013 à 17h06

 


 
L'ex-sénatrice UMP Marie-Thérèse Hermange et le n° 2 des laboratoires Servier, Jean-Philippe Seta, ont été mis en examen, samedi 27 avril, dans le cadre de l'enquête visant le groupe, soupçonnés d'être intervenus dans la rédaction d'un rapport sénatorial sur le Mediator publié en juin 2011, selon une source judiciaire citée par l'AFP.

Lire nos explications : Affaire du Mediator : le point si vous avez raté un épisode


Ces mises en examen, prononcées vendredi soir, interviennent dans le cadre d'une enquête pour trafic d'influence, ouverte fin 2011, visant les laboratoires Servier, soupçonnés d'avoir influencé la rédaction de ce document pour qu'il minimise ses propres fautes et insistent sur celle de l'Agence du médicament, l'ex-Afssaps, devenue ANSM.

 

 "LE RAPPORT ÉTAIT BOUCLÉ", SELON L'EX-SÉNATRICE

Les soupçons des enquêteurs sont nés d'écoutes téléphoniques relatant une conversation entre le directeur opérationnel du groupe Servier, Jean-Philippe Seta, et Claude Griscelli, professeur de pédiatrie et de génétique qui fut directeur général de l'Inserm.

M. Griscelli indiquait au dirigeant de Servier que Mme Hermange, responsable de la rédaction d'un rapport intitulé "La réforme du système du médicament, enfin !", lui avait "demandé d'aller travailler avec elle pour le Sénat" sur ce document. Il précisait avoir "fait changer pas mal de choses". Mme Hermange, qui n'est plus sénatrice depuis septembre 2011, avait catégoriquement démenti ces affirmations, tout en reconnaissant avoir rencontré M. Griscelli "pour avoir une discussion avec lui".

 

 

"Le rapport était bouclé" et "aucun élément n'en a été modifié à la demande de M. Griscelli", a insisté Marie-Thérèse Hermange.

 

Mais "le rapport était bouclé" et "aucun élément n'en a été modifié à la demande de M. Griscelli", avait-elle insisté. Le groupe Servier avait lui aussi démenti avoir fait modifier ce rapport critiquant vertement l'Afssaps, qui "semble avoir redécouvert tardivement des travaux publiés pourtant dès les années 1970" sur le Mediator. Samedi, l'avocat de M. Seta, Hervé Temime, n'a pas souhaité faire de commentaire.

Selon un rapport d'expertise judiciaire le 12 avril par le parquet de Paris, entre 220 à 300 morts, et 1 300 et 1 800 à long terme, sont imputables au médicament, suspendu en novembre 2009 et retiré définitivement en juillet 2010. Ce document souligne que la commercialisation du médicament, dont les "propriétés anorexigènes puissantes" sont confirmées, aurait dû être suspendue entre 1998 et 2003 par les laboratoires Servier ou par les autorités.

  • Le Mediator, mis au point par les laboratoires Servier, est commercialisé à partir de 1976. Il est indiqué en complément d'un régime et chez les diabétiques en surpoids. Jusqu'à son retrait en 2009, 145 millions de boîtes ont été vendues. Plus de 5 millions de personnes en ont consommé.

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