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8 novembre 2013 5 08 /11 /novembre /2013 17:49

 

blogs.mediapart.fr

 

Marine Le Pen non grata aux Antilles

En Martinique, un appel de personnalités, parmi lesquelles Ina Césaire, Patrick Chamoiseau, Gilbert Pago et Philippe Pierre-Charles, fait savoir à Marine Le Pen, présidente du Front National, qu'elle n'est pas bienvenue aux Antilles, notamment après la récente banalisation de la parole raciste en France.


Cette fois, la rejeton Le Pen n'a pas choisi la méthode discrète. Confortée par une atmosphère nauséabonde de montée des groupes néonazis dans divers pays européens, elle annonce urbi et orbi qu'elle visitera les colonies avant la fin de l'année. Elle pousse la provocation jusqu'à prétendre que les problèmes des Le Pen avec nous seraient de l'histoire ancienne à ranger dans les souvenirs désuets.

Nous, soussigné-e-s, répondons au contraire que tout dans le contexte prouve la malfaisance des thèses et des pratiques développées par les groupes d'extrême droite : aux assassinats odieux de Grèce s'ajoutent ceux de Paris ou d'ailleurs.

Aux propos racistes de telle lepéniste même désavouée pour outrance maladroite, s'ajoutent les dérives des personnages contaminés par la vague bleu marine. Il y a quelque chose de pourri dans le monde du capitalisme en crise et Marine Le Pen en est la sécrétion caricaturale.

Sur les côtes italiennes, des milliers de victimes de la faim et de l'oppression prennent le risque de perdre la vie, et les institutions et forces dominantes européennes n'ont, au-delà de l'hypocrisie de la pitié, qu'une réponse : rendre plus imperméables les frontières pour barrer la route aux plus démuni-e-s. Plus près de nous, quand ce n'est pas l'ONU qui sème le choléra par ses troupes d'occupation en Haïti, c'est la cour suprême de République dominicaine qui jette dans le néant juridique des centaines de milliers de Dominicain-e-s qui ont le malheur d'être d'ascendance haïtienne.

La venue de Le Pen chez nous serait un coup de pouce donné à ces manifestations de la honte sans frontières.

Marine Le Pen prétend faire oublier les déconvenues de son père en Martinique et en Guadeloupe, mais n'a jamais dénoncé son racisme éhonté. Elle n'a jamais désavoué son approbation de la torture pratiquée contre nos frères et sœurs algérien-e-s pendant la guerre de libération. Elle ne s'est jamais démarquée de ses propos scandaleux sur le génocide des juifs, un détail dans l'histoire de la deuxième guerre mondiale. Elle prétend fouler le sol martiniquais, mais n'a jamais daigné reconnaître le peuple qui l'habite comme un peuple spécifique. Elle refuse de dénoncer l'esclavage comme un crime contre l'humanité appelant réparations.

La démagogie « sociale » dont elle s'affuble ne trompera que les naïfs. Elle prétend défendre les travailleurs, mais ses deux députés n'ont jamais fait un seul geste politique en ce sens. L'histoire nous a montré les nazis hitlériens et les fascistes mussoliniens se déguisant en national-socialistes, amis des pauvres contre la ploutocratie apatride. En réalité, les Le Pen et autres apprentis fascistes servent toujours les intérêts du grand capital. Pour cela, ils veulent tromper les plus crédules en divisant les peuples, en dressant les travailleuses et les travailleurs les uns contre les autres au nom du rejet de l'immigré, de l'étranger, du Röhm, du musulman et finalement, quoi qu'ils disent, du rejet du nègre.

Le Pen c'est pas la peine ! Fou kan avan'w rivé !

Signataires :

Arnaud Christian, GRS, Fort-de-France
Arnauld George, GRS
Augusty Alex, Sainte-Marie
Balland Didier, restaurant La Lanterne
Bonheur Rita, présidente UFM
Bonheur Rose, So.Li.D, François
Bouhot Gérard, Morne Rouge
Bourgade Jacqueline
Bourgeois Jean-Claude, citoyen martiniquais
Branchi Michel, économiste, rédacteur en chef de Justice 
Cage Nicole, poétesse, GRS, Schoelcher
Cassildé David, CNCP
Célia, artiste, professeur de chant
Césaire Ina, ethnologue
Chamoiseau Patrick, écrivain
Charles-Hélène Christian
Choux Florent
Cidalise-Montaise Murielle, cadre fonction publique d'État
Clément Emmanuelle, enseignante
Cossou Claude, Sainte Marie
de Vassoigne Christian, géographe
Dorléans Max, Collectif martiniquais pour la santé
Fontaine Alfred
Fortuné Martine
Grandjean Frederic, délégué du personnel, Carbet
Hemart Catherine, ingénieur
Jean-François Anne-Marie, Éducation nationale, Case-Pilote
Joseph-Auguste Lucien, CNCP
Login Frédéric, CDMT
Louison Lucien, ancien responsable Snetaa, artiste, Trinité
Louzé Véronique, enseignante, Fort-de-France
Monthieux Miguel, So.Li.D., Lamentin
Pago Gilbert, historien, GRS
Permal Victor, Cercle Frantz Fanon, artiste, sociologue
Perutin Dany, antiraciste, antifasciste, anticolonialiste
Petro-Patrice Claudinette, ancienne secrétaire académique Snetaa, Morne-Vert
Philippy Pierre, philosophe
Pierre-Charles Philippe, historien, GRS, CDMT
Pierrodé Manuela, enseignante, Fort-de-France
Ratenan Marie-France, Diamant
Ravoteur Renée, GRS
Raymond Franck, CDMT
Relautte Félix, GRS, CDMT
Renard Thierry
Rosier-Coco José, GRS, Robert
Rustal Max, GRS, Fort-de-France
Sellaye Marcel, GRS, Ajoupa
Sellaye Marie-Josèphe
Seveur Léon, CNCP  
Tally Jacqueline, GRS, CDMT, Fort-de-France
Tournier François, anticapitaliste
Zénoki Hervé, secrétaire général adjoint CSTM.

 

 

 

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8 novembre 2013 5 08 /11 /novembre /2013 17:35

 

mediapart.fr

L’inspecteur du fisc Rémy Garnier demande la révision du rapport d’enquête Cahuzac

|  Par Fabrice Arfi

 

 

 

Celui qui avait lancé l’alerte dès 2008 sur l’existence d’un compte suisse de Jérôme Cahuzac, réclame officiellement la révision du rapport de la commission d'enquête parlementaire. Il dénonce des passages « mensongers » et « diffamatoires » à son encontre. « Si j’ai fait des erreurs, je suis tout à fait prêt à les reconnaître », assure le rapporteur de la commission.


 

L’inspecteur du fisc Rémy Garnier, qui avait lancé l’alerte dès 2008 sur l’existence d’un compte suisse de Jérôme Cahuzac, n’a pas de mots assez durs contre le rapporteur de la commission d’enquête parlementaire consacrée à l’affaire, le député socialiste Alain Claeys. Dénonçant des passages « mensongers » et « diffamatoires » le concernant dans le rapport publié le 8 octobre, l’ancien enquêteur de Bercy a saisi par écrit la semaine dernière le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, d’une requête en révision. Sa demande a été transmise par la présidence de l’Assemblée, jeudi 7 novembre, au rapporteur de la commission, qui confirme l’information.

 

Rémy Garnier, chez lui dans le Lot-et-Garonne. 
Rémy Garnier, chez lui dans le Lot-et-Garonne. © FA

Le fait est rare. Celui que ses pairs surnommaient “Columbo” pour la pugnacité dont il savait faire preuve, l’air de rien, dans ses enquêtes au scalpel, réclame ni plus ni moins que la suppression et la réécriture des passages incriminés du rapport, adopté par la seule majorité socialiste. La droite, le centre et les écologistes n’avaient pas approuvé les conclusions du rapporteur Alain Claeys, qui avait exclu tout dysfonctionnement du gouvernement dans la gestion du scandale Cahuzac en dépit d’éléments pourtant embarrassants pour le pouvoir exécutif.

« Le rapport Claeys porte gravement atteinte à mon honneur et à ma réputation. J’attends donc une décision rapide compte tenu du préjudice moral que je subis du fait de cette intolérable diffamation (…). Les quelques pages qui me concernent portent le sceau du mensonge, du parti pris et de l’incompétence », a écrit Rémy Garnier à l’adresse du président de l’Assemblée nationale.

L’agent du fisc, qui avait tenté d’enquêter dès 2007 sur la fortune cachée de Jérôme Cahuzac, avant d’être mis au ban par son administration, formule à l'encontre du rapport Claeys plusieurs reproches circonstanciés, mais qui, tous, recouvrent la même impression qui ne passe pas : celle d’être considéré comme un illuminé des impôts, peu fiable et obsessionnel.

Pourtant, Rémy Garnier fut bien l’un des premiers, au sein de l’administration fiscale, à avoir tenté d’alerter le ministère sur les soupçons récurrents de fraude fiscale à l’encontre de Jérôme Cahuzac, cinq ans avant les révélations de Mediapart sur ses avoirs dissimulés en Suisse et à Singapour.

Le 11 juin 2008, Rémy Garnier avait en effet rédigé un rapport à l’attention du ministre du budget de l’époque, Éric Woerth (UMP), dans lequel il avait demandé − sans succès − l’ouverture d’une enquête digne de ce nom sur Jérôme Cahuzac, alors député. Un an plus tôt, informé de la possible existence d’un compte suisse non déclaré, Rémy Garnier avait consulté le dossier fiscal de Jérôme Cahuzac, ce qui lui vaudra les foudres de sa hiérarchie.

C’est pour se défendre des accusations dont il était la cible en interne qu’a été rédigé le rapport de juin 2008. Celui-ci sera qualifié de « allusif », « excessif » et même « fantaisiste » par la commission d’enquête parlementaire. Le rapporteur Claeys a ainsi évoqué une « note, très allusive, produite par un agent aujourd’hui à la retraite, à l’appui des onze instances qui l’opposaient ou l’avaient opposé à l’administration ».


Le député Alain Claeys est mis en cause par Rémy Garnier. 
Le député Alain Claeys est mis en cause par Rémy Garnier. © DR

Mais ce qu’a oublié de dire le rapporteur, alors que la commission en avait été informée par le principal intéressé, c’est que les onze procédures en question opposant Rémy Garnier à son ancienne hiérarchie ont toutes été gagnées par le premier. « Le tableau que j’ai remis à la commission le jour de mon audition récapitule pourtant très clairement le bilan du conflit », s’étonne du coup l’inspecteur.

Sur le fond, Rémy Garnier n’accepte pas que sa note puisse être qualifiée de « fantaisiste » dans la mesure où, écrit-il, « une lecture objective permet au contraire d’en apprécier la densité et la véracité puisque la plupart des informations visant Jérôme Cahuzac se sont avérées exactes, qu’il s’agisse du compte suisse, du financement en partie douteux de son appartement, de son important patrimoine, de sa femme de ménage philippine sans papiers et non déclarée ou des anomalies apparentes sur ses déclarations de revenus ». Difficile aujourd’hui de lui donner tort.

En délicatesse avec son administration depuis que l’un de ses contrôles fiscaux visant une coopérative agricole du Sud-Ouest avait été annulé à la suite du lobbying d’un député nommé… Cahuzac − il s’agit de l’affaire France Prune, en 2001 −, Rémy Garnier affirme avoir été, en outre, la victime d’un mensonge juridique de la part de la commission parlementaire. Dans son rapport, le député Alain Claeys écrit en effet que les sanctions administratives dont il avait écopé « à raison de manquements à son obligation de secret professionnel, de discrétion professionnelle et de réserve » ont été confirmées par la justice en octobre 2009 et novembre 2010.

« Les dates des décisions sont exactes, mais M. Claeys, sans vergogne, en a inversé le sens », tempête “Columbo”, qui cite un premier jugement (n° 0702791-5) du tribunal administratif de Bordeaux, lequel avait au contraire établi que les faits reprochés « n’étaient pas, compte tenu du comportement de l’administration dans cette affaire, de nature à justifier la sanction ». Devant la cour administrative d’appel, où il avait été poursuivi à la demande du ministre Éric Woerth, Rémy Garnier avait de nouveau obtenu gain de cause, comme le montre le jugement (n° 09BX02805). Le tribunal avait même décrit Rémy Garnier comme un agent « animé par le souci de défendre une application rigoureuse de la loi fiscale ».

Contacté par Mediapart, le député Alain Claeys affirme être en train de « faire vérifier les dires de M. Garnier pour voir si, en effet, il n’y a pas d’erreurs ». « J’attends de voir ce que mes collaborateurs vont dire. Si j’ai fait des erreurs, je suis tout à fait prêt à les reconnaître, mais on n’en est pas là », glisse-t-il. Il ajoute qu’il considère d’ores et déjà « sans grande importance » et « excessive » la requête de Rémy Garnier, qu’il qualifie volontiers d’« écorché vif ».

 

 

 


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7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 18:12

 

lemonde.fr

 

Nigeria : Amnesty accuse Shell de "manipuler" les études sur les fuites de pétrole

Le Monde.fr avec AFP | 07.11.2013 à 03h41 • Mis à jour le 07.11.2013 à 08h43

 

Au Nigeria, des milliers de personnes ont fait du trafic de pétrole un sport quotidien. La pratique consiste à pirater des pipelines de pétrole brut afin de le raffiner ou de le revendre à l'étranger.

Crédits : REUTERS/AKINTUNDE AKINLEYE


 

Amnesty International accuse le pétrolier Shell de nier ses responsabilités dans les fuites de pétrole au Nigeria, rejetant la faute sur les gangs criminels, dans un rapport publié jeudi 7 novembre. "La corrosion et le manque de maintenance des infrastructures pétrolières" sont les principales sources du problème, au même titre que le sabotage criminel, selon le rapport.

Le géant pétrolier anglo-néerlandais a lui rejeté l'accusation, la considérant "sans fondement". "SPDC [Shell Petroleum Development Company] regrette que certaines ONG continuent à avoir une démarche militante au lieu de se concentrer sur des solutions sur le terrain", a estimé le porte-parole de la filiale nigériane de Shell.

Le nombre de fuites, dans la région pétrolifère du delta du Niger, dans le sud du Nigeria, premier producteur de brut africain, est "stupéfiant", a déclaré l'organisation de défense des droits de l'homme dans son rapport intitulé "Mauvaises informations : enquêtes sur les fuites de pétrole dans le delta du Niger".

 

DES INFORMATIONS "PAS FIABLES"

Shell, qui a le plus grand nombre d'exploitations onshore dans cette région, a annoncé 348 fuites depuis début 2012, alors que la filiale nigériane de la société italienne AGIP a rapporté plus de 1 000 fuites sur la même période. "Les déclarations de Shell sur les fuites de pétrole ne sont pas fiables", a déclaré Audrey Gaughran, responsable des questions internationales au sein de l'ONG (voir aussi ses explications sur le site d'Amnesty).

Les études cherchant à déterminer les responsabilités de ces fuites sont souvent financées et contrôlées par la compagnie pétrolière, selon Amnesty et le Centre pour l'environnement, les droits de l'homme et le développememnt, coauteur du rapport. Et l'Agence nigériane de détection et de réponse aux fuites pétrolières (NOSDRA), chargée de mener des études indépendantes, n'a ni les ressources ni l'expertise nécessaires, selon Amnesty.

Selon les spécialistes indépendants, le sabotage d'oléoducs est un des principaux facteurs de pollution dans le delta du Niger. Les voleurs de pétrole installent des robinets sur les conduits et siphonnent du brut, très lucratif au marché noir. Ce trafic représente un manque à gagner de 6 milliards de dollars annuels (4,5 milliards d'euros) au Nigeria, selon les estimations officielles.

Lire aussi : Pollution pétrolière au Nigeria : la justice néerlandaise condamne la filiale de Shell

 

 

 

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7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 17:52

 

 

Des militants de Greenpeace, sur la Moskova, à Moscou, arborent une banderole pour la « libération des 30 », mercredi 6 novembre.

 

 

 

lamontagne.fr

06/11/13 - 11h52

  Arctic Sunrise: les Pays-Bas plaident la cause de Greenpeace devant la justice

 

 
Patrick Lux/AFP  
Les sièges de la délégation russe restent vides au tribunal international de la mer qui doit examiner l'affaire de l'équipage du bateau de Greenpeace, l'Arctic Sunrise, détenu en Russie, le 6 novembre 2013 à Hambourg

Les Pays-Bas ont plaidé mercredi la cause de Greenpeace devant le Tribunal international du droit de la mer qui décidera le 22 novembre s'il ordonne à la Russie de libérer l'équipage d'un bateau de l'organisation détenu depuis fin septembre.

Le navire "Arctic Sunrise", qui bat pavillon néerlandais, a été arraisonné en mer de Barents le 19 septembre par un commando des garde-côtes russes et l'équipage - 30 personnes dont 28 militants de l'ONG, de 18 nationalités différentes - est actuellement détenu à Mourmansk (nord-ouest de la Russie).

Les militants avaient été interceptés alors qu'ils tentaient de déployer une banderole sur une plate-forme pétrolière du géant russe Gazprom pour protester contre l'exploitation énergétique de la région arctique.

 

 
Patrick Lux/AFP Les juges du tribunal international de la mer, le 6 novembre 2013 à Hambourg

Les Pays-Bas ont saisi le Tribunal international du droit de la mer, juridiction des Nations Unies compétente pour régler les litiges maritimes internationaux, afin qu'il prenne plusieurs "mesures provisoires", dont la libération de l'équipage et le rétablissement de la liberté de navigation du navire.

La Russie a décidé de ne pas participer à cette procédure et les sièges de sa délégation sont restés vides, lors de l'audience tenue à Hambourg (nord de l'Allemagne) où siège la juridiction.

Le président du tribunal, le juge japonais Shunji Yanai, a annoncé qu'une décision interviendrait le 22 novembre.

A l'issue de l'audience, Liesbeth Lijnzaad, conseillère juridique du ministère néerlandais des Affaires étrangères, s'est déclarée "confiante de voir la décision des juges refléter de nombreux points de l'argumentation que nous (les Pays-Bas) avons présentée".

Devant les juges, elle a affirmé que la Russie avait "enfreint la liberté de navigation" du navire et "violé les droits de l'homme de cet équipage", tandis que son adjoint, René Lefeber, a martelé que "l'arraisonnement du navire par les autorités russes sans le consentement des Pays-Bas constitue une violation de la convention des Nations Unies sur le droit de la mer (CNUDM)".

Cela "engage la responsabilité internationale de la Fédération de Russie", a-t-il souligné, rappelant que l'équipage n'avait commis "aucun acte de violence ou de dégradation".

"Nous avons considéré que l'action de protestation pouvait se faire en toute sécurité", a déclaré Daniel Simons, avocat de Greenpeace, auditionné comme témoin.

Ces militants devraient être "célébrés comme des héros", plutôt que d'être emprisonnés "dans des conditions extrêmement dures", a déclaré à l'AFP le directeur exécutif de Greenpeace, Kumi Naidoo, avant l'audience.

L'équipage pourrait être prochainement transféré à Saint-Pétersbourg. "Cela devrait se faire mais nous n'avons pas reçu de confirmation officielle", a dit M. Naidoo.

 

Milla Takala/AFP Kumi Naidoo, directeur exécutif de Greenpeace International, le 15 octobre 2013 à Helsinki

Les militants doivent répondre des accusations de "piraterie" (passible de 15 ans d'emprisonnement) et de "hooliganisme" (passible de 7 ans). La première accusation devait être abandonnée pour laisser place à la seconde mais, selon le directeur de Greenpeace, les deux accusations sont toujours valables.

La représentante des Pays-Bas a parlé d'une "position juridique indécise de la Russie" et regretté que "les actes illicites se poursuivent". "Le différend s'aggrave et s'étend", a-t-elle insisté.

Interrogée par l'AFP, elle n'a pas souhaité s'exprimer sur les suites juridiques qu'aurait une décision favorable du tribunal.

Dans un communiqué, Greenpeace International a dit "espérer que la Russie respectera la CNUDM et les décisions de la Cour".

Depuis septembre, l'affaire "Arctic Sunrise" a suscité une vague de protestation dans plusieurs pays du monde. Le 5 octobre, plusieurs milliers de personnes, à Londres, Helsinki, Paris, Stockholm ou Vienne avaient manifesté leur soutien aux trente membres d'équipage de l'"Arctic Sunrise".

Onze Prix Nobel de la Paix ont écrit au président Vladimir Poutine pour prendre leur défense, et des chefs de gouvernement, comme la chancelière allemande Angela Merkel ou le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault ont évoqué le dossier avec les autorités russes.

 

AFP

 

 

 

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7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 17:24

 

reporterre.net

 

Un train vers Varsovie : des jeunes relancent le mouvement citoyen pour le climat

Grégoire Comhaire (Reporterre)

mercredi 6 novembre 2013

 

 

 

 

Rien à attendre de la conférence sur le climat à Varsovie qui démarre le 11 novembre ? Si ! Koen et Nathalie ont fait le pari fou d’affréter un train pour plusieurs centaines de jeunes vers Varsovie. Ils vont envoyer un signal fort aux politiques et aux négociateurs de la Conférence. Le pari est en passe d’être gagné, il tord le cou au pessisme ambiant, et pourrait ouvrir la voie à une mobilisation de grande ampleur en vue de la conférence de Paris dans deux ans.

 


 

- Correspondance, Bruxelles

Agés de 29 et 25 ans, Koen et Nathalie sont deux étudiants belges membres de l’organisation Climat et justice sociale. En 2009, lors de la conférence de Copenhague sur le climat, un train spécial avait déjà quitté Bruxelles pour la capitale danoise avec à son bord un bon millier de militants de tous horizons. Objectif : rallier la capitale danoise, et prendre part à l’immense mouvement citoyen qui plaçait tous ses espoirs dans cette conférence.

Tous ont déchanté depuis lors. “Beaucoup de gens ont voulu nous décourager d’organiser ce train” explique Nathalie. “Les plus âgés étaient persuadés que le climat n’était plus un thème mobilisateur. Et le fait que la conférence soit organisée en Pologne ne nous a pas facilité les choses. Quand nous avons lancé l’idée d’organiser un nouveau train cette année, personne en Belgique ne nous a soutenu.”

Mais les deux militants s’accrochent à leur idée. Ils contactent la SNCB, la société des chemins de fers belge, et mobilisent une dizaine d’organisations des deux côtés de la frontière linguistique. Les inscriptions affluent. En moins de deux mois quelques 650 personnes complètent le formulaire d’inscription en ligne. A lui tout seul, le COMAC – les jeunes communistes belges – a ramené près de 90 personnes, soit un wagon entier ! “Certes, nous serons bien moins que dans le train pour Copenhague” explique Koen. “Mais nous serons cette fois en grande majorité des jeunes. Et ça c’est très fort sur le plan du symbole !”.

Alors que personne n’attend vraiment grand chose de la conférence de Varsovie, qui aura lieu du 11 au 22 novembre, les jeunes générations seraient-elles les dernières à croire qu’un autre monde est possible ?

Anton, 26 ans, ne pense pas qu’il s’agisse d’idéalisme ou de naïveté. Etudiant en bio-ingénierie, il a déjà participé au premier train pour Copenhague il y a quatre ans. Pour lui, l’environnement et le réchauffement climatique sont des préoccupations essentielles pour l’avenir. Et si l’enthousiasme de Copenhague est un peu retombé, il n’y a aucune raison de sombrer dans le fatalisme.

“Quand on est parti à Copenhague, on pensait vraiment que la conférence allaient aboutir sur des décisions fortes pour la Terre et le Climat. Cette fois, on part sans aucune illusion. En fait, cette conférence de Varsovie n’est pas très importante pour nous. Le but du voyage c’est surtout de se rencontrer, de confronter les idées. Notre but à plus long terme est de parvenir à créer et fédérer un véritable mouvement citoyen autour de la thématique du climat.”

La discussion : comment concilier le social et l’écologie ?

Le programme est toujours en cours d’élaboration. Mais durant les 24h de voyage qui séparent Bruxelles de Varsovie, plusieurs rencontres et débats seront organisés dans le train. Thème principal : comment concilier le social et l’écologie ? La clé, selon Koen, pour parvenir à mobiliser les gens en cette période de crise économique.

“La Pologne est un pays très intéressant à ce sujet. Son économie repose sur le charbon. Du coup les syndicats sont contre l’écologie. L’enjeu est de convaincre les gens qu’il y a moyen de lutter contre le réchauffement climatique en développant des secteurs qui sont très job-demanding.”

“Dans le train, il y aura des militants de plusieurs organisations dont les priorités sont parfois un peu différentes” poursuit Anton. “Ce voyage vers Varsovie est une opportunité formidable pour nous rencontrer et confronter nos idées”. Sur place, les passager participeront à une grande manifestation aux côtés d’autres organisations environnementales. Ils passeront la nuit dans différentes écoles de Varsovie et repartiront le lendemain – dimanche 17 – vers la Belgique.

Nul doute que la participation à un tel voyage risque de tisser des liens. Encore faut-il que ces liens perdurent, et c’est là tout l’enjeu pour l’avenir. “Si nous parvenons à créer ce grand mouvement de jeunes autour du climart, nous enverrons un signal fort au monde politique” estime Nathalie. “Il y a des élections en Belgique en mai 2014. Les politiques verront que l’écologie et le climat sont des thématiques prioritaires pour les jeunes générations.”

Mais l’objectif final est proche à la fois temporellement et géographiquement. C’est la conférence de Paris (COP21) qui aura lieu en décembre 2015. “On sait que cette conférence sera décisive” poursuit Koen. “C’est là qu’il faudra arriver nombreux, unis et organisés. Mais nous sommes confiants. Si on parvient à amener 650 personnes à Varsovie, on sera sans doute bien plus nombreux à Paris qui n’est qu’à 300 kilomètres d’ici !”

En attendant Paris, le départ pour Varsovie est prévu pour le 15 novembre prochain à la Gare du Midi à Bruxelles. Le coût du voyage s’élève à 100 euros par personne et il reste encore des places.

 


 

Source : Grégoire Comhaire pour Reporterre

Photo :
. Train pour la justice climatique
. terraeco

Lire aussi : La France organisera la conférence sur le climat à l’aéroport du Bourget.

Sans oublier le Dossier pour tout savoir sur le climat.

 

 

 

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 22:09

 

 

reporterre.net

Je suis Breton et j’en ai assez des Bonnets rouges !

Yves-Marie Le Lay

mercredi 6 novembre 2013

 

 

 

Derrière les Bonnets rouges, il y a "ceux qui ont apporté à la Bretagne la pollution de l’eau, les troubles musculo-squelettiques et maintenant la fermeture d’usines agroalimentaires, malgré des aides publiques massives."


 

Je suis bBreton et fier de l’être. Samedi 2 novembre, j’étais à Carhaix, pas à Quimper. Pourtant, parait-il, l’avenir de la Bretagne, se jouait dans la capitale de la Cornouaille. Ce grand bal pour l’emploi était organisé par les pollueurs de nos rivières et de notre littoral, et par les exploiteurs de la force de travail bretonne. Avec un tel passif, qu’est-ce qui les autorisait à défendre notre région qu’ils ont tant abimée ? On pouvait encore penser hier que c’était le prix à payer pour une économie florissante. Forts alors de ce seul actif, ces acteurs de premier plan donnaient l’illusion d’une certaine compétence, les autorisant à un grand rassemblement pour l’emploi. Mais devant l’effondrement de l’économie bretonne dont ils sont les seuls responsables, quelle légitimité ont-ils encore à parler d’économie et d’emplois ?

Il leur aura suffi de casser quelques portiques d’éco-taxe pour redorer leur blason et trouver le coupable idéal. Comme les garnements dans la cour de récréation, pris la main dans le sac, ils disent alors : c’est pas nous, c’est les autres. Et les autres, ce sont toujours ceux qui sont loin : Paris, la République, l’Europe, la mondialisation, tout ce qui mettrait des freins à l’économie. Se dessine alors le cadre idéal : les autres sont les méchants responsables de tous nos malheurs. Faisons bloc entre nous Bretons contre eux. Et il faudrait croire à cette fable battue et rebattue qui a conduit à tant de tragédies ?

Je suis Breton et fier de l’être, et me voilà invité par ceux qui ont apporté à la Bretagne la pollution de l’eau, les troubles musculo-squelettiques et maintenant la fermeture d’usines agroalimentaires, malgré des aides publiques massives. Me voilà invité à Quimper par tous ceux qui ont perdu la Bretagne depuis quarante ans et qui n’ont comme avenir à lui proposer que de continuer à la gérer comme avant pour la perdre demain encore et toujours ! Me voilà invité à Quimper par des décideurs publics et privés incompétents et cyniques qui cachent mal sous leur bonnet rouge les oreilles de leur bonnet d’âne !

Quant aux salariés de l’agroalimentaire, on est triste pour eux, tant leur désarroi les égare. Les voilà mariés, bras dessous bras dessous, avec ceux qui ont cassé leur corps pour trois francs six sous et qui leur promettent pour avenir de continuer à le faire pour encore moins cher ! Inutile de se voiler la face. Samedi à Quimper, ce n’était pas un bal de mariage, seulement et tristement le bal des cocus...

C’est parce que je suis Breton et fier de l’être que je n’en peux plus de cette Bretagne qui souffre et surtout de tous ceux qui la font souffrir ! Je n’en plus de tous ces bateleurs d’une bretonitude rabâchée et racoleuse qui s’en servent pour mieux asservir les corps et les esprits ! Etre Breton, c’est autre chose que d’être supporter d’un club de foot et d’applaudir les vedettes payées à prix d’or ! Etre Breton, c’est respecter la dignité des femmes et des hommes. Etre Breton, c’est respecter l’environnement dans lequel ils vivent et qui les fait vivre ! Etre Breton, c’est avoir l’humanité comme maison, et la Bretagne comme berceau. C’est parce que je suis Breton et fier de l’être que je veux que tous les enfants de cette terre aient un avenir différent de celui qu’ont connu beaucoup de leur parent. Et pour cela, qu’on ne me demande pas de faire confiance à ceux qui portent depuis quarante ans ce modèle économique et humain qui a tant failli en Bretagne. Il faut en changer et ce changement se fera sans eux.

C’est pour cela que j’étais à Carhaix. Samedi, c’est là que je me suis senti Breton, avec toutes les organisations syndicales et politiques qui pensent un autre avenir pour notre région. Dans la capitale du Poher, loin de tous les démagogues nationalistes qui agitent le gwen a du et le bonnet rouge pour mieux masquer qu’ils sont les auteurs de la crise sociale, environnementale, économique et politique, loin des fossoyeurs de la Bretagne, il faisait bon être Breton.

 


 

Source : Le blog de pyb29

Photo : lhumanite.fr

Lire aussi : Des paysans bretons s’en sortent bien… en changeant l’agriculture.

 

 

 

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 21:41

 

lemonde.fr

"Marche du million de masques" : les Anonymous manifestent à travers le monde

Le Monde.fr | 06.11.2013 à 16h26 • Mis à jour le 06.11.2013 à 16h27

 

 

 

Durée : 01:35  |  Images : Reuters, AFP  

Le collectif international de hacktivistes Anonymous avait appelé à faire du 5 novembre une journée internationale de désobéissance civile, pour le jour de Guy Fawkes, l'Anglais du XVIIe siècle qui a inspiré leur masque. Images des cortèges à Washington, Londres, Rio et Manila.

 

 

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 16:16

 

 

blogs.mediapart.fr

Honte d’être allemand
Snowden - la honte allemande. 
Snowden - la honte allemande.© Mike Herbst / Wiki Commons

Angela Merkel a tranché – l’Allemagne n’accordera pas d’asile au «lanceur d’alerte» Edward Snowden qui avait, lors d’une rencontre avec le député vert Hans-Christian Ströbele à Moscou, exprimé son souhait de venir en Allemagne. Mais les autorités allemandes ne savaient pas sur quel pied danser. Après des déclarations assez confuses de la part de toutes les sensibilités politiques, la chancelière a pris sa décision – Edward Snowden ne pourra pas venir en Allemagne.

L’humanisme et la transparence importent donc peu au gouvernement allemand –qui préfère garder de «bonnes relations» avec les Etats-Unis qui eux, se fichent pas mal des relations avec d'autres pays. Si les conservateurs ne voulaient surtout pas que l’Allemagne accorde l’asile à Edward Snowden (mais pourquoi ? de peur que le monde découvre que le BND allemand se comporte de la même manière que la NSA ?), le SPD, les Verts et Die Linke voulaient bien accueillir Snowden en Allemagne. Pourtant, juridiquement, l’Allemagne aurait pu accorder l’asile à Snowden, à condition de déclarer cette démarche «dans l’intérêt de la politique nationale» ou en admettant le statut de Snowden comme «réfugié politique». Mais Angela Merkel craignait la réaction américaine.

En tant qu’Allemand, on ressent soudainement le poids de l'histoire allemande. Au lieu de sécourir un réfugié politique, poursuivi pour avoir dit la vérité, l'Allemagne se cache derrière l'excuse d'une situation juridique non adaptée à la situation. Le fait que le seul droit violé serait éventuellement le droit américain, un droit injuste ayant puni un autre «lanceur d’alerte», Brad Manning à 30 ans de prison, suffit aux Allemands pour s’exécuter. L’ambiance en 1945 a du être la même, lorsque les terribles juges du Troisième Reich se cachaient derrière l’excuse qu’ils étaient obligé de suivre le droit imposé par les Nazis. Et combien d’Allemands avaient trouvé réfuge dans d’autres pays qui, comprennant l’urgence humanitaire des réfugiés allemands du III. Reich, les avaient accueillis. Mais l’Allemagne semble avoir déjà oublié son histoire.

Vient s’ajouter une arrogance allemande totalement déplacée. Généreusement, les conservateurs se déclarent prêts à «interroger» Edward Snowden en Russie, évitant ainsi tout problème avec les USA. Mais quelle raison pourrait alors pousser Edward Snowden à coopérer avec un gouvernement qui s'est ouvertement rangé du côté de ceux qui ont aboli les libertés individuelles et qui lui refusent tout soutien ? Quelle arrogance de vouloir «interroger» l’icône de la liberté Edward Snowden comme un criminel commun !

Avec son comportement, le gouvernement allemand montre clairement où se situe actuellement son problème. Son problème, ce ne sont pas les 80 millions d’Allemands espionnés, son problème réside dans le fait que des membres du gouvernement aient été espionnés comme des citoyens ordinaires. Est-ce vraiment la mission d’Edward Snowden de coopérer avec des gens tellement éloignés du principe de la démocratie ? Coopérer avec des collaborateurs du système d'un «facisme numérique» américain ?

Malheureusement, on ne peut que conseiller à Edward Snowden de chercher un autre havre de paix. L’Allemagne n’a pas mérité les vérités d’un Edward Snowden. Et tout le pays devrait avoir honte d’avoir élu un gouvernement prêt à trahir les droits fondamentaux. Une honte !

 

 

 

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5 novembre 2013 2 05 /11 /novembre /2013 17:32

 

 

lemonde.fr

Une candidate FN rend sa carte en dénonçant le racisme de son parti

Le Monde.fr avec AFP | 05.11.2013 à 17h40

 
 

La candidate du Front national à Saint-Alban, Nadia Portheault, d'origine algérienne, renonce à briguer la mairie de cette commune au nord de Toulouse, dégoûtée par le racisme et l'homophobie d'une partie des cadres et militants locaux, a-t-elle indiqué, lundi 4 novembre, à La Voix du Midi.

Nadia Portheault et son mari, Thierry, ont également décidé de rendre leur carte d'adhérent. Le couple a c onstaté "un décalage entre le discours de Marine [Le Pen] et celui de la base militante, explique la jeune femme. Cette ambiguïté permanente, entre la vitrine et une arrière-boutique spécialisée dans les blagues vaseuses sur les Arabes et les homos, n'était plus supportable".

 

 "PROPOS NÉONAZIS ET FASCISTES"

Certes, "tout le monde n'est pas à mettre dans le même panier", a-t-elle nuancé, mais, outre les militants, elle a mis aussi en cause le comportement de certains responsables départementaux du parti, sans les nommer. Un cadre du Front national de la Haute-Garonne lui aurait même lancé : "Toi et tes enfants, vous êtes bons pour le four."

"Je voulais être candidate sous mon nom de jeune fille : Djelida. On m'a vivement conseillé de privilégier mon nom d'épouse, allant même jusqu'à me dire que mon prénom était déjà presque un handicap."

Dans un courrier adressé à Mme Le Pen et publié par La Voix du Midi, Thierry Portheault fait également état chez certains militants et responsables de "propos néonazis et fascistes bien engagés et un dégoût des Arabes" ; il évoque un responsable se vantant du tatouage de croix gammée porté par son frère ou encore un autre responsable affirmant "qu'il déteste les homos et les Arabes", et de militants qui "disent qu'il faut tuer tous les Arabes".

 

 PLAINTE EN DIFFAMATION

Selon le Front national, Mme Portheault, adhérente depuis 2012, s'était montrée comme son mari, ancien militant de l'UMP, une militante très zélée lors de la campagne présidentielle de Mme Le Pen. Et c'est "naturellement" que le Front lui avait accordé l'investiture et son soutien pour les municipales quand elle l'avait demandé.

Mais le secrétaire départemental du Front national, Julien Leonardelli, a catégoriquement rejeté les accusations du couple. "Tous les membres de mon bureau, je les connais personnellement. Aucun d'entre eux n'est capable de tenir des propos aussi ignobles et inqualifiables", a-t-il affirmé, précisant avoir fait procéder à des vérifications au sein du parti.

Il a indiqué qu'une plainte en diffamation était en cours de formulation : les Portheault "devront répondre devant la justice et apporter des preuves de tout ce qu'ils avancent".
Il a mis les accusations sur le compte de l'aigreur de M. Portheault de ne pas avoir un poste de responsabilité au sein du Front national, et sur le découragement de Mme Portheault devant les réalités d'une campagne municipale.

 

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5 novembre 2013 2 05 /11 /novembre /2013 16:04

 

 

mediapart.fr

Espionnage : la contre-offensive des «petites mains» du net

|  Par La rédaction de Mediapart

 

 

Confrontés aux nombreuses révélations sur les programmes de surveillance et d'espionnage des Etats et des agences de renseignement, des ingénieurs, experts et hacktivistes ont décidé de mener la contre-offensive pour protéger les libertés civiles.

La succession des révélations de programmes d'espionnage des agences de renseignement américaine et britannique ne cesse de provoquer des réactions, et des appels à la contre-offensive face à la surveillance généralisée.

Des initiatives pour « réparer internet », sécuriser la protection des données et offrir un système plus décentralisé fleurissent partout dans le monde. Des ingénieurs, experts en sécurité informatique, activistes du logiciel libre, groupes de défense des libertés civiles veulent se réapproprier l'outil qu'ils ont inventé et qui révolutionne la communication et l'échange sur la planète. 

Parmi les nombreuses initiatives, celle du rassemblement mondial de hackers OHM2013 qui s'est tenu cet été aux Pays-Bas, et lors duquel il fut largement question de whistleblowing et d'écoutes numériques. Lors de ce rassemblement, les participants ont notamment théorisé l'idée de « longue guerre » contre la censure et la surveillance.

Comme le rappelle Eleanor Saitta, membre de l'Open Internet Tools Project, interrogé par Slate, « notre principal problème, c'est la centralisation. A l'heure actuelle, un très petit nombre d'entreprises contrôle l'essentiel de nos interactions en ligne : Amazon, Apple, Facebook, Google et Microsoft. C'est ce qui permet la surveillance et le contrôle. Notre réponse, c'est de fabriquer de nouveaux systèmes, de saper la structure centralisée, et de la remplacer par un nouvel Internet qui ne permette pas ce genre de contrôle ».

Lire sur Slate

 

 

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