Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
18 février 2015 3 18 /02 /février /2015 15:33

 

Info reçue par mail

 

 

APPEL A SIGNER NOTRE PETITION : NON à la prorogation du Permis Exclusif de Recherche d’Hydrocarbures du Bassin d’Alès !

Ce permis, accordé à la Sté MOUVOIL en 2010, est renouvelable pour une période de 5 ans.
Depuis 2011, les citoyens des 13 communes concernées se mobilisent afin de sauver leurs villages du massacre.
Nous avons besoin de vous pour continuer notre lutte.

>> Cliquez ICI pour signer la pétition en ligne !

Vous trouverez aussi en pièce jointe ce texte que vous pourrez imprimer et faire signer autour de vous.
Retour des pétitions à : Association anti gaz de schiste – Le Château – 30430 BARJAC, avant le 01/03/2015 de préférence.

>> Cliquez ICI pour télécharger la pétition papier !

Vous pourrez également aimer notre page Facebook et aimer et partager notre publication concernant notre pétition. L’important est de diffuser largement notre action.

Vous pourrez également tweeter et/ou retweeter le tweet ci-dessous :

 #gazdeschiste : nous demandons à @RoyalSegolene de ne pas prolonger le permis du #bassindales http://petition.bassindales.fr 


N’hésitez pas à signer sur les différentes formules proposées, nous ferons le dédoublonnage nous-mêmes avant l’envoi au ministère.

MERCI POUR VOTRE ACTION

A faire circuler le plus largement possible.

 

Cordialement

L'intercollectif Gardéchois

 

 

 

Partager cet article
Repost0
30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 00:17

 

Source : www.lemonde.fr

 

Gaz de schiste : les industriels s’unissent pour combattre le blocage français

Le Monde.fr | 29.01.2015 à 17h35 • Mis à jour le 29.01.2015 à 17h36 | Par Denis Cosnard


 

 

François Hollande a beau avoir dit et répété son opposition au gaz de schiste, les industriels français spécialistes de cette filière ne désarment pas. Ils espèrent toujours lever le verrou qui bloque l’exploitation de ce type d’énergie dans l’Hexagone. Et pour faire mieux entendre leur voix, ils ont décidé de créer une structure spécifique, le Centre Hydrocarbures Non Conventionnels (CHNC).

Ce nouveau centre sera présenté officiellement le 10 février. Il sera présidé par Jean-Louis Schilansky, un ingénieur des mines, ancien d’ExxonMobil. Il était jusqu’en décembre 2014 le président de l’Union française des industries pétrolières (Ufip).

Parmi les membres fondateurs devraient figurer Total, GDF Suez, Vallourec, Solvay, Air Liquide, Vinci, Arkema, Technip, Bureau Veritas et Suez Environnement.

La création de cette structure marque « un petit tournant », reconnaît M. Schilansky. De Vallourec à Vinci en passant par Technip ou Imerys, de nombreuses entreprises françaises travaillent déjà à l’étranger dans le domaine du gaz de schiste. Mais elles ont toujours peiné à se faire entendre.

Les patrons qui se risquaient individuellement à défendre l’exploitation de ces hydrocarbures étaient immédiatement accusés de soutenir des techniques très polluantes, en particulier la fracturation hydraulique, au détriment de l’environnement.

« C’est ainsi qu’est née l’idée de rassembler tous les acteurs de la filière au sein d’une organisation spécifique », explique M. Schilansky.

« Le baril à 45 ou 50 dollars, cela ne durera pas »

Officiellement, le mot « lobbying » est proscrit. En pratique, le projet y ressemble fort. Il s’agit de diffuser des informations sur l’état des techniques, sur le développement du gaz de schiste dans le monde, de montrer comment cet essor modifie la donne énergétique, etc.

Pour que leur parole porte davantage, les industriels entendent s’entourer d’« experts de haut niveau ». « Un conseil scientifique validera ce que nous dirons », précise le futur président du CHNC.

Pour l’heure, la fracturation hydraulique est strictement interdite en France, et la chute des cours du pétrole classique rend l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels de plus en plus délicate sur un plan économique. « Mais le baril à 45 ou 50 dollars, cela ne durera pas », assure l’ex-président de l’Ufip.

Dans l’immédiat, il n’est d’ailleurs pas question de militer pour l’exploitation du gaz de schiste en France. Dans un premier temps, les industriels voudraient surtout que les pouvoirs publics autorisent des travaux d’exploration, afin de mesurer le potentiel français, encore très mal connu.

Une bataille qui nécessite de convaincre l’opinion publique. Mission ardue. « C’est un projet à très long terme », reconnaît M. Schilansky.

  • image: http://s2.lemde.fr/image/2014/03/21/24x24/1100511629_4_e9c1_13954117964307-photo-dc-le-monde1_dc18faa19871ca012d97d10aaf96111b.png

     Denis Cosnard
    Journaliste au Monde
Source : www.lemonde.fr

Partager cet article
Repost0
9 janvier 2015 5 09 /01 /janvier /2015 17:34

 

Source : www.bastamag.net

 

 

Algérie : contestation sociale impressionnante contre les gaz de schiste

par Sophie Chapelle 9 janvier 2015

 

 

 

Voilà une semaine que le Sahara algérien est gagné par des mobilisations contre l’exploitation des gaz de schiste. Depuis le 1er janvier dernier, journée au cours de laquelle 1 500 personnes se sont rassemblées à In Salah, « la ville est comme paralysée, encore sous l’onde de choc de cette mobilisation extraordinaire », relève le quotidien algérien El Watan. Les commerces, écoles et administrations sont fermés. Initialement lancée par l’ONG environnementale In Salah Sun & Power, la protestation a été rejointe par la population locale, dont beaucoup de femmes et d’enfants.

Un manifestant tué

Le mouvement s’est étendu dans plusieurs localités voisines (In Ghar, Iguestene, Sahla Tahtania...) et plus au Nord dans les oasis sahariennes comme Ghardaïa. Le décès d’un manifestant de 21 ans, Mohamed El Noui, le 4 janvier, après des affrontements avec les forces de l’ordre, a relancé la mobilisation. Le 6 janvier, plus de 2 000 personnes parmi lesquels de nombreux étudiants et enseignants ont participé à une marche dans les rues de Tamanrasset, « en signe de solidarité avec les habitants d’In Salah », note El Watan.

Ces mobilisations font suite aux déclarations du ministre de l’Énergie algérien le 27 décembre 2014, qui a salué le succès du premier forage pilote de gaz de schiste dans la région d’Ahnet – un puits situé à quelque 35 kms de la ville d’In Salah. « Ce forage confirme l’existence de réserves importantes de gaz de schiste dans le bassin de l’Ahnet », s’est réjoui le ministre. Ce qui va selon lui, « ouvrir de nouvelle perspectives économiques pour l’Algérie avec pas moins de 8 000 emplois pour 2015 ».

Sacrifier l’agriculture au profit de la rente gazière

Les travaux d’exploration ont été lancés par l’entreprise publique algérienne Sonatrach, associée à la major française Total qui détient une participation de 49% sur le permis Ahnet [1]. Total estime que ce bassin doit « permettre d’assurer une production gazière d’au moins 4 milliards de mètres cubes par an ». Selon un rapport daté de 2013 de l’Agence américaine US Energy Information Administration (EIA), le sous-sol algérien détient la troisième réserve mondiale de gaz de schiste récupérables, après la Chine et l’Argentine [2].

 

 

Source de la carte ci-dessus : Frack Free Europe - Attac


Les opposants algériens au gaz de schiste pointent les quantités d’eau nécessaires à l’extraction de ces hydrocarbures non conventionnels (nos précédents articles sur cette technique controversée). Or, l’Algérie manque d’eau et est en situation de « stress hydrique » permanent, rappelle l’association Attac et le mouvement Frack Free Europe dans une note commune. En février 2014, le journal El Watan titrait déjà sur « les craintes des agriculteurs du Sud » quant aux menaces de pollutions chimiques liées à l’utilisation de la technique de fracturation hydraulique. « Il existe dans notre région des centaines d’oasis. Elles font travailler des milliers de personnes. Une fois les eaux des nappes polluées, cela signifiera la fin de l’agriculture. Que feront les habitants ? » s’inquiétait notamment un agriculteur.

Le ministre de l’Énergie assure en retour que « la quantité d’eau utilisée dans la fracturation hydraulique n’excède pas les 7000 m3 et est réutilisable pour d’autres opérations de fracturation » [3]. Quant au risque de contamination des aquifères, ce ne serait pas plus dangereux que pour les hydrocarbures fossiles (sic). Des arguments loin de convaincre les manifestants qui réclament un moratoire concernant l’exploitation du gaz de schiste dans le Sahara, et un débat public en la matière. Ils exigent également la venue du Premier ministre Abdelmalek Sellal. Sans cela, ils affirment être déterminés à bloquer des zones pétrolières et à fermer d’importants axes routiers menant vers le bassin d’exploration.

 

 

Notes

[1Voir ici

[2Télécharger le rapport de l’EIA : voir notamment le graphique en page 11.

[3Lire ici

 

Cet article vous a intéressé ? Basta ! a besoin de ses lecteurs pour poursuivre son travail, faites un don.

 

 

Source : www.bastamag.net

 

 

Partager cet article
Repost0
18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 22:43

 

 

Source : www.lemonde.fr


 

Gaz de schiste : l'Etat de New York interdit la fracturation hydraulique

Le Monde.fr | 17.12.2014 à 22h49 • Mis à jour le 18.12.2014 à 07h05

 
 
Le gouverneur de l'Etat de New York, Andrew Cuomo, le 17 décembre.
Le gouverneur de l'Etat de New York, Andrew Cuomo, le 17 décembre. | AP/Mike Groll

Les gaz et pétroles de schiste, dans l'Etat de New York, ne pourront plus être prospectés. Le gouverneur démocrate de l'Etat, Andrew Cuomo, a annoncé mercredi 17 décembre y avoir définitivement interdit la fracturation hydraulique, rendant définitif le moratoire temporaire en place depuis cinq ans. Cette forme de forage étant hautement controversée, M. Cuomo a expliqué ne pas vouloir prendre de risques pour la santé de ses administrés.

L'Etat de New York s'est aligné sur la position du rapporteur à la santé de l'Etat, Howard Zucker, qui a déclaré au New York Times « ne pas pouvoir soutenir la fracturation hydraulique dans ce bel Etat ».

« Est-ce que je voudrais vivre dans un endroit où existe la fracturation hydraulique en me fondant sur les éléments que l'on a ? Est-ce que j'accepterais de laisser jouer mes enfants dans la cour d'une école avec un forage non loin ? Après avoir lu pléthore de rapports... ma réponse est “non”. »

La décision de l'Etat de New York a fortement réjoui les associations écologistes, qui appelaient à cette interdiction depuis des mois. Plusieurs voix ont salué un « acte de courage » du gouverneur, et un « jour historique ». Et, sans surprise, les industriels du pétrole ont dénoncé le choix de l'administration de M. Cuomo : l'Institut américain du pétrole a ainsi annoncé qu'il allait « poursuivre la lutte pour que l'Etat de New York bénéficie de cette avancée ».

Lire aussi (édition abonnés) : Gaz de schiste, feu de paille ?

 

 

 

Source : www.lemonde.fr

 

 

 
Partager cet article
Repost0
17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 16:25

 

Source : www.bastamag.net

 

 

 

Etats-Unis

L’exploitation des gaz de schiste interdite... dans la ville où est née la fracturation hydraulique !

par Maxime Combes 17 novembre 2014

 

 

 

 

A l’occasion des élections américaines de mi-mandat du 4 novembre dernier, 58 % des électeurs de Denton, ville de 1230 habitants dans le nord du Texas, ont voté l’interdiction de la fracturation hydraulique, technique nécessaire à l’exploitation du gaz de schiste. Jusqu’ici, Denton était connue pour être la ville où est née la fracturation hydraulique. C’est en effet à Denton, situé sur la formation géologique de schiste de Barnett (Barnett Shale) que l’entreprise Mitchell Energy a pour la première fois testé l’utilisation de la fracturation hydraulique – injection d’eau de sable et de produits chimiques visant à fracturer la roche – sur des puits visant à exploiter le gaz de schiste. Aujourd’hui Denton compte plus de 270 puits de forage.

Denton rejoint la longue liste [1] des villes et comtés américains qui ont voté l’interdiction ou la restriction de l’usage de la fracturation hydraulique. De l’État de New York à la Californie, en passant par le Michigan et le Texas, ce sont aujourd’hui plusieurs centaines de villes et de comtés américains. Cette liste s’est encore allongée lors des élections du 4 novembre puisque la ville d’Athens dans l’Ohio, ainsi que les comtés de Mendocino et San Benito en Californie ont également voté l’interdiction [2].

La décision des électeurs de Denton ne plait pas du tout aux producteurs de pétrole et de gaz de la région. A peine douze heures après le vote, le General Land Office, qui gère notamment les recettes issues des droits octroyés aux exploitants pétroliers, et l’association des producteurs de pétrole et de gaz du Texas ont déposé des recours en justice contre cette décision démocratique. Pour ces deux institutions, les lois de l’État du Texas primeraient sur les lois locales. La décision des électeurs de la ville de Denton serait donc sans valeur légale. Comme le révèle le site Desmoblog, la famille Bush est aux manettes.

Pour les organisations écologistes, si la majorité des électeurs de Denton a rejeté l’exploitation des gaz de schiste, c’est la preuve qu’il faut poursuivre les initiatives en ce sens aux États-Unis : « Si, au cœur de l’industrie pétrolière et gazière, on ne peut pas vivre avec la fracturation, qui le peut ? », interrogent-elles. Selon un nouveau sondage réalisé après les élections de mi-mandat par le Pew Research Center, une majorité d’américains s’opposent désormais à l’utilisation de la fracturation hydraulique [3]. Alors qu’ils étaient 48 % à être favorables à l’utilisation de cette technique en mars 2013, ils ne sont désormais plus que 41 % contre 47 % qui s’y opposent.

Maxime Combes

 

Notes

[1Voir ici.

[2Le comté de Santa Barbara (Californie) et les villes de Gates Mills, Kent et Youngstown (Ohio) n’ont, notamment, pas voté en faveur de l’interdiction.

[3Source.


Cet article vous a intéressé ? Basta ! a besoin de ses lecteurs pour poursuivre son travail, faites un don.

 

 

Source : www.bastamag.net

 

 

Partager cet article
Repost0
14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 16:23

 

Source : www.bastamag.net

 

 

 

Environnement

Gaz de schiste : comment la multinationale Shell fracture la planète à tout va

par Olivier Petitjean 14 octobre 2014

 

 

 

 

Ukraine, Patagonie, Afrique du Sud, Tunisie… Le pétrolier Shell investit tous azimuts pour trouver du gaz de schiste et des hydrocarbures non conventionnels. Cette quête effrénée d’un nouvel eldorado pétrolier risque d’avoir de lourdes conséquences environnementales, en particulier sur les ressources en eau, menacées de surexploitation et de pollutions. La multinationale anglo-néerlandaise est d’ailleurs nominée comme « l’entreprise la plus agressive en terme de destruction des ressources naturelles » lors des prix Pinocchio 2014 qui « récompensent » les entreprises « en totale contradiction avec le concept de développement durable ».

Du gaz de schiste, Shell en veut, et beaucoup. La multinationale pétrolière investit tous azimuts pour accumuler d’énormes concessions. « Shell s’active pour forer par fracturation hydraulique ou se prépare à le faire sur tous les continents », résume l’organisation britannique Platform, dans un bref rapport intitulé « Shell : méga-fractureur global ». De l’Argentine à l’Ukraine, des États-Unis à l’Afrique du Sud, en passant par l’Algérie ou la Tunisie, les forages de gaz de schiste estampillés du célèbre coquillage jaune orangé se multiplient. « Ses activités de prospection et d’exploration se sont accompagnées d’une vaste campagne de relations publiques pour atténuer les controverses », pointe l’ONG britannique.

Les controverses, le premier groupe pétrolier mondial en chiffre d’affaires [1], y est habitué. L’entreprise anglo-néerlandaise est l’une des premières multinationales à faire l’objet de poursuites internationales pour des violations des droits humains et des destructions environnementales occasionnées par ses activités au Nigeria [2]. Shell est également particulièrement active dans le domaine des sables bitumineux canadiens (lire notre article). Plus récemment, ce sont ses projets de forages offshore dans l’océan Arctique qui ont suscité l’ire des écologistes. Greenpeace vient de mener avec succès une campagne de grande envergure pour forcer la marque de jouet Lego à abandonner un accord de sponsoring avec Shell.

Shell fait en Ukraine ce qu’elle n’oserait pas faire à l’Ouest

Dans ces conditions, Shell craint-elle encore de salir sa réputation, déjà controversée ? L’entreprise fait partie de ces majors européennes, comme Total, qui ont le sentiment d’avoir « manqué » le boom du gaz de schiste états-unien. Elles y ont investi trop tard, au moment où la bulle se dégonflait, et y ont perdu beaucoup d’argent : 2,4 milliards de dollars pour Shell aux États-Unis. Elle ne s’en montre que plus empressée à chercher le potentiel « prochain eldorado » du gaz de schiste partout où il pourrait se trouver.

Et d’abord en Ukraine, frappée par la guerre civile. C’est le seul pays d’Europe où Shell a pour l’instant réalisé des opérations de forage de gaz non conventionnel. [3]. Les Amis de la terre Pays-Bas se sont rendus sur place fin 2013. L’association écologiste constate alors que Shell est loin d’y respecter les exigences environnementales les plus basiques. Les ONG découvrent des bassins où sont stockées les eaux usées – extrêmement polluées – issues de la fracturation hydraulique. Ces eaux polluées ne sont séparées du sol que par une bâche en plastique. Les substances toxiques qu’elles contiennent présentent des dangers pour l’environnement et la santé humaine, à la fois en raison des risques de fuites vers les nappes phréatiques et du fait de leur évaporation dans l’air. L’évaporation de ces eaux usées libère également de grandes quantités de méthane, un gaz à effet de serre très puissant.

Profil bas aux Pays-Bas

Pour les Amis de la terre, de telles pratiques sont révélatrices du « double standard » appliqué par l’entreprise : « Shell préfère chercher du gaz de schiste dans les pays où les régulations et leur application ne sont pas aussi strictes qu’aux Pays-Bas. Il est inacceptable qu’une entreprise néerlandaise comme Shell – qui n’oserait jamais s’investir dans le gaz de schiste dans son propre pays – puisse utiliser ces techniques nocives et dangereuses dans d’autres pays. » Les Amis de la terre France et Pays-Bas ont souhaité dénoncer ce zèle en nominant Shell aux Prix Pinocchio 2014, attribués par les internautes aux multinationales les plus hypocrites de l’année.

Cet activisme à l’étranger contraste avec le profil bas adopté par Shell dans son pays d’origine, les Pays-Bas. Une forte mobilisation populaire a permis d’y obtenir un moratoire de fait sur la fracturation hydraulique. 221 collectivités locales ont officiellement interdit cette technique sur leur territoire. Shell n’a pas encore envisagé de prospecter du gaz de schiste dans le pays. Seule une petite « junior » pétrolière, Cuadrilla, y sollicite des licences pour procéder à des fracturations hydrauliques. Il en va de même dans l’autre pays d’origine de Shell, le Royaume-Uni, où l’entreprise se tient ostensiblement à l’écart du débat – au contraire de Total, qui s’est un peu investi dans le domaine. En coulisses, cependant, Shell s’activerait pour éviter que les Pays-Bas n’interdisent officiellement la fracturation hydraulique, par crainte que cela ne l’empêche de continuer à s’étendre ailleurs, déplore Ike Teuling des Amis de la terre locaux. L’entreprise vient ainsi d’organiser une visite de parlementaires néerlandais sur ses sites de forage aux États-Unis, pour en démontrer la « sûreté » et l’absence de risques environnementaux. Bien loin de la réalité ukrainienne, que les ONG dénoncent .

Fracturer grâce aux failles juridiques et politiques

L’accord d’exploitation de Shell en Ukraine a été conclu avec le président Viktor Yanukovych, chassé par la rue fin 2013. La multinationale néerlandaise est associée, pour ce contrat, avec une firme ukrainienne appelée Nadra Yuzivska, propriété à 90% de l’État ukrainien et à 10% d’une société boîte aux lettres liée au clan de l’ancien président, suspecté de corruption. Un arrangement qui ne plaît évidemment pas au nouveau régime ukrainien. Shell a d’ailleurs dû cesser toutes ses opérations en Ukraine en juin, la zone de forage étant située dans l’Est du pays, à l’endroit même où se déroulent actuellement les affrontements entre l’armée ukrainienne et les séparatistes.

En Algérie et en Tunisie, les gouvernements ont choisi de favoriser l’extraction des gaz de schiste sans véritable débat public, malgré les réticences des scientifiques et de la population. Dans les deux pays, Shell est aux premières loges [4]. « Shell adapte sa stratégie selon les pays, explique Ike Teuling. En Afrique du Sud, l’entreprise a lancé une vaste campagne de relations publiques dans les médias. En Argentine, par contre, le site web de Shell ne mentionne même pas ses forages de gaz de schiste. »

Quand Shell instrumentalise les conflits ethniques

En Patagonie, les concessions de gaz de schiste accordées aux multinationales dans la province de Neuquén, le sont à travers une entreprise provinciale créée pour l’occasion, Gas y Petroleo de Neuquén, dont les comptes et le fonctionnement ne sont pas transparents. Tout comme Total – à laquelle elle est d’ailleurs associée sur certaines concessions –, Shell met à profit les lacunes juridiques ou les conflits entre administrations pour forer dans des zones naturelles protégées (lire notre article). Les habitants traditionnels de ces concessions ne disposent pas de titres formels sur la terre. Et l’entreprise fait comme s’ils n’existaient pas.

En Afrique du Sud, Shell est accusé d’attiser délibérément les tensions raciales dans la région du Karoo, où l’entreprise détient des concessions sur une zone de près de 90 000 kilomètres carrés... La taille de la Guyane ! Le Karoo abrite de grandes exploitations d’élevage extensif, dont les propriétaires blancs ont été les premiers à se mobiliser contre les projets de Shell. Celle-ci n’a pas hésité à embaucher certains employés noirs de ces exploitations pour qu’ils aillent porter la bonne parole dans leurs communautés, en présentant la fracturation hydraulique comme une grande cause « noire ». Une propagande dont l’efficacité reste limitée. Les organisations sociales noires militant pour la réforme agraire dans le Karoo, les évêques locaux et les indigènes Khoi et San, entre autres, se sont tous prononcés contre le gaz de schiste. Mais le gouvernement sud-africain, lui, y est largement favorable. Shell n’attend plus que son autorisation pour lancer ses forages.

L’eau, objet de toutes les inquiétudes

La plupart des régions où Shell cherche du gaz de schiste ont un point commun : elles manquent d’eau. Le Karoo en Afrique du Sud, la province de Neuquén en Patagonie argentine, l’Algérie et la Tunisie sont des régions extrêmement sèches. Les faibles ressources en eau sont vitales pour la population et les activités agricoles existantes. Or la fracturation hydraulique requiert d’énormes quantités d’eau : plusieurs millions de litres par forage. De quoi s’interroger sur la manière dont Shell et ses consœurs comptent procéder. Elles entretiennent d’ailleurs un flou artistique sur le sujet, tout en assurant qu’elles n’utiliseront jamais de sources d’eau servant à l’approvisionnement en eau potable ou à l’irrigation.

Pourtant, en Argentine, les études d’impact environnemental de Shell et Total omettent délibérément de préciser – comme c’est théoriquement requis – d’où provient leur eau et comment elles comptent traiter les eaux usées et polluées par la fracturation [5]. Or Shell détient deux concessions importantes à proximité des lacs Mari Menuco et Lors Barreales, principales sources d’approvisionnement en eau potable de la zone. Une région également riche en vignoble et en horticulture, alimentée par les eaux de la rivière Neuquén, jusqu’à présent épargnée par les opérations gazières et pétrolières.

La situation en Afrique du Sud est encore plus incertaine. Les ressources en eau y sont extrêmement rares. Et contrairement à la Patagonie, où est déjà exploité du gaz conventionnel, l’Afrique du Sud est dépourvue de toutes les infrastructures nécessaires : pas de gazoducs, ni d’installations portuaires spécifiques. Même les résidences sud-africaines ne sont pas reliées au réseau gazier ! Interpellée sur le problème de l’eau, Shell se contente de vagues déclarations sur la possibilité d’utiliser de l’eau de mer dessalée, ce qui semble irréaliste pour une simple raison de coût. Avec toutes ces dépenses nécessaires, l’exploitation du gaz de schiste du Karoo – s’il est réellement exploitable – pourra-t-elle jamais être économiquement viable ?

« C’est typique de la manière dont Shell aborde l’exploitation du gaz de schiste, souligne Ike Teuling. C’est un pari. Ils pensent que si jamais ils découvrent des milliards de mètres cubes de gaz exploitables, avec une concession de plusieurs milliers de kilomètres carrés, alors ils auront les moyens de trouver des réponses aux autres questions. » Pour toutes ces raisons, les Amis de la terre ont décidé de nominer Shell aux prix Pinocchio 2014, dans la catégorie « Une pour tous, tout pour moi ! », visant « l’entreprise ayant mené la politique la plus agressive en terme d’appropriation, de surexploitation ou de destruction des ressources naturelles ». Les votes sont ouverts jusqu’au 17 novembre sur le site des Prix Pinocchio.

Olivier Petitjean

Cet article est publié simultanément par Basta ! et l’Observatoire des multinationales (dans une version plus détaillée) dans le cadre de leur partenariat avec les Amis de la terre sur les Prix Pinocchio.

Photo : CC Sibylle Rüstig

 

Notes

[1Premier en 2012 et 2014, second en 2013.

[2Plusieurs militants de la minorité Ogoni, dont le poète Ken Saro-Wiwa, ont été assassinés en 1995, après avoir réussi à chasser Shell de leur territoire, ce qui a donné lieu à une procédure judiciaire contre l’entreprise aux États-Unis. Cette procédure a été cassée en 2013 par la Cour suprême américaine (voir ici pour plus de détails sur cette affaire). En quittant l’Ogoniland, Shell a laissé derrière elle un véritable désastre environnemental, dénoncé par un rapport des Nations Unies en 2011. L’entreprise anglo-néerlandaise a alors promis de procéder à une restauration environnementale de la zone, pour un coût estimé à un milliard de dollars. Selon un rapport publié il y a quelques semaines par les Amis de la terre et Amnesty international, Shell n’a encore rien fait sur le terrain. Parallèlement, plusieurs procédures judiciaires ont été initiées aux Pays-Bas et en Angleterre pour mettre en cause la responsabilité juridique de Shell pour des pollutions pétrolières dans le delta du Niger.

[3Il serait également question aujourd’hui de possibles concessions en Bosnie.

[4Voir ici et ici pour la Tunisie, ici et ici pour l’Algérie.

[5Voir à ce sujet le rapport des Amis de la terre sur le gaz de schiste en Argentine. Celui-ci signale également le cas d’une famille habitant dans une concession de Shell sans connexion au réseau d’eau potable, et à laquelle l’entreprise a néanmoins formellement interdit d’utiliser le réservoir d’eau douce qu’elle avait fait installer à proximité de chez eux.


Cet article vous a intéressé ? Basta ! a besoin de ses lecteurs pour poursuivre son travail, faites un don.

 

 

Source : www.bastamag.net

 

Partager cet article
Repost0
10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 18:55

 

Source : www.bastamag.net

 

 

 

Fracturation hydraulique

Gaz de schiste : le ministère de l’Ecologie étudie des permis d’exploration

par Maxime Combes 10 octobre 2014

 

 

 

Ségolène Royal va avoir l’occasion de passer des paroles aux actes. « Il n’est pas question à un moment où on a des ressources publiques rares d’investir dans des filières aléatoires et spéculatives », déclarait fin septembre la ministre de l’Écologie à propos des gaz de schiste. Elle précisait même que, tant qu’elle serait ministre, il n’y aurait aucune autorisation d’exploitation ni d’exploration.

Les services de la ministre de l’Écologie sont cependant en train d’étudier une douzaine de nouveaux permis de recherche d’hydrocarbures sur le sol français et d’examiner le renouvellement de permis de recherche accordés avant le moratoire de 2011. Ces permis concernent les Landes, l’Aisne et la Marne, la Moselle, le Vaucluse, l’Yonne et le Loiret, la Seine-et-Marne, le Bas-Rhin, la Haute-Marne, la Meuse, la Meurthe-et-Moselle et les Vosges, ou encore le Bassin parisien. Des consultations publiques sont ouvertes sur le site du ministère.

Or, les documents relatifs aux demandes des permis de Gastins (Seine-et-Marne), de Dicy (Yonne) et de Montmort (Marne) font explicitement référence à la technique de la fracturation hydraulique et à la nécessité de fracturer le sous-sol qui retient les hydrocarbures. « Un soin particulier sera apporté au traitement des eaux utilisées pour la fracturation des schistes à gaz afin d’éviter toute pollution des nappes phréatiques », précise ainsi la notice d’impact déposée par la société Realm Energy International (filiale de San Leon Energy, basée à Dublin, en Irlande) pour le permis de Dicy, entre Montargis et Auxerre. « Pour produire du gaz de schiste, il est important de briser les argiles saturés qui le contiennent à l’aide de jets d’eau sous pression », explique une notice similaire pour le permis de Montmort, dans la Marne. Ces demandes devraient donc tomber sous le coup de la loi et être refusées.

Les collectifs citoyens mobilisés contre les hydrocarbures de schiste appellent donc la ministre à s’exprimer et à « ne pas signer de nouveaux permis (…) exclusifs de recherches d’hydrocarbures » (lire leur lettre ouverte). Sous la pression, Ségolène Royal a déjà dû annoncer publiquement qu’elle ne signerait pas la demande d’attribution du permis de Calavon, couvrant le parc naturel régional du Luberon (Vaucluse), alors que la consultation publique est toujours en cours. Pour les opposants au gaz de schiste, refuser ces permis constitue la « seule manière d’être en cohérence avec les objectifs de la transition énergétique ». Ce samedi 11 octobre, les anti-gaz de schiste organisent d’ailleurs des rassemblements à Auch, Grenoble, Lille, Narbonne, Nîmes, Paris et Strasbourg, dans le cadre de la troisième journée mondiale contre la fracturation hydraulique (cliquez sur la carte ci-dessous pour en connaitre les détails).

 

 


Cet article vous a intéressé ? Basta ! a besoin de ses lecteurs pour poursuivre son travail, faites un don.

 

 

Source : www.bastamag.net

 

Partager cet article
Repost0
22 août 2014 5 22 /08 /août /2014 19:41

 

Source : www.franceinfo.fr

 

 

EDF : un contrat d'importation de gaz de schiste irrite les écologistes
par Lucie Barbarin mardi 22 juillet 2014 06:52

EDF veut importer du gaz de schiste américain © REUTERS | Benoit Tessier

La nouvelle est passée presque inaperçue la semaine dernière. En toute discrétion, EDF a signé un accord pour importer du gaz de schiste des Etats-Unis. Les écologistes en appellent à Ségolène Royal.

Ce contrat signé par EDF avec le groupe américain Cheniere, c'est ce dernier qui l'a annoncé dans un communiqué publié le 17 juillet. Les premières livraisons de gaz liquéfié sont prévues pour 2016 et le contrat a une durée de 20 ans. Sur le papier, le raisonnement est simple. La France dépend des gaz naturels russes et algériens. Il faut diversifier les approvisionnements, "réduire nos dépendance vis-à-vis du gaz russe" notamment  comme l'explique Philippe Chalmin, professeur d'économie à l'université Paris Dauphine. Et si on n'a pas les détails de l'accord financier, il estime qu'on peut "imaginer que ramener sur l'Europe à niveau de 9 à 10 dollars là où nous importons le gaz russe aux alentours de 11 à 12 dollars".

EDF : un contrat d'importation de gaz de schiste irrite les écologistes, reportage Lucie Barbarin

 
Sauf que les prix attractifs du gaz américain ne font pas oublier la contradiction. La France dit non à l'extraction de gaz de schiste, chez elle, mais elle accepte qu'EDF en importe en grandes quantités des Etats Unis. Une hypocrisie inacceptable pour
Benoit Hartmann, porte-parole de France Nature Environnement : "C'est la même chose que les OGM. On s'interdit de les produire sur le territoire français parce qu'on considère que c'est trop dangereux mais on les importe massivement pour l'alimentation de notre bétail. C'est une forme de cynisme".
 
Ce qui fait dire au député EELV Yannick Jadot que la question devient politique. "Ça va à l'encontre des efforts qu'on tente de faire sur la transition énergétique". Et il en appelle à Ségolène Royal, ministre de l'Ecologie et de l'Energie, puisque l'Etat est le principal actionnaire d'EDF.
 
 

par Lucie Barbarin mardi 22 juillet 2014 06:52

 

 

Source : www.franceinfo.fr

 

 

Partager cet article
Repost0
17 juillet 2014 4 17 /07 /juillet /2014 18:11

 

Souce : www.bastamag.net

 

 

 

Mobilisations

Gaz de schiste : des paysans polonais font plier Chevron

par Maxime Combes 16 juillet 2014

 

 

 

 

Pour les anti-gaz de schiste, c’est une belle victoire. Celle de quelques paysans et habitants d’une commune rurale polonaise, Żurawlow, contre la multinationale Chevron, quatrième plus grande entreprise pétrolière de la planète. Le 7 juillet, le géant pétrolier a décidé de se retirer de la zone où il souhaitait effectuer des forages exploratoires de gaz de schiste. Pendant près de 400 jours, les habitants de la région ont empêché la multinationale de débuter les travaux, en maintenant un camp « Occupy Chevron » pour bloquer l’accès aux véhicules et matériels de Chevron.

Chevron n’a pourtant pas dit son dernier mot. Elle poursuit une trentenaire d’habitants devant la justice polonaise, après avoir filmé le campement pendant de longues semaines. Chevron leur reproche de l’avoir empêchée de mener à bien ses activités. A l’inverse, les habitants considèrent que les autorisations dont disposait Chevron n’étaient plus valables (voir notre article). L’affaire n’est pas encore jugée. Les habitants et leurs conseillers craignent que la justice polonaise privilégie les intérêts de la multinationale. C’est néanmoins avec beaucoup de fierté et de soulagement qu’ils ont accueilli le départ du pétrolier.

De part leur détermination, et grâce aux films de Lech Kowalski (Holy Field Holy War et Drill Baby Drill), la lutte des paysans et habitants de Żurawlow est devenue un symbole de la lutte contre les gaz de schiste en Europe et dans le Monde. Avec le départ de Chevron, elle l’est encore un peu plus.

 

 


Cet article vous a intéressé ? Basta ! a besoin de ses lecteurs pour poursuivre son travail, faites un don.

 

 

Souce : www.bastamag.net

 

 

Partager cet article
Repost0
26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 21:23

 

Intercollectif Gardéchois

 

 

AUDE ET HERAULT: Le pétrolier Lundin Petroleum vient d'annoncer officiellement son intention de procéder à des relevés de sismique afin de renouveler son permis de recherche d'hydrocarbures sur la région.
Les collectifs locaux anti-gaz de schiste organisent une marche citoyenne de protestation le SAMEDI 28 JUIN.


RASSEMBLEMENT SAMEDI 28 JUIN A 9H00
A LA COOPERATIVE D'ARGELIERS (11)
DEPART POUR MIREPEISSET VIA LE ROND POINT DE CABEZAC A 10H00
ARRIVEE ESTIMEE 13H00 A L'ESPACE LA GARENNE DE MIREPEISSET


PREVOYEZ BANDEROLES, CHAPEAU, CREME SOLAIRE ET PIQUE-NIQUE
DIFFUSEZ CETTE INFORMATION, NOUS DEVONS ETRE NOMBREUX

POUR LE GARD, L'OFFICE DU TOURISME DE BARJAC ENREGISTRE LES OFFRES ET DEMANDES DE CO-VOITURAGE
TEL 09 62 27 66 19


 
A faire circuler le plus largement possible.
 

Cordialement

L'Intercollectif Gardéchois


======================


SITE DE VIGILANCE ET D'ALERTE DES COLLECTIFS « ANTI GAZ ET HUILES DE SCHISTE » GARDOIS

http://www.bassindales.fr/
Twitter: https://www.twitter.com/bassindales
Rejoignez-nous sur Facebook: bassindales
le site du collectif 07 : http://www.stopaugazdeschiste07.org/

Numéros de vigilance
Véhicules, camions ou travaux suspects? Mouvements sur terrain? Contactez les numéros d'alerte ci-dessous. Notez bien ces numéros et gardez-les précieusement sur vous! Avant tout signalement, précisez: lieu et/ou direction.
Gard: 06 95 60 22 27 - Ardèche: 06 23 66 15 51





Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Démocratie Réelle Maintenant des Indignés de Nîmes
  • : Le blog des Indignés de Nimes et de la Démocratie Réelle Maintenant à Nimes
  • Contact

Texte Libre

INFO IMPORTANTE

 

DEPUIS DEBUT AOÛT 2014

OVERBLOG NOUS IMPOSE ET PLACE DES PUBS

SUR NOTRE BLOG

CELA VA A L'ENCONTRE DE NOTRE ETHIQUE ET DE NOS CHOIX


NE CLIQUEZ PAS SUR CES PUBS !

Recherche

Texte Libre

ter 

Nouvelle-image.JPG

Badge

 

          Depuis le 26 Mai 2011,

        Nous nous réunissons

                 tous les soirs

      devant la maison carrée

 

       A partir du 16 Juillet 2014

            et pendant l'été

                     RV

       chaque mercredi à 18h

                et samedi à 13h

    sur le terrain de Caveirac

                Rejoignez-nous  

et venez partager ce lieu avec nous !



  Th-o indign-(1)

55

9b22